Peggy Sastre s’inquiète que Sciences Po forme 90% de l’élite française

 

 

 

N’ayant accès à la totalité de l’article, je ne peux rien dire sur son différend avec Sciences Po.

Mais moi aussi, je déplore que ces écoles aient en quelques sorte institutionnalisé la promotion canapé pour des nuls en tout tout justes capables de décrocher un demi-bac quoiqu’ils soient tous issus de classes financièrement aisées (le montant des frais de scolarité à Sciences Po en exclut les plus modestes), ou peut-être précisément parce qu’ils ont toujours baigné dans un environnement qui leur aura quand même permis de faire le demi-bac pseudo « littéraire » à défaut d’autre chose, quand des débiles mentaux socialement moins favorisés terminent leur scolarité au mieux avec un CAP.

Voyez ce qui nous arrive propulsé au sommet de l’Etat par ces écoles de cul pour y foutre un souk pas possible, puisque c’est tout ce qu’ils savent faire :

http://petitcoucou.unblog.fr/2022/07/09/visite-a-brest-de-frederic-mitterrand-le-9-juin-2011/

http://petitcoucou.unblog.fr/2022/06/01/accuse-de-viols-damien-abad-est-en-contact-avec-des-assassins/

http://petitcoucou.unblog.fr/2022/06/29/ouverture-dune-enquete-contre-damien-abad-pour-tentative-de-viol/

http://petitcoucou.unblog.fr/2022/07/05/remaniement-ministeriel-damien-abad-vire-les-autres-toujours-la/

http://petitcoucou.unblog.fr/2022/08/08/damien-abad-tres-isole-apres-une-quatrieme-accusation/

C’est le principe de Peter le plus délétère, surtout quand il s’agit de sélectionner les « élites » étatiques.

La triade sexe, pouvoir et argent est sans aucun doute la plus bénéfique pour chacun d’eux à titre individuel, mais quid du bien collectif ?

 

Lire ou relire sur le même sujet  :

http://petitcoucou.unblog.fr/2022/04/18/comment-et-pourquoi-sciences-po-bordeaux-a-forme-des-putes/

 

 

https://www.lexpress.fr/actualite/peggy-sastre-ce-qui-m-inquiete-c-est-que-sciences-po-forme-90-de-l-elite-francaise_2178150.html

Peggy Sastre : « Ce qui m’inquiète, c’est que Sciences Po forme 90% de l’élite française »

 

Après l’annulation de son séminaire intitulé « Biologie, évolution et genre » à Sciences Po, l’essayiste répond aux critiques de l’IEP.

 

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La journaliste scientifique et docteur en philosophie des sciences Peggy Sastre.

La journaliste scientifique et docteur en philosophie des sciences Peggy Sastre.

Natacha Nikouline

Propos recueillis par Laetitia Strauch-Bonart et Alix L’Hospital
Publié le 09/08/2022 à 17:00, mis à jour à 18:12

 

En juin dernier, L’Express révélait que deux séminaires ancrés dans la théorie de l’évolution, dont l’un devait être assuré par la journaliste au Point et essayiste Peggy Sastre, avaient été annulés sans plus d’explication par Sciences Po Paris. Répliquant à notre enquête, la direction de l’IEP répondait entre autres que ces cours avaient été refusés pour des motifs scientifiques ou encore que « les conceptions de Mme Sastre peuvent presque conduire à légitimer le viol ». Dans cet entretien, l’auteure de La Haine orpheline (Anne Carrière) réfute fermement ces accusations.

L’Express : Pourquoi avez-vous proposé un cours à Sciences Po ? Dans quelles circonstances ?

Peggy Sastre : J’ai été contactée en février 2019 par Leonardo Orlando. Je venais de donner une conférence à Sciences Po Paris, invitée par une association étudiante, et il en a profité pour me demander de participer, en tant qu’enseignante, à un cours qu’il comptait proposer à l’établissement à la rentrée suivante, une fois son doctorat obtenu, avec pour thématique générale « Biologie, Évolution et Sciences sociales ». Ce qui a été fait, sous l’intitulé « Evolution, Nature humaine et Sciences sociales ». Le cours, accepté en juin, était programmé pour la rentrée 2019-2020. Il a été annulé quelques semaines avant sous prétexte d’un problème d’effectifs et on nous a conseillé de le proposer sur le campus de Reims. La pandémie est passée par là, mais c’est ce que nous avons fait pour le semestre de printemps 2022. Le cours a été accepté à l’automne 2021 et la suite de l’histoire a été racontée dans vos colonnes…

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Comment avez-vous réagi à l’annulation de ce cours ?

Sincèrement ? De manière totalement blasée, à mes yeux c’était inévitable. Depuis le départ, je pensais que le projet n’avait aucune chance d’aboutir, mais je me suis laissée embarquer par l’optimisme de Leonardo Orlando. Et en voyant les cours, dans leurs différentes formes, passer les barrages pédagogiques, j’ai pu me dire que, finalement, un tel espoir n’était peut-être pas si vain. Mais au fond, non, je n’y ai jamais cru.

En perdant ce cours, vous avez perdu aussi une source de rémunération. Avez-vous été défendue par des féministes choquées qu’une femme soit « cancellée » de façon si brutale ? Pourquoi selon vous ?

Alors, déjà, au risque de casser un mythe, je dois préciser que ma rémunération aurait davantage tenu de l’argent de poche qu’autre chose. Je ne sais pas si tous les vacataires de Sciences Po sont tous logés à la même enseigne, mais en ce qui me concerne, c’était maigre. Un cours m’aurait moins rapporté qu’une pige dans à peu près tous les journaux où j’ai pu travailler, et ce en me bloquant une bonne journée de travail. On a fait plus rentable. Mais sinon, non, eu égard au soutien de féministes à une femme honteusement entravée dans sa marche vers l’éclatement du plafond de verre, je n’ai rien senti. Pourquoi ? Il faudrait leur demander. Peut-être parce que votre article est sorti au début de l’été et que les féministes militantes, aussi, ont besoin de vacances ?

Pour répondre à l’enquête de L’Express, la direction de Sciences Po a avancé de nombreux arguments. Le premier, que « les deux cours avaient été refusés pour des motifs purement

Peggy Sastre s'inquiète que Sciences Po forme 90% de l'élite française dans AC ! Brest

 

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Damien Abad très isolé après une quatrième accusation…

Deux écoles de cul, c’est décidément beaucoup trop…

Sa fiche Wikipédia s’est encore allongée.

 

https://www.rtl.fr/actu/politique/assemblee-nationale-retour-delicat-pour-damien-abad-plus-isole-que-jamais-7900174751

Assemblée nationale : retour délicat pour Damien Abad, plus isolé que jamais

 

Le retour de Damien Abad à l’Assemblée après son éviction du gouvernement ne passe pas inaperçu dans l’hémicycle.

 

Damien Abad, ancien ministre des Solidarités, le 21 juin 2022 à Matignon
Damien Abad, ancien ministre des Solidarités, le 21 juin 2022 à Matignon
Crédit : THOMAS COEX / AFP
Assemblée nationale : retour délicat pour Damien Abad, plus isolé que jamais
00:01:37
micro generique

 

Ce lundi 1er août s’ouvre la dernière semaine de travail des parlementaires avant de boucler les valises. Ils poursuivent les débats sur le projet de loi d’urgence pour le pouvoir d’achat et dans l’hémicycle, il y en a un qui ne passe pas inaperçu : Damien Abad. L’ancien ministre des Solidarités est de retour à l’Assemblée après avoir été débarqué du gouvernement à cause d’accusation de viols et d’agressions sexuelles. Il a ensuite respecté une période de carence. Et au Palais Bourbon, l’accueil a été plutôt froid, pour ne pas dire glacial. 

L’ancien ministre est un peu seul au milieu du désert, complètement isolé. Il a bien échangé quelques banalités avec ses nouveaux voisins dans l’hémicycle, mais dans les couloirs, il reste très discret, à bonne distance des micros et des caméras. Chez ses collègues, certains s’indignent, à commencer par Clémentine Autain, députée La France insoumise. « C’est choquant parce que les faits qui sont reprochés à M. Abad sont d’une extrême gravité. Aujourd’hui, effectivement, ça ne passe pas comme une lettre à la poste de le voir là. Ce n’est pas un parlementaire comme les autres », dit-elle.

Damien Abad ne trouvera guère de soutien chez Les Républicains, son ancienne maison. « Le retour de Damien Abad ne m’inspire absolument rien, comme sa personne« , commente Pierre-Henri Dumont. « Ça ne doit pas être facile pour lui. C’est avant tout un être humain qu’on doit respecter », dit de son côté Véronique Louwagie, une autre députée LR.

Damien Abad aurait pu compter sur le soutien de ses camarades macronistes mais son retour embarrasse jusque dans son propre camp. Un député de la majorité confie en coulisses : « C’est normal qu’il revienne mais le dossier commence à devenir un peu lourd à porter ».

 

 

https://www.ladepeche.fr/2022/07/26/damien-abad-a-lassemblee-il-na-plus-damis-il-nen-a-pas-de-nouveaux-son-retour-nenchante-pas-les-elus-lr-10456598.php

Damien Abad à l’Assemblée : « Il n’a plus d’amis, il n’en a pas de nouveaux… » Son retour n’enchante pas les élus LR

 

  • Damien Abad

    Damien Abad AFP – JEFF PACHOUD
Publié le 26/07/2022 à 07:55 , mis à jour à 09:58

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l’essentiel L’ex-ministre, accusé de viols ou de tentatives de viols par plusieurs femmes, a fait son retour à l’Assemblée nationale. Ses anciens collègues des Républicains ne voient pas ce retour d’un bon œil.

Après avoir été débarqué du gouvernement d’Elisabeth Borne, Damien Abad a fait son retour en tant que député à l’Assemblée nationale. L’homme faisant l’objet d’une enquête après des accusations de tentatives de viols n’avait pas été reconduit à son poste de ministre des Solidarités au dernier remaniement.

« Damien Abad ne m’inspire rien comme sa personne »

L’ex-membre des Républicains ne sera en tout cas pas accueilli à bras ouverts dans son ancien camp. Si certains se gardent bien de commenter ce retour d’autres n’ont aucune gêne à dire le fond de leur pensée.  »C’est un non-évènement », juge froidement Pierre-Henri Dumont député LR du Pas-de-Calais au micro de BFMTV, « Damien Abad ne m’inspire rien comme sa personne ». Un autre élu de droite explique clairement :  « Il n’a plus d’amis, il n’en a pas de nouveaux. L’avenir s’annonce bien triste pour lui ».

Si Damien Abad a toujours démenti les faits qui lui étaient reprochés, il est toujours accusé par plusieurs femmes de viols ou de tentatives de viols.

 

 

https://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/damien-abad-trop-proche-dune-celebre-femme-politique-lex-ministre-pose-encore-probleme_498443

Damien Abad “trop proche” d’une célèbre femme politique : l’ex-ministre pose encore problème…

 

Claùdia Ferreira | mer. 20 juillet 2022 à 16h11 – Mis à jour le mer. 20 juillet 2022 à 19h07

@Baptiste Autissier / Panoramic / Bestimage

Destitué de ses fonctions de ministre, Damien Abad conserve sa place de député de la 5e circonscription de l’Ain. Mais son arrivée à l’Assemblée nationale poserait problème, rapporte Le Canard Enchaîné, ce mercredi 20 juillet.

« Bien abattu » par sa mise à l’écart du gouvernement, Damien Abad continue de siéger à l’Assemblée nationale. Mais l’arrivée au Palais Bourbon du député de la 5e circonscription de l’Ain pose quelques soucis de logistique. « Quelle place dans l’hémicycle doit-on attribuer à l’ex-ministre ? », s’interroge Le Canard Enchaîné ce mercredi 20 juillet. Une place « en bas des travées, proche du micro et d’une traverse » lui a bien été attribuée à sa demande, « compte tenu de son handicap », mais celle-ci ne lui conviendrait pas. « Il l’a refusée tout net », apprend-on dans le journal.

Si Damien Abad ne veut pas « avoir à enjamber ses collègues » pour ses prises de parole, il souhaiterait éviter certains groupes et des personnalités. Le Républicain ne veut pas être « trop proche » des socialistes, mais « surtout de l’écologiste pure et dure Sandrine Rousseau« . Le Canard Enchaîné évoque « une autre place » qui « ferait bien l’affaire », mais Éric Woerth l’occupe déjà. Reste donc à savoir ce que Matignon va décider pour Damien Abad, que Sandrine Rousseau a promis de chahuter après avoir demandé son renvoi du gouvernement suite aux accusations de viol et tentative de viol à son encontre, bien qu’il reste présumé innocent.

>> PHOTOS – Remaniement d’Emmanuel Macron : découvrez les ministres du gouvernement Borne II

Sandrine Rousseau sur l’affaire Damien Abad

« On ne peut pas se contenter d’humilier encore la parole des femmes. Le jour où Damien Abad entrera dans l’Assemblée, il y aura 180 députés de la Nupes qui feront le chahut nécessaire pour qu’on ne puisse pas l’entendre », l’a-t-elle prévenu lors de la soirée électorale sur TF1, le dimanche 19 juin 2022. Avant d’ajouter : « Si Damien Abad reste ministre, nous serons plusieurs à faire une opposition comme jamais pour que cette personne n’ait pas de voix légitime à l’intérieur de l’Assemblée nationale ».

Moins de deux mois après sa nomination au ministère des Solidarités, de l’Autonomie et des Personnes handicapées, Damien Abad est remplacé par Jean-Christophe Combe lors de l’annonce du gouvernement Borne II. Au lendemain de sa passation de pouvoir, un proche admet au Parisien : « C’est d’une violence inouïe ce qui lui arrive, il est bien abattu là ». Un autre ajoute : « Là, ce n’est plus l’homme politique, c’est l’homme qu’on a essayé d’abattre« .

 

 

https://www.bfmtv.com/politique/c-est-dans-ce-bar-que-tout-a-bascule-une-nouvelle-femme-temoigne-contre-damien-abad_AN-202207040033.html

« C’est dans ce bar que tout a basculé »: une nouvelle femme témoigne contre Damien Abad

 

Vincent Vantighem
Le 04/07/2022 à 6:26

 

Une militante des Jeunes Populaires, le mouvement de jeunesse de l’UMP, affirme avoir été victime des agissements de Damien Abad, ministre des Solidarités. Elle témoigne pour la première fois au micro de BFMTV.

Nouveau témoignage contre Damien Abad. Alors qu’une enquête a été ouverte pour tentative de viol après le dépôt de plainte d’une élue contre Damien Abad, ministre des Solidarités, BFMTV a recueilli le témoignage de Julie*, qui assure avoir été victime des agissements de l’élu de l’Ain en 2013. À l’époque, Julie est membre des Jeunes Populaires, l’organisation de jeunesse de l’UMP, et participe régulièrement à des événements et réunions politiques.

Elle ne connaît pas Damien Abad, mais le député la contacte via ses réseaux sociaux, et lui envoie des messages politiques. Mais rapidement, il demande, de manière « insistante » à la voir en tête-à-tête autour d’un verre ou d’un dîner.

Une substance dans un verre?

Julie doit se rendre à Paris, et se dit que c’est l’occasion de rencontrer le député. Le rendez-vous est fixé dans le quartier Saint-Germain-des-Près, dans un restaurant, mais la soirée se poursuit dans un bar.

« Et c’est vraiment là, dans ce bar que tout a basculé », indique Julie à BFMTV. « Au bout d’un moment, j’ai commencé à perdre mes moyens. J’avais des vertiges, je commençais à voir trouble. »

Le lendemain, Julie est réveillée par le gérant de l’hôtel qu’elle avait réservé. « J’étais dans le lit, complètement dévêtue. J’avais du mal à me souvenir de ce qui s’était passée la veille au soir, puis j’ai eu des flashs: il était dans la chambre la nuit, il était dans le lit. C’est sûr et certain. »

Deux témoignages similaires

Les faits racontés par Julie sont très similaires au témoignage de Chloé, publié par Mediapart il y a quelques semaines. Après avoir bu « une coupe » de champagne dans un bar parisien avec le député, elle fait part d’un « black-out », et raconte s’être réveillée le lendemain matin, « dans une chambre d’hôtel », « en sous-vêtements », le corps « courbaturé et douloureux ».

Julie n’a jamais recroisé le chemin du député et n’avait pas témoigné avant que « l’affaire Abad » ne soit rendue publique. Ce sont les articles publiés ces dernières semaines qui l’ont convaincue de parler.

Le témoignage de Julie est le troisième à charge contre le ministre des Solidarités, qui est sur la sellette au sein du gouvernement, alors qu’un remaniement est attendu ce lundi.

Vincent Vantighem

 

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Damien_Abad

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Bruno Crépin, ancien magistrat rennais, reconverti dans le conseil juridique auprès de potentiels pédophiles…

Bruno Crépin est un ancien conseiller de la Chambre de l’Instruction de Rennes, une juridiction dont certaines fantaisies ne sont pas passées inaperçues jeudi dernier :

http://petitcoucou.unblog.fr/2022/08/05/est-il-encore-possible-de-reveiller-la-justice-francaise/

Il semble avoir fait toute sa carrière de magistrat en Bretagne, d’abord à Saint-Malo, dans un tribunal que l’on dit aussi pourri que celui de Brest, également en raison de l’influence de la franc-maçonnerie dans cette ville, puis à Rennes où je l’ai vu à plusieurs reprises comme conseiller de la Chambre de l’Instruction de la Cour d’Appel de Rennes depuis le début de mes déboires avec la juge ultra CORROMPUE Céline Verdier du TJ de Brest, une femme ayant un profil de commerciale ou de perverse narcissique  – ce qui est la même chose, le commercial n’étant en réalité qu’un PN ayant fait de cette caractéristique son métier : tous les commerciaux sont en effet des PN à divers degrés, les techniques de vente sont toutes des techniques de manipulation, elles sont toutes basées sur le mensonge, la tromperie et l’irrespect et présupposent donc automatiquement des carences éducatives chez ceux qui les emploient; les meilleurs vendeurs sont d’ailleurs les plus frustres, les moins éduqués, les moins intelligents, ils sont très performants parce qu’ils ne doutent de rien et ne respectent rien ni personne, et tous les PN présentent de même des carences éducatives assez importantes et un tel profil est bien évidemment totalement antinomique de toute fonction de magistrat, si bien que la présence de Mme Céline Verdier dans la magistrature, alors qu’elle n’a même rien à faire dans la fonction publique, où la notion de respect ainsi que la probité des agents devraient toujours et partout être primordiales, prouve à quel point l’institution judiciaire française s’est délitée depuis qu’elle recrute à demi-bac + école de cul.

Mais revenons à la Chambre de l’Instruction de Rennes, dont la mission est théoriquement de contrôler le travail des juges d’instruction et des juges des libertés et de la détention exerçant dans le ressort de la Cour d’Appel de Rennes.

En date du 15 décembre 2017, alors qu’il venait tout juste de rendre avec deux de ses collègues sa dernière décision me concernant, Bruno Crépin a été admis à prendre sa retraite à sa demande à compter du 1er octobre 2018 (voir ci-dessous).

Je ne sais s’il était d’accord avec cette dernière décision par laquelle la formation de trois magistrats dont il faisait partie m’a donné entièrement raison contre le juge d’instruction dont j’avais contesté une ordonnance. Même chose concernant leur précédente décision, qui en fait le déjugeait, lui, pour sa confirmation avec deux autres magistrats du faux criminel d’octobre 2014 du juge Pierre Jourdin en faveur de mes harceleurs de la bande du pédophile Pascal Edouard Cyprien Luraghi, un arrêt de l’automne 2015 que j’avais ensuite fait casser comme expliqué dans cet article :

http://petitcoucou.unblog.fr/2022/07/18/pierre-jourdin-un-magistrat-pour-qui-la-justice-est-trop-complexe/

Lors des deux audiences de la Chambre de l’Instruction correspondantes, où à chaque fois, comme la plupart du temps, j’étais venue plaider ma cause absolument seule, il était manifestement gêné, il faisait la gueule, ce qui n’avait jamais été le cas lorsque sa formation confirmait allègrement toutes les inventions les plus délirantes des juges d’instruction finistériens à mon encontre, une époque où il se montrait même plutôt de bonne humeur, jusqu’à rigoler ou ricaner de manière extrêmement légère à l’évocation des attentats islamistes commis sur le sol français à compter de mars 2012, et bien sûr, au mois de janvier 2015 – les attentats du 13 novembre 2015 approchaient alors à grands pas, j’en avais prévenu les magistrats bretons, qui donc en rigolaient pour certains ou me regardaient de travers pour d’autres, quoiqu’ils aient bien relevé qu’au printemps 2012 déjà je les avais prévenus avec plusieurs mois d’avance et une grande justesse de projets d’attentats de la cellule dite de Cannes-Torcy qui sera démantelée à l’automne suivant après un premier passage à l’acte.

En fait, Bruno Crépin a toujours été l’un des trois magistrats ayant examiné mes différents recours contre les décisions illégales et parfaitement délirantes des juges d’instruction du Finistère au cours de ces années 2010, mais lui plus que les autres, puisque, d’une part, c’est le seul à avoir toujours été présent, les autres conseillers ayant régulièrement changé, et d’autre part, il a presque toujours officié comme rapporteur de la formation, ce qui signifie que contrairement à ses collègues, il avait déjà pris connaissance de l’entier dossier qui leur était soumis au moment de l’audience, ayant dû travailler à la production de son rapport.

C’est donc a priori le magistrat de la Cour d’Appel de Rennes qui connaît le mieux tous ces dossiers jusqu’à son départ en retraite, les ayant tous vus, tandis que le représentant du Ministère public, tout comme les autres conseillers de la Chambre de l’Instruction, n’était pas toujours le même magistrat.

Il connaît bien aussi les précédents, lesquels ont naturellement été évoqués à plusieurs reprises lors de ces audiences portant en fait sur une continuation des harcèlements et agressions diverses dont j’ai toujours été victime depuis le début des années 1990, à la fois dans le travail et dans tous les autres domaines de mon existence, pour avoir à cette époque refusé de mettre mes compétences d’ingénieur d’études en informatique au service de complices mafieux de la criminelle Josette Brenterch du NPA de Brest, avec les dimensions nouvelles que constituent désormais une publicité extrêmement dangereuse qui s’instaure d’ailleurs, en juin 2010, en même temps que commence à s’organiser la préparation des attentats islamistes qui seront commis à compter de mars 2012, et les harcèlements multiformes de la bande de malades mentaux du cybercriminel et pédophile notoire Pascal Edouard Cyprien Luraghi à compter de l’année 2008 : piratages informatiques, cyberharcèlements, dénonciations calomnieuses multiples auprès de diverses autorités, harcèlements judiciaires à base de procédures abusives à répétition.

Une fois, ce magistrat s’est même amusé à compter tous mes recours contre des décisions de juges d’instruction depuis les années 1990. Il y a eu en fait autant de recours à la Chambre de l’Instruction que de décisions de juges d’instruction, ce qui est tout à fait normal à partir du moment où les juges d’instruction, tous CORROMPUS, ne cessent d’inventer absolument n’importe quoi en droit comme en faits pour tenter de justifier des refus d’informer tous illégaux (bien évidemment, je n’évoque ici que mes propres plaintes, toutes parfaitement justifiées, et pas les dénonciations calomnieuses de la criminelle Josette Brenterch à mon encontre, une procédure pour laquelle je m’étais entièrement remise à mon avocat jusqu’à la condamnation du 11 juin 2013, mais il m’a toujours trompée, il travaillait en réalité pour mes harceleurs, et principalement la cheftaine brestoise Josette Brenterch qui m’accusait mensongèrement de n’importe quoi, et spécialement de faits de même nature que ceux dont elle se rendait, elle, réellement coupable à mon égard; je rappelle encore à ce sujet que l’annulation de procédure qu’il avait demandée à l’audience du 9 avril 2013 et qui ne fut obtenue qu’en appel à Rennes le 2 décembre 2015 aurait pu et dû être demandée bien avant le procès, afin de m’éviter cette épreuve inutile et excessivement coûteuse à tous points de vue, puisqu’à toutes les étapes de cette procédure des irrégularités graves avaient été commises; les deux plaintes avec constitution de partie civile de Josette Brenterch étaient elles-mêmes toutes les deux nulles et auraient dû être rejetées d’emblée pour cette raison par le doyen des juges d’instruction de Brest, alors le juge Raymond André; puis la juge d’instruction désignée pour conduire l’information judiciaire, la juge Mathilde Boissy, ayant constaté que tous les faits présumés d’injures et de diffamations allégués par la plaignante étaient de toute façon prescrits, s’était auto-saisie des premiers faits de la poursuite, raison pour laquelle dans ses réquisitions d’octobre 2012, le procureur constatant la nullité de la poursuite avait requis un non-lieu sur cette partie des faits, qui me sera accordé par la juge d’instruction Muriel Corre, mais pas à OverBlog qu’elle mettra en examen pour ces faits avant de nous renvoyer en correctionnelle… enfin bref, n’importe quoi de bout en bout, et mon avocat ne m’informait de rien…).

Je n’ai pas beaucoup de chance. Dès le début, je me suis fait attaquer par des trafiquants d’armes également proxénètes. Or, ces gens-là ont toujours eu les moyens d’acheter tous ceux qui étaient disposés à se laisser corrompre : élus, fonctionnaires, magistrats, avocats, médecins, syndicalistes, journalistes, etc… et disposent aussi de milices très conséquentes.

En tous les cas, voilà donc un magistrat qui tout comme ceux du TJ de Brest avait encore accès à d’anciens dossiers et connaissait très bien tout mon parcours professionnel réel et toutes les difficultés, extrêmement graves, auxquelles je me suis trouvée confrontée à compter des années 1990.

Il a vu aussi tous les nouveaux dossiers : les preuves formelles des piratages informatiques dont j’étais victime, la totalité des textes publiés sur le blog Tique Toc du malade mental Pascal Edouard Cyprien Luraghi depuis l’ouverture de ce blog au mois de juin 2010 jusqu’à sa fermeture au public fin août 2010, de nombreux autres textes publiés sur le blog principal du même psychopathe, les différents blogs que ses complices et lui ont pu ouvrir en usurpant mon identité pour me faire tenir des propos publics délirants, différents autres textes calomnieux à mon égard qu’ils ont publiés encore ailleurs, toujours en commettant de multiples atteintes à l’intimité de ma vie privée, leurs très nombreuses menaces de mort et de viol, leurs appels récurrents au meurtre ou au viol à mon encontre, etc, etc… et aussi, bien sûr, leurs différentes menaces, notamment des menaces de mort, à l’égard de mes proches, mais également de toutes mes anciennes connaissances, tous les témoins de ma vraie vie étant activement recherchés par la bande de malades mentaux pour être éliminés et ainsi, ne plus jamais déranger le psychopathe en chef Pascal Edouard Cyprien Luraghi pour ses projets soi-disant « littéraires » me concernant (écrire et publier une version de ma biographie entièrement fausse et hautement calomnieuse pour de très nombreuses personnes m’ayant connue comme pour mes proches et moi-même).

Or, même si à plusieurs reprises, et pas seulement deux fois, j’ai pu obtenir ce que je voulais de le Chambre de l’Instruction, quoiqu’en règle générale elle se comporte comme une chambre d’enregistrement des décisions des juges au lieu de contrôler leur travail (tous les avocats s’en plaignent et certains jalousent même mon taux de réussites devant cette Chambre au point, pour l’un d’entre eux, d’avoir tenté de me voler tout mon travail personnel tout en me le faisant payer extrêmement cher par le biais d’une procédure en taxation d’honoraires, fort heureusement sans aucun succès, ni devant son Bâtonnier, ni en appel devant le Premier Président de la Cour d’Appel, qu’il n’a pas pu berner avec tous ses mensonges – bien évidemment, il s’agissait encore d’un complice du pédophile Pascal Edouard Cyprien Luraghi… mais c’est quand même assez fou : des jaloux ou jalouses me volaient déjà mon travail à l’école tout en m’accusant mensongèrement de n’importe quoi pour me faire exclure ou mettre en quarantaine, cela a continué dans le domaine professionnel, puis dans le domaine associatif où les chefs brestois de la LCR ont bien repris à leur compte plusieurs de mes idées après m’avoir cassée à mort un peu partout, et encore sur la toile à compter de 2008, mon harceleur et calomniateur en chef le psychopathe Pascal Edouard Cyprien Luraghi lui-même s’étant lui aussi approprié de mes idées tout en pillant également l’intégralité de ma vie privée, qu’il viole au quotidien par divers moyens illégaux, et enfin cet avocat escroc qui tente de me voler doublement mon travail et de l’argent tout en m’accusant encore une fois mensongèrement de n’importe quoi, mais notamment, moi, de malhonnêteté… alors qu’il n’était pas mon avocat et ne m’a jamais représentée ni assistée dans aucune procédure devant la Chambre de l’Instruction, ce qui a été établi de manière indiscutable sans aucune difficulté, et même, qu’il s’était en fait violemment opposé au travail en question dans un écrit dont il n’a pu nier avoir été l’auteur… et en justifiant bien évidemment l’énormité des sommes réclamées en guise d’honoraires par l’excellence du travail réalisé, puisque la Chambre de l’Instruction m’avait au final donné raison sur toute la ligne; le principe est toujours le même : on vous pille tout en tentant également de vous conduire au fond du trou de manière à éviter toute contestation ultérieure de votre part, et cela se fait toujours avec l’appui d’une autorité « morale » en réalité totalement immorale, en l’occurrence les magistrats ultra CORROMPUS du TJ de Brest; mais cette fois-ci, il se dégage très nettement de sa procédure abusive de taxation d’honoraires que cet avocat qui comme tous mes autres harceleurs ne se gêne pas pour me faire passer mensongèrement pour une prostituée débile mentale et folle à lier, encense aussi mon travail dans un domaine de compétences qui est le sien et non le mien, puisqu’il a tenté de me le voler notamment pour cette raison, en soulignant son excellence; notons encore à ce propos que ceux qui ont réellement été mes avocats ont eux aussi tous reconnu, mais de manière honnête, que je n’étais pas nulle en droit, et par voie de conséquence, certainement pas la personne décrite par mes harceleurs), globalement, j’ai bien aussi à me plaindre d’avoir vu entériner par ses magistrats des choses absolument incroyables, notamment, à l’automne 2015, toutes les inventions délirantes des magistrats brestois pour blanchir totalement mes harceleurs de la bande du pédophile notoire Pascal Edouard Cyprien Luraghi.

Bien sûr, il m’est impossible de savoir quel était à chaque fois l’avis de Bruno Crépin, puisque ces décisions résultent toutes d’une délibération de trois magistrats. Sauf pour les deux dernières qui m’ont été entièrement favorables et qu’il me semble avoir davantage subies que voulues, il est toutefois permis de penser que son avis fut prépondérant, puisqu’il était toujours celui qui connaissait le mieux le dossier.

A priori, donc, pour Bruno Crépin, qui avec ses collègues de la Chambre de l’Instruction de Rennes, l’a quand même plusieurs fois confirmé dans les décisions de cette Chambre me concernant, rien de tout ce que le pédophile Pascal Edouard Cyprien Luraghi a pu publier me concernant n’a jamais posé le moindre problème d’ordre légal : d’abord tout serait vrai, autant en ce qui concerne ma personnalité que ma biographie, je serais bien une prostituée débile mentale et folle à lier ayant eu pour amant le non moins fou à lier Joël Roma (je rappelle que c’est faux : la criminelle Josette Brenterch du NPA de Brest et ses complices m’inventent des tas de relations complètement débiles avec des tas de messieurs que je ne connais d’ailleurs pas forcément tous), je m’inventerais une vie d’ingénieur informaticien que je n’aurais jamais eue, et au lieu de travailler comme tout le monde, j’aurais en fait passé le plus clair de mon temps en HP. Bien évidemment, je serais aussi très très très très méchante et manipulerais tout le monde pour faire le mal, je mentirais tout le temps, etc, etc, etc… Il n’y a vraiment aucun problème dans tous les délires habituels du pédophile Pascal Edouard Cyprien Luraghi et de ses complices me concernant. Il n’y a pas non plus de problème à révéler au public toutes ces « informations » et bien d’autres me concernant et concernant aussi mes proches, par exemple mes parents, et qui relèvent à l’évidence de l’intimité de nos vies privées respectives. Et il n’y a pas non plus le moindre problème concernant les moyens utilisés par cet individu qui au départ ne me connaît que comme un anonyme internaute pour avoir accès à toutes ces « informations » me concernant qu’il livre au public. Même chose pour les menaces de mort et de viol : tout est normal.

Pourtant, Bruno Crépin m’a vue venir me défendre seule à plusieurs reprises.

A plusieurs reprises, il a aussi validé de mes argumentations juridiques contre les décisions délirantes de juges d’instruction à mon encontre. Il sait très bien que je n’ai rien d’une folle ni d’une débile mentale. Quant à la prostituée… ce n’est pas plus crédible, surtout pour lui qui connaît bien, tout comme les magistrats brestois, tout mon parcours professionnel bien réel d’ingénieur d’études en informatique ayant notamment travaillé sur des projets classés Secret et Confidentiel Défense.

Au final, avec ses collègues de la Chambre de l’Instruction, il a plusieurs fois réaffirmé que j’étais en droit de demander et d’obtenir l’ouverture d’informations judiciaires. Pour autant, je n’en obtiens toujours pas, les juges d’instruction du Finistère continuent, tous, à n’obéir qu’au pédophile Pascal Edouard Cyprien Luraghi.

Je suis en droit, mais on en reste là, l’essentiel étant que les viols multiformes dont je suis quotidiennement victime depuis des années puissent perdurer aussi longtemps que je reste en vie, avec toutes les campagnes de calomnies phénoménales dont je suis également toujours victime, et toutes les tentatives d’escroqueries au jugement et autres extorsions commises en bande organisée débutées en 2010.

Depuis le temps que ça dure, il va de soi que de nombreux témoins gênants de ma vraie vie ont bien été identifiés puis assassinés, à commencer par plusieurs ingénieurs de ma famille.

Mais c’est normal, tout est normal.

Les attentats islamistes ? Des gamineries… des plaisanteries qui toutes font rire aux éclats le pédophile, laissons-le faire, il a bien le droit de s’amuser, il est pédophile.

Depuis qu’il a pris sa retraite en octobre 2018, le nom de Bruno Crépin n’est apparu que dans l’article recopié ci-dessous, du 7 février 2020, jour où le pédophile Pascal Edouard Cyprien Luraghi, né le 7 février 1958 à Strasbourg, a eu 62 ans.

Le lecteur y apprend que Bruno Crépin a participé à une journée de formation de diacres sur la question des abus sexuels dans l’Eglise.

Bien sûr, l’Eglise, ce n’est pas l’Education nationale ni le Nouveau Parti Anticapitaliste.

Mais il s’agit encore de pédophilie.

 

 

https://jorfsearch.steinertriples.fr/name/Bruno%20Crepin

Bruno Crepin

De: Bruno CREPIN
Objet:
à faire valoir leurs droits à la retraite
à compter du
1er octobre 2018
conseiller à la cour d’appel de Rennes
Groupe:
a_sa_demande
cour_appel= »Rennes »
magistrat= »Conseiller à la cour »
depart_retraite
admission

15 Décembre 2017

De: Crépin (Bruno, André, Henri)

conseiller à la cour d’appel de Rennes ; 36 ans de services
Objet:
pour prendre rang à la date de la remise réglementaire de l’insigne
Justice
Au grade de chevalier
ordre_merite
annees_service= »36 »
grade= »Chevalier« 
nomination

15 Mai 2014

De: Bruno Crepin

vice-président au tribunal de grande instance de Rennes
Objet:
Cour d’appel de Rennes
Conseillers
Groupe:
cour_appel= »Rennes« 
nomination

28 Juin 2006

De: Bruno Crepin

président du tribunal de grande instance de Saint-Malo (poste créé)
Objet:
Cour d’appel de Rennes
Tribunal de grande instance de Rennes
Vice-président du premier grade, premier groupe
Groupe:
cour_appel= »Rennes »
magistrat= »Vice-président »
tribunal
tribunal_grande_instance= »Rennes« 
nomination

25 Juillet 1996

De: Crepin (Bruno)

président (Saint-Malo)
Objet:
Tableau d’avancement 1996 (magistrature)
Inscrits : 674
inscription

02 Juillet 1996

De: Crepin (Bruno)

président (Saint-Malo)
Objet:
Tableau d’avancement 1995 (magistrature)
Inscrits: 654
inscription

01 Juillet 1995

De: Crepin (Bruno)

président (Saint-Malo)
Objet:
Tableau d’avancement (magistrature)
Inscrits: 589
inscription

01 Juillet 1994

De: Crepin (Bruno)

président (Saint-Malo)
Objet:
Tableau d’avancement du 1er juillet 1993 (magistrature)
Inscrits : 548
inscription

01 Juillet 1993

De: Crepin (Bruno)

président du tribunal de grande instance de Saint-Malo
Objet:
examinateurs spécialisés, adjoints au jury du premier concours d’accès à l’Ecole nationale de la magistrature
Groupe:
ecole
nomination

31 Août 1991

De: Crepin (Bruno)

président du tribunal de grande instance de Saint-Malo
Objet:
examinateurs spécialisés adjoints au jury du premier concours d’accès à l’Ecole nationale de la magistrature
Groupe:
ecole
nomination

23 Août 1990

 

 

https://saint-malo.maville.com/actu/actudet_-Les-francs-macons-discrets-mais-pas-secrets-_-846554_actu.Htm

logo Ouest-France Mercredi 04 mars 2009 00:00

Les francs-maçons, « discrets mais pas secrets »

photo le temple, dans les environs de saint-malo. les francs-maçons de différentes obédiences s'y retrouvent régulièrement. au mur, le triangle (symbole de perfection) encadré par la lune, le soleil, l'étoile de la connaissance. autant de symboles maçonniques. 1 Le Temple, dans les environs de Saint-Malo. Les francs-maçons de différentes obédiences s’y retrouvent régulièrement. Au mur, le triangle (symbole de perfection) encadré par la lune, le soleil, l’étoile de la connaissance. Autant de symboles maçonniques.

La franc-maçonnerie existe aussi à Saint-Malo. Elle regroupe environ 300 adhérents au sein de sept loges,dont celle du Grand Orient de France.

Entretien

Yves Picard.

Vénérable de la République malouine, loge du Grand Orient de France.

Pourquoi sortir de l’ombre ?

Car on raconte tout et n’importe quoi, le sujet alimente les fantasmes. En fait, les francs-maçons ne sont pas secrets mais discrets. La franc-maçonnerie n’est ni une secte, ni une religion mais un ordre initiatique.

Comment avez-vous connu la franc-maçonnerie ?

Je suis Vénérable (président) de la loge malouine depuis juin 2008. J’ai été initié en 2001. J’ai été approché deux fois avant d’accepter, mais j’ai préféré attendre la retraite. Bien des francs-maçons sont engagés dans la vie de la cité : élus, militants syndicaux, bénévoles dans des associations, etc.

Quand se tiennent vos réunions ?

Nous nous réunissons deux fois par mois au Temple, dans les environs de Saint-Malo. Pendant la Tenue (réunion), un frère fait un exposé sur un sujet qu’il a librement choisi. Nul ne peut l’interrompre durant sa lecture. Puis chacun apporte sa pierre, en intervenant à son tour, afin de parfaire l’ouvrage. Tous les thèmes peuvent être abordés, sauf ceux qui sont contraires à nos principes, comme le racisme, la xénophobie, la haine de l’autre.

Dans quel but ?

Pour rechercher la vérité, élever l’Homme et la Société. La franc-maçonnerie est un cheminement pour se remettre en question, s’améliorer, s’ouvrir aux autres, apprendre à être tolérant, fraternel, solidaire. Cette démarche débouche sur un projet humaniste. Un franc-maçon doit porter à l’extérieur l’oeuvre commencée au Temple.

Parlez-nous de vos rites ?

Ces rites sont l’héritage de notre Histoire. Un franc-maçon en reconnaît un autre à sa façon de serrer la main, d’observer le silence, d’éviter de couper la parole. Après la Tenue, place aux Agapes en salle humide. C’est une salle où l’on partage ensemble un repas fraternel. La rigueur des débats fait place à des conversations plus profanes.

Et pour entrer en franc-maçonnerie ?

Contrairement à une secte, il est difficile d’y entrer mais facile d’en sortir. Il faut se plier à une longue période d’observation, avec trois enquêtes. Ensuite, vous devrez « passer sous le bandeau », les yeux bandés de noir. Les frères votent alors avec des boules noires et blanches. Si vous êtes initié, vous restez apprenti une année entière, en observant le silence. Puis, vous devenez compagnon et maître maçon.

Quels sont les événements à venir ?

D’ici la fin de l’année, des conférences publiques aborderont des sujets tels que la bioéthique, l’accompagnement de la fin de vie ou la laïcité. Le temps fort, ce sera la grande exposition sur la franc-maçonnerie en Bretagne. Elle aura lieu en octobre, à Dinard, avec des pièces prêtées par le musée du Grand Orient (l’épée de La Fayette, le tablier de Voltaire) et des personnalités invitées.

Recueilli parOlivier BERREZAI.   Ouest-France  

 

https://rennes.catholique.fr/actualite/articles/346604-diacres-diocese-se-forment-abus-sexuels/

Les diacres du diocèse se forment au sujet des abus sexuels

 

Publié le 07 février 2020

Bruno Crépin, ancien magistrat rennais, reconverti dans le conseil juridique auprès de potentiels pédophiles... dans AC ! Brest 200118-Jounee-diacres-2

Deux fois par an, la fraternité diaconale diocésaine se retrouve pour un temps de formation, de prière, et une rencontre conviviale. Le 18 janvier 2020, nous étions 70 personnes (diacres et épouses de diacres) à nous retrouver pour réfléchir et nous former au sujet des abus sexuels dans l’Église.

 

Vincent Massart, diacre, délégué diocésain adjoint au diaconat

C’est un sujet difficile, sur lequel l’Église reste active et constamment attentive. L’actualité ne cesse de rapporter des histoires pénibles et scandaleuses qui nous font mal. Notre douleur concerne d’abord toutes les victimes concernées, mais elle est renforcée par notre appartenance à l’Église, entachée par ces affaires, et par le lien de l’ordination qui nous relie sacramentellement à l’ensemble des ministres de l’Église dont certains sont coupables. Les diacres sont souvent invités à se positionner en tant que représentants de l’Église, par exemple dans les groupes qu’ils peuvent accompagner, ou dans leur milieu professionnel.

Un temps de formation avait déjà été proposé en 2019 pour les prêtres du diocèse et il était donc nécessaire de prendre le temps d’une formation également pour les diacres. Dans ces situations délicates, il faut se donner quelques repères, en particulier sur la façon de réagir, et connaître le cadre légal. Sur ce sujet complexe, il est nécessaire d’envisager des regards différenciés : témoignages de victimes, et interventions de différents professionnels concernés : psychologue, magistrat, juge ecclésiastique.

Différents regards sur un sujet complexe

Cette journée était centrée par la célébration eucharistique comportant un temps pénitentiel plus marqué qu’à l’habitude pendant lequel la fraternité diaconale du diocèse a demandé pardon au Seigneur, au nom de l’Église. Pour cette célébration, présidée par Mgr d’Ornellas, les diacres ont repris les paroles du pape François. « Nous demandons pardon pour les abus, abus de pouvoir et de conscience, abus sexuels de la part des membres de l’Église. D’une façon spéciale, nous demandons pardon pour tous les abus commis dans divers types d’institutions dirigés par des religieux et des religieuses et d’autres membres de l’Église. Et nous demandons pardon pour les cas d’exploitation par des personnes qui, dans le cadre de leur travail ont eu affaire à de nombreux mineurs (…).  »

200118-Jounee-diacres-1 dans Attentats

Le diocèse de Rennes compte 49 diacres permanents, pour la plupart mariés

 

Mme Stéphanie Hubert, psychologue criminologue, spécialisée dans les affaires de protection de l’enfance, a longuement exposé les conséquences à long terme des actes subis pendant l’enfance. Une agression a d’autant plus de gravité qu’elle concerne une victime plus jeune, sur des durées plus longues. Cependant, une agression unique, même chez un adulte, peut entraîner des conséquences psychologiques sévères à long terme. Il est donc bien question de casser les représentations toutes faites, les idées préconçues. L’église est concernée, mais ces agressions sont malheureusement présentes aussi dans beaucoup d’autres domaines de la société où cela n’est pas encore suffisamment mis au jour. La plupart des actes d’agression sexuelle sur les mineurs se déroulerait dans les associations, en particulier sportives, les milieux de l’éducation, et les familles. À vrai dire, les statistiques restes difficiles sur ce sujet, car les chiffres venant de sources pénales ne représentent qu’une partie de la réalité, il y a beaucoup de paramètres contradictoires pour une statistique fiable.

Des questions… des réponses nuancées

Éclairé par un témoignage réel, et par l’expérience de l’intervenante, le propos de la psychologue a permis d’envisager la complexité de chaque situation. Comment se fait-il que les victimes ne s’expriment pas plus tôt ? Comment ces agressions sont véritablement destructrices pour la personnalité ?  Quel regard la victime porte-t-elle sur elle-même après de tels actes ? Comment la confiance des enfants vis-à-vis des adultes est abolie ? Comment la possibilité d’une parole sur l’agression est-elle exclue par la victime elle-même ? Comment une victime pourra-t-elle retrouver une relation sociale satisfaisante ? Autant de questions et des réponses toujours nuancées en évitant bien souvent la généralisation abusive.

Quant à la psychologie clinique de l’agresseur, il n’y a pas un seul type de structure psychologique, mais différents tableaux possibles, entraînant des agressions selon des modes différents. Enfin, la psychologue a donné quelques clés essentielles pour l’adulte amené à accueillir la parole d’une victime : recevoir ce témoignage immédiatement, dans un lieu rassurant, ne pas déléguer à une autre personne, ne pas faire répéter, mais noter chaque mot dans leur précision, ne pas banaliser mais ne pas faire un interrogatoire, ne pas garder le silence et ne pas rester seule avec cette information.

Deux éclairages plus légalistes

Pendant l’après-midi, deux éclairages plus légalistes ont été proposés : M. Bruno Crépin, magistrat, a exposé le cadre du droit français à ce sujet : il n’y a pas d’abus sexuels, dit-il, il n’y a que des agressions. Ce propos difficile a pu être éclairé par des exemples de situations permettant d’évoquer toute la difficulté pour les juges à comprendre les faits, parfois bien longtemps après leur déroulement, en questionnant des victimes dont la personnalité a été profondément touchée.

Hervé Queinnec, juge ecclésiastique, a pu exposer également les aspects du droit canonique. C’est une législation propre à l’Église, entraînant des peines internes à l’Église. À chaque fois, il faut considérer le for interne et le for externe c’est-à-dire les conséquences des actes pour la personne elle-même, spirituellement surtout, mais aussi pour l’Église dans son fonctionnement. Pour terminer sur le côté juridique de la question, M Crépin et P. Queinnec ont pris un temps au sujet du secret professionnel, c’est à dire en Église la question du secret de la confession, et du secret de l’accompagnement spirituel.

Conclusion par Mgr d’Ornellas

Monseigneur d’Ornellas a conclu la journée avec trois remarques :

  • Nous sommes tous pêcheurs, et il n’y a pas deux catégories de personnes, les uns et les autres, les bons et les mauvais, ceux qui font des actes mauvais, et ceux qui en subissent les conséquences. Ce clivage n’est pas évangélique. L’église est une : quand un membre souffre, c’est toute l’Église et toute l’humanité qui est en souffrance.
  • Le cléricalisme est un mal contre lequel il faut lutter, sachant qu’il n’est pas le fait seulement des prêtres, les laïcs aussi y participent. « Lutter contre l’abus des pouvoirs, c’est un travail de tous ».
  • Enfin et surtout, il faut aimer l’Église, c’est un profond travail de conversion, dans les fibres les plus intimes de notre être (humain, spirituel, sexuel). Rien n’est étranger au Christ. Même dans les scandales et dans les douleurs, il y a un appel à la sainteté, grâce à la parole libérée. Cette parole peut parfois arracher les lèvres et faire souffrir. Mais c’est une parole qui peut nous convertir.

 



Cybercriminels français : les Etats-Unis n’attendront pas 107 ans…

Une peine de 116 ans d’emprisonnement, c’est peut-être beaucoup dans une vie d’homme, mais 107 ans à attendre désespérément que justice passe… ce n’est certainement pas mieux…

Or, c’est bien le délai minimum à compter pour que la « justice » française se décide enfin à poursuive des cybercriminels…

Il faut bien dire qu’ici ils se réclament tous de l’extrême-gauche, ce qui signifie qu’ils ont toujours raison, quoi qu’ils fassent : piratage, assassinats, attentats islamistes, etc…

Conclusion : soutien au FBI quand il fait arrêter des cybercriminels français.

A ce propos, j’en connais deux autres à Epinal : Patrice Seray et son épouse Francine Cordier. Un rapport avec le dénommé Sébastien Raoult ?

 

 

https://actu.orange.fr/societe/high-tech/ce-que-l-on-sait-de-l-affaire-sebastien-raoult-francais-incarcere-au-maroc-CNT000001QY56U/photos/paul-raoult-g-le-pere-de-sebastien-raoult-et-son-avocat-me-philippe-ohayon-d-lors-d-une-conference-de-presse-le-2-aout-2022-a-paris-2829e2f34d583f8ccdbf294056248cfa.html

Ce que l’on sait de l’affaire Sébastien Raoult, Français incarcéré au Maroc

 

Paul Raoult (g), le père de Sébastien Raoult, et son avocat Me Philippe Ohayon (d), lors d'une conférence de presse, le 2 août 2022 à Paris
Paul Raoult (g), le père de Sébastien Raoult, et son avocat Me Philippe Ohayon (d), lors d’une conférence de presse, le 2 août 2022 à Paris
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© AFP, Bertrand GUAY

AFP, publié le mercredi 03 août 2022 à 19h05

 

Un Français de 21 ans, Sébastien Raoult, est incarcéré depuis deux mois au Maroc sur demande des autorités américaines car soupçonné d’être membre d’un groupe de cybercriminels qui a visé notamment des entreprises américaines.

Son père demande son extradition vers la France plutôt que les Etats-Unis.

Voici ce que l’on sait de cette affaire.

- Qui est Sébastien Raoult ? -

Domicilié chez ses parents à Epinal, le jeune homme était en deuxième année d’études d’informatique quand il a arrêté sa formation en décembre 2021, selon sa famille.

« Il était dans une phase de rupture avec les études. Il avait envie de vivre, de découvrir le monde et de voyager et avait l’impression de perdre son temps à l’école », a expliqué son père Paul Raoult à l’AFP. Le jeune Français était en séjour au Maroc lorsqu’il a été arrêté. 

- Pourquoi est-il détenu au Maroc ? -

Selon la police marocaine, Sébastien Raoult a été arrêté le 31 mai à l’aéroport de Rabat-Salé alors qu’il faisait l’objet d’une notice rouge émise par Interpol à la demande de la justice américaine, dans une affaire de cyberpiraterie contre des entreprises, américaines notamment.

Il est incarcéré depuis le 2 juin à la prison de Tiflet 2, près de Rabat.

L’administration marocaine a contesté mercredi des déclarations de son père sur ses conditions de détention. « Cela fait deux mois qu’il mange par terre à même le sol. Deux mois qu’il dort sans matelas », avait assuré mardi Paul Raoult à la presse à Paris.

« Les déclarations du père du détenu en question sont des contre-vérités », a assuré à l’AFP une source de la délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) du Maroc, affirmant qu’il « jouit à l’instar des autres détenus de tous ses droits ».

« Contrairement à ce que prétend son père, il dispose d’un lit et partage avec sept codétenus une cellule de huit lits. Ses repas lui sont servis sur plateau », a ajouté la même source.

- Que lui est-il reproché ? -

D’après l’Obs, qui a révélé l’affaire, le FBI soupçonne le jeune homme d’être membre d’un groupe de hackers – les « ShinyHunters », référence à l’univers des Pokémon – accusés d’être « des cybercriminels prolifiques » par les autorités américaines. Microsoft aurait été l’une de leurs victimes.

Les autorités américaines réclament l’extradition de M. Raoult pour des faits de « complot en vue de commettre fraude et abus électronique », « fraude électronique » et « vol d’identité grave », selon L’Obs.

D’après son avocat Me Philippe Ohayon, Sébastien Raoult risquerait une peine de 116 ans de prison aux Etats-Unis pour les faits qui lui sont imputés.

- Que réclame son père ? -

« Mon fils a été trahi par la France », accuse Paul Raoult qui réclame que le gouvernement français empêche une extradition de son fils du Maroc vers les Etats-Unis. Il a appelé mardi le ministre de la Justice à faire une demande d’extradition auprès des autorités marocaines pour que le jeune Français puisse être jugé dans son pays.

En marge d’un déplacement à Marseille mercredi, Eric Dupond-Moretti a fait valoir devant la presse: « Il s’agit, pour le moment, de la justice marocaine qui a été sollicitée par la justice américaine, et nous n’avons pas la possibilité, à ce stade, d’intervenir ».

Le garde des Sceaux a toutefois assuré que le ministère des Affaires étrangères était « évidemment mobilisé sur cette question », s’agissant d’un ressortissant français.

- Quelle procédure en France ? -

Une demande d’entraide pénale a été adressée par les Etats-Unis à la France l’été dernier à propos des Shinyhunters, a indiqué à l’AFP une source proche du dossier. Plusieurs interpellations et auditions ont eu lieu concernant des personnes soupçonnées d’être impliquées de près ou de loin dans ce réseau, sans autre suite judiciaire à ce stade.

Pour Me Ohayon, « on a exporté clé en main un dossier français qui aurait dû relever d’un juge d’instruction français ». L’avocat a demandé au parquet d’Epinal d’ouvrir une enquête préliminaire sur les faits imputés à Sébastien Raoult qui résidait dans les Vosges.

« Le procureur de la République rejette notre demande d’ouverture d’enquête préliminaire au motif que le territoire des Vosges n’aurait aucune compétence pour traiter ce dossier », a indiqué mardi l’avocat. Il le conteste en soulignant que « le mandat d’arrêt américain donne comme adresse l’adresse de Sébastien à Epinal ».

Le parquet d’Epinal a confirmé mardi soir à l’AFP avoir reçu de l’avocat de nouveaux éléments, qui « vont également être étudiés ».

obo-sm-ari-kao-mlx/lbx/bow

 

 

https://www.ouest-france.fr/high-tech/qui-sont-les-shinyhunters-les-hackers-dont-le-francais-arrete-au-maroc-serait-membre-30e48670-14af-11ed-8a78-078da6dc529c

Qui sont les ShinyHunters, les hackers dont le Français arrêté au Maroc serait membre  ?

 

Un jeune Français de 21 ans du nom de Sébastien Raoult est accusé de cybercriminalité par le FBI. Incarcéré au Maroc depuis deux mois, cet ex-étudiant en informatique est menacé d’extradition vers les États-Unis et est soupçonné d’appartenir à un groupe de hackers : les « ShinyHunters ». Voici ce qu’il faut savoir sur ces pirates informatiques, suspectés de soutirer des données à des entreprises afin de les revendre.

Cette photo d’illustration montre un hacker devant des écrans d’ordinateurs.
Cette photo d’illustration montre un hacker devant des écrans d’ordinateurs. | OUEST-FRANCE
Ouest-France Publié le 05/08/2022 à 15h42

 

Interpellé au Maroc début juin, un ancien étudiant en informatique français est accusé de cybercriminalité par le FBI. Actuellement incarcéré dans une prison près de Rabat, Sébastien Raoult était recherché par les autorités des États-Unis qui le soupçonnent de faire partie d’un groupe de pirates informatiques ayant dérobé des millions de données à des entreprises.

Lire aussi : Jeune Français incarcéré au Maroc : pas possible d’intervenir « à ce stade », dit Éric Dupond-Moretti

D’après l’Obs, qui a révélé l’affaire, le Bureau fédéral d’enquête américain soupçonne l’homme de 21 ans d’être membre d’un groupe de hackers : les « ShinyHunters ». Un nom en référence à l’univers des Pokémon. Ses membres présumés sont accusés d’être « des cybercriminels prolifiques » par les autorités américaines.

Les données de 73,2 millions de personnes subtilisées par le groupe en 2020 ?

Une demande d’entraide pénale a été adressée par les États-Unis à la France, l’été dernier, à propos des « ShinyHunters », a indiqué à l’AFP une source proche du dossier. Plusieurs interpellations et auditions ont eu lieu concernant des personnes soupçonnées d’être impliquées de près ou de loin dans ce réseau, sans autre suite judiciaire à ce stade. Des Français ont notamment été auditionnés par les policiers de l’Office central de lutte contre la criminalité liée aux techniques de l’information et de la communication, à la demande du FBI.

En 2020, les « ShinyHunters » avaient fait parler d’eux, lorsqu’ils avaient affirmé avoir piraté les données personnelles de 73,2 millions d’utilisateurs de dix sites Internet et d’applications, avant de les mettre en vente sur le dark web, comme le rapportait le site spécialisé ZD Net . Pour prouver l’authenticité de leur piratage, ils avaient rendu publique une partie de ces données, en ligne.

Les cybercriminels proposaient d’acquérir illégalement les contenus de ces dix bases de données au tarif d’environ 18 000 dollars, soit environ 16 500 €. Les plateformes piratées ? L’application de rencontres Zoosk, le service d’impression Chatbooks, l’entreprise de livraison de repas Home Chef, le géant sud-coréen de la mode SocialShare, ou encore le site de vente entre particuliers Vinted.

Une soixantaine d’entreprises auraient été flouées

Le Monde, qui consacre également un article au groupe de hacker, a pu consulter un acte d’accusation datant de juin 2021. Dans ce document cité par le quotidien, il est stipulé que les membres de ShinyHunters « seraient impliqués dans la vente de données appartenant à plus de soixante entreprises ». Le préjudice se chiffre en millions de dollars, selon nos confrères qui se basent sur un autre document judiciaire récapitulant les charges contre Sébastien Raoult.

La société de cybersécurité Intel471, cite d’autres victimes : le compte GitHub de Microsoft, l’application de retouche photo Pixlr, ou encore l’enseigne de vêtements Bonobo.

La méthode du « phishing » utilisée

En se basant sur des documents du FBI, Le Monde décrypte comment les pirates informatiques ont procédé pour soutirer des données. Les ShinyHunters sont soupçonnés d’avoir usé de la méthode du « phishing », qu’on traduit en français par hameçonnage. L’idée de l’escroquerie présumée était la suivante : envoyer des mails à des développeurs, « avec des messages qui contenaient des liens vers les sites d’hameçonnage », écrit le quotidien, qui cite l’exemple de GitHub. Il s’agit d’une plateforme rachetée par Microsoft en 2018, permettant aux développeurs « de stocker et de partager des projets informatiques », notent nos confrères.

Les victimes étaient ensuite renvoyées vers un faux portail de connexion, plus vrai que nature, qui permettait « aux attaquants de faire main basse sur les identifiants […] avant de s’emparer des ressources accessibles », poursuit Le Monde. Les réseaux d’entreprises pour lesquelles travaillaient ces développeurs étaient ensuite ciblés.

Pour en revenir à l’étudiant français, suspecté d’appartenir à ce groupe de hacker, le FBI a demandé son extradition. S’il est un jour jugé aux États-Unis, Sébastien Raoult encourt 116 ans de prison. Depuis la révélation de l’affaire, son père martèle dans les médias que son fils n’a rien à voir dans cette histoire.

 



Est-il encore possible de réveiller la justice française ?

 

 

 

https://www.ouest-france.fr/bretagne/rennes-35000/justice-a-rennes-la-chambre-de-l-instruction-esquive-t-elle-les-avocats-69ba6ed4-13fa-11ed-b41e-980decb64a7c

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Justice à Rennes. La chambre de l’instruction esquive-t-elle les avocats ?

 

Jeudi 4 août 2022, devant la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Rennes, deux avocats sont montés au créneau, évoquant la présence dans le dossier de leur client d’un document antidaté, mentionnant une décision, avant même qu’ils aient plaidé.

Deux avocats ont évoqué dans leur plaidoirie, un document antidaté.
Deux avocats ont évoqué dans leur plaidoirie, un document antidaté. | OUEST-FRANCE
Ouest-France Agnès LE MORVAN. Publié le 04/08/2022 à 17h59

 
« Les mots me manquent. En arrivant ce matin, j’imaginais tout, sauf sur quoi j’allais tomber. » Devant la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Rennes, jeudi 4 août 2022, l’avocate Me Pauline Kerloegan évoque le document qu’elle a découvert en ouvrant le dossier de son client, qui faisait appel du rejet d’une demande de mise en liberté. « Un document antidaté au 5 août 2022, où il est déjà notifié « confirmation » noir sur blanc, avec des réponses à tous les arguments de mon mémoire », explique l’avocate, dans…

 

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