Je décline toute responsabilité quant aux mentions qui s'affichent dans les cinq lignes ci-dessus du pavé "Recherchez aussi" sur lequel je n'ai aucun contrôle.
Mes statistiques sont bloquées depuis le 2 février 2015.
7 février 2015
Mes statistiques sont de retour, tout fonctionne.
16 février 2015
Statistiques "basiques" de nouveau bloquées depuis le 12 février.
22 février 2015
Mes statistiques "basiques" ont été débloquées hier soir après la publication de mon dernier article concernant NEMROD34. Belle reprise simultanée de l'activité du Chinois.
23 février 2015
Statistiques "basiques" toujours sujettes à blocages : le 21 février au soir, à peine étaient-elles débloquées, puis à nouveau hier, 22 février, à peine étaient-elles débloquées.
24 février 2015
Statistiques "basiques" débloquées. Pas de nouveau pic d'activité du Chinois depuis le 21 février.
25 février 2015
Je n'ai pas mes statistiques "basiques" du jour, ça bloque encore... et Justinpetitcoucou est toujours bloqué depuis le 8 février... Faudrait penser à le débloquer, lui aussi, il y a du laisser-aller, là...
26 février 2015
Statistiques "basiques" des deux blog débloquées. Merci pour Justin, il était temps !
27 février 2015
Statistiques "basiques" des deux blogs de nouveau bloquées depuis le 26 février. Ce petit jeu pourrait-il cesser ? On n'en voit pas l'intérêt... Complément de 22 h: merci de m'avoir rendu ces statistiques !
25 mars 2015
Statistiques "basiques" de nouveau bloquées depuis le 20 mars.
26 mars 2015
Merci de m'avoir débloqué mes statistiques "basiques". Encore une fois, je ne vois pas l'intérêt de ce petit jeu. Ce serait aussi bien de cesser de bloquer ces statistiques pour oublier de les débloquer jusqu'à ce que j'aie signalé le problème.
31 mars 2015
Merci de bien vouloir me débloquer les statistiques "basiques" de Justinpetitcoucou, restées bloquées depuis le 14 mars - cf. avis du 25 mars sur Justin.
2 avril 2015
Merci de m'avoir rendu les statistiques de Justin.
7 mai 2015
Je n'ai plus de statistiques depuis deux jours, ni "basiques" ni "avancées".
10 mai 2015
Retour des statistiques "basiques". Merci. Manquent encore les statistiques "avancées".
14 mai 2015
Toutes mes statistiques sont de retour depuis hier. Merci.
3 octobre 2015
Depuis hier, les compteurs de mes statistiques avancées sont tous à zéro. Merci de me les rendre.
Le malfrat est tombé amoureux de sa victime. Un Chinois soupçonné d’avoir enlevé une jeune femme et d’avoir finalement tué son complice avant de le découper au hachoir, sera jugé à partir de lundi 30 juin devant la cour d’assises du Val-de-Marne.
Si l’homme de 37 ans reconnait avoir pris part à l’enlèvement et la séquestration de la jeune femme, il nie en revanche le meurtre, et crie à un complot, qui aurait été ourdi par de mystérieux espions taïwanais. Les faits remontent au 9 juin 2011. Ce jour-là, les parents de Jing, une jeune chinoise qui vit à Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne), reçoivent une demande de rançon: cinq millions de yuans, soit 500.000 euros, en échange de la libération de leur fille.
Cinq jours plus tard, les services de police apprennent que la jeune femme est parvenue à prendre la fuite de l’endroit où elle était séquestrée, un deux-pièces d’un immeuble du Kremlin-Bicêtre. Choquée, elle présente des traces de liens au niveau des poignets et s’en sortira avec dix jours d’ITT (interruption temporaire totale de travail).
Enlevée après avoir répondu à une fausse annonce d’embauche
Elle raconte aux enquêteurs qu’elle a été kidnappée par deux hommes après avoir répondu à une annonce pour un entretien d’embauche dans le milieu du stylisme. Elle dit avoir finalement été libérée par l’un de ses deux ravisseurs. D’après Jing, l’accusé l’aurait libérée car il avait fini par éprouver des sentiments et de la compassion pour elle.
Mais elle explique également qu’avant de la laisser partir, l’homme a tué son complice. Après lui avoir asséné un coup de couteau pendant son sommeil, il aurait traîné le corps de sa victime jusque dans la salle de bain avant de le découper en morceaux à coups de hachoir et de le jeter aux ordures. Il aurait agi ainsi pour la sauver car ce deuxième ravisseur était en train de préparer son exécution.
Quelques jours plus tard, il envoie un e-mail enflammé à sa victime
Quelques jours plus tard, le suspect envoie à Jing un e-mail enflammé, véritable déclaration d’amour dans laquelle il prétend s’être sacrifié pour elle. « Je ne suis pas si horrible… tu as vu ce que j’ai fait pour toi… je me suis trahi pour toi », lui écrit-il.
Lorsque les policiers l’interpellent quelques jours plus tard à son domicile, il tente de fuir par la fenêtre avant de reconnaître une partie des faits. Il explique avoir enlevé la jeune femme sur instruction de deux agents des services secrets taïwanais qui lui avaient promis un salaire de 1.500 euros en échange, mais il nie formellement tout meurtre. Il racontera aux enquêteurs se considérer comme victime d’un complot fomenté par les Taïwanais avec le concours de la jeune femme.
Le corps du complice ne sera jamais retrouvé, mais des traces de sang « compatibles avec la thèse du meurtre » seront relevées dans l’appartement du Kremlin-Bicêtre: des traces appartenant à un père de famille, également de nationalité chinoise, qui du jour au lendemain n’avait plus donné signe de vie.
Moins connu que le syndrome de Stockholm, son inverse se nomme le syndrome de Lima.
Si vous disposez d’ouvrages ou d’articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l’article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références » (modifier l’article).
L’expression « syndrome de Stockholm » a été inventée par le psychiatre Nils Bejerot en 1973. Ce comportement paradoxal des victimes de prise d’otage fut décrit pour la première fois en 1978 par le psychiatre américain Frank Ochberg, en relation avec un fait-divers qui eut lieu en cette même ville.
Inversement, le syndrome peut s’appliquer aux ravisseurs, qui peuvent être influencés par le point de vue de l’otage. On parle dans ce cas du syndrome de Lima1.
Le 23août1973, un évadé de prison, Jan Erik Olsson, tente de commettre un braquage dans l’agence de la Kreditbanken du quartier de Norrmalmstorg à Stockholm. Lors de l’intervention des forces de l’ordre, il se retranche dans la banque où il prend en otage quatre employés. Il obtient la libération de son compagnon de cellule, Clark Olofsson, qui peut le rejoindre. Six jours de négociation aboutissent finalement à la libération des otages. Curieusement, ceux-ci s’interposeront entre leurs ravisseurs et les forces de l’ordre. Par la suite, ils refuseront de témoigner à charge, contribueront à leur défense et iront leur rendre visite en prison. Une relation amoureuse se développa même entre Jan Erik Olsson et Kristin, l’une des otages. La légende veut qu’ils se soient mariés par la suite, mais cela fut démenti2.
Analyse du syndrome
Trois critères :
le développement d’un sentiment de confiance, voire de sympathie des otages vis-à-vis de leurs ravisseurs ;
le développement d’un sentiment positif des ravisseurs à l’égard de leurs otages ;
l’apparition d’une hostilité des victimes envers les forces de l’ordre.
Pour que ce syndrome puisse apparaître, trois conditions sont nécessaires3 :
l’agresseur doit être capable d’une conceptualisation idéologique suffisante pour pouvoir justifier son acte aux yeux de ses victimes ;
il ne doit exister aucun antagonisme ethnique, aucun racisme, ni aucun sentiment de haine des agresseurs à l’égard des otages ;
il est nécessaire que les victimes potentielles n’aient pas été préalablement informées de l’existence de ce syndrome (dans certains cas, l’agresseur peut faire preuve d’une conceptualisation idéologique capable de convaincre une victime préalablement informée du syndrome).
Le syndrome de Stockholm semble être une manifestation de l’inconscient, poussé par le premier but de l’être humain : la survie. En effet, dans les fantasmes du sujet concerné, en s’attirant la sympathie de l’agresseur, l’agressé se croit hors du danger, croyant contrôler, même inconsciemment, les émotions de l’agresseur. Ce qui lui vaudra peut-être l’épargne de sa vie au profit d’une pacification pouvant être poussée à une fraternisation. En fait, c’est de l’angoisse que le sujet se protège, car le danger est toujours réel.
Le syndrome de Stockholm est un syndrome émergent psychotique, comme tant d’autres pouvant émerger dans une situation limite, même si le sujet qui le subit n’a pas une personnalité psychotique.
C’est Erich Fromm qui en 1940, dans La Peur de la liberté établit les bases psychologiques donnant origine à ce syndrome, même s’il ne parle pas de syndrome de Stockholm, terme vulgarisé après l’incident à Stockholm en 1973. Le sujet étant prêt à renoncer à sa propre identité par peur de l’autorité.
Mécanismes sociologiques et psychologiques similaires
Relation entre le dictateur et son peuple : le dictateur finit par devenir l’objet d’admiration et d’idolâtrie que l’on s’interdit de critiquer ou de détester. Ce n’est pas par hasard si les dictateurs comptent avec un grand nombre d’apologistes (artistes, écrivains) et pas les grands hommes d’État.
Dans ces trois derniers cas, les individus battus ne se plaignent pas, n’osent pas résister ou dénoncer et, malgré des moments de doute, croient éprouver de l’affection pour leur(s) tortionnaire(s).
CLMD vs. KISH feat. Fröder – The Stockholm Syndrome ;
Stockholm, single de Oldelaf de l’album Dimanche.
Opéras
Ariane et Barbe-Bleue, Paul Dukas, livret Maurice Maeterlinck, composé en 1907
Le Château de Barbe-Bleue, Béla Bartók, livret Béla Balázs, composé en 1911
Films et séries
Le Cercle des intimes, qui raconte l’histoire d’un projectionniste vénérant Staline.
Le monde ne suffit pas, un film de James Bond, (sorti en 1999), le personnage d’Elektra King (incarné par Sophie Marceau), est atteinte du syndrome de Stockholm après avoir été kidnappée par le terroriste Renard.
Die Hard – Piège de Cristal, un prétendu expert en terrorisme parle à tort de « syndrome d’Helsinki » à la place du syndrome de Stockholm.
X-Files, saison 5 épisode 19, Folie à deux, l’agent Mulder évoque également à tort le « syndrome d’Helsinki » dans la version originale, au lieu du syndrome de Stockholm.
Un monde parfait, de et avec Clint Eastwood, le petit garçon âgé de huit ans éprouve de l’empathie et de la compassion pour son ravisseur en l’aidant à se soigner de sa blessure par balle.
Contre toi, de Lola Doillon, avec Kristin Scott Thomas, des sentiments naissent entre le ravisseur et sa victime. Ayant réussi à s’échapper, cette dernière va tout faire pour le retrouver.
Dans la Saga Saw, Amanda Young développe ce syndrome à un niveau extrême après avoir survécu à un piège de Jigsaw.
Dans la série Une femme d’honneur épisode 36, le syndrome est évoqué à la fin par le personnage principal incarné par l’actrice Corinne Touzet, l’épisode portait sur le sujet d’une prise d’otage.
Les Simpson : Homer Simpson est pris en otage par un conducteur de taxi sans licence, à Rio de Janeiro au Brésil, et sympathise avec ses ravisseurs, allant même jusqu’à faire un album-photos avec ces derniers.
Flashpoint : dans cette série, le syndrome de Stockholm est fréquemment cité. L’équipe 1 de l’escouade d’intervention d’élite « implante » le syndrome de Stockholm chez les preneurs d’otages. (En réalité syndrome de Lima)
Dans la série The Unit : Commando d’élite, Saison 3 épisode 7, un journaliste détenu en otage présente ce syndrome. Il veut se rendre et compromettre la mission. Jonas, un membre de l’unité pour ramener le journaliste à la raison lui montre une photo de sa famille.
Dans la série Ghost Whisperer, une femme a été victime de ce syndrome (Saison 4 – Épisode 10)
Sugarland Express (The Sugarland Express, film américain de 1974 par Steven Spielberg) : le policier pris en otage sympathise avec le couple qui l’a enlevé. Il les met en garde contre les peines encourues tout au long du film, et leur dit même qu’ils vont tomber dans un piège tendu par la police, lorsqu’ils veulent aller chercher leur fils dans une maison.
Parker, film policier américain de 2013, dès le premier braquage, le policier pris en otage pris d’une crise de panique, est aidé par Parker qui est l’un des braqueurs. Il finira par le remercier et ira jusqu’à ne pas témoigner contre lui lors de son interrogatoire.
The Town, thriller américain dans lequel une otage et son ravisseur se lient d’amour.
Un roman de Stephen King, Rage, dans lequel un collégien abat l’un de ses professeurs et prend l’ensemble de la classe en otage ; à la fin du roman, la quasi-totalité des élèves otages prennent fait et cause pour leur camarade qui les séquestre.
La bande dessinée Inspecteur Moroni, tome 3 : Le Syndrome de Stockholm de Guy Delisle sur ce sujet.
Un roman de Lucy Christopher dont le titre est Lettre a mon ravisseur, dans lequel une jeune fille est enlevée dans un aéroport et écrit une lettre à son ravisseur en y développant les divers sentiments qui la secouent durant son enlèvement.
Solid Snake y fait allusion dans le jeu vidéo Metal Gear Solid en référence à la relation entre Sniper Wolf et le docteur Hal Emmerich.
Le roman de George Orwell, 1984 se termine sur l’introspection de Winston, fortement torturé dans les locaux du ministère, puis relâché, et se découvrant alors sincèrement « aimer Big Brother. »
Notes et références
↑ (en) N. Kato et al. 2006, Ptsd: Brain Mechanisms and Clinical Implications, p. 149, Springer Publishers ISBN 4-431-29566-6
↑ (en) Ian K. McKenzie, « The Stockholm Syndrome Revisited: Hostages, Relationships, Prediction, Control and Psychological Science », Journal of police crisis negotiations, vol. 4, no 1, 2004, p. 5-21 (OCLC450231529, DOI10.1300/J173v04n01_02, résumé [archive])
Le syndrome de Lima correspond au fait qu’un ravisseur éprouve de l’empathie, ou même une relation fraternelle avec son (ses) otage(s) 1,2. Le syndrome inverse est nommé le syndrome de Stockholm.
En 1996, les membres d’un mouvement militant enlevèrent l’ambassadeur de la résidence japonaise à Lima, au Pérou. En quelques jours, les preneurs d’otages libérèrent de plus en plus de captifs, y compris les plus précieux, en raison de la sympathie qu’ils inspiraient, et ceux qui étaient censés tuer les otages en cas d’attaque ne purent se résoudre à le faire.
The Town, de et avec Ben Affleck, un des braqueurs de la banque éprouve des sentiments pour la directrice, que lui et son gang de « durs » kidnappent brièvement.
Flashpoint (série télévisée), Les négociateurs de l’Équipe 1 de l’escouade d’intervention d’élite implantent régulièrement le syndrome de Lima chez les preneurs d’otages. (Il est à tort nommé Syndrome de Stockholm dans les dialogues).
Michael Schumacher : « La phase de réadaptation est un long trajet parfois frustrant »
Belga Publié le mardi 17 juin 2014 à 13h05 – Mis à jour le mardi 17 juin 2014 à 21h05
Après un grave traumatisme crânien, comme celui dont Michael Schumacher a été victime, la phase de réadaptation est « un long trajet parfois frustrant ». Le coma, qui dure de quelques jours à quelques semaines, est suivi de la phase de réveil durant laquelle le patient passe par différents états, avant d’éventuellement recouvrer ses facultés, explique le Dr Steven Laureys, directeur du Coma Science Group du centre de recherches du cyclotron à l’Université de Liège (ULg). A la sortie d’un coma, le patient peut successivement passer de l’état végétatif aux états de conscience « - » et « + », poursuit-il. L’état de conscience « + » indique que le patient réagit à la commande, et est donc conscient du monde qui l’entoure. Si l’évolution d’un stade à l’autre est espérée, chaque victime d’un traumatisme crânien peut rester bloquée à n’importe quelle étape, que ce soit de manière temporaire ou définitive.
A la suite d’un tel traumatisme, l’attention se porte sur « les troubles moteurs, mais encore plus important, sur les troubles cognitifs et du comportement », souligne le Dr Laureys. En effet, les lésions frontales peuvent notamment provoquer de l’agressivité chez le patient. L’encadrement par une équipe pluridisciplinaire, de même que la famille, sera dès lors très important.
Pour les troubles moteurs, pas besoin d’attendre le réveil, « on y travaille dès que possible; c’est essentiel d’agir sur la plasticité du tissu musculaire, de privilégier la prévention en cas de déformation des membres », précise le directeur du Coma Science Group. Le corps médical privilégiera en effet toujours un traitement préventif et médicamenteux à des opérations plus lourdes, ces patients étant plus vulnérables et susceptibles de développer des infections.
Chaque année en Belgique, 900 personnes perdent la vie à la suite d’un traumatisme crânien et quelque 150 nouveaux patients sont hospitalisés. Ces derniers, si leur évolution le permet, suivront le trajet classique: des soins intensifs vers un centre de rééducation, suivi d’un retour au domicile ou à une maison de soins en vue de continuer la convalescence.
« On peut parler d’une épidémie silencieuse en Belgique », indique le Dr Laureys. « Bien que l’on puisse remplacer de plus en plus d’organes, la plasticité cérébrale reste une grande inconnue. »
Plongé dans un coma artificiel après son accident de ski le 29 décembre 2013, Michael Schumacher avait été placé en phase de réveil le 30 janvier. L’ex-champion allemand de Formule 1 est sorti du coma et a quitté l’hôpital de Grenoble (France) lundi pour le Centre hospitalier universitaire de Vaud, à Lausanne (Suisse).
Michael Schumacher, entre les mains de grands spécialistes
Afp Publié le mercredi 18 juin 2014 à 10h20 – Mis à jour le mercredi 18 juin 2014 à 11h24
Si le transfert de Michael Schumacher à Lausanne permet à sa famille de l’avoir à quelques kilomètres de leur villa des bords du Léman, le septuple champion du monde de F1 peut aussi bénéficier de traitements novateurs dans un hôpital suisse réputé en pointe dans les recherches sur le cerveau.
Le Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV), où l’ancien pilote poursuit désormais « sa longue longue phase de réadaptation », a fait des neurosciences cliniques un de ses axes prioritaires, allant chercher en 2008 le professeur Richard Frackowiak, l’ancien doyen de l’Institut de neurologie de Queen Square à Londres, pour développer un département interdisciplinaire.
Ce département dispose d’un centre de recherche, très impliqué dans l’ambitieux projet européen de modélisation du cerveau humain, « Human brain project ». Ce projet, qui rassemble les plus grands instituts européens sous la coordination de l’école polytechnique de Lausanne, a pour but de reproduire le cerveau dans toute sa complexité dans un super ordinateur, afin de mieux comprendre son fonctionnement et d’explorer des pistes pour la recherche sur les maladies neurologiques.
« Ce projet est quelque chose qui ajoute à nos compétences et qui nous permet de bien choisir les personnes qui doivent s’occuper des problématiques cliniques chez nos malades », souligne dans un entretien téléphonique avec l’AFP le Professeur Frackowiak, réputé pour être un des pontes de l’imagerie cérébrale.
« C’est extrêmement important dans un centre thérapeutique en neurosciences cliniques d’avoir un support version recherche pour pouvoir innover et être vraiment à la pointe internationale », estime le scientifique anglais, tout mettant en avant les liens étroits avec ses pairs dans d’autres pays européens, dont la France, l’Angleterre et l’Allemagne.
Secret médical oblige, le CHUV se refuse à tout commentaire qui pourrait donner le moindre indice sur l’état de santé de l’ancienne star des paddocks, pour laquelle a été aménagé un espace spécial dans l’unité de rééducation.
Si le CHUV a un protocole bien rôdé pour préserver la sécurité et l’intimité de ses patients VIP, pour le reste, « c’est business as usual ». « Il n’est pas question de traiter un homme qui soit tombé par terre dans son atelier différemment de quelqu’un qui est connu dans le monde entier », tient à souligner Richard Frackowiak. « Chaque malade reçoit le meilleur de nos compétences et le meilleur de nos réflexions. »
Le département de neurosciences cliniques dispose non seulement d’équipements de pointe, mais ses spécialistes ont lancé quelques idées novatrices dans le travail essentiel pour les comateux sur la stimulation des cinq sens, la motricité et l’activité cérébrale.
Des robots permettent de mettre le patient en position verticale et l’aident à mouvoir ses membres, une rééducation qui aide la circulation sanguine et lutte contre les conséquences d’un alitement prolongé. Un jardin thérapeutique, en plein centre de l’hôpital, offre la possibilité de confronter certains malades en éveil de coma aux éléments extérieurs.
Le professeur Frackowiak a instauré dans le département un concept centré sur le malade. Il regroupe au même endroit toutes les compétences liées au cerveau, la neurochirurgie, la neurologie, la neuropsychologie et la neuroréhabilitation, afin de tenter d’offrir le meilleur suivi.
Selon le journal suisse Blick, qui cite la société ambulancière qui a effectué le transport, Michael Schumacher, qui a été transféré lundi de Grenoble (France) à Lausanne, était conscient pendant le trajet organisé dans le plus grand secret, et avait la plupart du temps les yeux ouverts.
Le voyage a été organisé par la famille comme une opération de services secrets, utilisant notamment un faux nom, indique le journal.
Les ambulanciers ont dû remettre leurs téléphones portables lorsqu’ils ont vu le visage de Schumacher, qui aurait beaucoup maigri durant les 170 jours d’hospitalisation à Grenoble, après son grave accident de ski, en décembre 2013 à Méribel (France), selon Blick.
Schumacher n’a pas parlé, mais il a communiqué avec les ambulanciers par des hochements de tête.
Michael Schumacher : ce que l’on sait depuis son départ vers la Suisse
Mis à jour : 25-06-2014 17:52
- Créé : 25-06-2014 10:40
BILAN – Après cinq mois et dix-huit jours passés au CHU de Grenoble à la suite d’un accident de ski, Michael Schumacher quitté la France direction la Suisse. Depuis son arrivée à Lausanne, il a dix jours, de nouvelles informations ont été révélées concernant le champion allemand. Metronews fait le point…
Michael Schumacher a quitté la France depuis dix jours. Les révélations, elles, ont repris leur cours. Photo : FRED DUFOUR / AFP
Déplacement : le grand secret Lundi 16 juin au matin, Michael Schumacher arrivait à Lausanne. Après cinq mois et dix-huit jours passés au CHU de Grenoble, l’ex-pilote de Formule 1 a été amené vers la Suisse dans un contexte digne d’une opération des renseignements secrets. La société helvète qui a effectué son transport a d’abord reçu un contrat concernant un passager enregistré sous un faux nom. En arrivant dans le chef-lieu de l’Isère, chaque membre de la société prestataire a dû remettre son téléphone portable pour éviter les fuites. En Suisse, l’Allemand devrait se rapprocher de son domicile. Une condition sine qua non pour une bonne convalescence dans ce type de cas nous expliquait le neurologue Philippe Azouvi.
Santé : vers l’invalidité ?
Au mois d’avril, sa manager Sabine Kehm avait évoqué des moments de conscience et d’éveil. Aucun média n’a rebondi sur le sujet pour expliquer que ces mots correspondaient à la définition même de la sortie du coma. Si Schumacher a quitté l’hôpital de Lausanne c’est bien parce que cette période d’inconscience était terminée. La procédure veut même qu’avant de sortir de l’établissement il eût été placé en dans une salle régulière. Depuis plusieurs jours les informations sur son état de santé réel divergent. Son ami Olivier Panis avançait il y a huit jours qu’il ne sera pas handicapé. »On m’a dit qu’il n’était pas touché au niveau de la motricité et qu’il ne sera pas dans un fauteuil roulant », expliquait-il. Quatre jours plus tard un éminent neurologue suisse se voulait catégorique sur le sujet : »Schumacher restera invalide pour le reste de sa vie. Il est resté près de six mois dans le coma, ses muscles sont atrophiés et il semblerait qu’il soit squelettique. Il serait mieux que les gens gardent en mémoire le Schumi des vieilles photos… »
Communication : « no comment ! » « Nous demandons à tous de bien vouloir, à l’avenir, respecter le fait que cette longue phase de réadaptation ne se déroulera que dans le cadre privé », écrivait Sabine Kehm dans un communiqué. En quittant la France, la famille Schumacher pensait pouvoir établir une bulle autour de Michael. Contrairement à son arrivée à l’hôpital de Grenoble, ni les médecins, ni l’entourage n’ont communiqué sur l’état de santé du champion. L’établissement hospitalier avait pourtant mis en place une cellule pour répondre, ou la plupart du temps recaler les journalistes et autres fans trop insistants. Au milieu de la première semaine, celle-ci a ainsi mis fin à toute communication sur le sujet. Les médias qui étaient restés en alerte devant le CHUV durant les deux premiers jours du séjour suisse de »Schumi » n’ont eux rien pu apprendre.
Sécurité : sous bonne garde
Pour entamer sa phase de réadaptation, le clan allemand a voulu se donner les moyens d’évoluer dans des conditions sereines. Il a ainsi privatisé tout une aile du centre hospitalier qui bénéficie d’un service de neuro-rééducation de pointe dont les accès sont en permanence filtrés par des membres de la sécurité.
Espionnage, la famille prête à attaquer
Selon nos informations, parmi les journalistes qui faisaient le pied de grue devant le CHUV de Lausanne, deux ont tenté de franchir les portes gardées par le service de sécurité. Au CHU de Grenoble, déjà, un paparazzi avait tenté de le faire. Lundi, Le Dauphiné Libéré révélait que le CHU avait porté plainte pour vol et violation du secret médical. En cause, le vol du dossier médical de Schumacher, qui selon Bild aurait été proposé à la presse allemande moyennant une somme proche de 50 000 euros. »Nous ne pouvons présumer de leur authenticité, mais le contenu d’un fichier médical quel qu’il soit est totalement privé et ne peut pas être rendu public, a expliqué Sabine Kehm, qui prévient que tous ceux qui achèteraient ou publieraient des documents confidentiels seront poursuivis. Les chances de ne pas le voir sortir semblent pourtant infimes.
Son dossier médical : détenu par un certain Kagemusha
Depuis une semaine, les autorités françaises enquête sur la disparition du dossier médical de Michael Schumacher. Elles ont été alertées par le quotidien allemand Bild qui a reçu, par mail, une partie des éléments contenus dans ce rapport. En effet, l’expéditeur, qui se fait appeler Kagemusha, en référence à un film primé en 1980 au Festival de Cannes, a fait le tour de rédaction le tour des rédactions suisses, françaises et allemandes pour vendre les informations. La police tente de retracer le parcours du dossier médical pour savoir entre quelles mains il a transité. De son côté, l’hôpital a mené un audit interne pour en savoir plus et fait expertiser son système informatique par des experts, qui ont pu déterminer qu’aucune intrusion n’avait eu lieu. Seul un nombre restreint de personne a pu avoir accès à ces documents confidentiels, enregistrés sous un faux nom. Le dernier en date est Jérémy Martin.
Michael Schumacher : sur la piste du dossier médical disparu
Mis à jour : 25-06-2014 20:04
- Créé : 25-06-2014 13:08
AFFAIRE – Une semaine après le dépôt de plainte de l’hôpital et de la famille Schumacher, les autorités françaises cherchent à retrouver la trace du dossier médical de l’ex-pilote F1. Mais surtout de son détenteur qui se fait appeler « Kagemusha ».
Une chasse à l’homme. Pendant que l’individu en possession du dossier médical de Michael Schumacher fait le tour des rédactions françaises, suisses et allemandes, la police française mène l’enquête pour retrouver sa trace. Depuis la semaine dernière, et les dépôts de plaintes de l’hôpital de Grenoble et la famille de l’ancien champion de F1, elle est sur le pont.
« Pour appuyer ses propos, l’individu en possession du rapport a fourni une partie du contenu, ce qui permet de penser qu’il est en possession du dossier », poursuit le magistrat. Et même si rien n’est encore établi, tout laisse penser que les informations confidentielles ont bien été volées au CHU de Grenoble.
Les autorités françaises privilégient désormais une éventuelle coopération avec les médias qui ont reçu le fameux mail pour faire progresser l’enquête. « Si dans un souci de coopération, pour lutter contre ce genre de voyous, des journalistes voulaient aider la justice, la justice ne refuserait pas leur aide », a déclaré M. Coquillat. Dans cette affaire, le quotidien allemand Bild a déjà grandement contribué, en informant la porte-parole de Michael Schumacher, Sabine Kehm, que lesdits documents étaient en possession d’un individu prêt à les marchander.
Selon les dernières précisions, il ne s’agirait pas du dossier médical intégral du patient mais de son brouillon, qui a passé plusieurs heures dans une poubelle de l’hôpital. Pour ne pas se faire repérer, ce dernier a choisi un drôle de pseudonyme : « Kagemusha », en référence à un film du Japonais Akira Kurosawa, Palme d’or à Cannes en 1980.
Jérémy Martin alias Michael Schumacher
Sur le terrain, l’enquête se dirige donc du côté de l’établissement hospitalier. Pour l’heure, les policiers grenoblois tentent de retracer le parcours du rapport médical, en interrogeant les personnes qui auraient pu l’avoir entre les mains. Dans le même temps le CHU mène un audit informatique interne.
La direction de l’établissement a également procédé à une vérification de son système informatique par des experts pour détecter toute intrusion. Mercredi en fin de matinée, elle a conclu que son système n’avait pas été violé.
Pourtant, seul un nombre restreint de personnes a pu avoir accès à ce dossier qui était enregistré sous un faux nom, changé de façon régulière. Selon une source proche de l’enquête, le dernier pseudonyme en date était Jérémy Martin.
Depuis l’accident, Corinna, sa femme, n’a pas quitté son chevet. Aujourd’hui, elle a ramené le champion à Lausanne.
Dans sa chambre, on l’a vu sourire. Corinna, femme, a disposé devant lui des objets familiers, des photos de proches, mais aussi d’événements qui ont marqué sa vie d’époux et de pilote. Au CHUV de Lausanne (Suisse), Corinna Schumacher passe tous les jours quelques heures au- près de son mari. « C’est une personne simple, remarquable, combative, et ce couple témoigne d’un lien hors du commun », dit-on à l’hôpital. Admis depuis le lundi 16 juin dans l’unité de neuro-rééducation aiguë, Michael Schumacher, 45 ans, se trouve, en langage médical, en « état de conscience minimale ». Il entame une « phase de neuro-réhabilitation » qui peut durer de trois mois à deux ans. Dans l’ambulance qui l’a transporté de Grenoble, où il était soigné depuis sa chute de ski, le 29 décembre dernier, Michael Schumacher communiquait, selon les infirmiers, par des hochements de tête. Ses accompagnateurs ont appris au dernier moment le nom du patient qu’ils devaient conduire, et on leur a demandé de se séparer de leur téléphone portable le temps du trajet.
Le « Baron rouge » est donc sorti du coma, cinq mois environ après son accident. Il a ainsi fait mentir rumeurs et diagnostics alarmants, voire définitifs. « Une épreuve supplémentaire, média- tique celle-là, observe-t-on au CHU de Grenoble, qu’ont dû affronter sa femme, ses intimes et l’équipe médicale.» A Lausanne, on salue «le travail remarquable » des Prs Jay et Payen, du service de neurologie et réanimation neurologique de Grenoble, avec qui les médecins suisses sont en contact depuis plusieurs semaines. On salue aussi la «performance » des nutritionnistes : physiquement, Michael Schumacher semble juste avoir perdu du poids. « On a affaire à un très grand champion, capable d’un très haut niveau de concentration et de mémorisation, souligne un membre du personnel du CHUV de Lausanne. Cela se traduit aujourd’hui en termes de volonté. C’est impressionnant à observer. »
La phase de neuro-réhabilitation est un marathon
Corinna Schumacher se rendait chaque jour à Grenoble depuis la Suisse. Une distance plus raisonnable, 40 kilo- mètres, sépare désormais l’hôpital de leur propriété située à Gland, au bord du lac Léman. Le couple et ses deux enfants, Gina Maria, 17 ans, et Mick, 15 ans, habitent depuis 2004. L’ancienne maison a été rasée. Après plus de deux ans de travaux, 2 200 mètres carrés ont surgi sur quatre étages, huit chambres, un cinéma de trente places et, tout autour, étang, piscine, terrains de sport, écuries. « J’ai besoin de paysages, de nature, de montagnes, a confié un jour Michael Schumacher à une chaîne de télévision allemande. Ici, le fermier voisin nous apporte du lait, du fromage, puis il reste pour bavarder. Avec mon père, je vais pêcher.Trois cannes,un cigare, éventuellement une petite bière. »
Karin Diserens prévient toujours les familles : la phase de neuro-réhabilitation, c’est un marathon. Neuro-rééducatrice de l’unité de Lausanne, c’est entre ses mains que repose la convalescence de Michael Schumacher. Là aussi, le staff dépose ses téléphones portables au moment de prendre son service, précaution jugée « normale », comme est « supportable » la sécurité qui a été mise en place. Allemande, mère de trois jeunes filles, Karin Diserens pratique la méditation « parce que ça vide le cortex ». Récemment elle jouait encore du violon au sein de l’Orchestre philharmonique de Lausanne. Sa démarche médicale : reconnecter le patient avec l’environnement, stimuler les cinq sens, la motricité et l’activité cérébrale.
« Le fascisme reviendra sous le nom de l’antifascisme. » Attribué à Huey P. Long, sénateur américain (1893-1935).
Un certain nombre d’indices convergents semble attester que l’affaire « Clément Méric » serait bien un coup monté, planifié à l’avance avec la complicité de la police et de ses services de Renseignement intérieur. La thèse, qui n’est pour l’instant qu’une hypothèse, semble énorme. Pour l’étayer, il nous faut répondre à plusieurs questions : pourquoi ?, comment ?, quels sont les faits ?, à qui profite le crime ?
Pourquoi organiser médiatiquement la mort de Clément Méric
Une constante sociologique bien connue, notamment en Histoire des religions mais aussi des courants politiques, stipule que la fabrication d’une martyrologie est un passage obligé pour lancer un mouvement idéologique à partir de rien. Il est entendu que les mouvements d’idées ne naissent pas tous de rien, ex nihilo : certains expriment une vraie nécessité populaire ancrée dans le réel et leur émergence est spontanée. Ils se diffusent ainsi de façon quasi naturelle, mémétique, par le bouche à oreille, et leur succès est indépendant du Pouvoir en place. À l’opposé, « l’antifascisme » spectaculaire qui essaye d’exister dans les médias dominants depuis quelques mois est un phénomène hors sol, sans ancrage dans la population et sans référent objectif dans le réel ; cet « antifascisme » ne relève que d’une bulle spéculative virtuelle, celle des « remue méninges » et des brainstormings des salles de rédaction et des think tanks de consultants où s’élaborent les scénarios et les virus mentaux que l’on tente ensuite d’inoculer au peuple (le storytelling). Lionel Jospin interviewé par Alain Finkielkraut avouait un jour que la « menace fasciste » dont on nous cause en France depuis les années 1980 était entièrement fictive et que l’antifascisme n’était que du théâtre. Notre ex-premier ministre sait de quoi il parle, ayant été lui-même un acteur de premier rang de cette mise en scène étalée sur des décennies. Dans ces conditions, il n’est guère étonnant que le couple « menace fasciste + antifascisme » ne rencontre aucun écho dans la population française. Mais le Pouvoir dispose de gros moyens et ne ménage pas ses efforts pour répondre à la question : « Comment faire exister en représentations quelque chose qui n’existe pas dans le monde réel ? »
Par exemple, le samedi 7 avril 2012 était organisé le « 1er forum social antifasciste » à la Bourse du travail de Saint-Denis, en banlieue nord de Paris (93). La mention « 1er » dans le titre sous-entendait qu’il était prévu d’en organiser d’autres, mais l’affluence ne fut pas au rendez-vous et l’événement fut un échec. Bien que le journal Le Monde soit le parrain de l’événement (présence de Dominique Vidal) et qu’une vingtaine d’organisations en soient signataires dont le NPA, le Parti de gauche (Front de gauche), les syndicats SUD et CNT, et diverses associations libérales-libertaires, seulement 200 à 250 personnes assistèrent à la rencontre entre 13h30 et 21h, d’après les organisateurs ; moins de 100 d’après nos sources, ce qui, dans les deux cas, rapporté au nombre des organisateurs et au bassin démographique de 10 millions d’habitants de l’agglomération parisienne, reste insignifiant. La Fédération anarchiste de Montreuil commentait ainsi : « Espérons que la (relative) réussite de ce forum relancera la création d’autres événements afin de mener la (re)construction d’un mouvement antifasciste aujourd’hui mal au point. » (sic)
Le bilan du fiasco et l’analyse de ses raisons mit en évidence qu’il manquait à « l’antifascisme » en France un mythe fondateur pour le lancer. Tout mouvement ambitieux a besoin d’un mythe fondateur et d’icônes à vénérer pour amorcer et mettre en branle les dynamiques émotionnelles et comportementales de ses adeptes. Si ce mythe ne vient pas tout seul, alors il faut le construire. Les concepteurs d’opérations psychologiques dans le Renseignement savent en outre que le mythe fondateur doit être de préférence traumatique et violent. On se rappellera le Rav Ron Chaya soulignant dans une vidéo le « bienfait immense » que la Shoah fut pour l’entité sioniste, ou les attentats sous « faux drapeau » du 11 Septembre qui ont semblé attester un temps de la réalité du « choc des civilisations », jusqu’à ce qu’il soit démontré que ce n’étaient pas des musulmans qui les avaient organisés. Dans le jargon, une « psyop » sert généralement à « visibiliser » quelque chose, par exemple un counter-gang de diversion. Ce genre d’opération permet dans un premier temps, non pas d’accroître, mais déjà de créer la visibilité d’un mouvement qui n’en a pas. La réponse à la question : « Pourquoi assassiner Clément Méric ? » est donc : « Pour fabriquer un martyre et faire exister médiatiquement le mouvement dit antifasciste, car il n’y arrive pas tout seul si l’on en reste aux faits ».
En l’occurrence, la manœuvre politico-médiatique étant un peu grossière, elle n’a pas trompé grand monde : même les « antifas » crièrent à la récupération politique et huèrent Alexis Corbière, du Front de gauche, à la manifestation du 06/06/13 en mémoire de leur ami décédé. Le stratagème apparut en toute transparence quand le quotidien de la banque Rothschild, Libération, titra dans son édition du 25/06/13 : « Clément Méric, antifa devenu icône ». Le marketing de l’affaire ne décollant pas, les effets de suggestion médiatique étant insuffisants, le journal en était réduit à mâcher le travail à ses lecteurs et à leur inculquer explicitement ce qu’il fallait penser et répéter. Il semble donc que la Matrice virtualisante ait atteint ses limites. Pour mémoire, rappelons les chiffres désastreux en termes de fréquentation des dernières manifestations de l’extrême gauche du Capital : 40.000 personnes dans toute la France sur deux jours les 15 et 16 décembre 2012 pour le « mariage homo » ; 50.000 personnes à Paris le 5 mai 2013 pour le Front de gauche ; 15.000 personnes dans toute la France le 6 juin 2013 pour Méric ; 6000 personnes à Paris le 23 juin 2013 contre le « fascisme » ; 35.000 personnes à Paris le 29 juin 2013 pour la Gay Pride ; 150 personnes à Paris sur deux jours les 22 et 23 juin 2013 pour le premier Salon du « mariage gay ». (Chiffres que nous laissons le lecteur vérifier par lui-même sur un moteur de recherches pour ne pas rallonger la liste des notes.)
Le deuxième problème à résoudre pour étayer l’hypothèse d’un coup monté est méthodologique et doit répondre à la question : « Comment s’y prendre pour provoquer un comportement violent à distance ? » ou « Comment planifier des faits divers violents pour les récupérer ensuite ? » La réponse est : en façonnant un environnement et un climat favorables, donc en appliquant une stratégie indirecte, puis, si possible, en essayant de téléguider directement des individus. On se souvient de la méthode employée par Zbigniew Brzezinski pour engager l’URSS à intervenir en Afghanistan, qu’il dévoilait dans sa fameuse interview du 15/01/98 avec Vincent Jauvert pour Le Nouvel Observateur n°1732. Selon ses propres termes : « Nous n’avons pas poussé les Russes à intervenir, mais nous avons sciemment augmenté la probabilité qu’ils le fassent. » Non pas provoquer directement la violence, mais augmenter intentionnellement la possibilité qu’elle advienne : les traces de culpabilité sont ainsi pratiquement inexistantes. Mettre en place toutes les conditions pour un passage à l’acte, configurer le contexte pour favoriser la réalisation d’un potentiel de violence, ce sont là des techniques bien connues des services de Renseignements pour fabriquer des terroristes ou des faits divers à récupérer politiquement. Sun-Tzu les décrivait déjà dans son Art de la guerre quand il parlait de détecter le potentiel d’une situation, puis de le façonner et de l’orienter dans un sens ou dans un autre.
Sur cette base contextuelle, travaillée pour devenir une pente glissante, il est ensuite possible de préciser le mode opératoire en ciblant un individu chargé de catalyser la violence et de focaliser l’attention des médias. Il faut construire un « candidat Mandchou », un patsy, une sorte de « Mohamed Merah », entièrement façonné, tutoré et piloté à distance par les psychologues des services de Renseignements et dressé pour être sacrifié à un moment ou à un autre. Il faut choisir quelqu’un de jeune, très jeune, donc très influençable, vingt ans ou vingt-cinq au maximum, donc presque un enfant, malléable et crédule. Pour maximiser les chances de réussite de l’opération, le profilage de la personnalité doit s’orienter sur quelqu’un de fragile, tant au plan psychologique que physique.
Du point de vue psychologique, les étudiants de « Sciences Po », dont Clément Méric faisait partie, sont les recrues idéales car ils se préparent à devenir les futurs cadres du capitalisme mondialisé. Ils offrent donc un profil psychologique de type « conformiste » et « soumis à l’autorité », à l’opposé du « révolté » ou du « curieux ». Comme toutes les grandes écoles oligarchiques, Sciences Po exige de ses élèves une soumission totale aux dogmes néolibéraux, soit l’idéologie du Pouvoir, sans quoi la sanction tombera au moment des examens. Pour occuper efficacement leur place dans la hiérarchie des dominants, les étudiants de Sciences Po sont donc élevés dans la haine des peuples et des nations qu’ils auront à écraser sous leur botte. Ce profil de personnalité suggestible présente les caractéristiques recherchées chez tout kamikaze : immaturité, plasticité, docilité, ainsi que des tendances sadomasochistes et suicidaires prononcées. Le caractère autodestructeur de la psychologie de Méric apparaît encore mieux dans ses idéologies de référence, le véganisme et l’anti-spécisme, deux branches voisines de la deep ecology, ou écologie radicale, dont les fondements malthusiens ont été définis dès les années 1960 avec le soutien de banques et de fondations (Iron Mountain, rapport Meadows du club de Rome, cybernétique sociale), et que l’on peut résumer en une phrase : « La Vie est au-dessus de tout, sauf celle des humains. » Négation des différences entre les espèces vivantes, droits des animaux supérieurs à ceux des humains, culte de Gaïa dont l’humain serait le parasite, réduction de population, décroissance générale, contrôle des naissances, légitimation de l’euthanasie, bref l’anti-spécisme exprime un vrai fond de haine de soi maladive et une tendance génocidaire appliquée à sa propre espèce. La cohérence mentale et la logique n’étant pas au rendez-vous, les anti-spécistes et les véganistes militent donc pour le respect de la Vie et de la Nature, mais n’objectent rien contre l’avortement, ni contre l’eugénisme (PMA, GPA) ou la dénaturation et la destruction de l’humain (« mariage homo », confusion des Genres, transhumanisme), ce qui les associe donc davantage à une secte morbide en pleine bouffée délirante qu’à un mouvement rationnel et empiriste.
Si l’on ajoute à ce masochisme intellectuel l’extrême fragilité physique du personnage et son état de santé précaire, on peut pratiquement dire qu’il s’est suicidé. Pesant 60 kilos, non entraîné pour le combat rapproché, se relevant d’un cancer leucémique, donc engagé dans un suivi thérapeutique de cinq années pendant lesquelles une rechute mortelle est possible, Clément Méric risquait gros en provoquant une bagarre de rue. Une personne lucide et en possession de ses moyens ne cherche pas les coups au sortir d’une chimiothérapie. Une telle irresponsabilité vis-à-vis de soi-même révèle donc chez le sujet un esprit sous influence, absent du principe de réalité, ainsi qu’une tendance autodestructrice profonde, évidemment stimulée et renforcée par les individus qui l’ont poussé à s’exposer et à prendre des risques pour sa vie.
Après avoir analysé les méthodes employées, la question à laquelle répondre est : « Quels sont les faits qui attestent d’une opération préméditée ? » Pour avancer dans la démonstration du coup monté, il faut mettre en évidence que la succession des faits n’est pas spontanée et ne doit rien au hasard, ou du moins pas seulement. Vu de l’extérieur et si l’on s’en tient à la version officielle médiatique, le fait divers, qui eut lieu à l’occasion d’une vente privée de vêtements de mode, fait penser à une rencontre fortuite entre fashion victims qui aurait mal tourné, une sorte de crêpage de chignons entre donzelles autour d’un maillot de bains en solde. Or, on sait aujourd’hui que l’agression sur Esteban Morillo par Clément Méric obéissait à une préméditation, comme le prouve la liste de photos de Morillo et de ses amis sur le site « Vigilance Végane Antifasciste » avec la mention « Besoin d’identification please » en date du 1er décembre 2012. Esteban Morillo était donc l’objet d’une surveillance et d’une traque, activement recherché depuis plusieurs mois par le groupe « végan antifa » auquel était relié Méric. Le vigile témoin de l’altercation fut d’ailleurs formel : « Clément Méric voulait vraiment en découdre. » Un article du Huffington Post nous apprend : « Par ailleurs, Clément Méric était, selon une source policière citée par l’AFP, connu des services spécialisés comme appartenant à un groupe de militants d’extrême-gauche « qui recherchent la confrontation » avec ceux d’extrême-droite, notamment la vingtaine de skins constituant le noyau dur des Jeunesses nationalistes révolutionnaires (JNR). »
L’intention et la préméditation des coups et blessures de la part de Méric sont donc des acquis de l’enquête, encore renforcés par des précédents à l’agression sur Morillo. En effet, de nombreux documents accessibles en ligne attestent de la participation plus ou moins agressive de Clément Méric à diverses manifestations, notamment pour le « mariage homo » et la location du ventre des femmes, ainsi qu’à des opérations « coup de poing », dont l’une avait dévasté le bar La Cantada à Paris le 26/01/13, et l’autre l’avait déjà envoyé à l’hôpital le 01/05/13.
D’autres éléments prêchent en faveur d’une implication de certains membres du personnel politique ainsi que de médias du Pouvoir. Alexis Corbière, secrétaire national du Parti de gauche (composante du Front de gauche) et principal adjoint à la mairie du 12ème arrondissement de Paris, était le premier à rapporter le soir même du mercredi 05/06/13 sur son blog la rixe ayant conduit à l’hospitalisation de Clément Méric en état de « mort cérébrale ». Bizarrement, Alexis Corbière ne donne pas ses sources. On imagine mal qu’elles émanent des militants proches de Méric, compte tenu de l’accueil écœuré aux cris de « Récupération ! » que les amis de la victime ont réservé au politicien à la manifestation du lendemain sur la place Saint-Michel. Donc, comment a-t-il pu être informé aussi vite d’un fait divers commun du point de vue juridique et se déroulant dans d’autres quartiers que ceux dont il a la charge administrative ? Par quel réseau l’information lui est-elle parvenue ?
En outre, si nous essayons d’établir une chronologie, nous voyons que des étrangetés apparaissent. L’heure du billet d’Alexis Corbière n’est pas mentionnée, mais le premier commentaire est à 23h16. Le texte de Corbière : « Aujourd’hui à 18h, C., militant de 19 ans connu pour son engagement contre l’extrême droite, a été lâchement agressé à Paris dans le quartier de la gare Saint Lazare. Violemment frappé au sol par un groupe de plusieurs militants d’extrême droite, manifestement selon des premiers témoignages du Groupe JNR (Jeune Nationaliste Révolutionnaire), laissé inanimé, il a été déclaré ce soir en état de mort cérébrale à l’hôpital Salpetrière. Le Parti de Gauche s’incline avec beaucoup de tristesse et de colère devant la mémoire de notre camarade C., que nous connaissions. Il adresse ses condoléances à sa famille et ses proches qui militaient à ses cotés. Le Parti de Gauche interpelle le Ministre de l’intérieur et exige que les forces de police agissent dans les plus brefs délais pour retrouver les responsables de ce crime odieux. Le PG exige également la dissolution des Groupes d’extrême droite qui multiplient les actes de violence à Paris et à travers le pays depuis plusieurs semaines. » Puis le premier commentaire : « Le mercredi, 5 juin 2013, 23:16 par oorlynck. nous demandons la dissolution de ces extrémistes, sinon nous brulerons leurs bâtiments et nous les passerons à tabac, nous devons réagir au plus vite. » (sic)
À 23h15 au plus tard, Alexis Corbière était donc en mesure d’affirmer avec certitude la mort cérébrale de Méric, ce qui l’autorisait à présenter immédiatement ses condoléances à la famille et aux amis. Une telle assurance exposée publiquement sur l’état clinique du jeune homme suppose des informations sûres, donc un diagnostic médical achevé et confirmé. Or, quels sont les critères médico-légaux pour porter un diagnostic de mort cérébrale, ou mort encéphalique ? Voyons le texte de loi sur Légifrance : « Article R671-7-2. Créé par Décret n°96-1041 du 2 décembre 1996 – art. 1 JORF 4 décembre 1996. Abrogé par Décret 2003-462 2003-05-21 art. 4 2° JORF 27 mai 2003. Si la personne, dont le décès est constaté cliniquement, est assistée par ventilation mécanique et conserve une fonction hémodynamique, l’absence de ventilation spontanée est vérifiée par une épreuve d’hypercapnie. De plus, en complément des trois critères cliniques mentionnés à l’article R. 671-7-1, il doit être recouru pour attester du caractère irréversible de la destruction encéphalique : 1° Soit à deux électroencéphalogrammes nuls et aréactifs effectués à un intervalle minimal de quatre heures, réalisés avec amplification maximale sur une durée d’enregistrement de trente minutes et dont le résultat doit être immédiatement consigné par le médecin qui en fait l’interprétation ; 2° Soit à une angiographie objectivant l’arrêt de la circulation encéphalique et dont le résultat doit être immédiatement consigné par le radiologue qui en fait l’interprétation. »
Clément Méric a-t-il subi un double électroencéphalogramme (EEG) ou une angiographie pour confirmer sa mort cérébrale ? Le protocole EEG dure 5 heures et l’angiographie, selon des sources médicales, entre 1 et 2 heures. Deux types différents de questions se posent selon que Méric est entré dans l’un ou l’autre protocole.
Première option : l’EEG. Si la rixe a bien eu lieu à 18h dans le quartier de la gare Saint-Lazare, le temps d’appeler un véhicule, qu’il arrive sur place, que l’on charge le corps, puis qu’on arrive aux urgences de la Pitié-Salpêtrière avec le blessé et compte tenu de la circulation dans le centre de Paris à ce moment de la journée, il était 18h30 au plus tôt. Dans le cas d’un protocole EEG d’une durée de 5 heures au total, le diagnostic de mort cérébrale ne pouvait pas être porté avant 23h30. Sachant que le premier commentaire au billet d’Alexis Corbière date de 23h16, le double EEG était encore en cours. Corbière a donc rédigé son billet et adressé ses condoléances avant même toute conclusion médicale officielle par un spécialiste sur l’état de Méric !
Ou alors, deuxième option, Méric a subi une angiographie, achevée à 19h30 au plus tôt. Si tel est le cas, le problème de la chronologie est résolu, Corbière a disposé d’un temps raisonnable pour rédiger son billet, mais la question des sources se pose toujours : de quel radiologue a-t-il obtenu l’information du diagnostic par angiographie de mort cérébrale de Clément Méric, compte tenu du secret médical, renforcé par le secret de l’instruction quand le décès relève de coups et blessures ? Des fuites ? Oui, mais de qui ? Nos regards ne peuvent s’empêcher de se porter vers ces réseaux transversaux « fraternels » profondément infiltrés dans l’administration française, travaillant en synergie dans les diverses fonctions publiques, notamment la police et l’hôpital, capables de planifier des événements en leur donnant l’apparence de la spontanéité ou de l’imprévu, et auxquels Alexis Corbière est notoirement affilié, de même que son comparse Jean-Luc Mélenchon.
Ajoutons que Clément Méric n’était pas encore décédé le mercredi 05/06/13 au soir, ce qu’Alexis Corbière précise lui-même en parlant de « mort cérébrale ». Qu’est-ce que la mort cérébrale ? Il s’agit d’un type de coma très profond, également appelé coma de type IV, ou « coma dépassé », souvent considéré comme irréversible, mais dont certaines personnes sont revenues malgré tout, notamment les témoins d’expériences de mort imminente (EMI). Du point de vue organique, le corps n’est plus autonome et a besoin d’être branché en permanence aux appareils de réanimation, d’hydratation et d’alimentation par perfusion. Il faut débrancher le comateux pour que le cœur cesse de battre et les poumons de respirer. Qui prend la décision de « débrancher », autrement dit d’achever ? En principe, selon la loi, la famille. Mais quelle famille accepterait de donner le coup de grâce à son enfant après seulement 24 heures de coma et sans lui accorder plus de temps et de chance de survie, l’autopsie de Clément Méric ayant bien eu lieu le vendredi 07/06/13 au matin ?
De fait, la première annonce officielle dans les médias du décès définitif de Clément Méric est une brève de l’AFP avec le Figaro.fr, du jeudi 06/06/13 à 17h21. (Puis l’AFP sur Twitter à 17h30). Sur cette base, on notera encore une fois la chronologie des événements pour le moins intrigante que nous rapporte Le Nouvel Observateur. Dans un article créé le jeudi 06/06/13 à 11h29, mis à jour à 22h31, et titré « Mort de Clément Méric : tous les événements », on apprend que l’annonce officielle du décès de la victime est prononcée en fin d’après-midi, donc après la mise en ligne de l’article (!), mais aussi que les manifestations en hommage au mort, avec les banderoles et les t-shirts imprimés, étaient organisées à partir de midi, donc en fait dès le matin, voire la veille : « •Mercredi soir, en plein cœur de Paris, un jeune homme de 18 ans, Clément Méric, a été laissé en état de mort cérébrale après avoir été agressé par un groupe de skinheads. Clément Méric était étudiant à Sciences-Po et était connu pour ses engagements antifascistes. Le jeune homme est officiellement décédé jeudi en fin d’après-midi. •Plusieurs hommages ont eu lieu dans la journée : à 12 heures devant Sciences Po Paris, à 17 heures au Passage du Havre à Paris (9e arrondissement) et à 18h30 place Saint-Michel (6e arrondissement) où des milliers de personnes se sont rassemblées pour rendre hommage à Clément Méric. »
Un tel empressement à enterrer quelqu’un, une telle rapidité à médiatiser sa mort sur une échelle maximale, alors que des faits divers bien pires se produisent chaque jour, et un tel degré de préparation du matériel et de l’agenda des manifestations laissent fortement à penser que l’événement n’était peut-être pas inattendu pour tout le monde…
On attend toujours que l’extrême gauche du Capital dénonce le vrai fascisme ou le vrai néonazisme, évidemment pas celui du prolétariat souverainiste inoffensif d’Esteban Morillo, mais celui du capitalisme tout-puissant, formé par la collusion des banques, des lobbies industriels et des minorités actives qui les pilotent depuis l’Union européenne et les diverses instances supranationales au bénéfice d’un agenda eugéniste fondé sur l’artificialisation du vivant par le « mariage homo », la théorie de la confusion des Genres, la PMA, la GPA, l’euthanasie et la surveillance cybernétique pour tous. Las ! Cette extrême gauche sans-frontièriste, antiprotectionniste et libérale-libertaire ne mordra jamais la main qui la nourrit, ou alors pas trop fort, juste pour donner l’illusion qu’on est tout de même encore un peu du côté du peuple et pas seulement des « minorités ». En vérité, c’est bien le Parti socialiste qui définit l’idéologie profonde de toute la Gauche française (centriste comme ultra-), parce que c’est ce parti, adoubé par le Capital, qui en a les moyens financiers. Or, la trahison intentionnelle des classes populaires pour se mettre à l’heure des « minorités » est bien la stratégie préconisée explicitement par la fondation Terra Nova, le laboratoire d’idées du PS, qui organise ainsi sans complexe le « grand remplacement » de la démocratie, quand la loi est l’expression de la majorité, par l’oligarchie, quand la loi est l’expression des minorités…
La dernière question que l’on peut se poser est : « À qui profite le crime ? » On le sait, les groupes militants soi-disant antifascistes ne s’attaquent jamais sérieusement au vrai fascisme, celui de Bruxelles, de Washington ou de Tel-Aviv. Leurs efforts pour « taper à côté » du vrai fascisme révèlent la stratégie de leurs vrais maîtres, de même qu’Al Qaïda et les groupes djihadistes ne s’attaquent bizarrement jamais à Israël. La question de savoir qui est derrière les « antifascistes » trouve une réponse claire dans les slogans des manifestations « antifascistes » en Allemagne : Antifa means solidarity with Israel ! (Antifa signifie solidarité avec Israël !) ; Deutschland abschaffen (Supprimer l’Allemagne) ; Für Israel, gegen old Europe (Pour Israël, contre la vieille Europe) ; Antiamerikanismus angreifen (Attaquer l’antiaméricanisme) ; Imagine there is no Deutschland (Imagine qu’il n’y a pas d’Allemagne) ; Deutschland verraten ! (Trahir l’Allemagne !) ; Nieder mit dem Regime im Iran (À bas le régime en Iran).
Soyons clairs : l’extrême gauche allemande, ou « antiallemande », comme le revendiquent les anti-Deutschen, est aujourd’hui passée à 90% sous le contrôle de Tel-Aviv et de Washington, et l’extrême gauche française est en train de subir le même sort, à tel point que l’expression « antifrançais » devrait bientôt apparaître dans ses éléments de langage. On en voudra pour preuves supplémentaires le soutien indéfectible de notre extrême gauche hexagonale aux opérations coloniales de l’OTAN, des États-Unis et de l’entité sioniste en Libye et en Syrie, par djihadistes interposés. Sans oublier le slogan « Ni oubli, ni pardon » sur les affiches et dans les manifestations autour de Clément Méric, qui répètent avec un mimétisme appliqué le slogan des associations pour la commémoration de la Shoah.
Récapitulons. La méthode est connue des services de Renseignements. Les faits prouvent la préméditation et leur chronologie est étrange. Le crime profite à des réseaux d’influence extrêmement puissants. Alors, au final, quel scénario ? Clément Méric, un militant ultralibéral, est repéré puis manipulé pendant plusieurs mois comme de la chair à canon par les réseaux d’influence du Capital qui lui mettent en tête de provoquer une bagarre alors qu’il sort d’une leucémie. Il attaque par derrière mais perd quand même et se retrouve à l’hôpital dans un état critique, comme prévu. L’adolescent a été victime d’une opération psychologique montée par les réseaux atlanto-sionistes infiltrés au plus haut niveau de l’État français, Manuel Valls en tête, brillamment secondé par Alexis Corbière et ses « frères », consistant à augmenter sciemment la possibilité d’une mort parmi leurs marionnettes « antifas » pour leur donner une visibilité médiatique et lancer un mouvement populaire sur une base émotionnelle. À notre plus grande horreur, il faut pouvoir également envisager l’hypothèse que l’ordre ait été donné dans certains réseaux dormants de l’institution hospitalière de « débrancher » la victime plongée dans le coma pour finir le boulot. Le but général de l’opération consisterait à aligner par identification compassionnelle l’opinion publique française sur la mouvance antinationale et mondialiste des « antifascistes », et à participer au pinkwashing initié par l’entité sioniste pour créer des clivages géopolitiques fondés sur la confusion des Genres (gay-friendly or not). Ce n’est qu’un scénario, donc une hypothèse à confirmer, mais qui permet de mettre en cohérence des faits qui, sinon, en sont dépourvus. Pour finir, essayons d’être charitables et inversons la sentence « Ni oubli, ni pardon ». Donc pardonnons à Clément Méric d’avoir été manipulé pour se suicider, puis oublions-le et laissons sa famille faire son deuil.
Après la libération mardi 17 juin 2014 d’un des deux suspects écroués dans l’affaire Clément Méric, Le Monde a publié le 19 juin 2014 un article de Soren Seelow faisant le point sur l’enquête judiciaire.
Rappelons que les « antifascistes » de Nîmes affirment que les identitaires seraient la cause des faits.
Se trouverait-elle en région ?
Il faudrait alors chercher à Brest et à Montpellier.
L’un des deux suspects écroués dans l’affaire Clément Méric libéré
Le Monde.fr avec AFP | 18.06.2014 à 13h48 • Mis à jour le 18.06.2014 à 13h53
La cour d’appel de Paris a ordonné, mardi 17 juin, la remise en liberté de Samuel Dufour, 20 ans, selon une information de RTL confirmée par la justice. Il est l’un des deux suspects qui avait été placé en détention provisoire dans l’affaire de la rixe entre skinheads et antifascistes qui avait causé la mort de Clément Méric en juin 2013 à Paris a été remis en liberté mardi. Il reste mis en examen pour « violences volontaires en réunion et avec arme ayant entraîné la mort sans intention de la donner ».
Son camarade Esteban Morillo, l’autre suspect arrêté, demeure en détention provisoire. Ce sympathisant du groupuscule d’extrême droite Troisième voie, avait reconnu dès le départ avoir porté deux coups de poing, à mains nues, au visage de l’étudiant de 18 ans.
De son côté, Samuel Dufour, lui aussi sympathisant de Troisième voie, a toujours nié avoir frappé Clément Méric. L’un des camarades de la victime, présent lors de la bagarre, a même confirmé sa version aux juges d’instruction.
SANS CASIER JUDICIAIRE
« Nos arguments ont enfin été entendus. Il est logique qu’il soit libéré après tout ce temps de détention », a réagi son avocat, Me Julien Fresnault. Samuel Dufour, son client, sans casier judiciaire, suivait une formation pour devenirboulanger au moment des faits. En février, les résultats d’une expertise du téléphone du jeune homme avaient révélé ses SMS au soir des faits : « J’ai frappé avec ton poing américain », disait l’un d’eux ; « on les a défoncés », disait un autre.
Outre Morillo et Dufour, deux autres skinheads sont mis en examen pour « violences » mais n’ont pas été placés en détention. Les antifascistes sont parties civiles.
LE MONDE | 19.06.2014 à 11h12 • Mis à jour le 20.06.2014 à 15h35 | Par Soren Seelow
La scène dure le temps d’une longue respiration, la dernière de Clément Méric. En partie obstruée par un poteau, la caméra de vidéosurveillance de la station Haussmann – Saint-Lazare à Paris en a confusément capté certains détails. A 18 h 43 et 25 secondes, deux groupes entrent en contact. A 18 h 43 et 31 secondes, un corps tombe à la renverse. La bataille rangée qui a coûté la vie à ce jeune militant antifasciste de 19 ans, le 5 juin 2013, a duré sept secondes.
L’exploitation de cette vidéo – qui vient d’être versée au dossier et que Le Monde a pu consulter – ne permet pas de jeter une lumière nouvelle sur les responsabilités des acteurs de cette rixe. Une confrontation autour des images est prévue courant juillet avant une éventuelle reconstitution, dernières tentatives de la juge Carole Vujasinovic pour tenter d’y voir clair avant de clore l’instruction. Un an après la mort de Clément Méric, de nombreuses zones d’ombre continuent de planer sur ce fait divers que ni la vidéo, ni les rapports d’expertise, ni les témoignages n’ont permis d’élucider.
Ce que dit le dossier, et sa synthèse la plus récente contenue dans le dernier arrêt de la chambre de l’instruction en date du 29 avril, c’est que Clément Méric n’a pas été victime d’un « assassinat », comme l’avait annoncé au lendemain des faits Manuel Valls, alors ministre de l’intérieur. Il n’est pas davantage l’élément déclencheur de la rixe, comme on a pu le lire un peu plus tard dans une volonté de rééquilibrer un récit tordu par sa charge symbolique depuis le premier jour.
Le déroulement dépassionné des faits retrace la rencontre fortuite entre deux idéologies irréconciliables, n’ayant pour seul langage commun que l’affrontement physique. Un dialogue à coups de poing qui a abouti à la mort d’un jeune idéaliste de 66 kg.
DES IMAGES DE CROIX GAMMÉES, D’AIGLES NAZIS
En cette fin d’après-midi, Matthias Bouchenot, 24 ans, Aurélien Boudon, 23 ans, et Steve Domas, 24 ans, trois militants antifascistes, se rendent à une vente privée rue Caumartin pour acheter des vêtements Fred Perry, marque historique des skinheads de tous bords. Ils y croisent trois skins, Samuel Dufour, apprenti boulanger de 19 ans, Alexandre Eyraud et Lydia Da Fonseca.
L’idéologie qui soude ces trois amis est explicite. Samuel Dufour – crâne rasé, bombers frappé d’un écusson tricolore et tee-shirt « skinhead » – est un sympathisant du mouvement d’extrême droite Troisième Voie, alors dirigé par Serge Ayoub. Sur son corps sont tatoués une croix celtique, un cochon ailé, une toile d’araignée au coude et la devise nazie « Sang et honneur ».
Dans sa clé USB, les enquêteurs ont trouvé des images de croix gammées, d’aigles nazis, une carte de France recouverte du logo du Front national, des inscriptions « White Power » et quatre photos d’Adolf Hitler, dont l’une accompagnée du drapeau français et d’un slogan : « Nous voulons un Hitler français ».
« N’ACHETEZ PAS TROP D’AFFAIRES, IL VA FALLOIR COURIR »
Les skins font du shopping. Irrités par cette rencontre inattendue avec leurs adversaires, les « antifas » se sentent obligés de réagir. De son propre aveu, c’est Steve Domas qui ouvre les hostilités : « Alors les nazis, on fait ses courses ? » Les skins affirment que ses provocations verbales sont allées jusqu’à la promesse d’en découdre physiquement : « On vous attend à dix en bas. N’achetez pas trop d’affaires, il va falloircourir. » Les skins semblent alors peu pressés d’en venir aux mains. « Laisse-nous, on fait nos courses », s’entend-il répondre.
Les trois antifas quittent l’espace de vente vers 18 heures et se postent un peu plus loin rue Caumartin, au pied des marches de l’église Saint-Louis d’Antin. Selon la chambre de l’instruction, ils attendent alors « ostensiblement » l’autre groupe « en faisant téléphoniquement appel à du renfort ». Clément Méric, qui avait prévu de se rendre à la vente, les rejoint un quart d’heure plus tard.
Dans la boutique, les skins poursuivent leurs emplettes. Ils en profitent pour passer eux aussi quelques coups de fil. Samuel Dufour, que plusieurs témoins disent avoir vu regarder par la fenêtre en direction des antifas, appelle notamment un certain Esteban Morillo, un vigile de 20 ans, qui sera l’auteur du coup de poing fatal porté à Clément Méric. Une cliente décrit le groupe comme « inquiet », « nerveux ». Mais la promesse de renforts les ragaillardit. Un vendeur entend cette phrase : « De toute façon, on va appeler les autres et on va les niquer. »
« IL VOULAIT VRAIMENT EN DÉCOUDRE AVEC EUX »
Alerté par une cliente qu’il allait « y avoir du grabuge », un vigile tente de désamorcer la tension auprès des skins, puis descend dans la rue à la rencontre des antifas. Matthias Bouchenot lui fait savoir qu’il a vu les skinheads ranger un poing américain dans un sac à dos avant de pénétrer dans la salle de vente. Le plus jeune de la bande, Clément Méric, se montre le plus exalté : « Ce sont des gens qui ne devraient même pas être vivants », lance-t-il.
Le vigile revient sur ses pas, suivi de près par Clément Méric qui se dirige vers la salle de vente. « Mon collègue et moi-même, on l’a attrapé et on lui a dit qu’il était jeune, qu’il fallait éviter de se battre, que cela ne servait à rien (…). Il voulait vraiment en découdre avec eux, je pense, il semblait les haïr », témoigne le vigile. Son collègue confirmera avoir demandé au jeune homme « avec qui il allait se battre au vu de son physique alors que les skins étaient plus costauds ».
Clément Méric est plutôt chétif. En rémission d’une leucémie, il a subi une ponction lombaire dix jours plus tôt. Il reste en tout moins de dix minutes dans la boutique. Les quatre skins – désormais rejoints par Esteban Morillo – affirment qu’il a profité de ce bref passage pour les provoquer en leur lançant : « On vous attend. » A 18 h 27, le jeune élève de Sciences Po envoie ce qui restera comme son dernier SMS : « Ils descendent. » Puis il s’en va retrouver ses amis, qui patientent depuis une quarantaine de minutes sur le parvis de l’église.
QUI A DÉCLENCHÉ LA RIXE ?
Les skins auraient pu quitter les locaux de la vente en remontant la rue Caumartin sur la droite afin d’éviter l’affrontement, comme le leur avait conseillé le vigile. Ils décident au contraire de foncer sur le groupe de Clément Méric. Ils sont armés.
Lydia Da Fonseca, qui fait partie du groupe, a reconnu devant les enquêteurs qu’Esteban Morillo avait rangé un poing américain dans le sac à dos de Dufour avant de faire du shopping. Un témoin affirme avoir vu ce dernier enfiler l’arme en quittant la boutique.
Qui a déclenché la rixe ? A l’approche des skins, les antifas reconnaissent avoir« rigolé ». Esteban Morillo, lui, prétend que Clément Méric les a de nouveau provoqués : « Bande de fiottes, vous vous cachez derrière les vigiles. » Selon les antifas, c’est Esteban Morillo qui a ouvert les hostilités en portant le premier coup à Clément Méric. Samuel Dufour affirme, lui, que Matthias Bouchenot l’a attaqué le premier. Ce dernier jure que c’est le skin qui s’est « jeté » sur lui.
« C’EST SATAN, C’EST LA VIOLENCE DE SATAN ! »
Coupé à la lèvre, à l’avant-bras et au poignet – des plaies compatibles avec l’impact d’un objet métallique –, Matthias Bouchenot est formel : Samuel Dufour utilisait un poing américain. Ce dernier admet seulement le port de grosses bagues en métal, l’une à tête de cochon, l’autre à tête de mort. Dans la confusion, une dame passe devant l’attroupement et lance : « C’est Satan, c’est la violence de Satan ! »
Au même instant, Esteban Morillo, 1 m 83 pour 75 kg, s’estimant « menacé » par Clément Méric, le frappe au visage. Il est aussitôt assailli par deux amis de l’étudiant. Alors, « Clément Méric, qui avait fait le tour de moi, a essayé de m’attaquer en me prenant par l’arrière gauche ; j’ai vu qu’il commençait à armer son poing et j’ai frappé », explique Esteban Morillo.
De son aveu même, et selon les constatations du légiste, aucun coup de Clément Méric n’a atteint sa cible. Le deuxième coup de poing d’Esteban Morillo sera fatal. « One shot ! », s’écrie le skin, tandis que son adversaire chute sur le pavé.
TÉMOIGNAGES CONTRADICTOIRES
Il reconnaît avoir porté deux coups de poing à mains nues, dont le coup mortel. Mais une expertise médicale de janvier évoque « au moins cinq coups », laissant ouverte la piste d’un second agresseur. Si des témoins disent avoir vu Samuel Dufour frapper la victime, les antifas le disculpent catégoriquement : « Je dois être honnête, il a été en face de moi durant tout l’affrontement », a répété Matthias Bouchenot lors de ses auditions.
C’est Samuel Dufour qui jettera le trouble sur sa responsabilité réelle dans un échange de SMS peu après la rixe. A 20 h 13, il envoie à un contact dénommé « Yean cfa » : « Salut j’ai frappé avec ton poing américain. » Réponse à 20 h 38 : « srx , ques ce que ta fait encore. » Samuel Dufour : « Bah, il est parti à l’hôpital… Mdr. » Yean Cfa : « Mdr te grave. »
Samuel Dufour a-t-il frappé Clément Méric avec une arme ? Samuel Dufour et Esteban Morillo étaient-ils tous deux équipés d’un poing américain ? Les témoignages sont contradictoires, les experts prudents. « Ce type d’armes laisserait cependant et probablement des traces superficielles beaucoup plus importantes ??? », s’interrogent les auteurs du rapport d’expertise. Le procès n’est pas attendu avant le printemps 2015.
Après un an de détention provisoire, Samuel Dufour, l’un des skinheads ayant participé à la rixe, est sorti de prison mardi 17 juin. La chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris a donné suite au troisième appel formé en ce sens, le premier par le parquet, les deux suivants par ses avocats, Mes Julien Fresnault et Antoine Vey. Il demeure, tout comme Esteban Morillo – qui est lui toujours écroué –, mis en examen pour « violences volontaires en réunion et avec arme ayant entraîné la mort sans intention de la donner ». Deux autres skins ayant pris part à l’affrontement – mais que personne n’a vu frapper Clément Méric – sont mis en examen pour « violences volontaires en réunion et avec arme avec incapacité totale de travail de moins de huit jours ».
À la suite de la tentative d’assassinat perpétrée par Maxime Brunerie — membre du Mouvement national républicain (MNR) et sympathisant d’Unité radicale — contre le président de la République françaiseJacques Chirac lors du défilé du 14juillet2002, le groupe Unité radicale a été dissous le 6août200212. Les conclusions de l’instruction menée par le juge Marie-Odile Bertella-Geffroy rendues en juillet 2004 avaient établi que l’acte, isolé, n’avait pas de but politique13. Deux des dirigeants d’Unité radicale (Fabrice Robert et Guillaume Luyt) ont participé peu après au lancement du site www.les-identitaires.com et de l’association Les identitaires, avant de contribuer, en avril 2003, à la fondation du Bloc identitaire. Fabrice Robert devint président du BI et Guillaume Luyt vice-président14. Depuis, le Bloc est en voie de normalisation et la grande majorité de ses militants n’était pas membre d’Unité radicale15. Il s’est transformé en parti politique à l’occasion de sa convention organisée à Orange en octobre 2009.
Résultats électoraux
Le Bloc identitaire s’est présenté pour la première fois à des élections le 12 juin 2005 à Nice, par l’intermédiaire de son mouvement associé Nissa Rebela. Il présente alors un candidat à l’élection cantonale dans le 7e canton16, récoltant 85 voix, soit 1,9 % des suffrages exprimés17.
En 2008, toujours à Nice, son candidat à la mairie de Nice, Philippe Vardon, obtient 3 % des voix18 et Benoît Lœuillet recueille 5 % des suffrages dans le 6e canton16.
En septembre 2009, dans ce même 6e canton, Benoît Lœuillet obtient le résultat de 7,68 %, le plaçant 5 voix derrière celui du FN (7,82 %)19.
En Alsace, la liste d’Alsace d’abord conduite par Jacques Cordonnier a obtenu 4,98 % des suffrages, en forte baisse par rapport au résultat obtenu au premier tour des élections régionales de 2004 (9,4 %).
Bureau directeur et dirigeants du Bloc identitaire
Le bureau directeur a fait l’objet d’un important renouvellement au printemps 201221 et a intégré plusieurs représentants des mouvements de jeunes identitaires. Il est composé des membres suivants22:
Le Bloc identitaire se donne pour objectif de « fédérer les jeunes Français et Européens fiers de leurs racines et de leur héritage ». Il se présente comme étant « né de la rencontre de militants issus de parcours politiques divers mais partageant tous le même rejet du système dominant » :
opposition au métissageethnique de masse et à la « culpabilisation permanente » des peuples européens ;
dégoût du matérialisme, du consumérisme et de l’« exploitation des travailleurs par le grand actionnariat international »23 ;
Le mouvement se positionne de diverses manières dans le corpus idéologique d’extrême droite. Il prend une posture ruraliste en « défendant la ruralité comme alternative à la schizophrénie urbaine » et en s’opposant à l’« horreur mondialiste ». Même s’il défend les « racines et l’héritage » européen – dont fait partie la religion chrétienne -, le BI utilise peu les thèmes du traditionalismecatholique. Il introduit aussi le thème de « la conjugaison de la résistance identitaire au féminin »25.
Le Bloc qui entend renvoyer les immigrés dans leur pays, fustige de manière radicale les conséquences et le phénomène avec des slogans comme « racaille immigrée » et demande « pas de kärchers, mais des charters ! »24. Ses membres affirment défendre les personnes de « souche européenne » et les « petits blancs de banlieue »26. De plus, le Bloc entend donner à ses actions une dimension européenne puisque, par exemple, il soutient « nos frères serbes du Kosovo » contre les Albanaismusulmans au Kosovo.
Le Bloc identitaire ne considère ni l’islam ni les États-Unis comme des « dangers » mais c’est « l’islamisation de l’Europe et l’américanisation de notre culture qui en sont »27.
Enfin, le Bloc identitaire compte sur l’insatisfaction d’une partie de la droite radicalisée, en particulier des partisans de Philippe de Villiers et son Mouvement pour la France depuis son rapprochement de l’UMP et sur la restructuration du Front national. Lors de la convention, Richard Roudier, tête de liste de la Ligue du Midi en Languedoc-Roussillon pour les régionales de 2010, condamne implicitement Jean-Marie Le Pen : « le Front national a déshonoré la notion d’identité » par les déclarations de son chef sur la Seconde Guerre mondiale, que le Bloc « condamne formellement et absolument »15. Le BI espère, selon les spécialistes, se placer entre Philippe de Villiers et Jean-Marie Le Pen15.
Il soutient la candidature de Arnaud Gouillon pour l’élection présidentielle française de 201228. Il renonce à ce projet en septembre 2011, en raison de l’impossibilité de réunir les 500 parrainages, mais aussi pour ménager un possible accord avec le FN lors des législatives 2012 et des municipales de 2014, notamment à Nice29. Lors d’une consultation nationale, ses adhérents décident pourtant à plus de 62 % de ne soutenir aucune candidature à l’élection présidentielle30.
Références idéologiques revendiquées par le mouvement
Considérant que le combat culturel prépare les victoires politiques31, « ce que Mitterrand avait bien compris en prenant la tête du PS au début des années 1970 »31, le Bloc identitaire développe des projets qui ne relèvent pas proprement dit du politique, au sens traditionnel du terme, mais qui ont une incidence directe sur la vie politique, des projets de type métapolitique31. L’objectif est de s’inscrire dans l’évolution en perpétuel renouvellement qu’ont les « individus du monde et de la société dans laquelle ils vivent »31 afin qu’ils permettent d’attirer des personnes qui ne viendront jamais à l’action politique par le militantisme classique »31. Cette action culturelle peut se traduire à travers « la littérature, la bande dessinée, la peinture, la musique, le web, l’organisation de conférences, de spectacles enracinés.
Pour mener à bien cette conquête par l’esprit31, l’objectif est de mettre en place des outils politiques, associatifs, culturels pour 2020, 20302.
Concernant les références, « il s’agit là plus d’inspirations et d’objets de réflexions que de véritables « filiations », car le mouvement identitaire est un phénomène nouveau, tant dans sa composition que dans ses modes de fonctionnement, qui ne peut légitimement être rattaché à aucun autre dans le passé, si ce n’est partiellement et donc imparfaitement. »32. Dominique Venner, le penseur d’extrême-droite, est une des principales références du mouvement. Le BI organise en mai 2014 un colloque en sa mémoire, et réédite un de ses principaux ouvrages. Pierre Vial et Jean Haudry sont aussi des références du mouvement6. Les références proviennent parfois de penseurs de gauche ou issus de la gauche[réf. nécessaire].
Le Bloc identitaire contrôle plusieurs associations qui se veulent à vocation humanitaire et sociale : Comité d’entraide aux prisonniers européens, Solidarité des Français, Soulidarietà. Plusieurs structures politico-culturelles régionalistes, comme Alsace d’abord, Nissa Rebela, Jeune Bretagne ou Kerkant, sont également proches du BI.
Le BI est à l’origine de la Convention identitaire, dont les invités sont issus de la mouvance identitaire européenne, qui se rassemble annuellement33. La Convention identitaire a organisé sa première réunion à Beaune en Bourgogne en 200734. La réunion du 17-18 octobre, au Palais des princes d’Orange35, invite le Suisse Dominique Baettig, les Espagnols Josep Anglada (président de Plataforma per Catalunya) et Eduardo Núñez (président d’Asamblea Identitaria), les Portugais de Causa Identitària, Andreas Mölzer (député européen) représente le FPÖ autrichien. La Ligue du Nord italienne envoie Mario Borghezio36. La convention annonce la présence de représentants de deux « partis de gouvernement », l’UDC suisse et la Ligue du Nord italienne. Yves-Marie Laulan est aussi invité37. Cette convention réunit « 600 participants, un nombre en très importante augmentation par rapport aux conventions précédentes de ce mouvement et avec une proportion très importante de jeunes gens » selon Novopress. Au cours de cette réunion le Bloc identitaire annonce qu’il devient statutairement un parti politique35.
Le mouvement est à l’origine de Novopress.info, un site internet qui se présente comme une « agence de presse internationale »38. Il compte parmi ses responsables Fabrice Robert39, mégretiste, ex-dirigeant d’Unité radicale ainsi que Guillaume Luyt ancien dirigeant du Front national de la jeunesse40. Patrick Gofman compte parmi les rédacteurs de Novopress.info (section française)41.
Labels musicaux
Le mouvement est aussi à l’origine du label musical « Alternative-s ».
Jeunesses identitaires
Ce mouvement est également proche des Jeunesses identitaires. Les deux dirigeants du Bloc identitaire ont reconnu leur « influence » sur celles-ci42. Enfin, le nom de domaine du site officiel des Jeunesses identitaires a été déposé par Nos racines qui utilise la même boîte postale que le Bloc identitaire43,44 (ainsi que les sites : Les Identitaires, Soulidarietà, La maioun, Nissa Rebela, Novopress, Expulsion Sans Frontières).
Enfin lors de sa création, le Bloc décrivait les Jeunesses identitaires comme son « mouvement de jeunesse ». Néanmoins dans son dossier de présentation de janvier 200545, les liens semblent avoir évolué car le mouvement adopte la position suivante : « En aucune manière, les Jeunesses identitaires ne sont le mouvement de jeunesse du Bloc ».
Le fondateur des Jeunesses identitaires est Philippe Vardon.
Le comité directeur du mouvement est composé de : Gaëtan Jarry, Jean-David Cattin et Adrien Heber.
Condamnations
Le 17 décembre 2007, le tribunal de grande instance de Nice estime que les Jeunesses identitaires sont une émanation d’Unité radicale, dissoute par le gouvernement en 200246. Les JI sont ainsi condamnées à une amende de 20 000 euros, et son ancien président, Philippe Vardon, écope de quatre mois de prison avec sursis et de 10 000 euros d’amende46. Par ailleurs, dans une autre affaire jugée le même jour, Philippe Vardon, le président du Bloc identitaire Guillaume Luyt, et deux autres militants des JI sont poursuivis par la justice pour avoir distribué un tract intitulé « Ni voilée ! Ni violée ! » aux abords du lycée niçois Thierry Maulnier46. Philippe Vardon est condamné pour discrimination raciale à trois mois de prison avec sursis et 3 000 euros d’amende ; Guillaume Luyt, à quatre mois de prison avec sursis et 5 000 euros d’amende ; et les deux autres militants à 3 000 euros d’amende chacun46.
En septembre 2008, la cour d’appel d’Aix-en-Provence aggrave les condamnations : pour la « reconstitution de ligue dissoute », elle fixe une amende de 30 000 euros envers les Jeunesses identitaires, ainsi que 1 100 euros à verser aux associations SOS Racisme et MRAP. Elle prive également Philippe Vardon de ses droits civiques pendant deux ans et le condamne à nouveau à quatre mois de prison avec sursis. Pour la distribution du tract, la justice impose une amende de 16 000 euros au total. Philippe Vardon et Nissa Rebela se sont pourvus en cassation mais ils furent déboutés en janvier 2010.
Génération Identitaire
« Génération identitaire » (ou « Génération ID ») est un mouvement politique francophone créé en 2012. Se définissant lui-même comme une « communauté de combat » il a prétention à « rassembler les jeunes européens, garçons et filles »47. Génération Identitaire s’est fait connaître en occupant le chantier d’une mosquée48,49 à Poitiers, le 20 octobre 2012. Ils s’y revendiquent, dans leurs banderoles et slogans, de Charles Martel ou encore de la Reconquista et réclament « un referendum sur la construction de mosquées, et sur l’immigration »50.
Logo du mouvement.
Actions et lobbying
Le Bloc identitaire se serait notamment fait remarquer par l’organisation d’actions de « lobbying ».
En 2003, le groupe de rapSniper est accusé d’être « anti-Français » et raciste « anti-blanc ». Le ministre de l’Intérieur d’alors, Nicolas Sarkozy, a d’ailleurs été interpellé à ce sujet à l’Assemblée par le député UMPNadine Morano. En novembre 2005, 200 députés ont demandé — sous l’impulsion du député François Grosdidier — l’interdiction de groupes de rap présentés comme faisant l’apologie de la violence et du racisme, cependant sans succès.
En 2004, c’est Cesare Battisti, ancien membre des Prolétaires armés pour le communisme (PAC), condamné dans son pays pour plusieurs braquages et assassinats, qui est pris pour cible par les militants identitaires. Cesare Battisti est alors menacé d’expulsion, puis s’ensuit une publication d’un entretien avec le fils de Lino Sabbadin, assassiné par les PAC51. En avril 2006, Cesare Battisti, toujours en fuite, publie aux éditions Rivages et Grasset un livre intitulé Ma Cavale. Il y accuse notamment le Bloc identitaire d’avoir été financé par l’ambassade d’Italie pour l’« agresser »52.
Soupes identitaires
Depuis 2003, le Bloc identitaire organise ou appuie, d’abord directement puis par l’intermédiaire d’associations satellites ou amies, la distribution de « soupes identitaires » aux sans domicile fixe. Ces distributions ont lieu dans plusieurs villes en France et en Belgique : à Strasbourg par le collectif Solidarité alsacienne proche d’Alsace d’abord, à Nice par l’association Soulidarietà, à Paris par l’association Solidarité des Français ainsi qu’en Belgique : à Bruxelles par l’association Renaissance sociale et à Anvers par l’association Antwerpse Solidariteit proche du Vlaams Belang. Le principe de ces soupes identitaires est de contenir du porc, ce qui a pour conséquence d’exclure les juifs et les musulmans pratiquants qui la refusent.
Ces distributions sont l’objet de vives critiques (comme celles de la députée européenne Catherine Trautmann) car jugées par certains « discriminatoires et xénophobes »53. Le préfet du Bas-Rhin a interdit la distribution de la soupe identitaire à Strasbourg le 21janvier2006. La distribution a également été interdite à Paris. Pour sa part, le Bloc défend les soupes identitaires en arguant que « le porc est partie intégrante du patrimoine culinaire de la France »54. L’association niçoise Soulidarietà revendique « de servir “lu nouostre davant lu autre” (« les nôtres avant les autres ») »55.
Polémique en France
Devant la polémique soulevée en France56, la préfecture de police de Paris a décidé d’interdire les soupes identitaires à partir du 28décembre2006, à cause du risque de trouble à l’ordre public.
Dans un entretien au Financial Times, la présidente de Solidarité des Français, Odile Bonnivard, anciennement membre du MNR, revendique son affiliation au Bloc identitaire ; elle affirme que la tendance française est de privilégier les besoins des étrangers au détriment des personnes partageant sa culture et sa civilisation et ajoute que les SDFmusulmans ou juifs ne sont pas obligés de manger sa soupe, affirmant qu’il y a d’autres organisations susceptibles de les nourrir63. Dans le journal Minute, elle décrit son action en ces termes : « Nous avons décidé d’aider “les nôtres” avant “les autres” »64.
Juridiquement, de tels propos permettent d’affirmer que le caractère discriminatoire de la distribution est revendiqué, même si ce n’est pas le terme employé par les distributeurs65.
Maisons et locaux associatifs
Prônant un militantisme enraciné localement, les identitaires ont ouvert quatre lieux sous forme associative, dénommés Maisons de l’Identité. Il s’agit de la Maioun à Nice, de Ti Breizh en Bretagne de la Barricade à Paris et de la « Traboule » a Lyon66. Ces lieux destinés à servir de point de ralliement aux activités militantes, abriteraient en général un bar, une salle de boxe, une bibliothèque et des structures d’hébergement. L’hebdomadaire Minute dans son numéro du 15juillet2009, à la page 6, indique qu’à cette date que seule une Maison de l’Identité est actuellement active: Lou Bastioun, ouvert depuis peu à Nice et remplaçant la Maioun, sa prédécesseuse67.
Le BI publiait le bimestriel ID Magazine. La revue a été fondée en 2005 en remplacement de Jeune Résistance68 et de la revue Devenir, revue apparentée au mouvement Nation. Elle a cessé de paraître au début du second semestre 2009 pour céder la place au périodique Identitaires.
↑ a et b « Mieux connaître les Identitaires [archive], « Êtes-vous un parti politique ? », sur bloc-identitaire.com. « Le mouvement identitaire n’est pas qu’un parti politique. Les Identitaires, c’est bien plus qu’un parti. C’est un réseau, c’est une communauté. »
↑dossier extrême droite radicale – UNITÉ RADICALE [archive]création : juin 1998, dissolution : décret du 6 août 2002, origine : Unité Radicale est issu de la fusion de deux mouvances : Nouvelle Résistance/Jeune Résistance/Union des Cercles Résistance, Groupe Union Défense (GUD). Unité Radicale a en outre attiré des dissidents d’autres groupuscules d’extrême droite radicale (Œuvre Française, PNFE : Parti Nationaliste Français et Européen) « critiquant l’inaction, le folklorisme et le passéisme de leurs ex-organisations ». successeurs : Bloc Identitaire/Jeunesses Identitaires (Fabrice Robert, Guillaume Luyt/Philippe Vardon), Réseau Radical (Christian Bouchet)
↑ Selon Jean-Yves Camus, « le Bloc identitaire essaie de concilier un populisme débarrassé des oripeaux de la vieille extrême droite radicale dont il est issu, avec cette question identitaire, un peu comme la Ligue du Nord italienne. » ; voir le Le FN ressuscité par l’UMP [archive]
↑ « Sur le front de l’intimidation, la cellule de l’ambassade italienne finança et lança à l’assaut le Bloc identitaire. Ce groupe de fanatiques aryens, émanation d’un parti d’extrême-droite français, était resté inconnu jusqu’à ce 14 juillet 2002 où l’un des leurs, pour s’assurer une gloire éternelle, ouvrit le feu sur Jacques Chirac. », p. 160.
↑ « Le Conseil d’État interdit la distribution de la soupe au cochon », Dépêches JurisClasseur, 9 janvier 2007, 31
↑ Bertrand Pauvert, « À propos de l’interdiction de distribution d’une soupe populaire contenant du porc », AJDA 2007, p. 601. L’auteur s’interroge quant à la présence des éléments juridiques permettant d’identifier une discrimination effective et note que l’ordonnance est en rupture avec la jurisprudence Benjamin (CE 19 mai 1933, N° 17413 17520 [archive] : « l’éventualité de troubles, alléguée par le maire de Nevers, ne présentait pas un degré de gravité tel qu’il n’ait pu, sans interdire la conférence, maintenir l’ordre en édictant les mesures de police qu’il lui appartenait de prendre ; que, dès lors, sans qu’il y ait lieu de statuer sur le moyen tiré du détournement de pouvoir, les requérants sont fondés à soutenir que les arrêtés attaqués sont entachés d’excès de pouvoir »). Un autre commentaire affirme au contraire que l’interdiction pouvant seule prévenir le trouble à l’ordre public, l’ordonnance est conforme à la jurisprudence Benjamin (Serge Deygas, « La notion d’atteinte grave et manifestement illégale à une liberté fondamentale », Procédures no 3, mars 2007, comm. 69).
↑ Catherine Coroller, Le Conseil d’État ne goûte pas la «soupe au cochon», dans Libération du 6 janvier 2007 [lire en ligne [archive]]
Photo : Wikipédia / Lieu de la rixe, rue de Caumartin, aux abords de l’église Saint-Louis-d’Antin.
A l’initiative d’un collectif composé notamment du syndicat Sud-Solidaire, du PCF et du NPA, une manifestation à la mémoire de Clément Méric est organisée le samedi 21 juin, devant la Maison Carrée à Nîmes. Clément Méric, un militant d’extrême gauche décédé le 5 juin 2013 à l’issue d’un bagarre avec des skinheads.
“Les droites extrêmes ne cessent de progresser en France et en Europe, à la faveur des politiques menées ici et là, par des gouvernants qui de concert renforcent une austérité qui ne fait que profiter au patronat (…) La violence d’extrême droite n’est plus à démontrer. Au delà du cas de Clément Méric, rappelons nous des ratonnades qui avaient eu lieu à Aigues-Mortes en 2012. Comme n’est plus à démontrer également la proximité idéologique et quasi structurelle entre les identitaires ( à l’origine de la mort de C.Méric ) et l’Extrême Droite“, fait valoir le collectif.
Ce collectif semble donc particulièrement bien renseigné sur les causes de la rixe ayant entraîné la mort de Clément Méric, celles-ci n’ayant jamais été élucidées jusqu’à ce point par les différents enquêteurs qui jusqu’à présent se sont penchés sur cette affaire.
Notons que trois Nîmois soupçonnés d’appartenir à une filière jihadiste vers la Syrie ont été mis en examen et incarcérés la veille de cette manifestation :
Filière jihadiste : deux hommes et une femme mis en examen à Nîmes
assanrt | Publié le 21.06.2014, 10h04 | Mise à jour : 12h27
ILLUSTRATION. Deux hommes ont été mis en examen et incarcérés vendredi soir à Nîmes, soupçonnés d’appartenir à une filière jihadiste vers la Syrie, a-t-on appris de source judiciaire.s. | AFP / Salah al-Ashkar
Deux hommes soupçonnés d’appartenir à une filière jihadiste vers la Syrie depuis la région de Nîmes ont été mis en examen et incarcérés vendredi soir. Une troisième personne, une femme, a été mise en examen et laissée libre sous contrôle judiciaire.
A Nîmes, les deux hommes mis en examen et incarcérés se sont rendus en Syrie pour y combattre le régime de Bachar al-Assad dans les rangs jihadistes.
La troisième personne, une femme, a été mise en examen du même chef d’association de malfaiteurs en vue de préparer des actes de terrorisme, mais laissée libre sous contrôle judiciaire, a précisé une source judiciaire.
Plusieurs centaines de personnes parties de France se sont rendues en Syrie ou envisagent d’y aller pour rejoindre les rangs jihadistes du Front al-Nosra ou de l’Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL). Ils représentent aux yeux des services antiterroristes européens le risque principal d’attentat à leur retour, une crainte concrétisée pour la première fois par l’attaque du musée juif de Bruxelles le 24 mai, qui a coûté la vie à quatre personnes. Le tireur présumé, Mehdi Nemmouche, est un Français revenu en mars de Syrie où il a combattu. Arrêté à Marseille, il doit être prochainement remis à la justice belge.
Quelque 55 procédures en lien avec des filières syriennes sont en cours à Paris. Elles concernent environ 300 personnes, mises en examen ou susceptibles d’être poursuivies, selon un proche du dossier.
Le procès de quatre islamistes radicaux s’ouvre lundi à Paris
A partir de lundi et jusqu’au 4 juillet se tiendra au tribunal correctionnel de Paris le procès de quatre jihadistes présumés et de cinq membres de leur groupe de soutien. Au moins deux d’entre eux sont soupçonnés d’avoir préparé une campagne d’attentats en Europe à leur retour des zones de combat pakistano-afghanes en 2010 et 2011.Les prévenus, âgés de 24 à 41 ans, appartiendraient à la mouvance de l’islamisme radical. Ils sont français, tunisiens ou franco-tunisiens et gravitaient autour de la mosquée de la rue Jean-Pierre Timbaud à Paris (XIe) ou de plusieurs commerces voisins, qui leur servaient de base ou de couverture pour leurs activités.
Sur les neuf prévenus, les quatre soupçonnés de s’être rendus en zones de combat sont en détention provisoire. Ils sont renvoyés pour «association de malfaiteurs en vue de préparer des actes terroristes ou complicité», et «financement du terrorisme» pour l’un d’eux. Sur le banc, l’un des principaux prévenus sera Riadh Hennouni, 27 ans, arrêté à Naples en septembre 2010 puis extradé vers la France. Autre personnage central du dossier, Monahem Goujih, 34 ans, arrêté dans un train en Bulgarie en novembre 2011, avant son extradition
C’est l’enquête, ouverte en mars 2009, des juges du pôle anti-terroriste du parquet de paris qui a permis de mettre au jour cette filière. En passant par la Turquie puis l’Iran ou le Pakistan, elle a organisé l’acheminement vers la zone pakistano-afghane de plusieurs jihadistes, dont au moins trois ont trouvé la mort sur place.
«La France, cible privilégiée d’al-Qaïda» selon le patron de l’antiterrorisme
Publié le 12.06.2014, 17h01 | Mise à jour : 13.06.2014, 08h28
Loïc Garnier, chef de l’unité de coordination de la lutte antiterroriste (Uclat), dénombre «environ 850 jihadistes français potentiels». | (capture écran TF1.)
Sa parole est rare, le propos est sans détour. Loïc Garnier, chef de l’unité de coordination de la lutte antiterroriste (Uclat) estime que «la France reste une cible privilégiée d’al-Qaïda».
«D’abord parce qu’elle prône une laïcité qui refuse toute forme d’ostentation religieuse, que nos soldats sont engagés au Mali et encore en Afghanistan et, enfin, que l’intervention en Centrafrique est brandie de façon extravagante comme une croisade de l’Occident chrétien contre le monde musulman», affirme celui qui a été l’ancien patron de la brigade criminelle.
Selon lui, «pour l’heure, la menace n’est pas imminente, même si les prévisions en la matière sont toujours incertaines…»
Loïc Garnier tient cependant à rappeler que «certains jeunes individus, des jihadistes européens parmi lesquels figurent des Français, sont pris en charge par des cadres d’al-Qaïda qui les entraînent dans le but de mener des attentats en Europe».
Pour le chef de l’Uclat, on dénombre «environ 850 jihadistes français potentiels, dont 31 sont décédés et certains ont pris la route du retour».
«Aujourd’hui en France, plusieurs centaines de gens potentiellement dangereux ou exprimant des velléités de départ vers le djihad sont sous surveillance», précise Loïc Garnier. Mais, sur TF1, le responsable de l’Uclat souligne les limites de cette surveillance, gourmande en hommes : pour contrôler les faits et gestes d’un seul suspect «H24, ça nécessite a minima 20 personnes pas individu», calcule Loïc Garnier.
VIDEO. Le patron de l’antiterrorisme évoque la menace Al-Qaïda sur la France
Affaire Karachi : Nicolas Bazire, ex-bras droit de Balladur, en correctionnelle
Publié le 12.06.2014, 20h33 | Mise à jour : 13.06.2014, 08h33
L’ancien chef de cabinet d’Edouard Balladur Nicolas Bazire à Paris le 2 novembre 2011 | Martin Bureau
Le financement de la campagne présidentielle de 1995 d’Edouard Balladur sera au coeur d’un procès pénal, les juges ayant ordonné jeudi le renvoi en correctionnelle de six personnes, dont son ex-homme lige, Nicolas Bazire, actuel dirigeant de LVMH.
Au terme de plus de trois ans d’investigations internationales, les magistrats Renaud van Ruymbeke et Roger Le Loire ont acquis une conviction: 327 millions d’euros de commissions «indues» et «exorbitantes» sur des contrats d’armement, notamment ceux de fourniture de sous-marins au Pakistan et de frégates à l’Arabie Saoudite (Agosta et Sawari II), ont été versés à un réseau d’«intermédiaires affairistes» qui n’était d’«aucune utilité», selon des sources judiciaires.
Des rétrocommissions pour financier la campagne d’Edouard Balladur
Selon elles, ce «réseau K» (pour «King», allusion au roi saoudien) a été imposé à la fin du processus, alors que tout était réglé. Il avait pour «vocation première», outre l’enrichissement de ses membres, le financement «occulte de politiques français» via des «rétrocommissions» : Edouard Balladur, Premier ministre et candidat malheureux à la présidence sans être adossé à la machine d’un parti, et François Léotard, patron d’un parti en déconfiture financière, le Parti Républicain.
Comme l’avait requis le parquet, six personnes sont renvoyées, notamment Nicolas Bazire et Renaud Donnedieu de Vabres, hommes de confiance des deux anciens responsables politiques. L’enquête visait notamment des faits d’abus de bien social.
D’ici un mois Edouard Balladur et François Léotard seront fixés
MM. Balladur et Léotard seront absents, mais pourraient devoir s’expliquer devant la Cour de justice de la République (CJR), seule habilitée à enquêter sur les faits commis par des ministres dans l’exercice de leur fonction. Une décision sur ce point est attendue d’ici un mois, selon une source proche du dossier.
Sur le banc des prévenus, prendra aussi place celui qui a incarné le dossier, l’intermédiaire franco-libanais Ziad Takieddine, seul à avoir été placé en détention provisoire et qui affirme que le «réseau K» a permis de débloquer les contrats. Son associé Abdul Rahman el Assir est également renvoyé. Il vit en Suisse et s’est gardé de passer la frontière durant l’enquête.
Quant à Thierry Gaubert, un proche de Nicolas Sarkozy, chargé durant l’enquête par son ex-femme, il est soupçonné d’avoir rapatrié en France du liquide retiré de comptes reliés au «réseau K», empochant sa commission au passage. La sixième personne renvoyée est l’ex- PDG de la branche internationale de la Direction des constructions navales (DCN-I) Dominique Castellan.
10 millions en T-shirts et gadgets
Après avoir beaucoup tergiversé, Ziad Takieddine a fini par concéder qu’il avait financé la campagne Balladur pour 6,2 millions de francs (moins d’un million d’euros), affirmant avoir été sollicité par Nicolas Bazire via Thierry Gaubert.
L’enquête s’est notamment penchée sur les 10,2 millions de francs versés en espèces le 26 avril 1995 sur le compte de campagne de M. Balladur après son élimination.
L’ex-Premier ministre avait invoqué des ventes de gadgets et de T-shirts en meetings pour expliquer ce versement au Conseil constitutionnel. Dubitatifs, les Sages n’en avaient pas moins validé ses comptes en octobre 1995.
S’ils ne l’avaient pas fait, Edouard Balladur aurait été redevable sur ses deniers personnels des frais de campagne.
20 ans avant Bygmalion : lutte fratricide et frais de campagnes
Les retraits d’espèces en Suisse «devaient nécessairement profiter à ceux qui avaient autorisé la mise en place du réseau El Assir/Takieddine, le ministre de la Défense» François Léotard et «le Premier ministre», Edouard Balladur, résume une source judiciaire.
Dans cette enquête hors-norme, il a fallu comprendre des montages financiers opaques, dont les flux ont été tracés en Irlande, au Liechstenstein et jusqu’aux Iles Vierges britanniques, aux Bahamas ou aux Caïmans.
«C’est une première grande victoire car à l’origine, le parquet s’était opposé à l’ouverture de ce volet financier», a réagi Me Olivier Morice, avocat de parties civiles.
Au moment où, avec le dossier Bygmalion, un nouveau scandale financier éclabousse la droite, l’affaire Karachi vient rappeler ses luttes fratricides des années 1990. Elu président en 1995, Jacques Chirac avait ordonné en 1996 l’arrêt du versement des commissions au réseau K.
A alors été évoquée l’hypothèse que l’attentat de Karachi, qui a coûté la vie à 15 personnes dont onze ouvriers français construisant des sous-marins, était une mesure de rétorsion ourdie par des responsables pakistanais qui se sont sentis floués. Ce pan du dossier fait l’objet d’une enquête menée par le juge antiterroriste Marc Trevidic.
VIDEO. Septembre 2011 : Nicolas Bazire mis en examen dans l’affaire Karachi
Moi, je veux bien croire que le « réseau K » ait permis de débloquer les contrats. Encore faudrait-il que Mr Takieddine précise, éléments de preuve à l’appui, quels sont les blocages qu’il a pu faire sauter, et comment.
En attendant, j’observe que les réactions de Mrs Mélenchon et Besancenot sur cette affaire ont été extrêmement discrètes, voire inexistantes.
En effet, je ne trouve que celles-ci, consécutives aux mises en examen de septembre 2011, et auparavant, deux commentaires du 22 novembre 2010 :
Le leader du Front de gauche Jean-Luc Mélenchon, s’est dit à Nérac (Lot-et-Garonne) « consterné » et « affligé » après les mises en examen dans l’affaire Karachi et a ironisé en disant espérer qu’ils sont « innocents ». »Comme tout le monde je suis consterné, affligé, car j’imagine qu’un juge ne met pas en garde à vue des personnes aussi importantes sans qu’il ait de bonnes raisons », a indiqué Mélenchon avant un rassemblement de soutien aux deux candidats du Front de gauche du département aux sénatoriales.
« J’espère que tout cela n’est pas vrai mais ça commence très mal, je crains le pire », a-t-il dit à propos des mises en examen de proches de Nicolas Sarkozy dans le volet financier de l’enquête sur l’attentat de Karachi, qui concerne le financement de la campagne d’Edouard Balladur de 1995. »Bien sûr ils sont présumés innocents et j’ai presque envie qu’ils le soient car s’ils étaient coupables quelle catastrophe, qu’est-ce que cela révèlerait d’un mode de fonctionnement épouvantable », a-t-il ajouté.
Avant de soutenir Michel Cerutti et Bernard Faucon-Lambert, candidats du Front de gauche aux sénatoriales dans le Lot-et-Garonne, M. Mélenchon a planté « un arbre de la laïcité » dans un square de Nérac. « Les symboles sont importants aujourd’hui car la laïcité est attaquée par toutes les religions », a-t-il commenté.
Parallèlement, Jean-Luc Mélenchon a jugé être « une très bonne chose » la première condamnation de deux femmes poursuivies pour avoir porté le voile intégral sur la voie publique. « Il est normal que la loi soit appliquée », a-t-il dit, estimant que le voile intégral était « dégradant pour la femme ».
Deux femmes portant des niqab ont été condamnées jeudi par le tribunal de police de Meaux à des amendes, première décision de ce type prononcée par un tribunal depuis l’entrée en vigueur de la loi sur le port du voile intégral le 11 avril.
Publié le 24 septembre 2011 à 18h16 Mis à jour le 24 septembre 2011 à 18h16
Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de Gauche à la présidentielle, a réagi samedi aux propos de la femme de Thierry Gaubert qui a confirmé publiquement samedi que son mari rapportait des valises d’argent de l’étranger dans les années 1990 , en pleine enquête sur des financements politiques présumés occultes visant des proches de Nicolas Sarkozy et d’Edouard Balladur : « je devrais dire que cela prouve ce qu’on ne cesse de dire, qu’ils sont tous pourris et qu’il est temps d’en changer mais à vrai dire je ressens surtout de la consternation, pour notre pays, pour l’image qu’ils en renvoient, par un tel comportement de la part de personnalités si haut placées », a-t-il déploré.
Jean-Luc Mélenchon a estimé dimanche que l’affaire Karachi pouvait « être la peau de banane finale sur laquelle va glisser tout le système ». Interrogé par des journalistes, à son arrivée au Parc des expositions du Mans où se déroule le congrès du PG, sur une éventuelle implication de Nicolas Sarkozy dans ce dossier, le président du Parti de gauche (PG) il parlé d’événements « extrêmement graves ».
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« Le Front de Gauche est prêt à prendre la relève si tous ces gens s’effondrent dans leurs histoires »
Le porte-parole du NPA Olivier Besancenot a estimé qu’après les affaires Clearstream et Woerth-Bettencourt, « Karachi, c’est le pompon », jugeant le pouvoir « durablement plombé » par ces dossiers.
« Karachi, c’est le pompon (…) Ca s’inscrit après l’affaire Clearstream, mais aussi après l’affaire Woerth-Bettencourt, c’est une nouvelle démonstration que ce système est nauséabond », a déclaré M. Besancenot sur LCI.
C’est aussi « le bal des hypocrites parce que plutôt que de pleurnicher, il faudrait que la justice puisse faire son travail et pour ça, il faut lever non seulement le secret défense, mais aussi, à un certain moment, probablement, le secret commercial et le secret des affaires », a-t-il ajouté.
« Le pouvoir est plombé durablement par ces affaires-là et par le climat social », a aussi déclaré le leader d’extrême gauche. Selon lui, « il faut arrêter les ventes d’armes, arrêter ce business-là ».
Fils de Nicolette Barroux et d’Albert Bazire (directeur de la radio ondes courtes Radio Brazzaville de 1952 à 1963 puis directeur de la RTF aux Antilles et en Guyane ; retraité, il lance Radio Rouen en 1982)1 ; frère Benoît Bazire, PDG d’Areva TA depuis mai 2010, et d’Arnaud Bazire PDG de Lamy ; Nicolas Bazire suit sa scolarité au lycée Corneille à Rouen, puis devient diplômé de l’École navale et de l’Institut d’études politiques de Paris.
Ancien élève de l’École navale et de l’ENA (1985-1987 ; promotion Fernand-Braudel), il devient auditeur à la Cour des comptes en 1987, puis conseiller référendaire en 1991 et chargé de mission auprès du secrétaire général du groupe Thomson2.
Il est depuis 1993 un proche de Nicolas Sarkozy et un de ses conseillers personnels. Il a été son témoin lors de son mariage avec Carla Bruni le 2 février 20082.
Jean-Luc Mélenchon est le fils cadet de Georges Mélenchon, receveur des PTT, et de Jeanine Bayona, institutrice, tous deux Français nés en Algérie2.
Son grand-père paternel, Antonio Melenchón est un Espagnol de la région de Murcie. Au début des années 1900, il s’installe à Oran, en Algérie, et épouse Aimée Canicio, elle aussi d’origine espagnole. Du côté maternel, son grand-père, François Bayonna, est né en 1889 près de Valencia, en Espagne, et est marié à Jeanne Emmanuelle Caserta, une Italienne originaire de Sicile2.
En 1962, à la suite du divorce de ses parents3, il quitte le Maroc pour la France, et s’installe à Yvetot, dans le Pays de Caux, puis dans le Jura, où sa mère est mutée4,5,6. Marié durant son séjour à Besançon (puis divorcé), il a une fille, Maryline, née en 19746, adjointe au maire du 4e arrondissement de Lyon de mars 2008 à février 20097, fonctionnaire au conseil général de l’Essonne et compagne de Gabriel Amard, secrétaire national du Parti de gauche8.
Titulaire d’une licence de philosophie5,9, il devient correcteur6 à l’imprimerie Néo-Typo10 de Besançon, parallèlement à ses études6. Il a également travaillé à l’entreprise d’horlogerie Maty et dans une station-service10. En 1976, il retourne à Lons-le-Saunier6, où il est professeur de français11,12 dans un lycée technique13,6, puis devient journaliste à La Dépêche du Jura, collabore ponctuellement en qualité de dessinateur à l’hebdomadaire catholique d’information La Voix Jurassienne et dirige La Tribune du Jura, le mensuel de la fédération socialiste du Jura, qui finit par péricliter, à la fin des années 197014,15. En 1978, à la demande de Claude Germon, maire de Massy qu’il a rencontré lors d’une visite de ce dernier dans le Jura, il s’installe dans l’Essonne où il devient son directeur de cabinet14,9,16 et fonde un bulletin hebdomadaire intitulé À Gauche6. De 1993 à 1995, il est directeur politique de l’hebdomadaire du Parti socialiste Vendredi5,9,6.
Le lycée fait l’objet de classements au titre des monuments historiques depuis les 21 mars 1910 (chapelle) et 31 décembre 1985 (Ancien collège des Jésuites, Petit lycée de Joyeuse) et d’une inscription le 28 décembre 1984 (Ancien collège des Jésuites, Petit lycée de Joyeuse)2.
Association d’anciens élèves
Depuis 1840, l’habitude s’était établie d’un repas des Anciens fixés à Paris. En 1864, l’Association des Anciens élèves est créée avec comme buts essentiels de resserrer les liens de camaraderie et de venir en aide aux plus jeunes. En 1906 est fondé Notre vieux lycée, bulletin de l’Association auquel ont collaboré entre autres Maurice Leblanc, André Maurois ou le peintre Jacques Villon. L’association sportive, les Francs Joueurs, est fondée en 1890.
Aujourd’hui
Le lycée a suivi l’évolution générale du système scolaire national. Devenu mixte et ne comptant plus que les classes secondaires du second degré, il reste un établissement prestigieux par ses résultats au baccalauréat et les succès de ses classes préparatoires.