Qui sont, à Brest, les voleurs de dossiers médicaux ?

Eh bien, il y a Josette Brenterch, du NPA de Brest, c’est certain, puisqu’elle détient mes dossiers médicaux et plusieurs autres dossiers confidentiels me concernant, sans que je les lui aie moi-même jamais remis, bien entendu – je ne les ai même pas tous et n’en connais pas tous les contenus…

En effet, Josette Brenterch m’a toujours caché qu’elle détenait ces dossiers dont elle précise toujours lorsqu’elle en distribue des copies aux uns et aux autres qu’il ne faut surtout pas m’en parler – des fois que j’arriverais à mettre la main sur tous les faux qu’ils contiennent, ce serait gravissime pour leurs auteurs qui ne tiennent pas du tout à être démasqués et voir toutes leurs entreprises criminelles et crapuleuses se dégonfler d’un coup, avorter avant d’avoir pu produire tous leurs fruits. Ces malfrats risqueraient de plus d’être obligés de répondre de leurs nombreux crimes et délits passés.

Leur copine Josette fait donc en sorte de préserver leurs intérêts.

A cet effet, elle dispose d’une armée de « militants » extrêmement disciplinés, ceux du NPA et de sa cohorte de groupes ou collectifs « antifascistes », que l’on n’est pas près de voir se traiter de « voyous » ou de « délateurs » par Twitter interposé.

Chez ces adeptes-là, personne ne cafte… ou presque…

Force et faiblesse de la Secte, pour croire et obéir aveuglément à leur gouroute, il faut bien qu’ils soient débiles…

C’est ainsi qu’en 2006, l’un d’eux a quand même bien fini par m’en révéler quelques secrets, de ceux qui me concernaient directement et personnellement…

Josette Brenterch est donc en possession de dossiers aussi confidentiels que mes dossiers médicaux, en attestent les témoignages de quelques uns de ses sbires à ce sujet.

Cependant, elle n’y a jamais eu accès par aucun moyen légal, pas plus que tous ceux de ses amis que je sais détenir les mêmes dossiers, par exemple Hubert Casel, Arnaud Hell, André Garçon, ou encore Christiane Voisset, aucun d’entre eux n’ayant jamais exercé dans aucun service médical.

Mais alors, d’où tiennent-ils tous ces dossiers ? Où et comment ont-ils pu les obtenir ?

Gageons qu’un examen attentif de leurs fréquentations puisse apporter des réponses à ces questions.

En voici un aperçu, qu’ils ont eux-même rendu public au mois de février de cette année :

 

http://www.letelegramme.fr/finistere/brest/colere-de-brest-parole-citoyenne-17-02-2014-10039393.php

Colère de Brest. « Parole citoyenne »

 

17 février 2014 à 08h57 / Patrice Le Berre /

 

Qui sont, à Brest, les voleurs de dossiers médicaux ? dans AC ! Brest la-liste-colere-de-brest-l-humain-d-abord-est_1810317_660x372

La liste « Colère de Brest ! – L’humain d’abord » est composée, à une écrasante majorité, de Brestois issus ou liés à la fonction publique..

 

Après Brest à gauche autrement (Baga), aux municipales de 1995 et de 2001, et La Gauche Debout, à celles de 2008, la gauche « radicale » brestoise est réunie en 2008 sous l’appellation de « Colère de Brest ! – L’humain d’abord ». Ambition : parvenir, cette fois, à franchir enfin le seuil des conseils municipaux et communautaires, en y troublant quelque peu le ronronnement des séances.

« Donner la priorité aux besoins sociaux et environnementaux en privilégiant le débat citoyen ». Telle est l’ambition des animateurs du collectif « Colère de Brest ! – L’humain d’abord », qui ont présenté, samedi après-midi, leurs 55 candidats aux municipales. Soutenue par cinq organisations politiques ? quatre qui sont rassemblées dans le Front de gauche (le Parti de gauche, la Fédération pour une alternative sociale et écologique (Fase), Communistes unitaires et la Gauche anticapitaliste) et le Nouveau Parti anticapitaliste (NPA) ? et rejointe par des citoyens non encartés, la liste est, sur le plan socioprofessionnel, en écrasante majorité composée de Brestois issus ou liés à la fonction publique. Trois secteurs en force : l’enseignement (y compris au travers de candidats retraités et étudiants), la recherche et la santé. Toujours une tradition dans ce secteur de l’opinion. Les représentants du secteur privé, en regard, n’y sont qu’une poignée. Tous les grands quartiers de la ville, en revanche, y comptent des représentants, avec une surreprésentation du centre-ville (22 candidats sur 55, en y intégrant Saint-Martin et Saint-Michel). La liste, dont l’âge moyen des candidats est de 47 ans, compte parmi ses membres des syndicalistes bien connus à Brest comme André Garçon, de Solidaires, et Serge Roudaut, de FO Jabil, ainsi que deux anciens élus brestois : Louis Aminot, « communiste unitaire » et ancien adjoint durant les mandats de Pierre Maille, et Arnaud Hell, conseiller régional LCR de 1998 à 2004.

« Un budget de 10.000 ou 15.000 € »

En campagne depuis près d’un an, le collectif « Colère de Brest ! – L’humain d’abord » compte poursuivre la diffusion de son programme, via la présence de ses candidats sur les marchés, par le porte-à-porte, des distributions dans les boîtes à lettres et via Internet. Le budget de sa campagne est modeste, très inférieur à ceux de ses concurrents. Il est chiffré, par la tête de liste Quentin Marchand, à « 10.000 ou 15.000 €. On espère réussir à ne pas aller au-delà. C’est de l’argent public. Pas question de le jeter par les fenêtres ». La liste annonce encore deux nouvelles assemblées citoyennes d’ici le premier tour des municipales : le 27 février à Horizons (ex-Escale), à Pontanézen, et le 13 mars, au Foyer laïque de Saint-Marc. Un grand rendez-vous, sous forme de conférence-débat ou de meeting, est également en préparation à la mi-mars.

En complément

Je rassure tout de suite mes lecteurs, ces voleurs de dossiers médicaux n’ont toujours pas un seul élu au conseil municipal de Brest, ils n’ont pas obtenu suffisamment des suffrages exprimés au premier tour de l’élection pour être présents au second tour :

 

http://www.lexpress.fr/resultats-elections/municipales-2014-brest-29200_398167.html

Résultats des élections municipales 2014 Brest (29200 – Finistère)

 

Retrouvez les résultats des élections municipales 2014 dans votre ville. Un deuxième tour est organisé si aucune des listes n’a atteint 50 % au premier tour. Seules les listes ayant obtenu aux moins 10 % peuvent s’y présenter. A l’issue du 2ème tour, la liste arrivée en tête obtient la moitié des sièges. Le reste est réparti à la proportionnelle entre toutes les listes ayant obtenu au moins 5 % des voix.

Résultats du 2ème tour

Aucun siège n’avait été pourvu au premier tour.

Liste d'union de la gaucheListe conduite par François Cuillandre (UG)52,71% (22 187 voix)

42 sièges attribués

Liste d'union de la droiteListe conduite par Bernadette Malgorn (UD)47,29% (19 902 voix)

13 sièges attribués

Suffrages

Inscrits:85 609

Abstentions:47,68% (40 819 inscrits)

Votants:52,32% (44 790 inscrits)

Exprimés:49,16% * (42 089 votes)

Blancs ou nuls:3,16% * (2 701 votes)

* calculé par rapport au nombre d’inscrits

Résultats du 1er tour

Aucun siège n’a été pourvu au premier tour.

Liste d'union de la gaucheListe conduite par François Cuillandre (UG)42,46% (17 740 voix)

Aucun siège attribué

Liste d'union de la droiteListe conduite par Bernadette Malgorn (UD)27,65% (11 550 voix)

Aucun siège attribué

Liste d'union de la droiteListe conduite par Laurent Prunier (UD)9,97% (4 165 voix)

Aucun siège attribué

Liste du front nationalListe conduite par Alain Rousseau (FN)9,80% (4 093 voix)

Aucun siège attribué

Liste du Front de gaucheListe conduite par Quentin Marchand (FG)8,16% (3 408 voix)

Aucun siège attribué

Liste d'extrême gaucheListe conduite par André Cherblanc (EXG)1,96% (820 voix)

Aucun siège attribué

Suffrages

Inscrits:85 609

Abstentions:48,65% (41 645 inscrits)

Votants:51,35% (43 964 inscrits)

Exprimés:48,80% * (41 776 votes)

Blancs ou nuls:2,56% * (2 188 votes)

* calculé par rapport au nombre d’inscrits



Sur mon état de santé

A compter du mois de mars 2009, dans ses divers écrits publics me concernant sur les différents sites où il s’exprime, le mythomane Cyprien Luraghi n’a cessé de me prêter des comportements et propos internétiques qui n’ont jamais été les miens, tout en me traitant de folle et m’attribuant aussi des maladies mentales ou des troubles psychiatriques dont je n’ai jamais été atteinte.

En vérité, comme il n’a de même cessé de le répéter dans ces écrits publics, il avait décidé de me faire exclure de tout site où je m’exprimais anonymement sur Internet, et me traquait, me harcelait, me calomniait absolument partout à cet effet.

Cet individu se prétend « antifasciste ». Il dit faire la chasse aux « fafs » sur Internet comme d’autres la font dans la rue.

Il semble qu’il ait pu me repérer sur le site d’information Rue89, premier lieu où il m’ait harcelée, dès mon inscription ou mes premiers commentaires sur ce site, en début d’année 2008, et me surveiller silencieusement durant plusieurs mois avant de se mettre à m’attaquer franchement.

Quoi qu’il en soit, au cours de l’été 2010 il a bien écrit sur un de ses blogs en montrant à ses lecteurs un extrait de discussion étayant ses dires que d’après lui, ma première rencontre avec l’une de ses autres cibles régulières se serait produite sur ce site au mois de mars 2008. Il est vrai que nous nous y étions alors croisées dans les commentaires sur un article, ce que pour ma part je n’avais pas retenu. De nombreux autres internautes participaient au même débat. Nous ne nous connaissions pas.

Plus de deux ans plus tard, Cyprien Luraghi saura nous dire qu’il s’agissait de notre toute première rencontre, ce qui implique qu’il devait nous surveiller l’une et l’autre depuis un certain temps.

Il avait bien déjà fait la connaissance de cette autre personne.

Il en parle dans cet article qu’il a publié sur son blog personnel le 8 mars 2008 :

 

1 – Ver de notaire – INTROÏT

Par cyp | Publié : 8 mars 2008

 

[NVDF] :

Vous vous apprêtez à lire un roman-feuilleton − inachevé − en 45 épisodes, du genre polar ; un Poulpe. Si vous n’avez jamais entendu parler des aventures du Poulpe, allez faire un tour sur l’article de Wikipédia et, c’est indispensable, sur un bon vieux site qui lui est consacré.

***

Un mode d’emploi est nécessaire : Ver de Notaire est écrit en ligne, en direct et quasiment sans retouche ; sa forme actuelle est celle de son support : un blog. En trois à quatre heures, je trouve une illustration – presque toujours inédite, souvent retravaillée –, je mets le « billet » en place, trouve le titre (c’est obligatoire sur un blog), un seul mot qui n’a pas l’air comme ça, mystérieusement lié à l’histoire mais pas à l’épisode du jour, puisque j’ignore absolument ce que je vais écrire.

J’ai des idées à gaver et plein d’histoires en tête et je sais où je veux en venir, mais parti comme c’est (je vous écris du 39ème soir), c’est feuilleton : je peux balader mon Poulpe et toute sa bande jusqu’à la retraite, si le cœur m’en dit. C’est donc découpé en épisodes, en tableaux ; pas en chapitres.

 

Préambule

 

J’ai déserté le net pendant quelques semaines et puis je suis revenu… pour tomber sur le cinquième d’une série de samedis poulpiens sur Rue89 1 et, comme les conjonctions sidérales sont à peu de choses près les mêmes que lors de mon premier contact avec ce héros ventousard et gluant il y a douze ans, je m’y recolle.

J’écris un Poulpe, donc, qui fait en quelque sorte une suite au premier.2

Je m’y colle d’un seul coup, comme ça, sans réfléchir, comme la première fois.
Je ne suis pas romancier, alors je me sers du costard et de la déco inventés par J.B. Pouy et quelques autres en 1995. Ça n’y va pas avec le dos de la cuiller et pas non plus par quatre chemins ; faut faire avec ce qu’on a, comme je dis.

La réapparition du Poulpe sur Rue89 fait plaisir ; Gabriel Lecouvreur n’est pas un bon mortel, donc, et c’est tant mieux.
Évidemment, je fais pas comme il faut : les collègues font leur ouvrage sur Rue89, en bande joyeuse, et moi je suis tout seul ici, dans mon petit atelier de Puycity d’où je ne sors presque jamais. Ils sont même pas au jus. J’irai leur dire, quand même…

***

Oui, ça pouvait pas en rester là… y a eu des vivants et des morts, plein de malheur et encore plus de choses jouasses, depuis ce temps… Côté mort, il y eu celle – suicide à sa sortie après onze ans de taule – du personnage principal de Cigogne, Zitouni, en 2006. Parce que ne sais rien faire d’autre qu’écrire des histoires vraies. Je n’y peux rien, mais tout me tombe toujours dessus, comme ça et sans raison, gratos, pan dans la gueule. Je serais moine trappiste, qu’il y aurait de l’assassinat dans les confessionnaux.

Dans ce Poulpe nouveau, c’est un notaire que je me prends sur le râble. Moi Oscar. Parce que c’est un roman, bien sûr, et que je vais mentir tant que je pourrais et qu’il ne faudra surtout pas me croire : rien n’est arrivé à personne, nulle part. Gabriel Lecouvreur n’existe pas plus que maître Pourrin et il n’y a nul Crassac ou Puycity dans notre dimension.

Comme tous mes textes depuis 2001, celui-ci est publié sous licence Copyleft, c’est-à-dire que vous êtes libres de le copier sur n’importe quel support, mais pas de le modifier ni d’en tirer le moindre profit, que je n’autorise personne à le reproduire dans mon autorisation et que la mention de l’auteur est obligatoire, ainsi que l’URL du texte original en cas de reproduction sur le Net. [modification en date du 2 janvier 2012 : l'intégralité de l'Ici-Blog est passée sous copyright].

Le Poulpe, son univers et ses personnages fétiches sont sous copyright des éditions Baleine et de leurs repreneurs, qui seront bien gentils de me laisser faire (vont pas me coller en procès pour ça, non ?).

Les personnages et les événements relatés dans ce roman sont fictifs. toute ressemblance avec des personnes existant ou ayant existé serait purement fortuite.

 

***

— 1 —

À Alain Pougetoux, ami très cher et homme délicieux.

***

Introïtons, donc…

Requiem… Le mot et la musique, mais pas ce demi-ton funèbre ; les chœurs comme ceux des anges d’une chapelle baroque, et puis l’azur… ce ciel si pur…
Gabriel sentit d’abord qu’il ne sentait plus rien. La totale ankylose. Puis une vibration grave, des éclats brefs sous les paupières, la langue comme du carton, les quatre membres de coton, le souffle d’un Vulcain dans la poitrine, le cœur comme un piston de vieux diesel.

Et puis le vide, affligeant. Le flip, c’est exactement ça : ne plus avoir idée, ni de qui, ni d’où, ni de quoi et encore moins de quand. Panique du voyageur, stade ultime du jetlag.

Un peu après, on se rassemble : nos pieds se reglissent dans leurs pompes, les yeux rentrent aux trous, les doigts se dégourdissent, les esprits dispersés s’unissent en un, le sien ; on redevient soi-même et on se dit qu’on l’a échappée belle. Et on fait ouf.

Et pourquoi on s’est réveillé comme ça, hein ? C’est les virages. Et si ça saute, c’est les nids-de-poules. Et s’il fait moins froid que dans les hauts du Onzième, c’est qu’on dirait le Sud. Quand-même, Gabriel se sent bizarrement décalé ; un peu comme personnage de K. Dick. Conscient d’être ici, dans une automobile en fer, sur une route et dans la nuit, avec toutes les senteurs de printemps d’hiver du nouveau siècle, ces gazouillis de piafs dans le bleu-noir des bois de chataîgniers. Et ce vague sentiment d’avoir un autre soi qui fait sa vie ailleurs, au même temps.

***

Oscar. Voilà. Je vais chez Oscar. C’est ça. J’sais plus pourquoi, mais j’y vais…
Si. Ça me revient ; je vais me reposer la couenne. J’ai besoin. Le Lot. La paix. L’herbe à Oscar… rien foutre et oublier en bouffant des girolles tout en sifflant une bière d’Olt. J’ai pas chômé, faut dire. C’est très dur d’avoir trente-cinq piges depuis douze ans. Aucune pitié, le créateur. Oui, je me casse. Fait chier, Pouy. C’est plus une vie. J’était peinard, au pieu avec Cheryl (tiens, c’est elle qui conduit…) après cette suite frénétique de missions antifafs ordonnées par le GRUB (Groupe Révolutionnaire Unifié Baleine – hommage à la pasionaria mixtèque obèse du PUN (Parti Unifié Nihiliste) – jusqu’à l’arrivée de ces hideux billets d’euros, et puis hop, au tafiot qu’il m’a dit.

Sauf que des tafs à fafs, j’en ai ma claque. C’est usant. Ça repousse. T’en éreintes un, aussi sec t’en as un autre se pointe. Non, et puis ça va bien, hein, le combat politique tout seul. Un truc de super-héros ricain, ça… Lecouvreur, Superman, même combat. Les vieux anars genre Pouy, c’est toujours le même truc : z’ont lu Marx et Captain Marvell, et avec l’âge, ils finissent par confondre. Alors ciao-bye. Qu’on me foute la paix. J’suis pas Astérix, moi. Même le Concombre Masqué, son Nikita y fait gaffe. Il le pousse pas dans ses extrêmes et il ménage son légume, lui.

Qu’ils se dépatouillent-donc eux-mêmes de ces fâcheux. Tous des pleutres. Le populo… tu m’en foutras du petit populo. Il me dégoute, tiens. Aucun intérêt. Quatre-vingt-quinze pour cent de cons molassonés. C’coup-ci tu m’auras pas, Pouy. Nib. Personne sait où on est, où on va. À bord d’une Super-Goélette plateau Saviem cru 1974… et sur une départementale.

Il est con, Oscar, mais son coup de fil pouvait pas tomber mieux, ce jour-là.

— Ho con… Oscar ! Ah là, je m’attendais pas ! Combien de temps, déjà, l’histoire de ta frangine ? Onze ans…
— Oui mais je t’appelles pas pour ça… Rien à voir. Une histoire de camion ; je t’expliques. Tu me dis oui ou merde, pas de problème. Mais comme je connais plus que toi à Paris… depuis le temps que j’y vais plus jamais. Bon voilà : c’est mon copain Lapoutre, le garageo au black, tu te souviens ? Ben il a besoin d’un service et du coup je fais le relais : il vient d’acheter le camion-plateau de ses rêves sur le net, mais faut aller le chercher à Paris et il peut pas y aller. Et moi non plus. Et faudra quand-même faire gaffe au retour, vu qu’il a ni contrôle technique ni assurance et qu’il est dans le jus. Sinon, c’est une horloge. Increvable. Quatorze chevaux fiscaux et autant de litres au cent. De super.

***

Cheryl a mal au cul, les bras qui tirent…

— Chuis crevée… Tu pourrais pas me reprendre le volant ?
— Ça roule.

Donc tout par les petite routes. Un vrai casse-tête en 2008. Éviter le képi. 672 bornes, treize heures tout moulin ronflant.

Oui, parce que j’y ai dit oui, au pote Oscar. Je peux pas lui refuser ça. Depuis la maternelle, qu’on est copains et pas juste copains. Depuis la Cité Delaunay3 qui s’ouvrait au 176 de la rue de Charonne et n’est plus, remplacée par une de ces insipides et péteux immeubles né des incendies criminels à répétition du Grand Est Parisien, vaste projet immobilier à commissions juteuses cher à Chirac, maire du Paris d’alors.

C’était l’occase rêvée et l’idée de voyager à bord d’une Super-Goélette, qui est en quelque sorte un genre d’espèce de Polikarpov roulant. Côté bruit du moteur, la ressemblance est saisissante. Un troupeau de pelleteuses en plein raout amoureux. Et puis le pilotage, c’est kifkif. Freiner et tenir le cap, deux choses très difficiles. Pas délicates, mais complexes ; dangereuses. Totale concentration tout le temps, sinon la mort t’attend sur le platane.

— Y a pas de fachos dans ton coin, Oscar, si je me souviens bien ?
— Non, pas trop. Y en a, mais c’est pas le pays…
— Et les municipales, c’est comment à Puycity ?
— La gauche contre la gauche… enfin, si on peut appeler ça la gauche…

Je le sens bien, là, le plan. Vacances. Pré-retraite… Boules. Platanes.

Gabriel se faisait ces petites réflexions alors que Cheryl en écrasait ferme sur le siège du mort.
Il releva d’un revers de la main sa casquette de combat…

la suite c’est quand je veux et surtout quand je peux

 

NVDF : c’est sur ce petit fil que la première commentatrice en provenance de Rue89 est intervenue : « Révoutiona » alias… la bouse de Clichy.

 

  1. Lire un de mes tout premiers commentaires sur Rue89 : CLIC []
  2.  Pour cigogne le glas, éd. Baleine, 1999  []
  3. Lien mort : à modifier. []

 

C’est dur à suivre, mais on y retrouve bien tous les mots qu’il faut.

Les campagnes de calomnies publiques de cet individu à mon encontre ont donc commencé un an plus tard, alors qu’il tentait de me faire exclure de la communauté des riverains du site Rue89.

Egalement, il s’est mis à exiger mon exclusion du site Le Post dès ce mois de mars 2009, alors que je n’ai jamais fait partie des commentateurs de ce site avant fin août 2009.

J’avais publié un article à ce sujet sur mon blog « Un petit coucou » le 10 avril 2012.

Le voici (cliquez sur l’image pour l’agrandir et lire le texte) :

 

2012-04-10 Cyprien L. exige mon exclusion du Post dès le mois de mars 2009 - Un petit coucou

 

Toutes les interventions publiques de Cyprien Luraghi me concernant étaient déjà semblables à celles qui sont rapportées dans cet article, il me traitait de folle absolument tout le temps en exigeant partout mon exclusion.

Ses campagnes de calomnies publiques à mon encontre ont pris une ampleur nouvelle à compter du 19 juin 2010, jour où, après avoir contacté Josette Brenterch à mon sujet par téléphone, soi-disant pour qu’elle le renseignât sur mon compte, il s’est mis de plus à publier une version de ma « biographie » totalement imaginaire et particulièrement infamante.

Notamment, il m’a dès lors toujours décrite comme un « cas lourd psychiatrique » bénéficiaire pour ce motif d’une allocation pour adulte handicapé, une mythomane qui sous couvert d’anonymat se serait inventé une vie d’ingénieur d’études en informatique qu’elle n’aurait jamais eue, une malade mentale dangereuse qui en réalité aurait passé le plus clair de son existence en hôpital psychiatrique.

Ces inventions calomnieuses m’avaient amenée à publier le 26 juin 2010 l’article suivant, portant sur mon état de santé :

 

2010-06-26 Sur mon état de santé - Un petit coucou

 

Mes démentis concernant les pathologies, classifications et internements psychiatriques qui m’étaient tous mensongèrement attribués dans les écrits publics de Cyprien Luraghi avaient été suivis de l’arrivée le 30 juin 2010 parmi ses commentateurs de blogs de la personne qui lui dictait toutes ces calomnies depuis le 19 juin 2010, à savoir Josette Brenterch, du NPA de Brest, venue elle-même confirmer toutes ses pseudo « informations » me concernant.

Puis j’ai porté plainte contre toutes ces personnes à raison de toutes leurs exactions à mon encontre, une fois, deux fois, trois fois, etc… mais rien n’y a jamais fait, elles ont toujours tout poursuivi, viols de l’intimité de la vie privée multiformes et campagnes de calomnies publiques ordurières assorties de menaces en tous genres auxquelles s’ajoutent régulièrement diverses usurpations d’identité, sans que les autorités judiciaires brestoises n’y trouvent jamais à redire, leurs représentants s’amusant de voir menacer de viols et autres crimes et délits, et vendre publiquement sur Internet comme prostituée débile mentale et malade mentale une femme ingénieur honorablement connue.

« C’est la cour de récré », dira l’un d’eux présidant une audience publique le 9 avril 2013.

Le fait est que ces magistrats connaissaient aussi bien que Josette Brenterch mon état de santé réel, dont la précarité résulte de multiples tentatives d’assassinat dont j’ai été victime à compter des années 1990, et notamment d’empoisonnements criminels dont j’ai été victime à Brest au printemps 2002.

Toutes les exactions dont j’étais victime de la part de Josette Brenterch et de ses amis de la bande de Cyprien Luraghi, dont le troll paranoïaque formule tout en un NEMROD34, perdurant et même s’aggravant d’année en année, j’ai fini par évoquer assez précisément ces empoisonnements dans l’article suivant, que j’ai publié le 18 avril 2013 :

 

2013-04-18 Empoisonnements criminels à Brest - Un petit coucou

 

Je complète aujourd’hui la publication de ces notes médicales de celle du certificat de bonne santé mentale suivant, signé de mon médecin traitant le 19 juillet 2003 :

 

Certificat médical

 

Bien évidemment, je déplore d’être obligée d’en arriver à publier ces éléments véritables et authentiques de mon dossier médical réel, en réponse aux campagnes de calomnies publiques qui se poursuivent à mon encontre, sur Internet comme au premier jour, et aussi, depuis le 9 avril 2013, dans l’enceinte de tribunaux, au cours d’audiences publiques.

Je rappelle ici à l’attention de Maître David Rajjou, avocat de Josette Brenterch, que je ne tolèrerai pas de sa part une nouvelle séance de calomnies publiques lors de notre prochaine rencontre.



Sur la piste de « Kagemusha », voleur(s) du dossier médical de Schumacher

L’affaire du vol du dossier médical de Michael Schumacher ayant immédiatement attiré mon attention lorsque la presse a commencé à s’en faire l’écho, en début de semaine dernière, j’ai publié à ce sujet toute une série d’articles entre le 24 et le 26 juin 2014, cinq au total, puis je me suis tue alors que plusieurs médias continuaient à abreuver le public de nouvelles informations sur cette affaire, me gardant bien de les répercuter sur ce blog avant qu’elles n’aient été amplement confirmées, ou au contraire clairement démenties par les autorités, ce qui vient de se produire aujourd’hui même :

 

http://www.lemonde.fr/societe/article/2014/07/02/qui-est-kagemusha-le-voleur-du-dossier-medical-de-schumacher_4449640_3224.html

Qui est « Kagemusha », le voleur du dossier médical de Schumacher ?

 

Le Monde.fr | 02.07.2014 à 17h15 • Mis à jour le 02.07.2014 à 17h49 | Par Soren Seelow

Il se fait appeler « Kagemusha » – « l’ombre du guerrier » en japonais – en référence au chef-d’œuvre cinématographique d’Akira Kurosawa. L’individu qui a dérobé le compte rendu d’hospitalisation de Michael Schumacher et tenté de le vendre à différents médias signait ses courriels du nom de ce voleur sans envergure qui échappe à la crucifixion en raison de sa ressemblance avec un puissant chef de clan dont il devient la doublure, ou « l’ombre ».

 

Contrairement à des informations parues dans la presse suisse, la synthèse médicale de Michael Schumacher, hospitalisé pendant plus de cinq mois à Grenoble après un grave accident de ski en décembre 2013 à Méribel, n’a pas été « photographiée » par des ambulanciers suisses lors de son transfert à l’hôpital de Lausanne le 16 juin. Il a, selon la justice française, été « dérobé » sur le serveur informatique de l’hôpital français. Un audit interne réalisé par le CHU de Grenoble n’a pourtant révélé aucune intrusion dans son système informatique.

« JERÉMIE MARTIN »

« Ce compte rendu d’hospitalisation, long d’une douzaine de pages, a connu plusieurs versions. Une première anonyme, une deuxième avec des pseudonymes, et une version définitive comportant l’identité de Michael Schumacher. La version volée est la version intermédiaire, rédigée avec le pseudonyme de “Jérémie Martin”. Or la version qui accompagnait le pilote dans l’ambulance est la dernière », explique le procureur de la République de Grenoble, Jean-Yves Coquillat.

C’est un journaliste allemand de Bild qui a alerté l’entourage du pilote allemand. « Kagemusha » lui proposait par email les documents volés moyennant 60 000 francs suisses (environ 49 000 euros). Le courriel, envoyé d’un compte Gmail et rédigé dans un anglais impeccable, avec des formules de politesse en anglais, allemand et français, était accompagné de deux pages extraites du compte rendu. Pour faire monter les enchères, « Kagemusha » affirmait avoir démarché des tabloïds anglais, des médias suisses et français qui ne se sont pas tous manifestés auprès des services de police.

Au vu de sa maîtrise des trois langues, les enquêteurs n’excluent pas qu’il puisse être suisse. Sa correspondance était par ailleurs émaillée de références à la culture japonaise. « Il s’agit de quelqu’un d’intelligent, de poli, visiblement intéressé par le Japon et qui a pris soin de brouiller ses traces lors de ses échanges de mails », résume une source proche de l’enquête.

COOPÉRATION AVEC LA SUISSE, L’ALLEMAGNE ET LE FBI

Le 19 juin, le parquet de Grenoble a ouvert une enquête après avoir enregistré une plainte de l’hôpital pour « vol et violation du secret médical », suivie d’une seconde plainte des avocats suisses de la famille Schumacher. La police judiciaire de Grenoble, en coopération avec des enquêteurs allemands et suisses, travaille depuis avec le FBI afin de récupérer sans délai les données de connexion de « Kagemusha », le siège de Google, qui exploite la messagerie Gmail, se situant aux Etats-Unis.

Les investigations, qui progressent rapidement, s’apparentent à un jeu de piste : les enquêteurs cherchent à savoir qui a été en contact avec le dossier médical à l’hôpital et tentent par ailleurs d’identifier l’individu qui se cache derrière les adresses IP utilisées lors de ses échanges de courriels. « On remonte deux fils, et on attend qu’ils se rencontrent », conlut une source proche de l’enquête.

 Soren Seelow
Journaliste

 

Eh oui, je ne saurais dire pourquoi, je n’ai pas cru une seule seconde à l’histoire de l’ambulancier qui aurait photographié le dossier lors du transfert de Grenoble à Lausanne.

Disons ou rappelons qu’en vraie matheuse, je suis très intuitive et me trompe rarement.

Rappelons aussi qu’une autre des affaires auxquelles je m’intéresse de près a déjà donné lieu à la publication d’informations tout aussi fantaisistes sur l’identification d’un présumé coupable :

 

2013-01-11 Le hacker SaMo_Dz n'est toujours pas identifié - Un petit coucou

 

Cliquez sur l’image pour l’agrandir et lire le texte.

Le hacker SaMo_Dz est vraisemblablement Cyprien Luraghi, le cyberdélinquant qui me pirate et me harcèle pour le compte de la patronne du NPA de Brest depuis l’année 2008 au moins.

La diffusion de ces fausses informations sur l’identification du hacker comme étant un jeune Algérien de Bab El Oued avait à l’évidence pour but de dissiper les soupçons qui pesaient alors sur le psychopathe de Puy-l’Evêque.

Encore un rappel :

 

2012-12-23 Avec ou sans modération, les guerriers de l'hôpital ont vite investi les médias en ligne - Un petit coucou

 

Cliquez sur l’image pour l’agrandir et lire le texte.

Oui, c’est cela, les « guerriers de l’hôpital » qui sévissaient sur le site Le Post en 2009 sont bien toujours la même équipe de cyberdélinquants et psychopathes que le « Konducator » Cyprien Luraghi a réunis autour de sa personne à compter de l’année 2008, au fur et à mesure que prenait corps son personnage de militant prétendument « antifasciste » en mission sur le vaste territoire internétique, et plus spécialement sur les nouveaux sites d’information participatifs qui avaient vu le jour en 2007, Rue89 et Le Post.

La patronne du NPA de Brest qui les mobilisait à mon encontre a depuis lors bien introduit toutes les plaintes qu’elle a déposées contre moi à raison des démentis et droits de réponse que j’ai dû publier à la suite de ses campagnes de calomnies publiques à mon encontre à compter de l’année 2010 en m’accusant mensongèrement d’avoir voulu régler des comptes avec le personnel du CHU de Brest dans le cadre de ma participation aux activités de l’association AC ! Brest en 2004 et 2005.

Elle affirme à chaque fois que j’aurais été exclue de cette association pour ce motif dès 2004, ce qui est tout aussi faux et mensonger, puisqu’elle sait bien qu’en réalité elle n’a jamais réussi à m’en faire exclure avant le mois de décembre 2005, après avoir à cet effet renversé successivement les instances dirigeantes de cette association et celles de tout le réseau de collectifs AC ! au cours de l’automne 2005. J’avais alors été radiée de l’association brestoise, et uniquement celle-là, tout comme la presque totalité de ses membres actifs pour la période des deux années 2004 et 2005, au motif que nous contestions la légitimité de ses nouveaux dirigeants, issus du putsch dont nous avions été victimes quelques semaines plus tôt.



Moi aussi, j’ai reçu des tas de messages amour-rire

 

Des massages d’amour pour de rire…

Juste pour rire, pourrir,

Des messages à mourir de rire.

Enfin, à mou rire…

 

Dans l’exemple ci-dessous, le malfrat malade mental chargé de me surveiller et me faire des misères qui se prétendait « amoureux » de moi avait d’abord tenté d’obtenir de mes faveurs en m’appâtant avec la promesse de révélations d’importance sur ses commanditaires et tous leurs plans à mon encontre…

Le moins qu’on puisse dire est qu’il m’ait fâchée…

Puis il s’était mis à m’accuser de le harceler sous prétexte que je lui posais des questions on ne peut plus légitimes après qu’il eût sérieusement éveillé ma curiosité…

Voilà donc ce que j’obtenais en guise de réponse à des questions extrêmement sérieuses portant sur des crimes et délits dont j’étais toujours victime sans aucun espoir d’en voir jamais la fin avant qu’il n’ait commencé à s’amuser à me faire marcher ou me torturer avec ses promesses de révélations d’informations-clés, que bien évidemment il n’a jamais concrétisées :

 

Le 04/09/2006 22:26, XXXXXXXXXX a écrit :

XXXXXXXXX,
Je t’aime! quand bien même tu m’arraches la gueule avec tes hameçons à la con; et en plus ils sont rouillés, bonjour le tétanos
XXXXXX

 

Mais quel est donc ce père vert ?

Eh oui, c’est cela, c’est encore un dévot de la LCR de Brest.

Elevés sous la mère, ils sont goutteux.

Gâteux.



Schumacher, Méric : d’un traumatisé crânien, l’autre…

 

http://www.lalibre.be/sports/formule-1/michael-schumacher-la-phase-de-readaptation-est-un-long-trajet-parfois-frustrant-53a0210a357059db44bdb92b

Michael Schumacher : « La phase de réadaptation est un long trajet parfois frustrant »

Belga Publié le mardi 17 juin 2014 à 13h05 – Mis à jour le mardi 17 juin 2014 à 21h05

Schumacher, Méric : d'un traumatisé crânien, l'autre... dans Attentats 53a020d83570c0e7433a7f5a

 
Après un grave traumatisme crânien, comme celui dont Michael Schumacher a été victime, la phase de réadaptation est « un long trajet parfois frustrant ». Le coma, qui dure de quelques jours à quelques semaines, est suivi de la phase de réveil durant laquelle le patient passe par différents états, avant d’éventuellement recouvrer ses facultés, explique le Dr Steven Laureys, directeur du Coma Science Group du centre de recherches du cyclotron à l’Université de Liège (ULg). A la sortie d’un coma, le patient peut successivement passer de l’état végétatif aux états de conscience « - » et « + », poursuit-il. L’état de conscience « + » indique que le patient réagit à la commande, et est donc conscient du monde qui l’entoure. Si l’évolution d’un stade à l’autre est espérée, chaque victime d’un traumatisme crânien peut rester bloquée à n’importe quelle étape, que ce soit de manière temporaire ou définitive.

A la suite d’un tel traumatisme, l’attention se porte sur « les troubles moteurs, mais encore plus important, sur les troubles cognitifs et du comportement », souligne le Dr Laureys. En effet, les lésions frontales peuvent notamment provoquer de l’agressivité chez le patient. L’encadrement par une équipe pluridisciplinaire, de même que la famille, sera dès lors très important.

Pour les troubles moteurs, pas besoin d’attendre le réveil, « on y travaille dès que possible; c’est essentiel d’agir sur la plasticité du tissu musculaire, de privilégier la prévention en cas de déformation des membres », précise le directeur du Coma Science Group. Le corps médical privilégiera en effet toujours un traitement préventif et médicamenteux à des opérations plus lourdes, ces patients étant plus vulnérables et susceptibles de développer des infections.

Chaque année en Belgique, 900 personnes perdent la vie à la suite d’un traumatisme crânien et quelque 150 nouveaux patients sont hospitalisés. Ces derniers, si leur évolution le permet, suivront le trajet classique: des soins intensifs vers un centre de rééducation, suivi d’un retour au domicile ou à une maison de soins en vue de continuer la convalescence.

« On peut parler d’une épidémie silencieuse en Belgique », indique le Dr Laureys. « Bien que l’on puisse remplacer de plus en plus d’organes, la plasticité cérébrale reste une grande inconnue. »

Plongé dans un coma artificiel après son accident de ski le 29 décembre 2013, Michael Schumacher avait été placé en phase de réveil le 30 janvier. L’ex-champion allemand de Formule 1 est sorti du coma et a quitté l’hôpital de Grenoble (France) lundi pour le Centre hospitalier universitaire de Vaud, à Lausanne (Suisse).

 

http://www.lalibre.be/sports/formule-1/michael-schumacher-entre-les-mains-de-grands-specialistes-53a14b5b357059db44be6d71

Michael Schumacher, entre les mains de grands spécialistes

 
Afp Publié le mercredi 18 juin 2014 à 10h20 – Mis à jour le mercredi 18 juin 2014 à 11h24

 
Si le transfert de Michael Schumacher à Lausanne permet à sa famille de l’avoir à quelques kilomètres de leur villa des bords du Léman, le septuple champion du monde de F1 peut aussi bénéficier de traitements novateurs dans un hôpital suisse réputé en pointe dans les recherches sur le cerveau.

Le Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV), où l’ancien pilote poursuit désormais « sa longue longue phase de réadaptation », a fait des neurosciences cliniques un de ses axes prioritaires, allant chercher en 2008 le professeur Richard Frackowiak, l’ancien doyen de l’Institut de neurologie de Queen Square à Londres, pour développer un département interdisciplinaire.

Ce département dispose d’un centre de recherche, très impliqué dans l’ambitieux projet européen de modélisation du cerveau humain, « Human brain project ». Ce projet, qui rassemble les plus grands instituts européens sous la coordination de l’école polytechnique de Lausanne, a pour but de reproduire le cerveau dans toute sa complexité dans un super ordinateur, afin de mieux comprendre son fonctionnement et d’explorer des pistes pour la recherche sur les maladies neurologiques.

« Ce projet est quelque chose qui ajoute à nos compétences et qui nous permet de bien choisir les personnes qui doivent s’occuper des problématiques cliniques chez nos malades », souligne dans un entretien téléphonique avec l’AFP le Professeur Frackowiak, réputé pour être un des pontes de l’imagerie cérébrale.

« C’est extrêmement important dans un centre thérapeutique en neurosciences cliniques d’avoir un support version recherche pour pouvoir innover et être vraiment à la pointe internationale », estime le scientifique anglais, tout mettant en avant les liens étroits avec ses pairs dans d’autres pays européens, dont la France, l’Angleterre et l’Allemagne.

Secret médical oblige, le CHUV se refuse à tout commentaire qui pourrait donner le moindre indice sur l’état de santé de l’ancienne star des paddocks, pour laquelle a été aménagé un espace spécial dans l’unité de rééducation.

Si le CHUV a un protocole bien rôdé pour préserver la sécurité et l’intimité de ses patients VIP, pour le reste, « c’est business as usual ». « Il n’est pas question de traiter un homme qui soit tombé par terre dans son atelier différemment de quelqu’un qui est connu dans le monde entier », tient à souligner Richard Frackowiak. « Chaque malade reçoit le meilleur de nos compétences et le meilleur de nos réflexions. »

Le département de neurosciences cliniques dispose non seulement d’équipements de pointe, mais ses spécialistes ont lancé quelques idées novatrices dans le travail essentiel pour les comateux sur la stimulation des cinq sens, la motricité et l’activité cérébrale.

Des robots permettent de mettre le patient en position verticale et l’aident à mouvoir ses membres, une rééducation qui aide la circulation sanguine et lutte contre les conséquences d’un alitement prolongé. Un jardin thérapeutique, en plein centre de l’hôpital, offre la possibilité de confronter certains malades en éveil de coma aux éléments extérieurs.

Le professeur Frackowiak a instauré dans le département un concept centré sur le malade. Il regroupe au même endroit toutes les compétences liées au cerveau, la neurochirurgie, la neurologie, la neuropsychologie et la neuroréhabilitation, afin de tenter d’offrir le meilleur suivi.

Selon le journal suisse Blick, qui cite la société ambulancière qui a effectué le transport, Michael Schumacher, qui a été transféré lundi de Grenoble (France) à Lausanne, était conscient pendant le trajet organisé dans le plus grand secret, et avait la plupart du temps les yeux ouverts.

Le voyage a été organisé par la famille comme une opération de services secrets, utilisant notamment un faux nom, indique le journal.

Les ambulanciers ont dû remettre leurs téléphones portables lorsqu’ils ont vu le visage de Schumacher, qui aurait beaucoup maigri durant les 170 jours d’hospitalisation à Grenoble, après son grave accident de ski, en décembre 2013 à Méribel (France), selon Blick.

Schumacher n’a pas parlé, mais il a communiqué avec les ambulanciers par des hochements de tête.

 

http://www.metronews.fr/sport/michael-schumacher-dossier-medical-vole-sabine-kehm-secrete-etat-de-sante-ce-que-l-on-sait/mnfy!b82GqwRA4aY1I/

Michael Schumacher : ce que l’on sait depuis son départ vers la Suisse

 

Mis à jour : 25-06-2014 17:52

- Créé : 25-06-2014 10:40

BILAN – Après cinq mois et dix-huit jours passés au CHU de Grenoble à la suite d’un accident de ski, Michael Schumacher quitté la France direction la Suisse. Depuis son arrivée à Lausanne, il a dix jours, de nouvelles informations ont été révélées concernant le champion allemand. Metronews fait le point…

 
Michael Schumacher a quitté la France depuis dix jours. Les révélations, elles, ont repris leur cours.

Michael Schumacher a quitté la France depuis dix jours. Les révélations, elles, ont repris leur cours. Photo : FRED DUFOUR / AFP
 
Déplacement : le grand secret
Lundi 16 juin au matin, Michael Schumacher arrivait à Lausanne. Après cinq mois et dix-huit jours passés au CHU de Grenoble, l’ex-pilote de Formule 1 a été amené vers la Suisse dans un contexte digne d’une opération des renseignements secrets. La société helvète qui a effectué son transport a d’abord reçu un contrat concernant un passager enregistré sous un faux nom. En arrivant dans le chef-lieu de l’Isère, chaque membre de la société prestataire a dû remettre son téléphone portable pour éviter les fuites. En Suisse, l’Allemand devrait se rapprocher de son domicile. Une condition sine qua non pour une bonne convalescence dans ce type de cas nous expliquait le neurologue Philippe Azouvi.

Santé : vers l’invalidité ?
Au mois d’avril, sa manager Sabine Kehm avait évoqué des moments de conscience et d’éveil. Aucun média n’a rebondi sur le sujet pour expliquer que ces mots correspondaient à la définition même de la sortie du coma. Si Schumacher a quitté l’hôpital de Lausanne c’est bien parce que cette période d’inconscience était terminée. La procédure veut même qu’avant de sortir de l’établissement il eût été placé en dans une salle régulière. Depuis plusieurs jours les informations sur son état de santé réel divergent. Son ami Olivier Panis avançait il y a huit jours qu’il ne sera pas handicapé.  »On m’a dit qu’il n’était pas touché au niveau de la motricité et qu’il ne sera pas dans un fauteuil roulant », expliquait-il. Quatre jours plus tard un éminent neurologue suisse se voulait catégorique sur le sujet  :  »Schumacher restera invalide pour le reste de sa vie. Il est resté près de six mois dans le coma, ses muscles sont atrophiés et il semblerait qu’il soit squelettique. Il serait mieux que les gens gardent en mémoire le Schumi des vieilles photos… »

Communication : « no comment ! »
« Nous demandons à tous de bien vouloir, à l’avenir, respecter le fait que cette longue phase de réadaptation ne se déroulera que dans le cadre privé », écrivait Sabine Kehm dans un communiqué. En quittant la France, la famille Schumacher pensait pouvoir établir une bulle autour de Michael. Contrairement à son arrivée à l’hôpital de Grenoble, ni les médecins, ni l’entourage n’ont communiqué sur l’état de santé du champion. L’établissement hospitalier avait pourtant mis en place une cellule pour répondre, ou la plupart du temps recaler les journalistes et autres fans trop insistants. Au milieu de la première semaine, celle-ci a ainsi mis fin à toute communication sur le sujet. Les médias qui étaient restés en alerte devant le CHUV durant les deux premiers jours du séjour suisse de  »Schumi » n’ont eux rien pu apprendre.

Sécurité : sous bonne garde
Pour entamer sa phase de réadaptation, le clan allemand a voulu se donner les moyens d’évoluer dans des conditions sereines. Il a ainsi privatisé tout une aile du centre hospitalier qui bénéficie d’un service de neuro-rééducation de pointe dont les accès sont en permanence filtrés par des membres de la sécurité.

Espionnage, la famille prête à attaquer
Selon nos informations, parmi les journalistes qui faisaient le pied de grue devant le CHUV de Lausanne, deux ont tenté de franchir les portes gardées par le service de sécurité. Au CHU de Grenoble, déjà, un paparazzi avait tenté de le faire. Lundi, Le Dauphiné Libéré révélait que le CHU avait porté plainte pour vol et violation du secret médical. En cause, le vol du dossier médical de Schumacher, qui selon Bild aurait été proposé à la presse allemande moyennant une somme proche de 50 000 euros.  »Nous ne pouvons présumer de leur authenticité, mais le contenu d’un fichier médical quel qu’il soit est totalement privé et ne peut pas être rendu public, a expliqué Sabine Kehm, qui prévient que tous ceux qui achèteraient ou publieraient des documents confidentiels seront poursuivis. Les chances de ne pas le voir sortir semblent pourtant infimes.

Son dossier médical : détenu par un certain Kagemusha
Depuis une semaine, les autorités françaises enquête sur la disparition du dossier médical de Michael Schumacher. Elles ont été alertées par le quotidien allemand Bild qui a reçu, par mail, une partie des éléments contenus dans ce rapport. En effet, l’expéditeur, qui se fait appeler Kagemusha, en référence à un film primé en 1980 au Festival de Cannes, a fait le tour de rédaction le tour des rédactions suisses, françaises et allemandes pour vendre les informations. La police tente de retracer le parcours du dossier médical pour savoir entre quelles mains il a transité. De son côté, l’hôpital a mené un audit interne pour en savoir plus et fait expertiser son système informatique par des experts, qui ont pu déterminer qu’aucune intrusion n’avait eu lieu. Seul un nombre restreint de personne a pu avoir accès à ces documents confidentiels, enregistrés sous un faux nom. Le dernier en date est Jérémy Martin.

Marc Mechenoua

 
 
http://www.metronews.fr/sport/michael-schumacher-sur-la-piste-du-dossier-medical-disparu/mnfy!Ghko8nbig5KXo/

Michael Schumacher : sur la piste du dossier médical disparu

 

Mis à jour : 25-06-2014 20:04

- Créé : 25-06-2014 13:08

AFFAIRE – Une semaine après le dépôt de plainte de l’hôpital et de la famille Schumacher, les autorités françaises cherchent à retrouver la trace du dossier médical de l’ex-pilote F1. Mais surtout de son détenteur qui se fait appeler « Kagemusha ».

 
Une chasse à l’homme. Pendant que l’individu en possession du dossier médical de Michael Schumacher fait le tour des rédactions françaises, suisses et allemandes, la police française mène l’enquête pour retrouver sa trace. Depuis la semaine dernière, et les dépôts de plaintes de l’hôpital de Grenoble et la famille de l’ancien champion de F1, elle est sur le pont.

« Le ou les auteurs du vol ont contacté un certain nombre de journalistes français, suisses et allemands. Cet individu, qui communique par mail, demande 60 000 francs suisses (49 300 euros, ndlr) pour fournir le document », déclarait mercredi Jean-Yves Coquillat, procureur à Grenoble.

Le vendeur se fait appeler Kagemusha

« Pour appuyer ses propos, l’individu en possession du rapport a fourni une partie du contenu, ce qui permet de penser qu’il est en possession du dossier », poursuit le magistrat. Et même si rien n’est encore établi, tout laisse penser que les informations confidentielles ont bien été volées au CHU de Grenoble.

Les autorités françaises privilégient désormais une éventuelle coopération avec les médias qui ont reçu le fameux mail pour faire progresser l’enquête. « Si dans un souci de coopération, pour lutter contre ce genre de voyous, des journalistes voulaient aider la justice, la justice ne refuserait pas leur aide », a déclaré M. Coquillat. Dans cette affaire, le quotidien allemand Bild a déjà grandement contribué, en informant la porte-parole de Michael Schumacher, Sabine Kehm, que lesdits documents étaient en possession d’un individu prêt à les marchander.

Selon les dernières précisions, il ne s’agirait pas du dossier médical intégral du patient mais de son brouillon, qui a passé plusieurs heures dans une poubelle de l’hôpital. Pour ne pas se faire repérer, ce dernier a choisi un drôle de pseudonyme : « Kagemusha », en référence à un film du Japonais Akira Kurosawa, Palme d’or à Cannes en 1980.

Jérémy Martin alias Michael Schumacher

Sur le terrain, l’enquête se dirige donc du côté de l’établissement hospitalier. Pour l’heure, les policiers grenoblois tentent de retracer le parcours du rapport médical, en interrogeant les personnes qui auraient pu l’avoir entre les mains. Dans le même temps le CHU mène un audit informatique interne.

La direction de l’établissement a également procédé à une vérification de son système informatique par des experts pour détecter toute intrusion. Mercredi en fin de matinée, elle a conclu que son système n’avait pas été violé.

Pourtant, seul un nombre restreint de personnes a pu avoir accès à ce dossier qui était enregistré sous un faux nom, changé de façon régulière. Selon une source proche de l’enquête, le dernier pseudonyme en date était Jérémy Martin.

Marc Mechenoua

 

http://www.parismatch.com/Actu/Sport/neuro-re-e-ducation-lausanne-Michael-Schumacher-bientot-a-la-maison-571552

Son nouveau combat

Michael Schumacher, bientôt à la maison

 

Michael Schumacher, bientôt à la maison

C’est sous cette tente que le marathon de sa rééducation se déroulera, jardin éducatif aménagé pour Michael Schumacher, au CHUV de Lausanne. © DR

 

Le 25 juin 2014 | Mise à jour le 25 juin 2014
 
De notre envoyé spécial en Suisse Arnaud Bizot

  
Depuis l’accident, Corinna, sa femme, n’a pas quitté son chevet. Aujourd’hui, elle a ramené le champion à Lausanne.

Dans sa chambre, on l’a vu sourire. Corinna, femme, a disposé devant lui des objets familiers, des photos de proches, mais aussi d’événements qui ont marqué sa vie d’époux et de pilote. Au CHUV de Lausanne (Suisse), Corinna Schumacher passe tous les jours quelques heures au- près de son mari. « C’est une personne simple, remarquable, combative, et ce couple témoigne d’un lien hors du commun », dit-on à l’hôpital. Admis depuis le lundi 16 juin dans l’unité de neuro-rééducation aiguë, Michael Schumacher, 45 ans, se trouve, en langage médical, en « état de conscience minimale ». Il entame une « phase de neuro-réhabilitation » qui peut durer de trois mois à deux ans. Dans l’ambulance qui l’a transporté de Grenoble, où il était soigné depuis sa chute de ski, le 29 décembre dernier, Michael Schumacher communiquait, selon les infirmiers, par des hochements de tête. Ses accompagnateurs ont appris au dernier moment le nom du patient qu’ils devaient conduire, et on leur a demandé de se séparer de leur téléphone portable le temps du trajet.

Le « Baron rouge » est donc sorti du coma, cinq mois environ après son accident. Il a ainsi fait mentir rumeurs et diagnostics alarmants, voire définitifs. « Une épreuve supplémentaire, média- tique celle-là, observe-t-on au CHU de Grenoble, qu’ont dû affronter sa femme, ses intimes et l’équipe médicale.» A Lausanne, on salue «le travail remarquable » des Prs Jay et Payen, du service de neurologie et réanimation neurologique de Grenoble, avec qui les médecins suisses sont en contact depuis plusieurs semaines. On salue aussi la «performance » des nutritionnistes : physiquement, Michael Schumacher semble juste avoir perdu du poids. « On a affaire à un très grand champion, capable d’un très haut niveau de concentration et de mémorisation, souligne un membre du personnel du CHUV de Lausanne. Cela se traduit aujourd’hui en termes de volonté. C’est impressionnant à observer. »

 

La phase de neuro-réhabilitation est un marathon

 

Corinna Schumacher se rendait chaque jour à Grenoble depuis la Suisse. Une distance plus raisonnable, 40 kilo- mètres, sépare désormais l’hôpital de leur propriété située à Gland, au bord du lac Léman. Le couple et ses deux enfants, Gina Maria, 17 ans, et Mick, 15 ans, habitent depuis 2004. L’ancienne maison a été rasée. Après plus de deux ans de travaux, 2 200 mètres carrés ont surgi sur quatre étages, huit chambres, un cinéma de trente places et, tout autour, étang, piscine, terrains de sport, écuries. « J’ai besoin de paysages, de nature, de montagnes, a confié un jour Michael Schumacher à une chaîne de télévision allemande. Ici, le fermier voisin nous apporte du lait, du fromage, puis il reste pour bavarder. Avec mon père, je vais pêcher.Trois cannes,un cigare, éventuellement une petite bière. »

Karin Diserens prévient toujours les familles : la phase de neuro-réhabilitation, c’est un marathon. Neuro-rééducatrice de l’unité de Lausanne, c’est entre ses mains que repose la convalescence de Michael Schumacher. Là aussi, le staff dépose ses téléphones portables au moment de prendre son service, précaution jugée « normale », comme   est « supportable » la sécurité qui a été mise en place. Allemande, mère de trois jeunes filles, Karin Diserens pratique la méditation « parce que ça vide le cortex ». Récemment elle jouait encore du violon au sein de l’Orchestre philharmonique de Lausanne. Sa démarche médicale : reconnecter le patient avec l’environnement, stimuler les cinq sens, la motricité et l’activité cérébrale.

 

http://www.scriptoblog.com/index.php/blog/actualites/1087-clement-meric-victime-d-un-coup-monte

Clément Méric, victime d’un coup monté ?

Écrit par Lucien Cerise

 

573510 dans Crime

Par Lucien Cerise, auteur de Oliganarchy.

« Le fascisme reviendra sous le nom de l’antifascisme. »
Attribué à Huey P. Long, sénateur américain (1893-1935).


Un certain nombre d’indices convergents semble attester que l’affaire « Clément Méric » serait bien un coup monté, planifié à l’avance avec la complicité de la police et de ses services de Renseignement intérieur. La thèse, qui n’est pour l’instant qu’une hypothèse, semble énorme. Pour l’étayer, il nous faut répondre à plusieurs questions : pourquoi ?, comment ?, quels sont les faits ?, à qui profite le crime ?

Pourquoi organiser médiatiquement la mort de Clément Méric

Une constante sociologique bien connue, notamment en Histoire des religions mais aussi des courants politiques, stipule que la fabrication d’une martyrologie est un passage obligé pour lancer un mouvement idéologique à partir de rien. Il est entendu que les mouvements d’idées ne naissent pas tous de rien, ex nihilo : certains expriment une vraie nécessité populaire ancrée dans le réel et leur émergence est spontanée. Ils se diffusent ainsi de façon quasi naturelle, mémétique, par le bouche à oreille, et leur succès est indépendant du Pouvoir en place. À l’opposé, « l’antifascisme » spectaculaire qui essaye d’exister dans les médias dominants depuis quelques mois est un phénomène hors sol, sans ancrage dans la population et sans référent objectif dans le réel ; cet « antifascisme » ne relève que d’une bulle spéculative virtuelle, celle des « remue méninges » et des brainstormings des salles de rédaction et des think tanks de consultants où s’élaborent les scénarios et les virus mentaux que l’on tente ensuite d’inoculer au peuple (le storytelling). Lionel Jospin interviewé par Alain Finkielkraut avouait un jour que la « menace fasciste » dont on nous cause en France depuis les années 1980 était entièrement fictive et que l’antifascisme n’était que du théâtre. Notre ex-premier ministre sait de quoi il parle, ayant été lui-même un acteur de premier rang de cette mise en scène étalée sur des décennies. Dans ces conditions, il n’est guère étonnant que le couple « menace fasciste + antifascisme » ne rencontre aucun écho dans la population française. Mais le Pouvoir dispose de gros moyens et ne ménage pas ses efforts pour répondre à la question : « Comment faire exister en représentations quelque chose qui n’existe pas dans le monde réel ? »

Par exemple, le samedi 7 avril 2012 était organisé le « 1er forum social antifasciste » à la Bourse du travail de Saint-Denis, en banlieue nord de Paris (93). La mention « 1er » dans le titre sous-entendait qu’il était prévu d’en organiser d’autres, mais l’affluence ne fut pas au rendez-vous et l’événement fut un échec. Bien que le journal Le Monde soit le parrain de l’événement (présence de Dominique Vidal) et qu’une vingtaine d’organisations en soient signataires dont le NPA, le Parti de gauche (Front de gauche), les syndicats SUD et CNT, et diverses associations libérales-libertaires, seulement 200 à 250 personnes assistèrent à la rencontre entre 13h30 et 21h, d’après les organisateurs ; moins de 100 d’après nos sources, ce qui, dans les deux cas, rapporté au nombre des organisateurs et au bassin démographique de 10 millions d’habitants de l’agglomération parisienne, reste insignifiant. La Fédération anarchiste de Montreuil commentait ainsi : « Espérons que la (relative) réussite de ce forum relancera la création d’autres événements afin de mener la (re)construction d’un mouvement antifasciste aujourd’hui mal au point. » (sic)

Le bilan du fiasco et l’analyse de ses raisons mit en évidence qu’il manquait à « l’antifascisme » en France un mythe fondateur pour le lancer. Tout mouvement ambitieux a besoin d’un mythe fondateur et d’icônes à vénérer pour amorcer et mettre en branle les dynamiques émotionnelles et comportementales de ses adeptes. Si ce mythe ne vient pas tout seul, alors il faut le construire. Les concepteurs d’opérations psychologiques dans le Renseignement savent en outre que le mythe fondateur doit être de préférence traumatique et violent. On se rappellera le Rav Ron Chaya soulignant dans une vidéo le « bienfait immense » que la Shoah fut pour l’entité sioniste, ou les attentats sous « faux drapeau » du 11 Septembre qui ont semblé attester un temps de la réalité du « choc des civilisations », jusqu’à ce qu’il soit démontré que ce n’étaient pas des musulmans qui les avaient organisés. Dans le jargon, une « psyop » sert généralement à « visibiliser » quelque chose, par exemple un counter-gang de diversion. Ce genre d’opération permet dans un premier temps, non pas d’accroître, mais déjà de créer la visibilité d’un mouvement qui n’en a pas. La réponse à la question : « Pourquoi assassiner Clément Méric ? » est donc : « Pour fabriquer un martyre et faire exister médiatiquement le mouvement dit antifasciste, car il n’y arrive pas tout seul si l’on en reste aux faits ».

En l’occurrence, la manœuvre politico-médiatique étant un peu grossière, elle n’a pas trompé grand monde : même les « antifas » crièrent à la récupération politique et huèrent Alexis Corbière, du Front de gauche, à la manifestation du 06/06/13 en mémoire de leur ami décédé. Le stratagème apparut en toute transparence quand le quotidien de la banque Rothschild, Libération, titra dans son édition du 25/06/13 : « Clément Méric, antifa devenu icône ». Le marketing de l’affaire ne décollant pas, les effets de suggestion médiatique étant insuffisants, le journal en était réduit à mâcher le travail à ses lecteurs et à leur inculquer explicitement ce qu’il fallait penser et répéter. Il semble donc que la Matrice virtualisante ait atteint ses limites. Pour mémoire, rappelons les chiffres désastreux en termes de fréquentation des dernières manifestations de l’extrême gauche du Capital : 40.000 personnes dans toute la France sur deux jours les 15 et 16 décembre 2012 pour le « mariage homo » ; 50.000 personnes à Paris le 5 mai 2013 pour le Front de gauche ; 15.000 personnes dans toute la France le 6 juin 2013 pour Méric ; 6000 personnes à Paris le 23 juin 2013 contre le « fascisme » ; 35.000 personnes à Paris le 29 juin 2013 pour la Gay Pride ; 150 personnes à Paris sur deux jours les 22 et 23 juin 2013 pour le premier Salon du « mariage gay ». (Chiffres que nous laissons le lecteur vérifier par lui-même sur un moteur de recherches pour ne pas rallonger la liste des notes.)

« Lionel Jospin : « L’antifascisme n’était que du théâtre »»
http://www.dailymotion.com/video/x9lcsn_lionel-jospin-l-anti-fascisme-n-eta_news#.UTHExjd3vcs
« 1er forum social antifasciste »
http://forumsocialantifa.wordpress.com/
« Forum social antifasciste – Compte rendu »
http://groupefamontreuil.blogspot.fr/2012/04/forum-social-antifasciste-compte-rendu.html
« Clément Méric : les « antifas » dénoncent la récupération politique »
http://videos.leparisien.fr/video/3d824785562s.html

Comment fabriquer un kamikaze ?

Le deuxième problème à résoudre pour étayer l’hypothèse d’un coup monté est méthodologique et doit répondre à la question : « Comment s’y prendre pour provoquer un comportement violent à distance ? » ou « Comment planifier des faits divers violents pour les récupérer ensuite ? » La réponse est : en façonnant un environnement et un climat favorables, donc en appliquant une stratégie indirecte, puis, si possible, en essayant de téléguider directement des individus. On se souvient de la méthode employée par Zbigniew Brzezinski pour engager l’URSS à intervenir en Afghanistan, qu’il dévoilait dans sa fameuse interview du 15/01/98 avec Vincent Jauvert pour Le Nouvel Observateur n°1732. Selon ses propres termes : « Nous n’avons pas poussé les Russes à intervenir, mais nous avons sciemment augmenté la probabilité qu’ils le fassent. » Non pas provoquer directement la violence, mais augmenter intentionnellement la possibilité qu’elle advienne : les traces de culpabilité sont ainsi pratiquement inexistantes. Mettre en place toutes les conditions pour un passage à l’acte, configurer le contexte pour favoriser la réalisation d’un potentiel de violence, ce sont là des techniques bien connues des services de Renseignements pour fabriquer des terroristes ou des faits divers à récupérer politiquement. Sun-Tzu les décrivait déjà dans son Art de la guerre quand il parlait de détecter le potentiel d’une situation, puis de le façonner et de l’orienter dans un sens ou dans un autre.

Sur cette base contextuelle, travaillée pour devenir une pente glissante, il est ensuite possible de préciser le mode opératoire en ciblant un individu chargé de catalyser la violence et de focaliser l’attention des médias. Il faut construire un « candidat Mandchou », un patsy, une sorte de « Mohamed Merah », entièrement façonné, tutoré et piloté à distance par les psychologues des services de Renseignements et dressé pour être sacrifié à un moment ou à un autre. Il faut choisir quelqu’un de jeune, très jeune, donc très influençable, vingt ans ou vingt-cinq au maximum, donc presque un enfant, malléable et crédule. Pour maximiser les chances de réussite de l’opération, le profilage de la personnalité doit s’orienter sur quelqu’un de fragile, tant au plan psychologique que physique.

Du point de vue psychologique, les étudiants de « Sciences Po », dont Clément Méric faisait partie, sont les recrues idéales car ils se préparent à devenir les futurs cadres du capitalisme mondialisé. Ils offrent donc un profil psychologique de type « conformiste » et « soumis à l’autorité », à l’opposé du « révolté » ou du « curieux ». Comme toutes les grandes écoles oligarchiques, Sciences Po exige de ses élèves une soumission totale aux dogmes néolibéraux, soit l’idéologie du Pouvoir, sans quoi la sanction tombera au moment des examens. Pour occuper efficacement leur place dans la hiérarchie des dominants, les étudiants de Sciences Po sont donc élevés dans la haine des peuples et des nations qu’ils auront à écraser sous leur botte. Ce profil de personnalité suggestible présente les caractéristiques recherchées chez tout kamikaze : immaturité, plasticité, docilité, ainsi que des tendances sadomasochistes et suicidaires prononcées. Le caractère autodestructeur de la psychologie de Méric apparaît encore mieux dans ses idéologies de référence, le véganisme et l’anti-spécisme, deux branches voisines de la deep ecology, ou écologie radicale, dont les fondements malthusiens ont été définis dès les années 1960 avec le soutien de banques et de fondations (Iron Mountain, rapport Meadows du club de Rome, cybernétique sociale), et que l’on peut résumer en une phrase : « La Vie est au-dessus de tout, sauf celle des humains. » Négation des différences entre les espèces vivantes, droits des animaux supérieurs à ceux des humains, culte de Gaïa dont l’humain serait le parasite, réduction de population, décroissance générale, contrôle des naissances, légitimation de l’euthanasie, bref l’anti-spécisme exprime un vrai fond de haine de soi maladive et une tendance génocidaire appliquée à sa propre espèce. La cohérence mentale et la logique n’étant pas au rendez-vous, les anti-spécistes et les véganistes militent donc pour le respect de la Vie et de la Nature, mais n’objectent rien contre l’avortement, ni contre l’eugénisme (PMA, GPA) ou la dénaturation et la destruction de l’humain (« mariage homo », confusion des Genres, transhumanisme), ce qui les associe donc davantage à une secte morbide en pleine bouffée délirante qu’à un mouvement rationnel et empiriste.

Si l’on ajoute à ce masochisme intellectuel l’extrême fragilité physique du personnage et son état de santé précaire, on peut pratiquement dire qu’il s’est suicidé. Pesant 60 kilos, non entraîné pour le combat rapproché, se relevant d’un cancer leucémique, donc engagé dans un suivi thérapeutique de cinq années pendant lesquelles une rechute mortelle est possible, Clément Méric risquait gros en provoquant une bagarre de rue. Une personne lucide et en possession de ses moyens ne cherche pas les coups au sortir d’une chimiothérapie. Une telle irresponsabilité vis-à-vis de soi-même révèle donc chez le sujet un esprit sous influence, absent du principe de réalité, ainsi qu’une tendance autodestructrice profonde, évidemment stimulée et renforcée par les individus qui l’ont poussé à s’exposer et à prendre des risques pour sa vie.

Le Nouvel Observateur, 15/01/1998, Zbigniew Brzezinski et Vincent Jauvert : « Oui, la CIA est entrée en Afghanistan avant les Russes… »
http://hebdo.nouvelobs.com/hebdo/parution/p19980115/articles/a19460-.html

L’agression sur Esteban Morillo préméditée.

Après avoir analysé les méthodes employées, la question à laquelle répondre est : « Quels sont les faits qui attestent d’une opération préméditée ? » Pour avancer dans la démonstration du coup monté, il faut mettre en évidence que la succession des faits n’est pas spontanée et ne doit rien au hasard, ou du moins pas seulement. Vu de l’extérieur et si l’on s’en tient à la version officielle médiatique, le fait divers, qui eut lieu à l’occasion d’une vente privée de vêtements de mode, fait penser à une rencontre fortuite entre fashion victims qui aurait mal tourné, une sorte de crêpage de chignons entre donzelles autour d’un maillot de bains en solde. Or, on sait aujourd’hui que l’agression sur Esteban Morillo par Clément Méric obéissait à une préméditation, comme le prouve la liste de photos de Morillo et de ses amis sur le site « Vigilance Végane Antifasciste » avec la mention « Besoin d’identification please » en date du 1er décembre 2012. Esteban Morillo était donc l’objet d’une surveillance et d’une traque, activement recherché depuis plusieurs mois par le groupe « végan antifa » auquel était relié Méric. Le vigile témoin de l’altercation fut d’ailleurs formel : « Clément Méric voulait vraiment en découdre. » Un article du Huffington Post nous apprend : « Par ailleurs, Clément Méric était, selon une source policière citée par l’AFP, connu des services spécialisés comme appartenant à un groupe de militants d’extrême-gauche « qui recherchent la confrontation » avec ceux d’extrême-droite, notamment la vingtaine de skins constituant le noyau dur des Jeunesses nationalistes révolutionnaires (JNR). »

L’intention et la préméditation des coups et blessures de la part de Méric sont donc des acquis de l’enquête, encore renforcés par des précédents à l’agression sur Morillo. En effet, de nombreux documents accessibles en ligne attestent de la participation plus ou moins agressive de Clément Méric à diverses manifestations, notamment pour le « mariage homo » et la location du ventre des femmes, ainsi qu’à des opérations « coup de poing », dont l’une avait dévasté le bar La Cantada à Paris le 26/01/13, et l’autre l’avait déjà envoyé à l’hôpital le 01/05/13.

« Les fascistes de la protection animale. Une petite liste »
http://veganantifa.wordpress.com/author/veganantifa/
« Clément Méric est mort à la suite de coups reçus »
http://www.huffingtonpost.fr/2013/06/07/enquete-clement-meric-mort-coups-recus_n_3403255.html
« Le « non-violent » Clément Méric était déjà impliqué dans une bagarre le 1er mai »
http://www.youtube.com/watch?v=6NUfYJ_Gkds

Une chronologie des faits problématique

D’autres éléments prêchent en faveur d’une implication de certains membres du personnel politique ainsi que de médias du Pouvoir. Alexis Corbière, secrétaire national du Parti de gauche (composante du Front de gauche) et principal adjoint à la mairie du 12ème arrondissement de Paris, était le premier à rapporter le soir même du mercredi 05/06/13 sur son blog la rixe ayant conduit à l’hospitalisation de Clément Méric en état de « mort cérébrale ». Bizarrement, Alexis Corbière ne donne pas ses sources. On imagine mal qu’elles émanent des militants proches de Méric, compte tenu de l’accueil écœuré aux cris de « Récupération ! » que les amis de la victime ont réservé au politicien à la manifestation du lendemain sur la place Saint-Michel. Donc, comment a-t-il pu être informé aussi vite d’un fait divers commun du point de vue juridique et se déroulant dans d’autres quartiers que ceux dont il a la charge administrative ? Par quel réseau l’information lui est-elle parvenue ?

En outre, si nous essayons d’établir une chronologie, nous voyons que des étrangetés apparaissent. L’heure du billet d’Alexis Corbière n’est pas mentionnée, mais le premier commentaire est à 23h16. Le texte de Corbière : « Aujourd’hui à 18h, C., militant de 19 ans connu pour son engagement contre l’extrême droite, a été lâchement agressé à Paris dans le quartier de la gare Saint Lazare. Violemment frappé au sol par un groupe de plusieurs militants d’extrême droite, manifestement selon des premiers témoignages du Groupe JNR (Jeune Nationaliste Révolutionnaire), laissé inanimé, il a été déclaré ce soir en état de mort cérébrale à l’hôpital Salpetrière. Le Parti de Gauche s’incline avec beaucoup de tristesse et de colère devant la mémoire de notre camarade C., que nous connaissions. Il adresse ses condoléances à sa famille et ses proches qui militaient à ses cotés. Le Parti de Gauche interpelle le Ministre de l’intérieur et exige que les forces de police agissent dans les plus brefs délais pour retrouver les responsables de ce crime odieux. Le PG exige également la dissolution des Groupes d’extrême droite qui multiplient les actes de violence à Paris et à travers le pays depuis plusieurs semaines. » Puis le premier commentaire : « Le mercredi, 5 juin 2013, 23:16 par oorlynck. nous demandons la dissolution de ces extrémistes, sinon nous brulerons leurs bâtiments et nous les passerons à tabac, nous devons réagir au plus vite. » (sic)

À 23h15 au plus tard, Alexis Corbière était donc en mesure d’affirmer avec certitude la mort cérébrale de Méric, ce qui l’autorisait à présenter immédiatement ses condoléances à la famille et aux amis. Une telle assurance exposée publiquement sur l’état clinique du jeune homme suppose des informations sûres, donc un diagnostic médical achevé et confirmé. Or, quels sont les critères médico-légaux pour porter un diagnostic de mort cérébrale, ou mort encéphalique ? Voyons le texte de loi sur Légifrance : « Article R671-7-2. Créé par Décret n°96-1041 du 2 décembre 1996 – art. 1 JORF 4 décembre 1996. Abrogé par Décret 2003-462 2003-05-21 art. 4 2° JORF 27 mai 2003. Si la personne, dont le décès est constaté cliniquement, est assistée par ventilation mécanique et conserve une fonction hémodynamique, l’absence de ventilation spontanée est vérifiée par une épreuve d’hypercapnie. De plus, en complément des trois critères cliniques mentionnés à l’article R. 671-7-1, il doit être recouru pour attester du caractère irréversible de la destruction encéphalique : 1° Soit à deux électroencéphalogrammes nuls et aréactifs effectués à un intervalle minimal de quatre heures, réalisés avec amplification maximale sur une durée d’enregistrement de trente minutes et dont le résultat doit être immédiatement consigné par le médecin qui en fait l’interprétation ; 2° Soit à une angiographie objectivant l’arrêt de la circulation encéphalique et dont le résultat doit être immédiatement consigné par le radiologue qui en fait l’interprétation. »

Clément Méric a-t-il subi un double électroencéphalogramme (EEG) ou une angiographie pour confirmer sa mort cérébrale ? Le protocole EEG dure 5 heures et l’angiographie, selon des sources médicales, entre 1 et 2 heures. Deux types différents de questions se posent selon que Méric est entré dans l’un ou l’autre protocole.

Première option : l’EEG. Si la rixe a bien eu lieu à 18h dans le quartier de la gare Saint-Lazare, le temps d’appeler un véhicule, qu’il arrive sur place, que l’on charge le corps, puis qu’on arrive aux urgences de la Pitié-Salpêtrière avec le blessé et compte tenu de la circulation dans le centre de Paris à ce moment de la journée, il était 18h30 au plus tôt. Dans le cas d’un protocole EEG d’une durée de 5 heures au total, le diagnostic de mort cérébrale ne pouvait pas être porté avant 23h30. Sachant que le premier commentaire au billet d’Alexis Corbière date de 23h16, le double EEG était encore en cours. Corbière a donc rédigé son billet et adressé ses condoléances avant même toute conclusion médicale officielle par un spécialiste sur l’état de Méric !

Ou alors, deuxième option, Méric a subi une angiographie, achevée à 19h30 au plus tôt. Si tel est le cas, le problème de la chronologie est résolu, Corbière a disposé d’un temps raisonnable pour rédiger son billet, mais la question des sources se pose toujours : de quel radiologue a-t-il obtenu l’information du diagnostic par angiographie de mort cérébrale de Clément Méric, compte tenu du secret médical, renforcé par le secret de l’instruction quand le décès relève de coups et blessures ? Des fuites ? Oui, mais de qui ? Nos regards ne peuvent s’empêcher de se porter vers ces réseaux transversaux « fraternels » profondément infiltrés dans l’administration française, travaillant en synergie dans les diverses fonctions publiques, notamment la police et l’hôpital, capables de planifier des événements en leur donnant l’apparence de la spontanéité ou de l’imprévu, et auxquels Alexis Corbière est notoirement affilié, de même que son comparse Jean-Luc Mélenchon.

Ajoutons que Clément Méric n’était pas encore décédé le mercredi 05/06/13 au soir, ce qu’Alexis Corbière précise lui-même en parlant de « mort cérébrale ». Qu’est-ce que la mort cérébrale ? Il s’agit d’un type de coma très profond, également appelé coma de type IV, ou « coma dépassé », souvent considéré comme irréversible, mais dont certaines personnes sont revenues malgré tout, notamment les témoins d’expériences de mort imminente (EMI). Du point de vue organique, le corps n’est plus autonome et a besoin d’être branché en permanence aux appareils de réanimation, d’hydratation et d’alimentation par perfusion. Il faut débrancher le comateux pour que le cœur cesse de battre et les poumons de respirer. Qui prend la décision de « débrancher », autrement dit d’achever ? En principe, selon la loi, la famille. Mais quelle famille accepterait de donner le coup de grâce à son enfant après seulement 24 heures de coma et sans lui accorder plus de temps et de chance de survie, l’autopsie de Clément Méric ayant bien eu lieu le vendredi 07/06/13 au matin ?

De fait, la première annonce officielle dans les médias du décès définitif de Clément Méric est une brève de l’AFP avec le Figaro.fr, du jeudi 06/06/13 à 17h21. (Puis l’AFP sur Twitter à 17h30). Sur cette base, on notera encore une fois la chronologie des événements pour le moins intrigante que nous rapporte Le Nouvel Observateur. Dans un article créé le jeudi 06/06/13 à 11h29, mis à jour à 22h31, et titré « Mort de Clément Méric : tous les événements », on apprend que l’annonce officielle du décès de la victime est prononcée en fin d’après-midi, donc après la mise en ligne de l’article (!), mais aussi que les manifestations en hommage au mort, avec les banderoles et les t-shirts imprimés, étaient organisées à partir de midi, donc en fait dès le matin, voire la veille : « •Mercredi soir, en plein cœur de Paris, un jeune homme de 18 ans, Clément Méric, a été laissé en état de mort cérébrale après avoir été agressé par un groupe de skinheads. Clément Méric était étudiant à Sciences-Po et était connu pour ses engagements antifascistes. Le jeune homme est officiellement décédé jeudi en fin d’après-midi. •Plusieurs hommages ont eu lieu dans la journée : à 12 heures devant Sciences Po Paris, à 17 heures au Passage du Havre à Paris (9e arrondissement) et à 18h30 place Saint-Michel (6e arrondissement) où des milliers de personnes se sont rassemblées pour rendre hommage à Clément Méric. »

Un tel empressement à enterrer quelqu’un, une telle rapidité à médiatiser sa mort sur une échelle maximale, alors que des faits divers bien pires se produisent chaque jour, et un tel degré de préparation du matériel et de l’agenda des manifestations laissent fortement à penser que l’événement n’était peut-être pas inattendu pour tout le monde…

« L’horreur fasciste vient de tuer en plein Paris »
http://www.alexis-corbiere.com/index.php/post/2013/06/05/L’horreur-fasciste-vient-de-tuer-en-plein-Paris
« Code de la santé publique. Sous-section 1 : Constat de la mort préalable au prélèvement d’organes à des fins thérapeutiques ou scientifiques »
http://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do;jsessionid=CF1F52E4C2D6933C278D10034356F02B.tpdjo17v_1?idArticle=LEGIARTI000006801969&cidTexte=LEGITEXT000006072665&categorieLien=id&dateTexte=20030526
« Le militant Clément Méric est décédé »
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/06/06/97001-20130606FILWWW00605-le-militant-clement-meric-est-decede.php
« Décès du militant d’extrême gauche Clément Méric »
http://www.afp.com/fr/search/site/cl%C3%A9ment%20m%C3%A9ric/
« Mort de Clément Méric : tous les événements »
http://tempsreel.nouvelobs.com/mort-de-clement-meric/20130606.OBS2241/en-direct-mort-de-clement-meric-des-hommages-et-une-enquete.html

Cui bono ?

On attend toujours que l’extrême gauche du Capital dénonce le vrai fascisme ou le vrai néonazisme, évidemment pas celui du prolétariat souverainiste inoffensif d’Esteban Morillo, mais celui du capitalisme tout-puissant, formé par la collusion des banques, des lobbies industriels et des minorités actives qui les pilotent depuis l’Union européenne et les diverses instances supranationales au bénéfice d’un agenda eugéniste fondé sur l’artificialisation du vivant par le « mariage homo », la théorie de la confusion des Genres, la PMA, la GPA, l’euthanasie et la surveillance cybernétique pour tous. Las ! Cette extrême gauche sans-frontièriste, antiprotectionniste et libérale-libertaire ne mordra jamais la main qui la nourrit, ou alors pas trop fort, juste pour donner l’illusion qu’on est tout de même encore un peu du côté du peuple et pas seulement des « minorités ». En vérité, c’est bien le Parti socialiste qui définit l’idéologie profonde de toute la Gauche française (centriste comme ultra-), parce que c’est ce parti, adoubé par le Capital, qui en a les moyens financiers. Or, la trahison intentionnelle des classes populaires pour se mettre à l’heure des « minorités » est bien la stratégie préconisée explicitement par la fondation Terra Nova, le laboratoire d’idées du PS, qui organise ainsi sans complexe le « grand remplacement » de la démocratie, quand la loi est l’expression de la majorité, par l’oligarchie, quand la loi est l’expression des minorités…

La dernière question que l’on peut se poser est : « À qui profite le crime ? » On le sait, les groupes militants soi-disant antifascistes ne s’attaquent jamais sérieusement au vrai fascisme, celui de Bruxelles, de Washington ou de Tel-Aviv. Leurs efforts pour « taper à côté » du vrai fascisme révèlent la stratégie de leurs vrais maîtres, de même qu’Al Qaïda et les groupes djihadistes ne s’attaquent bizarrement jamais à Israël. La question de savoir qui est derrière les « antifascistes » trouve une réponse claire dans les slogans des manifestations « antifascistes » en Allemagne : Antifa means solidarity with Israel ! (Antifa signifie solidarité avec Israël !) ; Deutschland abschaffen (Supprimer l’Allemagne) ; Für Israel, gegen old Europe (Pour Israël, contre la vieille Europe) ; Antiamerikanismus angreifen (Attaquer l’antiaméricanisme) ; Imagine there is no Deutschland (Imagine qu’il n’y a pas d’Allemagne) ; Deutschland verraten ! (Trahir l’Allemagne !) ; Nieder mit dem Regime im Iran (À bas le régime en Iran).

Soyons clairs : l’extrême gauche allemande, ou « antiallemande », comme le revendiquent les anti-Deutschen, est aujourd’hui passée à 90% sous le contrôle de Tel-Aviv et de Washington, et l’extrême gauche française est en train de subir le même sort, à tel point que l’expression « antifrançais » devrait bientôt apparaître dans ses éléments de langage. On en voudra pour preuves supplémentaires le soutien indéfectible de notre extrême gauche hexagonale aux opérations coloniales de l’OTAN, des États-Unis et de l’entité sioniste en Libye et en Syrie, par djihadistes interposés. Sans oublier le slogan « Ni oubli, ni pardon » sur les affiches et dans les manifestations autour de Clément Méric, qui répètent avec un mimétisme appliqué le slogan des associations pour la commémoration de la Shoah.

Récapitulons. La méthode est connue des services de Renseignements. Les faits prouvent la préméditation et leur chronologie est étrange. Le crime profite à des réseaux d’influence extrêmement puissants. Alors, au final, quel scénario ? Clément Méric, un militant ultralibéral, est repéré puis manipulé pendant plusieurs mois comme de la chair à canon par les réseaux d’influence du Capital qui lui mettent en tête de provoquer une bagarre alors qu’il sort d’une leucémie. Il attaque par derrière mais perd quand même et se retrouve à l’hôpital dans un état critique, comme prévu. L’adolescent a été victime d’une opération psychologique montée par les réseaux atlanto-sionistes infiltrés au plus haut niveau de l’État français, Manuel Valls en tête, brillamment secondé par Alexis Corbière et ses « frères », consistant à augmenter sciemment la possibilité d’une mort parmi leurs marionnettes « antifas » pour leur donner une visibilité médiatique et lancer un mouvement populaire sur une base émotionnelle. À notre plus grande horreur, il faut pouvoir également envisager l’hypothèse que l’ordre ait été donné dans certains réseaux dormants de l’institution hospitalière de « débrancher » la victime plongée dans le coma pour finir le boulot. Le but général de l’opération consisterait à aligner par identification compassionnelle l’opinion publique française sur la mouvance antinationale et mondialiste des « antifascistes », et à participer au pinkwashing initié par l’entité sioniste pour créer des clivages géopolitiques fondés sur la confusion des Genres (gay-friendly or not). Ce n’est qu’un scénario, donc une hypothèse à confirmer, mais qui permet de mettre en cohérence des faits qui, sinon, en sont dépourvus. Pour finir, essayons d’être charitables et inversons la sentence « Ni oubli, ni pardon ». Donc pardonnons à Clément Méric d’avoir été manipulé pour se suicider, puis oublions-le et laissons sa famille faire son deuil.

« Le vrai « fascisme » de notre temps. Bas les pattes devant Snowden, Manning, Assange et les résistants au techno-totalitarisme », par Pièces et main d’œuvre.
http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?article421
« Postures et impostures : au Grand Guignol de la Gauche. Leur « antifascisme » et le nôtre », par Pièces et main d’œuvre.
http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=413
« Antifascist actions – Solidarity with Israel »
http://www.youtube.com/watch?v=UKEfJAcNG3Y
« Les divers usages du « mariage pour tous » : eugénisme, marchandisation des corps et sionisme rose (pinkwashing) »
http://www.scriptoblog.com/index.php/blog/actualites/934-les-divers-usages-du-mariage-pour-tous-eugenisme-marchandisation-des-corps-et-sionisme-rose-pinkwashing



1...343344345346347...351

Le Club des Jeunes |
Collectif citoyen de Monfla... |
JCM Consultant |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | Hug Lo
| Reelnew
| coachingmeteo