A Brest, un déconnologe s’attaque aux distributeurs bancaires

http://www.leparisien.fr/bretagne/brest-il-etale-a-nouveau-des-excrements-sur-des-distributeurs-bancaires-02-10-2014-4182591.php

Brest : il étale de nouveau des excréments sur des distributeurs bancaires

 

Publié le 02.10.2014, 17h00 | Mise à jour : 17h25

(Illustration). Un homme a été arrêté jeudi après avoir recouvert d'excréments des distributeurs de billets. 

(Illustration). Un homme a été arrêté jeudi après avoir recouvert d’excréments des distributeurs de billets.  | LP/Vincent verier

 

C’est un récidiviste d’un genre un peu particulier. Un homme a été interpellé et placé en garde à vue jeudi à Brest (Finistère), soupçonné d’avoir souillé avec des excréments plusieurs distributeurs de billets du centre-ville.L’homme, âgé de 53 ans, avait déjà été interpellé et condamné il y a quelques mois pour des faits similaires.

Il avait assuré à l’époque en vouloir au système bancaire. Comme la première fois, il aurait dans la nuit de mercredi à jeudi étalé sur des distributeurs, à l’aide d’une spatule, la matière fécale contenue dans des récipients.

Il avait souillé plus d’une vingtaine de distributeurs en mars

Au total, huit automates auraient été dégradés, selon la police, qui a précisé que l’homme avait été interpellé après le signalement d’un passant.

En mars, il en avait dégradé 17, avant d’en souiller huit autres quelques jours plus tard. Le tribunal correctionnel de Brest l’avait condamné en juin à 4 mois de prison ferme et 4300 euros d’amende. Selon Ouest France, certaines banques avaient dû changer les distributeurs devenus inutilisables.

LeParisien.fr

 

http://www.ouest-france.fr/fait-divers-brest-il-recouvre-encore-dexcrements-des-distributeurs-2870597

Fait divers à Brest. Il recouvre (encore) des distributeurs d’excréments

 

Brest – 13h24
  • Cinq distributeurs automatiques de billets brestois ont été la cible de cet homme en colère, dans la nuit de mercredi à jeudi.
    Cinq distributeurs automatiques de billets brestois ont été la cible de cet homme en colère, dans la nuit de mercredi à jeudi. | DR

Interpellé – et condamné – il y a quelques mois pour avoir dégradé des distributeurs automatiques de billets, le Brestois a récidivé dans la nuit de mercredi à jeudi.

 

Cet homme de 53 ans a encore frappé. En juin dernier, il écopait de 4 mois de prison ferme pour avoir dégradé des distributeurs. Pas au moyen d’une batte de baseball, ni en y mettant le feu. Plutôt en recouvrant l’appareil de matière fécale

Dans la nuit de mercredi à jeudi, rebelote ! Des policiers de Brest l’ont interpellé à 3 h du matin, rue de Siam, grâce au témoignage d’un riverain. Dans l’artère commerçante, deux distributeurs venaient d’être recouverts d’excréments, contenus dans une bouteille et étalés à la spatule.

Plus tôt, le noctambule avait aussi fait de même avec trois autres appareils, l’un situé place de Strasbourg, les deux autres rue Jean-Jaurès.

En guerre contre le système

Il a été placé en garde à vue au commissariat de Brest. Peu loquace avec les enquêteurs, il semblerait tout de même que ses motivations soient les mêmes que précédemment. L’homme en veut au système.

Des griefs qui risquent encore de lui coûter cher. La première fois, il avait été condamné à verser 4 300 € aux banques. Certaines d’entre elles avaient en effet dû remplacer les distributeurs, l’homme ayant pris soin d’introduire de la matière à l’intérieur.

 

http://www.ouest-france.fr/brest-17-distributeurs-bancaires-recouverts-de-matiere-fecale-1982953

Brest. 17 distributeurs bancaires recouverts de matière fécale

 

Brest – 06 Mars
  • Les fentes des 17 appareils ont été bouchés avec de la matière fécale.
    Les fentes des 17 appareils ont été bouchés avec de la matière fécale. | Photo d’illustration Fotolia.

Lundi, les responsables de cinq établissements bancaires de Brest ont eu la désagréable surprise de découvrir que 17 distributeurs automatiques avaient été dégradés.

 

Surprise odorante pour les responsables de cinq banques de Brest, lundi matin ! En arrivant dans leurs établissements respectifs, en début de semaine, ils ont en effet trouvé les distributeurs… recouverts de matière fécale.

Au total, 17 distributeurs automatiques du centre de la ville ont ainsi été badigeonnés pendant la nuit de dimanche à lundi, afin d’empêcher leur fonctionnement.

L’auteur présumé interpellé chez lui, mercredi

L’auteur présumé des faits, lui, a été interpellé mercredi, à son domicile. Il comparaîtra au printemps devant le tribunal, pour dégradation.

Et, pour l’auteur présumé de ce surprenant acte militant, le montant de l’amende pourrait s’élever bien plus que le poids des excréments qu’il avait collectés avant d’agir, chaque distributeur valant pas moins de 5 000 euros.

 

Selon le Maître en la matière (fécale), ces actes « militants » sont mûrement réfléchis :

 

cri coi

 

Par cyp | Publié : 22 octobre 2008

 

© Cyprien Luraghi 2008 – Bonnet d’âne by Noémie Santos© Cyprien Luraghi 2008 – Bonnet d’âne by Noémie Santos

 

Je suis de bois et gueule bée planté comme un poteau, planté. Devant l’horreur du monde qui n’en peut mais d’être accablé encore, après des cents mille ans par tyranneaux et grands sauriens.

Je prends bien mon appui, dressé je crie coiffé de mon bonnet de lettré impérial, mais misérable bûche rien de plus vain.

J’entends au loin parfois l’écho fluet percer d’au delà de la ligne bleue, c’est tout. Notre congrégation des félins ruffians à grandes oreilles est très éparse et compte peu de membres. Nous crions à heure fixe, rituels de phares bien calés.

Nous savons exister en rugissant debout, discrètement. Mais nous perçons les hurleries des hyènes gouvernant en tout déchiquetant, gnou mou, mouton.

Il faut qu’on nous croie cancre ou cancrelat jusqu’à ce que nos cris ténus tissés fassent unisson s’enflant en feulement, bourdon frelon.

Il faut qu’on nous voie ridicules, bouffons, charlots car nous sommes combustibles et débitables à la hachette aussi.

***

En octobre 2008, je me suis déguisé en écureuil de la Caisse d’Épargne pour aller pousser le cri coi entre copains. Comme ça je me faufile entre les actualités, ni vu ni connu. Ça aussi, il vaut mieux.

Il vaut mieux rien, actuellement. Si je crie mon indignation, il ne se passera rien ; des millions de gens le font et rien. Si je dis simplement que je ne peux rien dire sur le sujet, je vais en prison comme Jean-Marc Rouillan, alors pas si con, hé. Réfléchir un peu, déjà.

Compter les poteaux plantés, déjà. Combien on est déjà, comme ça, appelant et donnant de la voix ?

Pas abattus, pas girouettes, jamais.

Et fanfarons quand il le faut, pour le joli plaisir, chouette et pirouette.

Après le cri, je rentre dans le trou.

De la Sécurité Sociale, un tout petit de rien du tout.

 

 

Cet article a été publié dans Binosophie, Déconnologie, Pilotique avec les mots-clefs : , , , , , .

 

L’illustration originale de ce billet de banque blog du génial écrivain fouteur de merde Cyprien Luraghi, une photographie du Maître coiffé d’un bonnet rouge, ne se trouvant plus en accès libre depuis qu’à nouveau le Konducator de ces dames craint pour sa couenne, je la remplace par celle-ci, d’un autre déconnologue poussant préparant sa prochaine attaque de blog banque :

 

lecture2yl8

 

Avant d’aller nuitamment pousser son « cri coi », il laissera à sa Conchita Woerth, tracés à l’encre de ses fèces sur l’un des murs de sa salle de bains sans l’ombre d’une clé de déchiffrage, ces quelques mots énigmatiques :

Amor Omar Roma t’a muer

Brrreudouillouillouille !!!

Je reviens bredin

Gros boudin



Des « antifascistes » actifs à Tarbes et Pau

Pyros ?
 
http://www.ladepeche.fr/article/2014/02/07/1812911-tarbes-gadi-revendique-deux-attaques-incendiaires.html

Tarbes. Gadi, un groupe terroriste, revendique deux attaques incendiaires

 

Publié le 07/02/2014 à 07:53, Mis à jour le 07/02/2014 à 08:03

 

Tarbes (65) – Tarbes

 

L'incendie du cercle Foch, bâtiment voisin du 35e RAP, survenu le 27 décembre dernier et photographié par ses auteurs. Comme pour la maison d'arrêt deux jours plus tôt, cet acte n'avait provoqué que des dégâts minimes./ Photo DR

L’incendie du cercle Foch, bâtiment voisin du 35e RAP, survenu le 27 décembre dernier et photographié par ses auteurs. Comme pour la maison d’arrêt deux jours plus tôt, cet acte n’avait provoqué que des dégâts minimes./ Photo DR

Des

Le Groupe action directe international a revendiqué avoir tenté d’incendier la maison d’arrêt et un bâtiment voisin du 35e RAP, fin décembre. Des revendications «prises au sérieux» par le parquet.

Entre Noël et le Premier de l’An, les deux incendies n’avaient guère attiré l’attention. Certes, deux enquêtes avaient été ouvertes, l’une concernant l’attaque incendiaire de la maison d’arrêt survenue le 25 décembre et confiée à la PJ de Pau, l’autre, deux jours plus tard, visant le bâtiment du Cirfa attenant au 35e RAP, le cercle Foch, et dont l’enquête avait été confiée à la communauté de brigades de Tarbes. Deux actes volontaires qui n’avaient fait que peu de dégâts et aucun blessé. «Cela n’a pas eu d’incidences sur le fonctionnement de la maison d’arrêt. D’autant que nous n’avions été alertés ni avant ni après cet incendie», précise-t-on à la prison. Même discours au régiment où la porte, toujours condamnée, porte les stigmates des flammes, sans «qu’aucune menace ou revendication» n’ait pu renseigner sur l’origine de cet acte.

«Venger dans le sang»

Il y avait bien cette rumeur pointant l’action de «corpuscules» d’extrême droite. Mais rien de significatif jusqu’à ce mardi et ce communiqué publié sur internet. Le Groupe action directe international (Gadi) y revendique ces deux attaques aux conséquences mesurées, «en solidarité et à l’appel international des cinq anarchistes de Barcelone (1). En solidarité aussi à tous nos frères anarchistes incarcérés dans les centres d’exterminations des états terroristes. Par ces actions, nous voulons aussi prouver aux fascistes français que la rue n’est plus à eux. Le temps où ils tuaient impunément est révolu.» Le Gadi fait ensuite référence à Clément Méric, étudiant et militant d’extrême gauche, mort en juin 2013 lors d’une rixe avec un groupe de skinheads. «Nous appelons les nôtres à venger la mort de Clément Méric dans le sang, poursuit le Gadi. Nous appelons les nôtres à s’organiser et à s’armer.» Le groupe explique ne pas avoir communiqué avant «par sécurité» et détaille même le procédé utilisé, précisant «qu’un explosif n’a pas sauté lors de l’attaque de la prison».

Un groupe inconnu

Suite à cette revendication, la procureure de la République de Tarbes, Chantal Firmigier-Michel, a expliqué que les deux enquêtes ouvertes initialement suite à ces attaques aux cocktails molotovs avaient été regroupées sous une même procédure confiée à la section de recherches de la police judiciaire de Pau, en lien avec les services antiterroristes. «Ce groupe, qui semble appartenir à la mouvance d’extrême gauche anarchique, n’était pas connu des services spécialisés, précise la procureure. Si les charges n’ont pas occasionné de dégâts, cela ne veut pour autant pas dire que telle était l’intention de leurs auteurs. Il s’agit là de revendications qu’il convient de vérifier et de prendre au sérieux.» Les enquêteurs sont notamment à la recherche de faits similaires commis dans le Grand Sud.

Depuis ces deux attaques fin décembre, aucun autre acte semblable n’a été recensé sur Tarbes.

(1) : Le 13 novembre, cinq militants anarchistes espagnols étaient arrêtés, accusés d’être les auteurs de l’attaque à la bombe contre la basilique del Pilar de Zaragoza le 02 octobre 2013. Depuis, un mouvement de solidarité internationaliste de soutien s’organise.


Le spectre d’Action directe

Qui se cache derrière Gadi ? Inconnu des services spécialisés, le Groupe action directe international s’assimile «à un groupe d’extrême gauche», selon le parquet. Il fait ressurgir le spectre du groupe armé anarcho-communiste Action directe dont les membres avaient revendiqué plus de 80 attentats ou assassinats sur le territoire français entre 1979 et 1987. Les derniers militants de l’organisation ont été arrêtés en 1987, puis jugés et condamnés. Parmi eux, l’Auscitain Jean-Marc Rouillan, condamné en 1989 puis 1994 à la réclusion criminelle à perpétuité. Il est en liberté conditionnelle depuis le 18 mai 2012. Jean-Marc Rouillan avait également contribué à la création des Groupes d’action révolutionnaires internationalistes, les Gari, très proches phonétiquement du Gadi.

Andy Barréjot

 

http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2014/02/13/pau-deux-interpellations-apres-une-attaque-au-cocktail-molotov,1179329.php

Pau : deux interpellations après une attaque au cocktail Molotov

 
Par B.R.

 
Publié le 13/02/2014 à 10h49

Un cocktail Molotov a été lancé contre une des portes d'entrée du local de l'Eglise de la science chrétienne, à Pau.

Un cocktail Molotov a été lancé contre une des portes d’entrée du local de l’Eglise de la science chrétienne, à Pau. (B.R)

 

Dans la nuit de vendredi à samedi, un cocktail Molotov a été lancé contre une des portes d’entrée du local de l’Eglise de la science chrétienne, rue Montpensier à Pau. L’enquête, confiée à la police judiciaire paloise, a abouti à l’interpellation à Tarbes de deux personnes, actuellement en garde à vue.

L’attaque incendiaire de ce week-end a été revendiquée sur internet – photos des faits à l’appui – par le groupe action directe international (GADI) qui explique s’en être pris à l’Eglise de la science chrétienne parce que, selon lui, elle servirait « de base d’arrière-garde pour les fascistes du Front National » (sic) – le siège palois du parti frontiste est situé de l’autre côté de la rue.

Ce dont se défend fermement une membre de cette église, qui prône « un retour à la source du christianisme primitif » : « Nous ne faisons absolument pas de politique ! Nous n’avons qu’une activité religieuse ». Et de préciser : « Nous n’avons aussi aucun lien avec la scientologie ».

Dans la nuit de vendredi à samedi, cette fidèle a été réveillée vers 3h30 par la police qui lui a annoncé l’attaque du lieu de rassemblement de la rue Montpensier : « Le cocktail molotov a été lancé contre la porte, mais il n’a pas traversé la vitre et a explosé devant ». Les sapeurs-pompiers sont rapidement intervenus, ce qui a permis de limiter les dégâts. Une plaque de bois a été posée pour protéger l’entrée.

La police judiciaire a mené son enquête dans la plus grande discrétion, en lien avec le parquet anti-terroriste de Paris. Car l’activité du GADI, qui se revendique comme « anti-fasciste » et qui semble appartenir à une mouvance d’extrême-gauche, inquiète les pouvoirs publics : en effet, il a également revendiqué les tentatives d’incendies de la maison d’arrêt de Tarbes et d’un bâtiment voisin du 35e RAP (régiment d’artillerie parachutiste), également à Tarbes, commises fin décembre.

Les deux attaques tarbaises et celle de Pau ont depuis été regroupées dans une même enquête. Aucune information ne filtre sur les deux personnes placées en garde à vue.

 

http://www.leparisien.fr/faits-divers/attentats-anarchistes-a-tarbes-et-pau-deux-hommes-en-garde-a-vue-13-02-2014-3588303.php

Attentats anarchistes à Tarbes et Pau : deux hommes en garde à vue

 

Publié le 13.02.2014

TARBES (HAUTES-PYRÉNÉES). Les militants anarchistes s'en étaient pris à des symboles comme le 35e régiment d'artillerie parachutiste.

TARBES (HAUTES-PYRÉNÉES). Les militants anarchistes s’en étaient pris à des symboles comme le 35e régiment d’artillerie parachutiste.| (Google Street View.)

 

Deux hommes ont été arrêtés et placés en garde à vue dans l’enquête sur des attaques avec des engins incendiaires commises récemment à Tarbes et Pau revendiquées par un groupe anarchiste.Les deux hommes, un Français de 31 ans et un Espagnol de 39 ans, ont été interpellés à Tarbes (Hautes-Pyrénées) dans le cadre d’une enquête dirigée par le parquet antiterroriste de Paris.

En matière antiterroriste, une garde à vue peut être prolongée jusqu’à 96 heures.

Les investigations, désormais menées par la Sous-direction antiterroriste (SDAT) et la direction interrégionale de la police judiciaire de Bordeaux, avaient été lancées après deux attaques incendiaires à Tarbes en décembre.

La première, le jour de Noël, avait visé la prison de Tarbes. La seconde, deux jours plus tard, le 35e régiment d’artillerie parachutiste (RAP). Ces attaques, qui n’avaient fait que peu de dégâts, avaient été revendiquées début février par un groupe anarchiste, intitulé Groupe d’action directe international (Gadi).

«Venger la mort de Clément Méric dans le sang»

Publié sur le site «Contra info», le texte de revendication expliquait ces actions par solidarité avec «tous les frères anarchistes incarcérés dans les centres d’extermination des États terroristes». Il appelait également à «venger la mort de Clément Méric dans le sang», en référence au militant antifasciste mort en juin 2013 après une bagarre avec des skinheads à Paris.

Sur le site internet, les auteurs des attentats signent clairement leurs gestes : «Nous revendiquons l’attaque incendiaire contre un bâtiment de l’armée française (35 RAP Tarbes, France) du 27 décembre 2013. Nous revendiquons aussi l’attaque incendiaire contre la prison (Tarbes, France) du 25 décembre 2013. Les deux attaques en solidarité et à l’appel international des 5 anarchistes de Barcelone», écrivent les militants anarchistes. Plus inquiétant, ils n’hésitent pas à inciter leurs sympathisants à «s’organiser et à s’armer» avant de conclure par un lugubre «Mort à l’Etat, mort aux fascistes, mort au capitalisme».

3588303_prison-tarbes dans Attentats

Une troisième attaque incendiaire a visé dans la nuit de vendredi à samedi un édifice religieux de Pau (Pyrénées-Atlantique), l’Église de la Science chrétienne, un courant religieux fondé aux États-Unis au XIXe siècle. Ce jet de cocktail molotov, qui n’a fait que peu de dégâts, a également été revendiqué par le Gadi sur le site «Contra Info», dans un texte lançant: «Mort au fascisme et à ses symboles». Pour le Gadi, cette église «sert de base d’arrière-garde pour les fascistes du Front National».

3588303_gadi-pau-2 dans Crime

On ignore si le nom du «Gadi» se veut une référence aux «Gari», les Groupes d’action révolutionnaires internationalistes, qui ont été particulièrement actifs dans le sud-ouest de la France en 1974-1975 où ils commirent des dizaines d’attentats à la bombe et des braquages de banque en relation avec les antifranquistes espagnols. Jean-Marc Rouillan avait été membre des Gari avant de créer Action directe.

Leparisien.fr avec A

 

http://www.leparisien.fr/toulouse-31000/attaques-incendiaires-a-tarbes-et-pau-une-comparution-immediate-lundi-14-02-2014-3593247.php

Attaques incendiaires à Tarbes et Pau: une comparution immédiate lundi

 

Publié le 14.02.2014

Un des deux hommes arrêtés après des attaques incendiaires à Tarbes et Pau revendiquées par un groupe anarchiste sera jugé lundi en comparution immédiate à Tarbes, le parquet antiterroriste de Paris s’étant dessaisi, a-t-on appris de sources judiciaires.Le parquet antiterroriste a estimé que « les faits ne rentraient pas dans son domaine de compétence et s’est dessaisi à mon profit », a indiqué à l’AFP la procureure de Tarbes Chantal Firmigier-Michel, en précisant que l’homme qui allait être jugé par le tribunal correctionnel, était un Français de 31 ans.

« Aucune charge n’a été retenue contre l’autre homme » un Espagnol de 39 ans, lors des gardes à vue qui ont été conduites cette semaine à Pau par la Sous-direction antiterroriste (SDAT) et la direction interrégionale de la police judiciaire de Bordeaux, a ajouté la magistrate.L’homme présenté vendredi au parquet de Tarbes, a été placé en détention par le juge des libertés et de la détention (JLD) en attendant son procès, a précisé Mme Firmigier-Michel.Cet homme est poursuivi pour « dégradations par substance explosive, incendiaire ou par tout autre moyen représentant un danger pour les personnes, ainsi que pour transport de substance susceptible d’entrer dans la fabrication d’un engin incendiaire », a indiqué la procureure.Le premier engin incendiaire avait visé la prison de Tarbes, le jour de Noël, le deuxième, deux jours plus tard, le 35e régiment d’artillerie parachutiste (RAP).Ces attaques, qui n’avaient fait que peu de dégâts, avaient été revendiquées début février par un groupe anarchiste, intitulé Groupe d’action directe international (Gadi).Publié sur le site « Contra info », le texte de revendication expliquait ces actions par solidarité avec « tous les frères anarchistes incarcérés dans les centres d’extermination des États terroristes ».Il appelait également à « venger la mort de Clément Méric dans le sang », en référence au militant antifasciste mort en juin 2013 après une bagarre avec des skinheads à Paris.Une troisième attaque incendiaire, il y a une semaine à Pau (Pyrénées-Atlantique), a touché l’Église de la Science chrétienne, un courant religieux fondé aux États-Unis au XIXe siècle.Ce jet de cocktail molotov, qui n’a fait que peu de dégâts, a également été revendiqué par le Gadi sur le site « Contra Info », dans un texte lançant: « Mort au fascisme et à ses symboles ».Cette nouvelle revendication a rapidement débouché sur les deux interpellations, effectuées à Tarbes dans le cadre de l’enquête conduite par le parquet antiterroriste.

afp dans Folie

 

http://www.tarbes-infos.com/spip.php?article11371

Le Tarbais auteur des attaques incendiaires à Tarbes et Pau condamné à deux ans de prison ferme

 

lundi 17 février 2014 par Rédaction

 

Damien Camelio, 31 ans, qui a reconnu être l’auteur des attaques incendiaires de Tarbes, fin décembre et de celle de Pau, a comparu, aujourd’hui, devant le tribunal correctionnel de Tarbes. Pour expliquer son geste, il a lu un texte où il se décrit comme « un anarchiste entré en résistance ». Il a été condamné à deux ans de prison ferme et incarcéré à la maison d’arrêt de Pau où il se considérant désormais comme un « prisonnier politique ».

 

http://www.ladepeche.fr/article/2014/02/18/1820564-tarbes-deux-ans-de-prison-pour-le-terroriste-du-gadi.html

Tarbes. Deux ans de prison pour le terroriste du Gadi

 

Publié le 18/02/2014 à 03:48, Mis à jour le 18/02/2014 à 08:01

 

Tarbes (65)

 

Damien Camelio et son avocate, Me Stéphanie Balespouey. / Photo L. Dard

Damien Camelio et son avocate, Me Stéphanie Balespouey. / Photo L. Dard

zoom dans LCR - NPA

Damien Camelio, 31 ans, est l’homme qui a créé le Gadi et revendique la paternité des attaques incendiaires sur Tarbes et Pau. Aujourd’hui, il fait partie «des prisonniers politiques» qu’il soutient.

Un regard froid et déterminé qui assombrit une silhouette anonyme, couverte d’un sweat à capuche sombre. Et si le Gadi, c’était lui. À 31 ans, Damien Camelio comparaissait hier devant le tribunal de Tarbes, après que le parquet antiterroriste de Paris se soit dessaisi de l’enquête. Le prévenu ne cache pas son rôle dans les attaques incendiaires de Tarbes fin décembre comme dans celle de Pau. Il revendique même sa responsabilité, comme il l’avait fait auparavant par l’intermédiaire du Gadi, le groupe action directe international. «D’ailleurs on n’arrive pas à identifier d’autres membres que vous, avoue la présidente. Vous semblez avoir agi sans complice.» La deuxième personne interpellée, un anarchiste espagnol de 39 ans, n’a pas été poursuivie.

Damien Camelio ne dira mot sur la composition du Gadi. Il sera plus disert, à l’heure de lire une déclaration préalablement rédigée : «Je revendique ces attaques en soutien aux compagnons anarchistes emprisonnés et contre les conséquences des politiques libérales appliquées en Europe. L’ascenseur social ne fonctionne pas. Le capitalisme, ce système féodal dans lequel la vie entière d’un individu est déterminée à la naissance, il est là le vrai terrorisme, quand des familles sont jetées à la rue, quand des parents ne peuvent plus nourrir leurs enfants, quand la dignité humaine est piétinée. Regardez votre terrorisme dans les yeux avant de juger le mien.» Il cible l’Etat qui encourage le vol organisé de la «mafia des exploiteurs» et notamment Mittal ce «terroriste de classe mondiale». «J’attaque des symboles et vus répondez de façon violente en ordonnant mon incarcération. Je ne suis pas innocent, au propre comme au figuré. Ni coupable tant que vous ne reconnaîtrez pas la culpabilité des vrais oppresseurs terroristes. je ne suis pas non plus une victime. Je suis juste un militant anarchiste entré en résistance.»

Un papi anarchiste

Mais qui est-il vraiment ? «Un idéaliste passionné» comme le dira l’expert psychiatrique qui relèvera des maltraitances morales, mais aussi des convictions politiques inébranlables, une psychorigidité et une dangerosité criminologique plutôt que psychiatrique. «La question de sa réadaptabilité à la société est difficile» conclut le rapport. «Il y a un risque de récidive avec celui qui n’est plus un délinquant habituel» dira la procureur Marion de Lalande d’Olce qui réclamera quatre ans de prison. Neuf condamnations (pour des affaires de vol et stupéfiants) et plusieurs mois en prison, n’altéreront pas ses convictions. «C’est un homme exalté qui a toute sa tête, a fait des études supérieures, défendra Me Stéphanie Balespouey, son avocate. C’est un homme exalté dont j’ai l’honneur de défendre la liberté d’opinion et d’expression. Il a des convictions profondes. Toutes ses ressources, il les destine à la cause des prisonniers politiques. Même son grand-père était anarchiste !» «C’est l’abandon de mes idéaux qui m’a fait plonger dans la cocaïne, dira le prévenu, placé en foyer durant son adolescence, passé par la Corse et employé pendant huit ans comme cordiste. En retrouvant mes convictions, j’en suis sorti.» «Mais où donc ce militantisme va vous mener ?» l’interroge la présidente, Nicole Lauda. «En prison madame… Là, j’ai du mal à avoir des projets. Ce n’est pas un plaisir d’utiliser la violence. Mais remarquez que ça marche.» «Vous estimez que cela a eu un quelconque effet pour votre cause ?» reprend la présidente. «Je ne sais pas… Ça a aidé à diffuser certaines idées, à montrer qu’on existe.» Il n’en dira pas plus sur ce «on», qui pourrait bien se résumer à sa seule personne, malgré des contacts par-delà les Pyrénées. «Il s’en est pris aux biens uniquement, pointe Me Balespouey. À Pau, le siège du FN était sa cible, mais comme il y avait des voitures à proximité, il a visé l’Église en face pour ne pas causer de dégâts aux particuliers. Nous ne sommes pas dans du terrorisme.»

Le tribunal le condamnera à deux ans de prison, une décision pour laquelle Damien Camelio ne fera pas appel. «Je ne suis ni innocent, ni victime, ni coupable» lancera-t-il pour conclure son numéro.

Andy Barréjot

 

http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2014/02/18/deux-ans-ferme-pour-les-attaques-au-cocktail-molotov,1180000.php

Pau : deux ans ferme pour les attaques au cocktail Molotov

 

Publié le 18/02/2014 à 06h00
Mise à jour : 18/02/2014 à 07h35

Un engin incendiaire avait endommagé les portes du local de l'Église de la science chrétienne, dans la nuit du 7 au 8 février.

Un engin incendiaire avait endommagé les portes du local de l’Église de la science chrétienne, dans la nuit du 7 au 8 février. (Archives B. Robaly)

 

Le tribunal correctionnel de Tarbes a condamné hier à deux ans de prison l’auteur de trois attaques commises à Tarbes et Pau à l’engin incendiaire au nom de l’anticapitalisme. L’homme avait été interpellé mardi dernier à Tarbes pour des faits commis dans cette ville en décembre et à Pau, dans la nuit du 7 au 8 février dernier. Il avait cette fois visé un local de l’Église de la science chrétienne, rue Montpensier.

À l’issue d’un court procès, les juges ont prononcé hier le maintien en détention de Damien Camelio, un Tarbais de 31 ans. Cet ancien artisan du bâtiment aujourd’hui sans emploi, a complètement assumé ses actes dans une déclaration lue devant les juges. Il s’est revendiqué « anarchiste, anticapitaliste et antifasciste ».

Il visait en fait le local du Front National…

Si les attaques avaient été revendiquées par un mystérieux Groupe d’action directe international (Gadi) et si le parquet antiterroriste de Paris s’était provisoirement saisi de l’affaire, l’enquête, le procès et Damien Camelio lui-même ont fait apparaître le prévenu comme un homme agissant seul et pas très doué pour la clandestinité.

Damien Camelio avait été rapidement identifié. Sa voiture apparaissait sur les caméras de surveillance sur les lieux de ses méfaits. Son portable avait été géolocalisé près de là. Et il avait payé le péage entre Pau et Tarbes avec sa carte bancaire. S’il s’en était pris à l’Église de la Science chrétienne, c’était par défaut : il avait initialement l’intention de viser le local du Front national situé en face, mais il n’avait pas voulu endommager les voitures stationnées là.

L’expertise psychologique a noté chez lui des « troubles d’idéaliste passionné ». La procureure Marion de la Lande d’Olce a refusé de prendre le prévenu à la légère. Elle a souligné le risque de récidive de la part d’un homme qui « présente une dangerosité et une criminalité avérées ». Elle a requis contre lui quatre ans de prison ferme.

Après le jugement, Damien Camelio a donné pour consigne à son avocate Stéphanie Balespouey de ne pas faire appel. « Il vient de m’indiquer qu’il n’est ni innocent, ni victime, ni coupable. Il ne reconnaît pas l’État français », a-t-elle dit.



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