De l’histoire de Cyprien Luraghi…

Cyprien Luraghi le 22 juillet 2022 sur Twitter :

« Tu connais un peu mon histoire, donc tu sais tout le mal que je pense de la liberté d’expression des ordures et autres psychos craignos. »

Oh la, oui, on la connaît, son histoire, c’est celle d’un type qui se prend pour un écrivain de génie (un « génie littéraire », pas moins) et s’est mis à écrire dans les colonnes de commentaires du site Rue89 en 2008 dans le but de s’y faire reconnaître comme tel.

Très vite, il se met à injurier tous ceux qui refusent de reconnaître son « génie littéraire » ou ne le remarquent même pas, à l’instar des journalistes du site eux-mêmes qui ont pour manie de valoriser dans leurs sélections de commentaires ceux de gens comme moi, qui non seulement écrivent mieux lui sans jamais injurier ni diffamer qui que ce soit mais de plus font des commentaires intéressants ou pertinents sur les sujets proposés quand lui est constamment hors sujet avec toutes ses débilités, ses papotages et radotages personnels qui n’intéressent personne ou, pire encore, ses attaques perpétuelles contre les uns ou les autres, ceux qu’ils jalousent et appellent les « premiers de la classe » du fait que leurs commentaires sont fréquemment sélectionnés, et pas les siens, ceux qui n’apprécient pas sa prose et encore moins toutes ses attaques contre les autres intervenants, ceux qui ne la remarquent même pas comme moi avant qu’il ne commence à m’attaquer, ou bien encore ceux qui tiennent des propos ou fournissent des témoignages non conformes aux idéologies extrême-gauchistes qu’il défend par opportunisme ou cirage de bottes – il est très lèche-cul, en fait, il le fait constamment pour s’attirer les bonnes grâces de tous ceux dont il attend de l’aide pour parvenir à ses buts ultimes, c’est-à-dire être enfin reconnu comme un « génie littéraire » et obtenir tout ce qui va avec : gloire et richesse.

Dès 2008, il instaure le « pilori » internétique pour tous ces gens-là tout en réclamant constamment leur interdiction de toute expression publique, d’abord sur le site Rue89 où il les rencontre à compter de 2008 et harcèle aussi les journalistes modérateurs jusqu’à en obtenir la suppression des commentaires et leurs bannissements respectifs, puis bien au-delà, sur tous les autres sites où ils tentent de s’exprimer et où il continue à les traquer quels que soient les pseudonymes qu’ils utilisent.

Mais comment fait-il pour toujours savoir sous quels pseudonymes écrivent ses cibles et sur quels sites ?

Ses victimes vont-elles gentiment les lui fournir d’elles-mêmes pour qu’il puisse continuer à les harceler ?

Bien sûr que non, il les pirate pour ne jamais rien rater de leurs productions sur Internet.

 

 

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Pierre-Jean Chalençon très inspiré par le pédophile Pascal Edouard Cyprien Luraghi

C’est hallucinant, quand il se lâche contre sa bête noire Caroline Margeridon, il fait du Luraghi dans le texte, plus spécialement de ses textes habituels contre moi.

Conclusion : c’est lui le jaloux, tout pareil que l’autre. Et c’est bien lui qui abuse, aussi.

A noter :

Né sous le signe du Cancer, celui des bébés, Pierre-Jean Chalençon est resté immature, tout comme l’autre, et ce n’est pas non plus une quelconque objectivité qui risque de l’étouffer, nous avons d’ailleurs bien vu plus d’une fois qu’il ment lui aussi comme il respire.

Quant à sa cible, il semble qu’elle soit née sous le signe de la Balance, tout comme moi.

Pourquoi donc un tel acharnement contre les Balance ?

Sont-elles vraiment si méchantes ?

Eh non, c’est exactement le contraire, nous sommes les plus gentilles de tout le zodiaque. C’est d’ailleurs pour cette raison que les pervers narcissiques, toujours des lâches, préfèrent s’acharner sur nous que sur des gens susceptibles de les mettre rapidement KO en réponse à leurs attaques injustifiées et autres abus divers et variés.

 

 

https://www.voici.fr/news-people/elle-est-la-mechancete-meme-pierre-jean-chalencon-tacle-severement-caroline-margeridon-732265

« Elle est la méchanceté même » : Pierre-Jean Chalençon tacle sévèrement Caroline Margeridon

 

Le 24/06/2022 à 14h28

par Emilie Nougué Crédits photos : Sebastien Fremont / Starface

Entre Pierre-Jean Chalençon et Caroline Margeridon, la hache de guerre n’est pas près d’être enterrée. Dans un entretien accordé à France Dimanche paru le 24 juin 2022, le premier a fortement taclé la seconde, la traitant de « folle« .

Depuis qu’il a été évincé de l’émission Affaire conclue sur France 2 en 2020, Pierre-Jean Chalençon ne rate jamais une occasion d’étriller son ancienne collègue Caroline Margeridon. Le célèbre collectionneur de Napoléon l’a déjà qualifiée de « reine des cruches » ou encore de « mythomane », sur son compte Twitter ou dans des interviews. « Il faut arrêter avec elle, elle n’a pas de carrière, c’est personne. Le succès d’Affaire Conclue du côté des acheteurs, c’est Julien Cohen et moi. […] Tout ce qu’elle raconte est bidon. Tout est faux chez elle. Elle est insignifiante« , avait-il déclaré en juin 2021 dans les colonnes de Télé-Loisirs.

Ce 24 juin 2022, rebelote auprès de France Dimanche. « Cette femme est folle !, a-t-il lancé sans détours. Elle me doit beaucoup. Sans moi, Caroline Margeridon n’est rien. Elle est la méchanceté même, il faudrait qu’elle s’envoie en l’air un peu plus souvent, je pense. J’ai été suffisamment gentil, j’ai fermé ma gueule, maintenant ça suffit« .

La télévision, un « monde de hyènes » pour Pierre-Jean Chalençon

Après le décès de Régine le 1er mai dernier, Pierre-Jean Chalençon, qui se disait pourtant proche de la chanteuse, avait été écarté de ses obsèques. Et selon lui, c’est « encore une fois » la faute de Caroline Margeridon, « qui a été raconter des horreurs avec une de ses copines héritières en manque de notoriété« . « Elles ont dit des saloperies à mon égard. Si j’avais voulu aller aux obsèques de Régine, j’y serais allé sans aucun problème. Simplement je n’étais pas là, j’étais en Égypte. Quant à Régine, ça a été une femme extraordinaire, que j’ai adorée. On s’était disputés, c’est vrai, mais une de ses meilleures amies m’a encore dit qu’avant sa mort, elle lui avait confié qu’elle m’aimait beaucoup !« , a-t-il poursuivi.

Se qualifiant d’ »insubmersible« , le collectionneur a indiqué que toutes les critiques à son égard ne le touchaient pas tant que ça. « Le monde de la télévision est un monde de hyènes. C’est vrai que je m’en suis pris plein la gueule, c’était méchant et injustifié, mais quand on est heureux, on est souvent jalousé. Je suis sans doute quelqu’un de trop heureux« , a-t-il analysé. Un « monde de hyènes » dans lequel il espère bien retourner, puisqu’il envisage de lancer « une émission sur le palais Vivienne » et une autre de variété.

Pierre-Jean Chalençon : cette grosse dispute qui aurait éclaté avec Caroline Margeridon peu avant son départ d’Affaire Conclue - Voici

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Caroline Margeridon
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https://www.voici.fr/news-people/pierre-jean-chalencon-cette-grosse-dispute-qui-aurait-eclate-avec-caroline-margeridon-peu-avant-son-depart-daffaire-conclue-716103

Pierre-Jean Chalençon : cette grosse dispute qui aurait éclaté avec Caroline Margeridon peu avant son départ d’Affaire Conclue

 

Le 05/11/2021 à 12h28

Modifié le 05/11/2021 à 13h37

par Elvira Belicourt Crédits photos : Abaca

En pleine promotion de son livre Libre !, Caroline Margeridon est revenue sur sa relation avec Pierre-Jean Chalençon. Elle a notamment révélé qu’une vive dispute aurait éclaté entre eux quelques mois avant que le collectionneur ne quitte Affaire Conclue.

Autrefois, c’était l’amour fou entre Caroline Margeridon et Pierre-Jean Chalençon. En plus d’être collègues dans Affaire Conclue, ils étaient inséparables en dehors des plateaux. Il faut dire que cela fait plus de trente ans qu’il se côtoieraient ! Du moins, c’est ce qu’affirme le collectionneur passionné de Napoléon Bonaparte. Car sa consœur, elle, n’a pas tout à fait la même version. Alors qu’elle vient de sortir son livre autobiographique, Libre !, elle a tenu à clarifier certains points concernant sa relation avec l’acheteur.

« Il a été dire à la presse qu’on était des amis de trente-cinq ans – la réalité, c’est que quand j’étais petite, je passais mon temps chez Chantal Goya et Jean-Jacques Debout, qui habitaient près d’Honfleur. Quand bien après, je rencontre Pierre-Jean à Affaire Conclue, il me tombe dans les bras en me disant : ‘On se connaît depuis toujours.’ Comme j’étais étonnée, il ajoute : Mais oui, on a dîné un jour ensemble chez Jean-Jacques Debout.’ C’est sûrement vrai, mais je n’en ai aucun souvenir », a rectifié la maman d’Alexandre et Victoire dans les colonnes de Ciné Télé Revue.

Caroline Margeridon s’est fâchée avec Pierre-Jean Chalençon

Depuis que Pierre-Jean Chalençon a quitté Affaire Conclue, les relations entre les deux acheteurs se sont considérables dégradées. Lui reprochant de ne pas l’avoir suffisamment soutenu et de ne plus lui donner de nouvelles, le collectionneur s’est plusieurs fois attaqué à Caroline Margeridon, allant jusqu’à s’en prendre à son physique. « Julien (ndlr : Cohen), lui, n’a pas été victime d’un chirurgien esthétique. Bonjour le massacre !!« , avait-il commenté sous une photo des deux acolytes.

Mais les tensions auraient débuté bien avant que Pierre-Jean Chalençon ne quitte la bande de Sophie Davant. Une vive dispute aurait en effet éclaté entre les deux acolytes quelques mois plus tôt. « Huit mois avant qu’il soit viré de l’émission, pas du tout à cause de moi, on s’était accrochés autour d’un truc et je lui avais dit : ‘Toi et moi, c’est fini. On continue la télé, c’est notre job, mais je ne veux plus te voir’« , a révélé celle dont la mère aurait eu une relation avec Johnny Hallyday. Depuis, les deux anciens meilleurs amis n’ont jamais fait la paix…

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Caroline Margeridon
Caroline Margeridon

 



Cyprien Luraghi encore en train de cracher dans la soupe…

Cela se passe sur Twitter, comme très souvent depuis février 2019.

Il est cette fois question du cannabis et de trafic de stups, une activité dont Cyprien Luraghi tire l’essentiel de ses revenus depuis plusieurs décennies – mais cela a peut-être changé depuis qu’il est payé pour me harceler.

En tous les cas, le trafic de drogue lui a bien fourni sa principale source de revenus durant de très nombreuses années.

Une activité pour laquelle, très probablement, personne n’aurait jamais songé à le recruter, lui le psychopathe qui a définitivement quitté l’école et sa famille à l’âge de 14 ans, si elle avait été licite et légalement encadrée.

Et il n’aurait de toute façon jamais eu besoin d’aucune couverture pour un commerce international de drogue à partir de l’Afghanistan.

Par voie de conséquence, il n’aurait jamais pu se faire embaucher comme guide de trek en Himalaya alors qu’il ne connaissait ni la montagne ni le trekking et n’avait non plus pas la moindre expérience dans le tourisme ou comme guide de quoi que ce soit.

 

Cyprien Luraghi encore en train de cracher dans la soupe... dans Folie

 

 



Affaire Christophe Doire : l’équarrisseuse mesure au moins 1,83 m…

 

 

 

Reportage très instructif sur cette affaire, mis en ligne le 6 juillet 2022.

Les journalistes ont vraiment enquêté au lieu de se contenter de résumer ou de paraphraser des rapports d’enquête officiels, lesquels peuvent toujours être insuffisants quand il ne s’agit pas carrément de faux.

Nous y apprenons donc que l’épouse présumée équarrisseuse mesure au moins 1,83 m tandis que la victime Christophe Doire ne dépassait pas 1,63 m.

En outre, elle se prénomme Dominique, plusieurs de ses proches l’accusent du meurtre ou la disent au moins capable d’avoir tué, et elle-même avoue presque le meurtre face à la caméra :

« Je n’ai rien avoué… On ne saura jamais rien ».

Par ailleurs, on en sait un peu plus sur l’équarrisseuse présumée d’Ille-sur-Têt (voir ci-dessous).

En fait, elle est boulangère !

 

Lire ou relire à ce sujet :

http://petitcoucou.unblog.fr/2022/07/01/busset-en-1995-et-ille-sur-tet-en-2022-des-femmes-equarrisseuses/

 

 

https://www.ladepeche.fr/2022/07/05/cycliste-demembre-dans-les-pyrenees-orientales-qui-est-carmen-s-sa-compagne-qui-a-ete-ecrouee-10416525.php

Cycliste démembré dans les Pyrénées-Orientales : qui est Carmen S., sa compagne qui a été écrouée ?

 

  • Le corps de François Vigouroux a été retrouvée début juin au pied des Orgues de l'Ille-sur-Têt.

    Le corps de François Vigouroux a été retrouvée début juin au pied des Orgues de l’Ille-sur-Têt. DDM – Frédéric Abela
Publié le 05/07/2022 à 09:20 , mis à jour à 09:20

00:00/01:47

l’essentiel

Le 1er juin dernier, le corps de François Vigouroux, un habitant d’Ille-sur-Têt, dans les Pyrénées Orientales, a été retrouvé, emballé dans deux sacs-poubelles. Carmen S., sa compagne, a été mise en examen.

Vendredi 1er juillet, une femme a été mise en examen pour meurtre, un mois après la découverte, dans les Pyrénées-Orientales, du corps démembré de François Vigouroux, habitant d’Ille-sur-Têt de 57 ans. Pour rappel, le 26 mai dernier, ce dernier avait quitté son domicile pour une sortie à vélo. Il n’en était jamais revenu. Son corps avait été retrouvé dans deux sacs, découpé au niveau du tronc, par des randonneurs quelques jours plus tard.

Comme le révèle L’Indépendant, cette femme, âgée de 58 ans, était la compagne de François Vigouroux. Ils s’étaient rencontrés il y a environ deux ans. Le couple s’était récemment installé ensemble, dans une maison à Ille-sur-Têt. Cependant, Carmen S. avait continué à passer du temps dans son logement, situé à Cassagnes, en Haute-Garonne.

Dans ce petit village, Carmen S. avait été boulangère, pendant des années, avec son mari. « Très intégrée, cette mère de trois filles aujourd’hui majeures, participait activement à la vie du village, en tant que parent d’élèves », rapportent nos confrères.

D’origine andalouse, la cinquantenaire est décrite comme « quelqu’un de sympathique, mais également assez discrète, pas exubérante, et finalement assez quelconque ». D’autres soulignent son côté « secret » et le fait « qu’il lui arrivait toujours des histoires ».

En 2020, le mari de Carmen S. était décédé d’une longue maladie. Peu de temps après, elle avait fait la rencontre de François Vigouroux. À Ille-sur-Têt, aucun habitant ne semble avoir entendu parler de séparation, ni même de conflit entre eux. « Personne ne peut imaginer qu’elle ait pu en arriver là. Même s’il y a toujours eu du flou et des zones d’ombre autour de Carmen ».

Elsa P.

 

 



Décès de l’ancien magistrat brestois François Dresen en août 2015

Je viens de le citer dans cet article :

http://petitcoucou.unblog.fr/2022/07/09/visite-a-brest-de-frederic-mitterrand-le-9-juin-2011/

Je cherche un peu ce qu’il a pu devenir depuis son départ du TGI de Brest et tombe sur l’article ci-dessous d’octobre 2015 par lequel son décès le 14 août 2015 était annoncé.

Parmi les anciens magistrats brestois ayant bien travaillé pour le pédophile Pascal Edouard Cyprien Luraghi, cela en fait déjà trois qui sont décédés bien avant l’âge de départ à la retraite : François Dresen le premier, à 41 ans, Mathilde Boissy peu de temps plus tard, en octobre 2015, à 31 ans, et Raymond André en février 2019 à 59 ans.

Cela commence à faire beaucoup, non ?

 

N.B. : Pour Mathilde Boissy, il s’agit d’un cancer, pour François Dresen, d’une longue maladie non précisée, et pour Raymond André, d’une maladie « foudroyante ».

Les cancers, on sait les provoquer. Les deux décédés de 2015 avaient quitté Brest à l’été 2012 pour la première et à l’été 2013 pour le second. Manifestement, ils sont tombés malades après avoir quitté la mafia brestoise. Aurait-on voulu les faire taire sur les arrière-cuisines du TGI de Brest ?

Pour ce qui est du juge Raymond André, sa maladie « foudroyante » l’a terrassé trois jours après le début de l’affaire de la Ligue du LOL, présentant quand même quelques similitudes avec celle restant à ce jour confidentielle de la bande de tarés du malade mental, pédophile, cybercriminel et mythomane notoire Pascal Edouard Cyprien Luraghi, qui se disent « déconnologues ». Ces révélations brutales de février 2019 auraient-elles entraîné quelque court-circuit dans l’organisme délicat du juge Raymond André ?

 

 

https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/saint-nazaire-44600/nouveaux-juges-et-hommages-au-tribunal-3756329

Nouveaux juges et hommages au tribunal

 

Deux magistrates arrivent aux affaires familiales et à l’application des peines, qui obtient enfin son deuxième poste.

Hélène Saint-Ramon et Adeline Rousseau (à droite), lors de l'audience d'installation.
Hélène Saint-Ramon et Adeline Rousseau (à droite), lors de l’audience d’installation. |

 

Ouest-France Publié le 09/10/2015 à 03h33

Application des peines

C’est peu de chose de dire que le tribunal de grande instance (TGI) attendait Hélène Saint-Ramon avec impatience. Arrivée voici quelques jours de Fort-de-France, la magistrate d’origine toulousaine prend le poste de vice-présidente chargée de l’application des peines. « Un poste créé en 2013, mais qui restait vacant », a rappelé la procureure, Fabienne Bonnet, se félicitant de voir enfin à Saint-Nazaire, un service de l’application des peines « qui va pouvoir prendre en charge les mesures plus rapidement. » Jusqu’ici, la seule Jap, Armelle Dugardin, faisait avec les moyens du bord et gérait 1 300 mesures par an. « Jap à Saint-Nazaire, c’est 900 sursis avec mise à l’épreuve, une quarantaine de suivis socio-judiciaires, 190 peines de travail d’intérêt général et l’aménagement des peines de moins de deux ans », a noté le président du TGI, Alain Kerhoas.

Affaires familiales

Originaire de Nantes, Adeline Rousseau arrive de l’Orne où elle exerçait la fonction de juge d’instance. Elle devient juge aux affaires familiales, « un contentieux sensible où l’on doit décider de l’autorité parentale, des demandes de compensations financières dans des contextes le plus souvent tendus », a souligné Alain Kerhoas. Elle remplacera Christine Paris partie à Nantes. Avec ces deux arrivées le tribunal de Saint-Nazaire est presque au complet. Sur un effectif de dix-huit magistrats, un seul poste est vacant.

Hommages

Le 14 août dernier, le vice-procureur François Dresen décédait d’une longue maladie. Pendant cette période de vacances, il avait manifesté son émotion dans l’intimité professionnelle et familiale. Hier, le président a salué « un magistrat très apprécié, qui avait montré un acharnement à vivre et à travailler malgré la maladie. » Il était arrivé à Saint-Nazaire après une carrière à Coutances, Guingamp et Brest. Fabienne Bonnet, procureure, garde en mémoire « un homme de grande valeur, efficace, mesuré, simple et humain. »

Le tribunal a également salué le départ en retraite de François Dai, n « qui devrait revenir en tant que juge de proximité. »

 

 

https://www.letelegramme.fr/local/finistere-nord/brest/ville/justice-l-oeil-lucide-de-francois-dresen-sur-la-ville-27-07-2013-2185289.php

Justice. L’oeil lucide de François Dresen sur la ville

 

Publié le 27 juillet 2013 à 00h00

François Dresen quitte le siège du parquet qu'il a occupé pendant un peu plus de deux ans.

François Dresen quitte le siège du parquet qu’il a occupé pendant un peu plus de deux ans.

 

Le substitut du procureur François Dresen quittera, dans les jours à venir, la juridiction brestoise. Après plus de deux ans passés dans la cité du Ponant, cet ex-étudiant de l’UBO livre son sentiment sur une ville qu’il connaît bien.

 

Il avait quitté la ville au milieu des années 90, en simple étudiant, après avoir sacrifié sa thèse de droit pénal sur l’autel de sa réussite au concours d’entrée de l’école de la magistrature. Il la requitte, quelque 20 ans plus tard, après avoir occupé l’un des sièges du parquet pendant un peu plus de deux ans. « Ce poste nous fait découvrir des côtés plus sombres de la cité, admet-il illico, des trucs que nous n’avions pas vus lorsque nous étions étudiants et que finalement, nous traînions surtout dans le centre-ville ». François Dresen a ainsi vu la « ghettoïsation » de certains quartiers de Brest comme Pontanézen, Bellevue et, plus récemment, Kérourien. « Ponta, c’est moins net depuis les travaux de rénovation. N’empêche : il reste encore, là-bas, certains de nos clients habituels qui empêchent la quiétude de tous les autres habitants », précise le parquettier qui s’inquiète davantage de la montée en puissance des infractions à Kérourien pendant son exercice brestois. « Au risque d’être péjoratif, il y a, dans ce quartier, une poignée de perturbateurs mineurs qui se comporte en racaille. Quand on les déferre, ils ne semblent même pas avoir conscience de la gravité de leurs actes », peste François Dresen qui dit que son successeur ne lâchera pas l’affaire.

Opposant à la carte judiciaire

Lui, pendant ce temps-là, exercera ses talents dans un autre port de la façade maritime, à Saint-Nazaire, qui convient mieux à sa vie de famille. Et puis, « je suis arrivé à Brest à la suite de la fusion des tribunaux en provenance de Guingamp. À l’époque, on nous avait dit que nous pourrions progresser dans notre carrière sur place. Les promesses n’engageant que ceux qui les croient », ironise celui qui ne pense « que du mal » de la réorganisation de la carte judiciaire. « Notre territoire est tellement vaste que je n’ai même pas eu le temps de faire le tour complet des brigades de gendarmerie. De façon plus générale, l’évidence est que quand la justice du quotidien est concentrée sur une seule ville, elle dessert le justiciable », estime le magistrat.

Magistrat en prise directe

Laissant derrière lui « un ou deux dossiers d’instruction », le sentiment que l’alcool ne fait pas plus de ravage ici qu’ailleurs mais que le Brestois « a la culture du surin » et que les jeudis arrosés sont souvent fatals « aux portières des Twingo des villes », François Dresen dit quitter une cité « agréable à vivre, qui s’est beaucoup améliorée et qui bénéficie indubitablement du tram ». Une ville « dont nous avons bien profité, avec une recommandation chaleureuse pour la Taverne Saint-Martin, ses bières maison et ses patrons ». Une agglomération où seulement « 150 majeurs et 50 mineurs forment la population pénale d’habitude », ceux qui nourrissent le quotidien des magistrats « en prise directe avec la vie de la collectivité », défendant « la notion d’ordre public au sens noble du terme », comme le fut, l’est et le sera François Dresen.

 



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