Syndrome de Stockholm à l’envers : une histoire qui prête à rire

http://www.rtl.fr/actu/societe-faits-divers/val-de-marne-il-kidnappe-une-femme-tombe-amoureux-et-tue-son-complice-7772913848

Val-de-Marne : il kidnappe une femme, tombe amoureux, et tue son complice

 

Un Chinois est soupçonné d’avoir tué son complice dans une affaire d’enlèvement, puis de l’avoir découpé au hachoir.

Police (illustration)
Crédit : PATRICK KOVARIK – AFP

Police (illustration)

par La rédaction numérique de RTL , Avec AFP publié le 28/06/2014 à 15:23

 

Le malfrat est tombé amoureux de sa victime. Un Chinois soupçonné d’avoir enlevé une jeune femme et d’avoir finalement tué son complice avant de le découper au hachoir, sera jugé à partir de lundi 30 juin devant la cour d’assises du Val-de-Marne.

Si l’homme de 37 ans reconnait avoir pris part à l’enlèvement et la séquestration de la jeune femme, il nie en revanche le meurtre, et crie à un complot, qui aurait été ourdi par de mystérieux espions taïwanais. Les faits remontent au 9 juin 2011. Ce jour-là, les parents de Jing, une jeune chinoise qui vit à Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne), reçoivent une demande de rançon: cinq millions de yuans, soit 500.000 euros, en échange de la libération de leur fille.

Cinq jours plus tard, les services de police apprennent que la jeune femme est parvenue à prendre la fuite de l’endroit où elle était séquestrée, un deux-pièces d’un immeuble du Kremlin-Bicêtre. Choquée, elle présente des traces de liens au niveau des poignets et s’en sortira avec dix jours d’ITT (interruption temporaire totale de travail).

Enlevée après avoir répondu à une fausse annonce d’embauche

Elle raconte aux enquêteurs qu’elle a été kidnappée par deux hommes après avoir répondu à une annonce pour un entretien d’embauche dans le milieu du stylisme. Elle dit avoir finalement été libérée par l’un de ses deux ravisseurs. D’après Jing, l’accusé l’aurait libérée car il avait fini par éprouver des sentiments et de la compassion pour elle.

Mais elle explique également qu’avant de la laisser partir, l’homme a tué son complice. Après lui avoir asséné un coup de couteau pendant son sommeil, il aurait traîné le corps de sa victime jusque dans la salle de bain avant de le découper en morceaux à coups de hachoir et de le jeter aux ordures. Il aurait agi ainsi pour la sauver car ce deuxième ravisseur était en train de préparer son exécution.

Quelques jours plus tard, il envoie un e-mail enflammé à sa victime

Quelques jours plus tard, le suspect envoie à Jing un e-mail enflammé, véritable déclaration d’amour dans laquelle il prétend s’être sacrifié pour elle. « Je ne suis pas si horrible… tu as vu ce que j’ai fait pour toi… je me suis trahi pour toi », lui écrit-il.

Lorsque les policiers l’interpellent quelques jours plus tard à son domicile, il tente de fuir par la fenêtre avant de reconnaître une partie des faits. Il explique avoir enlevé la jeune femme sur instruction de deux agents des services secrets taïwanais qui lui avaient promis un salaire de 1.500 euros en échange, mais il nie formellement tout meurtre. Il racontera aux enquêteurs se considérer comme victime d’un complot fomenté par les Taïwanais avec le concours de la jeune femme.

Le corps du complice ne sera jamais retrouvé, mais des traces de sang « compatibles avec la thèse du meurtre » seront relevées dans l’appartement du Kremlin-Bicêtre: des traces appartenant à un père de famille, également de nationalité chinoise, qui du jour au lendemain n’avait plus donné signe de vie.

Syndrome de Stockholm à l'envers : une histoire qui prête à rire dans Attentats avatar

par La rédaction numérique de RTL

 

Moins connu que le syndrome de Stockholm, son inverse se nomme le syndrome de Lima.

Rappels :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Syndrome_de_Stockholm

Syndrome de Stockholm

45px-Question_book-4.svg dans Crime
Cet article ne cite pas suffisamment ses sources (mars 2009).
Si vous disposez d’ouvrages ou d’articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l’article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références » (modifier l’article).

Le syndrome de Stockholm désigne un phénomène psychologique où des otages partageant longtemps la vie de leurs geôliers développent une empathie, voire une sympathie, ou une contagion émotionnelle avec ces derniers.

L’expression « syndrome de Stockholm » a été inventée par le psychiatre Nils Bejerot en 1973. Ce comportement paradoxal des victimes de prise d’otage fut décrit pour la première fois en 1978 par le psychiatre américain Frank Ochberg, en relation avec un fait-divers qui eut lieu en cette même ville.

Inversement, le syndrome peut s’appliquer aux ravisseurs, qui peuvent être influencés par le point de vue de l’otage. On parle dans ce cas du syndrome de Lima1.

Le fait-divers à l’origine

Le 23 août 1973, un évadé de prison, Jan Erik Olsson, tente de commettre un braquage dans l’agence de la Kreditbanken du quartier de Norrmalmstorg à Stockholm. Lors de l’intervention des forces de l’ordre, il se retranche dans la banque où il prend en otage quatre employés. Il obtient la libération de son compagnon de cellule, Clark Olofsson, qui peut le rejoindre. Six jours de négociation aboutissent finalement à la libération des otages. Curieusement, ceux-ci s’interposeront entre leurs ravisseurs et les forces de l’ordre. Par la suite, ils refuseront de témoigner à charge, contribueront à leur défense et iront leur rendre visite en prison. Une relation amoureuse se développa même entre Jan Erik Olsson et Kristin, l’une des otages. La légende veut qu’ils se soient mariés par la suite, mais cela fut démenti2.

Analyse du syndrome

Trois critères :

  • le développement d’un sentiment de confiance, voire de sympathie des otages vis-à-vis de leurs ravisseurs ;
  • le développement d’un sentiment positif des ravisseurs à l’égard de leurs otages ;
  • l’apparition d’une hostilité des victimes envers les forces de l’ordre.

Pour que ce syndrome puisse apparaître, trois conditions sont nécessaires3 :

  • l’agresseur doit être capable d’une conceptualisation idéologique suffisante pour pouvoir justifier son acte aux yeux de ses victimes ;
  • il ne doit exister aucun antagonisme ethnique, aucun racisme, ni aucun sentiment de haine des agresseurs à l’égard des otages ;
  • il est nécessaire que les victimes potentielles n’aient pas été préalablement informées de l’existence de ce syndrome (dans certains cas, l’agresseur peut faire preuve d’une conceptualisation idéologique capable de convaincre une victime préalablement informée du syndrome).

Le syndrome de Stockholm semble être une manifestation de l’inconscient, poussé par le premier but de l’être humain : la survie. En effet, dans les fantasmes du sujet concerné, en s’attirant la sympathie de l’agresseur, l’agressé se croit hors du danger, croyant contrôler, même inconsciemment, les émotions de l’agresseur. Ce qui lui vaudra peut-être l’épargne de sa vie au profit d’une pacification pouvant être poussée à une fraternisation. En fait, c’est de l’angoisse que le sujet se protège, car le danger est toujours réel.

Le syndrome de Stockholm est un syndrome émergent psychotique, comme tant d’autres pouvant émerger dans une situation limite, même si le sujet qui le subit n’a pas une personnalité psychotique.

C’est Erich Fromm qui en 1940, dans La Peur de la liberté établit les bases psychologiques donnant origine à ce syndrome, même s’il ne parle pas de syndrome de Stockholm, terme vulgarisé après l’incident à Stockholm en 1973. Le sujet étant prêt à renoncer à sa propre identité par peur de l’autorité.

Mécanismes sociologiques et psychologiques similaires

  • Relation entre le dictateur et son peuple : le dictateur finit par devenir l’objet d’admiration et d’idolâtrie que l’on s’interdit de critiquer ou de détester. Ce n’est pas par hasard si les dictateurs comptent avec un grand nombre d’apologistes (artistes, écrivains) et pas les grands hommes d’État.

Dans ces trois derniers cas, les individus battus ne se plaignent pas, n’osent pas résister ou dénoncer et, malgré des moments de doute, croient éprouver de l’affection pour leur(s) tortionnaire(s).

Culture

Musique

Opéras

  • Ariane et Barbe-Bleue, Paul Dukas, livret Maurice Maeterlinck, composé en 1907
  • Le Château de Barbe-Bleue, Béla Bartók, livret Béla Balázs, composé en 1911

Films et séries

  • Le Cercle des intimes, qui raconte l’histoire d’un projectionniste vénérant Staline.
  • Le monde ne suffit pas, un film de James Bond, (sorti en 1999), le personnage d’Elektra King (incarné par Sophie Marceau), est atteinte du syndrome de Stockholm après avoir été kidnappée par le terroriste Renard.
  • Die Hard – Piège de Cristal, un prétendu expert en terrorisme parle à tort de « syndrome d’Helsinki » à la place du syndrome de Stockholm.
  • X-Files, saison 5 épisode 19, Folie à deux, l’agent Mulder évoque également à tort le « syndrome d’Helsinki » dans la version originale, au lieu du syndrome de Stockholm.
  • Un monde parfait, de et avec Clint Eastwood, le petit garçon âgé de huit ans éprouve de l’empathie et de la compassion pour son ravisseur en l’aidant à se soigner de sa blessure par balle.
  • Contre toi, de Lola Doillon, avec Kristin Scott Thomas, des sentiments naissent entre le ravisseur et sa victime. Ayant réussi à s’échapper, cette dernière va tout faire pour le retrouver.
  • Attache-moi ! de Pedro Almodovar avec Victoria Abril et Antonio Banderas.
  • V pour Vendetta, on peut voir qu’Evey Hammond commence à éprouver de la sympathie envers V, son ravisseur qui l’oblige à rester dans son repaire.
  • Les Fugitifs de Francis Veber avec Gérard Depardieu et Pierre Richard, Lucas (Gérard Depardieu) finit par se prendre d’amitié et de compassion pour François (Pierre Richard) alors qu’il a reçu une balle à la cuisse tirée par ce dernier.
  • Dans la Saga Saw, Amanda Young développe ce syndrome à un niveau extrême après avoir survécu à un piège de Jigsaw.
  • Dans la série Une femme d’honneur épisode 36, le syndrome est évoqué à la fin par le personnage principal incarné par l’actrice Corinne Touzet, l’épisode portait sur le sujet d’une prise d’otage.
  • Les Simpson : Homer Simpson est pris en otage par un conducteur de taxi sans licence, à Rio de Janeiro au Brésil, et sympathise avec ses ravisseurs, allant même jusqu’à faire un album-photos avec ces derniers.
  • Flashpoint : dans cette série, le syndrome de Stockholm est fréquemment cité. L’équipe 1 de l’escouade d’intervention d’élite « implante » le syndrome de Stockholm chez les preneurs d’otages. (En réalité syndrome de Lima)
  • Dans la série The Unit : Commando d’élite, Saison 3 épisode 7, un journaliste détenu en otage présente ce syndrome. Il veut se rendre et compromettre la mission. Jonas, un membre de l’unité pour ramener le journaliste à la raison lui montre une photo de sa famille.
  • Dans la série Ghost Whisperer, une femme a été victime de ce syndrome (Saison 4 – Épisode 10)
  • Un après-midi de chien (Dog Day Afternoon), film américain réalisé par Sidney Lumet en 1975.
  • Sugarland Express (The Sugarland Express, film américain de 1974 par Steven Spielberg) : le policier pris en otage sympathise avec le couple qui l’a enlevé. Il les met en garde contre les peines encourues tout au long du film, et leur dit même qu’ils vont tomber dans un piège tendu par la police, lorsqu’ils veulent aller chercher leur fils dans une maison.
  • Parker, film policier américain de 2013, dès le premier braquage, le policier pris en otage pris d’une crise de panique, est aidé par Parker qui est l’un des braqueurs. Il finira par le remercier et ira jusqu’à ne pas témoigner contre lui lors de son interrogatoire.
  • The Town, thriller américain dans lequel une otage et son ravisseur se lient d’amour.
  • La Belle et la Bête

Autres

  • Un roman de Stephen King, Rage, dans lequel un collégien abat l’un de ses professeurs et prend l’ensemble de la classe en otage ; à la fin du roman, la quasi-totalité des élèves otages prennent fait et cause pour leur camarade qui les séquestre.
  • La bande dessinée Inspecteur Moroni, tome 3 : Le Syndrome de Stockholm de Guy Delisle sur ce sujet.
  • Un roman de Lucy Christopher dont le titre est Lettre a mon ravisseur, dans lequel une jeune fille est enlevée dans un aéroport et écrit une lettre à son ravisseur en y développant les divers sentiments qui la secouent durant son enlèvement.
  • Solid Snake y fait allusion dans le jeu vidéo Metal Gear Solid en référence à la relation entre Sniper Wolf et le docteur Hal Emmerich.
  • Le roman de George Orwell, 1984 se termine sur l’introspection de Winston, fortement torturé dans les locaux du ministère, puis relâché, et se découvrant alors sincèrement « aimer Big Brother. »

Notes et références

  1. (en) N. Kato et al. 2006, Ptsd: Brain Mechanisms and Clinical Implications, p. 149, Springer Publishers ISBN 4-431-29566-6
  2. « Un jour, dans une banque de Stockholm » [archive] Le Temps, 29 août 2006
  3. (en) Ian K. McKenzie, « The Stockholm Syndrome Revisited: Hostages, Relationships, Prediction, Control and Psychological Science », Journal of police crisis negotiations, vol. 4, no 1,‎ 2004, p. 5-21 (OCLC 450231529, DOI 10.1300/J173v04n01_02, résumé [archive])

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Syndrome_de_Lima

Syndrome de Lima

35px-Star_of_life2.svg dans Folie 31px-Sociologielogo dans Perversité 35px-Psi-stylized.svg
Cet article est une ébauche concernant la médecine, la sociologie et la psychologie.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.

Le syndrome de Lima correspond au fait qu’un ravisseur éprouve de l’empathie, ou même une relation fraternelle avec son (ses) otage(s) 1,2. Le syndrome inverse est nommé le syndrome de Stockholm.

Le fait-divers à l’origine

En 1996, les membres d’un mouvement militant enlevèrent l’ambassadeur de la résidence japonaise à Lima, au Pérou. En quelques jours, les preneurs d’otages libérèrent de plus en plus de captifs, y compris les plus précieux, en raison de la sympathie qu’ils inspiraient, et ceux qui étaient censés tuer les otages en cas d’attaque ne purent se résoudre à le faire.

Culture populaire

Musique

Films et séries

Notes et références

  1. (en) PTSD, Springer Science+Business Media,‎ 2006 (ISBN 978-4-431-29566-2, LCCN 2005936511, lire en ligne [archive]) :

    « This phenomenon, now termed the ‘Lima syndrome,’ is an attachment opposite to the ‘Stockholm syndrome.’ »

  2. (en) « Africa Politics », International Press Service,‎ July 10, 1996 (lire en ligne [archive])


Affaire Pastor : de maillon faible en maillon faible, le crime parfait fait un flop retentissant

Le point sur le roman noir du jour selon ce que les enquêteurs ont pu retracer des événements jusqu’à présent, ou comment le crime parfait achoppe sur le désistement du premier tueur pressenti, un gendarme… un gendarme…

Mais quelle imbécillité !

Les gendarmes ne sont pas syndiqués…

 

http://www.lexpress.fr/actualite/societe/justice/assassinat-d-helene-pastor-qui-est-accuse-de-quoi-parmi-les-sept-suspects_1555151.html

Assassinat d’Hélène Pastor: qui est accusé de quoi parmi les sept suspects?

 

Par , publié le 27/06/2014 à 19:53, mis à jour à 21:06

Sept personnes ont été mises en examen ce vendredi pour le meurtre de la richissime héritière monégasque. Parmi elles, le gendre, un coach sportif, un ex-gendarme et des voyous marseillais. Quels ont été leur rôle?

 

Assassinat d'Hélène Pastor: qui est accusé de quoi parmi les sept suspects?

Sept personnes ont été déférées pour l’assassinat de la milliardaire monégasque. Le parquet a requis leur placement en détention provisoire.AFP PHOTO / BERTRAND LANGLOIS
 
Des 23 suspects interpellés lors du coup de filet, il n’en reste plus que sept. Et chacun a été un maillon précis de l’engrenage qui a conduit à l’assassinat d’Hélène Pastor. Ils ont été mis en examen ce vendredi pour « association de malfaiteurs en vue de commettre un meurtre en bande organisée », a indiqué le procureur de la République de Marseille. Le crime aurait été commis pour mettre la main sur l’héritage de la milliardaire monégasque. Le parquet requiert leur placement en détention provisoire.

  • Le cerveau: Woljciech Janowski

Le gendre d’Hélène Pastor est passé aux aveux dès ce vendredi matin. Il a été qualifié de « commanditaire » par le procureur. Woljciech Janowski, consul honoraire de Pologne à Monaco de 64 ans, a versé au total 200 000 euros pour le meurtre de sa belle-mère, plus environ 50 000 euros de cadeaux. Des mouvements financiers suspects ont été détectés sur ses comptes: il a dépensé 8,4 millions d’euros en moins d’un an et a retiré 250 000 euros en neuf opérations sur un compte offshore quelques jours avant le crime.

Lors de son audition, il a affirmé avoir commandité le crime pour « cesser les souffrances » de sa concubine Sylvia Pastor infligées par sa mère. La fille de la milliardaire, mise hors de cause, a démenti cette affirmation et s’est dite « trahie » par son compagnon. Les enquêteurs privilégient quant à eux le mobile de la cupidité: Woljciech Janowski aurait voulu mettre la main sur l’héritage d’Hélène Pastor.

  • L’organisateur: Pascal Dauriac

Le coach sportif de Woljciech Janowski a été qualifié de « chef de la logistique » et « véritable organisateur » du crime. Il a reconnu les faits. Pascal Dauriac a reçu 140 000 euros pour mener l’opération: il en gardé 50 000 pour lui et a utilisé le reste de la somme pour payer les intermédiaires, qui ont ensuite payé à leur tour, après commission, les exécutants. La moitié du « salaire » de Pascal Dauriac a été retrouvée lors d’une perquisition chez sa mère.

Lors de son audition, il a révélé que Woljciech Janowski planifiait le meurtre « depuis longtemps » et que ce dernier se sentait rejeté par la famille Pastor. En outre, il a indiqué que le meurtre du chauffeur d’Hélène Pastor, Mohamed Darwich, a été prémédité et devait servir à brouiller les pistes.

A 46 ans, Pascal Dauriac est le coach sortif de la famille Pastor depuis une quinzaine d’années. Ce ne sont pas ses seuls clients. Selon le procureur, il ne possèdait pas de casier judiciaire et « ne vivait pas dans le luxe ».

  • Les intermédiaires: Salim Youssouf, Omer Lehoré et Abdelkader Belkhatir

Avant les faits, Salim Youssouf est un gendarme adjoint volontaire de la compagnie de Lançon. Il a été recruté initialement pour être le tireur « mais s’est désisté après avoir touché une première somme de 25 000 euros », a indiqué le procureur. Il sera néanmoins mis en examen car il a participé aux repérages et a fourni les cartouches de l’arme du crime, un fusil de chasse.

Omer Lehoré, dont le profil est inconnu, est soupçonné d’avoir recruté le nouveau tireur, après le désistement du gendarme.

Abdelkader Belkhatir est le troisième intermédiaire. Il aurait fait le lien entre Omer Lehoré et le tireur. Il dit ignorer que c’était pour un meurtre.

  • Le tueur présumé: Samine Saïd Hamed

Ce voyou marseillais d’origine comorienne est suspecté d’être le tireur. Lors de son audition, il a refusé de s’expliquer. Son ADN a été retrouvé sur un flacon de gel douche d’un hôtel. Les enquêteurs ont réussi à le géolocaliser par son téléphone. Selon le procureur, il se serait partagé 60 000 euros avec le guetteur.

A 24 ans, ce Marseillais d’origine comorienne a déjà été condamné pour trafic de stupéfiants et violences.

  • Le guetteur: Alhair Hamadi

Comme Samine Saïd Hamed, Alhair Hamadi est un voyou marseillais d’origine comorienne. A 24 ans, il est connu des services de police pour vols avec violence et recel. Lors de son audition, il a reconnu « la totalité des faits » et avoir joué le rôle de guetteur. Il s’est notamment déplacé à Nice et a accompagné le tireur lors du meurtre.

Alhair Hamadi a été contacté en janvier 2014 par Abdelkader Belkhatir qui lui proposait le rôle de tireur contre 120 000 euros, sans savoir que la victime serait Hélène Pastor. Après le désistement du gendarme, c’est lui qui propose le nom d’Omer Lehoré pour recruter le nouveau tireur.

 

http://www.lexpress.fr/actualite/societe/fait-divers/assassinat-d-helene-pastor-cerveaux-tueurs-intermediaires-qui-sont-les-suspects_1554846.html

Assassinat d’Hélène Pastor: cerveaux, tueurs, intermédiaires… Qui sont les suspects?

 

Par JPL, publié le 26/06/2014 à 20:00, mis à jour à 20:22

La fille de la milliardaire, qui figurait parmi les 23 interpellés, a été relâchée ce jeudi sans charges. Son compagnon, lui, reste en garde à vue, tandis que le masseur de ce dernier est soupçonné d’être l’un des intermédiaires. Le point sur les protagonistes de l’affaire.

 

Assassinat d'Hélène Pastor: cerveaux, tueurs, intermédiaires... Qui sont les suspects?
Hélène Pastor, riche héritière monégasque, a été assassinée en mai avec son chauffeur à la sortie d’un hôpital de Nice.afp.com/Valéry Hache

Tueurs, intermédiaires, commanditaires… L’affaire Hélène Pastor, et ses nombreux personnages, a tout d’un Cluedo. Ce jeudi, la fille de la milliardaire assassinée, Sylvia, a été relâchée par les enquêteurs sans être mise en examen. Son compagnon, Wojciech Janowski, est lui toujours entendu. Son coach sportif, croit savoir Le Figaro, pourrait avoir joué le rôle d’intermédiaire. Autant dire que l’affaire regorge de suspects: sur les 23 personnes interpellées, 11 personnes ont été remises en liberté.

Affaire Pastor : de maillon faible en maillon faible, le crime parfait fait un flop retentissant dans Crime empty>> A lire: L’assassinat d’Hélène Pastor, ce roman policier

Les tueurs présumés

Pour l’heure, le procureur a uniquement dévoilé les identités des deux auteurs présumés. Les enquêteurs ont réussi à remonter leur trace en raison de leur amateurisme: ils ont agi à visage découvert, ont été repérés par plusieurs caméras… L’un d’eux a même laissé des traces d’ADN dans une chambre d’hôtel et ils ont payé une course en taxi… 500 euros.

Alhair Hamadi, 31 ans, et Samine Said Ahmed, 24 ans, sont deux voyous marseillais d’origine comorienne. Le premier a déjà été condamné à 4 ans de prison ferme pour vols avec violence et 2 mois pour recel. Le second a déjà été condamné à 1 an ferme pour trafic de stupéfiant et 3 ans ferme pour violence aggravée. Les enquêteurs pensent qu’ils sont des tueurs à gages, honorant un contrat mis sur la tête d’Hélène Pastor.

Les intermédiaires

Concernant les intermédiaires, le procureur a parlé « de deux individus en relation direct avec les tueurs », sans citer de noms. Le Figaro avance l’hypothèse du coach sportif du gendre d’Hélène Pastor, Wojciech Janowski. Europe 1 parle lui du masseur du couple. Ce dernier aurait des liens avec la voyoutocratie marseillaise et aurait proposé lui même ses services contre quelque centaines de milliers d’euros.

Le procureur a également confirmé qu’un gendarme adjoint volontaire de la brigade de Lançon-de-Provence était entendu, sans préciser pour quel motif. Selon Nice-Matin, il est soupçonné d’avoir fourni aux tueurs l’arme du crime, un fusil de chasse, ou des téléphones.

Les commanditaires

Le procureur n’a pas avancé encore de mobile: tout juste-a-t-il indiqué que l’enquête s’oriente vers « un cercle restreint » de la milliardaire assassinée. Le gendre, Wojciech Janowski, fait partie des suspects. La police a repéré des flux financiers suspects sur ses comptes bancaires. 100 000 euros ont été deboursés pour assassiner Hélène Pastor, d’après Le Parisien. Il a eu, en outre, des liens avec deux individus qualifiés d’intermédiaires par la justice. Une source policière citée par Le Figaro avance qu’il aurait voulu éliminer Hélène Pastor pour profiter, à travers sa femme, d’un « copieux héritage ». Sylvia Pastor, placée en garde à vue puis relâchée, semble avoir été mise hors de cause.

Wojciech Janowski est depuis 2007 consul honoraire de Pologne à Monaco. A 64 ans, il est également le président de Firmus SAM, une société monégasque spécialisée en nanotechnologies. En 2010, il a été promu au grade d’Officier de l’Ordre National du Mérite par Nicolas Sarkozy en 2010 en reconnaissance de ses activités caritatives.

Les autres: guetteurs, donneurs d’ordre…

Selon Itélé, plusieurs autres personnes interpellées pourraient avoir joué un rôle mineur dans l’engrenage criminel. Il y aurait notamment eu des donneurs d’ordre et des guetteurs.

La chaîne d’infos dresse leur profil: la plupart sont originaire de cités marseillaises et une grande partie d’entre eux sont issue de la communauté comorienne, maghrébine, antillaise et haïtienne. « Certains sont connus des services de police, d’autres sont carrément en situation irrégulière sur le territoire français », avance Itélé.

 

 

Publié le 24 juin à 08:45 – Mis à jour le 24 juin 2014 à 16:02

Meurtre d’Hélène Pastor : une affaire de famille ?

 

20 personnes ont été interpellées, notamment à Nice, Marseille et Rennes, dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat de la femme d’affaires monégasque Hélène Pastor et de son chauffeur. Parmi elles, la propre fille de la victime et son gendre qui aurait été en contact téléphonique avec un intermédiaire des tueurs présumés. Le tueur présumé a été identifié par son ADN.

 

C’est grâce à la vidéo surveillance et la téléphonie que les policiers sont remontés jusqu’à Sylvia Ratkowski, la fille d’Hélène Pastor, 53 ans, et son gendre Wojciech Janowski, 65 ans.

Le tueur et son complice ont laissé beaucoup de traces derrière eux. Ils se sont notamment laissés filmer par les caméras de vidéo-surveillance du parking de hôpital l’Archet, lieu des assassinats de la riche héritière et de son chauffeur. Toujours grâce à la vidéo-surveillance, les enquêteurs ont pu retracer le parcours des deux hommes qui sont venus en train à Nice depuis la gare Saint-Charles à Marseille. Le tueur et son complice s’étaient ensuite rendus à Monaco en taxi. Une course de 500 euros payé en liquide. Le tueur présumé a pu être identifié grâce à son ADN. Les enquêteurs ont retrouvé son empreinte génétique sur le gel de la douche dans l’hôtel où il logeait avant de commettre les assassinats. Petit délinquant, son ADN figurait dans le Fichier national automatisé des empreintes génétiques.

Les deux hommes ont ainsi très vite été identifiés comme appartenant à la communauté comorienne de Marseille, puis localisés. L’un était resté sur Marseille, l’autre parti à Rennes. Le tueur présumé et son complice ont été placés sur écoutes, leurs « fadettes » (appels entrant et sortant) analysées. C’est ainsi que les enquêteurs ont remonté la chaîne des intermédiaires : guetteurs, donneurs d’ordres, exécuteurs présumés, qui sont, pour la plupart, originaires des cités des Flamants, des Cèdres et des Rosiers à Marseille. Une grande partie d’entre eux est issue de la communauté comorienne, d’autres sont d’origines maghrébine, antillaise et haïtienne… Certains sont connus des services de police, d’autres sont carrément en situation irrégulière sur le territoire français. Pour autant, l’arme du crime – un fusil de chasse à canon scié – n’a pas été retrouvé lors des perquisitions.

Selon nos informations, l’un de ces intermédiaires aurait en contact téléphonique avec le gendre d’Hélène Pastor. Un homme d’affaire de 65 ans, spécialisé dans les nanotechnologies et décoré de l’Ordre du mérite pour des opérations caritatives. Consul honoraire de Pologne à Monaco, le compagnon de Sylvia Ratkowski ne bénéficie pas de l’ immunité diplomatique.

Un mobile qui pourrait être d’ordre financier

Hélène Pastor dirigeait d’une main de fer les affaires familiales. Fidèle à la maxime de la dynastie Pastor : construire mais ne jamais rien vendre, la riche héritière préférait verser une pension de 500.000 euros par mois à sa fille Sylvia, et son fils Gildo.

Ce qui, selon plusieurs témoins, était pour le couple source d’humiliation et frustration.

A la tête d’une demi-douzaine d’immeubles dont certains sur le front de mer et d’un centre d’affaire de 90.000 m2, Hélène Pastor a laissé à sa mort à ses deux enfants un patrimoine évalué entre 10 et 19 milliards d’euros. Sylvia et son compagnon figuraient sur la première ligne du faire-part de décès.

Jean-Michel Décugis, spécialiste Police/Justice i>TELE

 

http://www.rtl.fr/actu/societe-faits-divers/affaire-pastor-sylvia-fille-d-helene-et-discrete-compagne-du-suspect-n-1-7772893370

Affaire Pastor : Sylvia, fille d’Hélène et discrète compagne du suspect n°1

 

PORTRAIT – Qui est Sylvia Pastor, la fille d’Hélène Pastor et compagne du consul polonais qui vient de reconnaître son implication dans le meurtre de la milliardaire ?

La résidence Schuylkill à Monaco, où vivaient Sylvia Pastor et Wojciech Janowski
Crédit : VALERY HACHE / AFP

La résidence Schuylkill à Monaco, où vivaient Sylvia Pastor et Wojciech Janowski

par Héloïse Leussier publié le 27/06/2014 à 13:17

 

Wojciech Janowski a reconnu, vendredi 27 juin, son implication dans le meurtre d’Hélène Pastor. Le consul de Pologne à Monaco n’est autre que le compagnon de Sylvia, la fille aînée de la victime.

Sylvia a été mise en garde à vue avant d’être relâchée jeudi, sans qu’aucune charge ne pèse contre elle. Reste qu’en tant que compagne du suspect n°1, elle est l’un des personnages principaux de ce drame digne d’un roman.

Ignorait-elle tout du plan d’assassinat mis sur pied par son conjoint ? Telle est à la question à laquelle les enquêteurs devront tenter de répondre. D’autant que le profil de celle que ses proches surnomme « Sisi » semble entouré de mystères.

Une vie confortable

On sait peu de chose sur Sylvia Pastor, née Ratkowski en 1961, du premier mariage de sa mère. « Fruit d’un amour interdit« , elle a été « élevée par son grand père et sa grand-mère » et « s’est toujours sentie à part« , croit savoir Paris Match.

Selon BFMTV, elle partage son temps entre l’administration de la société immobilière « Hélène Pastor Pallanca » et « des activités mondaines ». Mais elle ne joue qu’un petit rôle dans les affaires familiales, « sa mère préférant lui verser une pension de 500.000 euros par mois, plutôt que de lui laisser les rênes de l’empire. »

On sait aussi qu’elle est affaiblie physiquement, par un cancer du sein.

Un contexte familial complexe

Lorsque l’enquête sur le meurtre d’Hélène Pastor s’est resserrée sur son entourage familial, la rivalité entre Sylvia et son jeune demi-frère Guildo a été mise en exergue. C’est à ce dernier, hospitalisé à Nice après un AVC, qu’Hélène Pastor rendait visite au moment du drame.

Pourtant, selon une proche de la milliardaire cité par l’AFP, Sylvia était « très proche de sa mère » et « frère et sœur s’entendaient très bien. »

Victime de son conjoint ?

Dès lors, si Sylvia n’avait aucune raison de s’en prendre à sa mère, son conjoint-a-t-il fomenté son plan d’assassinat sans qu’elle ne s’en aperçoive, aveuglée par son amour pour lui ? Selon un haut fonctionnaire cité par Le Figaro, Sylvia « était follement amoureuse de Wojciech Janowski, qui lui promettait le mariage ».

Et aurait-elle pu être elle-même visée ? « Sylvia Pastor aurait-elle dû se trouver dans la voiture de sa mère le jour où cette dernière a été abattue ? », s’interroge d’ailleurs Paris Match.

 

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2014/06/27/01016-20140627ARTFIG00092-le-gendre-reconnait-son-implication-dans-le-meurtre-d-helene-pastor.php

Le gendre a versé 200.000 euros pour faire assassiner Hélène Pastor

Wojciech Janowski a reconnu être le commanditaire du meurtre de sa belle-mère, après que l’héritière monégasque a cessé de verser à sa fille, avec qui il vivait, 500.000 euros de rente mensuelle.

L’enquête sur l’assassinat d’Hélène Pastor est sur le point d’être bouclée. Wojciech Janowski a reconnu son implication dans l’assassinat de la riche héritière monégasque le 6 mai dernier à Nice, et celui de son chauffeur. Les enquêteurs font du gendre de la victime le commanditaire de l’assassinat, avec un mobile simple. L’homme de 64 ans, consul honoraire de Pologne à Monaco, aurait entrepris de supprimer sa belle-mère, Hélène Pastor, quand celle-ci a cessé de verser à sa fille Sylvia, avec qui il vivait, les quelque 500.000 euros de rente mensuels dans lesquels il puisait allégrement.

Lors d’une conférence de presse mardi, le procureur de la République de Marseille, Brice Robin, avait fait état de «flux financiers suspects» sur les comptes bancaires de l’homme d’affaires polonais. Selon Le Parisien, Wojciech Janowski n’a pas souhaité la présence d’un avocat à ses côtés au cours des 96 heures de garde à vue. «Il semble avoir attendu de voir ce que les policiers avaient précisément comme éléments à charge contre lui», confie au quotidien une source proche du dossier. «Plusieurs témoignages font état de ses démarches pour recruter des hommes de main.» Également placée en garde à vue «pour les besoins de l’enquête», sa compagne, Sylvia Pastor, 54 ans, a été libérée dans la nuit de mercredi sans aucune charge. Fille de la victime, elle est «sous le choc», selon cette même source. «C’est tout un monde qui s’écroule autour d’elle…»

Un meurtre à 155.000 euros

Le coach sportif de Wojciech Janowski est le chaînon manquant entre le consul honoraire et les intermédiaires eux-mêmes, liés aux deux principaux suspects présents sur les lieux du crime. L’entraîneur a avoué être en contact avec ces intermédiaires, «à la demande» du consul. Les deux suspects, Alhair Hamadi, 31 ans, et Saïd Ahmed, 24 ans, sont toujours entendus à Marseille, de même que deux autres intermédiaires et un gendarme auxiliaire, également d’origine comorienne. Celui-ci aurait été placé sous surveillance discrète pendant plusieurs semaines par la brigade de recherche et d’intervention (BRI) de la police judiciaire de Marseille, selon Le Parisien. Un temps soupçonné d’avoir fourni l’arme du crime, il semblerait être un simple intermédiaire.

Toutes les personnes citées dans le dossier participaient sciemment à la préparation d’un meurtre, mais tous ne savaient pas que les victimes seraient Hélène Pastor et son chauffeur, selon une source proche de l’enquête citée par le quotidien. Le chauffeur n’est pas une victime collatérale, mais bien une cible à part entière, «pour brouiller les pistes», avance RTL.

Le meurtre a été commis en échange de 200.000 euros pour l’ensemble des personnes impliquées. Mais seule une partie de l’argent aurait été versée. Lors des perquisitions, un sac de sport saisi contenait environ 40.000 euros en liquide. Wojciech Janowski devait être déféré cet après-midi avec six autres suspects devant les juges marseillais Christophe Perruaux et Christine Saunier-Ruellan, en charge de l’instruction.

 

http://www.leprogres.fr/france-monde/2014/06/27/l-assassinat-d-helene-pastor-un-contrat-commandite-par-le-gendre

Publié le 27/06/2014 à 20:30

 

Monaco. L’assassinat d’Hélène Pastor, un «contrat» commandité par le gendre

 

(Photo Valéry Hache - AFP)(Photo Valéry Hache – AFP)

 
Une femme immensément riche, un gendre rejeté par sa famille et qui passe un contrat sur sa belle-mère auprès de son coach sportif, probablement pour capter l’héritage : le scénario de roman noir a définitivement pris corps vendredi dans l’assassinat de l’héritière de l’empire immobilier Hélène Pastor.

Wojciech Janowski, 64 ans, l’insoupçonnable conjoint polonais de Sylvia Pastor, la fille de la milliardaire monégasque Hélène Pastor assassinée le 6 mai à Nice avec son chauffeur, a bien passé un contrat pour éliminer sa belle-mère.

Cet homme d’affaires accompli, décoré de l’ordre national du mérite et impliqué dans les oeuvres caritatives, a «reconnu» devant les enquêteurs, être le «commanditaire» du double assassinat, ont expliqué le procureur de la République de Marseille Brice Robin et les patrons de la police judiciaire lors d’une conférence de presse.

L’homme d’affaires, également consul honoraire de Pologne à Monaco jusqu’à cette affaire, a confié à son coach sportif Pascal Dauriac, «le chef de la logistique, le véritable organisateur», selon M. Robin, de mettre à exécution ce contrat.

Pour se faire, M. Dauriac – qui a «tout reconnu» et a déjà été mis en examen pour complicité d’assassinat et association de malfaiteurs en vue de commettre un meurtre et écroué – a reçu 200.000 euros.

Après en avoir gardé 50.000 pour lui, cet homme de 46 ans, au service de la famille Pastor depuis 15 ans selon le chef de l’antenne de la PJ de Nice Philippe Frizon, «qui ne vivait pas dans le luxe» et avait un casier judiciaire vierge, s’est servi du reste de l’argent pour payer plusieurs intermédiaires.

Il a notamment permis de rémunérer à hauteur de 30.000 euros chacun le tireur et le guetteur, des membres de la communauté comorienne recrutés dans les cités marseillaises par ses intermédiaires, et qui ont tendu un véritable guet-apens aux deux victimes devant l’hôpital l’Archet de Nice.

Au total, a précisé le magistrat, sept personnes ont été déférées devant le juge d’instruction, avec un mandat de dépôt requis pour chacun d’entre eux, dans ce qui est bien un «double assassinat».

Car, selon M. Dauriac, M Janowski «souhaitait également la mort» du chauffeur, Mohamed Darwich, pour «faire diversion, pour brouiller les cartes», a expliqué le procureur, rappelant comment les enquêteurs et la presse s’étaient dans un premier temps interrogés sur la véritable cible.

Une captation d’héritage ?

Pourquoi M. Janowski, largement «à l’abri du besoin», selon un membre de l’entourage, s’en est-il pris à Hélène Pastor ? Les différents protagonistes ont livré aux enquêteurs des versions divergentes.

Pour soulager Sylvia Pastor des «souffrances» que lui infligeait sa famille, a expliqué M. Janowski aux policiers. Parce qu’il était «depuis longtemps rejeté par la famille Pastor», a suggéré M. Dauriac.

On s’oriente plutôt vers «une captation d’héritage», estime M. Robin, qui a détaillé les largesses financières dont a bénéficié l’homme d’affaires grâce à sa compagne. Les enquêteurs ont en effet mis au jour des sommes très importantes qu’elle a versées sur son compte et qui se sont volatilisées.

Au total, environ 7,5 millions d’euros ont été déposés directement ou indirectement par Sylvia Pastor sur les comptes de l’homme d’affaires polonais, qui présente, pourtant, «un solde débiteur de 900.000 euros».

Que sont devenus les 8,4 millions dépensés ? M. Janowski, patron de Firmus SAM, société spécialisée dans les nanotechnologies et basée à Monaco, et président de la Hudson Oil Corporation, compagnie pétrolière canadienne qui exerce ses activités en Europe de l’Est, est resté «muet» à ce sujet.

«Une enquête financière est en cours», avec notamment «des demandes d’entraides internationales», a précisé M. Robin, soulignant les fréquents voyages du suspect en Pologne.

Sa compagne depuis 28 ans, Sylvia Pastor, a été mise en revanche «totalement hors de cause». Cette femme, qui «faisait entièrement confiance à M. Janowski», n’a «rien vérifié» et «se sent trahie», a expliqué M. Robin.

«Elle est dans l’état d’une femme qui a perdu sa mère et qui apprend que son compagnon semble être le commanditaire de cet assassinat». Elle «tombe de l’armoire parce qu’elle découvre d’un seul coup tout ce qu’elle n’a pas vu avant», a-t-il poursuivi.

Hélène Pastor, qui, entendue sur son lit d’hôpital peu avant sa mort, n’avait pas plus que sa fille envisagé un tel scénario noir, était l’héritière d’un empire monégasque de bâtisseurs, fondé par son grand-père italien Jean-Baptiste, issu d’une famille pauvre de Ligurie (Italie), et développé ensuite par son père, Gildo.

La famille a largement façonné le paysage de la principauté, en bâtissant des immeubles d’habitation et des bureaux au fil des décennies, tout en gardant la propriété extrêmement lucrative de ses constructions.

AFP

 

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2014/06/27/01016-20140627ARTFIG00394-affaire-pastor-la-machination-du-gendre.php

Affaire Pastor : la machination du gendre

Wojciech Janowski a versé 200.000 euros pour commanditer les assassinats de la milliardaire et de son chauffeur. Il a été mis en examen et écroué vendredi soir.

Advertisement

Une haine familiale recuite et la volonté de mettre la main sur un colossal héritage sont au cœur du guet-apens tendu le 6 mai dernier à Nice par des sicaires à la petite semaine et qui a coûté la vie à Hélène Pastor, milliardaire monégasque de 77 ans ainsi qu’à Mohammed Darwich, son chauffeur majordome mortellement blessé lui aussi. Au terme d’une enquête dont le procureur de la République, Brice Robin, a salué l’«efficacité maximale», les policiers de la PJ de Marseille et leurs homologues de la brigade criminelle de Nice ont mis en évidence les rouages d’une organisation complexe et cloisonnée, où les protagonistes ne se connaissaient pas nécessairement avant la tuerie. Six semaines d’investigations serrées ont permis de recomposer les pièces d’un puzzle glauque au cœur duquel se trouve Wojciech Janowski, 64 ans, le gendre de la victime désigné comme le commanditaire. Hommes d’affaires qui vient d’être destitué de son poste de consul honoraire à Monaco, Janowski a d’abord tenté de nier tout en bloc au début de sa garde à vue avant de passer aux aveux jeudi après-midi. Devant les enquêteurs, il a reconnu avoir versé 200.000 euros en espèces à Pascal Dauriac, son «coach» sportif de 46 ans pour faire exécuter le contrat. Ce dernier aurait en outre touché des cadeaux, dont une voiture, et profité de voyages à l’étranger pour environ 50.000 euros. Espérant sans doute égarer la police, Janowski a rassemblé la somme en effectuant neuf retraits sur un compte offshore à Dubaï, entre le 22 avril et le 4 mai. Soit deux jours avant le double assassinat. Pour «brouiller les cartes» encore, il aurait, selon Dauriac, exigé que le majordome de sa belle-mère soit lui aussi assassiné.

Pour justifier son dessein criminel, le consul déchu aurait assuré en garde à vue qu’il voulait abréger les souffrances de sa compagne Sylvia, avec laquelle il a partagé 28 ans de vie commune et qui aurait été tourmentée par la famille Pastor. Mise hors de cause après 48 heures de garde à vue, cette dernière, révulsée et se sentant trahie en découvrant le vrai visage du compagnon qu’elle avait tant aimé, a réfuté avec force cette allégation fantaisiste.

La cupidité seule aurait animé Janowski

Soucieux de soulager sa conscience, Pascal Dauriac a confié aux policiers de la «crim’» que la cupidité seule a animé Janowski. Selon le coach, l’homme d’affaires polonais avait le projet d’assassiner sa belle-mère depuis des lustres car il se sentait rejeté par l’ensemble de la famille Pastor et par Hélène en particulier. La «volonté de mettre la main sur l’héritage», selon les propres termes du procureur Brice Robin, semble être le véritable mobile. La seule fortune d’Hélène Pastor est évaluée à 19 milliards d’euros.

Travaillant à Monaco et à Saint-Paul-de-Vence et n’ayant pas d’antécédents judiciaires, Dauriac, loin de vivre dans un luxe ostentatoire, est donc soupçonné d’avoir monté la machination macabre avec notamment la complicité d’un ancien gendarme auxiliaire recruté dans un premier temps comme tueur et qui a fourni les cartouches du fusil. Selon les enquêteurs, le coach a gardé 50.000 euros pour lui et s’est servi du reste de la somme pour payer d’autres intermédiaires, qui ont à leur tour retribué les exécutants. Guetteur et tireur se sont partagés, in fine, 60.000 euros avant de se présenter à la sortie de l’hôpital L’Archet de Nice. Au total, sept personnes déférées ont été mises en examen pour association de malfaiteurs en vue de commettre un meurtre. Six d’entre elles l’ont été pour assassinats ou complicité et écrouées, dans ce qui est bien un «double assassinat». Désormais, les enquêteurs vont tenter de comprendre la destination des flux financiers suspects repérés sur les comptes bancaires de Wojciech Janowski, qui a dépensé 8,4 millions d’euros en moins d’un an.
 

 

http://www.ladepeche.fr/article/2014/06/28/1909012-affaire-pastor-la-vengeance-du-gendre.html

Affaire Pastor : la vengeance du gendre

 

Publié le 28/06/2014 à 06:51, Mis à jour le 28/06/2014 à 09:43

 

L’événement

 

Premières investigations après la fusillade contre la voiture d'Hélène Pastor./VALERY HACHE / AFP
Premières investigations après la fusillade contre la voiture d’Hélène Pastor./VALERY HACHE / AFP

zoom dans Folie

VIDEO — Le gendre d’Hélène Pastor, Wojciech Janowski, homme d’affaires et consul honoraire de Pologne à Monaco a reconnu être le commanditaire du meurtre de sa belle-mère. Il visait certainement l’héritage. En tout, sept personnes sont mises en examen.

Le filet ne cessait de se resserrer autour de lui. Wojciech Janowski, 64 ans. Le gendre d’Hélène Pastor a fini par admettre qu’il était le commanditaire de cette exécution, le 6 mai dernier devant l’hôpital de Nice. Attaque au cours de laquelle Hélène Pastor et son chauffeur ont subi des blessures qui sont devenues fatales…

Le mobile ? L’héritage de la milliardaire, qui, à 77 ans, tenait toujours les cordons de la bourse. Le gendre a tenté un moment de laisser croire qu’il avait voulu faire payer à la mère les humiliations qu’elle avait infligées à Sylvia, son épouse ; celle-ci a vigoureusement démenti, expliquant même qu’elle se sentait trahie par son compagnon. Du reste, l’enquête policière la met hors de cause…

En attendant, ce sont sept personnes qui ont été mises en examen. Wojciech Janowski a reconnu jeudi avoir versé 200 000 € à Pascal Dauriac, son coach sportif, pour l’exécution d’un contrat sur la tête de sa belle-mère Hélène Pastor, a indiqué le procureur Brice Robin. Ce coach indique que selon lui, le mobile était «la cupidité». Il précise aussi que «Janowski avait ce projet depuis longtemps car il se sentait rejeté par le reste de la famille en général, et Hélène Pastor en particulier.»

Pascal Dauriac et Wojciech Janowski étaient «en affaire» sur ce projet depuis le mois de janvier. Ils avaient prévu que le chauffeur lui aussi soit blessé pour brouiller les pistes.

Pascal Dauriac, originaire de Montpellier s’est établi sur la côte d’Azur dans les années 90. Il propose à une clientèle fortunée des programmes de remise en forme personnalisés. Lui, explique pour l’instant avoir reçu 140 000 € et en avoir gardé 50 000 pour lui. Il s’est adressé à un deuxième intermédiaire, un personnage des cités marseillaises, qui s’est chargé lui de recruter Alhair Hamadi, 31 ans, et Samine Saïd Ahmed, 24 ans, les deux exécutants arrêtés lundi.

Mais ces sommes sont bien en deçà de ce que les policiers ont repéré sur les comptes de Janowski. Celui-ci a en effet reçu 7,5 millions d’euros de sa compagne, mais ses comptes présentent un solde négatif de 900 000 €. Conclusion du procureur Brice Robin : «Donc, il a dépensé la somme totale de 8,4 millions d’euros on ne sait pas pour quoi faire…»

Il plane du reste encore un certain nombre de mystères autour de Wojciech Janowski, un homme jusque-là discret qui entre dans la lumière de la pire manière qui soit. Celui qui était jusqu’à hier, (ses fonctions lui ont été retirées) consul honoraire de Pologne, qui se présente comme ancien dirigeant de la fameuse Société des Bains de Mer ou du Grand Metropolitan, cet homme qui a multiplié les apparitions dans les sociétés caritatives et qui a été décoré officier de l’ordre national du Mérite par Nicolas Sarkozy pourrait bien ne pas être celui qu’on croyait. Ses études à Cambridge sont suspectes, quant au reste, on enquête…

La plus grande tragédie est pour Sylvia, qui vient de perdre sa mère et apprend aujourd’hui que son mari était le commanditaire de ce crime.

D.D.

 

201406280880-full dans Perversité

Faits divers

Monaco en pleine tragédie grecque

Hier soir, en principauté, la conférence de presse du procureur était suivie sur tous les smartphones, via Twitter notamment, et dans certains bars …

201406282253-full

Faits divers

Secrets de famille mortels sur le Rocher

500 000 € par mois. Voilà l’argent de poche qu’Hélène Pastor donnait à ses enfants. A Sylvia, 53 ans, la discrète, et à Gildo, 47 ans, le …

201406281813-full

Faits divers

Le parcours des deux tueurs reconstitué

Cette affaire a déclenché une enquête colossale avec notamment le passage au crible de 3,5 millions d’appels téléphoniques. Les policiers ont …

 

http://www.nicematin.com/derniere-minute/info-nice-matin-le-gendre-dhelene-pastor-a-menti-sur-sa-vie.1800715.html

INFO NICE-MATIN. Le gendre d’Hélène Pastor a menti sur sa vie

 

Publié le vendredi 27 juin 2014 à 16h52
 

Wojciech Janowski
Wojciech Janowski, le gendre d’Hélène Pastor, escorté par un enquêteur hier à Nice, entre deux auditions à la caserne Auvare.(Photo Franck Fernandes)

 

Il prétendait être titulaire d’un master en économie de l’université de Cambridge. Woljciech Janowski, le gendre de Hélène Pastor, a menti.

>> LIRE AUSSI. Affaire Pastor: le gendre et son coach passent aux aveux

Contactée par Nice-Matin vendredi soir, l’université de Cambridge affirme que M. Janowski « n’a jamais été enregistré ni comme étudiant, ni comme diplômé de l’université de Cambridge », comme il l’a toujours prétendu auprès de ses proches.

S’il a menti sur ce volet, a-t-il pu mentir sur le reste?

>> >> RECIT. Affaire Pastor: la vie paisible de Wojciech Janowski à Monaco

Voilà une information qui jette un voile nouveau sur un personnage qui est peut-être beaucoup plus complexe qu’il n’y paraît…

Et qui pourrait bien avoir dupé son monde pendant de nombreuses années, à commencer par sa compagne Sylvia.

>> CHRONOLOGIE. Si vous n’avez rien suivi à l’affaire Pastor

 

http://www.nicematin.com/nice/affaire-pastor-le-gros-mensonge-de-janowski-sur-son-passe-a-monaco.1801685.html

Affaire Pastor: le gros mensonge de Janowski sur son passé à Monaco

 

Publié le samedi 28 juin 2014 à 09h56

wojciech janowski gendre helene pastor commanditaire 140628
Wojciech JanowskiEric Dulière

 

Nice-Matin le révélait vendredi: Wojciech Janowski a menti sur son diplôme de Cambridge.

>> SYNTHESE. Le gendre a payé 200.000 euros pour supprimer Hélène Pastor

Mais ce n’est pas tout.

Aussi gros que cela puisse paraître, le gendre de Hélène Pastor s’est également inventé un passé glorieux…en principauté !

C’est ce que révèle Nice-Matin dans son édition de samedi.

Sa biographie qu’il a lui-même validée sur le site Internet de la Chambre de commerce et d’industrie polonaise à Monaco, structure qu’il avait inaugurée la veille du meurtre, révèle bien des surprises.

>> RECIT. Affaire Pastor: la vie paisible de Wojciech Janowski à Monaco

Sur sa bio, Janowski, consul de Pologne à Monaco,  indique également  avoir été « gérant des hôtels et casinos des sociétés Grand Metropolitan (Londres) et SBM. » Faux. Au moins pour la seconde partie.

Vendredi soir, la Société des bains de mer de Monaco (SBM), interrogée par Nice-Matin, a indiqué qu’il n’avait jamais été directeur d’hôtels et de casinos, mais en réalité « chargé des relations publiques des jeux américains de 1985 à 1986 ». Pas du tout la même chose…

Bizarrement, le site est désormais inaccessible. Mais Internet garde mémoire de tout…

Ce nouveau mensonge dévoilé est énorme. La SBM, mastodonte en principauté, est en effet contrôlée par l’Etat monégasque.

Elle gère aujourd’hui les plus grands hôtels et casinos du Rocher.

Le reste de la vie du gendre de Hélène Pastor est-il à l’avenant?

Le « Janus » Polonais, l’homme aux deux visages, n’a peut-être pas encore révélé tout ses secrets…

>> CHRONOLOGIE. Si vous n’avez rien suivi à l’affaire Pastor



Assassinat de la milliardaire Hélène Pastor : crapuleux, rusé… le commanditaire va maudire son coach jusqu’à la fin de ses jours !

 

 

En effet, c’est bien lui l’idiot qui est allé chercher deux petites frappes marseillaises pour faire le boulot alors qu’il existe tant d’organisations criminelles expérimentées qui auraient pu le faire proprement et lui garantir de plus, en service après-vente, qu’elles n’auraient aucun mal à faire taire d’éventuels curieux, témoins ou mécontents !

 

http://www.lepoint.fr/societe/assassinat-d-helene-pastor-7-mises-en-examen-dont-le-gendre-et-son-coach-27-06-2014-1841374_23.php

Le Point.fr – Publié le 27/06/2014 à 17:57 – Modifié le 27/06/2014 à 18:44

Affaire Pastor : sept personnes mises en examen

 

Le gendre d’Hélène Pastor était le « commanditaire » de l’assassinat de la milliardaire monégasque

 

Wojciech Janowski, le gendre de la milliardaire Hélène Pastor, a reconnu être impliqué dans l'homicide de cette dernière
Wojciech Janowski, le gendre de la milliardaire Hélène Pastor, a reconnu être impliqué dans l’homicide de cette dernière © VALERY HACHE / AFP

 

Assassinat de la milliardaire Hélène Pastor : crapuleux, rusé... le commanditaire va maudire son coach jusqu'à la fin de ses jours ! dans Crime sourceafp

 

Le gendre d’Hélène Pastor était le « commanditaire » de l’assassinat de la milliardaire monégasque, sans doute pour « mettre la main sur l’héritage » promis à sa fille, a annoncé vendredi le procureur de la République de Marseille, Brice Robin.

Sept personnes ont été mises en examen à Marseille pour « association de malfaiteurs en vue de commettre un meurtre en bande organisée « , dont le gendre d’Hélène Pastor, Wojciech Janowski, 64 ans, consul honoraire de Pologne à Monaco, et son coach sportif, Pascal Dauriac, « véritable organisateur » de cet assassinat, a expliqué le magistrat lors d’une conférence de presse.

Lors de sa garde à vue entamée lundi, Wojciech Janowski a affirmé avoir versé 200 000 euros à son coach « pour ce contrat », a souligné le procureur de Marseille. Le mobile de ce crime aurait été de « mettre la main sur l’héritage » de Sylvia Pastor, la fille d’Hélène, 77 ans, décédée le 21 mai des suites de ses blessures, a indiqué Brice Robin lors d’une conférence de presse.

Assassiner le chauffeur pour « pour brouiller les cartes »

Sylvia Pastor, 53 ans, placée initialement en garde à vue, a été libérée jeudi, totalement mise hors de cause. Elle se sent « trahie par son compagnon », qui est passé aux aveux jeudi soir, a affirmé M. Robin. « Elle a perdu sa mère, son compagnon semble être le commanditaire, c’est un état psychologique plus que difficile », a souligné le procureur, ajoutant qu’elle avait fait confiance à son compagnon. Les cinq autres personnes mises en examen sont le tireur présumé, qui a « totalement refusé de s’exprimer », le guetteur « qui a reconnu la totalité des faits » et trois intermédiaires.

D’importants mouvements financiers ont été repérés sur les comptes bancaires de Wojciech Janowski, qui a « dépensé 8,4 millions d’euros » en moins d’un an, et qui a « retiré en espèces sur un compte offshore à Dubaï 250 000 euros en neuf opérations entre le 22 avril et le 4 mai », soit deux jours avant l’assassinat d’Hélène Pastor et de son chauffeur devant un hôpital de Nice, a poursuivi Brice Robin.

Le coach sportif a aussi affirmé que c’est Wojciech Janowski qui a décidé d’assassiner le chauffeur de la milliardaire, Mohamed Darwich, « pour brouiller les cartes ». Pascal Dauriac, 46 ans, travaillait à Monaco et à Saint-Paul-de-Vence et n’avait pas d’antécédents judiciaires. Le procureur a précisé qu’il « ne vivait pas dans le luxe » au vu des perquisitions. Brice Robin a tenu à féliciter les enquêteurs des polices marseillaises et niçoises pour leur « efficacité maximale dans la réussite de cette enquête »



Assassinat de la richissime Hélène Pastor : encore un « sympathique » et « généreux » commanditaire !

Il a avoué ! C’est le gendre de la richissime héritière.

De quoi se poser des questions sur l’intégralité de ses réussites depuis la toute première…

 
http://www.lexpress.fr/actualite/societe/assassinat-d-helene-pastor-le-sympathique-et-genereux-gendre-avoue_1555036.html

Assassinat d’Hélène Pastor: le « sympathique » et « généreux » gendre avoue

 

Par , publié le 27/06/2014 à 13:17, mis à jour à 14:28

Le gendre d’Hélène Pastor, Wojciech Janowski, a avoué ce vendredi avoir commandité le meurtre de sa richissime belle-mère, a indiqué le procureur.

 

Assassinat d'Hélène Pastor: le "sympathique" et "généreux" gendre avoue
Wojciech Janowski, gendre d’Hélène Pastor, a avoué avoir commandité son meurtre

PHOTOPQR/NICE MATIN/MAXPPP

 
La « grande famille monégasque » ébranlée. Le gendre d’Hélène Pastor, Wojciech Janowski, a avoué ce vendredi avoir commandité le meurtre de sa richissime belle-mère, a indiqué le procureur de la République, Brice Robin. Selon les premiers éléments de l’enquête, il aurait déboursé quelque 140 000 euros pour que deux petites frappes des quartiers nord de Marseille abattent l’héritière et son chauffeur, Mohamed Darwich. La mort de ce dernier avait, semble-t-il, pour objectif de brouiller les pistes. En vain.

Mais l’amateurisme des deux tueurs engagés – identifiés grâce aux caméras de vidéosurveillance – a permis aux enquêteurs de remonter la piste de cet homme d’affaires polonais. « Des flux financiers suspects » sur ses comptes ont rapidement attiré l’attention des enquêteurs. Le procureur a également indiqué que « des liens sont apparus avec deux individus que je peux qualifier d’intermédiaires en relation directe avec les deux suspects ». Si Sylvia Pastor, 53 ans, a été relâchée sans qu’aucune charge ne pèse contre elle, son mari devrait être présenté à un juge d’instruction dans l’après-midi.
 

Consul honoraire de Pologne

 
Ces aveux ont stupéfait le Rocher. « Monaco est une grande famille. On se connaît tous plus ou moins », a déclaré au Nouvel Obs René Croesi, président de l’Ordre de Malte à Monaco. Il décrit celui qu’il croisait principalement lors de soirées mondaines comme un homme « gentil », « très généreux » envers sa communauté et « discret ». Wojciech Janowski était une figure petit monde monégasque: marié à la fille d’une des plus grosses fortunes françaises, il était consul honoraire de Pologne depuis 2007 et avait été promu en 2012 consul honoraire général. Ce poste – qui lui confère principalement un rôle de représentation – ne lui permet pas de disposer de l’immunité diplomatique, qui annule automatiquement les poursuites. Nice-Matin a indiqué ce vendredi qu’une procédure était en cours pour lui retirer ce titre honorifique.

Outre son rôle diplomatique, Wojciech Janowski était un homme d’affaires reconnu. Diplômé en économie à Cambridge, il a dirigé les hôtels et casinos de la société Grand Metropolitan (à Londres) et de la société SBM (Société des bains de mer de Monaco). Il est désormais à la tête de la Chambre de développement économique de Monaco, créée par Michel Pastor, et président d’un société spécialisée dans les nanotechnologie Firmus SAM.
 

Officier de l’Ordre du mérite

 
Son implication a d’autant plus surpris que l’homme, âgé de 64 ans, était connu pour ses actions caritatives, notamment au sein de l’association de lutte contre l’autisme, Monaco against autism, dont il est le co-fondateur et dont la présidente d’honneur est la princesse Charlène de Monaco. Pour cet engagement, ce Polonais né à Varsovie a été nommé en 2010 officier de l’Ordre du mérite par Nicolas Sarkozy.

Il était également très apprécié des membres de la communauté polonaise de la Côte d’Azur. Stéphane Kowalczyk, président de l’Amicale polonaise de Nice, dresse le portrait d’un « homme disponible », « généreux » et ayant su rester « simple ».

Le mobile du meurtre reste l’inconnue de l’affaire. Certaines voix avancent d’ores et déjà un motif crapuleux: récupérer l’héritage de sa richissime belle-mère. Mais l’information n’a pas été confirmée.



Schumacher, Méric : d’un traumatisé crânien, l’autre…

 

http://www.lalibre.be/sports/formule-1/michael-schumacher-la-phase-de-readaptation-est-un-long-trajet-parfois-frustrant-53a0210a357059db44bdb92b

Michael Schumacher : « La phase de réadaptation est un long trajet parfois frustrant »

Belga Publié le mardi 17 juin 2014 à 13h05 – Mis à jour le mardi 17 juin 2014 à 21h05

Schumacher, Méric : d'un traumatisé crânien, l'autre... dans Attentats 53a020d83570c0e7433a7f5a

 
Après un grave traumatisme crânien, comme celui dont Michael Schumacher a été victime, la phase de réadaptation est « un long trajet parfois frustrant ». Le coma, qui dure de quelques jours à quelques semaines, est suivi de la phase de réveil durant laquelle le patient passe par différents états, avant d’éventuellement recouvrer ses facultés, explique le Dr Steven Laureys, directeur du Coma Science Group du centre de recherches du cyclotron à l’Université de Liège (ULg). A la sortie d’un coma, le patient peut successivement passer de l’état végétatif aux états de conscience « - » et « + », poursuit-il. L’état de conscience « + » indique que le patient réagit à la commande, et est donc conscient du monde qui l’entoure. Si l’évolution d’un stade à l’autre est espérée, chaque victime d’un traumatisme crânien peut rester bloquée à n’importe quelle étape, que ce soit de manière temporaire ou définitive.

A la suite d’un tel traumatisme, l’attention se porte sur « les troubles moteurs, mais encore plus important, sur les troubles cognitifs et du comportement », souligne le Dr Laureys. En effet, les lésions frontales peuvent notamment provoquer de l’agressivité chez le patient. L’encadrement par une équipe pluridisciplinaire, de même que la famille, sera dès lors très important.

Pour les troubles moteurs, pas besoin d’attendre le réveil, « on y travaille dès que possible; c’est essentiel d’agir sur la plasticité du tissu musculaire, de privilégier la prévention en cas de déformation des membres », précise le directeur du Coma Science Group. Le corps médical privilégiera en effet toujours un traitement préventif et médicamenteux à des opérations plus lourdes, ces patients étant plus vulnérables et susceptibles de développer des infections.

Chaque année en Belgique, 900 personnes perdent la vie à la suite d’un traumatisme crânien et quelque 150 nouveaux patients sont hospitalisés. Ces derniers, si leur évolution le permet, suivront le trajet classique: des soins intensifs vers un centre de rééducation, suivi d’un retour au domicile ou à une maison de soins en vue de continuer la convalescence.

« On peut parler d’une épidémie silencieuse en Belgique », indique le Dr Laureys. « Bien que l’on puisse remplacer de plus en plus d’organes, la plasticité cérébrale reste une grande inconnue. »

Plongé dans un coma artificiel après son accident de ski le 29 décembre 2013, Michael Schumacher avait été placé en phase de réveil le 30 janvier. L’ex-champion allemand de Formule 1 est sorti du coma et a quitté l’hôpital de Grenoble (France) lundi pour le Centre hospitalier universitaire de Vaud, à Lausanne (Suisse).

 

http://www.lalibre.be/sports/formule-1/michael-schumacher-entre-les-mains-de-grands-specialistes-53a14b5b357059db44be6d71

Michael Schumacher, entre les mains de grands spécialistes

 
Afp Publié le mercredi 18 juin 2014 à 10h20 – Mis à jour le mercredi 18 juin 2014 à 11h24

 
Si le transfert de Michael Schumacher à Lausanne permet à sa famille de l’avoir à quelques kilomètres de leur villa des bords du Léman, le septuple champion du monde de F1 peut aussi bénéficier de traitements novateurs dans un hôpital suisse réputé en pointe dans les recherches sur le cerveau.

Le Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV), où l’ancien pilote poursuit désormais « sa longue longue phase de réadaptation », a fait des neurosciences cliniques un de ses axes prioritaires, allant chercher en 2008 le professeur Richard Frackowiak, l’ancien doyen de l’Institut de neurologie de Queen Square à Londres, pour développer un département interdisciplinaire.

Ce département dispose d’un centre de recherche, très impliqué dans l’ambitieux projet européen de modélisation du cerveau humain, « Human brain project ». Ce projet, qui rassemble les plus grands instituts européens sous la coordination de l’école polytechnique de Lausanne, a pour but de reproduire le cerveau dans toute sa complexité dans un super ordinateur, afin de mieux comprendre son fonctionnement et d’explorer des pistes pour la recherche sur les maladies neurologiques.

« Ce projet est quelque chose qui ajoute à nos compétences et qui nous permet de bien choisir les personnes qui doivent s’occuper des problématiques cliniques chez nos malades », souligne dans un entretien téléphonique avec l’AFP le Professeur Frackowiak, réputé pour être un des pontes de l’imagerie cérébrale.

« C’est extrêmement important dans un centre thérapeutique en neurosciences cliniques d’avoir un support version recherche pour pouvoir innover et être vraiment à la pointe internationale », estime le scientifique anglais, tout mettant en avant les liens étroits avec ses pairs dans d’autres pays européens, dont la France, l’Angleterre et l’Allemagne.

Secret médical oblige, le CHUV se refuse à tout commentaire qui pourrait donner le moindre indice sur l’état de santé de l’ancienne star des paddocks, pour laquelle a été aménagé un espace spécial dans l’unité de rééducation.

Si le CHUV a un protocole bien rôdé pour préserver la sécurité et l’intimité de ses patients VIP, pour le reste, « c’est business as usual ». « Il n’est pas question de traiter un homme qui soit tombé par terre dans son atelier différemment de quelqu’un qui est connu dans le monde entier », tient à souligner Richard Frackowiak. « Chaque malade reçoit le meilleur de nos compétences et le meilleur de nos réflexions. »

Le département de neurosciences cliniques dispose non seulement d’équipements de pointe, mais ses spécialistes ont lancé quelques idées novatrices dans le travail essentiel pour les comateux sur la stimulation des cinq sens, la motricité et l’activité cérébrale.

Des robots permettent de mettre le patient en position verticale et l’aident à mouvoir ses membres, une rééducation qui aide la circulation sanguine et lutte contre les conséquences d’un alitement prolongé. Un jardin thérapeutique, en plein centre de l’hôpital, offre la possibilité de confronter certains malades en éveil de coma aux éléments extérieurs.

Le professeur Frackowiak a instauré dans le département un concept centré sur le malade. Il regroupe au même endroit toutes les compétences liées au cerveau, la neurochirurgie, la neurologie, la neuropsychologie et la neuroréhabilitation, afin de tenter d’offrir le meilleur suivi.

Selon le journal suisse Blick, qui cite la société ambulancière qui a effectué le transport, Michael Schumacher, qui a été transféré lundi de Grenoble (France) à Lausanne, était conscient pendant le trajet organisé dans le plus grand secret, et avait la plupart du temps les yeux ouverts.

Le voyage a été organisé par la famille comme une opération de services secrets, utilisant notamment un faux nom, indique le journal.

Les ambulanciers ont dû remettre leurs téléphones portables lorsqu’ils ont vu le visage de Schumacher, qui aurait beaucoup maigri durant les 170 jours d’hospitalisation à Grenoble, après son grave accident de ski, en décembre 2013 à Méribel (France), selon Blick.

Schumacher n’a pas parlé, mais il a communiqué avec les ambulanciers par des hochements de tête.

 

http://www.metronews.fr/sport/michael-schumacher-dossier-medical-vole-sabine-kehm-secrete-etat-de-sante-ce-que-l-on-sait/mnfy!b82GqwRA4aY1I/

Michael Schumacher : ce que l’on sait depuis son départ vers la Suisse

 

Mis à jour : 25-06-2014 17:52

- Créé : 25-06-2014 10:40

BILAN – Après cinq mois et dix-huit jours passés au CHU de Grenoble à la suite d’un accident de ski, Michael Schumacher quitté la France direction la Suisse. Depuis son arrivée à Lausanne, il a dix jours, de nouvelles informations ont été révélées concernant le champion allemand. Metronews fait le point…

 
Michael Schumacher a quitté la France depuis dix jours. Les révélations, elles, ont repris leur cours.

Michael Schumacher a quitté la France depuis dix jours. Les révélations, elles, ont repris leur cours. Photo : FRED DUFOUR / AFP
 
Déplacement : le grand secret
Lundi 16 juin au matin, Michael Schumacher arrivait à Lausanne. Après cinq mois et dix-huit jours passés au CHU de Grenoble, l’ex-pilote de Formule 1 a été amené vers la Suisse dans un contexte digne d’une opération des renseignements secrets. La société helvète qui a effectué son transport a d’abord reçu un contrat concernant un passager enregistré sous un faux nom. En arrivant dans le chef-lieu de l’Isère, chaque membre de la société prestataire a dû remettre son téléphone portable pour éviter les fuites. En Suisse, l’Allemand devrait se rapprocher de son domicile. Une condition sine qua non pour une bonne convalescence dans ce type de cas nous expliquait le neurologue Philippe Azouvi.

Santé : vers l’invalidité ?
Au mois d’avril, sa manager Sabine Kehm avait évoqué des moments de conscience et d’éveil. Aucun média n’a rebondi sur le sujet pour expliquer que ces mots correspondaient à la définition même de la sortie du coma. Si Schumacher a quitté l’hôpital de Lausanne c’est bien parce que cette période d’inconscience était terminée. La procédure veut même qu’avant de sortir de l’établissement il eût été placé en dans une salle régulière. Depuis plusieurs jours les informations sur son état de santé réel divergent. Son ami Olivier Panis avançait il y a huit jours qu’il ne sera pas handicapé.  »On m’a dit qu’il n’était pas touché au niveau de la motricité et qu’il ne sera pas dans un fauteuil roulant », expliquait-il. Quatre jours plus tard un éminent neurologue suisse se voulait catégorique sur le sujet  :  »Schumacher restera invalide pour le reste de sa vie. Il est resté près de six mois dans le coma, ses muscles sont atrophiés et il semblerait qu’il soit squelettique. Il serait mieux que les gens gardent en mémoire le Schumi des vieilles photos… »

Communication : « no comment ! »
« Nous demandons à tous de bien vouloir, à l’avenir, respecter le fait que cette longue phase de réadaptation ne se déroulera que dans le cadre privé », écrivait Sabine Kehm dans un communiqué. En quittant la France, la famille Schumacher pensait pouvoir établir une bulle autour de Michael. Contrairement à son arrivée à l’hôpital de Grenoble, ni les médecins, ni l’entourage n’ont communiqué sur l’état de santé du champion. L’établissement hospitalier avait pourtant mis en place une cellule pour répondre, ou la plupart du temps recaler les journalistes et autres fans trop insistants. Au milieu de la première semaine, celle-ci a ainsi mis fin à toute communication sur le sujet. Les médias qui étaient restés en alerte devant le CHUV durant les deux premiers jours du séjour suisse de  »Schumi » n’ont eux rien pu apprendre.

Sécurité : sous bonne garde
Pour entamer sa phase de réadaptation, le clan allemand a voulu se donner les moyens d’évoluer dans des conditions sereines. Il a ainsi privatisé tout une aile du centre hospitalier qui bénéficie d’un service de neuro-rééducation de pointe dont les accès sont en permanence filtrés par des membres de la sécurité.

Espionnage, la famille prête à attaquer
Selon nos informations, parmi les journalistes qui faisaient le pied de grue devant le CHUV de Lausanne, deux ont tenté de franchir les portes gardées par le service de sécurité. Au CHU de Grenoble, déjà, un paparazzi avait tenté de le faire. Lundi, Le Dauphiné Libéré révélait que le CHU avait porté plainte pour vol et violation du secret médical. En cause, le vol du dossier médical de Schumacher, qui selon Bild aurait été proposé à la presse allemande moyennant une somme proche de 50 000 euros.  »Nous ne pouvons présumer de leur authenticité, mais le contenu d’un fichier médical quel qu’il soit est totalement privé et ne peut pas être rendu public, a expliqué Sabine Kehm, qui prévient que tous ceux qui achèteraient ou publieraient des documents confidentiels seront poursuivis. Les chances de ne pas le voir sortir semblent pourtant infimes.

Son dossier médical : détenu par un certain Kagemusha
Depuis une semaine, les autorités françaises enquête sur la disparition du dossier médical de Michael Schumacher. Elles ont été alertées par le quotidien allemand Bild qui a reçu, par mail, une partie des éléments contenus dans ce rapport. En effet, l’expéditeur, qui se fait appeler Kagemusha, en référence à un film primé en 1980 au Festival de Cannes, a fait le tour de rédaction le tour des rédactions suisses, françaises et allemandes pour vendre les informations. La police tente de retracer le parcours du dossier médical pour savoir entre quelles mains il a transité. De son côté, l’hôpital a mené un audit interne pour en savoir plus et fait expertiser son système informatique par des experts, qui ont pu déterminer qu’aucune intrusion n’avait eu lieu. Seul un nombre restreint de personne a pu avoir accès à ces documents confidentiels, enregistrés sous un faux nom. Le dernier en date est Jérémy Martin.

Marc Mechenoua

 
 
http://www.metronews.fr/sport/michael-schumacher-sur-la-piste-du-dossier-medical-disparu/mnfy!Ghko8nbig5KXo/

Michael Schumacher : sur la piste du dossier médical disparu

 

Mis à jour : 25-06-2014 20:04

- Créé : 25-06-2014 13:08

AFFAIRE – Une semaine après le dépôt de plainte de l’hôpital et de la famille Schumacher, les autorités françaises cherchent à retrouver la trace du dossier médical de l’ex-pilote F1. Mais surtout de son détenteur qui se fait appeler « Kagemusha ».

 
Une chasse à l’homme. Pendant que l’individu en possession du dossier médical de Michael Schumacher fait le tour des rédactions françaises, suisses et allemandes, la police française mène l’enquête pour retrouver sa trace. Depuis la semaine dernière, et les dépôts de plaintes de l’hôpital de Grenoble et la famille de l’ancien champion de F1, elle est sur le pont.

« Le ou les auteurs du vol ont contacté un certain nombre de journalistes français, suisses et allemands. Cet individu, qui communique par mail, demande 60 000 francs suisses (49 300 euros, ndlr) pour fournir le document », déclarait mercredi Jean-Yves Coquillat, procureur à Grenoble.

Le vendeur se fait appeler Kagemusha

« Pour appuyer ses propos, l’individu en possession du rapport a fourni une partie du contenu, ce qui permet de penser qu’il est en possession du dossier », poursuit le magistrat. Et même si rien n’est encore établi, tout laisse penser que les informations confidentielles ont bien été volées au CHU de Grenoble.

Les autorités françaises privilégient désormais une éventuelle coopération avec les médias qui ont reçu le fameux mail pour faire progresser l’enquête. « Si dans un souci de coopération, pour lutter contre ce genre de voyous, des journalistes voulaient aider la justice, la justice ne refuserait pas leur aide », a déclaré M. Coquillat. Dans cette affaire, le quotidien allemand Bild a déjà grandement contribué, en informant la porte-parole de Michael Schumacher, Sabine Kehm, que lesdits documents étaient en possession d’un individu prêt à les marchander.

Selon les dernières précisions, il ne s’agirait pas du dossier médical intégral du patient mais de son brouillon, qui a passé plusieurs heures dans une poubelle de l’hôpital. Pour ne pas se faire repérer, ce dernier a choisi un drôle de pseudonyme : « Kagemusha », en référence à un film du Japonais Akira Kurosawa, Palme d’or à Cannes en 1980.

Jérémy Martin alias Michael Schumacher

Sur le terrain, l’enquête se dirige donc du côté de l’établissement hospitalier. Pour l’heure, les policiers grenoblois tentent de retracer le parcours du rapport médical, en interrogeant les personnes qui auraient pu l’avoir entre les mains. Dans le même temps le CHU mène un audit informatique interne.

La direction de l’établissement a également procédé à une vérification de son système informatique par des experts pour détecter toute intrusion. Mercredi en fin de matinée, elle a conclu que son système n’avait pas été violé.

Pourtant, seul un nombre restreint de personnes a pu avoir accès à ce dossier qui était enregistré sous un faux nom, changé de façon régulière. Selon une source proche de l’enquête, le dernier pseudonyme en date était Jérémy Martin.

Marc Mechenoua

 

http://www.parismatch.com/Actu/Sport/neuro-re-e-ducation-lausanne-Michael-Schumacher-bientot-a-la-maison-571552

Son nouveau combat

Michael Schumacher, bientôt à la maison

 

Michael Schumacher, bientôt à la maison

C’est sous cette tente que le marathon de sa rééducation se déroulera, jardin éducatif aménagé pour Michael Schumacher, au CHUV de Lausanne. © DR

 

Le 25 juin 2014 | Mise à jour le 25 juin 2014
 
De notre envoyé spécial en Suisse Arnaud Bizot

  
Depuis l’accident, Corinna, sa femme, n’a pas quitté son chevet. Aujourd’hui, elle a ramené le champion à Lausanne.

Dans sa chambre, on l’a vu sourire. Corinna, femme, a disposé devant lui des objets familiers, des photos de proches, mais aussi d’événements qui ont marqué sa vie d’époux et de pilote. Au CHUV de Lausanne (Suisse), Corinna Schumacher passe tous les jours quelques heures au- près de son mari. « C’est une personne simple, remarquable, combative, et ce couple témoigne d’un lien hors du commun », dit-on à l’hôpital. Admis depuis le lundi 16 juin dans l’unité de neuro-rééducation aiguë, Michael Schumacher, 45 ans, se trouve, en langage médical, en « état de conscience minimale ». Il entame une « phase de neuro-réhabilitation » qui peut durer de trois mois à deux ans. Dans l’ambulance qui l’a transporté de Grenoble, où il était soigné depuis sa chute de ski, le 29 décembre dernier, Michael Schumacher communiquait, selon les infirmiers, par des hochements de tête. Ses accompagnateurs ont appris au dernier moment le nom du patient qu’ils devaient conduire, et on leur a demandé de se séparer de leur téléphone portable le temps du trajet.

Le « Baron rouge » est donc sorti du coma, cinq mois environ après son accident. Il a ainsi fait mentir rumeurs et diagnostics alarmants, voire définitifs. « Une épreuve supplémentaire, média- tique celle-là, observe-t-on au CHU de Grenoble, qu’ont dû affronter sa femme, ses intimes et l’équipe médicale.» A Lausanne, on salue «le travail remarquable » des Prs Jay et Payen, du service de neurologie et réanimation neurologique de Grenoble, avec qui les médecins suisses sont en contact depuis plusieurs semaines. On salue aussi la «performance » des nutritionnistes : physiquement, Michael Schumacher semble juste avoir perdu du poids. « On a affaire à un très grand champion, capable d’un très haut niveau de concentration et de mémorisation, souligne un membre du personnel du CHUV de Lausanne. Cela se traduit aujourd’hui en termes de volonté. C’est impressionnant à observer. »

 

La phase de neuro-réhabilitation est un marathon

 

Corinna Schumacher se rendait chaque jour à Grenoble depuis la Suisse. Une distance plus raisonnable, 40 kilo- mètres, sépare désormais l’hôpital de leur propriété située à Gland, au bord du lac Léman. Le couple et ses deux enfants, Gina Maria, 17 ans, et Mick, 15 ans, habitent depuis 2004. L’ancienne maison a été rasée. Après plus de deux ans de travaux, 2 200 mètres carrés ont surgi sur quatre étages, huit chambres, un cinéma de trente places et, tout autour, étang, piscine, terrains de sport, écuries. « J’ai besoin de paysages, de nature, de montagnes, a confié un jour Michael Schumacher à une chaîne de télévision allemande. Ici, le fermier voisin nous apporte du lait, du fromage, puis il reste pour bavarder. Avec mon père, je vais pêcher.Trois cannes,un cigare, éventuellement une petite bière. »

Karin Diserens prévient toujours les familles : la phase de neuro-réhabilitation, c’est un marathon. Neuro-rééducatrice de l’unité de Lausanne, c’est entre ses mains que repose la convalescence de Michael Schumacher. Là aussi, le staff dépose ses téléphones portables au moment de prendre son service, précaution jugée « normale », comme   est « supportable » la sécurité qui a été mise en place. Allemande, mère de trois jeunes filles, Karin Diserens pratique la méditation « parce que ça vide le cortex ». Récemment elle jouait encore du violon au sein de l’Orchestre philharmonique de Lausanne. Sa démarche médicale : reconnecter le patient avec l’environnement, stimuler les cinq sens, la motricité et l’activité cérébrale.

 

http://www.scriptoblog.com/index.php/blog/actualites/1087-clement-meric-victime-d-un-coup-monte

Clément Méric, victime d’un coup monté ?

Écrit par Lucien Cerise

 

573510 dans Crime

Par Lucien Cerise, auteur de Oliganarchy.

« Le fascisme reviendra sous le nom de l’antifascisme. »
Attribué à Huey P. Long, sénateur américain (1893-1935).


Un certain nombre d’indices convergents semble attester que l’affaire « Clément Méric » serait bien un coup monté, planifié à l’avance avec la complicité de la police et de ses services de Renseignement intérieur. La thèse, qui n’est pour l’instant qu’une hypothèse, semble énorme. Pour l’étayer, il nous faut répondre à plusieurs questions : pourquoi ?, comment ?, quels sont les faits ?, à qui profite le crime ?

Pourquoi organiser médiatiquement la mort de Clément Méric

Une constante sociologique bien connue, notamment en Histoire des religions mais aussi des courants politiques, stipule que la fabrication d’une martyrologie est un passage obligé pour lancer un mouvement idéologique à partir de rien. Il est entendu que les mouvements d’idées ne naissent pas tous de rien, ex nihilo : certains expriment une vraie nécessité populaire ancrée dans le réel et leur émergence est spontanée. Ils se diffusent ainsi de façon quasi naturelle, mémétique, par le bouche à oreille, et leur succès est indépendant du Pouvoir en place. À l’opposé, « l’antifascisme » spectaculaire qui essaye d’exister dans les médias dominants depuis quelques mois est un phénomène hors sol, sans ancrage dans la population et sans référent objectif dans le réel ; cet « antifascisme » ne relève que d’une bulle spéculative virtuelle, celle des « remue méninges » et des brainstormings des salles de rédaction et des think tanks de consultants où s’élaborent les scénarios et les virus mentaux que l’on tente ensuite d’inoculer au peuple (le storytelling). Lionel Jospin interviewé par Alain Finkielkraut avouait un jour que la « menace fasciste » dont on nous cause en France depuis les années 1980 était entièrement fictive et que l’antifascisme n’était que du théâtre. Notre ex-premier ministre sait de quoi il parle, ayant été lui-même un acteur de premier rang de cette mise en scène étalée sur des décennies. Dans ces conditions, il n’est guère étonnant que le couple « menace fasciste + antifascisme » ne rencontre aucun écho dans la population française. Mais le Pouvoir dispose de gros moyens et ne ménage pas ses efforts pour répondre à la question : « Comment faire exister en représentations quelque chose qui n’existe pas dans le monde réel ? »

Par exemple, le samedi 7 avril 2012 était organisé le « 1er forum social antifasciste » à la Bourse du travail de Saint-Denis, en banlieue nord de Paris (93). La mention « 1er » dans le titre sous-entendait qu’il était prévu d’en organiser d’autres, mais l’affluence ne fut pas au rendez-vous et l’événement fut un échec. Bien que le journal Le Monde soit le parrain de l’événement (présence de Dominique Vidal) et qu’une vingtaine d’organisations en soient signataires dont le NPA, le Parti de gauche (Front de gauche), les syndicats SUD et CNT, et diverses associations libérales-libertaires, seulement 200 à 250 personnes assistèrent à la rencontre entre 13h30 et 21h, d’après les organisateurs ; moins de 100 d’après nos sources, ce qui, dans les deux cas, rapporté au nombre des organisateurs et au bassin démographique de 10 millions d’habitants de l’agglomération parisienne, reste insignifiant. La Fédération anarchiste de Montreuil commentait ainsi : « Espérons que la (relative) réussite de ce forum relancera la création d’autres événements afin de mener la (re)construction d’un mouvement antifasciste aujourd’hui mal au point. » (sic)

Le bilan du fiasco et l’analyse de ses raisons mit en évidence qu’il manquait à « l’antifascisme » en France un mythe fondateur pour le lancer. Tout mouvement ambitieux a besoin d’un mythe fondateur et d’icônes à vénérer pour amorcer et mettre en branle les dynamiques émotionnelles et comportementales de ses adeptes. Si ce mythe ne vient pas tout seul, alors il faut le construire. Les concepteurs d’opérations psychologiques dans le Renseignement savent en outre que le mythe fondateur doit être de préférence traumatique et violent. On se rappellera le Rav Ron Chaya soulignant dans une vidéo le « bienfait immense » que la Shoah fut pour l’entité sioniste, ou les attentats sous « faux drapeau » du 11 Septembre qui ont semblé attester un temps de la réalité du « choc des civilisations », jusqu’à ce qu’il soit démontré que ce n’étaient pas des musulmans qui les avaient organisés. Dans le jargon, une « psyop » sert généralement à « visibiliser » quelque chose, par exemple un counter-gang de diversion. Ce genre d’opération permet dans un premier temps, non pas d’accroître, mais déjà de créer la visibilité d’un mouvement qui n’en a pas. La réponse à la question : « Pourquoi assassiner Clément Méric ? » est donc : « Pour fabriquer un martyre et faire exister médiatiquement le mouvement dit antifasciste, car il n’y arrive pas tout seul si l’on en reste aux faits ».

En l’occurrence, la manœuvre politico-médiatique étant un peu grossière, elle n’a pas trompé grand monde : même les « antifas » crièrent à la récupération politique et huèrent Alexis Corbière, du Front de gauche, à la manifestation du 06/06/13 en mémoire de leur ami décédé. Le stratagème apparut en toute transparence quand le quotidien de la banque Rothschild, Libération, titra dans son édition du 25/06/13 : « Clément Méric, antifa devenu icône ». Le marketing de l’affaire ne décollant pas, les effets de suggestion médiatique étant insuffisants, le journal en était réduit à mâcher le travail à ses lecteurs et à leur inculquer explicitement ce qu’il fallait penser et répéter. Il semble donc que la Matrice virtualisante ait atteint ses limites. Pour mémoire, rappelons les chiffres désastreux en termes de fréquentation des dernières manifestations de l’extrême gauche du Capital : 40.000 personnes dans toute la France sur deux jours les 15 et 16 décembre 2012 pour le « mariage homo » ; 50.000 personnes à Paris le 5 mai 2013 pour le Front de gauche ; 15.000 personnes dans toute la France le 6 juin 2013 pour Méric ; 6000 personnes à Paris le 23 juin 2013 contre le « fascisme » ; 35.000 personnes à Paris le 29 juin 2013 pour la Gay Pride ; 150 personnes à Paris sur deux jours les 22 et 23 juin 2013 pour le premier Salon du « mariage gay ». (Chiffres que nous laissons le lecteur vérifier par lui-même sur un moteur de recherches pour ne pas rallonger la liste des notes.)

« Lionel Jospin : « L’antifascisme n’était que du théâtre »»
http://www.dailymotion.com/video/x9lcsn_lionel-jospin-l-anti-fascisme-n-eta_news#.UTHExjd3vcs
« 1er forum social antifasciste »
http://forumsocialantifa.wordpress.com/
« Forum social antifasciste – Compte rendu »
http://groupefamontreuil.blogspot.fr/2012/04/forum-social-antifasciste-compte-rendu.html
« Clément Méric : les « antifas » dénoncent la récupération politique »
http://videos.leparisien.fr/video/3d824785562s.html

Comment fabriquer un kamikaze ?

Le deuxième problème à résoudre pour étayer l’hypothèse d’un coup monté est méthodologique et doit répondre à la question : « Comment s’y prendre pour provoquer un comportement violent à distance ? » ou « Comment planifier des faits divers violents pour les récupérer ensuite ? » La réponse est : en façonnant un environnement et un climat favorables, donc en appliquant une stratégie indirecte, puis, si possible, en essayant de téléguider directement des individus. On se souvient de la méthode employée par Zbigniew Brzezinski pour engager l’URSS à intervenir en Afghanistan, qu’il dévoilait dans sa fameuse interview du 15/01/98 avec Vincent Jauvert pour Le Nouvel Observateur n°1732. Selon ses propres termes : « Nous n’avons pas poussé les Russes à intervenir, mais nous avons sciemment augmenté la probabilité qu’ils le fassent. » Non pas provoquer directement la violence, mais augmenter intentionnellement la possibilité qu’elle advienne : les traces de culpabilité sont ainsi pratiquement inexistantes. Mettre en place toutes les conditions pour un passage à l’acte, configurer le contexte pour favoriser la réalisation d’un potentiel de violence, ce sont là des techniques bien connues des services de Renseignements pour fabriquer des terroristes ou des faits divers à récupérer politiquement. Sun-Tzu les décrivait déjà dans son Art de la guerre quand il parlait de détecter le potentiel d’une situation, puis de le façonner et de l’orienter dans un sens ou dans un autre.

Sur cette base contextuelle, travaillée pour devenir une pente glissante, il est ensuite possible de préciser le mode opératoire en ciblant un individu chargé de catalyser la violence et de focaliser l’attention des médias. Il faut construire un « candidat Mandchou », un patsy, une sorte de « Mohamed Merah », entièrement façonné, tutoré et piloté à distance par les psychologues des services de Renseignements et dressé pour être sacrifié à un moment ou à un autre. Il faut choisir quelqu’un de jeune, très jeune, donc très influençable, vingt ans ou vingt-cinq au maximum, donc presque un enfant, malléable et crédule. Pour maximiser les chances de réussite de l’opération, le profilage de la personnalité doit s’orienter sur quelqu’un de fragile, tant au plan psychologique que physique.

Du point de vue psychologique, les étudiants de « Sciences Po », dont Clément Méric faisait partie, sont les recrues idéales car ils se préparent à devenir les futurs cadres du capitalisme mondialisé. Ils offrent donc un profil psychologique de type « conformiste » et « soumis à l’autorité », à l’opposé du « révolté » ou du « curieux ». Comme toutes les grandes écoles oligarchiques, Sciences Po exige de ses élèves une soumission totale aux dogmes néolibéraux, soit l’idéologie du Pouvoir, sans quoi la sanction tombera au moment des examens. Pour occuper efficacement leur place dans la hiérarchie des dominants, les étudiants de Sciences Po sont donc élevés dans la haine des peuples et des nations qu’ils auront à écraser sous leur botte. Ce profil de personnalité suggestible présente les caractéristiques recherchées chez tout kamikaze : immaturité, plasticité, docilité, ainsi que des tendances sadomasochistes et suicidaires prononcées. Le caractère autodestructeur de la psychologie de Méric apparaît encore mieux dans ses idéologies de référence, le véganisme et l’anti-spécisme, deux branches voisines de la deep ecology, ou écologie radicale, dont les fondements malthusiens ont été définis dès les années 1960 avec le soutien de banques et de fondations (Iron Mountain, rapport Meadows du club de Rome, cybernétique sociale), et que l’on peut résumer en une phrase : « La Vie est au-dessus de tout, sauf celle des humains. » Négation des différences entre les espèces vivantes, droits des animaux supérieurs à ceux des humains, culte de Gaïa dont l’humain serait le parasite, réduction de population, décroissance générale, contrôle des naissances, légitimation de l’euthanasie, bref l’anti-spécisme exprime un vrai fond de haine de soi maladive et une tendance génocidaire appliquée à sa propre espèce. La cohérence mentale et la logique n’étant pas au rendez-vous, les anti-spécistes et les véganistes militent donc pour le respect de la Vie et de la Nature, mais n’objectent rien contre l’avortement, ni contre l’eugénisme (PMA, GPA) ou la dénaturation et la destruction de l’humain (« mariage homo », confusion des Genres, transhumanisme), ce qui les associe donc davantage à une secte morbide en pleine bouffée délirante qu’à un mouvement rationnel et empiriste.

Si l’on ajoute à ce masochisme intellectuel l’extrême fragilité physique du personnage et son état de santé précaire, on peut pratiquement dire qu’il s’est suicidé. Pesant 60 kilos, non entraîné pour le combat rapproché, se relevant d’un cancer leucémique, donc engagé dans un suivi thérapeutique de cinq années pendant lesquelles une rechute mortelle est possible, Clément Méric risquait gros en provoquant une bagarre de rue. Une personne lucide et en possession de ses moyens ne cherche pas les coups au sortir d’une chimiothérapie. Une telle irresponsabilité vis-à-vis de soi-même révèle donc chez le sujet un esprit sous influence, absent du principe de réalité, ainsi qu’une tendance autodestructrice profonde, évidemment stimulée et renforcée par les individus qui l’ont poussé à s’exposer et à prendre des risques pour sa vie.

Le Nouvel Observateur, 15/01/1998, Zbigniew Brzezinski et Vincent Jauvert : « Oui, la CIA est entrée en Afghanistan avant les Russes… »
http://hebdo.nouvelobs.com/hebdo/parution/p19980115/articles/a19460-.html

L’agression sur Esteban Morillo préméditée.

Après avoir analysé les méthodes employées, la question à laquelle répondre est : « Quels sont les faits qui attestent d’une opération préméditée ? » Pour avancer dans la démonstration du coup monté, il faut mettre en évidence que la succession des faits n’est pas spontanée et ne doit rien au hasard, ou du moins pas seulement. Vu de l’extérieur et si l’on s’en tient à la version officielle médiatique, le fait divers, qui eut lieu à l’occasion d’une vente privée de vêtements de mode, fait penser à une rencontre fortuite entre fashion victims qui aurait mal tourné, une sorte de crêpage de chignons entre donzelles autour d’un maillot de bains en solde. Or, on sait aujourd’hui que l’agression sur Esteban Morillo par Clément Méric obéissait à une préméditation, comme le prouve la liste de photos de Morillo et de ses amis sur le site « Vigilance Végane Antifasciste » avec la mention « Besoin d’identification please » en date du 1er décembre 2012. Esteban Morillo était donc l’objet d’une surveillance et d’une traque, activement recherché depuis plusieurs mois par le groupe « végan antifa » auquel était relié Méric. Le vigile témoin de l’altercation fut d’ailleurs formel : « Clément Méric voulait vraiment en découdre. » Un article du Huffington Post nous apprend : « Par ailleurs, Clément Méric était, selon une source policière citée par l’AFP, connu des services spécialisés comme appartenant à un groupe de militants d’extrême-gauche « qui recherchent la confrontation » avec ceux d’extrême-droite, notamment la vingtaine de skins constituant le noyau dur des Jeunesses nationalistes révolutionnaires (JNR). »

L’intention et la préméditation des coups et blessures de la part de Méric sont donc des acquis de l’enquête, encore renforcés par des précédents à l’agression sur Morillo. En effet, de nombreux documents accessibles en ligne attestent de la participation plus ou moins agressive de Clément Méric à diverses manifestations, notamment pour le « mariage homo » et la location du ventre des femmes, ainsi qu’à des opérations « coup de poing », dont l’une avait dévasté le bar La Cantada à Paris le 26/01/13, et l’autre l’avait déjà envoyé à l’hôpital le 01/05/13.

« Les fascistes de la protection animale. Une petite liste »
http://veganantifa.wordpress.com/author/veganantifa/
« Clément Méric est mort à la suite de coups reçus »
http://www.huffingtonpost.fr/2013/06/07/enquete-clement-meric-mort-coups-recus_n_3403255.html
« Le « non-violent » Clément Méric était déjà impliqué dans une bagarre le 1er mai »
http://www.youtube.com/watch?v=6NUfYJ_Gkds

Une chronologie des faits problématique

D’autres éléments prêchent en faveur d’une implication de certains membres du personnel politique ainsi que de médias du Pouvoir. Alexis Corbière, secrétaire national du Parti de gauche (composante du Front de gauche) et principal adjoint à la mairie du 12ème arrondissement de Paris, était le premier à rapporter le soir même du mercredi 05/06/13 sur son blog la rixe ayant conduit à l’hospitalisation de Clément Méric en état de « mort cérébrale ». Bizarrement, Alexis Corbière ne donne pas ses sources. On imagine mal qu’elles émanent des militants proches de Méric, compte tenu de l’accueil écœuré aux cris de « Récupération ! » que les amis de la victime ont réservé au politicien à la manifestation du lendemain sur la place Saint-Michel. Donc, comment a-t-il pu être informé aussi vite d’un fait divers commun du point de vue juridique et se déroulant dans d’autres quartiers que ceux dont il a la charge administrative ? Par quel réseau l’information lui est-elle parvenue ?

En outre, si nous essayons d’établir une chronologie, nous voyons que des étrangetés apparaissent. L’heure du billet d’Alexis Corbière n’est pas mentionnée, mais le premier commentaire est à 23h16. Le texte de Corbière : « Aujourd’hui à 18h, C., militant de 19 ans connu pour son engagement contre l’extrême droite, a été lâchement agressé à Paris dans le quartier de la gare Saint Lazare. Violemment frappé au sol par un groupe de plusieurs militants d’extrême droite, manifestement selon des premiers témoignages du Groupe JNR (Jeune Nationaliste Révolutionnaire), laissé inanimé, il a été déclaré ce soir en état de mort cérébrale à l’hôpital Salpetrière. Le Parti de Gauche s’incline avec beaucoup de tristesse et de colère devant la mémoire de notre camarade C., que nous connaissions. Il adresse ses condoléances à sa famille et ses proches qui militaient à ses cotés. Le Parti de Gauche interpelle le Ministre de l’intérieur et exige que les forces de police agissent dans les plus brefs délais pour retrouver les responsables de ce crime odieux. Le PG exige également la dissolution des Groupes d’extrême droite qui multiplient les actes de violence à Paris et à travers le pays depuis plusieurs semaines. » Puis le premier commentaire : « Le mercredi, 5 juin 2013, 23:16 par oorlynck. nous demandons la dissolution de ces extrémistes, sinon nous brulerons leurs bâtiments et nous les passerons à tabac, nous devons réagir au plus vite. » (sic)

À 23h15 au plus tard, Alexis Corbière était donc en mesure d’affirmer avec certitude la mort cérébrale de Méric, ce qui l’autorisait à présenter immédiatement ses condoléances à la famille et aux amis. Une telle assurance exposée publiquement sur l’état clinique du jeune homme suppose des informations sûres, donc un diagnostic médical achevé et confirmé. Or, quels sont les critères médico-légaux pour porter un diagnostic de mort cérébrale, ou mort encéphalique ? Voyons le texte de loi sur Légifrance : « Article R671-7-2. Créé par Décret n°96-1041 du 2 décembre 1996 – art. 1 JORF 4 décembre 1996. Abrogé par Décret 2003-462 2003-05-21 art. 4 2° JORF 27 mai 2003. Si la personne, dont le décès est constaté cliniquement, est assistée par ventilation mécanique et conserve une fonction hémodynamique, l’absence de ventilation spontanée est vérifiée par une épreuve d’hypercapnie. De plus, en complément des trois critères cliniques mentionnés à l’article R. 671-7-1, il doit être recouru pour attester du caractère irréversible de la destruction encéphalique : 1° Soit à deux électroencéphalogrammes nuls et aréactifs effectués à un intervalle minimal de quatre heures, réalisés avec amplification maximale sur une durée d’enregistrement de trente minutes et dont le résultat doit être immédiatement consigné par le médecin qui en fait l’interprétation ; 2° Soit à une angiographie objectivant l’arrêt de la circulation encéphalique et dont le résultat doit être immédiatement consigné par le radiologue qui en fait l’interprétation. »

Clément Méric a-t-il subi un double électroencéphalogramme (EEG) ou une angiographie pour confirmer sa mort cérébrale ? Le protocole EEG dure 5 heures et l’angiographie, selon des sources médicales, entre 1 et 2 heures. Deux types différents de questions se posent selon que Méric est entré dans l’un ou l’autre protocole.

Première option : l’EEG. Si la rixe a bien eu lieu à 18h dans le quartier de la gare Saint-Lazare, le temps d’appeler un véhicule, qu’il arrive sur place, que l’on charge le corps, puis qu’on arrive aux urgences de la Pitié-Salpêtrière avec le blessé et compte tenu de la circulation dans le centre de Paris à ce moment de la journée, il était 18h30 au plus tôt. Dans le cas d’un protocole EEG d’une durée de 5 heures au total, le diagnostic de mort cérébrale ne pouvait pas être porté avant 23h30. Sachant que le premier commentaire au billet d’Alexis Corbière date de 23h16, le double EEG était encore en cours. Corbière a donc rédigé son billet et adressé ses condoléances avant même toute conclusion médicale officielle par un spécialiste sur l’état de Méric !

Ou alors, deuxième option, Méric a subi une angiographie, achevée à 19h30 au plus tôt. Si tel est le cas, le problème de la chronologie est résolu, Corbière a disposé d’un temps raisonnable pour rédiger son billet, mais la question des sources se pose toujours : de quel radiologue a-t-il obtenu l’information du diagnostic par angiographie de mort cérébrale de Clément Méric, compte tenu du secret médical, renforcé par le secret de l’instruction quand le décès relève de coups et blessures ? Des fuites ? Oui, mais de qui ? Nos regards ne peuvent s’empêcher de se porter vers ces réseaux transversaux « fraternels » profondément infiltrés dans l’administration française, travaillant en synergie dans les diverses fonctions publiques, notamment la police et l’hôpital, capables de planifier des événements en leur donnant l’apparence de la spontanéité ou de l’imprévu, et auxquels Alexis Corbière est notoirement affilié, de même que son comparse Jean-Luc Mélenchon.

Ajoutons que Clément Méric n’était pas encore décédé le mercredi 05/06/13 au soir, ce qu’Alexis Corbière précise lui-même en parlant de « mort cérébrale ». Qu’est-ce que la mort cérébrale ? Il s’agit d’un type de coma très profond, également appelé coma de type IV, ou « coma dépassé », souvent considéré comme irréversible, mais dont certaines personnes sont revenues malgré tout, notamment les témoins d’expériences de mort imminente (EMI). Du point de vue organique, le corps n’est plus autonome et a besoin d’être branché en permanence aux appareils de réanimation, d’hydratation et d’alimentation par perfusion. Il faut débrancher le comateux pour que le cœur cesse de battre et les poumons de respirer. Qui prend la décision de « débrancher », autrement dit d’achever ? En principe, selon la loi, la famille. Mais quelle famille accepterait de donner le coup de grâce à son enfant après seulement 24 heures de coma et sans lui accorder plus de temps et de chance de survie, l’autopsie de Clément Méric ayant bien eu lieu le vendredi 07/06/13 au matin ?

De fait, la première annonce officielle dans les médias du décès définitif de Clément Méric est une brève de l’AFP avec le Figaro.fr, du jeudi 06/06/13 à 17h21. (Puis l’AFP sur Twitter à 17h30). Sur cette base, on notera encore une fois la chronologie des événements pour le moins intrigante que nous rapporte Le Nouvel Observateur. Dans un article créé le jeudi 06/06/13 à 11h29, mis à jour à 22h31, et titré « Mort de Clément Méric : tous les événements », on apprend que l’annonce officielle du décès de la victime est prononcée en fin d’après-midi, donc après la mise en ligne de l’article (!), mais aussi que les manifestations en hommage au mort, avec les banderoles et les t-shirts imprimés, étaient organisées à partir de midi, donc en fait dès le matin, voire la veille : « •Mercredi soir, en plein cœur de Paris, un jeune homme de 18 ans, Clément Méric, a été laissé en état de mort cérébrale après avoir été agressé par un groupe de skinheads. Clément Méric était étudiant à Sciences-Po et était connu pour ses engagements antifascistes. Le jeune homme est officiellement décédé jeudi en fin d’après-midi. •Plusieurs hommages ont eu lieu dans la journée : à 12 heures devant Sciences Po Paris, à 17 heures au Passage du Havre à Paris (9e arrondissement) et à 18h30 place Saint-Michel (6e arrondissement) où des milliers de personnes se sont rassemblées pour rendre hommage à Clément Méric. »

Un tel empressement à enterrer quelqu’un, une telle rapidité à médiatiser sa mort sur une échelle maximale, alors que des faits divers bien pires se produisent chaque jour, et un tel degré de préparation du matériel et de l’agenda des manifestations laissent fortement à penser que l’événement n’était peut-être pas inattendu pour tout le monde…

« L’horreur fasciste vient de tuer en plein Paris »
http://www.alexis-corbiere.com/index.php/post/2013/06/05/L’horreur-fasciste-vient-de-tuer-en-plein-Paris
« Code de la santé publique. Sous-section 1 : Constat de la mort préalable au prélèvement d’organes à des fins thérapeutiques ou scientifiques »
http://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do;jsessionid=CF1F52E4C2D6933C278D10034356F02B.tpdjo17v_1?idArticle=LEGIARTI000006801969&cidTexte=LEGITEXT000006072665&categorieLien=id&dateTexte=20030526
« Le militant Clément Méric est décédé »
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/06/06/97001-20130606FILWWW00605-le-militant-clement-meric-est-decede.php
« Décès du militant d’extrême gauche Clément Méric »
http://www.afp.com/fr/search/site/cl%C3%A9ment%20m%C3%A9ric/
« Mort de Clément Méric : tous les événements »
http://tempsreel.nouvelobs.com/mort-de-clement-meric/20130606.OBS2241/en-direct-mort-de-clement-meric-des-hommages-et-une-enquete.html

Cui bono ?

On attend toujours que l’extrême gauche du Capital dénonce le vrai fascisme ou le vrai néonazisme, évidemment pas celui du prolétariat souverainiste inoffensif d’Esteban Morillo, mais celui du capitalisme tout-puissant, formé par la collusion des banques, des lobbies industriels et des minorités actives qui les pilotent depuis l’Union européenne et les diverses instances supranationales au bénéfice d’un agenda eugéniste fondé sur l’artificialisation du vivant par le « mariage homo », la théorie de la confusion des Genres, la PMA, la GPA, l’euthanasie et la surveillance cybernétique pour tous. Las ! Cette extrême gauche sans-frontièriste, antiprotectionniste et libérale-libertaire ne mordra jamais la main qui la nourrit, ou alors pas trop fort, juste pour donner l’illusion qu’on est tout de même encore un peu du côté du peuple et pas seulement des « minorités ». En vérité, c’est bien le Parti socialiste qui définit l’idéologie profonde de toute la Gauche française (centriste comme ultra-), parce que c’est ce parti, adoubé par le Capital, qui en a les moyens financiers. Or, la trahison intentionnelle des classes populaires pour se mettre à l’heure des « minorités » est bien la stratégie préconisée explicitement par la fondation Terra Nova, le laboratoire d’idées du PS, qui organise ainsi sans complexe le « grand remplacement » de la démocratie, quand la loi est l’expression de la majorité, par l’oligarchie, quand la loi est l’expression des minorités…

La dernière question que l’on peut se poser est : « À qui profite le crime ? » On le sait, les groupes militants soi-disant antifascistes ne s’attaquent jamais sérieusement au vrai fascisme, celui de Bruxelles, de Washington ou de Tel-Aviv. Leurs efforts pour « taper à côté » du vrai fascisme révèlent la stratégie de leurs vrais maîtres, de même qu’Al Qaïda et les groupes djihadistes ne s’attaquent bizarrement jamais à Israël. La question de savoir qui est derrière les « antifascistes » trouve une réponse claire dans les slogans des manifestations « antifascistes » en Allemagne : Antifa means solidarity with Israel ! (Antifa signifie solidarité avec Israël !) ; Deutschland abschaffen (Supprimer l’Allemagne) ; Für Israel, gegen old Europe (Pour Israël, contre la vieille Europe) ; Antiamerikanismus angreifen (Attaquer l’antiaméricanisme) ; Imagine there is no Deutschland (Imagine qu’il n’y a pas d’Allemagne) ; Deutschland verraten ! (Trahir l’Allemagne !) ; Nieder mit dem Regime im Iran (À bas le régime en Iran).

Soyons clairs : l’extrême gauche allemande, ou « antiallemande », comme le revendiquent les anti-Deutschen, est aujourd’hui passée à 90% sous le contrôle de Tel-Aviv et de Washington, et l’extrême gauche française est en train de subir le même sort, à tel point que l’expression « antifrançais » devrait bientôt apparaître dans ses éléments de langage. On en voudra pour preuves supplémentaires le soutien indéfectible de notre extrême gauche hexagonale aux opérations coloniales de l’OTAN, des États-Unis et de l’entité sioniste en Libye et en Syrie, par djihadistes interposés. Sans oublier le slogan « Ni oubli, ni pardon » sur les affiches et dans les manifestations autour de Clément Méric, qui répètent avec un mimétisme appliqué le slogan des associations pour la commémoration de la Shoah.

Récapitulons. La méthode est connue des services de Renseignements. Les faits prouvent la préméditation et leur chronologie est étrange. Le crime profite à des réseaux d’influence extrêmement puissants. Alors, au final, quel scénario ? Clément Méric, un militant ultralibéral, est repéré puis manipulé pendant plusieurs mois comme de la chair à canon par les réseaux d’influence du Capital qui lui mettent en tête de provoquer une bagarre alors qu’il sort d’une leucémie. Il attaque par derrière mais perd quand même et se retrouve à l’hôpital dans un état critique, comme prévu. L’adolescent a été victime d’une opération psychologique montée par les réseaux atlanto-sionistes infiltrés au plus haut niveau de l’État français, Manuel Valls en tête, brillamment secondé par Alexis Corbière et ses « frères », consistant à augmenter sciemment la possibilité d’une mort parmi leurs marionnettes « antifas » pour leur donner une visibilité médiatique et lancer un mouvement populaire sur une base émotionnelle. À notre plus grande horreur, il faut pouvoir également envisager l’hypothèse que l’ordre ait été donné dans certains réseaux dormants de l’institution hospitalière de « débrancher » la victime plongée dans le coma pour finir le boulot. Le but général de l’opération consisterait à aligner par identification compassionnelle l’opinion publique française sur la mouvance antinationale et mondialiste des « antifascistes », et à participer au pinkwashing initié par l’entité sioniste pour créer des clivages géopolitiques fondés sur la confusion des Genres (gay-friendly or not). Ce n’est qu’un scénario, donc une hypothèse à confirmer, mais qui permet de mettre en cohérence des faits qui, sinon, en sont dépourvus. Pour finir, essayons d’être charitables et inversons la sentence « Ni oubli, ni pardon ». Donc pardonnons à Clément Méric d’avoir été manipulé pour se suicider, puis oublions-le et laissons sa famille faire son deuil.

« Le vrai « fascisme » de notre temps. Bas les pattes devant Snowden, Manning, Assange et les résistants au techno-totalitarisme », par Pièces et main d’œuvre.
http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?article421
« Postures et impostures : au Grand Guignol de la Gauche. Leur « antifascisme » et le nôtre », par Pièces et main d’œuvre.
http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=413
« Antifascist actions – Solidarity with Israel »
http://www.youtube.com/watch?v=UKEfJAcNG3Y
« Les divers usages du « mariage pour tous » : eugénisme, marchandisation des corps et sionisme rose (pinkwashing) »
http://www.scriptoblog.com/index.php/blog/actualites/934-les-divers-usages-du-mariage-pour-tous-eugenisme-marchandisation-des-corps-et-sionisme-rose-pinkwashing



1...378379380381382383

Le Club des Jeunes |
Collectif citoyen de Monfla... |
JCM Consultant |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | Hug Lo
| Reelnew
| coachingmeteo