Je décline toute responsabilité quant aux mentions qui s'affichent dans les cinq lignes ci-dessus du pavé "Recherchez aussi" sur lequel je n'ai aucun contrôle.
Mes statistiques sont bloquées depuis le 2 février 2015.
7 février 2015
Mes statistiques sont de retour, tout fonctionne.
16 février 2015
Statistiques "basiques" de nouveau bloquées depuis le 12 février.
22 février 2015
Mes statistiques "basiques" ont été débloquées hier soir après la publication de mon dernier article concernant NEMROD34. Belle reprise simultanée de l'activité du Chinois.
23 février 2015
Statistiques "basiques" toujours sujettes à blocages : le 21 février au soir, à peine étaient-elles débloquées, puis à nouveau hier, 22 février, à peine étaient-elles débloquées.
24 février 2015
Statistiques "basiques" débloquées. Pas de nouveau pic d'activité du Chinois depuis le 21 février.
25 février 2015
Je n'ai pas mes statistiques "basiques" du jour, ça bloque encore... et Justinpetitcoucou est toujours bloqué depuis le 8 février... Faudrait penser à le débloquer, lui aussi, il y a du laisser-aller, là...
26 février 2015
Statistiques "basiques" des deux blog débloquées. Merci pour Justin, il était temps !
27 février 2015
Statistiques "basiques" des deux blogs de nouveau bloquées depuis le 26 février. Ce petit jeu pourrait-il cesser ? On n'en voit pas l'intérêt... Complément de 22 h: merci de m'avoir rendu ces statistiques !
25 mars 2015
Statistiques "basiques" de nouveau bloquées depuis le 20 mars.
26 mars 2015
Merci de m'avoir débloqué mes statistiques "basiques". Encore une fois, je ne vois pas l'intérêt de ce petit jeu. Ce serait aussi bien de cesser de bloquer ces statistiques pour oublier de les débloquer jusqu'à ce que j'aie signalé le problème.
31 mars 2015
Merci de bien vouloir me débloquer les statistiques "basiques" de Justinpetitcoucou, restées bloquées depuis le 14 mars - cf. avis du 25 mars sur Justin.
2 avril 2015
Merci de m'avoir rendu les statistiques de Justin.
7 mai 2015
Je n'ai plus de statistiques depuis deux jours, ni "basiques" ni "avancées".
10 mai 2015
Retour des statistiques "basiques". Merci. Manquent encore les statistiques "avancées".
14 mai 2015
Toutes mes statistiques sont de retour depuis hier. Merci.
3 octobre 2015
Depuis hier, les compteurs de mes statistiques avancées sont tous à zéro. Merci de me les rendre.
On le reconnaît sans aucun mal dans le 7ème des différents types de pervers narcissiques décrits dans cette vidéo, c’est le pire de tous et il en est carrément une caricature tant son cas est extrême.
Je rappelle mes deux dernières publications le concernant, contenant de ses textes édifiants de septembre 2008 :
Je disais hier qu’au mois de septembre 2008 il m’avait déjà consacré deux de ses articles de blog alors que pour ma part je ne l’avais pas encore remarqué, ni sur le site Rue89, ni ailleurs.
Mais en réalité, il en a bien publié au moins un autre sinon deux autres les 17 et 20 septembre 2008, dans lesquels il dit écraser ou aplatir les autres.
Le premier des deux est intitulé « Crapaud-Goudron », c’est un crapaud écrasé baignant dans le goudron qu’il compare aussi à une araignée. Or, il a toujours dit qu’il me voyait en araignée, sans aucun doute comme dans ses rêves, se redressant sur ses huit pattes comme un ressort après avoir été écrasée.
En effet, je m’étais réinscrite sur le site Rue89 en date du 15 septembre 2008 :
Le 15/09/2008 à 10:55, rue89@mail.rue89.com a écrit :
Cher(e) jexiste,
Merci de votre inscription au site Rue89 et de votre confiance dans notre démarche: marier l’expérience de journalistes professionnels avec la culture de l’Internet.
Pour en savoir plus sur le site, vous pouvez consulter les questions fréquemment posées et notre déclaration d’intention en texte et vidéo.
Nous vous encourageons à réagir aux articles, aux vidéos et à noter articles et commentaires. Vous rendrez ainsi service à l’ensemble des visiteurs en contribuant à mettre en avant les contenus jugés les plus intéressants.
Pour terminer l’inscription cliquez sur le lien suivant: Je participe!
Une fois connecté(e) vous pourrez choisir un nouveau mot de passe.
Si le lien n’est pas cliquable vous pouvez vous connecter directement au site à l’aide des identifiants suivants:
► Nom d’utilisateur: jexiste
► Mot de passe:
L’équipe de Rue89
Je me faisais traiter de folle et ne savais encore rien de toutes les autres inventions de la criminelle Josette Brenterch du NPA de Brest à mon encontre après que nous nous soyons quittées très fâchées en fin d’année 2005, mais il est bien évident que je baignais effectivement dans le goudron de la calomnie, écrasée par cette autre perverse narcissique du 7ème type et tous ses complices militants de l’extrême-gauche, y compris des journalistes comme le menteur pathologique et sadique David Servenay.
Et pourtant, depuis que ses amis Talibans sont au pouvoir en Afghanistan, il a plusieurs fois retweeté des informations qui en provenaient ou les concernaient.
Tout juste a-t-il posté ceci en début d’après-midi :
Tweet
See new Tweets
Conversation
Cyprien Luraghi
@CyprienLuraghi
Tout le monde se prend le chou, ces derniers temps. Par contre ça manque terriblement de carottes ici, je trouve.
Et précédemment cette réponse à son ami résident en Thaïlande Georges Cortez alias « Homere » autrefois sur Rue89 et « Long John Silver@merou_agile » aujourd’hui sur Twitter :
Notons que ces derniers temps, il y a encore à plusieurs reprises comparé des humains à divers fruits et légumes… qu’il mange…
Hier, j’ai montré à mes fidèles lecteurs l’essentiel de ses publications de septembre 2008 toujours en ligne actuellement.
Je les complète aujourd’hui avec la copie de l’article qu’il avait posté le 11 septembre 2008 pour les sept ans de l’attentat du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis, attentat terroriste qu’il a toujours loué (voir ci-dessous).
Rappelons pour commencer comment en date du 6 décembre 2008 il appelait au pilori public sur son blog pour tous les riverains de Rue89 qui le dérangeaient et qu’il harcelait déjà sur ce site :
Je n’y étais pas explicitement citée, mais avais déjà eu droit en date du 11 septembre 2008 à un article sur son blog m’étant entièrement consacré ainsi qu’aux attentats du 11 septembre et à Charlie Hebdo – nous y étions déjà tous associés dans la même salade manifestement inspirée par ses « potes(ses) » qui venaient d’obtenir le 6 septembre 2008 la suppression de mon compte « existe » sur le site Rue89 ainsi que de tous les commentaires associés depuis l’ouverture de ce compte au mois de décembre 2007 (plusieurs centaines de commentaires tous très sérieux, et assez souvent sélectionnés par les journalistes du site comme particulièrement intéressants ou pertinents).
Bien sûr, pour le comprendre, il faut connaître tout à la fois le pseudonyme que j’avais utilisé jusque-là, ainsi que mon patronyme, qu’il connaissait déjà, comme il le reconnaîtra publiquement deux ans plus tard, puisqu’il s’y réfère avec des jeux de mots à la con, et aussi, bien évidemment, ce qui venait de se passer entre le 4 et le 6 septembre 2008 dans les commentaires sur un article de Rue89 portant sur le sujet du harcèlement moral en entreprise et ayant donc conduit à la suppression de mon premier compte sur ce site, une discussion à laquelle il faisait déjà allusion dans son article du 4 septembre 2008 intitulé « Chaussonnier » lorsqu’il écrivait, commentant cet article de Rue89 consacré au harcèlement moral en entreprise dont il déplorait la publication, selon lui un « marronnier » :
Quand je pense qu’il y en a qui se gavent de benzodiazépines aux frais de la Sécu alors qu’une paire de charentaises de Taïwan suffit à ma béatitude, je bous. Doucement tout de même : je frémis, on va dire. Je ménage ma révolte car qui va piano, va sano e va lontano.
En effet, pour lui, le harcèlement moral en entreprise n’existe pas, il n’y aurait que des malades mentaux délirants et paranoïaques qui systématiquement se plaindraient de faits imaginaires ou parfaitement normaux (puisque ces gens seraient tous des fous, il serait parfaitement normal de s’en « moquer », tous les faits dits de harcèlement moral n’étant pour lui et ses amis pervers que des « moqueries »; ainsi, par exemple : l’employeur qui soupçonne une de ses salariées de « vouloir lui faire payer un congé maternité » et décide pour cette raison de l’envoyer quotidiennement travailler à 2 heures de trajet de chez elle s’en « moque » de cette manière parce qu’à l’évidence cette femme n’est qu’une « folle » ou une « paranoïaque », et il a bien raison). D’où son assimilation des victimes de harcèlement moral (et particulièrement moi qui venais aussi de perdre compte et commentaires sur le site Rue89 pour avoir osé m’y présenter comme victime de tels faits en en témoignant vaguement) aux Américains du « Couinistan » (cf. son article du 1er septembre 2008), victimes des attentats du 11 septembre 2001 : ces gens seraient tous morts ou auraient tous été victimes de faits graves uniquement pour avoir eu « peur » ou n’être que des « paranoïaques », avec pour moi, de surcroît, la nouvelle punition de la suppression de tous mes commentaires publics anonymes depuis décembre 2007 avec mon compte, qui était encore, symboliquement, une mort, une de plus…
Une mort étant en fait celle de la brebis de son article, « arrachée de haute lutte par le David de la photo à une meute de chiens courants toutes babines retroussées et les crocs projetés sur son mollet droit, plantés dedans, le jour de son achat ».
Si son beau-frère, le frère de sa femme, Annie Belléculée, se prénomme effectivement David et a peut-être même acheté et tué une brebis comme il le raconte dans cet article, David est aussi le prénom de son complice journaliste qui le 6 septembre 2008 avait supprimé mon compte et tous les commentaires associés (type de suppression tout à fait inédit sur le site Rue89 où habituellement les « bannis » se voyaient simplement interdire toute nouvelle publication de commentaire). Il s’agit du sadique David Servenay qui m’avait volontairement « tuée » de cette manière en sachant pertinemment depuis plusieurs mois comment et pourquoi j’avais déjà été socialement « tuée ». De plus, sur le site Rue89, j’étais bien entourée de « chiens courants », c’est-à-dire d’autres internautes qui m’appréciaient et y obtiendront ma réintégration dans les jours ayant suivi cet « attentat » manifeste du pervers extrêmement sadique David Servenay.
C’est donc bien de moi qu’il s’agit à travers cette évocation en apparence sans aucun rapport avec le reste de l’article.
Ce procédé de l’assimilation très allusive est couramment employé par le psychopathe Pascal Edouard Cyprien Luraghi lorsqu’il ne peut ou ne veut s’exprimer plus clairement.
Dès ce mois de septembre 2008, donc, il m’avait déjà gratifiée de deux de ses articles de blog alors que pour ma part, je ne l’avais pas encore remarqué sur le site Rue89 où, de toute façon, il n’avait officiellement plus aucune présence depuis mai 2008, ayant alors décidé de lui-même de quitter ce site pour y avoir vu supprimer de ses commentaires injurieux à l’égard d’autres internautes.
Il n’y reviendra sous son identité habituelle de « Cyp » que fin novembre 2008, et uniquement pour m’y attaquer d’une manière totalement ahurissante, ce qui a laissé des traces jusqu’à aujourd’hui dans mes échanges de courriers électroniques de cette époque avec deux autres riverains de Rue89 :
Le 29/11/2008 à 17:38, [Petitcoucou] a écrit :
Oui, j’ai vu les commentaires de Béatrice. Apparemment, c’est nouveau, je n’en sais pas plus.
En tous les cas, désormais, ils ne pourront plus faire sauter tout un fil au motif que le premier commentaire est hors charte, ils vont être obligés d’appliquer la jurisprudence Béatrice 1 quand les autres ne le sont pas.
—– Original Message —–
From:
To: [Petitcoucou]
Sent: Saturday, November 29, 2008 5:20 PM
Subject: Cyp
j’ai fait ce que j’ai pu…
que se passe-t-i avec Béatrice1 ? des commentaires vides ?
—- Message d’origine —-
De : [Petitcoucou]
À :
Objet : Re:
Date : 29/11/2008 16:05:46 CET
Je ne l’avais pas croisé depuis le jour où il a qualifié « existe » de « petit monsieur »…
Le 03/12/2008 à 18:57, [Petitcoucou] a écrit :
Euh… je me corrige : là où j’ai écrit « Elle est intervenue sur le blog de site… » il faut lire « blog de Cyp ».
Je t’encourage à y laisser un message de soutien pour Kamikanaze si tu veux.
Je m’en abstiens (je la soutiens ailleurs) parce qu’il est hors de question qu’à titre personnel j’alimente d’une quelconque manière le blog de Môssieur Cyp.
—– Original Message —–
From: [Petitcoucou]
To:
Sent: Wednesday, December 03, 2008 6:46 PM
Subject: Re: Cyp
Il se passe des choses depuis hier sur la Rue qui débordent sur le blog de Cyp aujourd’hui, ici :
Sans chercher à comprendre qui que quoi comment pourquoi, une bande de zozos (le Cyp en tête) a organisé une super manif sur la Rue après que l’un des leurs, lamorille, ait annoncé avoir reçu un avertissement de la Rédac’chef. Il ne s’est pas fait virer, ni rien, il a juste eu un avertissement, comme tous les autres participants à une discussion genre règlement de compte perso.
A l’origine : les attaques sournoises de potes à Hestia & Cie contre une victime de harcèlement moral qui a eu maille à partir avec Pomponette quelques temps avant moi et est intervenue pour ma défense après que je me sois fait virer avec tous mes commentaires au mois de septembre.
Elle est intervenue sur le blog de site pour donner sa version des faits, c’est Kamikanaze.
Admire les réponses pleines de fiel que lui fait Hestia…
Elle n’est pas folle du tout, elle fait une déprime.
—– Original Message —–
From: [Petitcoucou]
To:
Sent: Monday, December 01, 2008 6:42 PM
Subject: Re: Cyp
Ici, j’ai parlé un peu de harcèlement, je me suis fait nazer :
Je suis sûre que c’est toujours des éléments de la LCR.
LCR = RG = flicaille corrompue.
—– Original Message —–
From:
To: [Petitcoucou]
Sent: Monday, December 01, 2008 1:26 PM
Subject: Cyp
C ‘est vrai, on sentait que tu étais à cran . Le mieux à mon avis est que tu répondes de façon très pondérée à Cyp au prochain incident et que tu lui poses la question : qu’ est-ce qui l’ irrite dans ton ou tes commentaires , depuis peu.
Mes commentaires sur la couille d ‘ Adolf ont été supprimés, avec d ‘autres je crois. J’ ai autre chose à faire que traîner dans cette impasse, j’ arrête, sauf si un sujet me tient à coeur.
Manifestement, il ne supportait absolument pas ma réintégration sur le site Rue89 où j’avais été autorisée à me réinscrire sous le pseudonyme de « jexiste » et s’attaquait aussi avec ses amis « déconnologues » aux « chiens courants » qui m’avaient soutenue et aidée dans l’adversité, dont, notamment, la pseudonymée « Kamikanaze », laquelle avait également pour tort de témoigner publiquement dans ses commentaires anonymes sur le site Rue89 de faits de harcèlement moral en entreprise dont elle avait été victime et se faisait tout comme moi traiter de « folle » pour cette raison. Il en exigeait aussi le bannissement de Rue89 d’une manière extrêmement bruyante et consacrera à son lynchage public son article du 2 décembre 2008 intitulé « lamorille vilain pas beau » où, en miroir au soutien que j’avais reçu après la suppression de mon premier compte « existe » le 6 septembre 2008, il appelait au soutien de son ami « lamorille » qui avait simplement reçu un avertissement pour s’être attaqué à « Kamikanaze » avec plusieurs autres.
De ce temps-là, il ne nous a plus jamais lâchées.
Voilà donc cet article qui était toujours public en date du 10 mai 2014, avant qu’il ne décidât encore une fois de supprimer tout son blog de l’espace public pour ne le rouvrir expurgé d’une nouvelle série d’articles compromettants dont celui-là que le 24 décembre 2014, juste avant les attentats de janvier 2015 à Paris qu’il préparait depuis des mois et avait pour ainsi dire annoncés avec plus de six ans d’avance le 11 septembre 2008 :
Dans la nuit du 1er au 2 novembre 2011, les locaux de Charlie Hebdo étaient ciblés par un incendie criminel, alors que la rédaction s’apprêtait à publier un numéro intitulé : « Charia Hebdo ». Peu après, une tribune d’intellectuels appelait à ne pas « s’apitoyer sur les journalistes de Charlie Hebdo »…
Il y a dix ans, les locaux de Charlie Hebdo brûlaient. Une première attaque, avant l’attentat qui a coûté la vie à douze personnes le 7 janvier 2015.
Dans la nuit du 1er au 2 novembre 2011, le siège du journal satirique s’embrase. Un riverain, alerté par un bruit de verre brisé, voit s’enfuir deux personnes dans la nuit. Ces assaillants viennent de jeter des cocktails Molotov à l’intérieur de la rédaction de Charlie Hebdo, située alors boulevard Davout dans le 20e arrondissement de Paris. Ils ne seront jamais identifiés. Les locaux sont carbonisés, hors d’usage. Au même moment, le site internet du journal est piraté. La page d’accueil est remplacée par une photo de la grande mosquée de La Mecque, avec un message en anglais : « No god but Allah » (Pas d’autre Dieu qu’Allah »).
Pour continuer à paraître, Charlie Hebdo va s’installer provisoirement dans les locaux de Libération, avant de déménager dans de nouveaux bureaux dans le 11e arrondissement, où aura lieu l’attentat de janvier 2015.
En ce mois de novembre 2011, la tension montait depuis plusieurs jours autour de Charlie Hebdo. L’hebdomadaire satirique s’apprêtait à publier un numéro spécial intitulé : « Charia Hebdo ». Sa Une, transmise à certains journalistes, avait été publiée sur les réseaux sociaux. Il s’agissait d’un dessin de Mahomet, hilare, avec ces mots : « 100 coups de fouet, si vous n’êtes pas morts de rire ! ». La rédaction du journal entendait réagir à l’évolution des révolutions du Printemps arabe. La charia était instaurée en Libye et en Tunisie le parti islamique Ennahdha venait de remporter les élections constituantes.
Une pétition signée par une vingtaine d’intellectuels
« Les gens se sont enflammés pour un journal dont ils ne connaissaient pas le contenu », s’étonnait Charb, le directeur de la publication du journal, assassiné quatre ans plus tard. « Nous avons critiqué beaucoup plus les intégristes catholiques. En 19 ans, nous avons eu 13 procès avec certains d’entre eux et un seul avec des musulmans. On ne se lève pas chaque matin en se disant : « qu’est-ce qu’on va pouvoir raconter sur l’islam aujourd’hui ? » », poursuivait-il en faisant référence au procès, intenté par plusieurs organisations musulmanes françaises, après la republication en 2006 des caricatures de Kurt Westergaard, parues dans le quotidien conservateur danois Jyllands Posten. Une procédure judiciaire qui a abouti à une relaxe du journal, poursuivi pour « injures publiques envers un groupe de personnes en raison de sa religion ». Mais cet événement a marqué le point de départ des menaces islamistes contre Charlie Hebdo.
L’incendie de l’hebdomadaire avait suscité une condamnation quasi unanime. Seuls une petite vingtaine d’intellectuels, de journalistes et de militants s’étaient signalés en signant une pétition intitulée « Pour la défense de la liberté d’expression, contre le soutien à Charlie Hebdo ». Les signataires, réunis à l’appel du parti décolonialiste les Indigènes de la République, considérait qu’il n’y avait « pas lieu de s’apitoyer sur les journalistes de Charlie Hebdo, que les dégâts matériels seront pris en charge par leur assurance ». Parmi eux se trouvaient notamment des personnalités comme l’essayiste Rokhaya Diallo, la militante Houria Bouteldja, le journaliste Sébastien Fontenelle, ou l’universitaire Sylvie Tissot, justement qualifiés par Jack Dion, l’éditorialiste de Marianne, « d’idiots inutiles de l’islamisme » qui allait frapper la rédaction quatre ans plus tard.
Il reste à traiter le Français et son réseau de malfaisants.
Je fais ce que je peux avec mes petits doigts musclés, mais c’est bien loin d’être suffisant, je ne parviens qu’à limiter les dégâts, et encore, à la condition de répéter tous les jours, preuves à l’appui, qui ment, affabule et manipule… et je n’en peux plus…
Egalement, lire ou relire sa série de publications de septembre 2008 toujours en ligne (cf. copie ci-dessous).
Même s’il a depuis longtemps supprimé de l’espace public ses textes les plus compromettants, il en reste qui sont assez explicites et permettent tout à la fois de comprendre, d’une part, les motifs allégués pour ses premiers attentats « islamistes » de ces dix dernières années sur le sol français (son complice Mohammed Merah avait bien évoqué en mars 2012 les interventions armées françaises en Afghanistan pour justifier ses assassinats de militaires à Toulouse et Montauban), et d’autre part, que ce cannibale quasi revendiqué a certainement lui aussi mangé des soldats américains du temps où il séjournait fréquemment en Afghanistan pour les besoins du trafic de drogue qui le faisait vivre.
Je guette actuellement ses réactions à l’annonce d’hier soir mais ne vois toujours rien venir, hormis quelques tweets et retweets aigris comme celui-ci :
« Justice a été rendue »: Biden annonce que les Etats-Unis ont tué le chef d’Al-Qaïda
A.S. avec AFP
Le 02/08/2022 à 6:00
Video Player is loading.
Ayman al-Zawahiri, numéro 1 de l’organisation terroriste, a été tué à Kaboul dans une frappe de drone. Il avait pris la tête d’Al-Qaïda après la mort d’Oussama Ben Laden, en 2011.
Joe Biden a annoncé lundi soir la mort du chef d’Al-Qaïda, l’Egyptien Ayman al-Zawahiri, tué dans la nuit de samedi à dimanche en Afghanistan par une frappe de drone, nouveau coup porté à l’organisation terroriste ennemie jurée des Etats-Unis.
« Samedi, sur mes ordres, les Etats-Unis ont mené à bien une frappe aérienne sur Kaboul, en Aghanistan, qui a tué l’émir d’Al-Qaïda, Ayman al-Zawahiri », a lancé le président américain, qui s’exprimait depuis la Maison Blanche.
« Justice a été rendue et ce dirigeant terroriste n’est plus », a ajouté Joe Biden.
Introuvable depuis dix ans
Zawahiri était l’un des terroristes les plus recherchés au monde et les Etats-Unis promettaient 25 millions de dollars pour tout renseignement permettant de le retrouver. Il avait pris la tête de la nébuleuse jihadiste en 2011, après la mort d’Oussama Ben Laden, tué par un commando américain au Pakistan.
Introuvable depuis plus de dix ans, il était considéré comme un des cerveaux des attentats du 11-Septembre, qui avaient fait près de 3000 morts aux Etats-Unis.
Deux missiles « Hellfire »
Le président démocrate Joe Biden a ajouté que sa mort permettra aux familles de victimes tuées le 11 septembre 2001 dans les tours jumelles du World Trade Center, à New York, et au siège du Pentagone près de Washington, « de tourner la page ».
L’Arabie saoudite s’est pour sa part félicitée « de la mort du chef terroriste d’Al-Qaïda » responsable de « la planification et l’exécution d’odieuses opérations terroristes aux États-Unis, en Arabie saoudite et dans plusieurs autres pays du monde », selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères.
L’attaque au drone a été menée à l’aide de deux missiles Hellfire et sans aucune présence militaire américaine au sol, a précisé un responsable américain, preuve selon lui de la capacité des États-Unis « d’identifier et de localiser même les terroristes les plus recherchés au monde et de prendre des mesures afin de les éliminer ».
Ayman al-Zawahiri avait été repéré « à de multiples reprises et pour de longues durées sur le balcon où il a finalement été touché » par la frappe dans la capitale afghane, a ajouté ce même responsable.
Une « violation claire » des accords de Doha signés avec les talibans
Au cours du week-end, le ministre afghan de l’Intérieur avait démenti les informations faisant état d’une frappe de drone à Kaboul, indiquant à l’AFP qu’une roquette avait touché « une maison vide » de la capitale.
Dans un communiqué publié lundi sur Twitter avant l’intervention de Joe Biden, le porte-parole des talibans avait toutefois reconnu l’existence d’une « attaque aérienne », attribuée à un « drone américain ».
Joe Biden, qui était malade du Covid-19 et s’était soumis à un strict régime d’isolation lorsqu’il a ordonné la frappe le 25 juillet, a précisé lors de son allocution que l’opération n’avait fait « aucune victime civile ».
La présence d’Ayman al-Zawahiri à Kaboul constitue par ailleurs une « violation claire » des accords conclus à Doha en 2020 avec les talibans, qui s’étaient engagés à ne pas accueillir Al-Qaïda sur leur sol, a noté le haut responsable américain.
Dans leur communiqué, les islamistes afghans ont également accusé les Etats-Unis d’avoir dérogé à ces accords, en conduisant une frappe sur leur territoire.
« Plus de 20 ans après le 11-Septembre, les États-Unis ont enfin rattrapé Ayman al-Zawahiri, le proche camarade et successeur d’Oussama Ben Laden », a commenté lundi sur Twitter Thomas Joscelyn, expert du cercle de réflexion Foundation for Defense of Democracies. « Bien qu’il ait eu de nombreux défauts, il n’était pas aussi insignifiant que ne le supposaient de nombreux analystes. »
Près d’un an après le chaotique retrait d’Afghanistan
« Malgré la direction de Zawahiri (…), le groupe fait toujours face à d’importants défis. D’abord, la question de savoir qui va diriger Al-Qaïda après la disparition de Zawahiri », a estimé Colin Clarke, chercheur au cercle de réflexion américain Soufan Group.
Al-Qaïda avait déjà perdu son numéro 2, Abdullah Ahmed Abdullah, tué en août 2020 dans les rues de Téhéran par des agents israéliens lors d’une mission secrète commanditée par Washington, information révélée quelques mois plus tard par le New York Times.
L’annonce de lundi intervient près d’un an après le chaotique retrait d’Afghanistan des forces américaines, qui avait permis aux talibans de reprendre le contrôle du pays vingt ans après.
« Nous disons encore clairement ce soir que peu importe le temps que cela prendra, peu importe où vous vous cachez, si vous constituez une menace contre notre population, les Etats-Unis vous trouveront et vous élimineront », a martelé Joe Biden.
Tué par un drone sur son balcon: comment les Américains ont éliminé le numéro 1 d’Al-Qaïda
Jules Fresard avec AFP
Le 02/08/2022 à 7:40
Video Player is loading.
L’attaque américaine au cours de laquelle Ayman al-Zawahiri a été tué aurait été menée grâce à des missiles Hellfire R9X « flying ginsu », dépourvus de charge explosive mais dotés de six lames qui se déploient pour découper leur cible.
Une opération minutieusement préparée. Près d’un an après leur chaotique retrait d’Afghanistan en lien avec l’arrivée au pouvoir des talibans, les forces de sécurité américaines ont prouvé avec l’élimination du chef d’Al-Qaïda à Kaboul, rendue publique dans la nuit de lundi à mardi, qu’elles étaient en réalité loin d’avoir délaissé leurs opérations dans le pays.
La frappe de drone qui a permis de neutraliser Ayman al-Zawahiri, qui avait repris le flambeau de l’organisation terroriste en 2011 après la mort d’Oussama Ben Laden, a été rendue possible après des mois de planification. Mais aussi grâce à une arme dont l’existence n’a jamais été confirmée, les missiles Hellfire R9X « flying ginsu », découpant leur cible en morceaux.
Repéré plusieurs fois sur son balcon à Kaboul
Tout commence il y a plusieurs mois, quand des responsables américains sont mis au courant via divers canaux de renseignement de la présence dans la capitale afghane de la femme d’Ayman al-Zawahiri, ainsi que de ses enfants. Le renseignement américain se met alors sur la trace du chef terroriste. L’homme d’origine égyptienne est une cible prioritaire pour Washington. En plus de diriger Al-Qaïda depuis plus de 10 ans, il serait l’un des cerveaux des attentats du 11-Septembre, qui ont fait plus de 3000 morts.
Malgré les plus grandes précautions prises par sa femme pour ne pas révéler l’endroit où il se terre, Ayman al-Zawahiri est identifié dans un bâtiment du centre de Kaboul.
« Nous avons identifié Zawahiri à de nombreuses reprises, et pour de longs moments, sur son balcon, là où il a finalement été abattu », a expliqué lundi soir un haut responsable américain, après l’annonce de la mort du numéro 1 d’Al-Qaïda.
Le président Joe Biden est mis au courant. Se monte alors une opération top secrète pour neutraliser le terroriste. Parmi les exigences principales: ne surtout pas causer de victimes civiles, même au sein de la famille de Zawahiri. Le bâtiment est scrupuleusement étudié, ainsi que ses occupants.
En mai ou juin, les premières propositions d’opérations sont adressées à Joe Biden. Un nombre minime de conseillers est mis au courant, pour éviter tout risque de fuite.
Biden autorise l’opération le 25 juillet
Le 1er juillet, le président américain réunit dans la célèbre « situation room » de la Maison Blanche les plus hauts responsables américains, dont Bill Burns, le directeur de la CIA, Avril Haines, la directrice du renseignement national, et Jake Sullivan, le conseiller à la sécurité nationale. Lors de cette rencontre, Joe Biden est « très engagé dans les discussions et plongé dans les informations ». Il pose des questions sur « ce que nous savons et comment nous le savons », a indiqué un responsable à CNN.
Autour de la table, les chefs du renseignement ont même apporté avec eux une maquette du bâtiment. Joe Biden veut s’assurer que la météo ou encore les matériaux de la maison ne viennent pas affecter toute tentative de neutralisation. En parallèle, une équipe d’experts juridiques examine les données fournies et établit les bases légales de l’opération.
Lundi 25 juillet, alors qu’il est à l’isolement après sa contamination au Covid-19, Joe Biden réunit à nouveau sa garde rapprochée. Selon plusieurs sources citées par les médias américains, il demande un « niveau microscopique » de détails afin de ne pas entraîner de victimes civiles. À la fin de la réunion, le président américain autorise une frappe ciblée.
Tué par un drone sur son balcon
Dimanche 31 juillet à l’aube, un drone américain survole Kaboul. Ayman al-Zawahiri se tient sur son balcon.
« La frappe a finalement été menée (…) par un aéronef sans pilote. Deux missiles Hellfire (sont tirés sur) Ayman al-Zawahiri, qui est tué », a raconté un haut responsable américain. « Il a été tué sur le balcon ». Aucun de ses proches n’est blessé.
Selon les éléments fournis par la Maison Blanche, l’opération a nécessité l’emploi d’une arme dont l’existence même n’a jamais été confirmée: les missiles Hellfire R9X « flying ginsu », du nom d’une marque américaine de couteaux inspirés du Japon.
Cette version modifiée du missile américain serait dépourvue de charge explosive mais dotée de six lames qui se déploient avant l’impact pour découper la cible sans effet de souffle. Une photo de la voiture d’une cible supposée en Syrie en 2017 montre un énorme trou sur le toit du véhicule, l’intérieur déchiqueté, mais l’avant et l’arrière intacts.
« Cette mission a été préparée avec attention », s’est félicité Joe Biden dans son allocution, et elle a été « un succès. »
Qui était Ayman al-Zawahiri, le numéro 1 d’Al-Qaïda tué par les Américains?
Jules Fresard
Le 02/08/2022 à 11:39
D’origine égyptienne et chirurgien de formation, l’homme était vu comme la colonne idéologique d’Al-Qaïda. De nombreux experts s’accordent à dire qu’il était le cerveau derrière les attentats du 11-Septembre.
« Soyez averti que les chiens afghans ont trouvé délicieuse la chair de vos soldats. Alors continuez à en envoyer par milliers ». C’est ces mots, illustrant la radicalité du personnage, qu’Ayman al-Zawahiri avait choisi pour s’adresser au président Barack Obama lors de son élection en novembre 2008 à la Maison Blanche. Devenu le numéro un d’Al-Qaïda en 2011 à la mort d’Oussama Ben Laden, ce chirurgien égyptien a finalement été tué à l’âge de 71 ans par une frappe américaine menée dimanche à Kaboul. Une opération qui a mis fin à une vie consacrée à une vision extrémiste de l’islam et à un objectif: tuer des « infidèles ».
Pointé du doigt comme le cerveau derrière le 11-Septembre, sa mort a été présentée par Joe Biden lundi soir comme l’occasion pour les proches de victimes de « tourner la page ». Ayman al-Zawahiri constituait pour nombre d’experts du terrorisme et de la mouvance islamiste la colonne vertébrale idéologique d’Al-Qaïda, ayant apporté au mouvement de Ben Laden – dont il n’avait ni le charisme, ni la fortune – un cadre politique et religieux.
Chirugien de formation
Caractérisé par le bleu sur son front, signe d’une pratique intensive de la prière, Ayman al-Zawahiri est né le 19 juin 1951 dans la banlieue du Caire, au sein d’une famille de hauts dignitaires égyptiens. Son père, professeur en pharmacologie, avait pour oncle un ancien grand imam de la mosquée Al-Azhar, un des centres les plus prestigieux d’apprentissage de l’islam dans le monde. Son grand-père maternel était quant à lui président de l’université du Caire, et ancien ambassadeur.
Suivant d’abord les traces paternelles, Ayman al-Zawahiri, brillant élève, décide d’étudier la médecine à l’université du Caire, dont il sort diplômé d’un master de chirurgie en 1978. Mais son éducation religieuse a commencé bien plus tôt. Âgé seulement de 15 ans, il participe en 1966 à la formation d’une cellule clandestine militante, avec pour volonté de renverser le régime séculaire dans son pays d’origine. En 1967, comme une grande partie de ses compatriotes, il est choqué de la défaite des pays arabes contre Israël lors de la guerre des Six jours.
Sa vision de l’Islam est également profondément influencée par la lecture de Sayyid Qutb, un penseur et militant islamiste voyant le monde divisé en deux pôles, avec d’un côté les croyants et de l’autre les infidèles, dans lesquels il inclut les musulmans modérés. Après l’obtention de son diplôme de chirurgien, Ayman al-Zawahiri officie brièvement dans le duplex de ses parents, puis travaille dans une clinique du Caire soutenue par les Frères Musulmans. Il quitte une première fois l’Egypte pour aller officier au Pakistan, afin de soigner pour le Croissant Rouge des réfugiés fuyant l’invasion soviétique de l’Afghanistan.
À la même époque, il rencontre Azza Ahmed Nowari, avec qui il se mariera en 1979. En 2011, cette dernière également adepte d’une vision extrême de l’islam, refusera en octobre 2001 de se laisser secourir par des hommes après un bombardement à Kaboul, alors qu’elle se trouvait sous les décombres, de peur que ces derniers ne voient son visage non voilé. Elle mourra sous les décombres.
Le médecin personnel de Ben Laden
En 1981, il est arrêté une première fois pour son rôle dans la tentative d’assassinat visant le président égyptien de l’époque, Anouar el-Sadate, fustigé dans les rangs islamistes pour avoir signé les accords de paix de Camp-David avec Israël. En prison, il est torturé à de multiples reprises, si bien qu’il finit par livrer le nom d’un de ses collaborateurs. Le New York Times assure que c’est notamment à cause de cette trahison que Zawahiri décide de quitter l’Egypte.
Il va se rendre en Arabie Saoudite, avant de revenir au Pakistan en 1986. C’est là qu’il rencontre Oussama Ben Laden, fils d’une riche famille saoudienne, dans un hôpital où le terroriste donne des conférences. Ayman al-Zawahiri va d’abord devenir le médecin personnel de Ben Laden, avant que les deux hommes ne participent mutuellement à leur construction idéologique.
« Quand Ayman rencontre Ben Laden, il crée une révolution en lui », a expliqué au New Yorker l’Égyptien Montasser al-Zayyat, avocat de nombreux activistes islamistes et ancien co-détenu de Zawahiri.
L’Égyptien publie alors de nombreux textes, confirmant son statut d’idéologue en chef d’Al-Qaïda, dont certains destinés aux militants, leur expliquant le devoir de tuer des ressortissants américains partout dans le monde. Il a également la délicate tâche de justifier les errements idéologiques de la mouvance terroriste, alors que l’islam interdit le meurtre d’innocents et le suicide.
Inonder le métro de New York de cyanure
Zawahiri se rend avec Ben Laden au Soudan au début des années 90. Les deux hommes sont accueillis par le gouvernement de l’époque, alors que les mouvances islamistes se déchirent en Afghanistan.
Zawahri planifie plusieurs attentats, comme celui – raté – contre le Premier ministre égyptien, ou encore contre l’ambassade d’Égypte à Islamabad, au Pakistan, en novembre 1995.
En 2003, il prévoit même d’inonder le métro de New York de cyanure, mais il abandonne l’idée, jugeant le procédé « pas assez inspirant ». De même, il lance un vaste programme d’armes biologiques en Afghanistan, envoyant ses disciples à la recherche de scientifiques et de souches mortelles de bactéries à l’origine de l’anthrax.
Puis en 1996, il tente d’entrer en Tchétchénie, une république à majorité musulmane rattachée à la Fédération de Russie. Il est cependant arrêté à la frontière par les Russes, qui finissent par le relâcher, n’ayant pas réussi à l’identifier.
Sa tête mise à prix
Après les attentats du 11-Septembre, dont il est présenté comme le cerveau, il continue de jouer son rôle d’idéologue du mouvement, publiant de nombreux prêches et vidéos, caractérisés par son ton monocorde. À la mort de Ben Laden, il est naturellement désigné comme le successeur du Saoudien, après un mois de silence radio venant de l’organisation.
Il devient alors l’un des terroristes les plus recherchés du monde, et sa tête est mise à prix à 25 millions de dollars par Washington. Il est déclaré mort à plusieurs reprises, mais fini toujours par réapparaître dans des enregistrements. Lors de sa première prise de parole après la mort de Ben Laden, il indique dans une vidéo de 28 minutes, que son ancien chef va continuer à « terrifier » l’Amérique. « Coup pour coup », promet-il.
Son règne à la tête d’Al-Qaïda se caractérise par la montée en puissance de l’État islamique, et l’affaiblissement de sa propre organisation. En 2015, préparant sa succession et souhaitant remobiliser les troupes, il décide de présenter publiquement Hamza Ben Laden – qui serait mort en 2017 ou 2018 -, un des fils d’Oussama. Il souhaite en faire l’héritier de son père. Ce dernier aurait d’ailleurs épousé une des filles d’al-Zawahri, comme l’indique le New York Times.
Finalement, après s’être terré dans des zones reculées du Pakistan et de l’Afghanistan, Ayman al-Zawahiri semble avoir bénéficié de l’arrivée au pouvoir des talibans à Kaboul l’été dernier pour prendre quelques largesses dans ses habitudes sécuritaires. Dimanche, il a été tué par un drone américain alors qu’il se trouvait sur son balcon, en plein coeur de la capitale afghane.
Et concernant les chapitres les plus récents, qui est-ce qui s’y colle ?
Là encore, ça ne manque pas de sel : la haine des ingénieurs, l’assassinat de familles entières d’ingénieurs, surtout quand elles sont issues des fondateurs… d’où l’on déduit, pour le moins, quelques renversements de tendances…
Les francs maçons sont à Brest depuis 1745, un ouvrage raconte leur histoire Réservé aux abonnés
Publié le 30 juillet 2022 à 15h04
Les premiers francs maçons étaient des marins et la première loge brestoise, Heureuse Rencontre, a été créée en 1745. Elle donne son nom au dernier ouvrage que l’historien Jean-Yves Guengant consacre au sujet.
1 La franc-maçonnerie est arrivée à Brest par la mer
Au XVIIIe siècle, Brest est une ville construite autour d’un arsenal. Les carrières maritimes ou militaires sont les seules qui font voyager et les loges se développent sur la façade atlantique. Après la création des loges de Lorient ou Bordeaux, celle de Brest, Heureuse rencontre, s’organise en 1745. Les francs maçons sont loyaux au roi, plus qu’à la religion et ils veulent pratiquer la vertu. Lorsqu’ils voyagent, les officiers de marine souhaitent rencontrer des semblables dans les ports qu’ils visitent. Le passeport maçonnique facilite ces rencontres dans les ports.
2 Les francs maçons, corsaires ou négriers selon les périodes
Beaucoup de Nantais participent au banquet d’inauguration de la loge brestoise car leurs bateaux sont dans le port. Certains sont des corsaires du roi et en dehors des guerres, ils reprennent leurs activités maritimes habituelles comme la traite des esclaves. Le 15 mai 1768, l’Étourdie part de Brest pour rejoindre Saint-Domingue afin d’y embarquer une cargaison humaine. L’expédition sera un désastre. Dès 1823, les esprits ont évolué et les maçons brestois sont les premiers à défendre des hommes de couleur aux Antilles qui doivent être envoyés au bagne après une révolte.
Le comte de La Pérouse, franc maçon initié à l’Heureuse rencontre a été très actif dans sa loge. C’est là qu’il se lie sans doute à Fleuriot de Langle, un frère, qui sera son second de sa fameuse et fatale expédition. Après une longue carrière militaire en France, Jacques Boux, retourne à son premier métier d’architecte naval et conçoit le premier navire de la marine américaine. Choderlos de Laclos, secrétaire de la loge des élus de Sully (qui doit s’installer à Brest) ne vient pas immédiatement car il doit terminer son roman Les liaisons dangereuses. Les amis de Sully sont les descendants de cette loge toujours active à Brest.
Jean-Yves Guengant, ancien professeur d’histoire et actuel proviseur du lycée de l’Iroise, publie son premier livre, un véritable fonds d’archives sur Brest et ses francs-maçons, aux éditions Armeline.
Jean-Yves Guengant, ancien professeur d’histoire et actuel proviseur du lycée de l’Iroise, publie son premier livre, un véritable fonds d’archives sur Brest et ses francs-maçons, aux éditions Armeline. Il était présent à la librairie Dialogues, le 11 juin. L’historien de formation a voulu décomplexer les Brestois sur leur histoire en leur offrant un point de vue unique sur le passé de la ville. « Ce n’est pas seulement une ville de guerre ou du bout du monde. Brest est aussi un lieu de frontières, ouvert sur le monde depuis des siècles ». C’est en voulant aider un ami à sauvegarder les archives des « Amis de Sully » que Jean-Yves Guengant a débuté ses recherches sur la franc-maçonnerie. Pour l’auteur, il était important de souligner « l’aspect durable de la confrérie, à travers toutes les époques et tous les milieux, grâce aux valeurs de fraternité et de solidarité qui ont, par exemple, permis de créer des écoles ou attribuer des bourses aux jeunes filles… ».
Des parcours étonnants
Dans son livre, Jean-Yves Guengant dresse la liste des francs-maçons qui se sont distingués par leurs ambitions ou leur esprit libertaire : « Bougainville (le navigateur du XVIII e ), entre autres, s’est démarqué du groupe par son parcours étonnant, tout comme le général de Trobriand, héros de la guerre de Sécession ». L’auteur présente ainsi les parcours atypiques de ces francs-maçons qui ont « participé à l’Histoire politique et sociale de la ville ». Le livre « Brest et la franc-maçonnerie » contient, par ailleurs, de nombreux documents jamais publiés auparavant.
Franc-maçonnerie. La Bretagne aux premières loges Réservé aux abonnés
Publié le 17 novembre 2019 à 08h59 Modifié le 17 novembre 2019 à 09h00
Née officiellement en 1717, la franc-maçonnerie puise dans des racines plus anciennes et notamment dans l’histoire politique des îles Britanniques, entre partisans des Stuart ou des princes protestants, histoire à laquelle la Bretagne a fortement été liée.
Depuis la création officielle d’une première loge, à Londres, en 1717, la franc-maçonnerie a suscité bien des questions, voire des fantasmes. « La franc-maçonnerie est universelle », proclame le rituel de ce mouvement spirituel au fonctionnement parfois secret, qui s’est ensuite développé dans plusieurs pays et s’est divisé en de nombreuses branches aux conceptions parfois très opposées. Ainsi, si la franc-maçonnerie en France a été, à l’époque contemporaine, plutôt associée à une défense sourcilleuse de la laïcité, dans les pays anglo-saxons, elle est étroitement liée au christianisme.
Origines britanniques
Plusieurs historiens ont également mis en évidence que la franc-maçonnerie, née dans les îles Britanniques, s’est rapidement implantée en Bretagne, particulièrement dans les ports, où résidaient des personnes originaires des îles Britanniques depuis le Moyen Âge. Si les francs-maçons se réfèrent volontiers à Hiram, architecte du temple de Salomon, l’origine de leur mouvement se situe plutôt dans l’Angleterre et l’Écosse de la Renaissance. La franc-maçonnerie semble, en effet, se rattacher aux mouvements de tolérance religieuse et politique qui se développent dans l’Europe médiévale et utilisent, pour se dissimuler et éviter les persécutions, des symboles et des allégories. Ils recrutent notamment chez les bâtisseurs de cathédrales et d’églises, organisés en puissantes corporations.
Si l’une des premières mentions de « free massons » remonte à 1356 en Angleterre, on en retrouve également de multiples traces dans l’Écosse des XVIe et XVIIe siècles. Les Stuart, qui règnent sur le pays, et qui monteront sur le trône d’Angleterre, oscillent, en effet, entre catholicisme et protestantisme. Leurs partisans dans les îles Britanniques comptent de nombreux francs-maçons qui se cachent notamment des protestants les plus radicaux.
Les jacobites bretons
En 1690, les Stuart sont définitivement chassés du trône par Guillaume d’Orange. Nombre de leurs partisans, particulièrement en Irlande et en Écosse, quittent les îles Britanniques. Plusieurs milliers d’entre eux s’installent ainsi en Bretagne. Baptisés « jacobites », ils rejoignent leurs compatriotes qui ont fait souche lors d’une première vague en 1644, après la défaite des Stuart face à Cromwell. En 1660, Charles II Stuart remonte sur le trône. Il a notamment le soutien de Louis XIV qui lui envoie une jolie aristocrate bretonne, Louise de Keroual. Maîtresse du roi d’Angleterre, auquel elle donnera un fils, elle est très proche des milieux francs-maçons. Ses descendants figurent d’ailleurs parmi les hauts grades de la franc-maçonnerie britannique.
En Bretagne et en France, les partisans des Stuart créent les premières loges. Elles puisent ainsi dans les régiments irlandais et écossais au service du roi de France. Ils suivent un rite dit « écossais ». À l’inverse, ceux de Guillaume d’Orange puis de la dynastie des Hanovre en Grande-Bretagne forment la grande loge unie d’Angleterre. En 1738, en réaction, le pape Clément XII signe une première bulle contre la franc-maçonnerie, du moins dans sa dimension « anglaise » et donc protestante. Le Vatican soutient en revanche les Stuart, dont beaucoup de francs-maçons exilés à Rome. En 1746, la défaite des Écossais à Culloden, condamne les espoirs des Stuart. Leur chef, Bonnie Prince Charlie, est récupéré par des navires partis de Bretagne.
Jésuites et officiers de Marine
Outre les jacobites, certains historiens envisagent une autre filiation aux francs-maçons bretons, celle singulière des Jésuites. Arnaud d’Apremont remarque ainsi que de nombreux maçons bretons, au XVIIIe siècle, ont été formés dans les collèges jésuites, particulièrement celui de Quimper. Ces établissements prônent, en effet, une pédagogie basée sur la libre-pensée. Il voit aussi des similitudes méthodologiques dans l’emploi des symboles entre les pères Le Nobletz et Maunoir dans leurs fameux tableaux de mission, les taolennoù, et les premiers tableaux maçonniques.
Officiellement les premières loges bretonnes naissent dans les ports bretons et à Rennes, tout au long du XVIIIe, comme en 1744, l’Union à Lorient, en 1745, l’Heureuse rencontre à Brest, en 1746, la Noble amitié à Morlaix. En 1763, le plus célèbre maçon de Quimper est Elie Freron, adversaire acharné de Voltaire. En 1767, on ne compte pas moins de dix-neuf loges en Bretagne où elles jouent parfois un rôle non négligeable. Les maçons recrutent en masse chez les officiers de Marine, que ce soit dans la Royale ou dans la compagnie des Indes. Avant la Révolution, ces premiers maçons bretons se font les diffuseurs des idées des Lumière, ce qui ne les empêche pas, souvent, de s’opposer à un certain centralisme des grandes loges françaises vers Paris.
Nombre des députés bretons qui rejoignent les États généraux du royaume en 1789, sont des francs-maçons. Ils se réunissent au café Amaury, à Versailles. Leur « club breton » sera pourtant paradoxalement à l’origine de celui des Jacobins, artisan de l’abrogation des privilèges le 4 août 1789, mais aussi des droits et constitutions des provinces, anticipant le virage centralisateur de la Révolution.
Pour en savoir plus
Arnaud d’Apremont, « Le compas et l’hermine, un regard sur la franc-maçonnerie aujourd’hui en Bretagne », Coop Breizh, 2019.François Labbé, « Les débuts de la franc-maçonnerie en Bretagne », Centre d’histoire de Bretagne, Porspoder, 2017.
Encore un qui ne dira plus rien et ne trahira pas l’immonde salope Josette Brenterch du NPA de Brest s’il n’a pas pris ses précautions avant de partir.
C’est quand même un peu gênant, tous ces décès prématurés de complices de cette criminelle, non ?
On compte déjà au moins trois magistrats entre 2015 et 2019, tous les trois bien avant la retraite, ainsi que les deux principaux acteurs de l’affaire « Vivre à Brest », Alain Masson le 4 novembre 2020 à 66 ans quelques jours après avoir été admis à l’hôpital, et maintenant Jean-Luc Polard, 71 ans, des suites d’une longue maladie, le premier ayant, de mon point de vue, vraisemblablement été corrompu par le second, eu égard à ses pouvoirs occultes de grand maître maçon (Grand Orient de France) – sait-on seulement ce qu’il a fait de l’argent ? a-t-il tout gardé pour lui, ou en a-t-il redistribué une partie, par exemple à quelques fonctionnaires de l’ordre judiciaire, ou bien encore à d’autres décideurs ?
Mis en examen dans l’affaire Vivre à Brest, l’ancien élu PS Jean-Luc Polard est décédé Réservé aux abonnés
Publié le 29 juillet 2022 à 15h17
Ancienne figure du PS Brestois, mis en cause dans l‘affaire Vivre à Brest, Jean-Luc Polard est décédé ce vendredi 29 juillet 2022, à l’âge de 71 ans.
Quatre ans après son retrait de la vie politique brestoise, Jean-Luc Polard, 71 ans, est décédé, ce vendredi 29 juillet 2022, des suites d’une longue maladie. Ex-membre de la garde rapprochée du maire et président de la métropole François Cuillandre, le Landernéen, élu socialiste depuis 1989, aura occupé des postes clés au fil de deux décennies d’action publique : adjoint aux finances, à la cohésion sociale, vice-président de l’agglomération en charge des services à la population… De 1995 à 2001, le petit homme à la fine moustache aura aussi présidé la Sopab, devenue aujourd’hui Brest’aim.
Un itinéraire riche qui s‘est achevé brutalement en 2018, suite à l’affaire Vivre à Brest.
Réputé pour son humour, qu’il utilisait souvent pour déminer des situations périlleuses, Jean-Luc Polard avait posé ses valises à Bellevue, il y a près d’un demi-siècle. Un quartier qu’il ne quittera plus. Militant CFDT dès 1972, il avait adhéré en 1974 au Parti socialiste, dont il aura été le secrétaire du comité de ville de 1985 à 1989.
Comme Alain Masson, c’est par un simple communiqué que Jean-Luc Polard avait fait connaître son retrait de la vie politique, en plein scandale. « J’ai consacré une grande partie de ma vie à défendre les intérêts de ce territoire, c’est avec regret et tristesse que je quitte mes fonctions », écrivait-il. À l’époque, il se disait n’avoir « aucunement perçu d’indemnités au-delà de celles qui (lui) étaient dues. Bien au contraire, dans notre objectif de mutualisation entre élus, je percevais bien moins que le montant des indemnités prévues par la loi ». Il expliquait « démissionner » pour » pouvoir (se) défendre librement » et « pour que l’équipe municipale puisse continuer à mener efficacement son travail ».
Malade, Jean-Luc Polard s’est éteint avant la tenue d’un éventuel procès.
Décès de Jean-Luc Polard : François Cuillandre, maire de Brest, salue un « travailleur acharné »
Publié le 29 juillet 2022 à 16h12
François Cuillandre réagit au décès de son ancien adjoint, Jean-Luc Polard, disparu ce vendredi 29 juillet 2022.
François Cuillandre, le maire de Brest et président de Brest Métropole réagit au décès de Jean-Luc Polard, qui fût l’un de ses plus proches alliés. « La nouvelle du décès prématuré de Jean-Luc Polard m’attriste profondément. Homme de gauche aux fortes convictions, connu de beaucoup pour ses engagements et son dévouement, durant de longues années, au service des autres, il a donné son énergie aux Brestoises et aux Brestois et aux habitants de la métropole, sans compter ses heures. Travailleur acharné, il a contribué à remettre sur les rails le dossier des Halles Saint-Louis. Il est aussi celui qui est à l’origine des assises du commerce. Investi pour le département, il a également présidé le conseil d’administration de Sotraval durant de nombreuses années. J’adresse à sa famille et à ses proches mes plus sincères condoléances ».
Décès de Jean-Luc Polard : Kévin Faure retient « la détermination et l’engagement »
Publié le 29 juillet 2022 à 16h53
Kévin Faure, conseiller départemental du canton de Brest-1, réagit au décès de Jean-Luc Polard, ancien élu PS brestois, ce vendredi 29 juillet.
Kévin Faure, conseiller départemental du canton de Brest-1, réagit au décès de Jean-Luc Polard, ancien élu PS de la ville de Brest et de Brest métropole. « C’est avec tristesse que j’apprends la disparition de Jean-Luc Polard ce vendredi 29 juillet. Militant socialiste engagé dans la vie locale, Jean-Luc aura exercé plusieurs mandats locaux au service des Brestoises et des Brestois mais également en tant que conseiller général du canton de Bellevue. Il aura donc œuvré au service du plus grand nombre, à Brest, à Quimper, avec engagement et détermination et souvent avec humour. Une génération nous séparait mais j’ai souvenir de ses anecdotes et son soutien lors des élections départementales de 2015 avec Franck Respriget, Bernadette Abiven, Sylvie Jestin et les camarades socialistes engagés dans la campagne. Jean-Luc aimait ce temps des campagnes pour le débat d’idées qu’elles provoquaient et menait son action publique avec comme seule boussole : ses valeurs socialistes. Je salue aujourd’hui son action assurément tournée vers l’intérêt collectif dans ses mandats exercés, et j’adresse à sa famille et à ceux qui lui étaient proches mes sincères condoléances ».
Brest : Jean-Luc Polard, « un homme délicieux » selon le maire de Gouesnou Réservé aux abonnés
Publié le 29 juillet 2022 à 18h28
Stéphane Roudaut, maire de Gouesnou, rend hommage à Jean-Luc Polard, « adversaire politique » mais « homme délicieux », qui ne mérite pas d’être résumé à la seule affaire « Vivre à Brest », estime l’élu.
« C’est avec tristesse et une certaine amertume que j’ai appris ce vendredi la disparition de Jean-Luc Polard des suites d’une longue maladie. Brest et la Métropole perdent un personnage incontournable, une figure, et je n’ai pas de mots pour vous dire combien j’appréciais l’homme, son humour, et débattre avec lui », a réagit dans un communiqué Stéphane Roudaut, maire de Gouesnou. « Je sais qu’il traversait une période difficile après avoir tant donné pour son territoire. Et il est regrettable que cette affaire (Vivre à Brest, NDLR) ait totalement éclipsé son action pour la Ville de Brest et la Métropole car il n’aurait pas démérité de suivre un destin national », poursuit le 1er vice-président de Brest métropole.
« Je retiens donc de Jean-Luc Polard ces dix années à nous côtoyer, d’abord en adversaires. Nous avions de vraies divergences, une vision parfois opposée des choses. Lui était socialiste et moi chiraquien. Et il faut dire que je le trouvais parfois pétri de certitudes ! Mais les désaccords d’un jour n’ébranlaient en rien le respect et la confiance que nous nous portions. Et je me souviens de ces années – jeune élu – où il venait sans « paternalisme » ni aucune once d’arrogance apporter son expérience, sa connaissance fine du territoire et son conseil ».
« L’homme des dossiers »
« J’aimais déjeuner avec lui, j’aimais prendre un verre avec lui, j’aimais sa compagnie tout simplement, poursuit Stéphane Roudaut. Il connaissait une partie de mon histoire familiale en écho à ses confidences sur la sienne et sa jeunesse landernéenne.
Jean-Luc Polard était un homme délicieux, à l’humour décapant, mais c’était également « l’homme » des dossiers difficiles. Sans doute son image a pu en pâtir, et quelque part, je trouve cela injuste. Il était enfin un de mes prédécesseurs à Brest’aim, du temps où elle s’appelait SOPAB, et je crois pouvoir dire qu’il a été un bon président.
Assurément, je suis triste aujourd’hui et j’adresse toutes mes pensées les plus sincères à ses proches », termine le président de Brest’aim.
Décès de Jean-Luc Polard à Brest : « Un élu compétent et engagé » pour les élus du Gica
Publié le 30 juillet 2022 à 10h11
Les maires du groupe d’élus du Gica à Brest Métropole ont réagi, ce vendredi 29 juillet, au décès de l’ancien élu PS, Jean-Luc Polard.
Les six maires du groupe d’élus du Gica, de la métropole brestoise, ont réagi, vendredi 29 juillet dans la soirée, au décès de Jean-Luc Polard, ancien élu PS à Brest. ?« Jean-Luc Polard fut un élu impliqué fortement pour son territoire. Parfois un opposant politique farouche, toujours un élu compétent et engagé, et une personnalité pleine d’humour et de finesse. Jean-Luc était une personne qui aimait Brest et sa région, toujours humble et respectueux des élus et des agents. La fin de sa vie fut difficile et pas méritée. Repose en paix, Jean-Luc… ». Un message exprimé par Dominique Cap, maire de Plougastel-Daoulas et président de l’association des maires du Finistère ; Pierre Ogor, maire de Guilers ; Yves du Buit, maire de Plouzané ; Stéphane Roudaut, maire de Gouesnou ; Armel Gourvil, maire de Bohars ; et Fabrice Jacob, maire de Guipavas.