Je décline toute responsabilité quant aux mentions qui s'affichent dans les cinq lignes ci-dessus du pavé "Recherchez aussi" sur lequel je n'ai aucun contrôle.
Mes statistiques sont bloquées depuis le 2 février 2015.
7 février 2015
Mes statistiques sont de retour, tout fonctionne.
16 février 2015
Statistiques "basiques" de nouveau bloquées depuis le 12 février.
22 février 2015
Mes statistiques "basiques" ont été débloquées hier soir après la publication de mon dernier article concernant NEMROD34. Belle reprise simultanée de l'activité du Chinois.
23 février 2015
Statistiques "basiques" toujours sujettes à blocages : le 21 février au soir, à peine étaient-elles débloquées, puis à nouveau hier, 22 février, à peine étaient-elles débloquées.
24 février 2015
Statistiques "basiques" débloquées. Pas de nouveau pic d'activité du Chinois depuis le 21 février.
25 février 2015
Je n'ai pas mes statistiques "basiques" du jour, ça bloque encore... et Justinpetitcoucou est toujours bloqué depuis le 8 février... Faudrait penser à le débloquer, lui aussi, il y a du laisser-aller, là...
26 février 2015
Statistiques "basiques" des deux blog débloquées. Merci pour Justin, il était temps !
27 février 2015
Statistiques "basiques" des deux blogs de nouveau bloquées depuis le 26 février. Ce petit jeu pourrait-il cesser ? On n'en voit pas l'intérêt... Complément de 22 h: merci de m'avoir rendu ces statistiques !
25 mars 2015
Statistiques "basiques" de nouveau bloquées depuis le 20 mars.
26 mars 2015
Merci de m'avoir débloqué mes statistiques "basiques". Encore une fois, je ne vois pas l'intérêt de ce petit jeu. Ce serait aussi bien de cesser de bloquer ces statistiques pour oublier de les débloquer jusqu'à ce que j'aie signalé le problème.
31 mars 2015
Merci de bien vouloir me débloquer les statistiques "basiques" de Justinpetitcoucou, restées bloquées depuis le 14 mars - cf. avis du 25 mars sur Justin.
2 avril 2015
Merci de m'avoir rendu les statistiques de Justin.
7 mai 2015
Je n'ai plus de statistiques depuis deux jours, ni "basiques" ni "avancées".
10 mai 2015
Retour des statistiques "basiques". Merci. Manquent encore les statistiques "avancées".
14 mai 2015
Toutes mes statistiques sont de retour depuis hier. Merci.
3 octobre 2015
Depuis hier, les compteurs de mes statistiques avancées sont tous à zéro. Merci de me les rendre.
Un sujet d’actualité alors que l’on découvre de plus en plus de violeurs en série…
Le cauchemar raconté par la série est quand même le lot commun de l’immense majorité des victimes de viol qui osent porter plainte, lesquelles ne représentent déjà qu’une infime partie de toutes les victimes bien réelles…
Dans ce cas particulier, personne n’a voulu y croire en raison du profil psychologique de la jeune fille. Mais quasiment toutes les victimes sont traitées de folles, quelles qu’elles soient en réalité. Les spécialistes du traitement judiciaire des affaires de moeurs, y compris les experts psychiatres appelés à la rescousse par les magistrats soucieux de se couvrir en justifiant leurs refus d’informer avec les inventions délirantes de tels « médecins », sont tous passés maîtres en l’art et la manière de disqualifier les victimes.
Ainsi, par exemple, dans une affaire de pédophilie de la région brestoise : le juge d’instruction Raymond André – dont le décès au mois de février dernier a heureusement mis fin à trente années de saloperies en tous genres – n’ayant pu dissuader la victime de poursuivre en fixant le montant de sa consignation à la coquette somme de 20.000 F de l’époque (3.000 € d’aujourd’hui) alors qu’elle était étudiante et sans aucun revenu (méthode illégale, mais très fréquente, constituant l’un des nombreux obstacles auxquels se heurtent les victimes que la « justice » refuse catégoriquement d’entendre, surtout à Brest), les honoraires très élevés de l’avocat qui l’assistait très mollement (environ 50.000 F de mieux) n’étant pas non plus un problème pour elle du fait que ses parents, financièrement aisés, avaient décidé de tout payer, l’un des complices habituels du juge pour de telles affaires avait été désigné pour procéder à son expertise psychiatrique. Or, celle-ci avait conclu qu’au lieu de porter plainte contre ses violeurs, la victime aurait mieux fait de les remercier pour avoir « comblé un vide dans sa vie » (sic), après quoi le pervers Raymond André avait pu prononcer le non-lieu de ses voeux, puis organiser le procès de la plaignante pour « dénonciation calomnieuse ». Il s’agissait d’une affaire de viols commis durant plusieurs années par un couple d’instituteurs sur les très jeunes enfants qui lui étaient confiés par l’Education nationale et des parents qui bien évidemment ne se doutaient de rien. Une seule de leurs nombreuses victimes avait donc pu, une fois parvenue à l’âge adulte, réunir tous les moyens nécessaires pour déposer contre eux une plainte avec constitution de partie civile (entre autres : être toujours en vie, ne s’être pas suicidée comme d’autres victimes des mêmes pédophiles, n’avoir non plus sombré dans la drogue ou la prostitution comme certaines de ses anciennes camarades de classe passées entre les mains des mêmes, être soutenue par ses parents, lesquels étaient assez riches pour tout assumer). Les éléments de preuve qu’elle apportait, comprenant des résultats d’examens médicaux comme des photographies prises par les pédophiles eux-mêmes et offertes à leur victime en guise de « cadeaux souvenirs » d’un goût douteux, étaient indiscutables et ne laissaient pas place au doute. D’où la conclusion assez spécieuse de l’expert psychiatre, une femme exerçant à l’hôpital psychiatrique de Bohars, du CHU de Brest : non, la plaignante ne mentait pas, mais elle aurait bien dû remercier ses violeurs au lieu de porter plainte contre eux… Elle a été condamnée – la plaignante, pas la psychiatre. Et ses parents ont dû derechef tout payer, au prix fort.
Unbelievable sur Netflix : l’histoire d’un viol auquel personne n’a voulu croire
Par CT — 13 sept. 2019 à 11:00
« Unbelievable » s’annonce comme la nouvelle série coup de poing de Netflix. Centrée sur une affaire de viol, elle raconte comment la parole de la victime a été remise en cause. A découvrir dès aujourd’hui sur la plateforme.
De quoi ça parle ?
L’histoire vraie de Marie, une adolescente accusée d’avoir menti sur le fait d’avoir été violée, et de l’enquête menée par deux détectives.
Une série coup de poing
Après une promotion plutôt discrète, Unbelievable vient rejoindre le catalogue déjà bien fourni des productions Netflix. Et pourtant, cette série a de quoi faire parler d’elle puisqu’elle adapte l’histoire, difficile à croire mais pourtant si courante, d’une jeune adolescente de 18 ans violée et dont la parole a été remise en cause à la fois par la police et par ses proches. Il faut dire que le profil psychologique de la victime n’est pas des plus rassurants : Marie (son nom a été changé) a passé les dernières années à passer de familles d’accueil en familles d’accueil. Selon ses proches, elle ne recherche que de l’attention. Pour avoir menti à la police, elle encourt jusqu’à 1 an de prison. Deux ans plus tard, deux détectives se lancent sur la piste d’une violeur récidiviste et réalisent que Marie n’avait rien inventé.
A travers cette histoire bouleversante, Unbelievable aborde un sujet délicat et rarement abordé à la télévision. Les scénaristes de la série se sont basés sur le podcast « Anatomy of Doubt » et l’article primé d’un Pulitzer écrit par T. Christian Miller and Ken Armstrong. Ces derniers y nous font comprendre le trauma que la jeune femme a vécue, après avoir vu que tout le monde rejetait son témoignage.
Dans une interview donnée à Refinery29, la showrunneuse Susannah Grant explique vouloir pointer du doigt les méthodes de la police : « Il y a plusieurs choses dont on entend parler quand il s’agit de dénoncer un viol. Tout d’abord, que l’enquête est vue comme une nouvelle agression. Pareil quand la victime se fait prélever des indices. Plutôt que d’accepter cela, nous avons voulu lancer un pavé dans la mare et parler de ce sujet-là à un niveau plus viscéral, pour que chacun puisse comprendre que c’est tout ceci est vrai« .
Unbelievable s’annonce comme une série forte, qui a la puissance de retourner l’opinion publique, à la manière d’un Dans leur regard, autre production Netflix qui revenait sur l’histoire vraie des Cinq de Central Park. Et elle n’hésite pas à montrer des scènes crues pour y parvenir. La série compte aussi sur un casting solide : Kaitlyn Dever (vue dans Booksmart) incarne l’héroïne, Toni Collette et Merritt Wever se glissent dans la peau des deux détectives.
Composée de 8 épisodes d’1 heure, Unbelievable ne comptera qu’une seule saison.
Unbelievable sur Netflix : que vaut la série qui raconte l’histoire vraie d’une jeune fille accusée d’avoir inventé son viol ?
Par Léa Bodin — 13 sept. 2019 à 18:00
« Unbelievable », disponible dès aujourd’hui sur Netflix, raconte l’histoire vraie de Marie, accusée par la police d’avoir inventé son viol. Que vaut cette nouvelle série portée par Toni Collette et Merritt Wever et qui s’attaque à un sujet sensible ?
De quoi ça parle ?
L’histoire vraie de Marie, une adolescente accusée d’avoir menti sur le fait d’avoir été violée, et de l’enquête menée par deux détectives.
Il faut prendre le temps d’apprécier Unbelievable comme il se doit. La série est adaptée de l’histoire vraie d’une adolescente de 18 ans accusée par la police et par ses proches d’avoir inventé son viol. Deux ans après l’agression de Marie, deux inspectrices se lancent sur la piste d’un violeur en série et font le lien avec son témoignage. L’affaire a été relatée par T. Christian Miller and Ken Armstrong dans l’article An unbelievable story of rape publié dans The Marshall Project récompensé par un prix Pulitzer et racontée dans le podcast Anatomy of Doubt, les deux sources principales de la série.
Créée par une femme, Susannah Grant, Unbelievable se déploie tout en finesse et en sobriété et s’attache particulièrement à mettre en scène le traumatisme des victimes, notamment celui de Marie : on étouffe avec elle, on ressent son angoisse, sa solitude et son désespoir de ne pas être crue. Le premier épisode pose le décor et les bases de cette terrible injustice puis, peu à peu, on bascule dans l’enquête, sans jamais perdre de vue ce que traverse la jeune fille.
Dans ce Mindhunter au féminin, qui rappelle également nombre d’épisodes de New York Unité Spéciale, c’est le female gaze qui prime : le regard des femmes, qu’elles soient victimes ou enquêtrices. Devant la caméra, les comédiennes sont impeccables. Kaitlyn Dever, qui incarne Marie et que l’on a vue récemment dans Booksmart sur Netflix, est bouleversante et juste. Toni Collette, qui surjoue un peu le côté badass dans ses premières apparitions, finit par former un tandem très attachant avec Merritt Wever, qui se révèle absolument parfaite dans le rôle de cette flic à la fois douce et pugnace, toujours à l’écoute des victimes.
Unbelievable évoque également la série d’Ava DuVernayDans leur regard, en cela qu’elle propose une relecture des événements du point de vue des laissés pour compte tout en réhabilitant les victimes d’un système terriblement faillible. Malgré tout, la série n’oublie jamais de montrer qu’en écoutant mieux, en formant correctement les policiers – ici, à recueillir les plaintes pour viol -, en laissant de côté les préjugés, on peut éviter que de tels drames se reproduisent.
J’attends maintenant le moment où nous apprendrons que des victimes avaient bien porté plainte par le passé, et comment elles ont été traitées.
En effet, étant donné qu’elles semblent effectivement se compter par centaines, il est très difficile de concevoir qu’aucune d’entre elles ne s’était jamais plainte de rien.
Notons que pour une fois le site 20minutes.fr a bien relayé l’information :
Mis en cause dans une affaire de pédophilie, un ex-chirurgien de Jonzac, en Charente-Maritime, est désormais visé par une « soixantaine de plaintes », a indiqué ce mardi le procureur de la République de La Rochelle. Âgé de 68 ans, l’homme est incarcéré depuis mai 2017.
Jonzac, France
L’ex-chirurgien de Jonzac, en Charente-Maritime, déjà accusé par au moins quatre mineurs de viols et agressions sexuelles, est désormais visé par « une soixantaine de plaintes » de victimes potentielles, a indiqué ce mardi le procureur de la République de La Rochelle. Fin août, nos confrères de la Charente Libre révélait que des carnets décrivant « des choses absolument abominables« avaient été découverts au domicile de cet homme, âgé de 68 ans. Ces carnets détaillaient des actes sexuels, près de 200 au total. Depuis cette découverte effectuée dans le cadre d’une perquisition à son domicile, les enquêteurs recherchent d’autres éventuelles victimes.
Bretagne, Touraine et Charente-Maritime
Placé en détention provisoire depuis mai 2017, Joël Le Scouarnec a été renvoyé devant la cour d’assises de Charente-Maritime, à Saintes, où il devrait être jugé en début 2020 pour viol sur mineur de moins de 15 ans par personne ayant autorité, agressions sexuelles et exhibition sexuelle. Des faits qui remontent à la période 1989-2017, pendant laquelle le chirurgien a exercé en Bretagne, en Touraine et en Charente-Maritime. C’est grâce au témoignage d’une fillette, sa voisine, que l’homme a été incarcéré.
De nouvelles investigations ont été lancées après la découverte de ces carnets. Selon Fransesca Satta, l’avocate des parties civiles, l’enquête a permis de retrouver d’autres victimes potentielles, aujourd’hui adultes, dont certaines ont porté plainte ces derniers mois.
Justement quand l’affaire du chirurgien pédophile Joël Le Scouarnec fait ressurgir la question du traitement spécifique des affaires de moeurs en Bretagne, et tout spécialement dans le Finistère où le Ruthénois Richard Ferrand a élu domicile au début des années 1990, les juges de Lille décident de l’auditionner et le mettre en examen…
A cette occasion, certains médias en publient une photo index levé, montrant clairement une forme de doigt qui ne révèle aucune sorte d’idéalisme, bien au contraire… Sans surprise et assez marrant…
Orange avec AFP-Services, publié le jeudi 12 septembre 2019 à 10h27
Plusieurs responsables politiques, du Parti socialiste à Debout La France, estiment que le président de l’Assemblée doit quitter ses fonctions suite à l’annonce de sa mise en examen. La majorité, quant à elle, fait bloc autour du quatrième personnage de l’Etat.
Richard Ferrand a été mis en examen pour « prise illégale d’intérêts » mercredi 11 septembre dans l’affaire des « Mutuelles de Bretagne », provoquant des réactions disparates au sein du paysage politique. Si la majorité ainsi que certains autres groupes se montrent peu virulents à l’égard du président de l’Assemblée nationale, d’autres élus demandent la tête du locataire du « perchoir ».
« Difficilement tenable »
Parmi eux, le Premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure, ou encore président de Debout la France Nicolas Dupont-Aignan. La porte-parole des Républicains Lydia Guirous a, elle, estimé sur RFI que la position du président de l’Assemblée nationale, « quatrième personnage de l’Etat », « va être très difficilement tenable sur le court terme », tout en soulignant « la présomption d’innocence » et la nécessité de « laisser faire la justice ».
« La mise en examen ne signe pas la culpabilité mais la sérénité du débat public suppose que ceux qui exercent des fonctions institutionnelles nationales démissionnent en attendant la décision de justice », a tweeté pour sa part Olivier Faure. Dans son argumentaire, le Premier secrétaire du PS rappelle une phrase de Christophe Castaner, rapportée par le Huffington Post en juin 2017. A l’époque, celui qui était alors porte-parole du gouvernement avait déclaré que « si Richard Ferrand était mis en examen, il serait immédiatement démis de ses fonctions ».
« Je demande à ce que Richard Ferrand démissionne de la Présidence de l’Assemblée nationale! », a quant lancé Nicolas Dupont-Aignan sur Twitter: « Au plus haut sommet de l’Etat, Macronisme rime avec affairisme! ». Richard Ferrand a été mis en examen dans la nuit de mercredi à jeudi à Lille pour « prise illégale d’intérêts » dans l’affaire des Mutuelles de Bretagne.
Il a aussitôt annoncé être « déterminé à poursuivre (sa) mission » à la tête de l’Assemblée. Emmanuel Macron lui garde « toute sa confiance », a souligné la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye, estimant qu’il n’y a « pas de logique politique » à ce que Richard Ferrand démissionne. L’argument a été repris à peu près tel quel par ses collègues Jacqueline Gourault (Cohésion des territoires) et Sébastien Lecornu (Collectivités) dans d’autres interviews. »Il y a un principe intangible qui vaut pour chaque Français et qui vaut aussi pour Richard Ferrand: une mise en examen n’a jamais été une présomption de culpabilité. Il n’y a aucune raison pour que le président de l’Assemblée Nationale démissionne », a quant à elle mis en avant la députée Aurore Bergé, porte-parole de LREM.
DIRECT. Mise en examen de Richard Ferrand : selon l’avocat d’Anticor, le président de l’Assemblée nationale « doit partir »
Le président LREM de l’Assemblée nationale a été mis en examen pour « prise illégale d’intérêts » dans l’affaire des Mutuelles de Bretagne.
Ce qu’il faut savoirNouvelle épine dans le pied pour la majorité. Le président LREM de l’Assemblée nationale a été mis en examen, dans la nuit du mercredi 11 au jeudi 12 septembre à Lille (Nord), pour « prise illégale d’intérêts » dans l’affaire des Mutuelles de Bretagne. Il a été entendu par trois juges d’instruction lors d’un « interrogatoire de première comparution »au tribunal de grande instance de Lille, où l’affaire a été dépaysée.Soutenu dans ses rangs. Alors qu’il l’avait déjà soutenu au moment de la révélation de l’affaire en 2017, Emmanuel Macron a renouvelé sa confiance à Richard Ferrand, selon son entourage contacté par franceinfo, jeudi. Plus tôt dans la matinée, le président du groupe La République en marche à l’Assemblée nationale, Gilles Le Gendre, avait également apporté son soutien au président de l’Assemblée nationale, déclarant sur franceinfo : « Je ne doute pas que l’examen des faits démontrera son intégrité. »Il « doit partir » pour Anticor. Interrogé sur franceinfo, Jérôme Karsenti, avocat de l’association anticorruption Anticor qui s’est portée partie civile dans ce dossier, a expliqué : « Pour nous, Richard Ferrand doit partir, en raison de l’équilibre des pouvoirs et de la manière dont les institutions doivent fonctionner ». Il a également jugé que « cette mise en examen [allait] perturber les institutions ».
Il entend rester à son poste. Juste après l’annonce de sa mise en examen, Richard Ferrand a annoncé, dans un communiqué transmis à l’AFP, être « déterminé à poursuivre [sa] mission » à la tête de l’Assemblée. Il a également assuré « rester serein sur l’issue de la procédure, au regard du classement sans suite de l’ensemble des griefs de la première plainte » en octobre 2017, « d’autant plus qu’aucun élément nouveau n’a été versé à ce dossier dans lequel il n’y a ni préjudice ni victime ».
Le live
Suivez le live et réagissez en direct #FERRAND
Retrouvez ici l’intégralité de notre live #FERRAND
14h15 : Rappelons les principales informations de ce jeudi :
Une phase de concertation jusqu’à début décembre, trois mois de « consultations citoyennes » sur internet et via des réunions publiques, l’objectif d’un vote d’ici l’été prochain : Edouard Philippe a présenté le calendrier de la réforme des retraites.
La Cour de cassation a rejeté le pourvoi de l’ancien secrétaire d’Etat Thomas Thévenoud, rendant définitive sa condamnation pour avoir omis de déclarer ses revenus. Il avait été condamné en appel le 31 janvier 2018 à un an de prison avec sursis et trois ans d’inéligibilité.
Le président LREM de l’Assemblée nationale, Richard Ferrand, a été mis en examen pour « prise illégale d’intérêts » dans l’affaire immobilière des Mutuelles de Bretagne. Il a fait savoir qu’il comptait rester en poste. L’entourage d’Emmanuel Macron affirme que le président lui a apporté son soutien.
• Les villes de Paris, Lille, Nantes, Grenoble et Clermont-Ferrand ont annoncé qu’elles interdisaient l’utilisation de pesticides. « Un coup de com », a réagi la ministre de la Transition écologique, Elisabeth Borne.
12h07 : Rappelons les principales informations de ce jeudi :
Une phase de concertation jusqu’à début décembre, trois mois de « consultations citoyennes » sur internet et via des réunions publiques, l’objectif d’un vote d’ici l’été prochain : Edouard Philippe a présenté le calendrier de la réforme des retraites, et répondu à certaines interrogations sur la forme qu’elle prendra. Relisez notre direct pour un résumé de ses déclarations.
Le président LREM de l’Assemblée nationale, Richard Ferrand, a été mis en examen pour « prise illégale d’intérêts » dans l’affaire immobilière des Mutuelles de Bretagne. Il a fait savoir qu’il comptait rester en poste. L’entourage d’Emmanuel Macron affirme que le président lui a apporté son soutien.
• Les villes de Paris, Lille, Nantes, Grenoble et Clermont-Ferrand ont annoncé qu’elles interdisaient l’utilisation de pesticides. « Un coup de com », a réagi la ministre de la Transition écologique, Elisabeth Borne.
11h10 : Sur cette même question du sort des personnalités politiques mises en examen, le journaliste de France 2 Guillaume Daret a retrouvé un tweet … de Richard Ferrand, concernant l’affaire François Fillon : « Une droite voudrait que soit placé dans nos mairies et nos écoles le portrait d’un homme mis en examen, qui a perdu toute autorité morale« , écrivait-il alors.
11h13 : Vous êtes nombreux à pointer la contradiction entre ces deux discours de la part de l’exécutif. Interrogée sur la question sur Europe 1 ce matin, Sibeth Ndiaye, la porte-parole du gouvernement, a assuré que les deux situations n’étaient pas comparables car Richard Ferrand n’est pas ministre mais président de l’Assemblée. Elle a notamment jugé que le fait que Richard Ferrand ait été élu député après l’éclosion de l’affaire et sa démission du gouvernement lui donnait une légitimité nouvelle : « Richard Ferrand, alors que l’affaire était déjà connue, est retourné devant les électeurs (…) qui lui ont témoigné de leur confiance ».
11h06 : Bonjour, lorsqu’il était porte parole du gouvernement, Mr Castaner a annoncé que si mise en examen il y avait, Mr Ferrand démissionerait, pourquoi un tel revirement de situation ?
11h06 : Mai 2017 : Le Premier Ministre déclare : « je me suis fixé un règle claire, si il y a mise en examen, il y aura démission ».
11h06 : Chère franceinfo. Pourriez-vous m’ôter un doute ? N’est ce pas le même exécutif qui soutient Ferrand aujourd’hui malgré sa mise en examen, mais qui disait il y a deux ans environ qu’un ministre (ou autre) n’avait pas à démissionner tant qu’il n’était pas mis en examen ? En gros, c’est quand ça les arrange…
10h26 : Sur Twitter, le député Debout la France Nicolas Dupont-Aignan appelle Richard Ferrand à démissionner. La porte-parole des Républicains Lydia Guirous, invitée de RFI, ne va pas aussi loin, insistant sur la nécessité de « laisser faire la justice », mais elle estime que sa situation « va être très difficilement tenable sur le court terme ».
09h17 : Contacté par franceinfo, le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, demande la mise en retrait de son ancien camarade de parti Richard Ferrand, et estime qu’il pourra revenir s’il est blanchi.
09h10 : Faisons un point sur l’actualité de ce jeudi :
Le président LREM de l’Assemblée nationale, Richard Ferrand, a été mis en examen pour « prise illégale d’intérêts« dans l’affaire immobilière des Mutuelles de Bretagne. Il a fait savoir qu’il comptait rester en poste. L’entourage d’Emmanuel Macron affirme que le président lui a apporté son soutien.
La commission spéciale chargée de l’examen du projet de loi relatif à la bioéthique a voté hier soir l’article 1 du texte, qui élargit la procréation médicalement assistée (PMA) aux couples de femmes et femmes célibataires.
#RATP Le trafic sera très fortement perturbé en Ile-de-France vendredi et interrompu sur dix lignes de métro à Paris, en raison d’un large mouvement de grève contre la réforme des retraites. Voici le détail des prévisions de trafic dans la région.
09h08 : @F_BACHELIER @ericwoerth Je ne demande pas sa démission. Présomption d’innocence.J’y suis toujours attaché.Mais politiquement? C’est beaucoup plus délicat!Il s’agit du 4e personne de l’Etat, tout de même. Pas d’un « simple » président de commission.Je maintiens bien mes questions.
09h08 : #Ferrand #MutuellesDeBretagne Au delà des aspects juridiques qui le concernent lui, cette affaire éclabousse, par ricochet, une fois de plus l’@AssembleeNat. Risque de renforcer encore l’antiparlementarisme. Bien mauvais signal pour notre démocratie…Pas besoin de ça, hélas! https://t.co/e7rCfdh7z3
09h08 : De son côté, l’opposition ne se bouscule pas pour réagir à cette mise en examen. Sur franceinfo, le député RN Sébastien Chenu a fustigé les « donneurs de leçon » de la majorité, mais a rappelé que Richard Ferrand était « présumé innocent ». Hier soir, le député LR Philippe Gosselin s’est inquiété sur Twitter de l’effet de cette affaire sur l’image des parlementaires, mais sans demander la démission du président de l’Assemblée.
09h05 : Un proche du président de la République explique ce soutien par l’importance de la présomption d’innocence :« Y renoncer affaiblirait la conception même des droits de la défense et de nos libertés publique », déclare ce proche anonyme à franceinfo.
09h03 : L’entourage d’Emmanuel Macron nous indique que le président de la République a discuté avec Richard Ferrand hier soir, à l’issue de son audition et de sa mise en examen, et l’a assuré lui-même de son soutien.
08h59 : Sur BFMTV, c’est le ministre chargé des Relations avec le Parlement, Marc Fesneau, qui exprime la position du gouvernement sur Richard Ferrand, et défend son maintien en poste. « A chaque fois qu’on accrédite la thèse que parce qu’on serait mis en examen on est coupable, on ne rend pas service à la justice », estime l’élu MoDem.
08h42 : Sibeth Ndiaye insiste également sur le fait que Richard Ferrand est « présumé innocent » et que sa mise en examen n’est pas une condamnation : « On est dans une société où, dès que vous avez vaguement maille à partir avec la justice, dès que vous êtes impliqué dans une procédure, on vous cloue au pilori. On peut peut-être avoir un peu de calme, savoir raison garder », juge-t-elle.
08h39 : « On est dans deux situations complètement différentes. Un membre du gouvernement, il est nommé. Un député, il est élu. (…) Richard Ferrand, alors que l’affaire était déjà connue, est retourné devant les électeurs (…) qui lui ont témoigné de leur confiance ».
Sur Europe 1, la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye défend Richard Ferrand, en établissant une distinction entre sa situation actuelle et celle qui avait entraîné sa démission en 2017. Elle rappelle que le député du Finistère avait été élu après l’éclatement de l’affaire. Il avait démissionné le lendemain pour briguer la tête du groupe LREM à l’Assemblée.
08h05 : De son côté, l’avocat de l’association Anticor, partie civile dans ce dossier, appelle Richard Ferrand à renoncer à la présidence de l’Assemblée. « Pour nous, Richard Ferrand doit partir », affirme Jérôme Karsenti sur franceinfo, estimant que « cette mise en examen [va] perturber les institutions ».
07h54 : Pour ce qui est du deuxième volet de votre question, j’avoue ne pas avoir (en faisant de rapides recherches) trouvé de réponse précise. Le seul élément que je peux vous apporter, c’est que Richard Ferrand soulignait en 2017 n’être « ni marié, ni pacsé » avec sa compagne, et ne pas avoir « de patrimoine commun » avec elle.
07h54 : L’association Anticor, qui avait déjà déposé une première plainte, en a alors déposé une deuxième avec constitution de partie civile pour relancer l’affaire, et s’oppose à l’analyse du parquet sur ce point : elle estime que le délai de prescription a commencé à partir des révélations du Canard enchaîné, en mai 2017.
07h54 : Bonjour @anonyme. En 2017, le parquet de Brest avait estimé que « les infractions d’abus de confiance et d’escroquerie » n’étaient « pas constituées, faute d’un préjudice avéré ». Sur le volet de la prise illégale d’intérêts, en revanche, le procureur reconnaissait que le parquet « aurait pu envisager l’ouverture d’une information judiciaire », mais il avait estimé que les faits étaient « prescrits » depuis juin 2015, le délai étant de trois ans.
07h54 : Quels étaient les arguments développés pour l’arrêt des poursuites dans la première plainte ? Je croyais qu’on ne pouvait pas être pouvoir adjudicateur d’un marché public et recevoir une offre de sa famille. Il y a clairement conflit d’intérêt ?
06h35 : « Le président Richard Ferrand doit rester dans ses fonctions. La mise en examen ne préjuge en rien de sa culpabilité. (…) Je ne vois pas en quoi [son] maintien à ses fonctions puisse en rien abîmer l’institution ou perturber son fonctionnement normal. »
Sans surprise, le leader des députés LREM Gilles Le Gendre défend, sur franceinfo, le maintien en poste de Richard Ferrand, qui l’avait précédé à la tête du groupe parlementaire. Il assure ne pas douter « un seul instant que la procédure démontrera son intégrité ».
06h24 : Comme le rappelle Richard Ferrand, une première plainte avait été classée sans suite en octobre 2017. Le procureur de Brest avait invoqué la prescription s’agissant d’un éventuel délit de prise illégale d’intérêts, et jugé que les infractions d’abus de confiance et d’escroquerie n’étaient « pas constituées ». L’association Anticor avait alors déposé une deuxième plainte, avec constitution de partie civile.
06h22 : Si vous avez oublié en quoi consiste cette affaire, nous l’avons résumée dans un article. En substance, il est reproché à Richard Ferrand, qui dirigeait alors les Mutuelles de Bretagne, d’avoir fait louer à l’organisme des locaux appartenant à sa compagne, qui avaient été rénovés aux frais de l’organisme. Les révélations, en 2017, avaient entraîné sa démission du gouvernement.
06h14 : Dans ce même communiqué, Richard Ferrand dit voir sa mise en examen comme une « mesure procédurale » qui « va lui permettre de pouvoir se défendre ». Il assure être « serein » car une première plainte, sans constitution de partie civile, avait été classée sans suite en 2017, et qu’« aucun élément nouveau n’a été versé à ce dossier dans lequel il n’y a ni préjudice ni victime ».
06h12 : Richard Ferrand a immédiatement confirmé son intention de conserver son poste malgré cette mise en examen : dans un communiqué à l’AFP, il s’est dit « déterminé à poursuivre [sa] mission ».
06h09 : Le parquet de Lille a annoncé cette mise en examen vers 0h45, cette nuit, après un « interrogatoire de première comparution » de près de 15 heures au tribunal de grande instance de Lille.
06h20 : Richard Ferrand, président de l’Assemblée nationale, a été mis en examen pour « prise illégale d’intérêts » dans l’affaire des Mutuelles de Bretagne.
(ERIC FEFERBERG / AFP)
06h06 : Rappelons rapidement les principales informations de ces dernières heures :
Entendu hier à Lille, le président LREM de l’Assemblée nationale, Richard Ferrand, a finalement été mis en examen cette nuit pour « prise illégale d’intérêts« dans l’affaire immobilière des Mutuelles de Bretagne. Il a fait savoir qu’il comptait rester en poste.
La commission spéciale chargée de l’examen du projet de loi relatif à la bioéthique a voté hier soir l’article 1 du texte, qui élargit la procréation médicalement assistée (PMA) aux couples de femmes et femmes célibataires.
#RATP Le trafic sera très fortement perturbé en Ile-de-France vendredi et interrompu sur dix lignes de métro à Paris, en raison d’un large mouvement de grève contre la réforme des retraites. Voici le détail des prévisions de trafic dans la région.
On ne se remet pas de l’exploit des Bleus, qui ont battu les Etats-Unis (89-79) en quarts de finale du Mondial de basket hier. L’équipe de France affrontera l’Argentine en demi-finale demain. Elle a par la même occasion décroché son billet pour les JO.
Eh bien dites donc, il s’est drôlement assagi, le monsieur !
Du temps où il sévissait sur le site Rue89, il s’amusait comme un vrai fou en organisant avec tous ses copains « déconnologues » des cyberattaques massives contre toute féministe imprudemment tombée dans son champ de vision.
Sur Twitter, il se contente de les bloquer à la suite de quelques échanges même pas houleux.
Serait-ce l’effet Hélène Sergent de 20minutes.fr ?
Selon ses dires, c’est à son instigation qu’il s’est inscrit sur Twitter au mois de février dernier, pour que toutes ses accusations mensongères à mon encontre puissent y rencontrer un écho beaucoup plus large que sur le seul site 20minutes.fr et son propre blog.
Et depuis lors, il n’a cessé de lui lécher les bottes à chacune de ses publications…
Notons au passage que son copain « ohéheinbon », autrefois « Homere » sur Rue89, continue pour sa part à se faire régulièrement « réprimander » par les modérateurs de Twitter…
Entre « personne n’est parfait » et « avait coutume de coucher avec des filles de 14 ans », y a un gouffre hein. Ce sondage fait suite à une conversation où on faisait mine de s’étriper sur Rita Mitsouko, on a cherché un consensus sur qqun qu’on détestait tous, c’est tout
Personne vous demande d’arrêter d’écouter ces gens. « Époque barbare », carrément ? Parce qu’on parle de mecs morts, et qui donc s’en foutent un peu de nos avis ? Je crois qu’il y a un peu choquant sur ce réseau, non ?
Oui, c’est une époque barbare. Une époque de gibets puants, de délateurs, d’ignares qui se la pètent, de gens sans cœur, sans intelligence, sans poésie, sans imagination. Un siècle sans poètes pas calibrés.
Bon, tu sais je crois que je vais arrêter les frais : ça ne sert à rien de discuter, en fait. On n’est pas du tout foutus pareils, voilà tout. Bon appétit et tout et tout.
Effectivement je pense que quand on ignore, dans son corps, ce qu’implique le fait d’être sexualisée très jeune par de vieux dégueulasses, on peut se permettre de défendre son chanteur préféré.
Ok. Je retire. Mais je ne suis toujours pas d’accord. Et je ne comprends que ta haine se déverse sur les gens qui dénoncent les violeurs plutôt que sur les violeurs eux-mêmes.
De nos jours il est d’usage de déterrer les cadavres des artistes et de les exhiber en place de Grève. Elle est vraiment moche et nulle à chier, cette époque barbare.
On apprend là que le coup de feu a été tiré en l’air, ce qui tend à accréditer la version des faits que je propose depuis le début, de préférence à un véritable règlement de compte :
Par ailleurs, le recteur de l’académie de Bretagne a démenti une dénonciation des syndicats par voie de communiqué jeudi dernier, à propos de la cellule d’écoute psychologique.
Je rappelle qu’au moins l’un d’entre eux pourrait bien être impliqué dans ce qui m’apparaît bien plus comme une mise en scène qu’un règlement de compte véritable… lequel a tout de même bien fait une victime réelle, une élève de l’établissement totalement étrangère aux soucis des belligérants, dont au moins un est albanais.
Dès le 15 juillet vers 9 h 30, la police mène des perquisitions rue de Turin au domicile de l’auteur de l’attaque105 et, ailleurs dans Nice, au logement de son épouse dont il a été exclu en 2012 pour des faits de violences conjugales106. Divers matériels informatiques et de téléphonie sont saisis mais aucune arme et aucun explosif ne sont retrouvés107. Son épouse est placée en garde à vue à 11 h108, mais rapidement mise hors de cause109. En fin d’après-midi, une nouvelle personne de l’entourage du criminel est mise en garde à vue et le 16 juillet entre 6 h et 7 h, trois autres hommes sont également placés en garde à vue110.
Le 17 juillet, deux nouvelles interpellations ont lieu dans l’entourage du tueur111. L’exploitation de son téléphone portable montre qu’il a envoyé le 14 juillet à 22 h 27 le SMS « amène plus d’armes, amènes en 5 à C. »111, à l’un des gardés à vue112. Le 21 juillet, cinq suspects (un couple d’Albanais – Artan Henaj, 38 ans et Enkeledgia Zace, 42 ans ; Ramzi Arefa, un Franco-Tunisien de 21 ans né à Nice ; Chokri Chafroud, un Tunisien de 37 ans né à Sousse ; Mohamed Oualid Ghraieb, un Franco-Tunisien de 40 ans)113 sont déférés au palais de justice en vue de mises en examen pour association de malfaiteurs terroriste criminelle, après leur garde à vue à la Sous-direction anti-terroriste114. Artan Henaj et Enkeledja Zace et Ramzi Arefa sont tous trois suspectés d’avoir fourni un pistolet au tueur, sans avoir forcément eu connaissance de son projet115. Ces personnes soupçonnées de lui avoir fourni un soutien ou une arme sont placées en détention provisoire114,86.
Le 25 juillet 2016, Hamdi Zagar, 36 ans, est interpellé. Le suspect était une connaissance de Mohamed Lahouaiej-Bouhlel depuis environ un an et apparaît notamment sur un selfie avec celui-ci devant le camion, il est de ce fait soupçonné d’avoir été informé du projet de l’attentat. Ce dernier est mis en examen et placé en détention provisoire le 1er août 2016 pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste criminelle87.
Le 16 décembre 2016, trois hommes interpellés le 12 décembre, et suspectés d’avoir joué un rôle dans la fourniture d’armes à Mohamed Lahouaiej Bouhlel, sont mis en examen et placés en détention provisoire. Un homme de 31 ans né en Tunisie est mis en examen pour « association de malfaiteurs terroriste criminelle ». Il est soupçonné d’avoir joué le rôle d’intermédiaire entre le couple d’Albanais et Ramzi Arefa. Les deux autres, âgés de 24 et 36 ans, sont mis en examen pour « complicité d’association de malfaiteurs terroriste criminelle » et « infraction à la législation sur les armes en relation avec une entreprise terroriste ». Né en Albanie et cousin d’Artan Henaj, l’homme de 24 ans est suspecté d’être impliqué dans une transaction liée à une kalachnikov115. Le rôle d’un des premiers mis en examen, Chokri Chafroud, apparaît aux enquêteurs comme « un mentor influent sur la personnalité instable de son ami ». Le 4 avril 2016, il avait envoyé à Mohamed Lahouaiej-Bouhlel un message lui suggérant : « Charge le camion, mets dedans 2 000 tonnes de fer (…) coupe lui les freins mon ami et moi je regarde. » À ce stade des investigations, rien ne permet d’établir que l’attaque de Nice ait été téléguidée depuis les zones tenues par l’État islamique115,116.
Enfin, noter la nullité crasse de 20minutes.fr qui a rapporté l’information concernant l’interpellation des deux jeunes Brestois seulement ce matin alors que tous leurs confrères l’ont fait hier, et sans même mentionner la nationalité albanaise du lycéen impliqué dans les violences :
Coup de feu devant un lycée de Brest: deux jeunes de 17 et 18 ans interpellés
09/09/2019 à 18h20
Les deux suspects, âgés de 17 et 18 ans, sont sans domicile fixe et connus des services de police. Ils sont soupçonnés d’être à l’origine du coup de feu tiré en l’air mercredi après avoir mis en joue un élève de terminale.
Deux anciens élèves du lycée Dupuy-de-Lôme de Brest, devant lequel un coup de feu a été tiré mercredi, ont été placés en garde à vue ce lundi, a indiqué le procureur de la République de Brest, Jean-Philippe Récappé.
Les deux jeunes, l’un âgé de 17 ans et l’autre de 18 ans, ont été interpellés dans la matinée et placés en garde à vue pour « violences volontaires avec arme en réunion dans une enceinte scolaire ».
Des jeunes sans domicile fixe
Tous deux, sans domicile fixe, sont défavorablement connus des services de justice et de police, a ajouté le magistrat indiquant que l’un serait à l’origine du coup de feu tiré en l’air après avoir mis en joue un élève de terminale, d’origine albanaise, qui avait reçu des menaces. Une enquête de police est en cours pour déterminer avec précision le déroulement des faits et les infractions commises.
Mercredi, lors de la récréation de l’après-midi, des jeunes cagoulés et armés, notamment de battes de baseball, ont investi les terrains de sports municipaux qui jouxtent le lycée où les élèves ont l’habitude de se rendre pour fumer. Un coup de feu, tiré en l’air selon des témoignages, serait parti à ce moment-là. Les élèves, une vingtaine, se sont alors réfugiés dans l’enceinte de leur établissement, suivis des assaillants qui auraient cependant été rapidement repoussés par le personnel présent. Deux élèves ont été légèrement blessés.
« L’événement s’est produit à l’extérieur du lycée », a souligné lundi matin lors d’une conférence de presse dans l’établissement le recteur de l’académie de Bretagne Emmanuel Ethis.
Cellule d’écoute psychologique
Le recteur a précisé à cette occasion que, contrairement à des affirmations des syndicats, « la cellule psychologique est en place depuis le début de l’événement » au lycée brestois.
« Dès le jeudi, le pôle santé social de l’établissement était en capacité d’accueillir les élèves », a précisé le proviseur du lycée, Richard Le Tirilly. « La cellule d’écoute proprement dite réclame une structure un peu plus imposante et plus importante et c’est le cas depuis ce matin », a-t-il ajouté.
Dans un communiqué les syndicats SUD éducation, FSU et CGT avaient dénoncé jeudi « l’absence de mise en place d’une cellule psychologique », alors que « des élèves ont été traumatisés ». « On a commencé a écouter une quinzaine d’élèves dès le jeudi (…), aujourd’hui on a une demande d’environ 70 personnes au total », a précisé le recteur, faisant état d’une cellule d’écoute « évolutive ».