Attentat djihadiste déjoué en 2019 : cinq personnes renvoyées en procès 22 avril
L’attentat déjoué en 2019 était programmé pour début mai alors que le procès de mon principal témoin contre le pédophile Pascal Edouard Cyprien Luraghi et sa bande de cybercriminels était alors prévu pour le 14 mai 2019 (il sera finalement reporté au mois d’octobre 2019).
Voir ce que j’en disais ici :
Ce projet d’attentat avait commencé à voir le jour début février 2019, soit au lendemain de la publication du faux témoignage du pédophile contre moi par la fausse journaliste et vraie harceleuse de femmes Hélène Sergent sur le site pro-pédophile 20minutes.fr : comme déjà dit, c’est tout ce qu’il fallait au terroriste en chef Pascal Edouard Cyprien Luraghi pour trouver une nouvelle équipe pour commettre un attentat visant cette fois directement la tête de la République française, sa cible privilégiée depuis sa dernière défaite judiciaire, le 11 avril 2018, comme il n’a cessé de le répéter publiquement à compter de son inscription sur Twitter au mois de février 2019, et encore très récemment :
Voilà, cette fois l’attentat aura été déjoué. Tous ne le seront pas.
Bravo à Hélène Sergent et toute l’équipe pro-pédophile de 20minutes.fr.
Attentat djihadiste déjoué en 2019 à Paris : cinq personnes renvoyées en procès
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Un juge d’instruction antiterroriste a ordonné le renvoi devant la cour d’assises des mineurs spéciale de cinq personnes suspectées d’avoir projeté en 2019 un attentat djihadiste aux abords du Palais de l’Élysée, a appris mardi l’AFP de source proche du dossier, confirmant une information du Parisien. Cette ordonnance de mise en accusation, signée jeudi, renvoie cinq personnes «devant la cour d’assises des mineurs spécialement composée pour association de malfaiteurs terroriste en vue de préparer des crimes d’atteinte aux personnes», selon cette source.
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L’un d’entre eux est également renvoyé «pour non-dénonciation de crime constituant un acte de terrorisme», toujours de même source. Un sixième protagoniste du dossier, mineur de moins de seize ans au moment des faits et né en mai 2003, a été «condamné en 2021 par le tribunal pour enfants statuant en matière criminelle à une peine d’emprisonnement partiellement assortie d’un sursis probatoire», a indiqué la source proche. Dans son téléphone avait été retrouvé une photographie de l’intéressé à côté de François Hollande.
D’après des éléments du dossier dont l’AFP a eu connaissance, le dossier a été ouvert début février 2019 autour de la figure d’Alexandre B., 42 ans, «suspecté de fomenter un projet de nature terroriste ciblant les forces de sécurité françaises et impliquant d’autres individus». Ce «partisan du djihad publiait régulièrement sur les réseaux sociaux des articles en faveur du groupe État islamique» et notamment sur Telegram «des vidéos de propagande de l’EI montrant des exécutions et des égorgements», selon ces éléments. Spécificité de cette enquête, une cyber-infiltration puis une infiltration rocambolesque. Elles ont mis à jour «un projet d’action violente ciblant les abords du Palais de l’Élysée, les policiers en faction et éventuellement les civils sur l’avenue».
Le 24 avril 2019, «l’agent infiltré annonçait sur le groupe Telegram avoir fait l’acquisition de deux kalachnikovs», proposées à l’essai à Alexandre B. et à un autre mis en cause, Karim B., dans un appartement parisien géré par l’antiterrorisme, qui déclenchait leur interpellation. Si Karim B. «revendiquait les faits qui lui étaient reprochés», Alexandre B. et le dernier membre du trio suspecté d’avoir envisagé une action violente, Mohamed C., «affirmaient qu’ils n’auraient pas été jusqu’au bout». «Nous considérons que les infiltrés» de la DGSI «sont allés beaucoup plus loin que ce que la loi autorise» et «ont donné du relief au projet», a contesté Me Marc Bailly, avocat de Mohamed C.
Trois hommes renvoyés aux assises pour des projets terroristes
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Arrêtés après une infiltration policière inédite, les accusés ont été renvoyés devant la Cour d’assises spéciale de Paris pour avoir fomenté un attentat aux abords de l’Élysée.
C’est l’aboutissement d’un travail entamé en 2019, et ayant requis un engagement hors normes de différents services de police et de renseignement. Cinq personnes ont été déférées devant la Cour d’assises spéciale de Paris pour «association de malfaiteurs terroriste criminelle». Islamistes radicaux, ils prévoyaient de mener un attentat, ayant retenu les abords de l’Élysée.
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Le départ du travail est lancé au début 2019, lorsque la DGSI intercepte des échanges de messages sur les réseaux sociaux, comme l’indique le récit du Parisien . Alexandre B., 39 ans, employé de la mairie de Paris converti à l’islam, publie des vidéos scabreuses de Daech, recueille des informations pour se procurer des armes. Le Parquet National Antiterroriste ouvre une enquête, la DGSI peut procéder à une cyberinfiltration : elle est menée par un agent qui se baptise «Abu Mohamed», et se présente comme un admirateur de l’État islamique. Alexandre B. l’intègre à une boucle de discussion Telegram, dans laquelle il précise ses volontés d’attentat. Les membres du groupe conviennent de se rencontrer.
Toutefois, la DGSI n’a pas les moyens légaux d’envoyer son agent sur le terrain. C’est le SIAT, Service Interministériel d’Assistance Technique, qui est appelé en renfort. Un de ses hommes, au nom de code de Khalil, se fait appeler Abou Bakr. Il prend le relais d’Abu Mohamed pour se rapprocher des vrais djihadistes. Une première rencontre a lieu le 26 février 2019, lors de laquelle il fraternise avec Alexandre B., et découvre qu’une action est envisagée avec d’autres «frères». Des repérages sont même effectués le lendemain au commissariat d’Aulnay-sous-Bois : portes de sorties et bureaux sont inspectés sous le prétexte d’un dépôt de plainte.
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Un nouveau personnage, Karim B., est également introduit. Se surnommant «le samouraï d’Allah», ce dernier est décrit comme schizophrène dangereux, rédigeant des notes justifiant le meurtre de femmes et d’enfants. Un quatrième, Majid rejoint également le groupe : mineur algérien, déjà condamné pour association de malfaiteurs terroriste, il vit dans un centre éducatif à Chelles en Seine-et-Marne, et a convaincu ses éducateurs qu’il est désormais déradicalisé.
Les quatre apprentis terroristes, dont Abou Bakr l’infiltré, se rencontrent tous le 4 avril. Ils travaillent le mode opératoire d’un attentat. Après avoir envisagé les Champs-Élysées, ou un assassinat d’une dessinatrice de Charlie Hebdo, le choix se porte sur les alentours de l’Élysée. «Premier assaut pour faire venir la cavalerie mécréante, et deuxième assaut sur cette cavalerie mécréante. Le plan est simple, jusqu’à tomber chahid [mourir en martyr]», promet Alexandre B..
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«Abou Bakr», du SIAT, tend alors son piège : il dit se charger des armes, notamment grâce à celui qui l’a introduit, Abu Mohamed. Le 19 avril 2019, il récupère les fonds de deux de ses comparses, Alexandre B. et Karim B., pour l’acquisition de mitraillettes AK 47 Kalachnikovs, et va se balader avec eux jusqu’aux abords du palais présidentiel, pour des repérages. Le 24, il annonce avoir acquis deux AK47 et les avoir planquées dans un appartement du 10e arrondissement de Paris. Deux jours plus tard, Alexandre B. et Karim B. pénètrent dans les lieux, et viennent admirer les armes, en réalité neutralisées. Le piège s’est refermé : une équipe de la DGSI les attend en bas de l’immeuble… Le jeune Majid, qui n’a pu se libérer pour venir à Paris, est de son côté arrêté à Chelles.
En garde à vue, les trois protagonistes ont assumé leur volonté de «mourir en martyr», mais ont relativisé leur motivation. Leurs avocats ont d’ailleurs remis en cause les méthodes utilisées par les renseignements et la police, qui auraient poussé à l’infraction. Les investigations ont toutefois été validées par la justice, qui, trois ans après les faits, a renvoyé les mis en cause devant la Cour d’assises spéciale de Paris.
Attentat déjoué : la cellule terroriste voulait s’attaquer à l’Elysée
Selon l’enquête, les quatre hommes de 17 à 39 ans mis en examen mardi pour terrorisme avaient effectué des repérages autour de la présidence de la République et acquis une kalachnikov.
Des mosquées également visées
Pas des « menaces en l’air »
Attentat déjoué contre l’Elysée : un cinquième suspect arrêté à Strasbourg
La DGSI a interpellé mardi matin un mineur de 16 ans dans l’enquête sur un projet d’attentat déjoué fin avril et visant un commissariat de police ou l’Elysée.