De la motivation des attentats terroristes d’Action Directe

Elle est connue depuis longtemps, notamment grâce aux travaux de la journaliste Dominique Lorentz.

On rappelle que depuis sa libération, Jean-Marc Rouillan a rejoint le NPA ou ancienne LCR, organisation mère de son groupe terroriste des années 1980.

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Programme_nucl%C3%A9aire_de_l%27Iran

Extraits :

Programme nucléaire de l’Iran

Le programme nucléaire iranien a été lancé par le Chah d’Iran dans les années 1950 avec l’aide des États-Unis, puis de l’Europe. Après la révolution iranienne en 1979, le programme a été temporairement arrêté. Il fut rapidement remis en route, mais avec l’assistance de la Russie, à la suite de la guerre Iran-Irak1.

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Après la révolution iranienne de 1979

Après la révolution iranienne, l’Iran a informé l’AIEA de ses projets de reprendre son programme nucléaire, en utilisant du combustible nucléaire enrichi en Iran. En 1983, l’AIEA a même planifié de fournir de l’assistance à l’Iran dans le cadre d’un programme d’assistance technique. Un rapport de l’AIEA disait clairement que son but était de « contribuer à la formation d’une expertise locale et de la main d’œuvre nécessaire afin de soutenir un ambitieux programme dans le champ de la technologie des réacteurs nucléaires et du cycle du combustible ». Cependant, l’AIEA a été forcée de terminer ce programme sous la pression américaine9. La révolution iranienne a marqué un point décisif en termes de coopération avec l’étranger sur la technologie nucléaire.

Après 1979, une autre réaction à la révolution iranienne fut le refus de la France de fournir de l’uranium enrichi à l’Iran. L’Iran n’a pas non plus pu cautionner son investissement dans Eurodif, un consortium international fondé en 1973 par la France, la Belgique, l’Espagne et la Suède. En 1975, la part suédoise de 10 % dans Eurodif était parvenue à l’Iran à la suite du désistement de la Suède et d’un accord entre la France et l’Iran. La société française nationalisée Cogéma et le gouvernement iranien ont alors fondé la Sofidif (Société franco-iranienne pour l’enrichissement de l’uranium par diffusion gazeuse), possédant respectivement 60 % et 40 % des parts. En retour, la Sofidif a acquis une part de 25 % dans Eurodif, ce qui donnait à l’Iran sa part de 10 % dans Eurodif. Reza Shah Pahlavi a prêté un milliard de dollars US (et encore 180 millions de US$ en 1977) pour la construction de l’usine Eurodif, afin d’avoir le droit d’acheter 10 % de la production d’uranium enrichi du site.

Les États-Unis étaient aussi rémunérés pour livrer du combustible nucléaire à l’Iran en accord avec un contrat signé avant la révolution. Les États-Unis n’ont livré ni le combustible, ni rendu les milliards de dollars de paiement qu’ils avaient déjà reçus. L’Allemagne fut aussi rétribuée par des milliards de dollars pour les deux installations nucléaires de Bushehr, mais après trois décennies, l’Allemagne a refusé à la fois d’exporter les équipements nécessaires et de rendre l’argent10. En conséquence, le gouvernement de l’Iran a suspendu ses paiements et a essayé de renégocier le prêt en faisant pression sur la France, notamment en supportant des groupes de résistance arabe, dont le Hezbollah qui avait pris des citoyens français en otages dans les années 1980. Ce climat international tendu ainsi que la guerre entre l’Iran et l’Irak (septembre 1980-août 1988) font que le programme de coopération nucléaire sera largement gelé pendant la période de la guerre11. En 1982, le président François Mitterrand refusa de donner de l’uranium enrichi à l’Iran, qui réclamait aussi la dette d’un milliard de dollars. En 1986, Georges Besse, le manager d’Eurodif, fut assassiné ; la responsabilité de l’acte fut acceptée par Action directe. Cependant, ils ont nié toute responsabilité pendant leur procès. Dans leur enquête La République atomique, France-Iran le pacte nucléaire, David Carr-Brown et Dominique Lorentz ont insisté sur la responsabilité des services secrets iraniens. Plus important encore, ils ont montré comment l’affaire des otages français, ainsi que l’assassinat de Besse et l’attentat de la rue de Rennes du 17 septembre 1986, était liés au chantage iranien. Le chantage iranien s’est également exprimé lors de la série d’attentats en France en 1985-198612,13.

Finalement, un accord pour régler le contentieux Eurodif fut trouvé en 1991. Certaines de ses dispositions sont restées secrètes : la France a rendu plus de 1,6 milliard de dollars tandis que l’Iran dédommageait des entreprises françaises pour des contrats annulés. L’Iran est resté actionnaire d’Eurodif via la Sofidif, un consortium franco-iranien actionnaire à hauteur de 25 % d’Eurodif. Le 11 avril 2007, le Ministère des Affaires étrangères a réaffirmé l’actionnariat de l’Iran à Eurodif, tout en affirmant que selon les termes de l’accord de 1991, l’Iran n’a aucun droit à enlever de l’uranium enrichi ni d’accès aux technologies du nucléaire, mais seulement aux gains financiers qui résultent de sa présence dans le consortium14. Mais, en raison de la Résolution 1737 du Conseil de sécurité des Nations unies (23 décembre 2006), qui gèle les avoirs de l’Organisation Iranienne à l’Énergie Atomique, les fonds dus sont actuellement bloqués14.

Kraftwerk Union, la coentreprise de Siemens AG et d’AEG Telefunken qui avait signé un contrat avec l’Iran en 1975, s’est complètement retirée du projet de la centrale nucléaire de Bushehr en juillet 1979, après que le travail a été arrêté en janvier 1979, avec un réacteur à moitié fini et l’autre fini à 85 %. Ils ont dit qu’ils avaient basé leur action sur le non-paiement de sommes dues par l’Iran de 450 millions de dollars. La compagnie avait reçu 2,5 milliards du contrat total. Leur annulation a eu lieu après avoir la certitude que le gouvernement iranien terminerait unilatéralement le contrat d’eux-mêmes, suivant la révolution qui a paralysé l’économie de l’Iran et a mené à une crise dans les relations de l’Iran avec l’occident. La compagnie française Framatome, filiale de Areva, s’est elle aussi retirée.

En 1984, Kraftwerk Union a fait une déclaration préliminaire afin de voir si elle pourrait conclure le travail sur le projet, mais a finalement décliné de le faire tant que la guerre Iran-Irak continuait. En avril de cette même année, le département d’État américain a affirmé qu’il pensait « que cela prendrait au moins deux ou trois ans pour finir la construction des réacteurs à Bushehr ». Le porte-parole a aussi dit que les réacteurs à eau légère de Bushehr « sont particulièrement adaptés à un programme militaire » ; puis a continué en disant « De plus, nous n’avons pas de preuves de la construction d’autres installations iraniennes qui seraient nécessaires pour séparer le plutonium du combustible du réacteur utilisé ».

Les réacteurs de Bushehr ont ensuite été endommagés par les multiples frappes aériennes irakiennes entre le 24 mars 1984 et 1988; et le travail sur le programme nucléaire s’est arrêté. En 1990, l’Iran a commencé à chercher des partenaires pour son programme nucléaire. Cependant, à cause d’un climat politique complètement différent et des sanctions économiques américaines, peu de candidats existaient alors.

En 1991, le président argentin Carlos Menem, sous pression de Washington, met fin unilatéralement à la coopération nucléaire irano-argentine, entamé en 198315. Néanmoins, l’Argentine continue à fournir de l’uranium faiblement enrichi à l’Iran, qui attend 1996 avant de déclarer qu’il prendra des mesures légales pour rupture illégale de contrat15.

D’après la porte-parole de l’AIEA Melissa Fleming, les inspecteurs de l’AIEA ont visité les mines d’uranium iraniennes en 1992.

En 1995, l’Iran a signé un contrat avec la Russie afin de compléter le travail sur la centrale partiellement construite de Bushehr, installant dans le bâtiment existant Bushehr I un réacteur nucléaire de type VVER de 1000 MW. Il n’existe actuellement pas de projet pour finir le réacteur Bushehr II.

En 1996, les États-Unis ont essayé, sans succès, d’empêcher la Chine de vendre à l’Iran une usine d’enrichissement de l’uranium. La Chine a aussi fourni à l’Iran le gaz nécessaire pour tester le processus d’enrichissement de l’uranium.

Selon la journaliste D. Lorentz, l’Iran « a fait son entrée dans le club des puissances atomiques officieuses » à la suite des essais nucléaires pakistanais de 199816. Le président iranien, Mohammad Khatami, fut officiellement reçu à Paris en octobre 1999, immédiatement après la visite du chef d’État chinois Jiang Zemin. Khatami s’entretint avec le président Jacques Chirac, le premier ministre Lionel Jospin refusant de le recevoir17. Khatami déposa une gerbe sur les tombes de Pierre et Marie Curie, au Panthéon, le 26 octobre 1999, suscitant ce commentaire de Lorentz : « Leur potentiel atomique leur avait été fourni par la France. Mohammad Khatami l’avait habilement rappelé à ceux qui étaient tentés de l’oublier (…) Le message était limpide. Pourtant, aucun observateur ne se demanda pour quelle raison le Président Khatami avait tenu à honorer les pionniers français de l’atome. »17.

 

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Action_directe

Extraits :

Action directe

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Ne doit pas être confondu avec Action directe (théorie politique).

Action directe
Image illustrative de l’article Action directe

Idéologie AnarchismeAntifascisme Anti-impérialismeAutonomieMarxisme-léninisme-maoïsme1
Objectifs Révolution prolétarienne
Statut Inactif
Fondation
Date de formation 1979
Pays d’origine France
Actions
Mode opératoire attentats à la bombe, assassinats.
Victimes (morts, blessés) Au moins 12 morts et 26 blessés[réf. nécessaire]
Zone d’opération France
Période d’activité 1979-1987
Organisation
Membres ~1802
Financement Braquage
Groupe relié FRAP, Fraction armée rouge, Brigades rouges, Cellules communistes combattantes, NAPAP, GARI, Affiche rouge, Fraction armée révolutionnaire libanaise, CLODO, ETA, Prima Linea, GRAPO, COLP3
Répression
Nombre de prisonniers 3
modifier Consultez la documentation du modèle

Action directe (AD) est le nom d’un groupe terroriste communiste, issu de la lutte anti-franquiste et du mouvement autonome4,5.

Son existence se place dans le contexte de ce que l’on a appelé les « années de plomb », qui ont vu apparaître des mouvements tels que la Fraction armée rouge en Allemagne ou les Brigades rouges en Italie. Il emprunte son nom à la théorie anarchiste de l’« action directe ».

Ses membres ont revendiqué plus de 80 attentats ou assassinats sur le territoire français entre 1979 et 1987. Action directe est interdit pour apologie de la lutte armée par un décret du 24 août 1982 portant dissolution du groupement par l’effet de la loi du 10 janvier 1936 sur les groupes de combat et milices privées6. L’organisation est, depuis, officiellement considérée comme terroriste par les autorités françaises7,8. Les derniers militants de l’organisation ont été arrêtés en 1987, puis jugés et condamnés par une formation spéciale de la cour d’assises de Paris sous les chefs d’inculpation d’assassinat de l’industriel Georges Besse, de celui de l’ingénieur général de l’armement René Audran, de tentatives d’assassinat sur le contrôleur général des armées Henri Blandin et du vice-président du Conseil national du patronat français (CNPF) Guy Brana, et des attentats contre les locaux d’Interpol et ceux de l’Union de l’Europe occidentale9.

Selon le criminologue Jean-François Gayraud, l’organisation compta environ 200 sympathisants et militants sur huit ans d’existence10. Au plan international, Action directe mène notamment des actions avec les Cellules communistes combattantes (Belgique), la Fraction armée rouge (Allemagne), divers groupes armés italiens (Brigades rouges, communistes organisés pour la libération prolétarienne, Prima Linea), les Fractions armées révolutionnaires libanaises et des groupes marxistes turcs11.

Historique

Genèse et influences

Action directe est le résultat de la fusion des membres des GARI (Groupes d’action révolutionnaire internationalistes), des NAPAP (Noyaux armés pour l’autonomie populaire)12 et des Brigades internationales. Ces trois groupes appartiennent à la même famille de pensée que la Gauche prolétarienne (GP), mouvement maoïste dissous en 1974, qui prônait le recours à la violence comme arme politique. Les GARI ont été fondés en 1973 par des anarchistes espagnols anti-franquistes exilés en France, qui ont basculé dans la lutte armée l’année suivante, après la condamnation à mort et l’exécution de l’anarchiste catalan Salvador Puig i Antich. Jean-Marc Rouillan, Michel Camilleri, Mario Ines-Torres, Floréal Cuadrado, Raymond Delgado ont appartenu à ce groupe13. Les NAPAP, dont est issu Pascal Trillat forment un autre mouvement anarchiste, animé par Frédéric Oriach ; ce groupe s’est fait connaître en 1977 en revendiquant notamment l’assassinat de Jean-Antoine Tramoni, ancien vigile des usines Renault qui avait abattu cinq ans plus tôt le militant maoïste Pierre Overney. Les Brigades internationales ont organisé en 1976-1977 plusieurs attentats contre des diplomates étrangers en poste à Paris. Ces trois organisations ont suivi un cheminement idéologique similaire. Elles ont en commun le recours aux attentats à l’explosif, aux mitraillages d’édifices publics et de sièges de sociétés, aux assassinats dits politiques et aux attaques de banque comme moyen de financement. Elles coopèrent avec d’autres groupes armés européens (italiens, espagnols, allemands) et palestiniens. Elles s’apportent un appui logistique mutuel11. Leur rapprochement aboutit en 1977 à la création d’une « coordination politico-militaire interne au mouvement autonome en France ».

Cette coordination se transforme en 1979 en une « organisation de guérilla » qui commence à revendiquer ses attaques sous le nom d’Action directe14, expression empruntée à l’anarcho-syndicalisme du début du XXe siècle, mais avec laquelle la pratique d’Action Directe n’a rien à voir15. Rouillan explique que ce nom a été choisi au cours d’une réunion à laquelle participent notamment Nathalie Ménigon, Mario Ines Torres, Éric Moreau, Régis Schleicher, Gérard Derbesse et lui même. Pour eux, il signifie « Mouvement pour l’autonomie du prolétariat ». Selon Rouillan, « comme guérilla communiste, notre but essentiel était (…) d’élever la conscience critique dans le prolétariat occidental afin que, par ses propres forces, il puisse rompre la fausse unité à laquelle l’opportunisme le condamne16 ». Les attentats sont commis par le groupe au nom de la lutte contre l’impérialisme capitaliste, contre les symboles de la puissance de l’État, le grand patronat et la défense du prolétariat17. Pour s’alimenter en armes et explosifs, ils réalisent des vols et braquages.

Selon certaines sources, le groupe Action directe aurait pu être commandité, voire manipulé par un État étranger afin de commettre certains assassinats. C’est la thèse que soutiennent les journalistes Romain Icard et Dominique Lorentz18. Le nom de l’Iran, que le contentieux Eurodif opposait à la France, est souvent cité. Cette thèse, considérée comme vraisemblable par Gilles Ménage11 (ancien directeur de cabinet de François Mitterrand chargé des questions de renseignement, de police et de sécurité), se fonde notamment sur le fait que Georges Besse, assassiné par Action directe, avait été président d’Eurodif. Le juge Alain Marsaud indique d’autre part qu’au moment de leur arrestation, les responsables du groupe (Jean-Marc Rouillan, Nathalie Ménigon, Joëlle Aubron et Georges Cipriani) projetaient d’enlever et de séquestrer le président d’Eurodif. Par ailleurs, l’ingénieur général René-Pierre Audran était responsable des contrats d’armement avec l’Irak, en guerre avec l’Iran depuis 1980. Il a supervisé en juillet 1984 une négociation avec l’Iran portant sur des ventes d’armes ; or celle-ci a été brutalement interrompue par le gouvernement français en septembre (Charles Villeneuve et Jean-Pierre Péret, Histoire secrète du terrorisme, Plon 1987). Yves Bonnet, ancien directeur de la DST, se dit convaincu qu’Action directe a été commanditée pour certains assassinats ; il se fonde notamment sur la proximité de Mohand Hamami, militant du groupe, avec la Fraction armée révolutionnaire libanaise (FARL)19.

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Suspension des attentats

En décembre, Action directe publie un communiqué indiquant qu’il suspend ses opérations violentes pendant la campagne présidentielle30,31. Un vol à main armée est cependant commis le 15 avril 1981 à l’agence BNP de la place des Ternes par un commando d’Action directe. Il donne lieu à plusieurs fusillades avec les forces de l’ordre. Un gardien de la paix est tué32.

Après l’élection de Mitterrand en 1981, le nouveau gouvernement joue l’apaisement et fait voter une loi d’amnistie qui remet en liberté Rouillan et dix-sept autres militants (sur 248 détenus libérés)33. Nathalie Ménigon, accusée de tentatives d’homicide contre agents de la force publique, doit normalement rester incarcérée. Elle entreprend une grève de la faim pour faire pression sur le juge d’instruction Guy Joly. L’action est soutenue par diverses manifestations dont certaines sont violentes et relayée par des soutiens politiques (Alain Krivine, Huguette Bouchardeau, l’amiral Antoine Sanguinetti…) et une partie de la presse de gauche et d’extrême gauche. Le juge la fait libérer pour « raisons médicales » le 17 septembre 198127. Ces libérations, ainsi que celles de membres d’autres groupes terroristes (Groupes anarchistes autonomes, Noyaux armés pour l’autonomie prolétarienne, indépendantistes basques, corses et bretons) suscitent le mécontentement des policiers ayant procédé à leur interpellation34[source insuffisante].

Action directe se fixe une ligne tactique consistant, selon Jean-Marc Rouillan, à « mettre à profit notre légalité pour conquérir le maximum de terrain et se renforcer jusqu’à être en mesure de reprendre notre projet révolutionnaire35 ». À partir de novembre 1981, Action directe participe à l’occupation d’ateliers clandestins dans le Sentier et de plusieurs immeubles à Barbès. Plus d’une centaine de familles immigrées, majoritairement turques, sont relogées dans des squats. Selon le commissaire Marcel Leclerc, l’objectif est de recruter de nouveaux militants parmi les immigrés. À cette occasion, Jean-Marc Rouillan et ses amis établissent des liens avec des mouvements extrémistes turcs qualifiés d’« extrêmement durs »36. De nombreux incidents et manifestations ponctuent cette campagne. Le 3 novembre, le brigadier de police Guy Hubert est tué lors d’un hold-up commis par un groupe d’Action directe dans une succursale du Crédit lyonnais, cours Vitton à Lyon37.

En décembre 1981, le journaliste Jean-Louis Baudet, qui est en relation avec les responsables d’Action directe, prend contact avec l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) lors d’une réunion organisée par Giovanni Senzani, l’un des leaders des Brigades rouges. Divers objectifs et moyens d’action sont étudiés en commun [réf. souhaitée] .

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En mars 1982 Jean-Marc Rouillan et ses amis rendent public un manifeste intitulé Pour un projet communiste. Selon Christophe Bourseiller, ce texte se réclame clairement d’une « idéologie communiste libertaire » « antiautoritaire, antiléniniste, et antistalinienne ». Le juge Bruguière qualifie la doctrine élaborée par Rouillan de « compromis entre le marxisme-léninisme et les thèses libertaires ». Elle serait largement inspirée des thèses des Brigades Rouges36. Il considère qu’Action directe « n’a guère de base idéologique » : dans un premier temps, le groupe revendique ses débuts anarchistes, puis tente de trouver des justifications théoriques à ses actions. Jean-François Gayraud est encore plus sévère : pour lui « la faiblesse quantitative (des textes publiés par Action directe) le dispute à l’indigence intellectuelle. Au mieux il s’agit d’une pâle adaptation des thèses léninistes, et au pire, dans d’autres occasions, Action directe se contentera, comme le fera remarquer charitablement Frédéric Oriach, de traduire dictionnaire en main les productions des Brigades Rouges et de la Fraction Armée Rouge »10. Les journalistes Bertrand Le Gendre et Edwy Plenel font état de nombreux témoignages allant dans le même sens : « il n’y avait, le plus souvent, aucun lien entre la théorie politique et leur pratique. La première servait seulement de couverture, de justification idéologique. D’emblée, l’aventure individuelle, sur fond le plus souvent d’origine sociale petite-bourgeoise, l’emporte sur la cohérence intellectuelle »43.

Reprise des « actions politico-militaires »

Action directe poursuit la lutte contre « l’impérialisme américain » et le sionisme.

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Entrée dans la clandestinité

À la fin du mois de mai et début juin 1982, une série d’attentats précède le sommet du G7 à Versailles et la venue en France de Ronald Reagan : attentat contre la Bank of America, l’école américaine de Saint-Cloud, le siège européen du FMI et de la Banque mondiale, etc.

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Parallèlement, Action directe développe la coopération avec les Allemands de la RAF et les Italiens des Brigades rouges et commet une série importante de vols à main armée avec des terroristes étrangers. Les cibles se trouvent le plus souvent dans le 17e arrondissement et dans le triangle MadeleineOpérarue Lafayette. Selon Rouillan, l’espionnage des services de police par l’écoute des scanners et la surveillance des policiers prennent une place importante dans l’activité du groupe55. Les membres actifs se replient régulièrement en Belgique et jouent un rôle non négligeable au sein des Cellules communistes combattantes (CCC)56.

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Radicalisation

L’année 1984 marque un tournant pour le groupe58. Le 27 mars, le général de gendarmerie Guy Delfosse est tué par Maxime Frérot au cours d’un hold-up dans une succursale de la BNP, rue Victor-Hugo à Lyon. Il est atteint de plusieurs coups de revolver et achevé d’une balle dans la tête59. Le 12 mai, au cours d’un vol d’armes dans une caserne de l’armée belge à Vielsalm, le sous-officier Carl Fresches est abattu60. Selon Rouillan, c’est une équipe d’Action directe accompagnée de Belges des CCC qui a commis le cambriolage et le meurtre61.

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Évocation de réactivations possibles du groupe Action directe

En 2009, Julien Coupat et le groupe de Tarnac sont présentés par Michèle Alliot-Marie comme des « héritiers en puissance d’Action directe ». La ministre de l’Intérieur évoque le retour du terrorisme de « l’ultra gauche »130. Julien Coupat et ses proches sont accusés d’avoir placé des crochets pour bloquer la circulation de TGV et d’avoir écrit un livre « l’insurrection qui vient ». Non seulement les faits ne sont pas prouvés, mais au point de vue de l’idéologie les spécialistes jugent que « Julien Coupat n’a rien à voir avec Jean-Marc Rouillan »131.

En février 2011, six commissariats des Hauts-de-Seine reçoivent une lettre présentant « la réactivation d’Action directe ». Le tract annonce des actions contre la police dans la lignée du combat de Jean-Marc Rouillan, Nathalie Ménigon et Joëlle Aubron. Même si l’on ne sait pas si la menace était réelle, elle a été prise au sérieux par la justice qui a saisi la section antiterroriste de la brigade criminelle de Paris dans les heures qui ont suivi132. Ces références régulières à Action directe montrent que le souvenir du mouvement et de ses attentats reste toujours présent dans la mémoire collective.

 



Après PPDA et Nicolas Hulot, Jean-Jacques Bourdin

Et de trois !

Super !

Il faudrait quand même songer à augmenter les effectifs des tribunaux judiciaires en conséquence de cette politique nouvelle que l’on voit mettre en oeuvre de plus en plus concernant le traitement des affaires de moeurs, et consistant, au moins dans un premier temps, à accorder un certain crédit aux accusations de la plaignante, assez pour ouvrir une enquête et procéder à quelques actes.

Avant, c’était facile, on la faisait interner avant toute enquête, et basta ! l’affaire était réglée. Maintenant, les magistrats sont de plus en plus obligés de se plier aux exigences de procédures très chronophages, comme disent les trois juges d’instruction de Brest, qui n’en peuvent plus, les pauvres. Elles se marrent toujours autant aux dépens des victimes, elles l’ont bien dit, mais c’est devenu plus compliqué, elles sont obligées d’ouvrir les dossiers au moins pour désigner la fausse experte psychologue à laquelle elles demandent de décréter ces femmes, voire ces enfants, tous fous à lier et ne nécessitant que traitements psychiatriques, avant de les renvoyer chez le psychiatre de l’hôpital psychiatrique de Bohars pour internement et « bonne correction », comme autrefois.

Je connais bien le truc pour avoir eu droit ces derniers temps au circuit spécial pédophilie du fait que je me plains de pédophiles, même si dans mon cas il s’agit de faits délictueux ou criminels autres que des faits de pédophilie.

Comme le savent bien mes plus fidèles lecteurs, ceux de la bande du pédophile Pascal Edouard Cyprien Luraghi, pour avoir été illégalement informés de cette procédure de bout en bout, si ce n’est associés à tous les choix de la juge, j’ai démonté la fausse expertise de la fausse experte psychologue avec l’aide de vrais experts psychologues et renvoyé le psychiatre à son Code de la santé publique.

Comme je suis adulte et pas complètement novice en la matière (haute perversité des magistrats), je n’ai pas été internée et peux désormais m’étaler sur le système très très particulier qui a été mis en place dans le Finistère pour préserver la tranquillité des pédophiles et leur garantir comme par le passé une impunité totale.

J’ai bien eu droit à la totale, hein : brigade des mineurs pour commencer, fausse experte psychologue, etc…

Je sais maintenant comment sont broyées les victimes des pédophiles, au moins dans le Finistère, et peux en témoigner preuves à l’appui. C’est intéressant – enfin, c’est à gerber, comme toujours…

En corollaire : en confiant cette affaire non pas à des services de police ou des experts normaux mais uniquement au réseau de « professionnels » spécialement dédié au traitement des affaires de pédophilie, les magistrats locaux ont reconnu tout à la fois que mes harceleurs sont bien des pédophiles et qu’eux-mêmes en sont pleinement conscients ou l’ont toujours su. Voulant s’assurer que ces derniers ne couraient aucun risque de voir l’affaire les concernant échapper à leur contrôle, ils se sont ainsi bien trahis et tous leurs protégés avec eux. Ah ! Ah ! Ah !

Brigade des mineurs : la policière spécialisée dans l’audition des enfants a des méthodes que je n’ai jamais vu employer par ses collègues des services normaux – mais pourquoi donc le procureur lui a-t-il adressé ce dossier alors que contrairement à des enfants victimes de pédophiles, je ne manquais pas d’éléments de comparaison ? Incroyable. A mon avis il lui manque une case. Enfin bref, voilà comment elle procède : pour chaque élément de la déclaration de la victime, elle enregistre systématiquement l’inverse de ce que la victime a déclaré. Après relecture (au début, on est vraiment effaré, on s’arrache les cheveux, on a les bras qui tombent), il faut tout faire corriger, morceau de phrase après morceau de phrase, pour remettre les choses à l’endroit. Elle accepte de corriger, mais sans grand empressement, manifestement ça la dérange et elle recommence plusieurs fois à tout enregistrer à l’envers. C’est extrêmement pénible, usant, on se demande si à un moment donné elle ne va pas se fâcher ou dangereusement partir en vrille, et afin de l’éviter, on abandonne les corrections au bout d’un moment, en laissant donc quelques coquilles après avoir toutefois insisté pour faire corriger l’essentiel. Je suis adulte. Il est évident qu’un enfant confronté à ce genre de choses se laisse faire beaucoup plus facilement ou complètement et signe n’importe quoi, ou plus précisément ce qui arrange la policière et ses donneurs d’ordres.

Fausse psychologue experte : il s’agit en fait d’une professionnelle de la manipulation d’un genre que les vrais psychologues experts connaissent bien, ils alertent sur la dangerosité extrême de ces charlatans pour les victimes. Or, elle est employée par les magistrats locaux précisément et exclusivement pour « expertiser » des victimes… bien évidemment de façon conforme aux exigences de leurs agresseurs… Autre avantage de la fausse experte : n’étant inscrite sur aucune liste de psychologues experts, elle échappe à tous les contrôles qui s’y rattachent et les moyens de recours contre ses « expertises » s’en trouvent réduits d’autant, c’est-à-dire qu’en règle générale il ne reste à la victime qu’à déposer une nouvelle plainte, cette fois pour faux, en sachant que les magistrats qui ont désigné la fausse experte avec pour mission spéciale de produire la fausse expertise en question n’instruiront bien évidemment jamais la plainte…

Les pédophiles sont tranquilles, les magistrats sont leurs amis.

 

 

https://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/jean-jacques-bourdin-furieux-contre-bfmtv-est-il-pret-a-quitter-la-chaine_485543

Jean-Jacques Bourdin « furieux » contre BFMTV : est-il prêt à quitter la chaîne ?

 

Chloé Whitman | lun. 24 janvier 2022 à 08h53 – Mis à jour le lun. 24 janvier 2022 à 09h37

 

BFMTV et RMC ont demandé à Jean-Jacques Bourdin de se retirer temporairement, après qu’il soit visé par une plainte pour tentative d’agression sexuelle. « Furieux » contre cette décision unilatérale, le journaliste vedette de 72 ans est-il prêt à quitter les chaînes ?

 

Dans un communiqué du 23 janvier 2022, Jean-Jacques Bourdin a fait savoir son regret face à « la décision unilatérale du Groupe BFMTV et RMC«  de le retirer des antennes. On le dit « furieux« , dans les couloirs du groupe, comme le rapporte Le Parisien, ce lundi 24 janvier. « Il est furieux, selon un proche du journaliste vedette de 72 ans. Ce qu’il vit est terrible. C’est son intégrité, sur laquelle il a bâti toute sa carrière, qui est directement touchée. » Au point de quitter les deux antennes ?

Selon un visage de la maison, « il ne reviendra jamais« . Un autre affirme même que Jean-Jacques Bourdin négocie déjà sa sortie. Un départ prématuré puisque celui qui est visé par une plainte pour tentative d’agression sexuelle voit son contrat se terminer au mois de juin prochain. Vingt ans d’ancienneté qui mettent naturellement au cœur de cette sortie une « grosse somme d’argent« , précisent nos confrères. Dans un communiqué envoyé la veille à l’AFP, le mari d’Anne Nivat a en effet fait savoir sa déception quant à la décision du groupe, déplorant « que le principe de présomption d’innocence soit ignoré« .

De nouveaux témoignages à charge à venir ?

Un journaliste de BFMTV estime que « si Bourdin était raisonnable, ce qu’il n’est pas, il aurait protégé l’antenne et lui-même en se retirant« . Ce qui n’est pas sans rappeler le cas de Darius Rochebin avec LCI. Mais selon cette même source, cela lui aurait été proposé et il aurait refusé. Par cette décision, le groupe Altice, propriétaire des médias BFMTV et RMC, entend protéger le fonctionnement des deux antennes. Et la direction craindrait par ailleurs de nouveaux témoignages à charge contre Jean-Jacques Bourdin, apprend-on, qui pourraient nuire d’autant plus à l’image de la chaîne et de la radio.

Crédits photos : Christophe Clovis / Bestimage

 

 

https://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/jean-jacques-bourdin-compare-a-ppda-la-confidence-troublante-de-lex-patron-de-tf1_485605

Jean-Jacques Bourdin comparé à PPDA : la confidence troublante de l’ex-patron de TF1

 

Anastasia Wolfstirn | lun. 24 janvier 2022 à 20h37 – Mis à jour le lun. 24 janvier 2022 à 21h20

 

Dans leur ouvrage “TF1, Coulisses, secrets, guerres internes” (Ed.Flammarion) paru en 2016, Aude Dassonville et Jamal Henni ont recueilli les confidences pour le moins surprenantes de Nonce Paolini au sujet de Jean-Jacques Bourdin.

 

En 2016, les journalistes Aude Dassonville et Jamal Henni ont dévoilé les coulisses de TF1, mastodonte du petit écran, dans leur livre TF1, Coulisses, secrets, guerres internes (Ed.Flammarion)”. Pour comprendre au mieux les mécanismes de la première chaîne française et rapporter ses forces et ses failles, le tandem d’auteurs a tendu le micro à Nonce Paolini, PDG du groupe de 2007 à 2016. Ce dernier a alors pointé du doigt le comportement de deux figures bien connues du PAF : “Dans le métier, il y a deux dingues : Poivre et Jean-Jacques Bourdin.”

Le parallèle entre les deux personnalités est cependant à prendre avec des pincettes. Bien que Jean-Jacques Bourdin — présumé innocent — a été accusé de tentative d’agression sexuelle par une ancienne consœur, l’ancien patron de TF1 n’a pas détaillé davantage l’adjectif attribué à l’ex-animateur de Bourdin Direct. Il a cependant continué à évoquer le comportement de Patrick Poivre d’Arvor en se souvenant d’une interview remarquée de Nicolas Sarkozy réalisée par l’ancienne vedette du JT. Et voici la formule choc du présentateur : “On vous a vu très à l’aise avec les différents chefs de gouvernement. Même un peu excité, comme un petit garçon qui entre dans la cour des grands…”

Dans leur ouvrage « TF1, Coulisses, secrets, guerres interne » (Flammarion 2016) les journalistes @AudeDassonville et @jamalhenni avaient déjà solidement enquêté sur les comportements de #PPDA et de #Bourdin. #TF1 https://t.co/HqC7YgdE8w https://t.co/jD1l8eifLX

— Clara-Doïna Schmelck (@ClaraSchmelck) January 23, 2022

Des avis qui divergent

Pour rappel, Le Parisien avait révélé en mars dernier que Patrick Poivre d’Arvor était accusé de viols par l’écrivaine Florence Porcel. Cette dénonciation avait alors entrainé le témoignage de vingt-trois autres femmes concernant des accusations de viol, agressions sexuelles ou harcèlement sexuel. Du côté de TF1, d’anciens collègues de l’animateur ont tenu à montrer leur soutien à ce dernier. C’est le cas de Claire Chazal qui a dit de ne pas reconnaître le comportement déplacé attribué à PPDA : “L’homme qu’elles décrivent n’est pas celui que j’ai connu, que j’ai bien connu et personnellement et professionnellement”, a-t-elle déclaré sur France Inter en décembre 2021.

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Article écrit en collaboration avec 6Medias

Crédits photos : Christophe Clovis / Bestimage

 

 

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Nonce Paolini: « Dans le métier, il y a deux dingues : Poivre et Bourdin »

 

Marine Gibert | jeu. 17 mars 2016 à 17h13 – Mis à jour le jeu. 17 mars 2016 à 17h36

Nonce Paolini: « Dans le métier, il y a deux dingues : Poivre et Bourdin »

@SUREAU JEAN-MARC/TF1/SIPA

Les journalistes Aude Dassonville (Télérama) et Jamal Henni (BFM Business) ont publié ce mercredi 16 mars TF1 : coulisses, secrets, guerres internes chez Flammarion, qui revient sur la direction de Nonce Paolini de 2008 à 2016. L’enquête évoque notamment les relations entre l’ancien patron de la chaîne et Patrick Poivre d’Arvor.

 

Patrick Poivre D’Arvor, « dingue » ? C’est ce que maintient en tout cas l’ancien patron de TF1, Nonce Paolini. L’excentricité du célèbre présentateur de JT – qui n’a jamais digéré son éviction de la chaîne – est largement abordée dans le livre des journalistes Aude Dassonville et Jamal Henni, qui vient de sortir. TF1 : coulisses, secrets, guerres internes est paru chez Flammarion le 16 mars dernier et examine l’évolution de la chaîne depuis une décennie.

Dans les bonnes feuilles du livre, parues dans TéléObs, on peut lire à propos du présentateur-star de TF1 : « Poivre vivait dans un monde parallèle, hors-sol. Qu’on peut facilement imaginer quand on se figure l’hélicoptère réputé l’attendre sur la base d’Issy-les-Moulineaux, à quelques centaines de mètres de TF1, le jeudi soir pour l’emmener rejoindre sa Bretagne chérie sitôt son dernier journal de la semaine refermé. »

Les deux journalistes rappellent les anecdotes qui ont participé à la popularité de PPDA, comme lorsqu’il a ramené d’Irak, caché dans son sac, un bébé qu’une famille lui avait confié, lui donnant l’occasion de faire la Une de Paris Match. Encore plus osé, en 1991, le présentateur montre les images d’une conférence de presse de Fidel Castro pour laisser supposer qu’il s’agit d’un entretien en tête à tête. « Pendant ces années flamboyantes, PPDA ose tout. C’est même à ça qu’on le reconnaît » écrivent les auteurs. Dassonville et Henni n’ont pas peur d’écorner le mythe : « Se reposant sur son talent, et sur un vrai appétit pour ‘info, il arrivait quasi systématiquement en retard aux conférences de rédaction, dictait le texte du journal à sa secrétaire à la dernière minute (…) Il assurait un service bien plus minimal que sa légende d’infatigable bosseur insomniaque le laissait croire. Mais il assurait. »

Pour Nonce Paolini, le constat est sans appel : « Dans le métier il y a deux dingues : Poivre et Jean-Jacques Bourdin. » L’ancien patron de TF1 (remplacé depuis le 18 février par Gilles Pélisson) se souvient notamment de l’interview réalisée par PPDA de Nicolas Sarkozy à l’époque où le président assistait à son premier G8. Les premiers mots du présentateur étaient : « On vous a vu très à l’aise avec les différents chefs de gouvernement. Même un peu excité, comme un petit garçon qui entre dans la cour des grands… » Une formule choc restée gravée dans les annales de TF1.

Crédits photos : SUREAU JEAN-MARC/TF1/SIPA

 



La criminelle et terroriste Céline Verdier parle de son quotidien au tribunal de Brest

Et pour la justiciable que je suis, son « témoignage » est totalement inacceptable.

Je vais donc livrer le mien moi aussi, en précisant bien qu’il s’agit d’un témoignage authentique et parfaitement sincère portant sur des faits réels dont je garantis l’exactitude, disposant le cas échéant des pièces de dossier nécessaires pour en attester, et certainement pas de diffamation de ma part.

Depuis que je suis harcelée par le pédophile, trafiquant de drogue et cybercriminel notoire Pascal Edouard Cyprien Luraghi, j’ai été auditionnée trois fois par Céline Verdier, toujours en qualité de partie civile, de victime, donc, la première fois au mois d’octobre 2012 – c’est d’ailleurs ce qui aura convaincu le cybercriminel de fermer provisoirement son blog au mois de décembre 2012, le temps de le modifier pour que les commentaires n’en soient plus publics et me soient désormais inaccessibles, les courriers que j’ai rédigés à l’attention de la juge à la suite de cette première audition, en novembre et décembre 2012, l’ayant grandement inquiété du fait que j’y pointais de ses commentaires publics me concernant, et je rappelle à cet égard que lui et sa bande de cybercriminels lisent tous mes courriers au fur et à mesure de leur rédaction, quasiment en temps réel, grâce à leurs piratages informatiques, contre lesquels les logiciels de sécurité standard ne sont d’aucune utilité, car ils les contournent tous.

Et qu’on ne vienne pas me dire qu’il suffit alors d’utiliser un ordinateur qui n’est jamais connecté à Internet, j’ai déjà essayé par le passé et ça ne marche pas non plus tant qu’il n’est pas protégé par une cage de Faraday… Et encore faudrait-il dans ce cas être tout à fait sûr de l’inviolabilité de son domicile ou au moins du lieu où se trouve encagé l’ordinateur, alors qu’aucun verrou ne résiste au spécialiste…

Ces personnes du crime organisé disposent de tous les outils possibles et imaginables pour violer en continu des décennies durant l’intimité de la vie privée de leurs cibles. Seule la justice peut les arrêter, à la condition, bien sûr, qu’elle y soit disposée.

Je rappelle encore qu’en ce qui me concerne, cela a commencé au début des années 1990 suite à mon refus catégorique de mettre mes compétences d’ingénieur d’études en informatique au service du crime organisé, notamment pour commettre des crimes contre la Nation, puisque contrairement à mes employeurs harceleurs, des patrons bien connus comme « voyous », j’avais personnellement accès à des informations et logiciels classés Secret et Confidentiel Défense, ceux sur lesquels je travaillais ou avais travaillé et me trouvais encore potentiellement amenée à travailler.

La criminelle ultra militariste Josette Brenterch du NPA de Brest, qui avec ses camarades de l’extrême-droite la plus fasciste, dont une partie, comme les terroristes d’Action Directe, se réclame de l’extrême-gauche « révolutionnaire communiste », s’est toujours activée pour déclencher des conflits armés un peu partout dans le monde et avait donc besoin des produits de trafics d’armes que mon travail, pour partie, tendait à assécher, a toujours été complice de mes anciens employeurs harceleurs et mafieux depuis cette époque-là et s’était même chargée de surveiller illégalement tous les membres de ma famille résidant dans le Finistère alors que pour ma part je n’y étais pas encore. Avec l’aide de ses sbires de la LCR de Brest, notamment la dénommée Christiane Voisset, elle était allée jusqu’à infiltrer l’entourage amical de mon père pour pouvoir l’entraver au maximum tandis que de mon côté j’en étais rendue à subir des tentatives d’assassinat à répétition de la part de ses complices trafiquants d’armes.

Bien sûr, nous étions déjà tous abondamment calomniés partout où l’association de malfaiteurs le jugeait utile pour les affaires ou l’intérêt de ses membres.

Et bien évidemment, elle a toujours continué après m’avoir imposé un retour à Brest où, ne pouvant plus travailler, je dérangeais déjà nettement moins, mais encore trop tant qu’il me restait toute ma mémoire et mes facultés d’expression, d’où la poursuite de toutes les surveillances illicites dont j’ai continuellement été victime des années 1990 jusqu’à ce jour, ainsi que des campagnes de calomnies, toujours destinées à m’isoler autant qu’à me décrédibiliser, et des agressions et tentatives d’assassinat, ayant toujours pour but de me chasser ou de me faire reculer ou abandonner dès que je commence à m’intégrer à un groupe quelconque et/ou de me faire taire définitivement.

C’est bien le « travail » qu’elle a poursuivi à mon encontre à compter de l’année 2008, cette fois sur la toile et avec l’aide du pédophile Pascal Edouard Cyprien Luraghi et toute sa bande de cybercriminels alors que j’avais commencé à commenter anonymement des articles du site Rue89 (ce qu’elle a su dès mes premiers mots du fait qu’elle me faisait toujours surveiller illégalement, par piratage informatique comme par écoutes téléphoniques et autres, toutes illégales), « travail » pour lequel j’ai fini par porter plainte à compter de l’année 2010 alors que les exactions avaient encore monté d’un cran, mon identité et toutes mes coordonnées, et même celles de personnes m’étant très proches, ou d’autres que j’avais jadis fréquentées, notamment en 2004 et 2005 dans le cadre de l’association AC ! Brest, ayant été révélées au public avec des montagnes d’inventions calomnieuses quotidiennes et moult menaces de mort.

Le malade mental Pascal Edouard Cyprien Luraghi ayant de plus publiquement associé mon nom à l’affaire de l’attentat de Karachi dès le mois de juin 2010, il était certain que des crimes de sang en relation avec cette affaire allaient de nouveau être commis en pagaille, sauf à le mettre très rapidement hors d’état de nuire, mais ce ne fut pas le choix des magistrats brestois, bien au contraire, quoiqu’ils aient tout de suite été prévenus de la situation et aient toujours su quels en étaient tous les enjeux et tous les risques, comme j’en aurai plus tard confirmation, à travers les dossiers d’information judiciaire qui étaient détenus par la juge d’instruction ultra CORROMPUE Céline Verdier et dont je n’obtiendrai communication des premiers éléments qu’à compter de l’été 2014, les plus importants ne m’ayant été communiqués que par la Cour d’Appel de Rennes au cours de l’automne 2015, ce qui est très tardif et totalement anormal.

En effet, alors qu’en principe toutes les parties, la parte civile comme les autres, ont toujours accès au dossier de l’information judiciaire à compter de leur première audition, et même quelques jours avant cette première audition, ni mes avocats successifs ni moi-même n’avons jamais pu y accéder tant que l’information judiciaire était ouverte, car la pourriture Céline Verdier n’a jamais fait coter au dossier de l’information judiciaire l’essentiel des pièces dudit dossier avant d’avoir décrété la fin de l’information. Même sur demande de communication de l’entier dossier de l’information judiciaire après fin de ladite information, elle ne nous a jamais communiqué l’intégralité des dossiers en sa possession, que je ne découvrirai dans leur entièreté qu’en appel à Rennes au cour de l’automne 2015. C’est volontairement et de manière parfaitement illégale, dans le seul but d’entraver toute manifestation de la vérité, qu’elle nous a toujours caché des dossiers dont nous connaissions l’existence mais pas les contenus et lui avions donc à plusieurs reprises demandé la communication, sans aucun succès.

Il est ainsi avéré qu’elle a toujours été complice en toute connaissance de cause du pédophile, trafiquant de drogue et cybercriminel Pascal Edouard Cyprien Luraghi et de toute sa bande de criminels pour toutes leurs entreprises criminelles à mon encontre, visant aussi l’Etat français et son armée pour quelques contrariétés relatives à des trafics d’armes, les représailles organisées par la criminelle en chef Josette Brenterch du NPA de Brest et ses complices trafiquants d’armes étant toujours passées depuis les années 1990 par des attentats « islamistes », lesquels ont bien repris en 2012, après préparation dès le mois de juin 2010, simultanément aux premières publications sulfureuses du malade mental Pascal Edouard Cyprien Luraghi à mon encontre.

Ces attentats étaient prévisibles dès le mois de juin 2010. Plusieurs éléments montrent de manière rétrospective que c’est bien à ce moment-là que commence leur préparation : Mohammed Merah commence bien à s’agiter à Toulouse dès le mois de juin 2010, tandis que se prépare le premier numéro du magazine Inspire d’Al-Qaïda. De plus, j’ai alerté les magistrats brestois à ce sujet à plusieurs reprises à compter de cet été 2010, et les documents que je leur transmettais ne permettaient de douter, ni de la réalité des infractions dont j’étais victime, ni de la réalité de la personnalité de mes agresseurs, à commencer par celle du pédophile Pascal Edouard Cyprien Luraghi. Cependant, ils ont bien toujours soutenu ces criminels et toutes leurs entreprises criminelles, et ce, donc, en parfaite connaissance de cause, comme le laissera très clairement entendre Céline Verdier à chacune de mes trois auditions dans son cabinet.

Je rappelle que la première de ces auditions n’aura lieu qu’en octobre 2012, alors que le malade mental Pascal Edouard Cyprien Luraghi s’activait depuis 2010, comme il l’a écrit à plusieurs reprises en 2010, 2011 et 2012 dans ses très nombreux textes publics me concernant, à rechercher et identifier toutes mes relations et connaissances passées et actuelles, afin d’éliminer tous ceux qui par leurs actes, avis ou comportements contrariaient ou ont un jour contrarié les entreprises criminelles de sa complice Josette Brenterch à mon encontre, et continuaient à les menacer, puisqu’il s’agissait désormais de faire rédiger et publier par ce malade mental, le pédophile Pascal Edouard Cyprien Luraghi, une version entièrement fausse et hautement calomnieuse et infamante de ma « biographie », concernant aussi, bien évidemment, tous mes proches, lesquels étaient donc les premiers visés par cette nouvelle chasse à l’homme ouverte en 2010 (nous avions en fait déjà tous fait l’objet de multiples tentatives d’assassinat par le passé).

Céline Verdier a donc fait assassiner ou au moins cautionné l’assassinat de très nombreuses personnes, dont plusieurs ingénieurs de ma famille.

Ceux qui restent ne peuvent même pas porter plainte, sachant que les commanditaires et/ou organisateurs de ces assassinats sont les magistrats eux-mêmes.

 

https://www.letelegramme.fr/dossiers/la-justice-face-a-ses-manques/justice-a-brest-c-est-du-bidouillage-a-chaque-fois-22-01-2022-12908781.php

Publié le 22 janvier 2022 à 06h00

« C’est du bidouillage à chaque fois » : trois magistrates brestoises témoignent

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Lecture : 6 minutes.

Ce qui les fait tenir ? Une certaine idée de la Justice. Système D, heures sup à gogo : Marie-Anne Kérisit, Céline Verdier et Nathalie Le Borgne, magistrates du pôle de l’instruction de Brest, ont accepté de raconter leur quotidien effréné.

 

Les trois juges d’instruction du pôle judiciaire de Brest, Marie-Anne Kérisit, Céline Verdier et Nathalie le Borgne. Elles se répartissent 280 dossiers criminels et délictuels et ont souvent l’impress
Les trois juges d’instruction du pôle judiciaire de Brest, Marie-Anne Kérisit, Céline Verdier et Nathalie le Borgne. Elles se répartissent 280 dossiers criminels et délictuels et ont souvent l’impression de vider un océan à la petite cuillère. (Photo T. C.)

 

Vous êtes toutes trois magistrates et composez le pôle de l’instruction de Brest. Quelle charge de travail vous répartissez-vous ?

M.-A. K., C. V. et N. L. B. : Nous suivons 280 dossiers pour nos trois cabinets. En 2021, nous avons eu 50 ouvertures de dossiers criminels pour Quimper et Brest. Beaucoup d’affaires de mœurs et d’homicides. Le criminel, ce sont des dossiers plus chronophages que le délictuel. Ils exigent un certain nombre d’investigations obligatoires. Les enjeux sont importants. Néanmoins, il y a aussi des dossiers délictueux lourds et complexes, comme les affaires de stupéfiants ou financières.

Au regard de cette charge de travail, combien de temps consacrez-vous à chaque dossier ?

M.-A. K., C. V. et N. L. B. : Arithmétiquement, nous devrions dédier deux jours et demi par an à chaque dossier. C’est totalement inadapté, irréaliste ! Ça ne nous permet pas d’approfondir, d’instruire correctement… Croyez-vous qu’il suffise d’un procès-verbal de synthèse pour apprécier un dossier ? Un dossier de stupéfiants qui nous arrive en quatre tomes, croyez-vous que nous ayons assez de deux jours et demi pour l’appréhender ?

Quels sont les actes à mener dans l’instruction d’un dossier ?

M.-A. K., C. V. et N. L. B. : Pour chaque mis en examen, l’interrogatoire de première comparution, l’interrogatoire au fond, l’audition de la partie civile (victime, NDLR), qui est un acte essentiel et souvent entouré d’une charge émotionnelle, la rédaction de la commission rogatoire, les expertises, les échanges avec les enquêteurs… Parfois, nous avons des dossiers avec dix mis en examen ! Comment tenir dans ce délai ? Sans compter que ces deux jours et demi, on doit aussi les passer à solliciter les experts, à négocier leurs délais de restitution. Ils sont extrêmement peu nombreux et on ne peut pas se dispenser d’une expertise psychiatrique ou psychologique.

Quel est le délai théorique pour boucler un dossier ?

M.-A. K., C. V. et N. L. B. : Nous allons dire aux gens que le délai d’achèvement, pour une procédure criminelle, c’est 18 mois. En ajoutant, en effet, que c’est théorique.

Pensez-vous que les justiciables entrevoient ce qu’est votre quotidien ?

M.-A. K., C. V. et N. L. B. : Non. Nous sommes confrontées à la fragilité humaine, à la souffrance. On nous voit dans une tour d’ivoire alors que nous avons les mains dans le cambouis.

Comment parvenez-vous à vous organiser ?

M.-A. K. : Nous travaillons quasiment tous les soirs, et les week-ends.

N. L. B. : Moi, je préfère finir tard en semaine et ne rien emmener à la maison. Mais c’est le soir, le week-end et une grande partie de mes vacances.

C. V. : Moi, c’est quand les enfants dorment. C’est coûteux pour la vie de famille. Le côté pernicieux, c’est qu’on en vient à se culpabiliser, à se dire qu’on est trop lent, d’autant qu’on nous renvoie l’idée que nous sommes peut-être trop exigeants.

Priorisez-vous certains dossiers ?

C.V. : Nous sommes obligées. Nous prenons en compte la gravité des faits. Nous traitons prioritairement les dossiers détenus, les dossiers les plus anciens, les dossiers de diffamation - car la prescription est de trois mois -. Puis les mineurs, les crimes et, ensuite, les délits d’atteinte aux personnes et les délits d’atteinte aux biens. Des dossiers en pâtissent forcément. Certains critères peuvent sembler subjectifs. C’est critiquable mais, à un moment, il faut trouver une échelle.

N. L. B. : La difficulté, c’est qu’une urgence chasse l’autre. Un exemple : ce vendredi après-midi, j’avais sanctuarisé une heure pour m’occuper d’un petit dossier. Un contrôle judiciaire non respecté s’est intercalé. C’est ça en permanence.

M.-A. K. : Cette course après le temps n’est pas propre à l’instruction. Pour un juge aux affaires familiales, par exemple, il est inenvisageable de bâcler un jugement attribuant la résidence des enfants chez l’un des parents en trois lignes.

N. L. B. : C’est vrai. Quand j’étais juge des enfants à Rennes, en 2018, j’avais 690 dossiers. Je finissais à minuit pour reprendre à 5 h du matin. Quand un cinquième poste s’est ouvert, on a trouvé ça génial de passer à 550 dossiers par magistrat !

La Cour des comptes a pointé l’obsolescence du parc informatique des tribunaux. Est-ce le cas à Brest ?

M.-A. K. et C. V. : Oui. Prenons le logiciel Cassiopée, qui permet de renseigner un tribunal sur les antécédents d’un mis en cause. Outre le fait qu’il n’est pas intuitif, sa trame n’est pas actualisée. Il y a des références dépassées ou inexistantes, des témoins assistés qui n’ont pas été intégrés… Sans compter l’enchaînement des réformes. Un exemple : pour la nouvelle justice pénale des mineurs, toutes les trames n’étaient pas prêtes. C’est tout l’art et la qualité des greffières d’arriver à aménager des trames adaptées. Mais c’est du bidouillage à chaque fois. Les moyens accordés à l’antiterrorisme nous font rêver. Nous n’avons même pas une imprimante chacune.

N. L. B. : Je n’ai même pas de téléphone portable dédié. C’est mon téléphone personnel. C’est ça, le fonctionnement de la Justice.

Qu’est-ce qui fait courir les magistrats ?

M.-A. K. et C. V. : C’est un métier passion et notre chance, c’est d’avoir une bonne ambiance et des greffières remarquables. On ne travaillerait sans doute pas de la même façon s’il n’y avait pas cette ambiance. On rit beaucoup dans ce service ! Faire ce métier dans une ambiance de travail délétère, c’est mission impossible. Nous partageons la même vision de notre métier, qui est d’accorder aux justiciables l’écoute, le respect de leurs droits, le temps nécessaire à la compréhension de leur dossier, les investigations à mener pour la manifestation de la vérité, la possibilité de leur donner du temps…

N. L. B. : Ça tient aussi parce que je trouve indécent de faire attendre des gens et de mal connaître le dossier. Ce n’est pas acceptable de rogner sur la qualité pour atteindre une quantité qu’on ne peut, de toute façon, pas absorber.

Comment va se passer la mise en place du nouveau pôle régional spécialisé en matière d’atteintes à l’environnement qui échoit au tribunal de Brest ?

M.-A. K., C. V. et N. L. B. : Nous avons demandé un quatrième poste. Notre inquiétude, c’est d’absorber ce nouveau pôle sans renforts. On nous a garanti que nous n’aurions pas de saisine avant.

Au vu de ce quotidien, comment recevez-vous les propos du garde des Sceaux, qui, après la manifestation du 15 décembre, disait « ne pas exclure une manipulation » ?

M.-A. K., C. V. et N. L. B. : Il ne nous surprend pas. Ce qui nous énerve, ce sont ses éléments de langage. La tribune des magistrats parue en novembre, dans Le Monde, a été signée par 7 000 des 8 200 magistrats français. La manipulation est difficile à entendre ! Et il a laissé entendre que c’était une rébellion de jeunes magistrats. C’est presque outrageant. Ce n’est pas une revendication catégorielle. Elle est portée par une haute idée de la Justice. Ça dépasse tous les clivages, toutes les opinions politiques.

 



Roger la brocante, du pays wallon en Belgique, tueur de touristes en Bretagne

 

 

 

J’avais évoqué cette affaire le 6 février 2019 :

http://petitcoucou.unblog.fr/2019/02/06/quadruple-meurtre-pour-un-trafic-doeuvres-dart-volees-dans-des-eglises-bretonnes-les-magistrats-passent-leponge-et-se-moquent-de-lenqueteur/

Aucune nouvelle de ce dossier depuis lors, il semble avoir été définitivement enterré.

En revanche, l’enquête sur la tuerie de Chevaline est toujours en cours et pourrait, pourquoi pas, étant donnée l’arme du crime, s’orienter vers un collectionneur d’armes à feu comme on en trouve plusieurs dans l’affaire des tueries du Brabant, à commencer par le brocanteur Xavier Sliman, dont le frère Thierry aurait de plus été un membre du SAC.

On rappelle qu’elle a déjà pris un tour nouveau au cours de l’année passée à la suite de la découverte de munitions spécifiquement destinées à cette arme ancienne chez le commanditaire présumé d’un autre assassinat (voir ci-dessous).

Rappelons encore que le brocanteur Jacques Fornès de Quimper dans le Sud-Finistère, grand fan d’Affaire conclue et grand ami de la famille Le Pen, tout comme de la criminelle Josette Brenterch du NPA de Brest et ses complices de la bande du pédophile Pascal Edouard Cyprien Luraghi, a aussi affiché avec ostentation bien des choses très intrigantes sur sa page Facebook : non seulement son goût très prononcé pour les très jeunes Thaïlandaises, mais également sa très grande satisfaction d’avoir toujours « travaillé » avec d’excellents résultats avec des individus qu’il dit être de la DGSE dans le cadre de ses activités « politiques » pour le Front national.

A noter : le meilleur ami du pédophile, trafiquant de drogue, et cybercriminel notoire Pascal Edouard Cyprien Luraghi, l’ancien conservateur en chef du patrimoine du château de Malmaison Alain Pougetoux, est devenu voisin du commanditaire d’assassinats Jean-Luc Avella Bagur à Velizy-Villacoublay depuis qu’il a pris sa retraite le 5 février 2018, comme il l’indique dans sa page Facebook, ici :

https://www.facebook.com/alain.pougetoux

La consultation de cette fiche est riche d’enseignements sur le personnage, quoiqu’il y soit peu prolifique : on observe d’abord qu’il s’y présente tout comme l’antiquaire finistérien Jacques Fornès avec son chien, quasiment le même, provenant peut-être du même élevage de camarades du parti, puis qu’il a fait son tour dans l’Himalaya lui aussi, au moins un, sans doute à l’invitation de son ami le pédophile et trafiquant de drogue Pascal Edouard Cyprien Luraghi, auquel il a rendu visite dans le Lot au cours de l’été 2010 (il l’a quitté le 12 septembre 2010 pour rentrer chez lui en région parisienne), alors que ce dernier publiait tous les jours des montagnes d’horreurs à mon sujet sur ses blogs personnels depuis le 19 juin 2010, et enfin, qu’il a commencé à travailler au château de Malmaison au mois de septembre 2001, soit à l’époque des attentats islamistes tant loués par son meilleur ami pédophile et trafiquant de drogue ayant vécu plusieurs années au Pakistan, un si bon ami qu’il lui a payé sa maison à Puy-l’Evêque en mars 2003 comme promis depuis 2001 au moins. Voir ici :

http://petitcoucou.unblog.fr/2016/04/03/cyprien-luraghi-a-de-fideles-amis-tres-riches-et-tres-genereux/

Extrait de sa fiche Facebook, du 11 septembre 2010 :

Je viens de réserver un billet Cahors-Paris pour demain 11 h. 30 et le site de la SNCF me propose tout de suite de le publier sur Fessebouc ; mais comment donc ! Pourquoi pas la Pléïade tout de suite ? Non mais franchement : ça intéresse quelqu’un, ce genre de nouvelle ? Si c’est le cas, j’arrive à 17 h 20 et je veux bien qu’on vienne me chercher à la gare d’Austerlitz (si possible en berline Jaguar, couleur bronze).

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_des_barbouzes_de_la_DGSE

      1. Affaire des barbouzes de la DGSE

        Roger la brocante, du pays wallon en Belgique, tueur de touristes en Bretagne dans AC ! Brest 45px-Scale_icon_white-orange.svg

        Cet article est lié à une ou plusieurs affaires judiciaires en cours.

        Le texte peut changer fréquemment, n’est peut-être pas à jour et peut manquer de recul.

        Le titre et la description de l’acte concerné reposent sur la qualification juridique retenue lors de la rédaction de l’article et peuvent évoluer en même temps que celle-ci.

        N’hésitez pas à participer de manière neutre et objective, en citant vos sources et en n’oubliant pas que, dans nombre de systèmes judiciaires, toute personne est présumée innocente tant que sa culpabilité n’a pas été légalement et définitivement établie.
        La dernière modification de cette page a été faite le 12 janvier 2022 à 13:50.

        L’affaire des barbouzes de la DGSE est une affaire criminelle qui met en cause deux gardiens du camp de Cercottes (de la Direction générale de la Sécurité extérieure) qui auraient exécuté des contrats de tueurs pour différents commanditaires. Le premier de ces contrats est mené à son terme en 2018, par l’assassinat de Laurent Pasquali.

        Les enquêteurs envisagent l’hypothèse de leur participation dans une dizaine d’affaires, toutes n’ayant pas forcément conduit à des meurtres. Comme la surveillance d’un concurrent à la mairie de Saint-Maur-des-Fossés en 2014 par le maire alors en place Henri Plagnol ou encore la tuerie de Chevaline.

        Chronologie des différentes affaires

        2012 : tuerie de Chevaline

        La tuerie de Chevaline est un quadruple assassinat mystérieux le 5 septembre 2012 sur le bord d’un chemin forestier situé sur la commune de Doussard, à la limite de la commune de Chevaline.

        En février 2021, la police retrouve chez le commanditaire présumé du projet d’assassinat de Marie-Hélène Dini, Jean-Luc Avella Bagur, des munitions de Luger P06 . Ces munitions sont rares et ont été utilisées lors de la tuerie de Chevaline. Cette découverte entraîne le réexamen du dossier pour tenter de faire le lien entre les deux affaires1,2,3,4.

        2014 : affaire Henri Plagnol

        Henri Plagnol, qui fut secrétaire d’Etat de Jacques Chirac, aurait fait appel, avant les municipales de 2014 à Saint-Maur-des-Fossés, à la même cellule de barbouzes pour faire surveiller son concurrent, Sylvain Berrios qui est, à la suite de ces élections devenu maire. Par la suite, Henri Plagnol est condamné en 2017 à un an de prison avec sursis et trois ans d’inéligibilité. Il a été considéré comme complice d’un système de fausses factures payées par la mairie de Saint-Maur à une filiale de Bygmalion, la société impliquée dans la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 20125.

        Les enquêteurs semblent aussi faire un lien[évasif] avec l’agression de Jean-François Le Helloco, ami de Sylvain Berrios. Un matin d’octobre 2016, le conseiller départemental Jean-François Le Helloco est attaqué par deux hommes cagoulés dans le jardin de sa maison de Saint-Maur. S’ensuit une pluie de coups, des injonctions « Faut que tu arrêtes ! » et une photo souvenir6.

        2018 : meurtre de Laurent Pasquali

        Laurent Pasquali, pilote automobile, disparaît inexplicablement en 2018 à Levallois. Le 1er septembre 2019, un crâne et des ossements humains sont découverts dans un bois à Cistrières. Ils ne sont pas immédiatement identifiés7. On apprend par la suite qu’il s’agit du corps de Laurent Pasquali. Il a été abattu8 et enterré dans ce bois en Haute-Loire9,10,11. Laurent Pasquali aurait touché 200 000 euros pour apposer un logo sur sa voiture de rallye durant les courses et n’aurait pas respecté les termes du contrat12.

        2020 : affaire du syndicaliste d’Izernore

        Interpellé dans le cadre de l’affaire, un ancien journaliste au Dauphiné libéré, Frédéric Vaglio, reconnaît avoir reçu en janvier 2020 d’« amis » entrepreneurs dans le domaine de la plasturgie un versement de 75 000 euros, en règlement d’une mission d’élimination d’un syndicaliste appartenant à la CGT. Celui-ci n’aurait échappé à l’assassinat que par le repli rendu nécessaire par l’échec de la tentative de meurtre de Mme Dini, exposée ci-après. Mis en examen le 10 mai 2021 pour « association de malfaiteurs en vue de commettre un crime », ces « amis » sont écroués ; ils démentent totalement les accusations qui pèsent sur eux.13,14,15

        2020 : projet d’assassinat de Marie-Hélène Dini

        Le 24 juillet 2020, Marie-Hélène Dini cheffe d’entreprise, à la tête d’une école de formation de coach sort de chez elle en retard à Créteil (Val-de-Marne) . Elle aperçoit une voiture de police avec des policiers en train d’interpeller deux hommes. On apprendra par la suite que les deux hommes étaient armés, qu’ils sont gardiens d’un camp de la DGSE. Ils auraient eu pour ordre d’éliminer Marie-Hélène Dini, supposée être un agent ou une informatrice du Mossad, mais surtout, initiatrice d’une tentative de structuration de la profession de coach en France. Le commanditaire, un de ses concurrents, avoue avoir demandé son exécution car il craignait que la création d’un syndicat national ne fasse de l’ombre à son affaire,8,16,17.

        Suspects

        Exécutants présumés

        Pierre B. et Carl E. seraient les deux exécutants présumés qui travaillent pour la DGSE. Ils n’appartiennent pas au service action de la DGSE mais ils sont simplement des gardiens du camp d’entrainement de la DGSE à Cercottes. Ils ont comme pseudonymes : Dagomar et Adelard18.

        Commanditaires présumés

        Les commanditaires présumés semblent avoir pour point commun d’appartenir à une loge maçonnique nommée « Athanor » (nom médiéval du fourneau des alchimistes). Cette loge appartient à l’obédience Grande Loge de l’Alliance maçonnique française (GL-AMF). Créée au printemps 2012 à la faveur de la scission d’une autre obédience, la GL-AMF compte quelque 15 000 membres et 680 loges en France. Le 4 février 2021, la loge mise en cause, installée à Puteaux, dans les Hauts-de-Seine, a été fermée par le nouveau grand maître19.

        Réaction des obédiences et des organes maçonniques

        Le journal Le Parisien qui évoque l’affaire en une, sous le titre « Victime des tueurs francs-maçons », voit ce titre qualifié de« racoleur et putassier » par l’auteur du blog maçonnique Hiram.be, jugeant l’amalgame entre les auteurs des méfaits et leur qualité de franc-maçon comme teinté d’antimaçonnisme et alimentant les fantasmes véhiculés contre la franc-maçonnerie dans les milieux qui lui sont hostiles20.

        La Grande Loge nationale française précise dans un communiqué que les noms des deux suspects apparaissent dans leur registre entre 2009 et 2012, année de leur départ de l’obédience, sans jamais avoir occupé de postes significatifs. Elle affirme son indignation devant des agissements putatifs qui salissent la franc-maçonnerie tout entière21,22.

        Le grand maître du Grand Orient de France, dans une publication précise que le Grand Orient n’a aucun lien, ni même aucune connaissance de l’existence de cette loge maçonnique n 1, mise en cause dans les chroniques criminelles des médias français. Il affirme, tout en respectant la présomption d’innocence, que de tels agissements sur lesquels toute la lumière doit être faite, rejaillissent sur la franc-maçonnerie qui reste un ordre et une association humaniste respectueuse sans conditions des lois de la République23,24.

        Pour sa part la Grande Loge de l’Alliance maçonnique française à laquelle appartenait la loge Athanor, dissoute en février et à laquelle sont rattachés plusieurs protagonistes de l’affaire, rappelle « qu’en tant qu’obédience maçonnique, elle prône le respect strict et absolu de toutes les lois en vigueur dans notre République ». Elle suspend les membres incriminés jusqu’au rendu de l’enquête 25.

        Notes et références

        Notes

        1. La loge maçonnique n’appartenant pas à son obédience.

        Références

      2. « Derrière les Blaireaux des légendes, des tentatives assassinat en série », Le Canard enchaîné,‎ 24 février 2021.
      3. « Le démantèlement d’un réseau va-t-il relancer l’enquête sur Chevaline ? » [archive], sur www.20minutes.fr, 25 février 2021 (consulté le 25 février 2021).
      4. « Enquête. Quel lien entre la tuerie de Chevaline et l’officine criminelle franc-maçonne ? » [archive], sur www.leprogres.fr (consulté le 25 février 2021).
      5. « Haute-Savoie. Tuerie de Chevaline : une nouvelle piste inattendue » [archive], sur www.ledauphine.com (consulté le 25 février 2021).
      6. Laurent Léger, « Un ancien ministre faisait surveiller son adversaire par des barbouzes » [archive], sur Libération (consulté le 19 février 2021).
      7. Le JDD, « Le maire de Saint-Maur a vécu sous la menace d’ex-militaires et francs-maçons » [archive], sur lejdd.fr (consulté le 2 mars 2021)
      8. Centre France, « Faits divers – Un crâne et des ossements humains découverts dans un bois à Cistrières (Haute-Loire) » [archive], sur www.lamontagne.fr, 1er septembre 2019 (consulté le 5 février 2021).
      9. Jacques Monin , Elodie Guéguen , Cellule investigation de Radio France, « Barbouzes, francs-maçons et crimes en série : plongée dans une affaire judiciaire hors normes » [archive], sur franceinter.fr, 1er mai 2021 (consulté le 2 mai 2021)
      10. Centre France, « Faits divers – Les ossements découverts à Cistrières ont enfin été identifiés, le début de « l’affaire Pasquali » » [archive], sur www.lamontagne.fr, 4 février 2021 (consulté le 5 février 2021).
      11. Le JDD, « ENQUETE. L’invraisemblable officine criminelle qui réunissait francs-maçons et gardiens affiliés à la DGSE » [archive], sur lejdd.fr (consulté le 21 février 2021).
      12. Par Timothée Boutry et Jean-Michel Décugis et Jérémie Pham-Lê Le 3 février 2021 à 21h35, « Laurent Pasquali, pilote «boute-en-train» et première victime du réseau franc-maçon de tueurs » [archive], sur leparisien.fr, 3 février 2021 (consulté le 4 février 2021).
      13. Centre France, « Faits divers – Corps de Laurent Pasquali trouvé dans les bois de Cistrières : le pilote devait de l’argent à un sponsor » [archive], sur www.leveil.fr, 24 février 2021 (consulté le 26 février 2021)
      14. Christophe Labbé, « Derrière les Blaireaux des légendes, des tentatives d’assassinat en série », Le Canard Enchaîné,‎ 24 février 2021, p. 4
      15. Fatima Bouyablane, « AIN : des tueurs à gage en lien avec les renseignements devaient tuer un syndicaliste, une cheffe d’entreprise écrouée » [archive], sur France 3 Auvergne Rhône-Alpes, 21 mai 2021 (consulté le 23 mai 2021)
      16. Thomas Prouteau, « Francs-maçons criminels : deux commanditaires d’un contrat présumé sur un syndicaliste interpellés » [archive], sur RTL, 19 mai 2021 (consulté le 23 mai 2021)
      17. Laurent Valdiguié, « Projet d’assassinat d’une coach : révélations sur les barbouzes de la DGSE et de la franc-maçonnerie » [archive], sur www.marianne.net, 2021-02-01utc13:39:35+0000 (consulté le 2 février 2021).
      18. Par Timothée Boutry et Jean-Michel Décugis et Jérémie Pham-Lê Le 2 février 2021 à 19h25, « Un réseau franc-maçon derrière la tentative de meurtre d’une coach par des agents de la DGSE » [archive], sur leparisien.fr, 2 février 2021 (consulté le 3 février 2021).
      19. Jean Guisnel, « Dagomar et Adelard : « gardes-barrières » à la DGSE et assassins ratés » [archive], sur Le Point, 14 février 2021 (consulté le 14 février 2021).
      20. « Tentative d’assassinat de Puteaux : « Athanor », une loge de la GL-AMF » [archive], sur Hiram.be, 5 février 2021 (consulté le 11 février 2021).
      21. Gérard Plumecoq (Geplu), « Un beau titre bien racoleur, bien putassier… » [archive], sur Hiram.be, 4 février 2021 (consulté le 11 février 2021) Inscription nécessaire.
      22. Jean-Laurent Turbet, « GLDF : Le Grand-Maître réagit concernant les présumés tueurs, francs-maçons et membres de la DGSE dont il est question dans la presse. » [archive], sur Bloc notes de Jean-Laurent sur les Spiritualités (consulté le 11 février 2021).
      23. « Communiqué du Grand Maître » [archive], sur gldf.orf, 4 février 2021 (consulté le 24 mai 2021).
      24. Jean-Laurent Turbet, « GODF : Communiqué concernant l’affaire de la « Loge Puteaux » et les présumés assassins. » [archive], sur Bloc notes de Jean-Laurent sur les Spiritualités (consulté le 25 février 2021).
      25. « Communiqué de Presse du 4 février 2021 » [archive], sur godf.org, 4 février 2021 (consulté le 24 mai 2021).

Laurent Léger,

« Cellule criminelle de barbouzes : une loge franc-maçonne dissoute » [archive]

      , sur liberation.fr,

13 février 2021(consulté le 12 juin 2021)

      .


Enquête sur les brocanteurs d’Affaire conclue

Curieusement, tout comme Xavier Sliman, le brocanteur de Charleville-Mézières qui serait très impliqué dans les tueries du Brabant, les acheteurs de l’émission télévisée française Affaire conclue affectionnent eux aussi tout particulièrement la Belgique pour leurs activités (voir ci-dessous).

L’on notera par ailleurs que celui de mes harceleurs complices du cybercriminel Jean-Marc Donnadieu de Béziers qui répond au nom de Patrice Seray et dit pour sa part résider avec son épouse Francine Cordier à Harsault, près d’Epinal, ville natale de Thierry Sliman, frère du précédent, qui serait également très impliqué dans les tueries du Brabant, une ville où il a d’ailleurs lui-même été domicilié au moins en 2010 (voir ci-dessous), cet « ufosceptique » du nom de Patrice Seray, donc, affiche sur Facebook son amitié avec l’ex star de cette émission Pierre-Jean Chalençon, vieil ami du vieil ami du pédophile notoire Pascal Edouard Cyprien Luraghi Alain Pougetoux :

 

https://www.facebook.com/patrice.seray/about

Patrice Seray

N’oubliez jamais qu’un ressenti n’est pas une réalité !
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Les Amis de l’Afis – Science et pseudo-sciences

 

 

https://ufo-scepticisme.forumactif.com/t1052-ex-repas-ufologique-grenoblois-modif-titre-231014

Ex- Repas Ufologique Grenoblois (modif titre 231014) Empty Re: Ex- Repas Ufologique Grenoblois (modif titre 231014) 28/02/10, 05:42 pm

François Hays

Nombre de messages : 16
Date d’inscription : 11/12/2009
COMPTE RENDU DU 13e RUG

Le jeudi 4 février dernier s’est tenu le 13e repas ufologique grenoblois qui clôturait pour l’occasion un deuxième exercice. Vingt-neuf personnes se sont donc retrouvées au restaurant « Fleurs de sel » à Grenoble pour profiter de l’opportunité de s’exprimer à loisir, aucun intervenant n’ayant été programmé. J’eus le plaisir de constater que l’ufologue nord isérois Bruno Mazzocchi avait fait le déplacement, ce qui n’est pas fréquent. Je remarquai aussi que plusieurs nouveaux avaient pris place dans l’assemblée, signe du dynamisme de notre repas.
J’installai sur un petit espace à part une vingtaine d’ouvrages et revues d’occasion ouverts à la consultation mais aussi à la vente.

La traditionnelle revue de presse me permit de présenter quelques magazines disponibles en kiosque (Top secret n° 47, Nexus n° 66, Monde inconnu n° 342) mais aussi les revues ufologiques Ufomania n° 61, LDLN n° 396 et Ufo Log n° 22, fraîchement sorti des presses, et dont le rédacteur en chef avait apporté quelques exemplaires. Il fut aussi question de l’ouvrage de Laurent Glauzy Extraterrestres : les messagers du new age et du film District 9, récemment sorti en DVD. En revanche je n’eus pas le temps de présenter le travail de l’ufologue Patrice Seray qui propose trois cd-rom comprenant les scans de tous les articles ufologiques contenus dans la revue Nostradamus des années 1974, 1975 et 1976. Ce type de travail est à encourager parce qu’il met à notre disposition des archives difficiles à réunir. A commander chez l’auteur (33 rue d’Olima 88000 Epinal) pour 5 € l’un, port compris.

 

https://www.programme-tv.net/news/tv/291971-exclu-enquete-les-acheteurs-daffaire-conclue-gagnent-ils-vraiment-de-largent/

Exclu. Enquête : les acheteurs d’Affaire conclue gagnent-ils vraiment de l’argent ?

 

Le 19/01/2022 à 12:04 par Eric Le Bourhis Modifié le 19/01/2022 à 14:33
Voir toutes les photos de
Julien Cohen

 

S’il arrive parfois aux professionnels de l’émission d’enchères de France 2 de surpayer les objets à la télé, ils se rattrapent par ailleurs. Notre enquête.

Cités dans cet article

Caroline Margeridon
Caroline Margeridon
Caroline Pons
Caroline Pons
Diane Chatelet
Diane Chatelet

 

Faut-il prendre pour argent comptant ses déclarations ? Selon Julien Cohen, figure truculente d’Affaire conclue, ses quatre années de présence quasi-quotidienne à la table des enchères sur France 2, d’un strict point de vue comptable, ne lui ont pas permis de faire sauter la banque. À l’entendre, il y aurait même laissé du cash. « Sur les quelque 1850 objets acquis, je suis proche du seuil de rentabilité, mais je perds tout de même un petit peu d’argent », assène l’homme aux lunettes bleues, affirmant garder sur les bras 600 objets acquis dans l’émission. « Invendables pour la plupart, car achetés trop cher dans Affaire conclue, parfois pour faire plaisir aux participants qui ont traversé la France », précise celui qui est connu pour dégainer facilement son carnet de chèque. En attendant, ces derniers objets qui lui restent sur les bras continuent à orner ses boutiques. « J’espère les vendre au moins à prix coûtant « , affirme celui qui quittera définitivement l’émission dans quelques semaines.

Pas si rentable que ça, Affaire conclue ? Une affirmation en forme de trompe-l’œil pour le président des Puces de Saint-Ouen, François Casal : « Hormis quelques ‘coups de flambe’, il y a aussi de très bons achats à réaliser. Mais surtout, pour ces marchands passés de l’ombre à la lumière, l’émission s’est révélée être un vrai ascenseur promotionnel, certains s’imposant même aujourd’hui en caïds de la profession ! ». Un petit tacle à Julien Cohen, l’entrepreneur aux affaires par ailleurs florissantes ? Assurément.

« Comment revendre beaucoup plus cher un objet dont tout le monde connaît le prix d’achat initial pour l’avoir vu sur le petit écran ?« 

Autre figure emblématique de l’émission de France 2, l’antiquaire Caroline Margeridon, a aussi un avis affuté sur la question. Elle relativise d’abord l’effet « vu à la télé » : « Comment revendre beaucoup plus cher un objet dont tout le monde connaît le prix d’achat initial pour l’avoir vu sur le petit écran ? », ironise l’acheteuse qui, en général, « marge » par deux ou trois, selon les cas… et s’empresse justement d’exposer ses acquisitions en vitrine avant leur passage sur France 2. « Il m’arrive aussi souvent de casser les prix, pour faire plaisir ou tout simplement pour renouveler les objets de ma boutique « , précise-t-elle. Mais davantage que la plus-value sur la revente, la médiatique acheteuse, aujourd’hui suivie par plus de 100 000 followers sur Instagram – dix fois plus qu’il y a quatre ans –, affirme que sa nouvelle notoriété a surtout boosté comme jamais son accès aux marchandises, la matière première, le nerf de la guerre. « J’achète 50% d’objets en plus par rapport à 2017″, évalue-t-elle.

Même son de cloche du côté de ses collègues d’Affaire conclue, Caroline Pons et Diane Chatelet. « J’étais antiquaire depuis longtemps et bien avant la télé, mais c’est vrai que l’émission a été un vrai booster d’activité. Le message qu’elle renvoie à tous les téléspectateurs, c’est que si on a des choses à vendre, on peut les vendre et on peut aussi venir les acheter dans nos galeries. L’émission m’a donc value une énorme ouverture de clientèle, qui m’a vue dans l’émission et qui me fait confiance. A la base, je suis spécialiste d’art asiatique, un marché assez étroit. Aujourd’hui, on m’appelle tous les jours pour me proposer une porcelaine chinoise ou une laque du Vietnam. Affaire conclue a tout transformé de ce point de vue, vraiment ! « , développe Caroline Pons, qui, aujourd’hui, travaille moins en salon, mais davantage dans sa galerie du marché Serpette, aux puces de Saint-Ouen, récemment ouverte, et qui lui donne accès à une clientèle plus internationale.

Des ouvertures de boutiques en cascade

Sur cette ouverture phénoménale en visibilité et crédibilité, Diane Chatelet abonde. Antiquaire en chambre et courtier en oeuvres d’art avant l’émission, cette diplômée de l’Ecole du Louvre a profité de ce tremplin pour réorienter son activité en ouvrant une boutique au marché Serpette également, pour accéder à une clientèle internationale. « Grâce à l’émission, j’ai pu acheter et donc revendre beaucoup plus de mobilier ». La professionnelle s’est associée avec Gérald Watelet, le décorateur belge qu’on voit également dans Affaire conclue, et un autre marchand. Une organisation en trio qui lui donne de la souplesse pour continuer à chiner un peu partout.

Elle comme Caroline Pons sillonnent d’ailleurs régulièrement la France ou la Belgique, chacune de leur côté, allant même jusqu’à organiser des séances publiques d’expertise, avec option d’achat à la clé, indépendamment d’Affaire conclue. « On se signale quelques jours avant sur nos réseaux sociaux, on a une multitude de particuliers qui viennent nous voir avec leur objet« , détaille Diane Chatelet. Une activité avec les particuliers qui l’incite à ne pas acheter n’importe comment dans l’émission : « Quelque chose que j’achète 2000 euros à la télé, je ne peux pas me permettre de dire que ça en vaut 500 quand un particulier m’appelle pour un inventaire. C’est une question de crédibilité « .

Payés autour de 1000 euros par jour de tournage, à raison de six émissions par jour, les acheteurs de France 2 font donc une part importante de leur business dans la vraie vie avant tout. Et pour nombre d’entre eux, l’effet Affaire conclue a suscité l’ouvertures de boutiques. Julien Cohen, possède deux grands magasins à Saint-Ouen et Bruxelles, d’autres dans la Nièvre et en Angleterre, et projette de s’implanter aux USA, en parallèle de ses « maisons des brocanteurs » qu’il souhaite développer dans l’Hexagone. Caroline Margeridon, déjà implantée à Saint-Ouen, comme Diane Chatelet et Caroline Pons, projette d’ouvrir un ou deux autres lieux, à Bruxelles et au Luxembourg. Alexandra Morel, de son côté, vient d’ouvrir une surface de vente de 3000 m2, dans le quartier bruxellois des Marolles.

 



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