A Nantes, un mannequin à l’effigie d’Emmanuel Macron pendu et brûlé

Extra !

Je ne me réjouis pas des faits en soi, mais des réactions qu’ils suscitent et des comparaisons qu’ils m’autorisent à formuler.

En effet, des amis de la criminelle Josette Brenterch du NPA de Brest ont déjà pendu et brûlé de même une effigie d’un de mes proches pour fêter dans la joie et la bonne heure l’assassinat de son fils.

Ce dernier avait pour tort, à leurs yeux, d’être ingénieur.

Or, dans ce cas précis, les magistrat brestois ont tous applaudi, le juge Raymond André en tête.

 

http://www.bfmtv.com/politique/nantes-pendu-et-brule-un-mannequin-a-l-effigie-d-emmanuel-macron-choque-la-majorite-1414611.html

Nantes: pendu et brûlé, un mannequin à l’effigie d’Emmanuel Macron choque la majorité

 

08/04/2018 à 15h31
Un mannequin à l'effigie d'Emmanuel Macron a été pendu et brûlé lors d'une manifestation à Nantes le 7 avril

Un mannequin à l’effigie d’Emmanuel Macron a été pendu et brûlé lors d’une manifestation à Nantes le 7 avril – LOIC VENANCE / AFP
  • Newsletter Politique

Le parti de la majorité a dénoncé ce dimanche la mise en scène de la pendaison du chef de l’État lors d’une manifestation à Nantes, samedi. Certains allant jusqu’à parler d’ »appel au meurtre ».

 

SNCF, loi d’accès à l’université… Ils étaient près de 2000 personnes à avoir participé à une manifestation contre les réformes du gouvernement samedi à Nantes. Un rassemblement au cours duquel des individus cagoulés ont pendu, frappé et brûlé un mannequin à l’effigie d’Emmanuel Macron.

 

Jean Brunacci, porte-parole du syndicat Solidaires a lui-même approuvé cette mise en scène:

« Nous sommes solidaires des jeunes qui ont pris l’initiative de brûler cette effigie. Il est plus que jamais nécessaire non seulement de la faire vaciller sur son piédestal et y compris de lui faire rendre gorge », a-t-il déclaré.

« Appel au meurtre »

Les réactions politiques ne se sont pas fait attendre ce dimanche matin. Invité du Grand Jury sur LCI/RTL/Le Figaro, le président de l’Assemblée nationale, François de Rugy a crié au  « scandale »:

« Imaginez s’il y avait une manifestation organisée par des comités d’usagers de la SNCF en colère contre les grèves et qui mettraient Philippe Martinez étranglé avec une corde au cou, l’ensemble des forces de gauche demanderaient unanimement une condamnation. Elles sont où, les condamnations contre ces appels à la violence? […] Il faut une condamnation, au minimum, claire, nette et précise de la part des responsables politiques et syndicaux qui participent et appellent à ces manifestations », a lâché François de Rugy.

Sur Twitter, la députée et porte-parole du groupe LaREM à l’Assemblée nationale, Aurore Bergé, s’en est pris aux manifestants et à leur « troisième tour social ». De son côté, la référente LaREM de Loire-Atlantique, Valérie Sauviat-Duvert a évoqué des « façons moyenâgeuses » et un « appel au meurtre par pendaison du président de la République Emmanuel Macron […] purement scandaleux et inacceptable ».

Membre du bureau exécutif de LaREM, Anne-Laurence Petel a également dénoncé un « appel au meurtre » et regretté le choix de la « violence » plutôt que celui du « militantisme ».

P.L
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http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2018/04/08/97001-20180408FILWWW00063-nantes-le-mannequin-de-macron-pendu-et-brule-choque-les-elus-lrem.php

Nantes: le mannequin de Macron pendu et brûlé choque les élus LaREM

 

  • Par  Le Figaro.fr
  • Mis à jour le 08/04/2018 à 14:45
  • Publié le 08/04/2018 à 13:37

A Nantes samedi, environ 2000 personnes ont manifesté contre les réformes du gouvernement concernant l’accès à l’université et la SNCF. Lors de cette mobilisation,des manifestants dont le visage était parfois masqué ou cagoulé, ont pendu, frappé puis brûlé un mannequin à l’éffigie d’Emmanuel Macron, rapporte le Huffington post.

 

A Nantes, un mannequin à l'effigie d'Emmanuel Macron pendu et brûlé dans AC ! Brest 20180408PHOWWW00050

 

Les élus de la République en Marche et certains adversaires politiques se sont révoltés. Certains dénonçant un « appel au meutre » comme Valérie Sauviat-Duvert, référente LaREM de Loire-Atlantique, d’autres considérant qu’il s’agissait d’une « mise en scène ignoble et dégradante ».

Interrogé sur cette « mise en scène », le président de l’Assemblée nationale François de Rugy a fait part de son indignation aujourd’hui au Grand Jury sur LCI / RTL / Le Figaro : « C’est un scandale ! Imaginez s’il y avait une manifestation organisée par des comités d’usagers de la SNCF en colère contre les grèves et qui mettraient Philippe Martinez étranglé avec une corde au cou, l’ensemble des forces de gauche demanderaient unanimement une condamnation. Elles sont où, les condamnations contre ces appels à la violence ? (…) Il faut une condamnation, au minimum, claire, nette et précise de la part des responsables politiques et syndicaux qui participent et appellent à ces manifestations. »

Le Figaro.fr

 



Chantage au roi du Maroc : le fameux « écrivain » de Puy-l’Evêque est impliqué !

Qui ne se souvient de cette retentissante affaire de l’été 2015 qui à l’époque m’avait beaucoup amusée ?

Deux journalistes de la sphère des amis et complices du malade mental au clavier – son « arme » – s’étaient fait prendre dans une rocambolesque affaire de chantage contre le roi du Maroc.

Ils étaient également accusés ou soupçonnés de vouloir déstabiliser ce pays au profit d’islamistes.

L’un d’entre eux, Catherine Graciet, avait déjà écrit avec Nicolas Beau un livre dont la diffusion à compter d’octobre 2009 aurait précipité la révolution tunisienne de 2011 (voir ci-dessous).

Or, ce dernier est aussi proche de Francis Christophe, un journaliste ayant collaboré à son site d’information Bakchich de mai 2007 à juin 2011, et dont le fameux « écrivain en ligne et à l’oeil » de Puy-l’Evêque, celui-là même qui depuis 2009 a la prétention d’écrire ma « biographie » et compte bien en publier sa version entièrement fausse et calomnieuse dès qu’il aura obtenu à mon encontre une interdiction définitive de toute expression publique, notamment pour des démentis et droits de réponse à la suite de ses publications me concernant, a toujours affirmé qu’il – ce journaliste – comptait parmi ses meilleurs amis.

Au cours de l’été 2010, il écrivait même à l’attention de ses lecteurs de blogs qu’il consultait régulièrement son très bon ami Francis Christophe pour toutes ses exactions à mon encontre, tout comme il commençait à afficher publiquement sa complicité à mon encontre avec le journaliste de Rue89 David Servenay, de la même sphère d’amis journalistes.

Or, une partie de ma biographie concerne directement des proches du roi du Maroc, et peu de temps avant l’affaire de chantage, j’avais rédigé au vu et au su de toute la bande de cybercriminels dits « déconnologues » qui me pirataient et me harcelaient publiquement depuis 2008 un texte très confidentiel se rapportant à cette partie de ma biographie.

La relation de cause à effet entre ces faits et l’opération de chantage subséquente ne m’avait bien évidemment pas échappée.

Selon le roi du Maroc et son entourage, celle-ci portait, non pas sur des faits réels qui auraient pu être révélés au public par les journalistes, mais sur des inventions calomnieuses grotesques.

Je ne peux que confirmer le caractère tout à la fois imaginaire, calomnieux et grotesque de tout chapitre me concernant, dès lors qu’il émane du malade mental au clavier – son « arme »…

Je confirme aussi qu’il est bien en relation avec des islamistes, et depuis fort longtemps.

Et que devient cette affaire ?

Après avoir vainement épuisé plusieurs voies de recours, ses amis journalistes font toujours l’objet de poursuites et devraient être jugés, en 2019 dans le meilleur des cas. Ils ne pourront alors qu’être condamnés, sauf, bien sûr, si d’ici-là le malade mental au clavier a réussi à faire passer pour des vérités vraies toutes ses affabulations calomnieuses à mon encontre, et en les diffusant massivement, à provoquer une révolution qui aura renversé le monarque actuellement au pouvoir. Mais à cet effet, il doit pouvoir publier sa merde sans être le moins du monde dérangé par une quelconque contraction de la première intéressée. Jusqu’à l’obtention de la décision de justice qu’il attend, les islamistes sont ses meilleurs alliés, et il est bien évident qu’ils le resteront pour la suite des opérations.

 

http://www.lemonde.fr/afrique/article/2017/11/10/chantage-au-roi-du-maroc-les-journalistes-mis-en-cause-deboutes-par-la-cour-de-cassation_5213432_3212.html

Chantage au roi du Maroc : les journalistes mis en cause déboutés par la Cour de cassation

 

La plus haute juridiction française, saisie par les journalistes Catherine Graciet et Eric Laurent, a validé deux enregistrements clandestins à l’origine de leur mise en examen, dont ils contestaient la légalité.

Le Monde.fr avec AFP Le 10.11.2017 à 19h25

 

Les photos des deux journalistes incriminés dans un article de presse d’août 2015.

 

Le feuilleton judiciaire entre le roi du Maroc et Catherine Graciet et Eric Laurent, deux journalistes français soupçonnés d’avoir voulu faire chanter le monarque, a connu un nouveau rebondissement vendredi 10 novembre avec un arrêt de la Cour de cassation.

 

La plus haute juridiction française, saisie par Catherine Graciet et Eric Laurent, a validé deux enregistrements clandestins à l’origine de leur mise en examen, dont ils contestaient la légalité.

Catherine Graciet, 42 ans, et Eric Laurent, 69 ans, sont mis en examen pour chantage et extorsion de fonds. Ils sont soupçonnés d’avoir voulu soutirer trois millions d’euros au roi du Maroc en 2015, en échange de l’abandon d’un livre censé contenir des révélations gênantes pour Rabat.

Les deux journalistes avaient été interpellés le 27 août 2015, en possession de 80 000 euros en liquide, au sortir d’une réunion avec un émissaire du Maroc enregistrée à leur insu par ce dernier. Eric Laurent avait déjà été enregistré lors de deux rencontres précédentes avec l’émissaire, l’avocat Hicham Naciri.

Lire aussi :   Maroc : qui est Hicham Naciri, l’homme qui a négocié avec les deux journalistes français ?

Un arrêt sans appel

Les avocats des deux journalistes, qui reconnaissent un accord financier mais réfutent tout chantage, demandaient l’annulation des deux derniers enregistrements au motif qu’ils sont « illégaux » car réalisés par l’émissaire marocain, alors même qu’une enquête était déjà ouverte.

Saisie une première fois, la Cour de cassation avait estimé en septembre 2016 que ces enregistrements avaient été menés avec la « participation indirecte » des enquêteurs français « sans le consentement des intéressés », ce qui portait « atteinte aux principes du procès équitable et de la loyauté des preuves ».

Mais en février 2017, la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Reims avait jugé ces enregistrements recevables. Les journalistes en cause avaient formé un nouveau pourvoi.

Lire aussi :   La justice française valide à nouveau des enregistrements au cœur de l’affaire du chantage à Mohammed VI

Cette fois réunie en assemblée plénière, la Cour de cassation a estimé que les enquêteurs n’avaient eu qu’un rôle « passif » et non constitutif d’une implication dans la récolte des preuves contre les journalistes. Cet arrêt n’est pas susceptible d’appel. Le dossier va désormais retourner entre les mains des juges d’instruction, qui pourront soit renvoyer l’affaire devant un tribunal, soit prononcer un non-lieu.

 

http://www.jeuneafrique.com/mag/541107/societe/affaire-laurent-graciet-les-audios-valides-par-la-cour-de-cassation-francaise/

Affaire Laurent-Graciet : les audios validés par la Cour de cassation française

 

Publié le 17 mars 2018 à 00h28

Chantage au roi du Maroc : le fameux

 

Les journalistes français Éric Laurent et Catherine Graciet ne cessaient de récuser les enregistrements audio les incriminant…

Depuis qu’ils ont été inculpés pour chantage sur le roi du Maroc, à qui ils auraient réclamé 3 millions d’euros en échange de la non-publication d’un livre très critique à son encontre, les journalistes français Éric Laurent et Catherine Graciet n’ont cessé de récuser les enregistrements audio les incriminant – réalisés à leur insu par un émissaire du Palais en août 2015.

Mais, le 10 novembre 2017, la Cour de cassation française les a validés. « Maintenant que les recours sont épuisés, la juge d’instruction devra fixer une date pour confronter les inculpés à ces captations audio », affirme Me Ralph Boussier, qui défend le Palais avec Me Éric Dupond-Moretti.

Quant à l’avocat de Catherine Graciet, Me Éric Moutet, il compte introduire un recours auprès de la Cour européenne des droits de l’homme. Dans le meilleur des cas, l’affaire sera jugée en 2019. En attendant, Catherine Graciet « travaille en free lance, même si ce n’est pas simple », précise son avocat, tandis qu’Éric Laurent s’astreint à une discrétion totale.

 

http://lobservateur.info/la-une/aquittator-eric-dupont-moretti-les-juges-francais-ont-viole-le-secret-professionnel-des-avocats/

AQUITTATOR – Éric Dupont-Moretti : « Les juges français ont violé le secret professionnel des avocats »

 

Éric Dupond-Moretti, l’avocat célèbre pour ses 144 acquittements, raconte dans son nouveau livre « Le dictionnaire de ma vie » ses grands procès mais dévoile également une partie de sa vie. La mise en examen de Nicolas Sarkozy, l’affaire Laurent Graciet, Saâd Lamjarred, la loi sur le harcèlement sexuel, le procès Merah, Éric Dupond-Moretti aborde tous ces sujets pour l’Observateur du Maroc et d’Afrique. Entretien réalisé par notre correspondante à Paris Noufissa Charaï

 

Aquittator dans Action Directe

 

Vous avez commenté la mise en examen de Nicolas Sarkozy dans l’affaire du financement libyen présumé de sa campagne de 2007. Vous étiez étonné de voir sa garde à vue interrompue. Quel est votre avis sur cette affaire ?

En 35 ans d’exercice professionnel, je n’ai jamais vu de garde à vue interrompue. Jamais ! Et les autres protagonistes n’étaient pas entendus dans le cadre de la garde à vue, mais en audition libre. La garde à vue, ça résonne comme culpabilité dans l’esprit de beaucoup, donc à mon avis ce n’est pas un hasard. Le fond je ne le connais pas.

Nicolas Sarkozy est également renvoyé en correctionnelle pour «corruption» et «trafic d’influence» dans l’affaire dite des écoutes que vous avez dénoncée dans votre livre…

Les juges français ont violé le secret professionnel des avocats, c’est tout ce que j’ai à dire. J’ai même lancé une pétition qui a recueilli plus de 10.000 signatures d’avocats pour dénoncer cette procédure.

Dans l’affaire éric Laurent et Catherine Graciet, les écoutes audios ont été validées par la cour de cassation. Quelle est la suite ? Le procès peut-il se retrouver devant la cour européenne des droits de l’Homme comme l’annonce l’avocat de Catherine Graciet ?

C’est un peu audacieux l’histoire de Catherine Graciet et Éric Laurent. Ils soutenaient que ce n’était pas recevable, parce que la police a été prévenue des enregistrements. Si c’était moi qui avais fait les écoutes avec un détective privé, ils auraient été plus rassurés que si c’est la police française ? Et ce n’est pas seulement la police française, c’est également le procureur de Paris et deux juges d’instruction ! Ils auraient préféré que je fasse ça avec une officine ? C’est hallucinant ! Très audacieux.

S’ils partent à la cour européenne pour dire ça, cela va faire rire les juges de Strasbourg. L’instruction va se poursuivre et nous espérons un renvoi devant le tribunal correctionnel.

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/La_R%C3%A9gente_de_Carthage_:_Main_basse_sur_la_Tunisie

La Régente de Carthage : Main basse sur la Tunisie

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La Régente de Carthage : Main basse sur la Tunisie
Auteur Nicolas Beau
Catherine Graciet
Éditeur La Découverte
Collection Cahiers libres
Date de parution octobre 2009
Nombre de pages 180 pages
ISBN 978-2707152626
modifier Consultez la documentation du modèle

La Régente de Carthage : Main basse sur la Tunisie est un livre de Nicolas Beau et de Catherine Graciet publié aux éditions La Découverte en 2009.

Le livre retrace le parcours de Leïla Trabelsi, épouse de Zine el-Abidine Ben Ali, et son rôle dans la gestion de la Tunisie1.

Références

Bibliographie

 

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Nicolas_Beau

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Lula n’est pas Lura, il n’a pas fait le moindre attentat et s’est finalement livré à la police

 

http://www.lefigaro.fr/international/2018/04/08/01003-20180408ARTFIG00007-au-bresil-l-ancien-president-lula-passe-sa-premiere-nuit-en-prison.php

Au Brésil, l’ancien président Lula passe sa première nuit en prison

 

Luiz Inacio «Lula» da Silva s’est finalement livré à la police samedi soir, après avoir refusé de le faire la veille, malgré le mandat de dépôt le visant pour sa condamnation à 12 ans de prison dans une affaire de corruption.

L’ex-président brésilien Lula a commencé, dans la nuit de samedi à dimanche, à purger une lourde peine de prison pour corruption, au terme des plusieurs jours mouvementés qui marquent la chute de cette figure de la gauche mondiale. Le favori de la présidentielle d’octobre est arrivé à bord d’un hélicoptère sur le toit du siège de la police fédérale de Curitiba, la capitale de la lutte anticorruption.

» LIRE AUSSI - Lula vers la prison, la chute d’une idole

Lula n'est pas Lura, il n'a pas fait le moindre attentat et s'est finalement livré à la police dans AC ! Brest XVMa749f8a0-3aec-11e8-914a-4e549619fc9c-300x200

Tandis que l’appareil se posait, plusieurs centaines d’opposants vêtus de jaune et vert, les couleurs nationales, ont tiré des feux d’artifice et tapé sur des casseroles pour célébrer ce moment. Certains criaient «Vive la République de Curitiba! Vive Sergio Moro!», en référence au juge qui ordonné l’incarcération de Lula. Au même moment, les forces de l’ordre ont fait usage de gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants, emplissant l’air d’un épais nuage. Huit personnes ont été légèrement blessées, dont une par une balle en caoutchouc, selon les pompiers.

Cellule de 15 mètres carrés

Luiz Inacio Lula da Silva a été condamné pour avoir reçu un luxueux appartement en bord de mer offert par une entreprise de BTP. Ce bien aurait été donné en échange de faveurs dans l’obtention de marchés publics.

Après une soirée de samedi agitée, c’est en avion qu’il a effectué le trajet de Sao Paulo à Curitiba. Empêché une première fois par des militants de quitter le siège du syndicat des métallurgistes de Sao Bernardo do Campo, dans la banlieue de la capitale économique du Brésil, le leader de 72 ans a été obligé de retourner à l’intérieur des locaux, où il est resté confiné près d’une heure. Un service d’ordre moins dépassé a ensuite pu, au prix d’empoignades viriles, ouvrir la voie au départ de Lula, malgré un nouvel afflux de ses partisans.

Ses avocats avaient négocié vendredi avec les autorités les conditions de l’arrestation de cet ancien cireur de chaussures quasiment analphabète s’étant hissé au sommet de l’État. Il doit occuper une cellule d’à peine 15 mètres carrés avec toilettes et douche privatives au siège de la Police fédérale de Curitiba, avant un transfèrement. Elle a été spécialement prévue en raison du statut d’ex-chef d’État de Lula, «à l’écart des autres prisonniers, sans aucun risque pour son intégrité morale ou physique», a expliqué le juge Moro.

» LIRE AUSSI – Brésil: la Cour suprême donne son feu vert à l’incarcération de Lula

L’ancien chef de l’État, tribun hors pair, avait dans la journée annoncé devant des milliers de sympathisants qu’il allait se livrer à la police. Ceux-ci, très émus, en larmes ou en colère, lui avaient crié «ne te livre pas» ou «Lula libre!». Lula ne pouvait plus guère éviter la prison, deux jours après le mandat de dépôt du juge anticorruption Sergio Moro, consécutif à sa condamnation en appel à 12 ans et un mois pour corruption et blanchiment d’argent.

Candidat à la présidentielle?

«Je vais me conformer au mandat de dépôt», a dit la figure emblématique de la gauche latino-américaine. Mais «je suis un citoyen outré (…), je ne pardonne pas que l’on dise au pays que je suis un voleur». «Je veux les regarder dans les yeux», a-t-il ajouté, pugnace, au sujet de ses accusateurs, assurant avoir écarté de nombreuses suggestions de fuite ou d’asile à l’étranger et promettant de prouver son innocence.

«Moro a menti», a ajouté l’ancien président (2003-2010) au sujet de son ennemi intime, le juge de l’enquête tentaculaire «Lavage express» autour du groupe public Petrobras, dont Lula est la plus grosse prise. Lula s’estime victime d’une machination «des élites» destinée à l’empêcher de se présenter à un troisième mandat. «Leur obsession est d’avoir une photo de Lula prisonnier», a-t-il lancé. Il est l’objet de six autres procédures, essentiellement pour corruption, un cancer qui ronge le Brésil. Il a prononcé son long discours devant le siège du syndicat des métallurgistes, où il était retranché depuis deux jours, défiant les autorités en laissant passer l’ultimatum pour se rendre, vendredi.

Avant de se rendre, Lula avait demandé de pouvoir assister à une messe en mémoire de son épouse, Marisa Leticia, décédée en 2017, et qui aurait eu 68 ans ce samedi. La messe s’est déroulée devant le siège du syndicat des métallurgistes, que Lula a dirigé dans les années 1970, sous la dictature militaire. C’est là qu’a démarré la formidable ascension de ce leader autant adulé que détesté des Brésiliens, et dont la politique a été toute la vie.

Même en détention, Lula pourrait toutefois techniquement s’enregistrer comme candidat à la présidentielle, même s’il semble désormais hors course, à six mois d’un scrutin de plus en plus incertain. C’est la justice électorale qui trancherait in fine sur l’éligibilité de celui qui a près de 20 points d’avance dans les intentions de vote sur son suivant immédiat, le député d’extrême droite Jair Bolsonaro.

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Le figaro.fr
AFP agence

 



La réouverture du Super U de Trèbes est reportée du 11 au 12 avril 2018

Les 3 et 4 avril 2018 était annoncée par voie de presse la réouverture du Super U de Trèbes le 11 avril 2018, une décision prise dans l’après-midi du 3 avril 2018 lors d’une réunion d’une grande partie du personnel autour de la direction du Super U.

Puis j’ai publié quelques explications sur l’attentat dans l’article suivant :

http://petitcoucou.unblog.fr/2018/04/04/reouverture-du-super-u-de-trebes-pourquoi-le-11-avril-2018/

Et dès le lendemain était publié le communiqué suivant :

« La direction du Super U de Trèbes, en concertation avec les collaborateurs du magasin, les équipes d’accompagnement psychologique, le service départemental de santé au travail, et en accord avec les autorités préfectorale et municipale, a décidé de rouvrir les portes du magasin le jeudi 12 avril à 10 heures. Les collaborateurs du magasin qui reprendront le travail seront tous assistés par des collègues des magasins U de la Région ».

Merci ! C’est légèrement moins crispant comme ça… très légèrement…

Le malade mental au clavier est une horreur absolue.

En fait, s’il gagne en dépit de toutes les « erreurs » de droit de son avocat (rien ne tient, et je ne parle même pas du fond, puisqu’il n’est pas discuté en référé et a donc été en grande partie occulté, conformément à la volonté du criminel ayant souhaité pouvoir jouer le plus librement possible son odieuse comédie de fausse victime prétendument « harcelée » par toutes les personnes sur lesquelles il s’acharne depuis dix ans et dont plusieurs ont conséquemment déjà perdu la vie), le 12 sera une nouvelle journée noire, celle de publications dévastatrices assorties de nouveaux assassinats, le mien pour commencer.

C’est d’ailleurs ce qui m’a décidée à causer un peu avant d’en perdre définitivement toute possibilité – comme quoi, encore une fois, ses menaces d’assassinats puissamment supportées par celles d’une décision judiciaire qui m’ordonnerait de me taire à tout jamais auront produit l’effet inverse de celui escompté.

 

http://www.rtl.fr/actu/justice-faits-divers/attaques-dans-l-aude-le-super-u-de-trebes-va-rouvrir-le-11-avril-7792885751

Attaques dans l’Aude : le super U de Trèbes va rouvrir le 11 avril

 

INFO RTL – Le Super U de Trèbes, où trois personnes sont mortes lors de l’attaque terroriste, va rouvrir ses portes avec des employés encore sous le choc.

 

La réouverture du Super U de Trèbes est reportée du 11 au 12 avril 2018 dans AC ! Brest 7792749479_prise-d-otage-dans-un-supermarche-de-trebes-aude
Télécharger Attaques dans l’Aude : le super U de Trèbes rouvrira le 11 avril Crédit Image : Reuters | Crédit Média : Papier Patrick Isson. | Durée : 00:54 | Date : 04/04/2018
avatar dans Action Directe
Patrick Isson et La rédaction numérique de RTL
publié le 04/04/2018 à 07:12

 

Le Super U de Trèbes, où un Radouane Lakdim a semé la mort le 23 mars dernier, doit rouvrir ses portes le 11 avril, selon les informations de RTL. Trois personnes avaient trouvé la mort lors de cette prise d’otages, dont le colonel Arnaud Beltrame, qui a sacrifié sa vie pour sauver celle d’une otage, employée du supermarché.

S’il faut remettre les lieux en état, il s’agit surtout de panser les plaies psychiques et déterminer qui peut retravailler et qui doit être protégé.

Matériellement la réouverture aurait pu se dérouler plus tôt, mais il a fallu surtout tenir compte du personnel extrêmement touché par le drame. Certains sont marqués à vie par ces scènes d’horreur. C’est par exemple le cas de Julie, la caissière prise en otage et qui ne sera pas là le 11 avril prochain.

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Portrait d'Arnaud Beltrame lors de son hommage national, le 28 mars 2018 attentat

C’était une équipe de copains qui travaillaient ensemble

Jacky, boucher adjoint du Super U, collègue de Christian Medves, tué lors de la prise d’otages.

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D’autres ont été épargnés par ces images, comme un collègue de Christian Medves, le boucher assassiné. S’il reste évidemment bouleversé par la mort de son « copain », il veut « montrer que nous n’avons pas peur et que nous sommes debout« . « Les premiers jours c’est sur que ça va être dur mais je sais que ça va nous faire du bien », explique Jacky. « Je sais que pour tout le personnel ça va va être dur car on perdu un collègue de travail, c’était le chef boucher. On avait nos habitudes, ça fait 15 ans qu’on est ensemble. C’était une équipe de copains qui travaillaient ensemble », confie le boucher adjoint du Super U.

Mardi 3 avril dans l’après-midi, une grande partie du personnel s’est réunie autour de la direction du Super U pour se serrer les coudes et décider donc courageusement  d’accueillir de nouveau le public à partir du 11 avril.

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https://www.ladepeche.fr/article/2018/04/05/2774182-apres-attentats-super-u-trebes-rouvrira-public-jeudi-12-avril.html

Publié le 05/04/2018 à 18:26, Mis à jour le 06/04/2018 à 07:35

Après les attentats, le Super U de Trèbes rouvrira au public jeudi 12 avril

 

Attentats de Trèbes et de Carcassonne

Le Super U de Trèbes, avait été attaqué par le terroriste Radouane Lakdim le 23 mars./ Photo DDM, Bruno Huet
Le Super U de Trèbes, avait été attaqué par le terroriste Radouane Lakdim le 23 mars./ Photo DDM, Bruno Huet

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Le Super U de Trèbes, attaqué par le terroriste Radouane Lakdim le 23 mars, rouvrira au public jeudi 12 avril à 10 heures. Une partie du personnel en état de reprendre le travail retournera dès lundi 9 avril dans le supermarché pour tout remettre en état pendant trois jours avant d’accueillir les clients.

L’information est tombée, ce jeudi, sous la forme d’un communiqué : « La direction du Super U de Trèbes, en concertation avec les collaborateurs du magasin, les équipes d’accompagnement psychologique, le service départemental de santé au travail, et en accord avec les autorités préfectorale et municipale, a décidé de rouvrir les portes du magasin le jeudi 12 avril à 10 heures. Les collaborateurs du magasin qui reprendront le travail seront tous assistés par des collègues des magasins U de la Région ».

Le personnel traumatisé par l’attaque terroriste

Depuis les attentats dont ont été victimes Carcassonne et plus particulièrement Trèbes et son magasin Super U, l’enseigne de ce petit village de 6 000 habitants aux portes de la préfecture audoise était fermée. Et d’aucuns se posaient depuis la question quant à la réouverture du magasin. Et, surtout, au regard d’un personnel traumatisé par l’attaque terroriste, si ce dernier serait en capacité de reprendre le travail, notamment sur le plan psychologique. D’autant plus que c’est dans ce magasin que le terroriste carcassonnais Radouane Lakdim avait achevé son macabre périple.

On se souvient aussi que c’est à l’intérieur de ce supermarché que trois personnes ont trouvé la mort. Un client, Hervé Sosna, le chef boucher du magasin, Christian Medvès ainsi que le colonel Arnaud Beltrame, héros de la Nation, qui n’avait pas hésité une seconde à se livrer au terroriste en échange d’une otage, Julie, également employée du magasin. Un courage et un dévouement que le gendarme paiera de sa vie avant que le terroriste ne soit abattu. Auparavant, la première victime du terroriste avait été Jean Mazières, un viticulteur de 61 ans, assassiné à Carcassonne alors qu’il se trouvait en voiture.

Une cellule psychologique mise en place

Depuis, une cellule psychologique a permis d’assister le personnel du Super U dans sa reconstruction, loin d’être évidente après une telle épreuve. Un soutien au quotidien.

On se souvient encore, que dès le jour des attentats, le PDG de Système U Serge Papin avait rejoint Trèbes depuis Paris pour être aux côtés de ses collaborateurs.

Quoi qu’il en soit, le magasin rouvrira ses portes au public le jeudi 12 avril à 10 heures après de nombreux travaux de réaménagement, dont une refonte totale de l’accueil. Quant aux collaborateurs du magasin, c’est finalement dès lundi 9 avril qu’ils retrouveront leurs postes de travail. Ce qui pourrait s’apparenter à une forme de thérapie dans la reconstruction de toutes ces personnes qui, le 23 mars dernier, ont vécu l’enfer…

SALAH BAGUIGUI ET PIERRE ADROIT

 



Lula au Brésil, Park en Corée du Sud : la corruption ne paie plus, mauvais augure pour mes adversaires…

 

http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2018/04/05/lula-la-chute-de-l-icone-de-la-gauche-bresilienne_5281214_3222.html

Lula, la chute de l’icône de la gauche brésilienne

 

Qualifié en 2009 de « politicien le plus populaire au monde » par Barack Obama, l’ex-président du Brésil, condamné pour corruption, ne devrait pas échapper à la prison.

LE MONDE | 05.04.2018 à 17h49 • Mis à jour le 05.04.2018 à 18h32

Soutiens de Lula, le 4 avril à São Bernardo do Campo (Etat de São Paulo).

« J’adore ce mec », lançait un Barack Obama tout sourire en avril 2009, au sommet du G20 de Londres. « C’est le politicien le plus populaire au monde », ajoutait le président américain, alors tout juste entré en fonctions, en empoignant la main de son homologue brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva.

 

Neuf ans plus tard, Luiz Inacio Lula da Silva, qui a gouverné le plus grand pays d’Amérique latine entre 2003 et 2010, et qui espère encore faire un nouveau mandat, n’échappera finalement pas à la prison, en vertu de sa condamnation en janvier à douze ans de détention pour corruption. Approuvée par la Cour suprême, mercredi 4 avril, cette détention pourrait, sauf ultime surprise, commencer autour du 10 avril. Chronologie de l’ascension et de la chute d’un géant politique.

  • 1945-1966 : l’enfant pauvre

Rien ne prédestinait à un destin national « Lula », cadet d’une fratrie de huit enfants, né dans une famille d’agriculteurs pauvres du Pernambouc, dans le nord-est du Brésil, en 1945. Lula a 7 ans lorsqu’il émigre avec sa famille à Sao Paulo, dans le Sud, pour échapper à la misère. « Quand on a connu la faim, on ne renonce jamais », rappelle-t-il régulièrement.

Enfant, il cire des chaussures pour gagner quelques pièces, et fait des heures dans une blanchisserie. C’est à 14 ans qu’il devient ouvrier, d’abord dans les entrepôts généraux Columbia, puis comme métallurgiste dans la fabrique de vis Marte. De ses débuts professionnels il garde un stigmate physique : il perd l’auriculaire gauche dans un accident du travail.

  • 1975-1985 : le syndicaliste

En 1968, alors qu’il est métallo aux usines Villares, l’une des principales industries métallurgiques du pays, à São Bernardo do Campo (Etat de São Paulo), Lula entre au syndicat des métallurgistes. Au fil des ans, l’ouvrier se fait connaître par son charisme et gagne en responsabilités. En 1975, il est élu président du syndicat, avec 92 % des voix. Il représente alors 100 000 travailleurs.

Après une décennie sans grève ouvrière, le Brésil, gouverné par une junte militaire depuis 1964, est secoué à partir de mars 1979 par un grand mouvement de grève dans l’industrie. La répression policière et l’absence de réactions politiques poussent Lula à fonder, en 1980, le Parti de travailleurs (PT). Acteur majeur du mouvement Diretas Já (« des élections directes maintenant »), qui contribue à mettre un terme au régime militaire, en 1985, le héros ouvrier emprunte le chemin de la politique, qu’il ne quittera plus.

  • 1986-2002 : le politicien

C’est en 1986 que Lula est élu député fédéral de São Paulo, avec le plus grand nombre de votes du pays. A ce poste, il continue à se faire connaître du grand public, à la faveur de slogans chocs et de coups d’éclat. « Au Brésil, quand un pauvre vole, il va en prison. Quand un riche vole, il devient ministre ! », lance-t-il ainsi en 1988.

Le PT le choisit pour candidat à la présidence de la République en 1989, à l’occasion du premier scrutin au suffrage direct pour cette fonction depuis vingt-neuf ans. Il perd de peu. En 1994 et en 1998, Lula, à nouveau candidat à la présidentielle, sera battu deux fois par le social-démocrate Fernando Henrique Cardoso.

  • 2003 : le président

Après ses trois échecs électoraux, Lula, fort d’une alliance politique élargie, remporte le scrutin présidentiel en octobre 2002, avec 61,3 % des votes. Il a 57 ans. Son projet est axé sur un ambitieux programme social en faveur des plus démunis, baptisé la « Bolsa familia » (« bourse familiale »).

A la tête du pays, Lula poursuit une cure de rigueur de trois ans, faisant notamment voter l’alignement du régime des retraites public sur celui du privé. Puis, le miracle socio-économique du géant émergent d’Amérique latine opère.

Sous sa présidence, 30 millions de Brésiliens sortent de la misère pour grossir les rangs de la classe moyenne. Rien ne semble résister à celui qui devient l’icône de la gauche latino-américaine, et le chantre de la démocratie participative. ll met notamment en place le programme « Fome Zero » (« faim zéro »), qui garantit l’accès aux produits alimentaires de base.

  • 2005 : la première affaire

Lula est au sommet de sa popularité, mais son image est écornée par une première affaire. En 2005, le scandale « Mensalao » éclate : la justice découvre que le PT a versé sous le premier mandat de Lula des pots-de-vin à des parlementaires pour qu’ils soutiennent les textes présentés par le gouvernement. Si plusieurs hauts dirigeants du parti sont condamnés à des peines de prison et plusieurs ministres démis de leurs fonctions, Lula échappe à toute poursuite pénale.

En 2006, il reste le grand favori de la présidentielle, et est élu au second tour avec 60,8 % des suffrages. Il poursuit sa politique sociale, débloquant près de 3 milliards d’euros pour les habitants des favelas. En 2010, le magazine Time le désigne « le dirigeant le plus influent du monde ».

Des manifestants demandent la condamnation de Lula, le 3 avril à Rio de Janeiro.

  • 2011 : le départ

Au dernier jour de 2010, Lula est obligé de quitter le pouvoir, la Constitution lui interdisant de briguer un troisième mandat d’affilée. Fort d’un taux de popularité de 87 %, il lègue à sa dauphine, Dilma Rousseff, une croissance économique annuelle de 7,5 %.

Quelques mois plus tard, l’ancien président, âgé de 66 ans, annonce être atteint d’un cancer de la gorge. Les médecins le déclarent guéri l’année suivante. L’ancien homme fort du Brésil reste un conseiller important de Dilma Rousseff.

  • 2014 : Petrobras

En mars 2014, le Brésil est secoué par un scandale aux proportions inédites. L’affaire Petrobras, du nom de l’entreprise pétrolière contrôlée par l’Etat, touche à la fois des grands acteurs économiques (les géants brésiliens du BTP) et des personnalités appartenant à la coalition de centre gauche, avec laquelle gouverne la présidente Dilma Rousseff. Elle met au jour des malversations et dessous-de-table ayant eu pour principal objectif de financer des campagnes électorales.

Lire aussi :   Brésil : tout comprendre à l’opération « Lava Jato »

L’opération « Lava Jato » (« lavage express »), menée par le juge Sergio Moro, fait tomber des têtes. Dilma Rousseff est dans le viseur des juges. Lula est accusé d’avoir « joué un rôle central » dans le système de corruption, faisant l’objet de trois enquêtes au sein de cette affaire tentaculaire. Selon les policiers, l’ancien président aurait touché près d’un million d’euros sous la forme de travaux de rénovation d’un appartement dans une station balnéaire en échange de contrats passés avec l’entreprise.

Lula, le 28 mars à Curitiba (Etat du Paraná), dans le sud du Brésil.

  • 2016-2018 : échapper à la prison

Dénonçant une campagne d’acharnement des juges, Lula tente de se mettre à l’abri de la justice en entrant au gouvernement de Dilma Rousseff, elle-même menacée d’une procédure de destitution. La manœuvre est bloquée par la justice. Le 31 août 2016, Dilma Rousseff est destituée par les sénateurs. En septembre 2016, Lula est inculpé de tentative d’entrave à la justice dans le cadre de l’enquête sur Petrobras.

Lula maintient pourtant son projet de se porter candidat à la présidentielle de 2018, se disant prêt à « prendre le pouvoir ». En juillet 2017, il est condamné à neuf ans et demi de prison pour corruption passive et blanchiment d’argent, mais il multiplie les recours pour éviter la prison.

En janvier 2018, sa condamnation en appel est aggravée à douze ans et un mois de prison. Mercredi 4 avril, la Cour suprême lui refuse sa demande d’habeas corpus — le droit de ne pas être emprisonné tant que tous les recours judiciaires n’ont pas été épuisés.

Lire aussi :   Lula : le Parti des travailleurs brésilien orphelin de son héros

Pourra-t-il se maintenir comme candidat à la présidentielle d’octobre ? S’il parvient à se présenter, Lula reste le grand favori du scrutin, avec 35 % des intentions de vote. Sans lui, le Parti des travailleurs n’est crédité que de 3 % des suffrages. Le Brésil ne semble pas en avoir fini avec l’ère Lula, même derrière les barreaux.

Lire aussi :   Avec ou sans Lula, les principaux candidats à la présidence du Brésil

 

http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2018/04/05/un-juge-bresilien-emet-un-mandat-de-depot-contre-l-ex-president-lula_5281290_3222.html

L’ancien président brésilien Lula à quelques heures de la prison

 

Condamné à douze ans et un mois de prison pour corruption, l’icône de la gauche brésilienne, a jusqu’à vendredi après-midi pour se présenter à la police.

Le Monde.fr avec Reuters | 05.04.2018 à 23h19 • Mis à jour le 06.04.2018 à 08h20 | Par Claire Gatinois (Sao Paulo, correspondante)

Des supporteurs de l’ancien président brésilien Lula manifestent contre sa possible incarcération, le 6 avril, à Sao Bernardo do Campo dans l’Etat de Sao Paulo.

Fidèle à sa réputation de « shérif » de l’anti-corruption, le juge Sergio Moro, n’a pas attendu pour dégainer. Peu après 18 heures, jeudi 5 avril, soit moins de 24 heures après que la Cour suprême eut refusé l’habeas corpus de Luiz Inacio Lula da Silva, le magistrat en charge de l’opération « Lava-Jato » (lavage express) réclamait l’exécution immédiate de la peine de l’ancien président brésilien condamné en janvier à 12 ans et un mois de prison. L’ex-syndicaliste, figure iconique de la gauche, a jusqu’à vendredi 17 heures, heure de Brasilia, (22 heures GMT) pour se livrer à la police. Eu égard au respect de sa fonction passée, le juge Moro précise dans son mandat avoir interdit l’usage de menottes et lui avoir réservé une salle éloignée des autres détenus, « sans risque pour son intégrité physique et morale ».

 

L’ancien métallo, d’abord résolu à se livrer aux forces de l’ordre, se serait laissé convaincre de mener une « résistance pacifique », abasourdi par l’empressement du juge. Une décision « insensée », a-t-il confié à un journaliste brésilien, qui ne viserait, selon lui, qu’à accomplir le « rêve » du juge Moro.

« Lula est légaliste, ses militants peut-être moins »

Aux avocats de l’ancien président qui pensaient pouvoir bénéficier d’un ultime sursis lié à l’examen d’un recours dit d’« embargo de déclaration » (une demande d’éclaircissement) Sergio Moro a offert un démenti cinglant. « Il n’existe plus de recours avec effet suspensif de la condamnation en deuxième instance », écrit-il.

Dans un Brésil déchiré entre la rage et la passion, écartelé entre la haine envers le « bandit » et l’adoration pour le « père des pauvres », la mise à exécution du droit ne va pas de soi. L’ancien président, immodeste, affirmait lors de l’un de ses meetings fin 2017 « Lula n’est pas Lula. Lula est une idée. ». Or, pour ses fidèles, une idée ne va pas en prison. « Lula est légaliste, ses militants peut-être moins », souffle un proche du Parti des travailleurs (PT, gauche) de Lula, redoutant que les esprits ne s’échauffent.

Dès 19 heures, à Sao Bernardo, ville industrielle de l’Etat de Sao Paulo, la résistance s’organisait. Une foule avançait vers le syndicat des métallos, où l’ancien syndicaliste s’était reclus. Le lieu, berceau du PT et de la lutte ouvrière, où a démarré la carrière politique de Lula sous la dictature militaire (1964-1985), devait se transformer en bunker. Déterminés à protéger leur héros d’une justice qu’ils estiment « arbitraire », les sympathisants de gauche entendaient camper devant le bâtiment jusqu’à expiration du délai imposé par le juge Moro. L’enjeu est d’obliger la police fédérale à pénétrer de force dans le local pour y cueillir Lula.

« La maison de Lula, lieu de résistance »

« Tous à Sao Bernardo ! (…) la maison de Lula, lieu de résistance », enjoignait Gleisi Hoffmann, présidente du PT fustigeant la « haine », la « rancœur » et « l’obsession » du juge Moro envers Lula. « Il y aura une mobilisation et une résistance pour la démocratie », affirmait aussi Guilherme Boulos, figure montante de la politique et précandidat à l’élection présidentielle d’octobre pour le parti Socialisme et liberté (Psol, gauche).

Au sein de la classe politique brésilienne, rares étaient ceux à applaudir la chute précipitée de l’icône. « On ne peut célébrer la prison d’un ex-président », commentait notamment Rodrigo Maia, président de la chambre des députés, reflètant l’état d’esprit d’une grande partie de ses confrères. Au-delà d’une réelle empathie envers l’ex-chef d’Etat, Brasilia tremble redoutant de subir, tôt ou tard, le même sort que l’ancien président. Selon le décompte du site Congresso em foco de suivi de l’actualité parlementaire, 40 % des députés et sénateurs sont en délicatesse avec la justice. « Aucun politicien, sympathisant ou non de Lula, ne pensait que Lava-Jato irait si loin. L’ambiance est à la panique et à la perplexité », observe Sylvio Costa, fondateur du site Congresso em foco.

« Un élément pacificateur »

L’opération judiciaire, historique, a mis au jour les pratiques crapuleuses lié au financement de campagnes jettant le discrédit sur les grands partis de gauche et de droite. Lula n’a pas échappé aux accusations. Mais profitant de son aura, il restait le favori des sondages pour le scrutin présidentiel, avec plus de 35 % d’intentions de vote.

Sa sortie de piste laissera un vide plongeant le pays dans l’incertitude. « Contrairement à l’image qu’il donne parfois, Lula était un élément pacificateur de la scène politique », estime le politologue Mathias de Alencastro. Déboussolés, une partie des électeurs pourraient se détourner définitivement de la politique brésilienne. Une autre pense avoir déjà trouvé « le sauveur de la patrie » à même de remettre de l’ordre dans une démocratie à la dérive en la personne de Jair Bolsonaro. Le candidat d’extrême droite, militaire de réserve, défenseur du port d’arme et de la peine de mort, a été accueilli jeudi soir à l’aéroport régional de Caixa do Sul, dans l’Etat de Rio grande do Sul par les hourras de la foule.

 

https://www.francetvinfo.fr/monde/bresil/bresil-l-ex-president-lula-va-etre-incarcere_2692906.html

Brésil : l’ex-président Lula va être incarcéré

 

Sous le coup d’un mandat de dépôt, l’ancien président brésilien a été condamné pour avoir obtenu un logement de luxe de la part d’une société de bâtiment.

 

France 3

Devant le domicile de Lula, à São Paulo, ses partisans donnent de la voix pour soutenir celui qu’ils voient tous comme l’homme de la situation. Donné favori par les sondages d’intentions de vote de la prochaine élection présidentielle, prévue pour le mois d’octobre, l’ancien président brésilien ne pourra donc pas briguer un autre mandat après avoir été condamné dans le cadre d’une affaire de corruption. Lula devra, vendredi 6 avril, se rendre à la police brésilienne pour être incarcéré. A une voix près, la Cour suprême de Brasilia a refusé de le laisser en liberté.

« Un voleur doit aller en prison »

La justice lui reproche d’avoir reçu un luxueux appartement en bord de mer de la part d’une entreprise de bâtiment en échange de faveurs dans l’obtention de marchés publics. Un coup de tonnerre à sept mois du scrutin présidentiel. Dans la rue, les avis sont partagés. « Un voleur doit aller en prison, peu de voleurs ont été arrêtés au Brésil », déclare un passant, tandis qu’une femme évoque une décision « ridicule ».

 

 

http://www.lemonde.fr/international/article/2018/04/06/l-ex-presidente-sud-coreenne-park-condamnee-a-24-de-prison-pour-abus-de-pouvoir-et-corruption_5281425_3210.html

L’ex-présidente sud-coréenne Park condamnée à vingt-quatre ans de prison pour corruption

 

La cour a jugé que Park Geun-hye s’était entendue avec sa confidente pour percevoir des commissions occultes auprès de conglomérats sud-coréens.

LE MONDE | 06.04.2018 à 09h03 • Mis à jour le 06.04.2018 à 11h44 | Par Philippe Mesmer (Tokyo, correspondance)

Des dizaines de soutiens de l’ex-présidente coréenne Park Geun-hye ont manifesté devant le tribunal de Séoul, le 6 avril.

 

Plus seule que jamais, Park Geun-hye a été condamnée vendredi 6 avril à vingt-quatre ans de prison et 18 milliards de wons (13,8 millions d’euros) d’amende par le tribunal de Séoul. L’ex-présidente conservatrice sud-coréenne, destituée en décembre 2016 et emprisonnée depuis mars 2017, a été reconnue coupable notamment de corruption, d’abus de pouvoir et de fuite de documents officiels, le tout dans l’affaire dite « Choi-gate ». Fin février, le parquet avait requis trente ans de détention.

 

Le verdict a été diffusé à la télévision, les juges estimant qu’il relevait de l’intérêt du public. Mme Park s’y était opposée, arguant d’une atteinte aux droits de la défense et à la présomption d’innocence. En vain. Elle a refusé de se présenter au tribunal, comme elle avait refusé d’assister aux différentes audiences de son procès, commencé en octobre 2017, et qu’elle considérait comme une « revanche politique ». Devant le tribunal s’étaient réunis plusieurs dizaines de ses partisans exigeant sa libération immédiate.

Affectée par des soucis de santé, elle passerait ses journées dans sa cellule de 10 m² à lire et à regarder des séries télévisées.

Le « Choi-gate » a éclaté en octobre 2016 avec les révélations par la chaîne de télévision JTBC d’une véritable dépendance de la présidente à l’égard d’une amie proche, l’intrigante Choi Soon-sil. Usant de sa relation particulière avec Mme Park, Mme Choi a extorqué des millions d’euros aux chaebols (les conglomérats sud-coréens) pour deux fondations qu’elle contrôlait. Bien que n’apparaissant pas dans les organigrammes officiels, elle aurait joué un rôle majeur dans la plupart des décisions prises par la présidente, allant jusqu’à relire ses discours, se prononcer sur les membres du gouvernement et choisir sa garde-robe. Choi Soon-sil a été condamnée en février à vingt ans de détention.

Depuis son placement en détention, Mme Park semble de plus en plus isolée. Affectée par quelques soucis de santé, elle passerait ses journées dans sa cellule de 10 m² à lire et à regarder des séries télévisées. Elle n’aurait guère de contacts avec l’extérieur.

Première dame auprès de son père

Née à Daegu (Centre) en 1952, fille du président autoritaire Park Chung-hee (en poste de 1961 à 1979), elle est traitée comme une princesse, même si son existence tourne au tragique quand sa mère est assassinée en 1974. La jeune Park a alors 23 ans et doit rentrer précipitamment de Grenoble (Isère), où elle étudie, pour assumer auprès de son père le rôle de première dame.

Elle tombe alors sous la coupe d’un pseudo-pasteur, Choi Tae-min, le père de Choi Soon-sil. Personnage sulfureux proche de Park Chung-hee, il devint le guide spirituel de sa fille en lui faisant croire qu’il pouvait communiquer avec l’esprit de sa mère. Il fut alors surnommé le « Raspoutine coréen ». A la mort de son père, Mme Park se rapprocha un peu plus de la famille Choi et notamment de Choi Soon-sil, l’une des filles de Choi Tae-min.

La jeune Park traverse alors une période difficile. Dans ses journaux intimes publiés entre 1980 et son entrée en politique en 1997, elle évoque la rébellion de Devadatta, cousin de Bouddha ayant conspiré contre lui ; elle écrit avoir « ressenti une forme d’apaisement à découvrir que même Bouddha avait été victime de trahison ».

Ce sentiment a été nourri par les revirements des anciens proches de son père, qui l’ont désavoué après sa mort. Depuis, Mme Park, restée célibataire et qui fut surnommée la « reine de glace » pour une maîtrise de soi qui n’excluait pas la dureté, a toujours eu du mal à accorder sa confiance.

Elle choisit néanmoins de se lancer en politique avec l’appui de Choi Soon-sil, en partie pour restaurer l’image de son père, qu’elle estime injustement bafouée. Députée de Daegu en 1998, elle est élue à la présidence en 2012. Elle a notamment bénéficié du soutien des personnes âgées vivant dans une certaine nostalgie de la période de forte croissance des années Park Chung-hee et émues par l’histoire tragique de Park Geun-hye, qui avait adopté la coiffure de sa mère.

Première femme présidente, Mme Park avait promis un « second miracle du fleuve Han », à l’image du premier, initié par son père. Aujourd’hui, il ne reste de son mandat que le tragique naufrage du ferry Sewol en 2014, qui a causé la mort de plus de 300 personnes, essentiellement des lycéens, et le « Choi-gate », qui a précipité sa chute.

 


 

 

http://www.lefigaro.fr/international/2018/04/05/01003-20180405ARTFIG00241-coree-du-sud-apres-la-destitution-la-prison-pour-l-ex-presidente.php

Corée du Sud : l’ex-présidente condamnée à 24 ans de prison pour corruption

 

L’ex-présidente sud-coréenne Park condamnée à 24 ans de prison pour corruption
Le verdict a été rendu L’ex-présidente sud-coréenne Park condamnée à 24 ans de prison pour corruption et Choi Soon-sil, la « Raspoutine coréenne » a écopé de 20 ans de prison Pour corruption et trafic d’influence Le « Choigate » commence
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VIDÉO – Destituée en mars 2017, Park Geun-hye a été reconnue coupable de corruption et d’abus de pouvoir. Sa peine est assortie d’une amende de 13 millions d’euros. Selon les juges, cette lourde condamnation doit servir d’exemple.

L’ex-présidente sud-coréenne Park Geun-hye a été condamnée vendredi par un tribunal de Séoul à 24 ans de prison. Première femme élue présidente en Corée du Sud, elle avait été destituée et arrêtée en mars 2017. La femme de 66 ans a été jugée coupable de corruption, d’abus de pouvoir ou encore de coercition par le tribunal qui lui a aussi infligé une amende de 18 milliards de won (13 millions d’euros). «La présidente a abusé du pouvoir que les citoyens lui ont confié», a déclaré un juge, précisant que cette peine sévère était nécessaire pour envoyer un message fort aux futurs dirigeants.

» LIRE AUSSI – Corée du Sud: la descente aux enfers de la «princesse Park»

Le juge Kim Se-yoon a notamment affirmé que Park Geun-hye avait contraint des entreprises sud-coréennes à verser des dizaines de milliards de wons à deux fondations contrôlées par sa confidente de l’ombre et «amie de 40 ans», Choi Soon-sil. «Les entreprises ont été contraintes de donner des sommes importantes d’argent et l’accusée a laissé Mme Choi contrôler les fondations alors qu’elle n’avait pas le droit de le faire». «Les sommes que l’accusée a reçues ou demandées en collaboration avec Mme Choi s’élèvent à plus de 23 milliards de wons», a poursuivi le juge.

La destitution de son poste de présidente en décembre 2016 par le parlement avait été confirmée par la Cour constitutionnelle en mars 2017. Elle était en effet accusée d’avoir accepté des pots-de-vin de la part de trois conglomérats sud-coréens, Samsung, Lotte et SK, contre des faveurs politiques. Ces pots-de-vin atteindraient les 46 millions d’euros.

Absente lors du jugement

L’ex-présidente n’était pas présente sur place pour le verdict. Elle a, avec ses avocats, décidé de ne pas s’y rendre après que le tribunal ait annoncé mardi avoir accepté de diffuser le jugement à la télévision face à l’engouement populaire qu’a suscité ce scandale. En effet, pendant plusieurs semaines, des milliers de manifestants ont régulièrement défilé dans les rues de la capitale pour réclamer la démission de la présidente. Selon CNN, Park Geun-hye devrait faire appel. Des centaines de partisans de l’ancienne présidente se sont rassemblés devant le tribunal pour demander sa libération.

Des supporters de l'ancienne présidente s'étaient rassemblés devant le tribunal pour demander sa libération et la démission de Moon Jae-in, le nouveau président.

 

«Chacun a certainement des sentiments différents au sujet de l’ex-présidente Park Geun-Hye», a déclaré dans un communiqué la Maison bleue, siège de la présidence sud-coréenne. «Mais un vent de tristesse souffle dans chacun de nos coeurs aujourd’hui.» «C’est un événement poignant pour la Nation et la personne elle-même», a ajouté la présidence au sujet de Park Geun-hye. «L’histoire est vouée à se répéter si on ne s’en souvient pas. Nous n’oublierons pas ce jour.»

Depuis plus d’un an, l’ancienne présidente sud-coréenne, Park Geun-hye, était en détention provisoire. Le 27 février dernier, le parquet avait requis une peine de 30 ans d’emprisonnement assortie d’une amende de 89 millions d’euros. Elle a été reconnue coupable vendredi de 16 des 18 chefs d’accusations qui pesaient contre elle.

Choi Soon-sil a été condamnée, le 13 février, à 20 ans de prison assortie d’une amende de 16,6 millions de dollars. Tout au long de son procès qui a commencé en octobre 2017, Park Geun-hye a refusé de se présenter aux audiences, accusant la justice d’être partisane. Son avocat a, quant à lui, plaidé la clémence. Mais pour le parquet, «l’accusée a abusé du pouvoir qu’elle détenait du peuple pour le bénéfice personnel de Choi Soon-sil et le sien propre». Un des conseillés de la présidence a également écopé d’une peine de six ans de prison. Parmi les conglomérats impliqués, le président du groupe Lotte a été condamné à deux ans et demi de prison. L’héritier du groupe Samsung a, lui, vu sa peine ramenée à du sursis. En première instance, il avait été condamné à cinq ans de prison.

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Guillaume Descours

 



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