Attentat de Romans-sur-Isère le 4 avril 2020 : une reconstitution de 10 heures mardi 17 avril
Tandis que Diane Chatelet s’était fait offrir une très belle robe Chanel la veille, avait lieu mardi 12 avril 2022 à Romans-sur-Isère une reconstitution des faits tragiques de la journée du 4 avril 2020 en présence du terroriste islamiste qui ce jour-là avait attaqué à l’arme blanche plusieurs personnes, en tuant deux et en blessant plusieurs autres.
J’avais déjà commenté cette affaire à l’époque des faits à travers plusieurs articles et ai donné récemment de nouvelles explications dans deux articles.
Voici la liste complète de tous ces articles de blog :
http://petitcoucou.unblog.fr/2020/04/05/attaque-terroriste-a-romans-sur-isere-samedi-4-avril-2020/
http://petitcoucou.unblog.fr/2020/04/05/retour-du-deconnologue-et-ex-riverain-homere-sur-twitter/
http://petitcoucou.unblog.fr/2020/04/06/michel-piccin-est-sorti-de-son-silence-le-3-avril-2020/
http://petitcoucou.unblog.fr/2020/04/07/attentat-de-romans-sur-isere-du-4-avril-2020-premier-bilan/
http://petitcoucou.unblog.fr/2020/04/08/attentat-de-romans-sur-isere-explications-de-lassaillant/
http://petitcoucou.unblog.fr/2020/06/22/cyprien-luraghi-et-la-pelle-du-18-juin/
http://petitcoucou.unblog.fr/2022/01/26/des-attentats-islamistes-commis-en-france/
Cet attentat fait donc partie de la série débutée en janvier 2020 et directement liée à une procédure abusive engagée à mon encontre par un avocat lyonnais en son nom propre au mois de décembre 2019. L’année 2020 sera aussi marquée par trois plaintes successives déposées contre moi par le complice de Jean-Marc Donnadieu Patrice Seray à compter du 10 février 2020. La veille, 9 février 2020, j’avais publié ceci qui leur avait fortement déplu du fait que je me présentais comme femme ingénieur, ce qu’ils avaient dès 2010 décidé de m’interdire absolument partout (voir notamment les tout premiers articles de ce blog, en mars 2014) :
Cependant, les plaintes de ce débile resteront toutes lettres mortes et seule la procédure de l’avocat avançait.
Or, en date du 4 avril, nous attendions bien sous les dix jours une première décision dans cette affaire, que toute la bande de cybercriminels et terroristes escomptait bien évidemment être une condamnation prononcée à mon encontre conformément aux demandes de l’avocat, un professionnel du droit qui par conséquent n’aurait su comme eux manquer son coup.
L’attentat de Romans-sur-Isère, qui de plus se produit dans sa région, a bien été commis pour fêter cette condamnation très attendue.
Mais finalement, la décision prise en ce mois d’avril 2020 ne sera qu’un report qui nous sera signifié au mois de juin 2020, et le jugement ne sera prononcé qu’au mois d’août 2020. Toute la procédure continuera, comme d’habitude, à être rythmée ou ponctuée par des attentats islamistes, notamment ceux de Reading le 20 juin 2020 et celui du Niger le 9 août 2020, ces deux-là étant encore chacun censé fêter l’annonce de ma condamnation imminente et immanquable. Mais comme d’habitude, la procédure abusive dont j’étais à nouveau victime n’a pas porté ses fruits et l’escroc a été débouté de toutes ses demandes – alors que je m’étais défendue seule, sans avocat.
Au mois de septembre 2020, il a fait appel de cette décision qui ne le satisfaisait pas plus que ses complices, et les attentats islamistes ont continué à suivre ou précéder les différentes avancées de cette procédure en appel jusqu’à l’attentat de Vienne du 2 novembre 2020, mais pas au-delà du fait qu’au mois de novembre 2020 j’ai réussi à les dissuader de poursuivre. Et au final, l’escroc a encore été débouté de toutes ses demandes par la Cour d’Appel de Lyon au mois de mars 2021.
Je rappelle la série complète, à laquelle il convient d’ajouter les attentats de Reading le 20 juin 2020, du Niger le 9 août 2020 et de Vienne en Autriche le 2 novembre 2020, qui en font bien partie :
Années 2020
2020
- Le 3 janvier 2020, dans le parc des Hautes-Bruyères à Villejuif, un jeune homme de 22 ans, attaque à l’arme blanche des passants, en répétant « Allah Akbar », tuant un homme et blessant gravement deux femmes. L’individu sera par la suite neutralisé par une patrouille de policiers. Le jeune homme récemment converti à l’islam58 a perpétré cette attaque d’une « extrême violence » avec une « extrême détermination », selon les déclarations du Parquet national antiterroriste qui s’est saisit de l’affaire.
- Le 5 janvier 2020, un individu connu de la DGSI et fiché S, armé d’un couteau et criant « Allah Akbar », est interpellé à Metz après avoir tenté d’agresser des policiers59. La section antiterroriste ne s’est pas saisie de l’enquête.
- Le 4 avril 2020, à Romans-sur-Isère, un réfugié soudanais, Abdallah Ahmed-Osman, crie « Allah Akbar », tue au couteau deux passants et en blesse cinq autres, leur demandant s’ils sont de confession musulmane.
- Le lundi 27 avril 2020, en fin d’après-midi à Colombes (Hauts-de-Seine), le conducteur d’une voiture a percuté volontairement deux motards de la police à vive allure, les blessant gravement. L’auteur a fait allégeance à l’État islamique.
- Le vendredi 25 septembre 2020, deux personnes sont grièvement blessées à l’arme blanche près des anciens locaux du journal Charlie Hebdo. Le Parquet national antiterroriste a ouvert une enquête pour « tentative d’assassinat en relation avec une entreprise terroriste, association de malfaiteurs terroriste criminelle ». Selon l’AFP citant des sources concordantes, l’assaillant de nationalité pakistanaise assurait « assumer son acte qu’il situe dans le contexte de la republication des caricatures (de Charlie Hebdo, ndlr) qu’il n’a pas supportée ».
- Le 16 octobre 2020, un enseignant, Samuel Paty, est décapité devant un collège de Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines), car il a montré lors d’un cours sur la liberté d’expression les caricatures de Mahomet. Son assassin présumé (islamiste de nationalité russe) est abattu par la police dans la ville voisine d’Éragny (Val-d’Oise)60.
- Le 29 octobre, un Tunisien tue trois personnes et en blesse plusieurs autres dans la basilique Notre-Dame-de-l’Assomption de Nice avant d’être arrêté par la police61.
2021
- Le 23 avril 2021, un Tunisien nommé Jamel Garchène tue une fonctionnaire de police, Stéphanie Monfermé, au commissariat de Rambouillet avant d’être abattu par la police62.
L’attentat résiduel du 23 avril 2021 est probablement lié à une nouvelle procédure délirante dans laquelle l’avocat marron s’est lancé à mon encontre au mois de décembre 2020 pour tenter d’obtenir un sursis à statuer de la Cour d’Appel de Lyon avant que celle-ci ne rendît son verdict, dès l’instant où il avait compris qu’il n’avait pas plus de chance de gagner en appel qu’en première instance – au début, il comptait gagner en appel sur ses seuls dires du fait que je n’aurais pas pu faire le déplacement jusqu’à Lyon pour me défendre, compte tenu tout à la fois des difficultés liées à la crise sanitaire et des menaces de mort que je recevais très régulièrement de ses complices, notamment le dénommé Jean-Marc Donnadieu. Mais j’avais finalement trouvé le moyen de m’y faire représenter, d’où cette procédure supplémentaire débutée au mois de décembre 2020, une nouvelle procédure dont son auteur et ses complices ont de bonnes raisons d’espérer qu’elle va pouvoir produire effet précisément à compter de cette fin avril 2021.
A noter : ils ont depuis été assez déçus, car je continue à me défendre avec succès…
Egalement à noter : en fait, il est fort possible qu’ils n’aient pas refait d’attentat pour la suite de la procédure en appel à Lyon après le mois de novembre 2020 tout simplement parce qu’après avoir obtenu un premier report le 8 décembre 2020, l’escroc avait dû abandonner sa tentative d’obstruction par demande de sursis à statuer et était donc tout à fait sûr de perdre. Autrement dit : il n’y avait plus rien à fêter après le succès du 8 décembre 2020 qui avait été salué à Lyon par un feu d’artifice sauvage.
Il n’est donc pas exclu que les attentats islamistes reprennent du jour où mes harceleurs auront de nouveau bon espoir d’avoir une grande victoire à fêter. Bien évidemment, je fais ce que je peux pour que cela ne se produise pas, mais ne suis malheureusement pas aidée par les magistrats brestois qui eux se trouvent depuis le début très impliqués dans toutes les saloperies de la bande du pédophile Pascal Edouard Cyprien Luraghi à mon encontre.
Après toutes ces explications, je reviens sur l’attentat de Romans-sur-Isère.
La reconstitution du 12 avril n’a rien apporté, il en ressort seulement que l’auteur des faits s’en tient à sa stratégie de défense initiale sans convaincre grand monde, ses pertes de mémoire apparaissant sélectives. Il ment, donc.
Pour ma part, je n’exclus toujours pas la possibilité que cet attentat puisse masquer un assassinat, celui de l’ingénieur informaticien de Lyon Thierry Nivon, tué dans la boucherie où il avait ses habitudes.
Pour moi, toute cette série d’attentats supportant les procédures abusives de l’avocat lyonnais à mon encontre vise particulièrement des ingénieurs, c’est encore flagrant à Reading le 20 juin 2020 et au Niger le 9 août 2020. Il les hait. Il n’y a pas que mes proches et moi-même, il y en a notamment un autre de la région de Grenoble qui le traite publiquement d’escroc depuis très longtemps – et c’est bien ce qu’il est.
Par ailleurs, j’observe aussi que cette série d’attentats se colore très nettement de la couleur politique de cet individu qui contrairement aux précédents ne s’affiche pas de l’extrême-gauche mais très à droite et s’avère aussi très proche de la famille Le Pen, et ceci, autant dans le choix des cibles (des humanitaires au Niger, des coeurs tendres qui aimaient les animaux en plus d’être très instruits…), que des atteintes portées à leur encontre au-delà de la mort par des militants de l’extrême-droite (aucun respect des dépouilles et des mémoires) : ce n’est plus la Brestoise de l’extrême-gauche Julie Le Goïc qui exulte à peine le père Hamel a-t-il été assassiné le 26 juillet 2016, ce ne sont bien que des militants de l’extrême-droite dont les réactions posent problème.
En ce qui concerne l’attentat d’octobre 2020 contre Samuel Paty, commis pour ma convocation en appel à Lyon, on retrouve même deux amis de Marine Le Pen à proximité du principal responsable identifié par l’enquête officielle :
Attentat de Conflans-Sainte-Honorine : deux amis de Le Pen en lien avec l’islamiste Sefrioui
12h00 , le 1 novembre 2020
- Par
- Robin D’Angelo
Le Rassemblement national considère-t-il vraiment l’islamisme radical comme un ennemi? Deux proches de Marine Le Pen, Axel Loustau et Frédéric Chatillon, se sont affichés au côté d’Abdelhakim Sefrioui, l’islamiste mis en examen et écroué pour avoir lancé la campagne sur les réseaux sociaux qui a provoqué l’assassinat de Samuel Paty. Les trois hommes apparaissent sur une vidéo du 10 janvier 2009, mise en ligne sur le compte Dailymotion du collectif Cheikh Yassine, le groupuscule de Sefrioui, après une manifestation à Paris contre une opération menée par Israël dans la bande de Gaza.
Parmi une foule entonnant un verset du Coran
Les images montrent Loustau et Chatillon parmi une foule entonnant… un verset du Coran. Le premier, conseiller régional (RN) d’Île-de-France, était chargé des finances de la campagne présidentielle de Marine Le Pen en 2017. Le second a été le principal prestataire pour la communication du parti – ce qui lui a valu d’être condamné par la justice dans l’affaire des kits de campagne. Tous accompagnent l’humoriste Dieudonné, que l’on voit discuter avec Sefrioui. Puis Dieudonné
Terrorisme : reconstitution « éprouvante » de l’attaque au couteau de Romans/Isère d’avril 2020
Le 4 avril 2020, un demandeur d’asile soudanais poignardait plusieurs personnes en plein centre-ville de Romans/Isère, dans la Drôme. Deux ans, presque jour pour jour après les faits, une reconstitution de cette sanglante attaque au couteau est organisée ce mardi 12 avril, à partir de 8h30.
Tôt ce matin, Abdallah Ahmed Osman, demandeur d’asile soudanais, a été extrait de sa cellule de la prison de la Santé pour participer à une reconstitution judiciaire à Romans-sur-Isère. Deux personnes ont été tuées lors de cette attaque au couteau du 4 avril 2020, et cinq personnes blessées, dont trois grièvement. Le suspect avait été mis en examen pour « assassinats et tentatives d’assassinats en relation avec une entreprise terroriste ».
Périmètre bouclé dans le centre historique
Demandées par les juges antiterroristes parisiens en charge de l’affaire, cette reconstitution judiciaire doit avoir lieu ce mardi 12 avril, entre la place Ernest Gailly et la Côte Jacquemart. C’est dans cette rue du centre historique de Romans/Isère, à proximité de la place Gailly, que se trouvait le domicile du mis en cause. La reconstitution de son périple sanglant doit démarrer dans cette rue ce mardi matin.
Sur la place désertée, non loin de la Tour Jacquemart, les forces de police ont pris place tôt dans la matinée. Le mis en cause se trouvait dans le fourgon blanc de l’administration pénitentiaire. Doudoune grise et pantalon noir, il a été escorté jusqu’à son domicile au 30 de la côte Jacquemart où il a débuté son sanglant périple.
Pour les besoins de cette reconstitution, un large périmètre a été mis en place dans ce secteur de la cité drômoise. D’importantes forces de police sont mobilisées dans le cadre de cette reconstitution. Le centre-ville a été bouclé à partir de 8 heures ce mercredi matin. Il doit rester inaccessible jusqu’à 22 heures. Les commerces sont fermés.
Nouvelle épreuve pour les parties civiles
Le trentenaire a été mis en examen pour avoir tué Thierry Nivon et Julien Vinson, et pour avoir blessé grièvement cinq autres personnes, poignardées au hasard de son parcours entre la place Ernest Gailly et le boulevard Marx Dormoy, en plein centre-ville de Romans. Deux ans après, ce trentenaire doit donc reproduire les faits et gestes de ce matin du 4 avril 2020. Un parcours sanglant en plein confinement.
Il était environ 11 heures le jour du drame lorsque le réfugié soudanais a attaqué un buraliste de la place Ernest Gailly. Sa femme s’est interposée. Le couple de buraliste agressé a changé de région depuis le drame. Le bureau de tabac a été racheté en octobre 2020 peu après l’attaque.
Un peu plus loin, c’est dans une boucherie qu’il fait irruption. Il veut remplacer son couteau brisé dans le bureau de tabac. L’agresseur s’empare alors d’un coutelas et poignarde un client. Thierry Nivon, 55 ans, est mortellement touché.
Ensuite, au hasard de son périple, l’assaillant poignarde plusieurs passants. Une funeste rencontre pour Julien Vinson qui reçoit 22 coups de couteaux. Ce dernier rend l’âme. Son fils n’est pas loin.
Les juges antiterroristes ont prévu ce mardi de retracer ce périple sanglant d’Abdallah Ahmed Osman. Si cet acte judiciaire est indispensable, il n’en reste pas moins une épreuve pour les parties civiles et les victimes.
« Il est évident que ça réactive leur souffrance, ça réactive leur volonté de tourner cette page de leur vie à cet instant-là. Il va falloir se confronter, à la fois à la scène des faits et à l’auteur des faits. C’est une situation très difficile pour eux mais ils le font avec courage et avec sérieux. Ils souhaitent concourir à la manifestation de la vérité », a expliqué ce matin Me Guillaume Fort, avocat des parties civiles.
Les victimes espèrent que cette journée de reconstitution permettra de réveiller la mémoire défaillante d’Abdallah Ahmed Osman. Pour cette journée éprouvante de reconstitution, un dispositif d’accompagnement psychologique, avec sophrologue et psychologue, a été mis en place par l’association d’aide aux victimes Remaid.
Le traumatisme des « survivants »
Me Fort a évoqué le traumatisme des victimes qui ont assisté aux événements. « Mme Breyton a fait preuve d’un grand courage pour revenir sur le lieu de son traumatisme, pour la manifestation de la vérité, de la justice », a expliqué Me Guillaume Fort. Mme Breyton n’est jamais revenue dans sa boucherie sur les lieux des faits.
A l’occasion de cette reconstitution des faits, il lui a été demandé de donner sa version. Mais Il n’y a pas eu de confrontation avec Abdallah Ahmed Osman. Une décision prise en accord avec les praticiens de la cellule d’accompagnement et avec le magistrat instructeur, « pour ne pas réactiver son traumatisme », mais « elle était prête à lui faire face », selon l’avocat.
Mme Breyton n’était jamais revenue dans sa boucherie. Elle a vu l’ensemble de la scène, le moment où la victime a été poignardée, elle lui a porté secours, elle aurait pu s’enfuir, elle ne l’a pas fait. Pour elle c’est un traumatisme extrêmement important.
Me Guillaume Fortavocat des parties civiles
De son côté, Me Dimitri Grémont, l’avocat parisien d’ Abdallah Ahmed Osman, a indiqué que son client « collabore complètement » à l’occasion de cette journée de reconstitution : « il fait tout ce qu’il peut – dans la mesure de ses moyens et de ses souvenirs. Il n’a plus de souvenirs des événements. Il suit les indications du magistrat instructeur et ce qui lui est rapporté ». A savoir, les dires des personnes ayant assisté aux événements ou les ayant vécus comme ceux de Mme Breyton.
Absence de souvenirs
Selon Me Dimitri Grémont, son client qui comprend le français mais le parle peu, « n’a plus que quelques images ou quelques sons » de cette tragique matinée. Pas de « déroulé précis des événements ». Et il ajoute : « pour l’heure, les choses ne remontent pas. C’est un des enjeux de la journée : voir ce qui peut lui revenir ou pas. Mais pour le moment ce n’est pas très probant ».
Comment expliquer cette amnésie ? »Il était dans un épisode psychotique particulier. Une forme de transe. C’est tout à fait cohérent avec son état psychologique du moment », assure l’avocat du mis en cause. Le premier rapport d’expertise évoque un état psychotique. « Pour le moment il est établi qu’il y a altération du discernement », poursuit l’avocat.
Depuis le début, il regrette ce qui s’est passé, il le vit mal. Il cherche dans la mesure de ses moyens à faire ce qu’il peut pour collaborer, pour aider.
Me Dimitri Grémontavocat du mis en cause
Me Grémont l’assure au sujet de son client : « Il a toujours dit et il maintient aujourd’hui qu’il n’était pas radicalisé, qu’il était heureux de vivre en France. Il regrette ce qu’il a fait ». Un sentiment qui explique selon l’avocat la collaboration de son client avec la justice.
Pour l’avocat des parties civiles, Me Fort, « on est dans une stratégie de défense ».
Attaque au couteau, Romans/Isère meurtrie
Le 4 avril dernier, deux ans jour pour jour après cet acte sanglant, la ville de Romans/Isère a rendu hommage aux victimes de l’attentat.
Sur la place du Champ-de-Mars, plusieurs centaines de personnes, élus, familles des victimes, habitants et anonymes s’étaient rassemblées pour se recueillir. L’attaque au couteau a coûté la vie à Thierry Nivon et Julien Vinson. Elle a également fait cinq blessés.
Attentat de Romans-sur-Isère : deux ans plus tard, une reconstitution en présence de l’accusé
La reconstitution intervient deux ans après l’attentat qui a fait deux morts et cinq blessés à Romans-sur-Isère, en plein confinement.
Il y a deux ans, alors que la France vivait son premier confinement, Abdallah A.-O. semait la terreur dans les rues de Romans-sur-Isère (Drôme) en tuant deux personnes à l’arme blanche, avant d’être interpellé par les forces de l’ordre. Mardi 12 avril se tient la reconstitution sur les lieux de l’attaque, en présence de l’intéressé et des rescapés.
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L’accusé a été extrait de sa cellule en début de matinée, afin de procéder au début de la reconstitution dès 8h30. Les magistrats du Parquet national antiterroriste (PNAT), les enquêteurs, les blessés et les différents témoins sont également présents. Cette étape importante de l’enquête, généralement la dernière avant la clôture de l’instruction, doit se dérouler toute la journée dans le centre historique de Romans-sur-Isère. La circulation et les commerces ont été fermés pour l’occasion.
Interrogé par nos confrères du Dauphiné Libéré à la mi-journée, Me Guillaume Fort, avocat des parties civiles a fait savoir qu’Abdallah A.-O. acceptait «de collaborer tout en disant qu’il ne se souvient de rien et en contestant la version des témoins, déplore le conseil. On a le sentiment que le mis en examen se réfugie dans une amnésie qui peut parfois être sélective.»
Pour les rescapés, c’est une étape douloureuse, qui les replonge dans leur traumatisme. «Je passe deux ans à essayer d’oublier ce qui s’est passé dans mon hall d’entrée. Et là, je vais accueillir beaucoup de monde dans mon entrée, et l’agresseur, être face à lui, c’est très dérangeant», a confié l’une d’elles à France Bleu.
«Un pays de mécréants»
Le 4 avril 2020, ce réfugié soudanais de 33 ans a tué à l’arme blanche un client d’une boucherie de 55 ans et un commerçant de 44 ans. Cinq personnes ont également été blessées dans les rues commerçantes de cette ville tranquille de 33.000 habitants.
Inconnu des services de police et de renseignement, le terroriste présumé est arrivé en août 2016 en France, où il a obtenu le statut de réfugié et un titre de séjour en 2017. «Des documents manuscrits à connotation religieuse» dans lesquels il se plaignait «notamment de vivre dans un pays de mécréants» ont été découverts à son domicile. L’homme, qui reconnaît les faits sans s’en souvenir en détail, assure avoir agi seul. Employé dans la maroquinerie, il semblait vivre difficilement le confinement, et des anxiolytiques ont été retrouvés chez lui.
PODCAST – L’homme est-il un loup pour l’homme? Le Moment Philo, par Aziliz Le Corre
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Il a depuis été mis en examen pour «assassinats et tentatives d’assassinats en relation avec une entreprise terroriste» et placé en détention dans une unité psychiatrique spécialisée à Villejuif (Val-de-Marne), rattaché au centre pénitentiaire de Fresnes, selon Le Monde . Les experts psychiatres ont en effet relevé «une personnalité fragile», «supportant mal l’isolement et l’éloignement de son pays et de sa famille». Pour autant, l’expertise a conclu qu’il était «accessible à une sanction pénale», ouvrant la voie à un procès.
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