Mort de Clément Méric : « C’est Satan, c’est la violence de Satan ! »

Après la libération mardi 17 juin 2014 d’un des deux suspects écroués dans l’affaire Clément Méric, Le Monde a publié le 19 juin 2014 un article de Soren Seelow faisant le point sur l’enquête judiciaire.

Rappelons que les « antifascistes » de Nîmes affirment que les identitaires seraient la cause des faits.

Se trouverait-elle en région ?

Il faudrait alors chercher à Brest et à Montpellier.

 

http://www.lemonde.fr/societe/article/2014/06/18/l-un-des-deux-suspects-ecroues-dans-l-affaire-clement-meric-libere_4440566_3224.html

 

L’un des deux suspects écroués dans l’affaire Clément Méric libéré

 

Le Monde.fr avec AFP | 18.06.2014 à 13h48 • Mis à jour le 18.06.2014 à 13h53

Manifestation en hommage à Clément Méric, le 8 juin 2013 à Paris.

 

La cour d’appel de Paris a ordonné, mardi 17 juin, la remise en liberté de Samuel Dufour, 20 ans, selon une information de RTL confirmée par la justice. Il est l’un des deux suspects qui avait été placé en détention provisoire dans l’affaire de la rixe entre skinheads et antifascistes qui avait causé la mort de Clément Méric en juin 2013 à Paris a été remis en liberté mardi. Il reste mis en examen pour « violences volontaires en réunion et avec arme ayant entraîné la mort sans intention de la donner ».

 

Lire aussi : Affaire Méric : les circonstances du drame ne sont toujours pas éclaircies

Son camarade Esteban Morillo, l’autre suspect arrêté, demeure en détention provisoire. Ce sympathisant du groupuscule d’extrême droite Troisième voie, avait reconnu dès le départ avoir porté deux coups de poing, à mains nues, au visage de l’étudiant de 18 ans.

De son côté, Samuel Dufour, lui aussi sympathisant de Troisième voie, a toujours nié avoir frappé Clément Méric. L’un des camarades de la victime, présent lors de la bagarre, a même confirmé sa version aux juges d’instruction.

SANS CASIER JUDICIAIRE

« Nos arguments ont enfin été entendus. Il est logique qu’il soit libéré après tout ce temps de détention », a réagi son avocat, Me Julien Fresnault. Samuel Dufour, son client, sans casier judiciaire, suivait une formation pour devenir boulanger au moment des faits. En février, les résultats d’une expertise du téléphone du jeune homme avaient révélé ses SMS au soir des faits : « J’ai frappé avec ton poing américain », disait l’un d’eux ; « on les a défoncés », disait un autre.

Outre Morillo et Dufour, deux autres skinheads sont mis en examen pour « violences » mais n’ont pas été placés en détention. Les antifascistes sont parties civiles.

Samedi, plus d’un millier de personnes se sont rassemblées à Paris en mémoire de Clément Méric. Le cortège, principalement composé de militants « antifa » aux visages souvent dissimulés par des foulards, cagoules, casquettes ou lunettes noires, s’était placé derrière une banderole « Plus que jamais combattons l’extrême droite ».

 

http://www.lemonde.fr/societe/article/2014/06/19/clement-meric-la-mort-en-sept-secondes_4441098_3224.html

 

Clément Méric : la mort en sept secondes

 

LE MONDE | 19.06.2014 à 11h12 • Mis à jour le 20.06.2014 à 15h35 | Par Soren Seelow

Manifestation antifasciste à Paris, le 7 juin.

 

La scène dure le temps d’une longue respiration, la dernière de Clément Méric. En partie obstruée par un poteau, la caméra de vidéosurveillance de la station Haussmann – Saint-Lazare à Paris en a confusément capté certains détails. A 18 h 43 et 25 secondes, deux groupes entrent en contact. A 18 h 43 et 31 secondes, un corps tombe à la renverse. La bataille rangée qui a coûté la vie à ce jeune militant antifasciste de 19 ans, le 5 juin 2013, a duré sept secondes.

L’exploitation de cette vidéo – qui vient d’être versée au dossier et que Le Monde a pu consulter – ne permet pas de jeter une lumière nouvelle sur les responsabilités des acteurs de cette rixe. Une confrontation autour des images est prévue courant juillet avant une éventuelle reconstitution, dernières tentatives de la juge Carole Vujasinovic pour tenter d’y voir clair avant de clore l’instruction. Un an après la mort de Clément Méric, de nombreuses zones d’ombre continuent de planer sur ce fait divers que ni la vidéo, ni les rapports d’expertise, ni les témoignages n’ont permis d’élucider.

 

Lire notre portrait de Clément Méric : Un étudiant « brillant » et engagé

Ce que dit le dossier, et sa synthèse la plus récente contenue dans le dernier arrêt de la chambre de l’instruction en date du 29 avril, c’est que Clément Méric n’a pas été victime d’un « assassinat », comme l’avait annoncé au lendemain des faits Manuel Valls, alors ministre de l’intérieur. Il n’est pas davantage l’élément déclencheur de la rixe, comme on a pu le lire un peu plus tard dans une volonté de rééquilibrer un récit tordu par sa charge symbolique depuis le premier jour.

Le déroulement dépassionné des faits retrace la rencontre fortuite entre deux idéologies irréconciliables, n’ayant pour seul langage commun que l’affrontement physique. Un dialogue à coups de poing qui a abouti à la mort d’un jeune idéaliste de 66 kg.

DES IMAGES DE CROIX GAMMÉES, D’AIGLES NAZIS

En cette fin d’après-midi, Matthias Bouchenot, 24 ans, Aurélien Boudon, 23 ans, et Steve Domas, 24 ans, trois militants antifascistes, se rendent à une vente privée rue Caumartin pour acheter des vêtements Fred Perry, marque historique des skinheads de tous bords. Ils y croisent trois skins, Samuel Dufour, apprenti boulanger de 19 ans, Alexandre Eyraud et Lydia Da Fonseca.

L’idéologie qui soude ces trois amis est explicite. Samuel Dufour – crâne rasé, bombers frappé d’un écusson tricolore et tee-shirt « skinhead » – est un sympathisant du mouvement d’extrême droite Troisième Voie, alors dirigé par Serge Ayoub. Sur son corps sont tatoués une croix celtique, un cochon ailé, une toile d’araignée au coude et la devise nazie « Sang et honneur ».

Dans sa clé USB, les enquêteurs ont trouvé des images de croix gammées, d’aigles nazis, une carte de France recouverte du logo du Front national, des inscriptions « White Power » et quatre photos d’Adolf Hitler, dont l’une accompagnée du drapeau français et d’un slogan : « Nous voulons un Hitler français ».

« N’ACHETEZ PAS TROP D’AFFAIRES, IL VA FALLOIR COURIR »

Les skins font du shopping. Irrités par cette rencontre inattendue avec leurs adversaires, les « antifas » se sentent obligés de réagir. De son propre aveu, c’est Steve Domas qui ouvre les hostilités : « Alors les nazis, on fait ses courses ? » Les skins affirment que ses provocations verbales sont allées jusqu’à la promesse d’en découdre physiquement : « On vous attend à dix en bas. N’achetez pas trop d’affaires, il va falloir courir. » Les skins semblent alors peu pressés d’en venir aux mains. « Laisse-nous, on fait nos courses », s’entend-il répondre.

Les trois antifas quittent l’espace de vente vers 18 heures et se postent un peu plus loin rue Caumartin, au pied des marches de l’église Saint-Louis d’Antin. Selon la chambre de l’instruction, ils attendent alors « ostensiblement » l’autre groupe « en faisant téléphoniquement appel à du renfort ». Clément Méric, qui avait prévu de se rendre à la vente, les rejoint un quart d’heure plus tard.

Dans la boutique, les skins poursuivent leurs emplettes. Ils en profitent pour passer eux aussi quelques coups de fil. Samuel Dufour, que plusieurs témoins disent avoir vu regarder par la fenêtre en direction des antifas, appelle notamment un certain Esteban Morillo, un vigile de 20 ans, qui sera l’auteur du coup de poing fatal porté à Clément Méric. Une cliente décrit le groupe comme « inquiet », « nerveux ». Mais la promesse de renforts les ragaillardit. Un vendeur entend cette phrase : « De toute façon, on va appeler les autres et on va les niquer. »

« IL VOULAIT VRAIMENT EN DÉCOUDRE AVEC EUX »

Alerté par une cliente qu’il allait « y avoir du grabuge », un vigile tente de désamorcer la tension auprès des skins, puis descend dans la rue à la rencontre des antifas. Matthias Bouchenot lui fait savoir qu’il a vu les skinheads ranger un poing américain dans un sac à dos avant de pénétrer dans la salle de vente. Le plus jeune de la bande, Clément Méric, se montre le plus exalté : « Ce sont des gens qui ne devraient même pas être vivants », lance-t-il.

Lire aussi : Manifestation à Paris en hommage à Clément Méric

Le vigile revient sur ses pas, suivi de près par Clément Méric qui se dirige vers la salle de vente. « Mon collègue et moi-même, on l’a attrapé et on lui a dit qu’il était jeune, qu’il fallait éviter de se battre, que cela ne servait à rien (…). Il voulait vraiment en découdre avec eux, je pense, il semblait les haïr », témoigne le vigile. Son collègue confirmera avoir demandé au jeune homme « avec qui il allait se battre au vu de son physique alors que les skins étaient plus costauds ».

Clément Méric est plutôt chétif. En rémission d’une leucémie, il a subi une ponction lombaire dix jours plus tôt. Il reste en tout moins de dix minutes dans la boutique. Les quatre skins – désormais rejoints par Esteban Morillo – affirment qu’il a profité de ce bref passage pour les provoquer en leur lançant : « On vous attend. » A 18 h 27, le jeune élève de Sciences Po envoie ce qui restera comme son dernier SMS : « Ils descendent. » Puis il s’en va retrouver ses amis, qui patientent depuis une quarantaine de minutes sur le parvis de l’église.

QUI A DÉCLENCHÉ LA RIXE ?

Les skins auraient pu quitter les locaux de la vente en remontant la rue Caumartin sur la droite afin d’éviter l’affrontement, comme le leur avait conseillé le vigile. Ils décident au contraire de foncer sur le groupe de Clément Méric. Ils sont armés.

Lydia Da Fonseca, qui fait partie du groupe, a reconnu devant les enquêteurs qu’Esteban Morillo avait rangé un poing américain dans le sac à dos de Dufour avant de faire du shopping. Un témoin affirme avoir vu ce dernier enfiler l’arme en quittant la boutique.

Qui a déclenché la rixe ? A l’approche des skins, les antifas reconnaissent avoir « rigolé ». Esteban Morillo, lui, prétend que Clément Méric les a de nouveau provoqués : « Bande de fiottes, vous vous cachez derrière les vigiles. » Selon les antifas, c’est Esteban Morillo qui a ouvert les hostilités en portant le premier coup à Clément Méric. Samuel Dufour affirme, lui, que Matthias Bouchenot l’a attaqué le premier. Ce dernier jure que c’est le skin qui s’est « jeté » sur lui.

 « C’EST SATAN, C’EST LA VIOLENCE DE SATAN ! »

Coupé à la lèvre, à l’avant-bras et au poignet – des plaies compatibles avec l’impact d’un objet métallique –, Matthias Bouchenot est formel : Samuel Dufour utilisait un poing américain. Ce dernier admet seulement le port de grosses bagues en métal, l’une à tête de cochon, l’autre à tête de mort. Dans la confusion, une dame passe devant l’attroupement et lance : « C’est Satan, c’est la violence de Satan ! »

Au même instant, Esteban Morillo, 1 m 83 pour 75 kg, s’estimant « menacé » par Clément Méric, le frappe au visage. Il est aussitôt assailli par deux amis de l’étudiant. Alors, « Clément Méric, qui avait fait le tour de moi, a essayé de m’attaquer en me prenant par l’arrière gauche ; j’ai vu qu’il commençait à armer son poing et j’ai frappé », explique Esteban Morillo.

De son aveu même, et selon les constatations du légiste, aucun coup de Clément Méric n’a atteint sa cible. Le deuxième coup de poing d’Esteban Morillo sera fatal. « One shot ! », s’écrie le skin, tandis que son adversaire chute sur le pavé.

TÉMOIGNAGES CONTRADICTOIRES

Il reconnaît avoir porté deux coups de poing à mains nues, dont le coup mortel. Mais une expertise médicale de janvier évoque « au moins cinq coups », laissant ouverte la piste d’un second agresseur. Si des témoins disent avoir vu Samuel Dufour frapper la victime, les antifas le disculpent catégoriquement : « Je dois être honnête, il a été en face de moi durant tout l’affrontement », a répété Matthias Bouchenot lors de ses auditions.

Lire l’éditorial du Monde du 7 juin 2013 : Clément Méric, émotions et amalgames

C’est Samuel Dufour qui jettera le trouble sur sa responsabilité réelle dans un échange de SMS peu après la rixe. A 20 h 13, il envoie à un contact dénommé « Yean cfa » : « Salut j’ai frappé avec ton poing américain. » Réponse à 20 h 38 : « srx , ques ce que ta fait encore. » Samuel Dufour : « Bah, il est parti à l’hôpital… Mdr. » Yean Cfa : « Mdr te grave. »

Samuel Dufour a-t-il frappé Clément Méric avec une arme ? Samuel Dufour et Esteban Morillo étaient-ils tous deux équipés d’un poing américain ? Les témoignages sont contradictoires, les experts prudents. « Ce type d’armes laisserait cependant et probablement des traces superficielles beaucoup plus importantes ??? », s’interrogent les auteurs du rapport d’expertise. Le procès n’est pas attendu avant le printemps 2015.

 Soren Seelow
Journaliste

Samuel Dufour autorisé à sortir de prison

Après un an de détention provisoire, Samuel Dufour, l’un des skinheads ayant participé à la rixe, est sorti de prison mardi 17 juin. La chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris a donné suite au troisième appel formé en ce sens, le premier par le parquet, les deux suivants par ses avocats, Mes Julien Fresnault et Antoine Vey. Il demeure, tout comme Esteban Morillo – qui est lui toujours écroué –, mis en examen pour « violences volontaires en réunion et avec arme ayant entraîné la mort sans intention de la donner ». Deux autres skins ayant pris part à l’affrontement – mais que personne n’a vu frapper Clément Méric – sont mis en examen pour « violences volontaires en réunion et avec arme avec incapacité totale de travail de moins de huit jours ».

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Bloc_identitaire

Bloc identitaire

Bloc identitaire
Image illustrative de l'article Bloc identitaire
Logo officiel
Présentation
Président Fabrice Robert
Fondation 6 avril 2003
Siège BP 13
06301 Nice Cedex 04
France
Idéologie Identitarisme,
Régionalisme,
Ecologisme,
Anti-Islamisme
Couleurs Bleu
Site web www.bloc-identitaire.com

Le Bloc identitaire – Mouvement social européen est un mouvement politique1,2 français créé le 6 avril 2003. Il s’agit d’une composante d’un courant dit « identitaire », apparu au cours des années 2000 à la suite de la dissolution par le ministère de l’intérieur Français d’Unité radicale3. Le logo du mouvement représente un sanglier stylisé.

Généralement classé à l’extrême droite de l’échiquier politique4,5,6,7, le BI promeut l’ « alter-europe » et une certaine forme de régionalisme8. Il tient, dans sa « quête de respectabilité »9, à « se démarquer de l’antisémitisme et de l’antisionisme » et est « principalement préoccupé par la croissance de l’islam en Europe et le caractère désagrégateur du multiculturalisme »10. Dominique Venner est un des penseurs qui influence le plus le mouvement6.

Le Bloc revendique 2 000 adhérents4 et a rassemblé près de 600 militants lors de sa convention qui s’est tenue à Orange en octobre 200911.

Histoire

Création

À la suite de la tentative d’assassinat perpétrée par Maxime Brunerie — membre du Mouvement national républicain (MNR) et sympathisant d’Unité radicale — contre le président de la République française Jacques Chirac lors du défilé du 14 juillet 2002, le groupe Unité radicale a été dissous le 6 août 200212. Les conclusions de l’instruction menée par le juge Marie-Odile Bertella-Geffroy rendues en juillet 2004 avaient établi que l’acte, isolé, n’avait pas de but politique13. Deux des dirigeants d’Unité radicale (Fabrice Robert et Guillaume Luyt) ont participé peu après au lancement du site www.les-identitaires.com et de l’association Les identitaires, avant de contribuer, en avril 2003, à la fondation du Bloc identitaire. Fabrice Robert devint président du BI et Guillaume Luyt vice-président14. Depuis, le Bloc est en voie de normalisation et la grande majorité de ses militants n’était pas membre d’Unité radicale15. Il s’est transformé en parti politique à l’occasion de sa convention organisée à Orange en octobre 2009.

Résultats électoraux

Le Bloc identitaire s’est présenté pour la première fois à des élections le 12 juin 2005 à Nice, par l’intermédiaire de son mouvement associé Nissa Rebela. Il présente alors un candidat à l’élection cantonale dans le 7e canton16, récoltant 85 voix, soit 1,9 % des suffrages exprimés17.

En 2008, toujours à Nice, son candidat à la mairie de Nice, Philippe Vardon, obtient 3 % des voix18 et Benoît Lœuillet recueille 5 % des suffrages dans le 6e canton16.

En septembre 2009, dans ce même 6e canton, Benoît Lœuillet obtient le résultat de 7,68 %, le plaçant 5 voix derrière celui du FN (7,82 %)19.

À l’occasion des régionales de 2010, une liste est présentée en Languedoc-Roussillon intitulée « Ligue du Midi »20 qui recueille 0,7 % des voix, et en Provence-Alpes-Côte d’Azur est présentée une liste baptisée Ligue du Sud autour de Jacques Bompard1, celle-ci recueille 2,7 % des voix. Le score le plus élevé est réalisé dans le Vaucluse (8,4 %).

En Alsace, la liste d’Alsace d’abord conduite par Jacques Cordonnier a obtenu 4,98 % des suffrages, en forte baisse par rapport au résultat obtenu au premier tour des élections régionales de 2004 (9,4 %).

Bureau directeur et dirigeants du Bloc identitaire

  • Président : Fabrice Robert (ancien élu du Front national et ancien membre du Mouvement national républicain).
  • Le bureau directeur a fait l’objet d’un important renouvellement au printemps 201221 et a intégré plusieurs représentants des mouvements de jeunes identitaires. Il est composé des membres suivants22:
    • Fabrice Robert (président du Bloc identitaire)
    • Simon Charles (Bloc identitaire)
    • Alban Ferrari (Une Autre Jeunesse)
    • Georges Gourdin (Bloc identitaire)
    • Guillaume Lotti (Bloc identitaire)
    • Dominique Lescure (Bloc identitaire)
    • Benoît Lœuillet (Nissa Rebela)
    • Christophe Pacotte (Bloc identitaire)
    • Damien Rieu (Une Autre Jeunesse)
    • Pierre Robesson (Maisons de l’identité)
    • Tristan Ronarc’h (Bloc identitaire)
    • Sébastien Roux (Bloc identitaire)
    • Émilie Cassel (Bloc identitaire)

Fondements idéologiques

Ligne politique

Le Bloc identitaire se donne pour objectif de « fédérer les jeunes Français et Européens fiers de leurs racines et de leur héritage ». Il se présente comme étant « né de la rencontre de militants issus de parcours politiques divers mais partageant tous le même rejet du système dominant » :

Le mouvement se positionne de diverses manières dans le corpus idéologique d’extrême droite. Il prend une posture ruraliste en « défendant la ruralité comme alternative à la schizophrénie urbaine » et en s’opposant à l’« horreur mondialiste ». Même s’il défend les « racines et l’héritage » européen – dont fait partie la religion chrétienne -, le BI utilise peu les thèmes du traditionalisme catholique. Il introduit aussi le thème de « la conjugaison de la résistance identitaire au féminin »25.

Le Bloc qui entend renvoyer les immigrés dans leur pays, fustige de manière radicale les conséquences et le phénomène avec des slogans comme « racaille immigrée » et demande « pas de kärchers, mais des charters ! »24. Ses membres affirment défendre les personnes de « souche européenne » et les « petits blancs de banlieue »26. De plus, le Bloc entend donner à ses actions une dimension européenne puisque, par exemple, il soutient « nos frères serbes du Kosovo » contre les Albanais musulmans au Kosovo.

Le Bloc identitaire ne considère ni l’islam ni les États-Unis comme des « dangers » mais c’est « l’islamisation de l’Europe et l’américanisation de notre culture qui en sont »27.

Enfin, le Bloc identitaire compte sur l’insatisfaction d’une partie de la droite radicalisée, en particulier des partisans de Philippe de Villiers et son Mouvement pour la France depuis son rapprochement de l’UMP et sur la restructuration du Front national. Lors de la convention, Richard Roudier, tête de liste de la Ligue du Midi en Languedoc-Roussillon pour les régionales de 2010, condamne implicitement Jean-Marie Le Pen : « le Front national a déshonoré la notion d’identité » par les déclarations de son chef sur la Seconde Guerre mondiale, que le Bloc « condamne formellement et absolument »15. Le BI espère, selon les spécialistes, se placer entre Philippe de Villiers et Jean-Marie Le Pen15.

Le Bloc identitaire est plus particulièrement bien implanté en Île-de-France, PACA, Alsace et Aquitaine.

Il soutient la candidature de Arnaud Gouillon pour l’élection présidentielle française de 201228. Il renonce à ce projet en septembre 2011, en raison de l’impossibilité de réunir les 500 parrainages, mais aussi pour ménager un possible accord avec le FN lors des législatives 2012 et des municipales de 2014, notamment à Nice29. Lors d’une consultation nationale, ses adhérents décident pourtant à plus de 62 % de ne soutenir aucune candidature à l’élection présidentielle30.

Références idéologiques revendiquées par le mouvement

Considérant que le combat culturel prépare les victoires politiques31, « ce que Mitterrand avait bien compris en prenant la tête du PS au début des années 1970 »31, le Bloc identitaire développe des projets qui ne relèvent pas proprement dit du politique, au sens traditionnel du terme, mais qui ont une incidence directe sur la vie politique, des projets de type métapolitique31. L’objectif est de s’inscrire dans l’évolution en perpétuel renouvellement qu’ont les « individus du monde et de la société dans laquelle ils vivent »31 afin qu’ils permettent d’attirer des personnes qui ne viendront jamais à l’action politique par le militantisme classique »31. Cette action culturelle peut se traduire à travers « la littérature, la bande dessinée, la peinture, la musique, le web, l’organisation de conférences, de spectacles enracinés.

Pour mener à bien cette conquête par l’esprit31, l’objectif est de mettre en place des outils politiques, associatifs, culturels pour 2020, 20302.

Concernant les références, « il s’agit là plus d’inspirations et d’objets de réflexions que de véritables « filiations », car le mouvement identitaire est un phénomène nouveau, tant dans sa composition que dans ses modes de fonctionnement, qui ne peut légitimement être rattaché à aucun autre dans le passé, si ce n’est partiellement et donc imparfaitement. »32. Dominique Venner, le penseur d’extrême-droite, est une des principales références du mouvement. Le BI organise en mai 2014 un colloque en sa mémoire, et réédite un de ses principaux ouvrages. Pierre Vial et Jean Haudry sont aussi des références du mouvement6. Les références proviennent parfois de penseurs de gauche ou issus de la gauche[réf. nécessaire].

Économie, finance, fiscalité

Les ouvrages généraux en économie sont, outre ceux de Maurice Allais et de Jacques Sapir, ceux de Jean-Claude Michéa ou de Serge Latouche32.

Philosophie, psychologie, psychanalyse et religion

Le Bloc identitaire, dans sa critique de l’islam et de l’histoire de l’islam, recycle les ouvrages de Guillaume Faye pour le lien entre le califat et l’immigration musulmane et arabe en Europe, d’Anne-Marie Delcambre sur l’islamisme, mais aussi de Jacques Heers pour les interactions entre l’Occident, l’Europe et l’islam, et plus récemment de Sylvain Gouguenheim.

Sociologie, anthropologie, démographie, sciences de l’éducation

La doctrine sociale des Identitaires s’inspire aussi bien de la doctrine sociale de l’Église que du socialisme français de Pierre-Joseph Proudhon ou de Georges Sorel32. Politiquement, cela se traduit par une sorte de « socialisme identitaire »24.

Structures connexes

Le Bloc identitaire contrôle plusieurs associations qui se veulent à vocation humanitaire et sociale : Comité d’entraide aux prisonniers européens, Solidarité des Français, Soulidarietà. Plusieurs structures politico-culturelles régionalistes, comme Alsace d’abord, Nissa Rebela, Jeune Bretagne ou Kerkant, sont également proches du BI.

Le Bloc a créé, avec l’association Terre et Peuple, le Conseil représentatif des associations blanches24. Il entretient des liens étroits avec les mouvements identitaires suisses, belges (comme le Mouvement Nation ou le Vlaams Belang10), italiens, espagnols et portugais.

Le BI est à l’origine de la Convention identitaire, dont les invités sont issus de la mouvance identitaire européenne, qui se rassemble annuellement33. La Convention identitaire a organisé sa première réunion à Beaune en Bourgogne en 200734. La réunion du 17-18 octobre, au Palais des princes d’Orange35, invite le Suisse Dominique Baettig, les Espagnols Josep Anglada (président de Plataforma per Catalunya) et Eduardo Núñez (président d’Asamblea Identitaria), les Portugais de Causa Identitària, Andreas Mölzer (député européen) représente le FPÖ autrichien. La Ligue du Nord italienne envoie Mario Borghezio36. La convention annonce la présence de représentants de deux « partis de gouvernement », l’UDC suisse et la Ligue du Nord italienne. Yves-Marie Laulan est aussi invité37. Cette convention réunit « 600 participants, un nombre en très importante augmentation par rapport aux conventions précédentes de ce mouvement et avec une proportion très importante de jeunes gens » selon Novopress. Au cours de cette réunion le Bloc identitaire annonce qu’il devient statutairement un parti politique35.

Novopress.info

Article détaillé : Novopress.

Le mouvement est à l’origine de Novopress.info, un site internet qui se présente comme une « agence de presse internationale »38. Il compte parmi ses responsables Fabrice Robert39, mégretiste, ex-dirigeant d’Unité radicale ainsi que Guillaume Luyt ancien dirigeant du Front national de la jeunesse40. Patrick Gofman compte parmi les rédacteurs de Novopress.info (section française)41.

Labels musicaux

Le mouvement est aussi à l’origine du label musical « Alternative-s ».

Jeunesses identitaires

Ce mouvement est également proche des Jeunesses identitaires. Les deux dirigeants du Bloc identitaire ont reconnu leur « influence » sur celles-ci42. Enfin, le nom de domaine du site officiel des Jeunesses identitaires a été déposé par Nos racines qui utilise la même boîte postale que le Bloc identitaire43,44 (ainsi que les sites : Les Identitaires, Soulidarietà, La maioun, Nissa Rebela, Novopress, Expulsion Sans Frontières).

Enfin lors de sa création, le Bloc décrivait les Jeunesses identitaires comme son « mouvement de jeunesse ». Néanmoins dans son dossier de présentation de janvier 200545, les liens semblent avoir évolué car le mouvement adopte la position suivante : « En aucune manière, les Jeunesses identitaires ne sont le mouvement de jeunesse du Bloc ».

Le fondateur des Jeunesses identitaires est Philippe Vardon.

Le comité directeur du mouvement est composé de : Gaëtan Jarry, Jean-David Cattin et Adrien Heber.

Condamnations

Le 17 décembre 2007, le tribunal de grande instance de Nice estime que les Jeunesses identitaires sont une émanation d’Unité radicale, dissoute par le gouvernement en 200246. Les JI sont ainsi condamnées à une amende de 20 000 euros, et son ancien président, Philippe Vardon, écope de quatre mois de prison avec sursis et de 10 000 euros d’amende46. Par ailleurs, dans une autre affaire jugée le même jour, Philippe Vardon, le président du Bloc identitaire Guillaume Luyt, et deux autres militants des JI sont poursuivis par la justice pour avoir distribué un tract intitulé « Ni voilée ! Ni violée ! » aux abords du lycée niçois Thierry Maulnier46. Philippe Vardon est condamné pour discrimination raciale à trois mois de prison avec sursis et 3 000 euros d’amende ; Guillaume Luyt, à quatre mois de prison avec sursis et 5 000 euros d’amende ; et les deux autres militants à 3 000 euros d’amende chacun46.

En septembre 2008, la cour d’appel d’Aix-en-Provence aggrave les condamnations : pour la « reconstitution de ligue dissoute », elle fixe une amende de 30 000 euros envers les Jeunesses identitaires, ainsi que 1 100 euros à verser aux associations SOS Racisme et MRAP. Elle prive également Philippe Vardon de ses droits civiques pendant deux ans et le condamne à nouveau à quatre mois de prison avec sursis. Pour la distribution du tract, la justice impose une amende de 16 000 euros au total. Philippe Vardon et Nissa Rebela se sont pourvus en cassation mais ils furent déboutés en janvier 2010.

Génération Identitaire

« Génération identitaire » (ou « Génération ID ») est un mouvement politique francophone créé en 2012. Se définissant lui-même comme une « communauté de combat » il a prétention à « rassembler les jeunes européens, garçons et filles »47. Génération Identitaire s’est fait connaître en occupant le chantier d’une mosquée48,49 à Poitiers, le 20 octobre 2012. Ils s’y revendiquent, dans leurs banderoles et slogans, de Charles Martel ou encore de la Reconquista et réclament « un referendum sur la construction de mosquées, et sur l’immigration »50.

Mort de Clément Méric :

magnify-clip dans Crime

Logo du mouvement.

Actions et lobbying

Le Bloc identitaire se serait notamment fait remarquer par l’organisation d’actions de « lobbying ».

En 2003, le groupe de rap Sniper est accusé d’être « anti-Français » et raciste « anti-blanc ». Le ministre de l’Intérieur d’alors, Nicolas Sarkozy, a d’ailleurs été interpellé à ce sujet à l’Assemblée par le député UMP Nadine Morano. En novembre 2005, 200 députés ont demandé — sous l’impulsion du député François Grosdidier — l’interdiction de groupes de rap présentés comme faisant l’apologie de la violence et du racisme, cependant sans succès.

En 2004, c’est Cesare Battisti, ancien membre des Prolétaires armés pour le communisme (PAC), condamné dans son pays pour plusieurs braquages et assassinats, qui est pris pour cible par les militants identitaires. Cesare Battisti est alors menacé d’expulsion, puis s’ensuit une publication d’un entretien avec le fils de Lino Sabbadin, assassiné par les PAC51. En avril 2006, Cesare Battisti, toujours en fuite, publie aux éditions Rivages et Grasset un livre intitulé Ma Cavale. Il y accuse notamment le Bloc identitaire d’avoir été financé par l’ambassade d’Italie pour l’« agresser »52.

Soupes identitaires

Depuis 2003, le Bloc identitaire organise ou appuie, d’abord directement puis par l’intermédiaire d’associations satellites ou amies, la distribution de « soupes identitaires » aux sans domicile fixe. Ces distributions ont lieu dans plusieurs villes en France et en Belgique : à Strasbourg par le collectif Solidarité alsacienne proche d’Alsace d’abord, à Nice par l’association Soulidarietà, à Paris par l’association Solidarité des Français ainsi qu’en Belgique : à Bruxelles par l’association Renaissance sociale et à Anvers par l’association Antwerpse Solidariteit proche du Vlaams Belang. Le principe de ces soupes identitaires est de contenir du porc, ce qui a pour conséquence d’exclure les juifs et les musulmans pratiquants qui la refusent.

Ces distributions sont l’objet de vives critiques (comme celles de la députée européenne Catherine Trautmann) car jugées par certains « discriminatoires et xénophobes »53. Le préfet du Bas-Rhin a interdit la distribution de la soupe identitaire à Strasbourg le 21 janvier 2006. La distribution a également été interdite à Paris. Pour sa part, le Bloc défend les soupes identitaires en arguant que « le porc est partie intégrante du patrimoine culinaire de la France »54. L’association niçoise Soulidarietà revendique « de servir “lu nouostre davant lu autre” (« les nôtres avant les autres ») »55.

Polémique en France

Devant la polémique soulevée en France56, la préfecture de police de Paris a décidé d’interdire les soupes identitaires à partir du 28 décembre 2006, à cause du risque de trouble à l’ordre public.

Saisi en référé, le Tribunal administratif suspend la décision au motif que même s’il reconnaît que cette distribution a un caractère clairement discriminatoire, cela ne justifie pas l’atteinte à la liberté de réunion constituée par cette interdiction57. Le Ministre de l’Intérieur de l’époque, Nicolas Sarkozy, soutenu par le maire de Paris de l’époque, Bertrand Delanoë, saisit alors le Conseil d’État qui, par une ordonnance du juge des référés du 5 janvier 200758,59,60 lui donne raison en annulant l’ordonnance rendue en première instance. Le Conseil estime qu’il y a eu contradiction de la part du tribunal administratif quand il a affirmé que l’interdiction était disproportionnée alors que le caractère discriminatoire était clairement établi58,61. Par une décision du 16 juin 2009, la Cour européenne des droits de l’homme a déclaré irrecevable, pour défaut manifeste de fondement, le recours de Solidarité des Français fondé sur les articles 6, 9 et 11 de la Convention européenne des droits de l’homme62.

Dans un entretien au Financial Times, la présidente de Solidarité des Français, Odile Bonnivard, anciennement membre du MNR, revendique son affiliation au Bloc identitaire ; elle affirme que la tendance française est de privilégier les besoins des étrangers au détriment des personnes partageant sa culture et sa civilisation et ajoute que les SDF musulmans ou juifs ne sont pas obligés de manger sa soupe, affirmant qu’il y a d’autres organisations susceptibles de les nourrir63. Dans le journal Minute, elle décrit son action en ces termes : « Nous avons décidé d’aider “les nôtres” avant “les autres” »64.

Juridiquement, de tels propos permettent d’affirmer que le caractère discriminatoire de la distribution est revendiqué, même si ce n’est pas le terme employé par les distributeurs65.

Maisons et locaux associatifs

Prônant un militantisme enraciné localement, les identitaires ont ouvert quatre lieux sous forme associative, dénommés Maisons de l’Identité. Il s’agit de la Maioun à Nice, de Ti Breizh en Bretagne de la Barricade à Paris et de la « Traboule » a Lyon66. Ces lieux destinés à servir de point de ralliement aux activités militantes, abriteraient en général un bar, une salle de boxe, une bibliothèque et des structures d’hébergement. L’hebdomadaire Minute dans son numéro du 15 juillet 2009, à la page 6, indique qu’à cette date que seule une Maison de l’Identité est actuellement active: Lou Bastioun, ouvert depuis peu à Nice et remplaçant la Maioun, sa prédécesseuse67.

Publication

ID Magazine
Pays Drapeau de la Belgique Belgique
Drapeau de la France France
Langue Français
Périodicité Bimestriel
Genre Politique, culture, histoire, géopolitique, mouvance identitaire, nationalisme européen.
Date de fondation 2005
Ville d’édition Nice

Directeur de publication Fabrice Robert, Jean-Charles Van Zee
Site web Site d’ID Magazine
modifier Consultez la documentation du modèle

Le BI publiait le bimestriel ID Magazine. La revue a été fondée en 2005 en remplacement de Jeune Résistance68 et de la revue Devenir, revue apparentée au mouvement Nation. Elle a cessé de paraître au début du second semestre 2009 pour céder la place au périodique Identitaires.

Notes et références

  1. a et b Le Bloc identitaire aux régionales [archive]
  2. a et b « Mieux connaître les Identitaires [archive], « Êtes-vous un parti politique ? », sur bloc-identitaire.com. « Le mouvement identitaire n’est pas qu’un parti politique. Les Identitaires, c’est bien plus qu’un parti. C’est un réseau, c’est une communauté. »
  3. dossier extrême droite radicale – UNITÉ RADICALE [archive]création : juin 1998, dissolution : décret du 6 août 2002, origine : Unité Radicale est issu de la fusion de deux mouvances : Nouvelle Résistance/Jeune Résistance/Union des Cercles Résistance, Groupe Union Défense (GUD). Unité Radicale a en outre attiré des dissidents d’autres groupuscules d’extrême droite radicale (Œuvre Française, PNFE : Parti Nationaliste Français et Européen) « critiquant l’inaction, le folklorisme et le passéisme de leurs ex-organisations ». successeurs : Bloc Identitaire/Jeunesses Identitaires (Fabrice Robert, Guillaume Luyt/Philippe Vardon), Réseau Radical (Christian Bouchet)
  4. a et b « Le mouvement d’extrême droite Bloc identitaire se lance dans les régionales [archive] », Le Point, 17 octobre 2009
  5. Abel Mestre et Caroline Monnot, « Du Bloc identitaire au FN, l’extrême droite française se concentre sur la peur de l’islam [archive] », Le Monde, 1er décembre 2009
  6. a, b et c Rémi Noyon (interviewer), Stéphane François (interviewé), « Oubliez « Game of Thrones » : les identitaires ont des théories plus folles [archive] », Rue89, 11 mai 2014.
  7. Cependant, Jean-Yves Camus classe le BI non à l’extrême droite, mais « à droite de la droite » : « Oskar Freysinger et ses inquiétantes fréquentations européennes » [archive] (interview par Patricia Briel), Le Temps, 18 novembre 2010
  8. Guillaume Luyt, « Oui nous ne sommes pas (plus) nationalistes… [archive] », Blog identitaire, 4 mars 2006
  9. Selon Jean-Yves Camus, « le Bloc identitaire essaie de concilier un populisme débarrassé des oripeaux de la vieille extrême droite radicale dont il est issu, avec cette question identitaire, un peu comme la Ligue du Nord italienne. » ; voir le Le FN ressuscité par l’UMP [archive]
  10. a et b « Les Identitaires en quête de respectabilité [archive] », sur RésistanceS.be, le 8 octobre 2009.
  11. « La formation politique rassemble plus de 620 partisans en convention encore aujourd’hui [archive] », Le Dauphiné libéré, 18 octobre 2009
  12. Chronologie de la dissolution d’Unité radicale [archive]
  13. Vivien Vergnaud, « Maxime Brunerie libéré [archive] », Le JDD, 22 août 2009
  14. Annuaire de l’extrême droite en France : Bloc identitaire et Jeunesses identitaires [archive]
  15. a, b et c Jean-Yves Camus, « Le Bloc identitaire, nouveau venu dans la famille de l’extrême droite [archive] », Rue89, 19 octobre 2009
  16. a et b http://www.nissarebela.com/wp-content/uploads/documents/profdamien.pdf [archive]
  17. http://www.interieur.gouv.fr/sections/a_votre_service/elections/resultats/elections-cantonales/2005/nice-vii3678/downloadFile/file/Nice_VII.pdf?nocache=1145019118.78 [archive]
  18. http://www.humanite.fr/municipales-Nice [archive]
  19. http://www.nicematin.com/article/politique/nice-la-course-en-tete-de-lauriano-azinheirinha-0 [archive]
  20. http://www.cafebabel.fr/politique/article/le-bloc-identitaire-la-nouvelle-droite-populiste-francaise.html [archive]
  21. http://www.france-politique.fr/wiki/Bloc_Identitaire_%28BI%29 [archive]
  22. http://www.bloc-identitaire.com/bloc-identitaire/bureau-directeur [archive]
  23. Abel Mestre et Caroline Monnot, À l’extrême droite aussi, on refuse les « dérives productivistes et mercantiles » [archive], Le Monde, 14 novembre 2009
  24. a, b, c et d Stéphane François, « Réflexions sur le mouvement Identitaire 1/2 [archive], sur tempspresents.wordpress.com.
  25. Présentation du Bloc identitaire [archive]
  26. « Flics ou voyous : la République privilégie la racaille [archive] », communiqué du 12 novembre 2005
  27. Mieux connaître les Identitaires : Foire aux Questions [archive]
  28. « Le candidat du Bloc Identitaire Arnaud Gouillon se retire [archive] », Le Point, 11 septembre 2011
  29. « Présidentielle 2012: les Identitaires abandonnent » [archive], Droites extrêmes,‎ 11 septembre 2011 (consulté le 11 septembre 2011)
  30. http://www.bloc-identitaire.com/actualite/2268/presidentielles-mouvement-identitaire-ne-soutiendra-aucun-candidat [archive]
  31. a, b, c, d, e et f « Mieux connaître les Identitaires [archive], « Que pensez-vous du combat culturel », sur bloc-identitaire.com.
  32. a, b et c « Mieux connaître les Identitaires : Foire aux Questions [archive] », « Quelles filiations « idéologiques » revendiquez-vous ? », sur bloc-identitaire.com/.
  33. Jean-Yves Camus, MPF : de l’UMP aux Identitaires, le grand écart idéologique [archive], le 3 juillet 2009
  34. Les Identitaires sautent sur Orange [archive], La Provence, 17 octobre 2009
  35. a et b http://blogs.rue89.nouvelobs.com/jean-yves-camus/2009/10/19/le-bloc-identitaire-nouveau-venu-dans-la-famille-de-lextreme-droite [archive]
  36. La Rédaction du DL, La Convention identitaire européenne donne rendez-vous [archive], Le Dauphiné libéré, le 5 septembre 2009.
  37. Communiqué, Convention Identitaire – Flash info no 8 [archive], Bloc-identitaire.com, le samedi 26 septembre 2009.
  38. Ludovic Finez, « Les “infos” xénophobes de Novopress [archive] », 27 juillet 2005
  39. Silvère Boucher-Lambert et Olivier Saretta, Comment l’antisémitisme tisse sa toile sur Internet, 26/02/2009, article en ligne [archive]
  40. Alexandre Duyck, Les Identitaires sur Google, in Le JDD, 08/06/2008, article en ligne [archive]
  41. exemple d’article : L’humeur de Patrick Gofman : J’inaugure le Salon du Livre ! [archive], rubrique Société, le 20 mars 2008
  42. « Les Jeunesses identitaires accusées [archive] », Le Nouvel Observateur, 3 mai 2005
  43. WhoIs Results for jeunesses-identitaires.com [archive]
  44. Adresses postales du Bloc identitaire [archive]
  45. Argumentaire du Bloc identitaire [archive] [PDF]
  46. a, b, c et d Michel Bernouin, « Les Identitaires ne sont pas tout blancs » [archive], Metro, 18 décembre 2007.
  47. Présentation de Génération identitaire sur son site [archive]
  48. « La mosquée occupée par « Génération Identitaire » » [archive], France 3 Poitou-Charentes,‎ 20 octobre 2012
  49. « Des manifestants occupent une mosquée dans la Vienne » [archive], Reuters,‎ 20 octobre 2012
  50. « Les identitaires veulent un référendum » [archive], Dépêche AFP reprise par Le Figaro,‎ 23 octobre 2012
  51. « La rencontre du mois : Le fils de Lino Sabbadin, assassiné par Cesare Battisti, répond aux Identitaires [archive] », 1er avril 2004
  52. « Sur le front de l’intimidation, la cellule de l’ambassade italienne finança et lança à l’assaut le Bloc identitaire. Ce groupe de fanatiques aryens, émanation d’un parti d’extrême-droite français, était resté inconnu jusqu’à ce 14 juillet 2002 où l’un des leurs, pour s’assurer une gloire éternelle, ouvrit le feu sur Jacques Chirac. », p. 160.
  53. Lettre de la députée Catherine Trautmann à la Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité le 19 janvier 2006.
  54. « Au cochon ou aux saucisses, notre soupe identitaire continue ! [archive] », communiqué du 23 janvier 2006
  55. « 1, 2, 3 – Paris, Nice, Charleroi – Que mijotent cent soupes identitaires ! [archive] », communiqué du 23 décembre 2005
  56. Paul Barelli, « Une soupe au porc pour les sans-abri crée la polémique à Nice [archive] », Le Monde, 31 décembre 2005
  57. (en) French court bans right wing soup, publié le 6 janvier 2007 par Al Jazeera English [lire en ligne [archive]]
  58. a et b CE, ord. réf., 5 janvier 2007, no 300311, MINISTRE D’ETAT, MINISTRE DE L’INTERIEUR ET DE L’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE c/ l’association « Solidarité des Français » [archive]
  59. « Le Conseil d’État interdit la distribution de la soupe au cochon », Dépêches JurisClasseur, 9 janvier 2007, 31
  60. Bertrand Pauvert, « À propos de l’interdiction de distribution d’une soupe populaire contenant du porc », AJDA 2007, p. 601. L’auteur s’interroge quant à la présence des éléments juridiques permettant d’identifier une discrimination effective et note que l’ordonnance est en rupture avec la jurisprudence Benjamin (CE 19 mai 1933, N° 17413 17520 [archive] : « l’éventualité de troubles, alléguée par le maire de Nevers, ne présentait pas un degré de gravité tel qu’il n’ait pu, sans interdire la conférence, maintenir l’ordre en édictant les mesures de police qu’il lui appartenait de prendre ; que, dès lors, sans qu’il y ait lieu de statuer sur le moyen tiré du détournement de pouvoir, les requérants sont fondés à soutenir que les arrêtés attaqués sont entachés d’excès de pouvoir »). Un autre commentaire affirme au contraire que l’interdiction pouvant seule prévenir le trouble à l’ordre public, l’ordonnance est conforme à la jurisprudence Benjamin (Serge Deygas, « La notion d’atteinte grave et manifestement illégale à une liberté fondamentale », Procédures no 3, mars 2007, comm. 69).
  61. Catherine Coroller, Le Conseil d’État ne goûte pas la «soupe au cochon», dans Libération du 6 janvier 2007 [lire en ligne [archive]]
  62. CEDH, 16 juin 2009, Association Solidarité des Français c. France, no 26787/07 [archive]
  63. (en) Adam Jones, Pig soup off menu for Paris homeless, dans le Financial Times du 6 janvier 2007 [lire en ligne [archive]]
  64. « L’extrême-droite remet le couvert [archive] », L’Humanité, 19 janvier 2006
  65. Analyse de la décision du Conseil d’État [archive] par Maître Eolas
  66. http://www.lyonlemelhor.org/la-traboule/ [archive]
  67. Derrière les lignes du Front. Immersions et reportages en terre d’extrême droite, Jean-Baptiste Malet, Golias, 2012 (ISBN 978-2354721374)
  68. http://www.les-identitaires.com/presse.htm [archive]

Voir aussi

Vidéographie

Articles connexes

Liens externes

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Affaire Clément Méric : un collectif nîmois très informé

Un collectif nîmois a organisé samedi 21 juin 2014 une manifestation tardive à la mémoire de Clément Méric.

Elle était ainsi annoncée :
 

http://www.objectifgard.com/2014/06/16/nimes-manifestation-antifasciste-a-la-memoire-de-clement-meric-devant-la-maison-carree/

NÎMES Manifestation antifasciste à la mémoire de Clément Méric devant la Maison Carrée

16 juin 2014  |   Classé dans: Actualité générale  |   Publié par:

Photo : Wikipédia / Lieu de la rixe, rue de Caumartin, aux abords de l’église Saint-Louis-d'Antin.

Photo : Wikipédia / Lieu de la rixe, rue de Caumartin, aux abords de l’église Saint-Louis-d’Antin.

A l’initiative d’un collectif composé notamment du syndicat Sud-Solidaire, du PCF et du NPA, une manifestation à la mémoire de Clément Méric est organisée le samedi 21 juin, devant la Maison Carrée à Nîmes. Clément Méric, un militant d’extrême gauche décédé le 5 juin 2013 à l’issue d’un bagarre avec des skinheads.

Les droites extrêmes ne cessent de progresser en France et en Europe, à la faveur des politiques menées ici et là, par des gouvernants qui de concert renforcent une austérité qui ne fait que profiter au patronat (…) La violence d’extrême droite n’est plus à démontrer. Au delà du cas de Clément Méric, rappelons nous des ratonnades qui avaient eu lieu à Aigues-Mortes en 2012. Comme n’est plus à démontrer également la proximité idéologique et quasi structurelle entre les identitaires ( à l’origine de la mort de C.Méric ) et l’Extrême Droite“, fait valoir le collectif.

 

Ce collectif semble donc particulièrement bien renseigné sur les causes de la rixe ayant entraîné la mort de Clément Méric, celles-ci n’ayant jamais été élucidées jusqu’à ce point par les différents enquêteurs qui jusqu’à présent se sont penchés sur cette affaire.

Notons que trois Nîmois soupçonnés d’appartenir à une filière jihadiste vers la Syrie ont été mis en examen et incarcérés la veille de cette manifestation :

 

http://www.leparisien.fr/faits-divers/filiere-jihadiste-deux-hommes-et-une-femme-mis-en-examen-a-nimes-21-06-2014-3941723.php

Filière jihadiste : deux hommes et une femme mis en examen à Nîmes

 

assanrt | Publié le 21.06.2014, 10h04 | Mise à jour : 12h27

ILLUSTRATION. Deux hommes ont été mis en examen et incarcérés vendredi soir à Nîmes, soupçonnés d'appartenir à une filière jihadiste vers la Syrie, a-t-on appris de source judiciaire.s.

ILLUSTRATION. Deux hommes ont été mis en examen et incarcérés vendredi soir à Nîmes, soupçonnés d’appartenir à une filière jihadiste vers la Syrie, a-t-on appris de source judiciaire.s. | AFP / Salah al-Ashkar

 

Deux hommes soupçonnés d’appartenir à une filière jihadiste vers la Syrie depuis la région de Nîmes ont été mis en examen et incarcérés vendredi soir. Une troisième personne, une femme, a été mise en examen et laissée libre sous contrôle judiciaire.

A Nîmes, les deux hommes mis en examen et incarcérés se sont rendus en Syrie pour y combattre le régime de Bachar al-Assad dans les rangs jihadistes.

La troisième personne, une femme, a été mise en examen du même chef d’association de malfaiteurs en vue de préparer des actes de terrorisme, mais laissée libre sous contrôle judiciaire, a précisé une source judiciaire.

Plusieurs centaines de personnes parties de France se sont rendues en Syrie ou envisagent d’y aller pour rejoindre les rangs jihadistes du Front al-Nosra ou de l’Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL). Ils représentent aux yeux des services antiterroristes européens le risque principal d’attentat à leur retour, une crainte concrétisée pour la première fois par l’attaque du musée juif de Bruxelles le 24 mai, qui a coûté la vie à quatre personnes. Le tireur présumé, Mehdi Nemmouche, est un Français revenu en mars de Syrie où il a combattu. Arrêté à Marseille, il doit être prochainement remis à la justice belge.

Quelque 55 procédures en lien avec des filières syriennes sont en cours à Paris. Elles concernent environ 300 personnes, mises en examen ou susceptibles d’être poursuivies, selon un proche du dossier.
 

Le procès de quatre islamistes radicaux s’ouvre lundi à Paris 
 

A partir de lundi et jusqu’au 4 juillet se tiendra au tribunal correctionnel de Paris le procès de quatre jihadistes présumés et de cinq membres de leur groupe de soutien. Au moins deux d’entre eux  sont soupçonnés d’avoir préparé une campagne d’attentats en Europe à leur retour des zones de combat pakistano-afghanes en 2010 et 2011.Les prévenus, âgés de 24 à 41 ans, appartiendraient à la mouvance de l’islamisme radical. Ils sont français, tunisiens ou franco-tunisiens et gravitaient autour de la mosquée de la rue Jean-Pierre Timbaud à Paris (XIe) ou de plusieurs commerces voisins, qui leur servaient de base ou de couverture pour leurs activités.

Sur les neuf prévenus, les quatre soupçonnés de s’être rendus en zones de combat sont en détention provisoire. Ils sont renvoyés pour «association de malfaiteurs en vue de préparer des actes terroristes ou complicité», et «financement du terrorisme» pour l’un d’eux. Sur le banc, l’un des principaux prévenus sera Riadh Hennouni, 27 ans, arrêté à Naples en septembre 2010 puis extradé vers la France. Autre personnage central du dossier, Monahem Goujih, 34 ans, arrêté dans un train en Bulgarie en novembre 2011, avant son extradition

C’est l’enquête, ouverte en mars 2009, des juges du pôle anti-terroriste du parquet de paris qui a permis de mettre au jour cette filière. En passant par la Turquie puis l’Iran ou le Pakistan, elle a organisé l’acheminement vers la zone pakistano-afghane de plusieurs jihadistes, dont au moins trois ont trouvé la mort sur place.

 

http://www.leparisien.fr/faits-divers/la-france-cible-privilegiee-d-al-qaida-selon-le-patron-de-l-antiterrorisme-12-06-2014-3917577.php

«La France, cible privilégiée d’al-Qaïda» selon le patron de l’antiterrorisme

 

Publié le 12.06.2014, 17h01 | Mise à jour : 13.06.2014, 08h28

Loïc Garnier, chef de l'unité de coordination de la lutte antiterroriste (Uclat), dénombre «environ 850 jihadistes français potentiels».

Loïc Garnier, chef de l’unité de coordination de la lutte antiterroriste (Uclat), dénombre «environ 850 jihadistes français potentiels». | (capture écran TF1.)

 

Sa parole est rare, le propos est sans détour. Loïc Garnier, chef de l’unité de coordination de la lutte antiterroriste (Uclat) estime que «la France reste une cible privilégiée d’al-Qaïda».

«D’abord parce qu’elle prône une laïcité qui refuse toute forme d’ostentation religieuse, que nos soldats sont engagés au Mali et encore en Afghanistan et, enfin, que l’intervention en Centrafrique est brandie de façon extravagante comme une croisade de l’Occident chrétien contre le monde musulman», affirme celui qui a été l’ancien patron de la brigade criminelle.

Selon lui, «pour l’heure, la menace n’est pas imminente, même si les prévisions en la matière sont toujours incertaines…»

Entraînés pour commettre des attentats en Europe

Loïc Garnier tient cependant à rappeler que «certains jeunes individus, des jihadistes européens parmi lesquels figurent des Français, sont pris en charge par des cadres d’al-Qaïda qui les entraînent dans le but de mener des attentats en Europe».

Pour le chef de l’Uclat, on dénombre «environ 850 jihadistes français potentiels, dont 31 sont décédés et certains ont pris la route du retour».

«Aujourd’hui en France, plusieurs centaines de gens potentiellement dangereux ou exprimant des velléités de départ vers le djihad sont sous surveillance», précise Loïc Garnier. Mais, sur TF1, le responsable de l’Uclat souligne les limites de cette surveillance, gourmande en hommes : pour contrôler les faits et gestes d’un seul suspect «H24, ça nécessite a minima 20 personnes pas individu», calcule Loïc Garnier.

VIDEO. Le patron de l’antiterrorisme évoque la menace Al-Qaïda sur la France

 

 



Un syndicaliste de SUD fait condamner deux gendarmes

En revanche, il n’est toujours pas question d’engager de quelconques poursuites contre des syndicalistes assassins d’ingénieurs…
 

http://www.leparisien.fr/faits-divers/protection-de-sarkozy-prison-avec-sursis-pour-deux-gendarmes-zeles-16-06-2014-3927729.php

Protection de Sarkozy : prison avec sursis pour deux gendarmes zélés

 

Publié le 16.06.2014, 15h27 | Mise à jour : 16h53

ARCHIVE. 25 novembre 2010. Lors d'une visite de Nicolas Sarkozy, alors président de la République au Mayet-de-Montagne (Allier), un syndicaliste avait été interpellé à la sortie de son travail puis retenu à la gendarmerie.

ARCHIVE. 25 novembre 2010. Lors d’une visite de Nicolas Sarkozy, alors président de la République au Mayet-de-Montagne (Allier), un syndicaliste avait été interpellé à la sortie de son travail puis retenu à la gendarmerie. | (AFP/ERIC FEFERBERG.)

 

Quatre mois de prison avec sursis et 1 000 euros d’amende. C’est la peine prononcée ce lundi par le tribunal de grande instance de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) contre deux officiers de gendarmerie pour avoir retenu «arbitrairement» un syndicaliste lors d’une visite dans l’Allier de Nicolas Sarkozy, alors président de la République.

C’était le 25 novembre 2010, en plein conflit sur la réformes de retraites.

Ce jour-là, un syndicaliste de SUD, qui avait eu l’intention de manifester contre la réforme des retraites, avait été interpellé à la sortie de son travail. Il avait été maintenu à la gendarmerie du Mayet-de-Montagne (Allier) toute une matinée, jusqu’au décollage de l’hélicoptère du chef de l’Etat. Ce dernier avait ironisé sur son impopularité et sur les réformes engagées, parfois dans la douleur. «A omni-président, omni-embêtements», avait lâché l’ancien président.

«Une interpellation déguisée»

Le syndicaliste, Frédéric Le Marrec, avait déposé une plainte pour «arrestation abusive» et une instruction avait été ouverte, aboutissant en décembre 2011 à la mise en examen de sept gendarmes: les deux officiers, et les cinq hommes qui avaient exécuté leurs ordres. Selon les conclusions des enquêteurs, le préfet - qui n’a pas été inquiété - avait donné pour consigne aux forces de l’ordre de «contenir à distance les perturbateurs», sans préciser les moyens de le faire, et recommandé une étroite surveillance du syndicaliste, fiché comme «militant d’extrême gauche». Selon des échanges téléphoniques avec la brigade, le capitaine Pierre Pouly avait ordonné aux gendarmes de «garder» le militant prétextant une «vérification d’identité». «En fait c’est une interpellation déguisée, vous avez tous compris», avait-il ajouté.

Les deux gendarmes ont l’intention de faire appel

La peine est conforme aux réquisitions prononcées le 15 mai contre le colonel Patrick Martzinek et son ex-adjoint, le capitaine Pierre Pouly. La justice reproche aux deux gradés, «préoccupés avant tout» par le souci «d’éviter le moindre incident lors de la visite présidentielle», d’avoir ordonné la mise à l’écart du militant syndical «en dehors de tout cadre légal». Leurs cinq subordonnés ont en revanche bénéficié d’un non lieu.

L’avocat de la partie civile, Me Jean-Louis Borie, a salué «une décision de bon sens». «Pour moi, le donneur d’ordre, c’est le préfet», qui n’a pas été inquiété. «Le colonel a choisi le rôle de fusible, donc c’est normal qu’il prenne l’électricité». Mais la défense des deux officiers, qui plaidait la relaxe, ne compte pas en rester là. Leur avocat, Me Gilles-Jean Portejoie, a annoncé son intention de faire appel. Selon lui, «l’atteinte à la liberté n’existe pas et l’ordre n’était pas caractérisé».

 
LeParisien.fr Un syndicaliste de SUD fait condamner deux gendarmes dans LCR - NPA avec_afp

 

http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20140616.AFP9744/sursis-prononce-contre-deux-officiers-de-gendarmerie.html

Sursis prononcé contre deux officiers de gendarmerie

 

Publié le 16-06-2014 à 15h31Mis à jour à 16h05

 

Clermont-Ferrand (AFP) – Quatre mois de prison avec sursis et 1.000 euros d’amende ont été infligés lundi à Clermont-Ferrand à deux officiers de gendarmerie, pour avoir ordonné en 2010 la « détention arbitraire » d’un syndicaliste lors d’une visite de Nicolas Sarkozy dans l’Allier.

La peine est conforme aux réquisitions prononcées le 15 mai contre l’ancien commandant du groupement de l’Allier, le colonel Patrick Martzinek, et son ex-adjoint, le capitaine Pierre Pouly.

A l’audience, la représentante du parquet avait décrit une « manoeuvre de guerre » destinée à neutraliser un militant Sud, Frédéric Le Marrec, pour éviter qu’il ne manifeste devant le chef de l’Etat, le 25 novembre 2010.

Au matin de la visite présidentielle, le syndicaliste avait été interpellé à la sortie de son travail puis conduit à la brigade du Mayet-de-Montagne (Allier), où il était resté jusqu’au décollage de l’hélicoptère du chef de l’Etat.

Selon les échanges téléphoniques avec la brigade, le capitaine Pouly avait ordonné aux gendarmes de « garder » le militant au prétexte d’une « vérification d’identité ». « En fait c’est une interpellation déguisée, vous avez tous compris », avait-il ajouté.

Le capitaine Pouly avait dit à la barre avoir « exécuté les consignes » de son supérieur, le colonel Martzinek. Mais ce dernier a fait valoir qu’il ne s’agissait pas d’une arrestation, assurant que la brigade était « un lieu de convivialité ».

La défense des deux officiers, qui plaidait la relaxe, a annoncé son intention de faire appel. « L’atteinte à la liberté n’existe pas et l’ordre n’était pas caractérisé », a réaffirmé Me Gilles-Jean Portejoie, conseil du colonel Martzinek.

L’avocat de la partie civile, Me Jean-Louis Borie, a salué « une décision de bon sens ». « Pour moi, le donneur d’ordre, c’est le préfet (qui n’a pas été inquiété, ndlr). Le colonel a choisi le rôle de fusible, donc c’est normal qu’il prenne l’électricité », a-t-il ajouté.

 

http://www.europe1.fr/France/Deux-officiers-de-gendarmerie-condamnes-pour-detention-arbitraire-2154047/#

Deux officiers de gendarmerie condamnés pour « détention arbitraire »

 

Par Europe1.fr avec AFP

Publié le 16 juin 2014 à 19h34 Mis à jour le 16 juin 2014 à 19h34

Quatre mois de prison avec sursis leur ont été infligés lundi. Ils avaient retenu un syndicaliste, lors d’un déplacement de Sarkozy, en 2010.

Les gendarmes chargé d’assurer la sécurité de Nicolas Sarkozy lors d’une visite dans l’Allier en 2010 ont bien enfreint la loi. Quatre mois de prison avec sursis et 1.000 euros d’amende ont été infligés lundi à Clermont-Ferrand à deux officiers de gendarmerie. La peine est conforme aux réquisitions prononcées le 15 mai contre l’ancien commandant du groupement de l’Allier, le colonel Patrick Martzinek, et son ex-adjoint, le capitaine Pierre Pouly. Ils étaient jugés pour avoir ordonné en 2010 la « détention arbitraire » d’un syndicaliste lors d’une visite de Nicolas Sarkozy dans l’Allier.

Que s’est-il passé ce jour-là ? C’est en sortant de son travail, alors qu’il s’apprêtait, drapeau à la main, à rejoindre la manifestation, que le syndicaliste est interpellé par deux gendarmes. Durant cinq heures, et sans aucun motif légal, le syndicaliste est retenu dans un bureau par deux gendarmes.

« La situation juridique est bancale, et pourtant Frédéric Le Marrec est resté de 9h45 à 13h45, l’heure où décolle l’hélicoptère présidentiel: si le lien de cause à effet n’est pas établi… », a résumé la magistrate lors de ses réquisitions.

« Une manœuvre de guerre » destinée à « neutraliser » un militant. Les policiers avaient d’ailleurs fini par expliquer aux syndicalistes qu’ils agissaient sur ordre du préfet de l’Allier, qui leur a demandé de le surveiller très étroitement. Selon les conclusions des enquêteurs, le préfet avait bien donné pour consigne aux forces de l’ordre de « contenir à distance les perturbateurs », avant la visite présidentielle.

A l’audience, la représentante du parquet, Laure Lehugeur, a décrit une « manœuvre de guerre » destinée à « neutraliser » un militant Sud. Selon le représentante du parquet, les autorités souhaitaient effectivement éviter que Frédéric Le Marrec manifeste devant le chef de l’Etat, le 25 novembre 2010.

Les gendarmes vont faire appel. La défense des deux officiers, qui plaidait la relaxe, a annoncé son intention de faire appel. « L’atteinte à la liberté n’existe pas et l’ordre n’était pas caractérisé », a réaffirmé Me Gilles-Jean Portejoie, conseil du colonel Martzinek.

Même sentiment pour Me Deschamps, avocat du capitaine Pouly, qui a dénoncé « une décision d’opportunité ». Lui aussi fera appel de la condamnation : « Il y va de la dignité de deux officiers qui n’ont jamais failli », a-t-il ajouté.

« Une décision de bon sens ». L’avocat de la partie civile, Me Jean-Louis Borie, a pour sa part salué « une décision de bon sens ». « Pour moi, le donneur d’ordre, c’est le préfet (qui n’a pas été inquiété, ndlr). Le colonel a choisi le rôle de fusible, donc c’est normal qu’il prenne l’électricité », a-t-il estimé.



La gauche à côté de ses pompes

Voilà ce qui arrive quand les juges refusent de démanteler des organisations fascisantes criminelles et de poursuivre leurs principaux contrevenants, et s’amusent même, comme à Brest le 11 juin 2013, à condamner leurs victimes lorsque celles-ci tentent de se défendre.

En quatre années de campagnes de calomnies publiques nominatives quotidiennes et intensives auxquelles des magistrats du Tribunal de Grande Instance de Brest ont donné leur caution quand ils n’y ont pas participé de manière plus active, celles de Cyprien Luraghi et de ses complices de Brest et Béziers à mon encontre, un très grand nombre de personnes qui me connaissaient ou m’ont connue ont pu se rendre compte du degré de corruption des magistrats en question… et ont eu tout le loisir de le faire connaître autour d’elles… L’information s’est bien propagée.

 

http://www.lefigaro.fr/politique/2014/06/13/01002-20140613ARTFIG00422-quand-jean-luc-melenchon-choisit-de-se-mettre-en-retrait.php

Quand Jean-Luc Mélenchon choisit de se mettre en retrait

Le leader du Front de gauche Jean-Luc Mélenchon

 

L’ancien candidat à la présidentielle a pris ses distances de la scène médiatique et politique depuis les européennes alors que les communistes appellent à la transformation du Front de gauche.

Jean-Luc Mélenchon s’est mis au vert ces derniers jours. Au bleu plus précisément, au bord de la mer. En Espagne, glisse un proche, pour des affaires familiales et quelques jours de repos. Il en avait visiblement besoin après les européennes et ses larmes au soir de la large victoire du Front national. Sur son site, la vidéo de ce moment cruel a été vue par plus de 223.000 personnes. Dans la dernière note de son blog datée du 7 juin, le leader du Front de gauche raconte combien la vue de la mer lui a fait du bien. «Regarder les vagues moutonner, c’est les faire entrer dans l’esprit et, de là, dans tout le corps. Il peut en résulter une plage aussi lisse que fraîche.» Serait-il apaisé? Pas vraiment. Au fil de l’eau, il voit surtout les déchets. «Notre civilisation, dit-il, est celle des déchets massifs.» L’humeur est sombre.

En 2002, après la défaite de Lionel Jospin et un Front national au second tour, celui qui était alors socialiste avait plongé dans la dépression. Un rude moment, qui avait duré. Il en reparle relativement facilement aujourd’hui, comme d’une grande secousse psychique.

 

«Percuté par les résultats»

 

S’il est revenu à Paris mercredi soir, Jean-Luc Mélenchon reste volontairement en retrait des médias. En catimini, ou presque, il s’est rendu jeudi devant le Palais de justice de Paris pour soutenir des salariés et des syndicalistes de la RATP. Il communique peu, ou pas, avec ses alliés de la gauche radicale en dehors de son Parti de gauche. Et il ne se rend plus, depuis longtemps déjà, aux réunions des responsables du Front de gauche. Figure féminine du Front de gauche, Clémentine Autain, de la formation Ensemble, affirme n’avoir «aucune nouvelle» de lui. «Il est percuté par les résultats, dit-elle. Les coordonnées politiques telles qu’il les voyait ne sont pas sorties des urnes, ça remet en cause tout le mécano politique qu’il avait construit.»

Le 23 mai sur son blog, à la veille des européennes, Mélenchon affirmait: «Dimanche ça va le faire, j’en suis certain. Faites attention aux annonces de 20 heures. A la présidentielle, Le Pen était annoncée à 20 %. Le lendemain matin, elle était à 17. Comme son papa l’ami d’Ebola au mieux de sa forme. Mais pas mieux.» Pour Clémentine Autain, «Jean-Luc Mélenchon a besoin de retrouver un souffle, une stratégie.»

Un ancien cadre du Parti de gauche, qui a pris ses distances, observe avec sévérité Mélenchon, «incapable de remettre en cause une stratégie d’autonomie qui a visiblement échoué». «Il est dans une impasse politique et le Front de gauche, que personne n’ose débrancher, est dans un stade de coma dépassé.» Pour cet ancien cadre, les propos de l’ex-candidat à la présidentielle tenus après les européennes «n’annoncent pas d’aggiornamento politique».

Autre figure du Front de gauche, Pierre-François Grond, tente de passer outre la figure imposée de Jean-Luc Mélenchon. «Je n’ai pas plus de nouvelles récentes que les autres. Mais son absence, assure-t-il, ne nous empêche pas de travailler sur la rentrée». Objectif: dépasser les oppositions sur les questions d’alliance ou non avec le PS qui ont déchiré le Front de gauche aux municipales et contribué à éloigner Mélenchon du PCF. «Tout le monde s’accorde, assure Grond, sur la nécessité d’un front large et commun avec des socialistes et des écologistes, pour contrer la politique du gouvernement.» Vendredi matin, Jean-Luc Mélenchon et Martine Billard, les co-présidents du Parti de gauche, ont d’ailleurs aussi répondu favorablement à la proposition d’une rencontre lancée par la secrétaire nationale des écologistes, Emmanuelle Cosse. Tout en lui reprochant d’avoir envoyé une même invitation au MoDem.

Quand au PCF, il semble tenir Mélenchon particulièrement à distance ces temps-ci. Le secrétaire national du PCF, Pierre Laurent, appelle à une «transformation» du Front de gauche pour aller vers «un rassemblement plus large». Le Conseil national du PCF qui se réunit samedi devrait entériner et préciser la mutation, qui sera proposée lundi lors d’une réunion des responsables du Front de gauche. Jean-Luc Mélenchon n’y sera sans doute pas. Dans son agenda, seule figure, le 1er juillet, la session du Parlement européen à Strasbourg. «Ce n’est pas là qu’il va se remonter le moral», ironise un membre du Front de gauche.

 

http://www.liberation.fr/politiques/2014/06/13/le-parti-de-gauche-dit-oui-a-cosse-non-a-bayrou_1040375

Le Parti de gauche dit oui à Cosse, non à Bayrou

 

Hadrien BOUVIER 13 juin 2014 à 16:04

 

Le coprésident du Parti de gauche (PG) Jean-Luc Mélenchon et la vice-présidente Martine Billard, le 5 septembre 2013 à Paris.

Le coprésident du Parti de gauche (PG) Jean-Luc Mélenchon et la vice-présidente Martine Billard, le 5 septembre 2013 à Paris. (Photo Patrick Kovarik. AFP)
 
RÉCIT

Dans une lettre adressée vendredi à Emmanuelle Cosse, les coprésidents du Parti de gauche (PG), Martine Billard et Jean-Luc Mélenchon, répondent favorablement à la demande de la présidente d’EE-LV qui souhaitait une rencontre bilatérale.

Les deux partis tombent d’accord sur le principe d’une rencontre, forts des «excellents résultats» de leurs listes communes aux municipales, le plus probant étant la prise de Grenoble. Les européennes renforcent ensuite le sentiment «d’urgence de la construction d’une alternative de gauche à la politique d’austérité». Cette alternative de gauche passerait ainsi par les deux partis, eux qui partagent tant d’idéaux et de combats. Ainsi «l’écologie, la question sociale et la démocratie» sont au cœur de leurs préoccupations communes et plus concrètement le Traité transatlantique qui est devenu pour eux un cheval de bataille.

Le rapprochement en bonne et due forme entre le PG et EE-LV n’est pas surprenant mais Mélenchon et Billard sont très clairs sur un point : pas question de traiter avec les centristes. L’invitation lancée par EE-LV au Modem n’est pas vraiment pour plaire au PG qui y voit un défenseur des politiques d’austérité et des baisses des dépenses publiques.

En attendant cette fameuse rencontre au sommet, Cosse reçoit donc les «salutations éco-socialistes» de Mélenchon.

Hadrien BOUVIER

 

http://www.liberation.fr/politiques/2014/06/13/de-rugy-ee-lv-melenchon-ressort-le-meme-prechi-precha_1040475

De Rugy (EE-LV) : «Mélenchon ressort le même prêchi-prêcha»

 

Matthieu ECOIFFIER 13 juin 2014 à 18:04

 

 Francois de Rugy, avec Emmanuelle Cosse et Cécile Duflot, le 5 avril à Paris.

Francois de Rugy, avec Emmanuelle Cosse et Cécile Duflot, le 5 avril à Paris. (Photo Alain Jocard. AFP)
 
INTERVIEW

François de Rugy, député Europe-Ecologie les Verts de Loire-Atlantique et coprésident du groupe EE-LV à l’Assemblée nationale, regrette le sectarisme de Jean-Luc Mélenchon, qui a accepté la demande de rencontre d’Emmanuelle Cosse, la présidente d’EE-LV, à la condition de ne pas traiter avec les centristes.

 

Comment analysez-vous la réponse de Jean-Luc Mélenchon à la lettre d’Emmanuelle Cosse proposant des échanges entre toutes les forces qui ont appelé à voter Hollande en 2012 ?

 

C’est bien triste. Tout change, on dit que les résultats des européennes sont très graves pour la gauche et les écologistes, mais rien ne change. Le score du Front de gauche c’est un échec personnel de Jean-Luc Mélenchon, un rejet de sa virulence sur le fond comme sur la forme. Or, il nous ressort le même prêchi-prêcha: il faudrait diviser la gauche en deux pour faire en sorte que l’un des morceaux, celui de la gauche qui dit rejeter l’austérité et la politique de l’offre, devienne plus gros que l’autre. C’est dommage. Si chacun reste dans son couloir et continue à débiter le même discours, nous ne risquons pas de progresser et de répondre aux attentes des Français. S’ils avaient adhéré en masse aux idées du Front de gauche, cela se serait traduit dans les urnes. Mais ils n’ont fait que 6%. De la même façon, si le programme d’Europe-Ecologie-les Verts avait suffi à les convaincre nous aurions totalisé plus de 9% Si nous avons envoyé cette lettre, c’est que nous ne pensons pas avoir la solution à nous tous seuls.
 

Jean-Luc Mélenchon est d’accord pour une rencontre bilatérale avec vous, voire à des alliances pour les élections départementales et régionales de 2015…

 

Mais avant de parler alliance électorale ou périmètre, l’urgence est de se remettre en cause et d’ouvrir un espace de dialogue. Et ce, dans les six mois qui viennent. Si l’on pouvait déjà confronter nos analyses ce serait un premier pas. Evidemment que cela inclut le PS
 

Pourquoi avoir invité le Modem qui, en s’alliant à l’UDI, est revenu dans le giron de la droite ?

 

En 2012, François Bayrou a indiqué qu’il allait voter à titre personnel pour François Hollande alors qu’en 2007, il n’avait donné aucune consigne. Certes il s’est depuis allié à l’UDI, mais il serait intéressant de confronter son point de vue aux nôtres.
 

Etes-vous surpris de la réaction de Jean-Luc Mélenchon ?

 

Non. Le sectarisme n’est pas près de quitter Mélenchon. Il n’en a pas l’exclusivité puisqu’il touche tous les partis, y compris Europe-Ecologie-les Verts. Mais les Français sont exaspérés par ces postures politiciennes qui nous condamnent à l’impuissance. Beaucoup se disent : pourquoi voter pour des partis qui reconnaissent eux-mêmes qu’ils n’y arriveront pas ? Ou qui pensent que rien ne peut être tenté tant que les anticapitalistes ne font pas plus de 50%… Le problème c’est que c’est précisément ce genre d’attitude qui nourrit le vote FN.

Recueilli par Matthieu Ecoiffier

 

http://www.leparisien.fr/politique/presidentielle-2017-valls-pointe-le-risque-de-voir-marine-le-pen-au-second-tour-14-06-2014-3922871.php

VIDEOS. Valls met en garde le PS : «La gauche peut mourir»

 

P.Th. | Publié le 14.06.2014, 12h52 | Mise à jour : 17h50

Maison de la Chimie (Paris VIIe), samedi 14 juin 2014. Manuel Valls a affirmé devant le conseil national du Parti socialiste que «le risque de voir Marine Le Pen au second tour de l'élection présidentielle» de 2017 existait.

Maison de la Chimie (Paris VIIe), samedi 14 juin 2014. Manuel Valls a affirmé devant le conseil national du Parti socialiste que «le risque de voir Marine Le Pen au second tour de l’élection présidentielle» de 2017 existait. | AFP / Fred Dufour

 

Dramatiser pour remobiliser. Devant le conseil national d’un Parti socialiste divisé sur la politique menée par son gouvernement, Manuel Valls a mis en garde contre «le risque de voir Marine Le Pen au second tour de l’élection présidentielle de 2017». Et affiché sa fermeté face aux ruades de l’aile gauche, qui prend ses distances avec le président de la République François Hollande, notamment en réclamant une primaire PS en vue de la présidentielle de 2017.

«Notre pays peut se défaire et se donner à Marine Le Pen», a prévenu le Premier ministre. Comprendre : il est urgent de serrer les rangs derrière l’exécutif. Car selon le chef du gouvernement, la France pourrait basculer dans «une ère dans laquelle un des grands partis républicains et cette fois sans que cela soit une surprise… peut être absent de ce grand rendez-vous électoral». «Et si rien n’est fait, ce peut être la droite, ce peut être nous, par conséquent une ère dans laquelle la gauche peut aussi disparaître», s’est-il inquiété.

«Oui la gauche peut mourir», a-t-il renchéri, alors que le parti majoritaire a essuyé, coup sur coup en mars et en mai, deux claques électorales historiques. Aux municipales, tout d’abord, au cours desquelles le PS a perdu 155 villes de plus de 9 000 habitants. Aux européennes, surtout, qui ont vu le FN arriver en tête d’une élection nationale pour la première fois de la Ve République.

VIDEO. Manuel Valls : «La gauche peut disparaître»


Valls: « la gauche peut disparaître » – 14/06 par BFMTV

>> LA QUESTION DU JOUR. Pensez-vous, comme Manuel Valls, que le Parti socialiste «peut mourir»?

«La gauche n’a jamais été aussi faible»

«Nous sentons bien que nous sommes arrivés au bout de quelque chose, au bout peut-être même d’un cycle historique pour notre parti», a analysé Valls, finissant par lâcher : «La gauche n’a jamais été aussi faible dans l’histoire de la Ve République.» Un message qui sonne comme un appel à la raison, alors qu’un vent de fronde souffle dans les rangs de la majorité.

Face à une aile gauche qui n’hésite pas à remettre publiquement en cause la politique conduite par l’exécutif, Manuel Valls a prévenu : il n’existe «pas d’alternative à gauche». «La radicalité en interne ou dans la société mène à une impasse. C’est le réformisme qui est en jeu», a-t-il encore lâché. Et de mettre en garde les élus les plus audacieux : «La reparlementarisation à outrance des institutions n’est pas tenable.»

VIDEO. L’aile gauche donne de la voix

Défendant dans ce même discours ses choix en matière de politique budgétaire, le chef du gouvernement ne s’est pas privé de souligner que l’échec électoral du PS n’avait pas renforcé les formations politiques de «la gauche de la gauche». «La gauche doit être capable de se dépasser», a-t-il lancé, appelant les siens à se «réinventer». «Et se réinventer dans un contexte particulier : l’exercice du pouvoir, faute de ne l’avoir pas fait dans l’opposition.»

Une lueur d’espoir tout de même, et un gage de loyauté envers le président de la République : «Nous avons encore trois ans pour nous. Trois ans pour réussir et pour continuer à gouverner. Autour du président de la République, autour de François Hollande», a lancé le Premier ministre.



Antifas : des milices ultraviolentes liées à la « justice »

Ceux qui me suivent sur Internet depuis assez longtemps savent que depuis 2008 j’y suis victime de violences singulières de la part d’une bande de cyberdélinquants et malades mentaux qui se présentent comme « antifascistes ».

Leurs exactions à mon encontre, à base de campagnes de calomnies phénoménales et de menaces de mort à répétition, s’appuient sur de multiples atteintes à l’intimité de la vie privée, dont des piratages informatiques qui leur avaient permis de m’identifier dès mon premier commentaire anonyme sur le site Rue89, où ils ont commencé à me harceler en 2008 alors que, précisément, je m’exprimais sur le sujet du harcèlement moral en entreprise, problème que je connais bien pour en avoir été victime.

Selon ces militants ou sympathisants du NPA, le harcèlement en entreprise serait un faux problème, et ses victimes de fausses victimes, des mythomanes, des paranoïaques ou des cas lourds psychiatriques qu’il conviendrait de « démasquer », de dénoncer et de faire taire par tous les moyens, y compris la mort.

Fin mars 2010, après qu’ils m’aient traquée et harcelée en meute sur différents sites dont Rue89 et Le Post jusqu’à réussir à m’en chasser ou m’en faire bannir, je m’étais réfugiée sur la plateforme de blogs OverBlog où j’avais ouvert mon blog « Un petit coucou » pour pouvoir continuer à m’exprimer, et entreprendre de démentir sérieusement toutes leurs allégations publiques me concernant.

Leurs exactions à mon encontre n’ayant cessé de s’aggraver, j’en ai saisi la « justice » à de multiples reprises à compter de l’automne 2010, puis ai vainement attendu que celle-ci daigne prendre les mesures qui s’imposaient. J’attends toujours.

Voilà peut-être une explication aux réponses inappropriées des instances judiciaires sollicitées :

 

http://fr.novopress.info/169325/hommage-clement-meric-antifas-magistrats-defilent/

Hommage à Clément Méric : antifas et magistrats défilent ensemble

 

12/06/2014 – PARIS (NOVOpress)
Le milieu « antifa » parisien et ses alliés politiques, du Front de Gauche avec Alexis Corbière jusqu’au Parti communiste en passant par le Nouveau Parti anticapitaliste avec Olivier Besancenot, ont rendu hommage la semaien dernière à Clément Méric, tué lors d’une bagarre.

Comme il est désormais de coutume avec les rassemblements et manifestations d’extrême gauche, de nombreux manifestants ont défilé cagoulés (ce qui est interdit par la loi) et armés. Le tout dans la plus totale impunité puisqu’aucune interpellation n’a jamais été effectuée par les forces de l’ordre.

Le plus étonnant n’est pas la passivité du gouvernement socialiste face aux violences des militants « antifas » mais plutôt la présence de magistrats dans le cortège.

Les signataires de la manifestation d'hommage à Clément Méric (dont Visa)

Les signataires de la manifestation d’hommage à Clément Méric (dont Visa)

 

Visa : Syndicat de la magistrature et CNT main dans la main

Parmi les signataires de l’appel, derrière l’énigmatique sigle Visa (pour Vigilance et initiatives syndicales antifascistes) se cache un regroupement de « militant-e-s de la FSU, de la CGT, de la CFDT, de SOLIDAIRES, du Syndicat de la Magistrature, de la CNT et de l’UNEF qui, depuis 1996, recensent, analysent, dénoncent, les incursions de l’extrême droite et plus particulièrement du Front national sur le terrain social. » (lien : ) Le but de cette coalition syndicale est de mener, évidemment, le « combat antifasciste » en « informant sur les dangers et le développement de l’extrême droite en France » ou « en alertant sur la présence dans les structures syndicales de militants d’extrême droite se prétendant responsables syndicaux. »

Antifas et magistrats. Cette contradiction pourrait prêter à sourire mais elle montre les incohérences du système judiciaire français et de la mouvance « antifa ». Car la Confédération nationale du travail (CNT), membre de VISA, est le mouvement qui organise et fédère les plus radicaux des « antifas », ceux qui agressent quasi-impunément depuis des années les mouvements patriotes, identitaires ou souverainistes, ceux qui défilent casqués, cagoulés et armés.

L'appel de Visa

L’appel de Visa

Le Syndicat de la Magistrature, quant à lui syndicat de magistrats de gauche et créé en 1968, se retrouve donc depuis des années dans le même groupe (VISA) et dans les mêmes cortèges que la mouvance « antifa » sans que personne ne s’émeuve dans la collusion entre les institutions judiciaires et des militants politiques violents !

Représentant « environ 30 % des magistrats », avec trois représentants du Syndicat siégeant au Conseil supérieur de la magistrature, un membre nommé par François Hollande au Conseil constitutionnel et plusieurs de ses militants travaillant au sein même du ministère de la Justice du gouvernement socialiste, le Syndicat de la Magistrature est un rouage important des institutions judiciaires.

Le bureau national du Syndicat de la Magistrature

Le bureau national du Syndicat de la Magistrature

Conex : Les magistrats et les antifas « partagent des informations »

A la vue d’une telle puissance dans la hiérarchie judiciaire et des informations sensibles dont disposent les magistrats membres du Syndicat de la Magistrature, voir des magistrats s’engager ouvertement aux côtés de groupes radicaux et violents peut laisser pantois.

Surtout quand ces mêmes magistrats, garants de l’ordre public, sont à l’initiative de la création de la Coordination nationale contre l’extrême droite (Conex), regroupant pratiquement tous les groupes antifas hexagonaux et Visa (dont le Syndicat de la Magistrature fait partie).

Surtout quand l’un des objectifs de Conex est de « partager des informations » selon le collectif antifasciste de Besançon. La vie privée des militants politiquement incorrect ? Ou des informations sensibles sur les enquêtes menées par la forces de l’ordre sur la mouvance antifa ?

Les organisations membres de Conex

Les organisations membres de Conex

Oui, quelles genres d’informations sont échangées entre les militants antifa et les magistrats ?

Les magistrats forment les antifas

Surtout que dans le même temps, on apprend que le 24 mai dernier, à Besançon, le Syndicat de la Magistrature avec le collectif Visa est intervenu pour former les antifas locaux ! L’annonce a été relayée par le site référence de la mouvance « antifa » La Horde.

L'annonce de la formation assurée par Visa pour les antifas bisontins

L’annonce de la formation assurée par Visa pour les antifas bisontins

Crédit photo Une : Ctruongngoc via Wikipédia (cc). Autres images : Novopress (cc)

Publié le 12 juin 2014 - Modifié le 12 juin 2014


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