A Brest, des criminels en guise de magistrats 12 juin
Je reviens sur ce que j’ai dit dans cet article à propos de deux magistrats brestois :
Une fois, j’ai surpris une conversation entre un juge d’instruction et un substitut du procureur de la République, à Brest, à propos d’une affaire assez sensible qui affolait la Chancellerie, laquelle suivait de très près l’évolution des évènements. Je me trouvais dans un bureau voisin du leur et attendais le retour d’une greffière partie me chercher un document quelconque. J’étais donc parfaitement silencieuse et ils ne se sont pas rendu compte que j’étais là, dans la pièce voisine, toutes portes ouvertes, entendant tout ce qu’ils disaient. Leurs échanges portaient sur ce qu’ils allaient pouvoir inventer, une fois de plus pour couvrir des coupables, et je les ai en fait surpris en train de fabriquer leur faux en écriture publique. Peu importe aujourd’hui de quelle affaire ou de quels gros mensonges ou inventions judiciaires il s’agit. Ce que j’avais trouvé de plus sidérant, c’est qu’ils étaient manifestement rodés à l’exercice, auquel ils se prêtaient avec beaucoup de naturel et de décontraction. C’est leur quotidien, ça ne les dérange absolument pas. Quant aux appels de la Chancellerie, ils en riaient aux éclats. Celui qui décide des mensonges et inventions, c’est le juge d’instruction. L’autre n’arrêtait pas de rigoler. Je précise aussi qu’il y avait mort d’homme, quand même. Qu’il s’agisse de viols (qui les font rigoler même en public), ou de meurtres ou assassinats, donc, c’est la même chose, ils se marrent tout autant et se moquent continuellement, non seulement des victimes, mais également des lois de la République, du droit, de la vérité, de la justice, de l’Etat qui les emploie.
En fait, dans ce cas précis, le rapport du légiste ne leur convenant absolument pas, ils avaient inventé une cause de décès très différente de celle établie par ce professionnel, et ne correspondant, bien évidemment, pas du tout à la réalité, de manière à pouvoir disculper complètement les coupables, puis ils ont dû détruire le certificat du médecin qui avait dit la vérité, faisant correctement son métier. Je présume que par la suite ils ont pu demander à un médecin du CHU de Brest de faire un faux corroborant le leur, il y a bien des médecins hospitaliers que cela ne dérange pas non plus de faire des faux, mais je n’étais plus là pour suivre leurs discussions à cette étape de la procédure.
Dans la mesure où à aucun moment aucun d’entre eux ne s’est interrogé sur la question de faire un faux, question qui, entre eux, ne s’est même pas posée (je me souviens très bien d’avoir entendu le juge d’instruction lire le rapport médical, puis ne se poser de questions que sur des éléments de biographie du décédé, afin d’inventer une cause de décès qui puisse paraître plausible au regard de ces éléments, encore que les circonstances du décès entraînaient des impossibilités matérielles auxquelles il ne s’est pas arrêté…), on en déduit sans le moindre doute possible que ces magistrats sont habitués à conclure au suicide ou à un accident quelconque dans bien des cas d’homicides.
Noter à ce propos que dans cette affaire particulière pour laquelle je connais la cause réelle du décès, la presse avait le lendemain évoqué un suicide, ce qui n’était pas le mensonge primitivement arrêté par le juge d’instruction, ni bien sûr la vérité. J’imagine que dans l’intervalle les magistrats avaient peut-être dû changer leur version mensongère après avoir provoqué de grands cris outrés de la Chancellerie, à moins qu’ils n’aient jamais fourni qu’à la presse cette histoire de suicide.
Enfin bref, cherchez bien dans les archives, nous n’avons jamais eu à Brest de gros scandale.
A quelques exceptions près qui ne correspondent toujours qu’à des règlements de comptes entre mafieux locaux (ainsi du cas de l’ancien directeur de l’hôpital psychiatrique de Bohars Christian Barthes qui avait eu pour tort de s’attaquer à son directeur général Louis Rolland et n’aurait sinon jamais été inquiété par la « justice » pour quoi que ce soit), aucun notable, aucun fonctionnaire brestois n’est jamais sorti des clous ou n’a jamais « déconné » un tant soit peu, ils sont tous parfaits, ce sont tous des saints.
Tout est en fait quasiment toujours étouffé de la même manière, par des faux en écriture publique produits par les magistrats eux-mêmes.
C’est le cas, par exemple, dans toutes les affaires qui me concernent, où les magistrats brestois sont systématiquement les auteurs de faux en écriture publique assez incroyables, atterrants : tous les mensonges et inventions calomnieuses des affabulateurs ou mythomanes Josette Brenterch, Pascal Edouard Cyprien Luraghi, Jean-Marc Donnadieu & Cie à mon encontre, en nombre déjà très considérable, ne leur suffisent même pas, ils en inventent encore plus… toujours dans le même but, qui est de blanchir complètement tous les coupables, tout en calomniant au maximum des victimes en l’occurrence véritablement haïes.
Or, le faux en écriture publique est un faux criminel :
Article 441-4 du Code pénal
Version en vigueur depuis le 01 janvier 2002
Le faux commis dans une écriture publique ou authentique ou dans un enregistrement ordonné par l’autorité publique est puni de dix ans d’emprisonnement et de 150 000 euros d’amende.
L’usage du faux mentionné à l’alinéa qui précède est puni des mêmes peines.
Les peines sont portées à quinze ans de réclusion criminelle et à 225 000 euros d’amende lorsque le faux ou l’usage de faux est commis par une personne dépositaire de l’autorité publique ou chargée d’une mission de service public agissant dans l’exercice de ses fonctions ou de sa mission.
C.Q.F.D.