Nombre total de visites sur Petitcoucou : plus de 666666 depuis lundi 9 avril 2018 !

Le chiffre fatidique a été atteint et dépassé lundi… grâce au malade mental au clavier – son « arme » – qui fut mon Chinois de Thaïlande à compter du 25 juillet 2014, puis son homologue allemand à compter du 13 avril 2016.

En effet, il s’est amusé à faire grimper artificiellement et de manière tout à fait délirante mes nombres de visites, d’abord avec la complicité de Chinois de Fuzhou probablement associés au commerce de fausses Nike des frères Kouachi, auteurs de l’attentat de Charlie Hebdo du 7 janvier 2015, à compter du 25 juillet 2014, puis avec celle d’Allemands à compter du 13 avril 2016.

Par ailleurs, les nombres réels de mes visiteurs de blogs n’ont jamais été très élevés. Ces derniers temps, la moyenne était d’environ 40 lecteurs par jour, elle vient de remonter à 48 grâce à l’arrivée de nouveaux lecteurs inattendus.

Le malade mental et ses complices cyberharceleurs n’intéressent toujours personne.

 

Statistiques basiques

Hits aujourd’hui Visites aujourd’hui Hits les 7 derniers jours Visites les 7 derniers jours Nombre total de hits Nombre total de visites
1092 278 10395 3723 1057140 667580

 

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Statistiques avancées

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07/04/2018 114 110 79
06/04/2018 93 86 69
05/04/2018 79 72 61
04/04/2018 50 42 39
03/04/2018 40 35 28
02/04/2018 50 45 34
01/04/2018 52 51 38
31/03/2018 66 64 51
30/03/2018 109 108 86
29/03/2018 40 40 29
28/03/2018 46 42 30
27/03/2018 55 53 49
26/03/2018 70 69 63
25/03/2018 77 77 67
24/03/2018 37 35 28
23/03/2018 37 37 32
22/03/2018 39 39 29
21/03/2018 24 24 18
20/03/2018 32 29 23
19/03/2018 33 29 20
18/03/2018 24 24 18
17/03/2018 15 15 11
16/03/2018 21 21 20
15/03/2018 32 30 29
14/03/2018 33 33 32
13/03/2018 30 29 21
Unique TOTAL Somme: 1428 Moyenne: 48

 



Suicide de Bruno Peuziat à La Poste de Trégunc le 11 mars 2012

La grosse panne informatique de La Poste durant une bonne partie de la journée d’hier, qui évoque chez moi le souvenir de bien des journées de chômage technique consécutives à des sabotages commis par des syndicalistes du temps où j’exerçais toujours mon métier d’ingénieur d’études en informatique, m’a amenée à soulever de nouveau le cas emblématique pour ses collègues postiers de Bruno Peuziat, un cadre de La Poste qui s’était suicidé sur son lieu de travail à Trégunc dans le Finistère le 11 mars 2012.

Le dénommé Jean-Marc Donnadieu, alias NEMROD34, qui fidèle à lui-même n’en loupe pas une, est venu commenter cet article sur Satanistique, ici :

http://satanistique.blogspot.fr/2018/04/grosse-panne-informatique-la-poste.html#comment-form

On notera au passage qu’il a quitté le Panama pour le New Jersey :

 

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Refermant cette parenthèse à propos de l’un de mes harceleurs les plus actifs de ces dix dernières années (viols continus et multiples de l’intimité de la vie privée, notamment par piratages informatiques et écoutes téléphoniques illégales, puis révélations publiques délictueuses, 2074 commentaires d’injures et de menaces en tous genres sur mon ancien blog « Un petit coucou » chez OverBlog entre avril 2010 et juin 2013, innombrables commentaires et articles tous injurieux, calomnieux et attentatoires à la vie privée sur d’autres sites, dénonciations calomnieuses en pagaille, tentatives d’escroqueries au jugement, etc…), je vous propose de découvrir à travers les articles de presse ci-dessous les suites données à l’affaire du suicide de Bruno Peuziat en 2012.

On commence par un article de 2001 relatif à son arrivée à La Poste de Concarneau comme directeur. Son suicide à Trégunc près de onze ans plus tard avait donné lieu à une multitude d’articles de presse en définitive très peu précis quant aux faits de harcèlement moral dont il se plaignait, lesquels avaient motivé son acte selon les écrits qu’il avait laissés à différentes personnes.

Il faut attendre des développements judiciaires de 2016 et 2017 pour apprendre que :

- Cet ancien directeur de l’établissement de Châteaulin connaissait en effet des « difficultés liées à son travail », suite à un « entretien orageux » avec son supérieur hiérarchique en 2008.

- Selon le jugement rendu, « il est par ailleurs établi, notamment par l’enquête de gendarmerie réalisée sur les circonstances du décès, que M. Peuziat éprouvait effectivement des difficultés dans l’exercice de ses fonctions de chef d’établissement depuis au moins 2008, qui ont été à l’origine de la dégradation de son état de santé et d’un arrêt de travail du 17 janvier au 30 août 2009. »

- Une réorientation en 2010 vers un poste d’adjoint à Concarneau, « après que sa hiérarchie lui ait reproché une faute professionnelle grave concernant la conclusion d’un contrat à durée déterminée, bien qu’elle ait fait l’objet de mesures d’accompagnement, a été mal ressentie par lintéressé qui l’a considérée comme une éviction injustifiée », poursuit le tribunal.

- Sa réaffectation comme adjoint au directeur de Concarneau, en 2010, avait été « de toute évidence mal vécue » par l’intéressé, qui y voyait une « rétrogradation ».« Il a développé par la suite un fort ressentiment contre sa hiérarchie, à qui il reprochait d’avoir ruiné sa carrière », a résumé le rapporteur public.

- Quelques jours avant sa mort, Bruno Peuziat apprenait qu’il était invité à se présenter à une convocation médicale concernant son arrêt maladie, et recevait un courrier « l’informant de l’examen de son dossier par le comité médical ». Ce qu’il a interprété comme « une nouvelle manifestation de volonté de son employeur de l’évincer de ses fonctions ».

Il était en arrêt maladie depuis le 9 décembre 2011 et devait reprendre son travail le 26 mars 2012. Auparavant, il avait obtenu une nouvelle affectation sur un poste de cadre en ressources humaines à l’établissement de Rosporden à compter du 1er janvier 2012 et paraissait en être satisfait. Il semblait aller mieux, mais n’aurait pas supporté cette convocation médicale, interprétée comme une volonté de son employeur de le « fliquer », selon un militant de Sud PTT n’évoquant que des réorganisations.

Cependant, je n’ai pu trouver aucun détail concernant la faute professionnelle grave relative à la conclusion d’un contrat à durée déterminée qu’il aurait commise en 2010 ou plus tôt, quoiqu’il s’agisse du motif du déclassement qu’il contestait.

Il ne m’est donc pas possible de cerner davantage ce cas particulier.

Je rappelle toutefois que pour la plupart, les syndicalistes ont toujours nié l’existence de faits de harcèlement moral en entreprise en se positionnant systématiquement comme défenseurs des salariés ou fonctionnaires mis en cause par les victimes, soit comme harceleurs, soit pour des faits de surveillances illicites ou autres exactions commises au profit des harceleurs. Estimant devoir protéger ces délinquants ou criminels contre les plaintes de leurs victimes, ce sont ces dernières que trop souvent les syndicalistes décident d’attaquer très violemment et massivement, jusqu’à leur faire « rendre gorge » ou les tuer.

Par ailleurs, les militants de Sud PTT ne s’intéressent au problème du harcèlement moral en entreprise, mais toujours de manière partiale et partisane, que depuis qu’il constitue pour eux un bon angle d’attaque des politiques suivies par leurs employeurs, France Télécom et La Poste.

 

http://www.letelegramme.fr/ar/viewarticle1024.php?aaaammjj=20010713&article=2996317&type=ar

Bruno Peuziat, nouveau directeur à La Poste

 

Publié le 13 juillet 2001
En prenant la direction des trois bureaux de poste concarnois, Bruno Peuziat...

En prenant la direction des trois bureaux de poste concarnois, Bruno Peuziat retrouve le coeur du métier, après avoir occupé différentes responsabilités dans l’entreprise.

 

La Poste de Concarneau a une nouvelle fois changé de directeur.

 

La Poste de Concarneau a une nouvelle fois changé de directeur. Jean-Luc Guennegues a laissé sa place à Bruno Peuziat, 32 ans, précédemment employé à Quimper. Le nouveau directeur des trois sites concarnois (la poste principale du centre ville et les deux bureaux de proximité du Rouz et de Beuzec) est entré à la Poste il y a 8 ans après une maîtrise en sciences éco et un DESS de gestion. Service de la comptabilité, commercial, gestion et achat de produits. Il a accumulé des expériences diverses dans le métier. Aujourd’hui, 60 employés travaillent sous sa responsabilité. Depuis son arrivée à Concarneau, il y a trois semaines, Bruno Peuziat a déjà plongé dans les dossiers privilégiés des trois bureaux de poste. L’Euro, avec des informations au grand public, comme la séance d’explication du début de semaine. Le deuxième gros objectif concerne la certification de qualité ISO 9002 visée dans seulement deux villes du département, Carhaix et Concarneau. Cette certification qualité concerne le service et les produits proposés à la clientèle. Dans ce contexte, afin d’avancer un peu plus sur le chemin de la certification, des réunions sont programmées avec des clients usagers de l’entreprise qui met un point d’honneur à poursuivre sa mission de service public.

 

http://www.liberation.fr/futurs/2012/03/13/troisieme-suicide-en-six-mois-a-la-poste_802562

Troisième suicide en six mois à la Poste

 

Par Catherine Maussion — 13 mars 2012 à 00:00

 

Social. Un cadre s’est pendu, dimanche, sur son lieu de travail. Les syndicats dénoncent la stratégie du groupe.

  • Troisième suicide en six mois à la Poste

Loi des séries ou signe d’une souffrance au travail, alors que la Poste accélère sa mutation ? Dimanche, en fin d’après midi, un cadre s’est pendu au centre de courrier de Trégunc, dans le Finistère. Responsable «ressources, gestion-sécurité-sûreté». Bruno Peuziat, 42 ans, avait deux enfants.

Son suicide survient douze jours après celui de Jérémy Buan, un cadre supérieur de 28 ans qui s’était jeté du 4e étage de la poste centrale de Rennes… Il y a six mois, une postière du centre financier de la rue de Bourseuil à Paris (XVe) s’était elle aussi défenestrée.

Mails. Les syndicats sont restés longtemps discrets sur cette problématique des suicides. Avec 240 000 salariés, la Poste en connaît, comme toutes les entreprises. Mais cette succession de drames, tous survenus sur le lieu de travail, les a fait réagir publiquement, en mettant en cause la Poste. Hier, la CGT demandait à l’entreprise de «stopper immédiatement toutes ses réorganisations et d’ouvrir de véritables négociations» dans un groupe engagé «dans une course au profit» et qui a enregistré «plus de 90 000 suppressions d’emplois depuis 2002». Même émotion chez Sud PTT. La réaction syndicale est d’autant plus vive qu’elle s’appuie sur des mails signés Bruno Peuziat, dont certains étaient adressés à Jean-Paul Bailly, le patron de la Poste. Dans un dernier mail, expédié aux organisations syndicales quelques heures avant son geste, le cadre finit par ces mots poignants : «Si vous pouvez essayer de faire que tout ceci débouche sur quelque chose de positif et de constructif pour l’entreprise.»

Selon Patrice Campio, militant Sud PTT dans le Finistère qui a eu des échanges avec Peuziat, «il est clair que le parcours imposé par la Poste à son cadre au fil des réorganisations et qui s’est achevé par un déclassement a pesé dans son geste». La semaine dernière, Bruno Peuziat, en arrêt maladie depuis le 9 décembre, avait reçu par lettre recommandée une convocation à une visite médicale prévue jeudi. Régis Blanchot, de Sud PTT, accuse : «Il a compris que c’était pour le fliquer.» Et d’ajouter : «Il n’a reçu pendant son arrêt aucun coup de fil ni aucune visite de sa hiérarchie.»

Autant de points factuels que démentait hier la direction, brandissant un mail de remerciement du cadre adressé à Bailly, à la suite de l’intervention positive de ce dernier et daté du 1er décembre, soit huit jours avant son arrêt de travail.

Expertise. Tous ces éléments devraient être clarifiés et mis en perspective lors d’une expertise que pourrait demander le Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT), comme ce fut le cas lors du suicide au centre financier parisien. Coïncidence, le rapport sur ce drame remontant à septembre avait été rendu public le 29 février, jour du suicide de l’employé rennais. Et il pointait, selon les syndicats, la sous-estimation des risques sociaux dans les réorganisations du travail.

Hier matin, la direction de la Poste s’est dite «bouleversée par le drame» et a annoncé la mise sur pied d’une cellule psychologique. Le cycle d’écoute sur la santé au travail annoncé la semaine dernière par Jean-Paul Bailly doit entendre dès cette semaine les syndicats, avec à la clé «une première série de propositions». Mais le scepticisme était de mise chez Sud PTT : «On attend toujours des retombées concrètes de l’observatoire de la santé», une structure installée en mai 2008 et dont l’efficacité est aujourd’hui remise en cause par les partenaires sociaux.

Catherine Maussion

 

https://www.humanite.fr/social-eco/suicide-%C2%AB-il-avait-peut-etre-trop-d%E2%80%99humanite-%C2%BB%E2%80%A6-492122

Suicide « Il avait peut-être trop d’humanité »…

 

Fanny Doumayrou
Mardi, 13 Mars, 2012
L’Humanité

 

Pour la deuxième fois en deux semaines, un cadre de La Poste s’est donné la mort sur son lieu de travail. Selon les syndicats, il avait mis en cause, à plusieurs reprises, les méthodes de management imposées par 
la direction.

«La Poste file droit dans le mur, sans tirer le moindre enseignement de ce qui s’est passé à France Télécom », dénonce Alain Le Berre, secrétaire départemental de la Fapt-CGT du Finistère, après le nouveau drame qui a touché ce week-end les agents de La Poste. Après le suicide d’un jeune cadre à Rennes le 29 février dernier, Bruno Peuziat, cadre de quarante-deux ans, adhérent du syndicat CGC, a été retrouvé pendu, dimanche à Trégunc près de Concarneau (Finistère). Alors qu’il était en arrêt maladie depuis le 9 décembre, il est venu se suicider sur son lieu de travail. Dans l’après-midi, il avait envoyé aux syndicats un e-mail dans lequel il expliquait ses problèmes, qu’il concluait par le vœu que « tout ça débouche sur quelque chose de positif et de constructif pour l’entreprise et nos collègues ».

Situation stressante

Le postier avait commencé sa carrière comme contrôleur de gestion et avait été directeur d’établissement au sein de la direction opérationnelle territoriale du courrier (DOTC) Ouest-Bretagne, qui couvre le Finistère et le Morbihan. Mais fin 2011, il a été victime d’un grand jeu de chaises musicales imposé par cette direction, explique Yves Abiven, secrétaire départemental SUD PTT du Finistère : « L’an dernier, la DOTC a décidé de remodeler l’ensemble des postes de cadres supérieurs au 1er janvier 2012. Une centaine de cadres ont dû se repositionner au sein de la DOTC, en présentant des CV et en passant des entretiens managériaux. On avait déjà connu des petites vagues de mobilités tous les deux ou trois ans, mais un mouvement de cette ampleur, c’est du jamais-vu. » Le hic, c’est qu’il n’y a pas de place pour tout le monde. « Quand un cadre ne se recase pas, il se retrouve en “surnombre”, explique le syndicaliste. Il continue de travailler mais sans poste, donc il pallie le sous-effectif des agents d’exécution, cela peut aller jusqu’à distribuer du courrier. Et il est obligé de postuler à des postes qu’il ne souhaite pas, dans d’autres régions, à 150 kilomètres de son domicile. » Situation hautement stressante.

Pour un arrêt de travail

D’après le syndicaliste, Bruno Peuziat a eu du mal à se reclasser : « Fin 2011, il ne voyait toujours rien venir. Il a dû insister auprès de la direction pour obtenir finalement un poste de cadre en ressources humaines à l’établissement de Rosporden. » Il y était affecté depuis le 1er janvier dernier, mais comme son arrêt maladie avait été prolongé, il n’avait pas pris son poste. « Il devait reprendre le travail le 26 mars, rapporte Yves Abiven. Il semblait aller mieux ces derniers temps. Le déclencheur a pu être le fait qu’il a reçu la semaine dernière une lettre en recommandé pour un contrôle médical de son arrêt de travail par La Poste. »

Pour les syndicats, La Poste ne pouvait ignorer les difficultés de ce cadre. La CGC indique que fin novembre, il avait écrit à Jean-Paul Bailly, président du groupe, pour lui faire part de ses difficultés. En 2010, d’après SUD PTT, il avait déjà été arrêté pour un burn-out lié au travail, et avait dénoncé avec d’autres cadres de la DOTC Ouest-Bretagne les « objectifs inatteignables » qui leur étaient fixés. « Chaque année, la DOTC fixe 120 ou 150 postes à supprimer, chaque cadre doit accomplir sa quote-part, explique Yves Abiven. C’est pourquoi certains ne veulent plus de postes de directeurs d’établissement, car ils ne voient plus comment justifier auprès des personnels de nouvelles suppressions de postes, et voient les dégâts sur la santé des agents d’exécution. »

« Il est clair que ce collègue a été victime de la stratégie de l’entreprise, estime Alain Le Berre de la CGT. Il a contesté les méthodes. Il avait peut-être trop d’humanité. Aujourd’hui, les cadres qui n’adhèrent pas à la stratégie de la direction sont mis en difficulté, et ils sont peut-être plus en danger que le personnel d’exécution, qui a plus d’échanges et de moyens de mobilisation collectifs. »

Hier, La Poste s’est contentée d’indiquer qu’une cellule psychologique avait été mise en place pour les collègues, et que le président, Jean-Paul Bailly, entamerait aujourd’hui son « cycle d’écoute sur la santé au travail » annoncé la semaine dernière et destiné « à la décision et à l’action ».

90 000 postes supprimés en dix ans  

« Il faut changer de politique à La Poste », a réagi hier la Fapt-CGT après ce deuxième suicide de cadre en dix jours, qui s’ajoute à d’autres suicides d’agents depuis plusieurs mois. « La situation sanitaire des agents est étroitement liée à la stratégie de rentabilité de l’entreprise, qui a supprimé plus de 90 000 postes depuis l’arrivée de Jean-Paul Bailly à sa tête en 2002 », souligne Bernard Dupin, administrateur CGT du groupe 
La Poste, qui a l’impression que la direction 
« ne mesure pas la gravité de la situation ». 
Pour SUD PTT, la direction « est dans le déni » et « une seule mesure s’impose avant que de nouveaux drames se produisent : l’arrêt pur et simple des réorganisationset des pressions managériales ». De son côté, FO en appelle à un nouveau « système de gouvernance », en rappelant que « les réorganisations continuelles sont des causes de souffrance pour tous, encadrants et personnels d’exécution ». Le syndicat fait état d’une « explosion des structures des établissements courrier » ces derniers mois.

 

https://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/2013/08/02/suicide-d-un-cadre-de-la-poste-tregunc-l-enquete-est-re-ouverte-296967.html

Suicide d’un cadre de la Poste à Trégunc: l’enquête est ré-ouverte

 

Bruno Peuziat, cadre de la Poste à Trégunc / © France3

Bruno Peuziat, cadre de la Poste à Trégunc / © France3

L’enquête sur le suicide de Bruno Peuziat sur son lieu de travail  va être ré-ouverte. Sa femme a déposé une nouvelle plainte pour harcèlement moral.

Par Stéphane Grammont Publié le 02/08/2013 à 12:29

Une troisième plainte pour harcèlement moral a été déposée par la veuve de Bruno Peuziat, ce cadre de la poste de Trégunc qui s’est donné la mort en mars dernier sur son lieu de travail. Elle s’est constituée partie civile. Logiquement, un juge d’instruction devrait être nommé. Selon l’avocat de la famille, Mê Omez, l’affaire prendra du temps avant un éventuel procès.

Bruno Peuziat, cadre responsable de la plate-forme courrier, âgé alors de 42 ans, marié et père de deux enfants, était en arrêt de travail au moment des faits. Avant d’être nommé adjoint du directeur de Trégunc, il avait dirigé l’établissement de châteaulin où il avait été chargé de la  réorganisation de l’entreprise. Il avait mal supporté la pression, et finalement accepté sa mutation.

Il est retourné sur son lieu de travail pour accomplir son geste dramatique. Dans sa lettre d’adieu , ces mots : « Je voulais faire cela sur le site de la poste , car  les responsables sont les dirigeants« .

Une procédure similaire est engagée à Rennes  après la défenestration, en février 2012 d’un autre cadre de La Poste.

A lire aussi

 

http://www.letelegramme.fr/finistere/tregunc/suicide-a-tregunc-la-poste-retoquee-par-le-tribunal-de-rennes-09-05-2016-11061335.php

Suicide à Trégunc. La Poste retoquée par le tribunal de Rennes

 

Publié le 09 mai 2016 à 20h04 Modifié le 09 mai 2016 à 20h28
Le centre de distribution de La Poste de Trégunc où Bruno Peuziat à mis fin à ses jours. Photo archives Claude Prigent

Le centre de distribution de La Poste de Trégunc où Bruno Peuziat à mis fin à ses jours. Photo archives Claude Prigent

 

Le tribunal administratif de Rennes vient d’annuler la décision de La Poste, qui refusait de reconnaître le lien entre le suicide d’un de ses salariés, en mars 2012, à Trégunc, et son travail.

 

Ce jugement intervient alors que l’instruction pénale de ce dossier est sur le point de s’achever. Le juge administratif avait été saisi par la veuve de Bruno Peuziat, décédé le dimanche 11 mars 2012. Son époux était en arrêt de travail pour maladie lorsqu’il s’était rendu sur son lieu de travail et s’était suicidé par pendaison.

« Avis insuffisamment éclairé »

Anne Peuziat avait demandé à La Poste de prendre en charge ce décès comme un accident de service. La direction du courrier Ouest Bretagne avait refusé de reconnaître l’imputabilité au service de ce drame. Après un recours gracieux qui n’a pas changé la donne, Anne Peuziat a donc saisi le tribunal administratif, estimant que la décision de La Poste « avait été prise au terme d’un avis insuffisamment éclairé ».

Selon elle, la commission s’est « bornée à apprécier les éléments médicaux sans analyser les documents faisant état des difficultés rencontrées dans le cadre professionnel ».

« Difficultés rencontrées avec ses supérieurs »

Dans ses attendus, le juge considère que Bruno Peuziat, s’il était en congé maladie, « a fait le choix de commettre cet acte sur son lieu de travail et a laissé des écrits à l’attention de sa famille et des organisations syndicales indiquant sans ambiguité que sa décision faisait suite aux difficultés rencontrées avec ses supérieurs hiérarchiques dans le cadre de ses fonctions à La Poste ».

« Il est par ailleurs établi, notamment par l’enquête de gendarmerie, que M. Peuziat éprouvait effectivement des difficultés dans l’exercice de ses fonctions de chef d’établissement, depuis au moins 2008, qui ont été à l’origine de la dégradation de son état de santé et qu’il a, en outre, été réorienté en 2010 vers un poste d’adjoint à Concarneau après que sa hiérarchie lui eut reproché une faute professionnelle grave concernant la conclusion d’un contrat à durée déterminée ». Cette réorientation, bien qu’elle ait fait l’objet de mesures d’accompagnement, « a été mal ressentie par l’intéressé qui l’a considérée comme une éviction injustifiée ».

La Poste enjointe de prendre une nouvelle décision

Le tribunal note enfin que son suicide est intervenu quelques jours après la réception d’une convocation à une consultation médicale « que l’intéressé a interprété comme une nouvelle manifestation de volonté de son employeur de l’évincer de ses fonctions ».

En conséquence, le tribunal annule la décision de la directrice du courrier Ouest Bretagne et enjoint La Poste, dans un délai d’un mois, à « prendre une nouvelle décision portant reconnaissance de l’imputabilité au service du décès de M. Bruno Peuziat ». Pour Me Vincent Omez, avocat au pénal d’Anne Peuziat, « cette décision peut donner au juge d’instruction un éclairage plus net du rôle du travail dans l’intervention du décès ».

 

https://www.ouest-france.fr/bretagne/finistere/le-suicide-la-poste-etait-en-lien-avec-le-travail-4225144

Le suicide à La Poste était en lien avec le travail

 

Publié le 11/05/2016 à 05:46

Renée-Laure EUZEN.

Pour le tribunal administratif de Rennes, le suicide de Bruno Peuziat, en mars 2012, sur son lieu de travail, à Trégunc, est bien en lien avec son travail. Ce que réfutait La Poste.

Bruno Peuziat, cadre de La Poste, avait mis fin à ses jours sur son lieu de travail, à la plate-forme de Trégunc, le dimanche 11 mars 2012. Sa veuve a saisi le tribunal administratif. L’enjeu : faire reconnaître le décès de son mari comme lié ou non au service.

L’épouse de Bruno Peuziat avait, dans un premier temps, essuyé un refus de la directrice Ouest-Bretagne du courrier. Au tribunal, La Poste a poursuivi dans cette ligne, estimant notamment que le salarié était en arrêt maladie au moment du drame.

Le tribunal administratif a annulé la décision de la directrice du courrier Ouest-Bretagne et a enjoint La Poste à prendre une « nouvelle décision, portant reconnaissance de l’imputabilité au service du décès de M. Bruno Peuziat ».

Pour cela, il s’est appuyé sur le fait que Bruno Peuziat a fait « le choix symbolique de commettre cet acte sur son lieu de travail et a laissé des écrits à l’attention de sa famille et des organisations syndicales indiquant sans ambiguïté que sa décision faisait suite aux difficultés rencontrées avec ses supérieurs hiérarchiques dans le cadre de ses fonctions à La Poste. »

Selon le jugement rendu, « il est par ailleurs établi, notamment par l’enquête de gendarmerie réalisée sur les circonstances du décès, que M. Peuziat éprouvait effectivement des difficultés dans l’exercice de ses fonctions de chef d’établissement depuis au moins 2008, qui ont été à l’origine de la dégradation de son état de santé et d’un arrêt de travail du 17 janvier au 30 août 2009. »

Lien direct

Une réorientation en 2010 vers un poste d’adjoint à Concarneau, « après que sa hiérarchie lui ait reproché une faute professionnelle grave concernant la conclusion d’un contrat à durée déterminée, bien qu’elle ait fait l’objet de mesures d’accompagnement, a été mal ressentie par lintéressé qui l’a considérée comme une éviction injustifiée », poursuit le tribunal.

Quelques jours avant sa mort, Bruno Peuziat apprenait qu’il était invité à se présenter à une convocation médicale concernant son arrêt maladie, et recevait un courrier « l’informant de l’examen de son dossier par le comité médical ». Ce qu’il a interprété comme « une nouvelle manifestation de volonté de son employeur de l’évincer de ses fonctions ». Autant de circonstances pour lesquelles « le suicide de M. Peuziat doit être regardé comme présentant un lien direct avec le service ».

Pour le tribunal, la directrice du courrier Ouest-Bretagne a commis « une erreur d’appréciation en refusant de reconnaître l’imputabilité au service de M. Peuziat ».

La veuve de Bruno Peuziat a également porté l’affaire en justice sur le plan pénal. L’instruction touche à sa fin.

 

https://actu.fr/bretagne/tregunc_29293/tregunc-suicide-dun-cadre-poste-passe-detre-reconnu-comme-accident-travail_6250134.html

Trégunc : le suicide d’un cadre de la Poste en passe d’être reconnu comme accident de travail

 

Le tribunal administratif de Rennes avait assimilé le suicide de l’un de ses cadres de Trégunc à un « accident de service ». La cour d’appel s’est penchée sur l’affaire.

 

Publié le 21 Juin 17 à 17:00
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La cour administrative d’appel de Nantes. (©PressPaper)

 

Bruno Peuziat – âgé alors de 42 ans, et fonctionnaire au sein de la Poste depuis 1993 – était en effet venu se pendre sur son lieu de travail, dimanche 11 mars 2012, alors qu’il était en arrêt maladie.

Mercredi, lors de l’audience, le rapporteur public a préconisé à la cour administrative d’appel de Nantes de confirmer en tout point le jugement contesté. « Le débat n’est pas de savoir si la Poste a commis une faute, mais de savoir si le suicide de M. Peuziat a un lien ou non avec son travail », a recadré le magistrat, dont les avis sont souvent suivis par les juges.

En l’occurrence, le rapporteur public a fait observer que Bruno Peuziat avait choisi « un lieu symbolique » pour se donner la mort, et qu’il avait laissé des écrits à sa famille et aux syndicats de La Poste.

Rétrogradation

Cet ancien directeur de l’établissement de Châteaulin connaissait en effet des « difficultés liées à son travail », suite à un « entretien orageux » avec son supérieur hiérarchique en 2008. Sa réaffectation comme adjoint au directeur de Concarneau, en 2010, avait été « de toute évidence mal vécue » par l’intéressé, qui y voyait une « rétrogradation ».

« Il a développé par la suite un fort ressentiment contre sa hiérarchie, à qui il reprochait d’avoir ruiné sa carrière », a résumé le rapporteur public. Il a donc suggéré aux juges nantais de rejeter l’appel de La Poste, et de la condamner à verser 1 500 euros de frais de justice à Anne Peuziat, sa veuve, qui a éclaté en sanglots à l’issue de l’audience.

Les avocats respectifs des deux parties, pour leur part, n’ont pas fait d’autres commentaires que ceux déjà mentionnés dans leurs dossiers écrits. La décision de la cour administrative d’appel de Nantes sera connue d’ici deux à trois semaines.

G.F. (PressPepper)

 

http://www.sudptt.org/Drame-de-Tregunc-La-Poste-s-enfonce-dans-le-deni

Drame de Tregunc : La Poste s’enfonce dans le déni

 

20/10/2017

Le 11 mars 2012, Bruno Peuziat, un encadrant du courrier, directeur adjoint des ressources humaines de son établissement, harcelé depuis plusieurs années par sa hiérarchie, mettait fin à ses jours par pendaison sur le lieu même de son travail, le centre courrier de Trégunc dans le Finistère.

Il laissait derrière lui un imposant dossier constitué au fil des ans sur le harcèlement moral dont il était victime et qu’il a expédié aux organisations syndicales départementales, et notamment Sud-PTT 29, juste avant son geste fatal afin qu’elles l’utilisent pour que cela ne se reproduise plus. C’est l’un des drames à l’origine de la mise en place de la « commission Kaspar » qui devait se pencher sur « le bien-être au travail » à La Poste.

En 2012, le CHSCT de la Direction Courrier Ouest-Bretagne à laquelle Bruno Peuziat était rattaché, réuni en urgence dans les jours qui ont suivi avait diligenté une enquête qui lui avait permis de conclure à l’imputabilité de son geste au service et de se prononcer pour la reconnaissance en accident de service. Comme à son habitude dans ces situations dramatiques, La Poste avait opté pour le déni et nié toute responsabilité en refusant de reconnaître cet acte en accident de service par une décision du 27 mai 2013.

L’affaire a alors été portée par sa veuve, Anne Peuziat, devant le Tribunal Administratif de rennes, qui le 4 mai 2016, a rendu son jugement donnant droit à sa demande de considération en accident de service du décès de son mari. Elle a par ailleurs également engagé un procès au pénal afin de déterminer les responsabilités dans la disparition de son mari.

Une fois fois de plus La Poste fuyait ses responsabilités, en faisant appel de ce jugement, en vain puisque le 10 juillet 2017, la Cour Administrative d’Appel de Nantes venait confirmer le jugement du Tribunal Administratif de Rennes, qualifiant le geste fatal en accident de service.

La Poste, s’acharnant dans le déni vient de se pourvoir en cassation, faisant tout pour reculer l’échéance d’un procès au pénal susceptible d’établir les responsabilités de la hiérarchie.

SUD-PTT n’a de cesse de dénoncer la souffrance au travail à La Poste, le management agressif et inhumain avec les drames qu’il suscite, tout comme l’attitude irresponsable de déni qu’adopte La Poste en ces circonstances. Ce cas de Bruno Peuziat n’en est malheureusement qu’une illustration parmi tant d’autres, comme nous le dénoncions, il y a un an lors de la conférence de presse du 26 septembre 2016. Un an après cette conférence, la situation ne s’est pas améliorée et notre fédération n’est pas la seule à le constater à la lumière de la multiplication des procédures administratives et judiciaires contre un employeur public qui est coutumier de la casse sociale.

 



Grosse panne informatique à La Poste aujourd’hui

Selon les différentes informations communiquées à la presse en cours de journée, la piste d’un piratage ou d’un acte de malveillance ayant causé cette panne n’aurait jamais été privilégiée, puis elle a été carrément exclue, le groupe postal ayant expliqué qu’il s’agissait d’un problème informatique comme il s’en produit par moments et n’ayant rien d’inquiétant. Ah…

Pour autant que je sache, la précédente panne similaire remonte aux 20 et 21 juillet 2011, et je n’en connais pas d’autre.

Elle n’est donc pas si fréquente…

Il est aussi permis de se poser la question suivante : les journalistes savent-ils que dès la conception de toute application informatique, les informaticiens prévoient des solutions de secours pour faire face à toutes les pannes possibles et imaginables, afin d’éviter par la suite toute rupture dans la continuité du service assuré par ladite application ?

Apparemment, non.

Passons…

Pour aujourd’hui, on se contentera de noter que cette nouvelle panne nationale survient curieusement alors que l’on reparle de précédentes violences d’amis postiers de la criminelle Josette Brenterch du NPA de Brest, tandis que l’autre fois, le 20 juillet 2011, elle s’était produite très exactement alors que je recommençais à poster par lettres recommandées avec accusé de réception des plaintes portant sur leurs nouvelles violences à mon encontre depuis 2008, dont des piratages informatiques, et derechef, des violations et détournements de correspondances, cette fois électroniques.

Ces plaintes de juillet 2011 avaient été classées sans suite au mois de novembre 2011 après plusieurs jours de grève du centre de tri de Brest, pour tout un ensemble de revendications dont certaines concernaient la situation d’un postier du Finistère qui finalement se suicidera sur son lieu de travail le dimanche 11 mars 2012, quelques heures avant le tout premier assassinat de Mohamed Merah à Toulouse.

 

https://www.lci.fr/societe/bug-informatique-geant-a-la-poste-aucune-operation-possible-aux-guichets-2084048.html

La Poste : après plusieurs heures de bug informatique, la situation revient à la normale

 

La Poste : après plusieurs heures de bug informatique, la situation revient à la normale

 

PANNE – Les 8500 bureaux de poste de France étaient paralysés depuis ce lundi matin en raison d’une panne informatique d’envergure. Aucune opération n’était possible aux guichets. Mais ce soir la situation revient progressivement à la normale.
 
09 avr. 13:50 -

 

« Suite à une panne informatique générale, aucune opération n’est possible [...] Uniquement les automates en libre service. Veuillez nous excuser pour la gêne occasionnée. » Dans ce bureau de Neuilly-sur-Seine (photo ci-dessus) comme dans les 8500 autres bureaux français, un bug général affecte depuis ce lundi toutes les opérations aux guichets.

Un incident inédit, révélé par nos confrère de RTL et confirmé à LCI par la direction de la Poste. Il paralyse à la fois les opérations financières mais aussi les simples envoi ou réception de courrier dès l’instant où vous avez besoin de vous rendre au guichet.

Pour les opérations les plus urgentes, les guichetiers renvoient donc les clients vers… les automates et pour les retraits d’argent, il reste les distributeurs automatiques à l’extérieur des bureaux (quand ils en sont équipés).

Toutefois, selon la Poste, la situation revient progressivement à la normale. « Tout devrait être rentré dans l’ordre en fin de journée », a-t-elle indiqué à LCI.

La piste d’un piratage ou d’un acte de malveillance n’est pour l’heure pas privilégiée, selon une source proche de l’opérateur.

Mis à jour : Aujourd’hui à 17:32Créé : Aujourd’hui à 13:50

 

https://www.francetvinfo.fr/economie/la-poste-un-bug-informatique-majeur-bloque-toutes-les-operations-au-guichet_2697412.html

La Poste : toutes les opérations au guichet bloquées après un bug informatique majeur pendant une journée

 

La panne informatique à La Poste a touché les 8 500 bureaux en France et a duré une bonne partie de la journée, a appris lundi franceinfo.

Le logo de La Poste, en juin 2017 à Nantes.
Le logo de La Poste, en juin 2017 à Nantes. (LOIC VENANCE / AFP)

Un bug informatique a bloqué toutes les opérations au guichet de La Poste dans toute la France, lundi 9 avril, a appris franceinfo auprès de l’entreprise. Cet incident informatique a concerné les 8 500 bureaux de La Poste en France et a duré une bonne partie de la journée. Les opérations aux distributeurs et sur internet n’ont pas été impactées par ce bug.

L’acte de malversation ou de piratage exclus

Il s’agit d’un problème informatique comme il en arrive par moment, a expliqué le groupe à franceinfo. Par ailleurs, le groupe postal exclut tout acte de malversation ou de piratage.

Les ordinateurs des guichetiers ont été affectés et aucune opération n’a été possible au guichet : dépôt ou retrait d’argent, envoie de recommandés, achats. En revanche, les opérations dans les distributeurs et sur internet n’ont pas été concernées.

 

http://www.lefigaro.fr/societes/2018/04/09/20005-20180409ARTFIG00195-la-poste-les-guichets-bloques-par-une-panne-ce-lundi-dans-toute-la-france.php

La Poste: les guichets bloqués par une panne ce lundi dans toute la France

 

D’ampleur nationale, l’incident a touché l’ensemble des 8500 bureaux de poste du pays lundi, du début de journée jusqu’aux environs de 15h. Le problème a finalement été identifié et tout est désormais rentré dans l’ordre.

Le fonctionnement des guichets de La Poste était fortement perturbé ce matin. L’entreprise postale a été victime d’un important bug informatique qui a bloqué l’ensemble des opérations au guichet. Impossible de retirer un recommandé, d’effectuer des dépôts ou retraits d’argent, de commander des timbres ou même d’affranchir du courrier, les ordinateurs des 8500 bureaux de poste du pays étant alors totalement hors-service.

«Rien d’inquiétant»

La Poste

«Finalement, en milieu d’après-midi, le bug a été identifié et la totalité des bureaux sont de nouveau fonctionnels», indique La Poste. «Il s’agissait d’un problème technique et non d’une cyberattaque, rien d’inquiétant», précise l’entreprise. Les distributeurs de billets n’avaient, eux, pas été impactés et ont parfaitement fonctionné toute la matinée.Tout comme le site internet de La Poste ou encore l’application mobile de l’entreprise. Les techniciens informatiques étaient mobilisés depuis tôt ce matin pour résoudre le problème le plus rapidement possible.

 

http://www.europe1.fr/france/la-panne-informatique-de-la-poste-reparee-637859

La panne informatique de La Poste réparée

 

13h24, le 21 juillet 2011, modifié à 13h56, le 21 juillet 2011

 

La quasi-totalité des bureaux de La Poste fonctionnaient de nouveau normalement jeudi en fin de matinée, après la panne informatique qui a empêché la veille une grande partie du travail aux guichets, a indiqué la direction du groupe. Selon cette dernière, « les difficultés qui touchent les quelques bureaux restants seront rétablies avant le début de l’après-midi ».

En raison de cet incident informatique, toutes les opérations nécessitant l’intervention d’un agent sur le système (comme l’envoi d’une lettre recommandée ou d’un colis, ce qui nécessite de lire un code-barres pour enregistrer le dépôt) ont été rendues impossibles. En revanche, les automates (pour affranchir les plis) et les distributeurs de billets (pour les retraits d’argent et la consultation des comptes bancaires) ont continué de fonctionner, et il était également possible d’effectuer des opérations sur le site Internet de La Poste.

Grosse panne informatique à La Poste aujourd'hui dans AC ! Brest Redaction-Europe1.fr
Par Rédaction Europe1.fr avec AFP

 

 

2011-11-25 Grève au centre de tri postal de Brest - Un petit coucou

 

2011-11-26 Fin de la grève au centre de tri postal de Brest - Un petit coucou

 

2012-03-13 Vent de panique chez les postiers du Finistère, un suicide à Trégunc - Un petit coucou

 

2012-03-14 Suicide à Trégunc- les postiers sont humains - Un petit coucou

 



Effigies de Macron et d’autres pendues et brûlées : on attend toujours des condamnations !

En effet, il n’en est toujours pas question dans les articles du jour relayant cette information (voir ci-dessous).

Concernant l’autre cas que j’évoquais hier, celui d’un de mes proches, je précise qu’il remonte au début des années 2000, c’est-à-dire bien avant que je n’aie commencé à m’exprimer sur la question du harcèlement moral en entreprise hors de mon entourage le plus proche et de l’enceinte de tribunaux, d’abord au sein de l’association AC ! Brest et dans le cadre de mes activités pour cette association en 2004 et 2005, au grand dam de sa trésorière, la criminelle Josette Brenterch du NPA de Brest qu’auparavant aucun de nous ne connaissait d’aucune manière, puis anonymement sur le site Rue89 à compter de début septembre 2008.

Le mannequin représentant la personne visée, qui tout comme celui d’Emmanuel Macron il y a deux jours à Nantes avait subi un simulacre de procès et condamnation suivi de sa pendaison et d’un grand feu de joie l’ayant brûlé avec tous ses accessoires, présentait comme particularité notable celle d’être muni d’un exemplaire du Code Pénal.

Cette fête populaire avait été organisée par des amis postiers de Josette Brenterch qui, à la suite d’une plainte que j’avais déposée contre eux pour violation, détournement et vol de correspondances, s’étaient déjà amusés à « perdre » toutes les copies corrigées d’un examen de la faculté de droit rendues par courrier postal par leur correcteur, afin de bien signifier au public que le droit ne passerait pas par eux.

En effet, ils surveillaient toutes mes correspondances pour le compte de mes anciens employeurs voyous et harceleurs, avec lesquels j’étais toujours en procès, et s’abstenaient régulièrement de me distribuer les convocations qui m’étaient envoyées, y compris par recommandé, soit dans le cadre des procédures en cours, soit dans celui de mes recherches d’emploi.

Or, ils sont depuis passés aux attentats sanglants, avec exactement les mêmes motifs.

 

https://www.nouvelobs.com/politique/20180409.OBS4829/appel-au-meurtre-des-elus-lrem-indignes-par-la-pendaison-d-une-effigie-de-macron.html

« Appel au meurtre » : des élus LREM indignés par la pendaison d’une effigie de Macron

 

"Appel au meurtre" : des élus LREM indignés par la pendaison d'une effigie de Macron
Un mannequin à l’effigie d’Emmanuel Macron a été pendu samedi 7 avril lors d’une manifestation à Nantes. (LOIC VENANCE / AFP)

 

François de Rugy appelle les responsables politiques et syndicaux ayant pris part à la manifestation nantaise à condamner la mise en scène.

 

Par L’Obs

Publié le 09 avril 2018 à 10h56

La scène s’est déroulée ce samedi 7 avril à Nantes, lors d’une manifestation qui a rassemblé près de 2.000 personnes contre la réforme de la SNCF et la politique du gouvernement. On y voit un mannequin représentant Emmanuel Macron pendu à une potence, frappé puis brûlé au sol par des manifestants – certains cagoulés, d’autres à visage découvert.

Dans un reportage diffusé sur la chaîne locale Télé Nantes, Jean-Brunacci, porte-parole du syndicat Solidaires, poursuit la métaphore moyenâgeuse : « Nous sommes solidaires des jeunes qui ont pris l’initiative de faire brûler cette effigie. Nous pensons effectivement qu’il est plus que jamais nécessaire non seulement de le faire vaciller de son piédestal et y compris de lui faire rendre gorge. »

Une scène et des mots qui ont choqué plusieurs élus de la République en Marche. « Il y a le militantisme et la violence. Certains ont choisi la 2e option, transformant la revendication syndicale en appel au meurtre… », s’est ainsi indignée Anne-Laurence Petel , députée LREM dans les Bouches-du-Rhône.

Dimanche sur LCI, François De Rugy a lui aussi dénoncé la mise en scène de la pendaison et regretté que les « forces de gauche » ne la condamnent pas. « C’est un scandale ! Imaginez s’il y avait une manifestation organisée par des comités d’usagers de la SNCF en colère contre les grèves et qui mettraient Philippe Martinez étranglé avec une corde au cou, l’ensemble des forces de gauche demanderaient unanimement une condamnation. Elles sont où, les condamnations contre ces appels à la violence ? »

Le président de l’Assemblée nationale a donc appelé les responsables ayant participé à la manifestation à condamner la mise en scène de la pendaison : « Il faut une condamnation, au minimum, claire, nette et précise de la part des responsables politiques et syndicaux qui participent et appellent à ces manifestations », a-t-il plaidé.

L'Obs

L’Obs

 

http://www.sudouest.fr/2018/04/09/un-mannequin-a-l-effigie-de-macron-pendu-et-brule-c-est-un-appel-au-meurtre-4357287-10407.php

Un mannequin à l’effigie de Macron pendu et brûlé : « C’est un appel au meurtre »

 

Publié le 09/04/2018 à 11h35 par SudOuest.fr.

 

Un mannequin à l’effigie de Macron pendu et brûlé :
Le mannequin à l’effigie de Macron pendu et brûlé le 7 avril à Nantes

LOIC VENANCE AFP

 

De nombreux élus LREM ont dénoncé une mise en scène « ignoble » incitant à la violence.

 

Lors d’un rassemblement à Nantes samedi 7 avril, durant lequel près de 2 000 personnes protestaient contre les réformes de la SNCF et de l’université, des manifestants ont pendu, frappé et brûlé un mannequin représentant Macron, rapporte Le Huffington Post.

Une photo du chef de l’État avait été épinglée sur la tête du mannequin de chiffon, habillé pour l’occasion d’une chemise blanche et d’un costume, et des manifestants avaient érigé une potence en pleine rue pour sa « pendaison ».

À lire aussi : Réforme de la SNCF : ce que veut faire le gouvernement 

Cette mise en scène d’un goût douteux a été soutenue par le porte-parole du syndicat Solidaires :  »Nous sommes solidaires des jeunes qui ont pris l’initiative de brûler cette effigie. Il est plus que jamais nécessaire non seulement de le faire vaciller sur son piédestal mais de lui faire rendre gorge« .

« Purement scandaleux et inacceptable »

La violence de cette mise à mort symbolique a beaucoup choqué les élus LREM, et même certains des adversaires politiques du président de la République. Valérie Sauviat-Duvert, référente LREM de Loire-Atlantique, a dénoncé un acte « scandaleux » :

« L’appel au meurtre par pendaison du président de la République Emmanuel Macron, cet après-midi dans les rues de Nantes, dans le cadre de manifestations, est purement scandaleux et inacceptable » Valérie Sauviat-Duvert, élue LREM

La députée Anne-Laurence Petel, membre du bureau exécutif de LREM, a également regretté la dérive d’une « revendication syndicale en appel au meurtre », tandis que Pascal Gannat, un élu FN, juge la mise en scène « ignoble et dégradante ».

Interrogé sur cet incident dans le Grand Jury sur LCI/RTL/Le Figaro, le président de l’Assemblée nationale François de Rugy a pointé du doigt une « dérive violente que certains instrumentalisent ».

« C’est un scandale ! Imaginez s’il y avait une manifestation organisée par des comités d’usagers de la SNCF en colère contre les grèves et qui mettraient Philippe Martinez (secrétaire générale de la CGT, ndlr) étranglé avec une corde au cou, l’ensemble des forces de gauche demanderaient une condamnation. Elles sont où, les condamnations contre ces appels à la violence ? » François de Rugy

 



Le syndicaliste SUD PTT est-il au-dessus des lois ?

Pour ses camarades de lutte, oui, toujours !

Mais pour la justice pénale, la justice administrative et son actuel ministre, parfois, non…

 

http://www.europe1.fr/politique/licenciement-dun-syndicaliste-a-la-poste-penicaud-defend-son-feu-vert-3621164

Licenciement d’un syndicaliste à La Poste : Pénicaud défend son feu vert

 

14h03, le 08 avril 2018
Licenciement d'un syndicaliste à La Poste : Pénicaud défend son feu vert
« Moi, j’estime qu’un ministre n’est pas au-dessus de la justice » a déclaré Muriel Pénicaud. @ ludovic MARIN / AFP
 

La décision de la ministre du Travail avait fait polémique, Jean-Luc Mélenchon y voyant une « vision des rapports de classe entièrement basée sur la violence et la répression »

 

La ministre du Travail, Muriel Pénicaud, a défendu dimanche sa décision d’autoriser le licenciement d’un responsable syndical de La Poste, condamné pour séquestration, faisant valoir que le refus de ses prédécesseurs avait été invalidé par le tribunal administratif. La direction générale du travail (DGT), qui est sous sa tutelle, a autorisé le licenciement pour faute grave de Gaël Quirante, secrétaire du syndicat SUD Poste dans les Hauts-de-Seine, condamné pour la séquestration en 2010 de cadres pendant une grève.

Discrimination syndicale. Ce feu vert ministériel avait fait polémique, SUD dénonçant un cas de discrimination syndicale et Jean-Luc Mélenchon, leader de la France insoumise, déplorant « une vision des rapports de classe entièrement basée sur la violence et la répression ». « Beaucoup de choses fausses circulent », s’est défendue la ministre dans l’émission Dimanche en politique sur France 3.

« Condamné au pénal ». « Avant que la condamnation en appel au pénal arrive, mon prédécesseur avait refusé » le licenciement, a-t-elle rappelé, mais « l’année dernière, le tribunal administratif a jugé illégale » cette décision « puisqu’il y a eu condamnation pénale ». « Condamné au pénal, ce n’est pas une petite chose », a-t-elle ajouté. La ministre a assuré que si elle avait refusé à son tour, elle aurait « été condamnée de même par le tribunal administratif ».

« Certaine neutralité par rapport à la justice ». « Moi, j’estime qu’un ministre n’est pas au-dessus de la justice. Quand il y a deux condamnations pénales et une condamnation du tribunal administratif qui invalide la décision des prédécesseurs sur ce sujet, je considère que mon devoir, c’est une certaine neutralité par rapport à la justice », a-t-elle tranché.

 

 

http://www.europe1.fr/societe/des-postiers-occupent-la-poste-pour-denoncer-le-renvoi-dun-syndicaliste-3619028

Des postiers « occupent » la Poste pour dénoncer le renvoi d’un syndicaliste

 

20h39, le 05 avril 2018, modifié à 22h06, le 05 avril 2018
Des postiers "occupent" la Poste pour dénoncer le renvoi d'un syndicaliste
La direction de La Poste n’a pas donné suite aux sollicitations. @ CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP
 

Selon les postiers, le licenciement du responsable syndical Gaël Quirante, qu’elles dénoncent comme un cas de « discrimination syndicale », a-t-on appris de source syndicale.

 

Plusieurs dizaines de personnes ont pénétré jeudi après-midi au siège de La Poste à Issy-les-Moulineaux, près de Paris, pour protester contre le licenciement du responsable syndical Gaël Quirante, qu’elles dénoncent comme un cas de « discrimination syndicale », a-t-on appris de source syndicale.  »On vient occuper le siège de la Poste », a dit Gaël Quirante, secrétaire du syndicat SUD Poste dans les Hauts-de-Seine. Plusieurs dizaines de « postiers du 92 en grève » étaient toujours présents selon lui à 18h pour réclamer qu’une délégation soit reçue par le responsable des ressources humaines.

« Discrimination syndicale ». La direction de La Poste n’a pas donné suite aux sollicitations. Gaël Quirante a expliqué avoir pris connaissance de la notification de son licenciement mercredi, par une lettre datée de samedi. « Le motif qui est invoqué, c’est faute lourde, et à aucun moment bien évidemment la question de la discrimination syndicale n’a été prise en compte », s’est-il insurgé. Il est reproché à Gaël Quirante son implication dans une affaire remontant à 2010. Il avait été condamné pour la séquestration de cadres de La Poste, dans le cadre d’une grève qui avait duré plus de deux mois.

Son licenciement autorisé. Le ministère du Travail avait autorisé il y a quelques jours son licenciement, allant à l’encontre de l’avis de l’inspection du travail, qui est obligatoire en cas de licenciement de représentants du personnel, qui sont des salariés protégés. Dans un communiqué, SUD PTT a réaffirmé qu’il « s’opposera à ce licenciement », en indiquant travailler à « une riposte », y compris juridique. Un préavis de grève avait été déposé le 26 mars par le syndicat majoritaire SUD Poste 92, qui a été reconduit depuis, a précisé Gaël Quirante.

Redaction-Europe1.fr dans Action Directe
Par Rédaction Europe1.fr avec AFP

 



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