Isabelle Rome, nouvelle ministre de l’Egalité entre les femmes et les hommes

Elle commence à faire parler d’elle, un peu, pas trop : Le Figaro cache son portrait et la plupart des autres médias restent muets.

Curieusement, elle porte le même nom que la mère de Jeanne d’Arc.

Bon ou mauvais présage ?

Cette dernière a passé une grande partie de sa vie à travailler à la réhabilitation de sa fille, condamnée au bûcher pour avoir porté des vêtements d’homme.

Lire ou relire à ce sujet :

http://petitcoucou.unblog.fr/2021/09/08/jeanne-darc-sa-vraie-vie-vrai-debat-pour-feministes/

http://petitcoucou.unblog.fr/2022/02/22/jeanne-darc-une-sarmate/

Aujourd’hui, ce sont surtout les « sales putes de femmes ingénieurs qui volent la place des hommes dans le travail » que l’on brûle encore comme des sorcières, et les femmes magistrates, ou du moins certaines d’entre elles, ne sont pas les dernières à s’acharner sur ces « sales putes » qui contrairement à d’autres, notamment dans les filières ouvertes aux pseudo « littéraires » titulaires du demi-bac, n’ont jamais eu besoin de « coucher » pour obtenir bonnes notes et appréciations dithyrambiques, diplômes, postes ou emplois, mais ne peuvent bien évidemment plus s’y maintenir quand certains malades leur tombent dessus, toujours avec l’assentiment de magistrats haineux à l’égard de ces femmes bien trop intelligentes pour que la « justice » française puisse les laisser vivre.

Des hommes qui s’obstinent à porter des robes héritées de l’Ancien Régime alors qu’ils sont censés représenter la République française depuis maintenant bien plus de deux siècles interdisent encore aux femmes de porter la culotte quand elle leur sied…

A quand la fin de cette mascarade ?

 

https://www.lefigaro.fr/politique/isabelle-rome-la-magistrate-feministe-devenue-membre-du-gouvernement-20220803

Isabelle Rome, la magistrate féministe devenue membre du gouvernement

 

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Publié le 03/08/2022 à 20:09, Mis à jour hier à 11:18
Isabelle Rome, nouvelle ministre de l'Egalité entre les femmes et les hommes dans AC ! Brest

Isabelle Rome, ministre chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, succède à des figures de la macronie loin d’être passées inaperçues. François Bouchon / Le Figaro

PORTRAIT – La ministre chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes compte bien se faire entendre. 

Jetée dans l’arène. Deux mois après sa nomination au poste de ministre chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, c’est au tour d’Isabelle Rome de s’adresser aux députés lors d’une séance de questions au gouvernement. Les oppositions sont farouches, la présidente de l’Assemblée nationale réclame le silence, l’hémicycle connaît le chahut des premiers jours. Sur les bancs siège Caroline Cayeux.

Au micro, la députée Insoumise Ségolène Amiot la cite parmi les ministres du gouvernement à limoger en raison de leurs déclarations jugées «homophobes». La parole est à Isabelle Rome, qui, sous les huées des députés de la Nupes, tente de défendre sa collègue. «Vous visez particulièrement une ministre. Elle s’est excusée et aujourd’hui elle est pleinement à la tâche aux côtés d’Élisabeth Borne.»

À lire aussiSeules les lois font avancer l’égalité hommes-femmes

«Je savais que l’exercice serait difficile», concède la ministre. «Mais il m’en faut plus pour me déstabiliser.» À 59 ans, elle a compris la leçon. La prochaine fois, il lui faudra se montrer plus ferme…

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https://fr.wikipedia.org/wiki/Isabelle_Lonvis-Rome

  1. Archives nationales France, « Accueil » [archive], sur www.archives-nationales.culture.gouv.fr/ (consulté le 17 septembre 2018)

Voir aussi

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Articles connexes

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https://fr.wikipedia.org/wiki/Isabelle_Romm%C3%A9e

    • Isabelle Rommée

      Isabelle de Vouthon
      Image dans Infobox.
      Isabelle Rommée (agenouillée et vêtue de noir) et ses deux fils devant le grand inquisiteur de France,
      Jean Bréhal (de dos, au premier plan).
      Inspiré par la Trinité (représentée dans le coin supérieur droit), le pape Calixte III (assis sur le trône pontifical) autorise le procès en nullité de la condamnation de Jeanne d’Arc, miniature du Manuscrit de Diane de Poitiers,
      XVIe siècle, coll. privée1,2.
      Biographie
      Naissance

      Vouthon-Bas (duché de Bar, royaume de France)

      Décès

      Sandillon (Orléans, royaume de France)

      Conjoint
      Enfants

      Isabelle Rommée (ou Isabeau Rommée3 ou Isabelle Romée selon les sources), née en 1377 et morte le 18 ou le 19 novembre 1458), est la mère de Jeanne d’Arc. Son nom de jeune fille est Isabelle de Vouthon, ou plus probablement Isabelle Devouton.

      Biographie

      220px-Maison_natale_de_Jeanne_d%27Arc_en_juin_2020-1 dans Calomnie

      Maison natale de Jeanne d’Arc, dans laquelle sa mère Isabelle Devouton l’a élevée.

      Isabelle est originaire de Vouthon-Bas, en Lorraine, département de la Meuse, proche du village de Domrémy. Son père s’appelait Jean de Vouthon et sa sœur Aveline RomméeA 1.

      Son surnom de « Rommée » ou « Romée » proviendrait d’un pèlerinage qu’elle effectua à Rome (mais les pèlerins pour cette ville sont plutôt des « romels » ou des « romieux »), à moins que par substitution, il tienne de son pèlerinage au Puy-en-Velay (ou au Puy-Notre-Dame, une interrogation demeure) en mars 14294. Il peut aussi s’agir d’un sobriquet géographique, un lieu-dit5 : il existe un étang Romé au nord de Toul, à 40 km de DomremyA 1.

      Elle épouse Jacques d’Arc en 1405, et le couple s’installe à Domrémy. Ils y possèdent une maison et 20 hectares de terres.

      De cette union naissent plusieurs enfants : Jeannette (Jeanne d’Arc), Catherine, Jacques, Pierre et Jean. En 1428, Isabelle a donc cinq enfants vivantsA 1 : eu égard à la mortalité infantile médiévale (environ 50%), on peut supposer qu’elle avait connu une dizaine d’accouchements, séparés l’un de l’autre par environ deux ans, ce qui correspondrait à la période d’allaitement. On ne sait pas si Jeanne est la dernière enfant, mais elle est la dernière survivante d’une nombreuse famille dont l’étendue est inconnueA 1. Isabelle donne à ses enfants une éducation catholique.

      Isabelle se rend en pèlerinage « au Puy » en mars 1429. Une incertitude demeure : s’agit-il du Puy-en-Velay, qui fête le jubilé de Notre-Dame à ce moment le 25, ou s’agit-il du Puy-Notre-Dame, à 34 km à vol d’oiseau de Chinon, ou elle rend visite à sa fille Jeanne le 6 avril ? De son côté, Jeanne, qui du 11 au 24 mars se trouvait à Poitiers, délégua « au Puy » deux de ses compagnons d’armes, Bertrand de Poulengy et Jean de Metz, qui s’y trouvèrent le 20 mars6.

      220px-Domr%C3%A9my%2C_statue_Isabelle_Rom%C3%A9e%2C_m%C3%A8re_de_Jeanne_d%27Arc dans Corruption

      Vue d’artiste d’Isabelle Rommée par l’Union internationale artistique de Vaucouleurs. Statue érigée en 1911 sur le parvis de la basilique du Bois-Chenu à Domrémy-la-Pucelle (Vosges)7,8.

      Jeanne est anoblie, comme le reste de sa famille, en décembre 1429. Isabelle déménage à Sandillon, près d’Orléans après le décès de son mari en 1440, et vit d’une pension que lui verse la ville d’OrléansA 2. Elle passe le reste de sa vie à œuvrer à la réhabilitation de sa fille. Elle demande et obtient du pape Nicolas V la révision du procès en hérésie : une enquête est ouverte en 1449, puis le 7 novembre 1455, après le début du règne du pape Calixte III, elle se rend à Paris dans la grande salle de l’évêché, pour se présenter devant la délégation du Saint-Siège, à laquelle elle s’adresse de manière émouvante, à plus de soixante-dix ansA 3. La cour d’appel casse le procès en hérésie de Jeanne le 7 juillet 1456.

      Notes et références

    • p.  514.
    • p.  516.
  1. p.  360.
      • Autres références
    • Régine Pernoud, Jeanne d’Arc, Paris, Seuil, 1981, 126 p. (ISBN 2-02-005975-4), p. 86-87.
    • Walter Sidney Scott, « Le manuscrit de Diane de Poitiers (source probable de Shakespeare pour la figure de la Pucelle) », Bulletin des Amis du Vieux Chinon, t. VI, no 6, Société des amis du vieux Chinon, 1961-62, p. 277, [lire en ligne [archive]].
    • Tisset et Lanhers 1970, p. 39-40, n. 2.
    • Livre « La Haute-Loire insolite », page 134, du professeur Roger Briand, juillet 2016.
    • « La Haute-Loire insolite », page 134.
    • « La Haute-Loire insolite », page 135.
    • Olivier Bouzy, « La famille de Jeanne d’Arc, ascension sociale d’un lignage roturier du XIVe au XVIe siècle », dans Guyon et Delavenne 2013, p. 38, fig. 3.
  1. Bernard Mugnier, La basilique Sainte-Jeanne-d’Arc de Domrémy-la-Pucelle : monument national de la reconnaissance française à Jeanne d’Arc, Langres, Dominique Guéniot éditeur, 2001, 483 p. (ISBN 2-87825-216-0, présentation en ligne [archive]), p. 87.

Voir aussi

Sources primaires

      • Ernest de Bouteiller ( éd.) et Gabriel de Braux ( éd.), La famille de Jeanne d’Arc : documents inédits, généalogie, lettres de J. Hordal et de Cl. du Lys à Ch. du Lys / publiées pour la première fois, par E. de Bouteiller et G. de Braux, Paris / Orléans, A. Claudin / Herluison, 1878, IV-293 p. (lire en ligne [archive]).
      • Pierre Tisset ( éd.) et Yvonne Lanhers ( éd.), Procès de condamnation de Jeanne d’Arc, t. II : Traduction et notes, Paris, C. Klincksieck (Société de l’histoire de France), 1970, XXIV-435 p.

Bibliographie

      • Rémi Boucher de Molandon, « La famille de Jeanne d’Arc. Son séjour dans l’Orléanais. D’après des titres authentiques récemment découverts », Mémoires de la Société archéologique et historique de l’Orléanais, Paris / Orléans, Société bibliographique / Herluison, t. 17,‎ 1880, p. 1-166 (lire en ligne [archive]).
      • Rémi Boucher de Molandon, « Jacques d’Arc, père de la Pucelle. Sa notabilité personnelle. D’après les textes déjà connus et des documents récemment découverts », Mémoires de la Société archéologique et historique de l’Orléanais, Paris / Orléans, Société bibliographique / Herluison, t. 20,‎ 1885, p. 301-326 (lire en ligne [archive]).
      • Rémi Boucher de Molandon, « Un oncle de Jeanne d’Arc depuis quatre siècles oubliés : Mangin (de Vouthon). Frère d’Isabelle, mère de la Pucelle », Mémoires de la Société archéologique et historique de l’Orléanais, Orléans, Herluison, t. 23,‎ 1892, p. 241-257 (présentation en ligne [archive], lire en ligne [archive]).
      • Olivier Bouzy, Jeanne d’Arc, l’histoire à l’endroit !, Tours, CLD éditions, 2008, 284 p. (ISBN 978-2-85443-531-3, présentation en ligne [archive]).
      • Philippe Contamine, Olivier Bouzy et Xavier Hélary, Jeanne d’Arc. Histoire et dictionnaire, Paris, Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2012, 1214 p. (ISBN 978-2-221-10929-8, présentation en ligne [archive]), « ARC Isabelle d’ – Rommée, épouse de Jacques d’ († 18 ou 19 novembre 1458) », p. 514-516.
      • Olivier Bouzy, Jeanne d’Arc en son siècle, Paris, Fayard, 2013, 317 p. (ISBN 978-2-213-67205-2).
      • Olivier Bouzy, « La famille de Jeanne d’Arc, ascension sociale d’un lignage roturier du XIVe au XVIe siècle », dans Catherine Guyon et Magali Delavenne (dir.), De Domrémy… à Tokyo. Jeanne d’Arc et la Lorraine : actes du colloque universitaire international, Domrémy et Vaucouleurs, 24-26 mai 2012, Nancy, Presses universitaires de Nancy – Éditions universitaires de Lorraine, coll. « Archéologie, espaces, patrimoines », 2013, 408 p. (ISBN 978-2-8143-0154-2, présentation en ligne [archive]), p. 33-44.

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Robe de magistrat

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Pour les articles homonymes, voir Robe et Costume d’audience.

Page d’aide sur l’homonymie

Ne doit pas être confondu avec Robe d’avocat.

Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.
45px-2017-fr.wp-orange-source.svg dans Crime

Cet article ne cite pas suffisamment ses sources (janvier 2021).

Si vous disposez d’ouvrages ou d’articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l’article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références »

En pratique : Quelles sources sont attendues ? Comment ajouter mes sources ?

220px-ICJ_-_CJI_Robes dans Folie

Robes de la Cour internationale de Justice.

La robe de magistrat est le vêtement porté par le juge lors d’une audience. Dans les pays civilistes (ou de droit continental), les magistrats du parquet et les juges portent une robe différente de la robe d’avocat.

En Occident, à travers les âges, les magistrats étaient des représentants du pouvoir. Comme tels, ils étaient souvent issus de la noblesse ou, à tout le moins, leur charge leur conférait la noblesse (dite « noblesse de robe »). Un habillement différencié a ainsi eu pour fonction à la fois de les distinguer des justiciables et de manifester ostensiblement l’autorité de leur charge.

Les costumes amples et longs étaient communs aux professions considérées comme ayant un statut social élevé (médecins, prêtres, professeurs d’université, avocats, etc.). Il était alors porté en permanence comme habit ordinaire. L’Église catholique en avait recommandé l’usage pour manifester un souci moral chez ceux qui les portaient : de la sorte, ils n’exposaient pas les formes de leur corps et manifestaient une pudeur de bon aloi.

France

Les principes

25px-2017-fr.wp-orange-source.svg dans Insolent - Insolite
Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (janvier 2022).

En France le costume ne s’impose aux magistrats que pour les juridictions judiciaires et les juridictions administratives financières.

Dans l’ordre judiciaire à grade équivalent les robes sont identiques entre juges, procureurs et directeurs des services de greffe judiciaires.

Toutefois, les directeurs des services de greffe judiciaires se distinguent par l’absence de galon sur leur toque.

Pour l’ordre administratif, il existe un costume de conseiller d’Etat, proche du costume d’académicien et comprenant une épée, mais qui n’est depuis longtemps plus porté1. Et il n’est pas prévu de tenue spécifique pour les autres juges administratifs.

La robe des magistrats et des directeurs des services de greffe judiciaires se distingue par le fait qu’elle comporte une simarre noire de soie sur l’avant, alors que pour les avocats seules les revers des manches sont en soie.

Celle du greffier des services judiciaires, de l’auditeur de justice (élève magistrat), et de l’huissier-audiencier ne comporte pas d’épitoge, contrairement à celle du magistrat, du directeurs des services de greffe judiciaires et de l’avocat.

Le costume des magistrats, des directeurs des services de greffe judiciaires, et des greffiers des services judiciaires est fixé dans le code de l’organisation judiciaire en son art.R111-62, ainsi qu’au code de commerce3 et code des juridictions financières4. Ce sont toutes des dispositions réglementaires.

Le costume des avocats est imposé par la loi du 31 décembre 19715

Souvent lors des audiences de cabinet ou en chambre du conseil, c’est-à-dire qui ont lieu dans le bureau du juge, les magistrats et greffiers ne portent pas toujours la robe alors que les avocats, eux, la portent ; c’est également le cas devant les juridictions administratives non-financières.

Les magistrats disposent tous de deux robes (sauf ceux des tribunaux judiciaires) : une robe ordinaire et une robe de cérémonie. La robe ordinaire est toujours noire, même pour le premier président de la Cour de cassation, ou le procureur général, premiers magistrats de France. Cependant, même avec la robe noire, le premier avocat général siégeant, et lui seul, porte en toutes occasions la ceinture rouge à galons dorés. La ceinture rouge du greffier en chef de la Cour de cassation ne porte pas de frange.[réf. souhaitée]

On note que si le code de l’organisation judiciaire impose en principe le port de la toque avec la robe ordinaire à toutes les audiences, les magistrats n’appliquent plus cette disposition depuis longtemps ; tout au plus portent-ils leur toque à la main lors des audiences solennelles6. À la cour de cassation, la forme de la toque est différente et porte le nom de mortier. Les galons de toutes ces coiffes sont différents selon les grades.

La robe de cérémonie n’est portée que dans circonstances exceptionnelles : assemblée générale ou plénière, prestations de serment…[réf. souhaitée]

Enfin, les décrets du 22 et 29 mai 1852 prévoyaient un « costume de ville des magistrats » proche de celui des académiciens. Bien que ces décrets n’aient jamais été abrogés, ils ne sont plus appliqués depuis le XIXe siècle.[réf. nécessaire]

La loi du 18 février 1791 relative au traitement et au costume des membres du tribunal de cassation disposait : « IV. Les membres du Tribunal de Cassation porteront seulement lorsqu’ils seront en fonctions, l’habit noir, le manteau de drap ou de soie noire, les paremens du manteau de la même couleur, & un ruban en sautoir aux trois couleurs de la Nation, au bout duquel sera attachée une médaille dorée, sur laquelle seront écrits ces mots : la Loi. Ils auront la tête couverte d’un chapeau rond, relevé sur le devant, & surmonté d’un panache de plumes noires. Ce costume sera désormais celui de tous les Juges de District & des Tribunaux criminels. V. Le costume des Commissaires du Roi sera le même, à la différence que les Commissaires du Roi auront un chapeau relevé avec une ganse & un bouton d’or, & que sur la médaille qu’ils porteront seront écrits ces mots : la Loi & le Roi. VI. Les Greffiers auront un chapeau rond, relevé sur le devant & sans panache, & un manteau pareil à celui des Juges. ».

Robes de cérémonie2
Grade du magistrat Robe Ceinture
Premier président de la Cour de cassationet procureur général près ladite cour Rouge, à grandes manches ; manteau et cape de fourrure. De soie rouge à franges d’or.
Présidents de chambre de la Cour de cassationet premiers avocats généraux près ladite cour Rouge, à grandes manches ; manteau et cape de fourrure. De soie rouge à franges d’or.
Conseillers de la Cour de cassationet avocats généraux près ladite cour Rouge, à grandes manches. De soie rouge à franges d’or.
Premiers présidents et présidents de chambre des cours d’appelprocureurs généraux et avocats généraux près lesdites cours Rouge, à grandes manches, à revers bordés d’hermine. De soie noire, avec franges.
Conseillers des cours d’appelet substituts généraux près lesdites cours Rouge, à grandes manches. De soie noire avec franges.
Présidents (sauf exceptions), Premiers vice-présidents, vice-présidents et juges des tribunaux judiciaires (ex tribunaux de grande instance),Procureurs de la République (sauf exceptions)procureurs-adjoints, vice-procureurs et substituts près lesdits tribunaux Noire, à grandes manches. De soie bleu-clair, avec franges. De soie noire à Paris et autour.
  • Premier président de la Cour de cassation[2],

    Premier président de la Cour de cassation2,

  • Conseiller de cour d'appel, juge de tribunal de grande instance et président de chambre de cour d'appel[2],

    Conseiller de cour d’appel, juge de tribunal de grande instance et président de chambre de cour d’appel2,

Même s’il ne s’agit pas de « robe » à proprement parler, les notaires de Paris et des Hauts-de-Seine ont un costume qu’ils portent encore à l’heure actuelle dans un certain nombre de circonstances, et notamment lorsqu’ils prêtent serment au tribunal de grande instance et devant l’assemblée de la compagnie.Il s’agit d’un habit court avec boutons de plastron noirs, un gilet noir, une chemise blanche à poignets de dentelle, noeud papillon blanc, rabat en dentelle blanche et gants noirs, une culotte, des bas noirs et des souliers à boucle. Une cape courte est fixée aux épaules. C’est le costume des députés du tiers état aux États généraux de 1789. Les hommes portent un bicorne à cocarde et plumes noires, et les un femmes un tricorne.

Les exceptions

Traditionnellement les magistrats de cour portent leur robe rouge dans les affaires criminelles, tandis que les magistrats de tribunaux conservent leur robe ordinaire. Le président de la cour d’assises est donc toujours en rouge car il est membre de la cour d’appel dont dépend le département où siège la cour d’Assises, ainsi que ceux des assesseurs qui en sont également membres. Si le ministère public (avocat général) est tenu par un procureur général ou un substitut général de la cour d’appel, ce magistrat porte également sa tenue solennelle rouge.

Une exception historique concernant le costume existe aussi pour les alentours de la capitale : la robe de cérémonie comporte une ceinture noire au lieu de bleue pour les tribunaux judiciaires (ex- tribunaux de grande instance et d’instance) se trouvant dans le ressort de la cour d’appel de Paris ou de Versailles, ainsi que pour le tribunal judiciaire d’Orléans. Le président du tribunal de Paris, le procureur de la République de Paris et le président du tribunal de commerce de Paris sont également les trois seuls magistrats de première instance en France à avoir une robe de cérémonie rouge.
Les hauts magistrats de la Cour de comptes sont les seuls magistrats de France à disposer d’une robe noire à simarre d’hermine.

  • Premier président, procureur général et président de chambre de la Cour des comptes[4].

    Premier président, procureur général et président de chambre de la Cour des comptes4.

Les avocats portent une robe noire simple en laine ou en coton, à rabat blanc plissé simple, sans simarre, aux revers de manches en soie noire et à l’épitoge herminée de blanc. Les membres du barreau de Paris peuvent porter l’épitoge veuve (sans hermine). Exception dans l’exception, ils portent leur épitoge herminée lors des audiences solennelles, lorsqu’ils plaident devant une cour et non devant un simple tribunal, lorsqu’il plaident en province et lorsqu’ils sont nommés secrétaires de la conférence, élus bâtonnier ou membre du Conseil de l’Ordre. Les avocats disposent d’un bonnet, qui n’est plus porté. Au Palais, une case numérotée permettait aux avocats d’y ranger leur « toque ». Ces cases existent toujours et servent à recevoir du courrier interne. Y chercher son courrier se dit « relever sa toque », ou « passer à la toque ». Le papier à lettres des avocats, ou leur carte de visite, porte encore aujourd’hui très fréquemment la référence du numéro de « toque » pour permettre aux confrères d’échanger des courriers dans l’enceinte du Palais.

Belgique

Le costume que portent les magistrats du siège et du parquet et les greffiers est réglé par l’article 353 du Code judiciaire exécuté par l’arrêté royal du 22 juillet 1970 relatif au costume des magistrats et des greffiers de l’Ordre judiciaire.

Pour mémoire, ce texte a abrogé et coordonné des dispositions disparates : l’arrêté royal du 4 octobre 1832 relatif au costume des membres des cours et tribunaux, modifié par l’arrêté royal du 22 juin 1939 ; l’arrêté royal du 14 octobre 1832 relatif au costume des membres des cours et des tribunaux de première instance; l’arrêté royal du 5 août 1845 relatif au costume des procureurs du Roi ; l’arrêté royal du 1er août 1847 prescrivant une marque distinctive pour les procureurs du Roi, juges d’instruction et juges de paix ; l’arrêté royal du 20 novembre 1870 qui est relatif au costume des greffiers adjoints dans les cérémonies publiques et dans les assemblées des cours et tribunaux ; l’arrêté royal du 20 janvier 1939 relatif au costume des membres de l’Ordre judiciaire.

Le costume des magistrats se distingue de celui des avocats par un plus large emploi de la soie et par la présence de boutons sur les épaules, ce dont la toge des avocats est dépourvue.

Alors que les avocats n’ont qu’un seul costume, ceux des magistrats sont différents selon qu’ils sont portés aux audiences ordinaires ou aux audiences solennelles et aux cérémonies. Pour la pompe, le changement le plus évident est que la toge est en tissu rouge au lieu du noir ordinaire. Par ailleurs, les magistrats (principalement les conseillers de cour d’appel qui président une cour d’assises) ne manquent pas d’arborer à cette occasion toutes leurs décorations honorifiques.

Bien que le port d’un couvre-chef soit prévu de manière obligatoire — contrairement aux avocats pour qui il est facultatif —, il n’y a plus que quelques vieux coquets pour encore s’en coiffer. Il s’agit cependant d’un des accessoires qui peut distinguer le rang hiérarchique des magistrats.

En outre, comme les avocats, les membres des cours et tribunaux qui sont docteurs, licenciés (ou master) en droit, portent l’épitoge, pièce de tissu de même couleur que la toge, froncée en son milieu, garnie à ses deux extrémités d’un rang de fourrure blanche (dite hermine), qui se place sur l’épaule gauche et pend sur la poitrine et sur le dos. Les titulaires d’un doctorat ont droit à trois rangs d’hermine, ce qui vaut à certains le surnom d’ »avocat Adidas »

Juridictions de première instance et parquets attachés

Les magistrats

Aux audiences ordinaires, les membres du tribunal de première instance, du tribunal du travail, du tribunal de commerce, du parquet du procureur du Roi, du parquet de l’auditeur du travail, les juges de paix et les juges au tribunal de police portent la toge de tissu noir, à grandes manches dont les revers, le collet et le bas des manches sont garnis de soie noire, la cravate tombante de batiste blanche et plissée et la toque de lamé noir, bordée de velours noir.

Dans une pratique encore minoritaire, certains juges de paix (et leur greffier) siègent en costume de ville (il n’est d’ailleurs pas d’usage que les avocats comparaissent devant eux en toge, sauf si le prétoire se trouve dans l’enceinte d’un palais de justice).

Les présidents, vice-présidents, procureurs du Roi, auditeurs du travail, premiers substituts et présidents consulaires portant la toque de soie noire bordée d’un galon d’argent.

Tandis qu’aux audiences solennelles et aux cérémonies, ces magistrats portent la même toge et en outre une ceinture en soie aux couleurs nationales, à franges rouges et la toque en soie noire bordée d’un galon d’argent.

Les présidents, procureurs du Roi et auditeurs du travail, portent la toque en soie noire bordée d’un double galon d’argent et garnie d’un liseré d’argent à son bord supérieur.

Les vice-présidents, premiers substituts et présidents consulaires portent la toque en soie noire bordée d’un galon d’argent et garnie d’un liseré d’argent à son bord supérieur.

Les membres des greffes

Aux audiences ordinaires, les greffiers en chef ou chefs de greffe, les greffiers et commis greffiers portent le même costume que celui prescrit pour les membres des tribunaux et la toque de laine noire unie.

Aux audiences solennelles et aux cérémonies, les greffiers en chef ou chefs de greffe portent le même costume et la toque de soie noire bordée d’un galon de velours noir, les greffiers et commis greffiers portent le même costume et la toque de soie noire unie.

Cours d’appel, cours du travail et parquets attachés

Les magistrats

Aux audiences ordinaires, les membres des cours et de leurs parquets portent la toge de tissu noir, à grandes manches, dont les revers, le collet et le bas des manches sont garnis de soie noire, la cravate tombante de batiste blanche et plissée, et la toque de soie noire unie.

Les premiers présidents, les présidents de chambre, les procureurs généraux et les premiers avocats généraux portent la toque de soie noire bordée d’un galon de velours noir, liseré d’or.

Tandis qu’aux audiences solennelles, aux audiences des cours d’assises et aux cérémonies, la toge est de tissu rouge de la même forme que la noire, dont les revers, le col et le bas des manches sont garnis de soie noire, la cravate en dentelle blanche et la toque de velours noir, bordée d’un galon de soie noire, liseré d’or.

Les premiers présidents et les procureurs généraux ont le revers de la toge doublé d’une fourrure blanche. Ils portent la toque de velours noir bordée d’un double galon de soie noire, liseré d’or et garnie d’un liseré d’or à son bord supérieur.

Les présidents de chambre et les premiers avocats généraux portent la toque de velours noir bordée d’un double galon de soie noire, liseré d’or et garnie d’un liseré d’or à son bord supérieur.

Les membres des greffes

Les greffiers en chef portent le même costume que celui prescrit pour les membres de la cour, la toque de soie noire bordée d’un galon de velours noir.

Les greffiers et commis-greffiers portent le même costume mais la toque est de soie noire unie.

Cour de cassation

Les magistrats

Aux audiences ordinaires, selon la loi, les membres de la Cour portent la toge de tissu noir à grandes manches, dont les revers, le collet et le bas des manches sont garnis de soie noire, la ceinture rouge, la cravate tombante de batiste blanche et plissée et la toque de soie noire unie.

En pratique, les membres de la Cour ne portent pas exactement cette toge. La ceinture a été remplacée par un carré rouge de tissu au niveau abdominal directement imprimé sur la toge.

Le premier président, le président, le procureur général et le premier avocat général portent un galon d’or au bas de la toque.

Tandis qu’aux audiences solennelles et aux cérémonies, la toge est de tissu rouge de la même forme que la noire; les revers, le collet et le bas des manches sont garnis de soie rouge, la cravate en dentelle blanche et la toque de velours noir bordée d’un galon d’or.

Le premier président, les présidents de chambre, le procureur général et les premiers avocats généraux ont le revers de la toge doublé d’une fourrure blanche. Ils portent à la toque deux galons d’or, un au bas de la toque et l’autre au bord supérieur de la toque.

Bien que la loi ne le prescrive pas, ils portent aussi des gants blancs.

Les membres des greffes

Aux audiences ordinaires, le greffier en chef, les greffiers et commis-greffiers portent la toge de tissu noir à grandes manches, dont les revers, le collet et le bas des manches sont garnis de soie noire, la ceinture noire et la toque de soie noire unie. Le greffier en chef porte un galon de velours noir au bas de la toque.

Aux audiences solennelles et aux cérémonies, le greffier en chef, les greffiers et commis-greffiers portent la toge rouge de la même forme que la noire, dont les revers, le collet et le bas des manches sont garnis de soie rouge, la cravate en dentelle blanche et la ceinture noire terminée par des franges en soie de même couleur. Le greffier en chef porte la toque de soie noire bordée d’un galon de velours noir liseré d’or. Les greffiers et commis-greffiers portent la toque de soie noire, bordée d’un galon de velours.

Suisse

En Suisse, chaque canton a ses propres règles et ses propres usages en rapport avec le port de la robe.

Au niveau fédéral, seule une tenue de ville est exigée des juges fédéraux, mais pas de robe7.

Canton de Fribourg

Dans le canton de Fribourg, la robe des magistrats et des avocats, ample et longue, avec des manches évasées, est fermée sur le devant par une rangée de boutons, a un col au ras du cou et se porte avec un rabat plissé blanc et une épitoge herminée. Portée sur l’épaule gauche, l’épitoge se compose de deux brins : le bout large et court se porte dans le dos, et le bout long et fin sur la poitrine. L’ancienne pratique de certains avocats ou magistrats, selon laquelle les deux brins étaient rejetés en arrière, est tombée en désuétude.

  • Les avocats et les stagiaires portent la robe noire avec l’épitoge herminée noire
  • Les procureurs du Ministère public portent la robe noire avec l’épitoge herminée rouge
  • Les magistrats des tribunaux de première instance ne portent pas la robe, à l’exception des juges et du greffier du Tribunal pénal économique, qui portent une robe noire, sans épitoge ni rabat (art. 17 al. 3 du règlement du TPE)
  • Les magistrats des Cours d’appel du Tribunal cantonal portent la robe rouge avec l’épitoge herminée rouge. Le greffier de la Cour d’appel porte lui une robe noire avec épitoge herminée noire.

Angleterre et pays de Galles

Quand l’habit est porté

Un costume d’audience (en:Court dress) est porté lors des audiences publiques des cours suprêmes (en:Supreme Court of Judicature) et des cours de comtés (en:county courts). Néanmoins, le juge peut s’en dispenser à sa discrétion, par exemple s’il fait particulièrement chaud, à chaque fois que cela pourrait intimider les enfants, notamment devant les chambres de section famille de la Haute Cour (en:Family Division) et lors des procès de mineurs.

Quand ils plaident devant la Cour suprême du Royaume-Uni et le Comité judiciaire du Conseil privé, les avocats doivent porter un costume d’audience. Les juges du Comité judiciaire du Conseil privé sont habillés en costume de ville.

Le costume n’est pas porté lors des audiences de cabinet en chambre du conseil (hearings in chambers) et devant les magistrates’ courts.

Avocats

Les avocats anglais (qu’il s’agisse des barristers ou des solicitors) qui comparaissent devant un juge qui porte la toge ou bien encore devant le Comité judiciaire du Conseil privé de la Reine (Comité judiciaire du Conseil privé), doivent eux-mêmes porter un costume d’audience.

Tous les avocats portent un col blanc amidonné avec des bandes de tissus (deux bandes de cinq pouces sur un qui pendent devant la gorge). Ils portent aussi soit une jaquette noire, soit un manteau noir avec un pantalon gris.

Depuis le début de l’année 2009, le port de la perruque a été abrogé dans le cadre des procédures civiles. Désormais, son port demeure seulement obligatoire lors des comparutions dans les affaires pénales.

Queen’s Counsel

Les barristers ou solicitors qui ont reçu le brevet de Conseil de la Reine (ou QCs) portent un vêtement coupé comme au XVIIIe siècle dans un tissu soyeux. C’est pour cette raison qu’ils sont aussi désignés parfois comme silk (soie, en anglais).

À l’occasion de cérémonies, ils portent un costume spécial. Une perruque plus longue est aussi de mise.

Juges

Généralement, les juges de la High Court portent les mêmes vêtements de soie noire que celui des conseils de la reine, comme le font aussi les juges de la cour d’appel d’Angleterre et du pays de Galles.

Tous les juges portent une perruque courte lors des audiences ordinaires tandis que lors des cérémonies, ils portent une perruque plus longue.

Les juges des plus hautes cours (la Cour Suprême et le Comité judiciaire du Conseil privé) ne portent pas du tout de costume d’audience alors que les avocats qui comparaissent devant eux doivent en porter un. Ils sont habillés avec un costume de ville ordinaire et une cravate.

C’est devant les cours intermédiaires (en:intermediate courts) qui jugent des affaires en première instance (avec un jury dans les affaires pénales) que le costume est le plus élaboré.

Les juges de la High Court

En hiver, quand ils traitent des affaires criminelles en première instance les juges de la High Court porte une robe écarlate avec un col en fourrure, une étole noire, etc.

Pour le même type d’affaires en été, ils sont habillés de la même façon, mais les bords en fourrure sont remplacés par de la soie.

En matière civile, ils portent une robe noire en hiver avec un col en fourrure, une étole noire, etc. ; en été, une robe violette avec un col en soie de cette même étole noire.

Les juges itinérants

Un juge itinérant (dans les cours du comté ou dans les tribunaux de la couronne), Circuit Judge, porte une robe violette. Ils portent une bande de tissu lilas quand ils traitent des affaires civiles et rouge quand ils traitent les affaires pénales.

Occasions particulières

À certaines occasions particulières (notamment le jour de l’anniversaire du souverain et lors de la fête de certains saints), les juges portent une robe écarlate adaptée à la saison.

À l’occasion de cérémonies (par exemple lors de l’ouverture de l’année judiciaire), les juges et les conseils de la reine portent une perruque longue et modifient un peu leur costume. En outre, les juges de la High Court portent quant à eux un manteau écarlate de fourrure sur lequel vient s’ajouter une chaîne en or spécifique à la charge de Lord Chief Justice. Les juges de la cour suprême et de la cour d’appel portent un manteau à damas lourdement chargés de broderies dorées.

Écosse

Le costume des tribunaux écossais est très similaire à ceux des cours anglaises, mais avec quelques différences notables. Par exemple, les avocats écossais portent un nœud papillon blanc à la place des deux bandes (geneva tabs) du costume anglais.

Les robes de juges écossais sont aussi très différentes de celles des juges anglais.

Les juges de la cour suprême (supreme court) sont appelés senators of justice et siègent : au civil dans la Court of Sessions et portent une tenue cramoisie avec des croix rouge foncé et au criminel dans la High Court of Justiciary ou ils portent le titre de Commissaire de Justice ; en ce cas leurs robes est rouges et blanches avec des croix rouges sur la partie blanches.

Les shérifs principaux et les shérifs portent une tenue noire semblable à celle des avocats.

Commonwealth

Dans beaucoup de pays du Commonwealth, comme en Australie ou dans les Caraïbes, le costume est demeuré identique à celui des juridictions anglaises. Beaucoup de pays africains qui étaient des colonies britanniques ont continué de la même manière à porter le même costume, y compris les perruques blanches.

Mais dans l’État de Victoria, en Australie, le vêtement d’audience pour les avocats est identique à celui qui a cours en Angleterre hormis le fait qu’il n’y a plus de distinction dans la profession entre solicitors et barristers et d’autres petits détails vestimentaires. Par ailleurs, plus aucun costume n’est requis devant les Magistrates’ Court of Victoria.

Canada

Au Canada, là aussi, le costume est demeuré identique hormis le fait que les perruques ont été abandonnées.

Par ailleurs, dans certaines juridictions de première instance, il a été admis que les avocats se présentent devant la juridiction en costume de ville. Il est ainsi admis devant les juridictions de première instance du ressort provincial et territorial. Il n’y a pas de distinction de costume entre les solicitors et les barristers, cette distinction de fonction n’existant plus dans le droit canadien.

Nouvelle-Zélande

En Nouvelle-Zélande, le costume d’audience a été simplifié en 1996. Les juges portent une toge noire dans les juridictions de district, la haute cour et la cour d’appel tandis que les avocats ne doivent porter un veston noir que devant ces deux dernières juridictions. Les perruques et les autres habillements spécifiques ne sont plus portés qu’à l’occasion de cérémonies. Par ailleurs, les juges de la cour suprême de Nouvelle-Zélande ne portent plus aucune toge, copiant ainsi l’usage de la Chambre des Lords.

Hong Kong

À Hong Kong, le costume d’audience est pratiquement le même qu’en Angleterre et au pays de Galles. Suivant le principe du « un pays, deux systèmes » contenus dans l’arrangement qui a été pris après 1997 quand la souveraineté de cette colonie de la couronne britannique a été transférée à la république populaire de Chine comme une région administrative spéciale, ce territoire a continué d’être régi par le common law et par la tradition juridique anglaise. La seule différence notable est que les juges de la cour d’appel ne portent plus de perruque.

États-Unis

300px-USSC_justice_group_photo-2005_current dans LCR - NPA

Photo de groupe des juges de la Cour suprême des États-Unis en 1994.

Le port d’un costume spécifique est assez rare aux États-Unis. Généralement, aussi bien les juges de l’État que ceux des juridictions fédérales sont libres de choisir leur propre costume lors de l’audience. Leur choix se porte généralement sur une toge noire assez simple qui couvre le corps jusqu’au milieu du tibia avec des manches. Les juges féminins portent parfois en plus un rabat blanc orné de dentelle8. Parfois, l’on rencontre aussi un juge qui porte un vêtement d’une autre couleur, par exemple bleu ou rouge.

En 1994, le Juge en chef des États-Unis, M. William Rehnquist, a ajouté quatre barrettes dorées sur chaque épaule de sa toge, mais ce changement dans son costume (il était dans cette fonction depuis 1986) est de son invention, inspiré d’un costume d’opérette, Iolanthe, et non pas en s’inscrivant dans un précédent historique quelconque. Son successeur, M. John Roberts, est revenu à la toge noire épurée.

Beaucoup de juges de cour suprême d’État portent un style de robe particulier, le plus notable étant celui de la cour d’appel du Maryland où tous les juges portent une toge rouge moirée.

Certains juges abandonnent toute espèce de costume spécial et président leur juridiction en tenue de ville normale.

Le costume professionnel des avocats n’est pas régi précisément. Ils plaident en costume de ville pour les hommes avec une cravate et des chaussures en cuir et, pour les femmes, un tailleur classique avec un chemisier et le plus souvent une jupe. Cependant, de plus en plus de femmes portent le pantalon. Il est cependant arrivé que des juges interdisent à des avocats féminins de se présenter devant eux en pantalon, mais cet interdit tombe en désuétude.

L’exception la plus frappante de costume non cérémoniel est certainement l’Avocat général des États-Unis. Quand il se présente (lui-même ou son délégué) pour plaider une affaire devant la cour suprême des États-Unis, il porte un costume avec un pantalon rayé, un ascot gris, et un veston sport, ce qui ne passe pas inaperçu.

Liens externes

Références

Pays de droit continental

Sur les autres projets Wikimedia :

  • France :
    • Les costumes de justice [archive] sur le site de la cour d’appel de Paris
    • Jacques Boedels, Les habits du Pouvoir, La Justice : avant propos de Guy Danet, introduction de Jean-Denis Bredin, Antebi, 1992, 221 p. (ISBN 9782908672022)

Monde anglo-américain

 



Cyprien Luraghi pervers narcissique

 

 

 

On le reconnaît sans aucun mal dans le 7ème des différents types de pervers narcissiques décrits dans cette vidéo, c’est le pire de tous et il en est carrément une caricature tant son cas est extrême.

Je rappelle mes deux dernières publications le concernant, contenant de ses textes édifiants de septembre 2008 :

http://petitcoucou.unblog.fr/2022/08/02/ayman-al-zawahiri-chef-dal-qaida-tue-par-un-drone-americain/

http://petitcoucou.unblog.fr/2022/08/03/le-11-septembre-2008-cyprien-luraghi-annoncait-deja-son-futur-attentat-contre-charlie-hebdo/

Je disais hier qu’au mois de septembre 2008 il m’avait déjà consacré deux de ses articles de blog alors que pour ma part je ne l’avais pas encore remarqué, ni sur le site Rue89, ni ailleurs.

Mais en réalité, il en a bien publié au moins un autre sinon deux autres les 17 et 20 septembre 2008, dans lesquels il dit écraser ou aplatir les autres.

Le premier des deux est intitulé « Crapaud-Goudron », c’est un crapaud écrasé baignant dans le goudron qu’il compare aussi à une araignée. Or, il a toujours dit qu’il me voyait en araignée, sans aucun doute comme dans ses rêves, se redressant sur ses huit pattes comme un ressort après avoir été écrasée.

En effet, je m’étais réinscrite sur le site Rue89 en date du 15 septembre 2008 :

 

Le 15/09/2008 à 10:55, rue89@mail.rue89.com a écrit :

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L’équipe de Rue89

 

Je me faisais traiter de folle et ne savais encore rien de toutes les autres inventions de la criminelle Josette Brenterch du NPA de Brest à mon encontre après que nous nous soyons quittées très fâchées en fin d’année 2005, mais il est bien évident que je baignais effectivement dans le goudron de la calomnie, écrasée par cette autre perverse narcissique du 7ème type et tous ses complices militants de l’extrême-gauche, y compris des journalistes comme le menteur pathologique et sadique David Servenay.

 



Le 11 septembre 2008, Cyprien Luraghi annonçait déjà son futur attentat contre Charlie Hebdo

Toujours pas de réaction publique de Cyprien Luraghi après l’annonce américaine d’avant-hier concernant l’un de ses amis islamistes.

Lire ou relire à ce sujet :

http://petitcoucou.unblog.fr/2022/08/02/ayman-al-zawahiri-chef-dal-qaida-tue-par-un-drone-americain/

Et pourtant, depuis que ses amis Talibans sont au pouvoir en Afghanistan, il a plusieurs fois retweeté des informations qui en provenaient ou les concernaient.

Tout juste a-t-il posté ceci en début d’après-midi :

 

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Le 11 septembre 2008, Cyprien Luraghi annonçait déjà son futur attentat contre Charlie Hebdo dans AC ! Brest KV_miNO__normal

Cyprien Luraghi
@CyprienLuraghi
Tout le monde se prend le chou, ces derniers temps. Par contre ça manque terriblement de carottes ici, je trouve.
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2:35 PM · Aug 3, 2022·Twitter Web App

 

 

Et précédemment cette réponse à son ami résident en Thaïlande Georges Cortez alias « Homere » autrefois sur Rue89 et « Long John Silver@merou_agile » aujourd’hui sur Twitter :

 

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mLSWR7u3_normal dans Attentats

Long John Silver
@merou_agile
·
Je ne sais même pas qui c’est ce con de Booba, et je m’en branle… Les tendances Twitter, c’est vraiment l’IRM du cerveau malade de notre monde.
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KV_miNO__normal dans Calomnie

Cyprien Luraghi
@CyprienLuraghi
Replying to

Idem : ça cause d’un tas d’inconnus et c’est vraiment sans intérêt.
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1:07 PM · Aug 3, 2022·Twitter Web App

 

 

Dans ce cas, que fait-il donc sur Twitter ?

Notons que ces derniers temps, il y a encore à plusieurs reprises comparé des humains à divers fruits et légumes… qu’il mange…

Hier, j’ai montré à mes fidèles lecteurs l’essentiel de ses publications de septembre 2008 toujours en ligne actuellement.

Je les complète aujourd’hui avec la copie de l’article qu’il avait posté le 11 septembre 2008 pour les sept ans de l’attentat du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis, attentat terroriste qu’il a toujours loué (voir ci-dessous).

Rappelons pour commencer comment en date du 6 décembre 2008 il appelait au pilori public sur son blog pour tous les riverains de Rue89 qui le dérangeaient et qu’il harcelait déjà sur ce site :

http://petitcoucou.unblog.fr/2022/07/25/avec-cyprien-luraghi-cest-le-pilori-pour-tout-le-monde/

Je n’y étais pas explicitement citée, mais avais déjà eu droit en date du 11 septembre 2008 à un article sur son blog m’étant entièrement consacré ainsi qu’aux attentats du 11 septembre et à Charlie Hebdo – nous y étions déjà tous associés dans la même salade manifestement inspirée par ses « potes(ses) » qui venaient d’obtenir le 6 septembre 2008 la suppression de mon compte « existe » sur le site Rue89 ainsi que de tous les commentaires associés depuis l’ouverture de ce compte au mois de décembre 2007 (plusieurs centaines de commentaires tous très sérieux, et assez souvent sélectionnés par les journalistes du site comme particulièrement intéressants ou pertinents).

Bien sûr, pour le comprendre, il faut connaître tout à la fois le pseudonyme que j’avais utilisé jusque-là, ainsi que mon patronyme, qu’il connaissait déjà, comme il le reconnaîtra publiquement deux ans plus tard, puisqu’il s’y réfère avec des jeux de mots à la con, et aussi, bien évidemment, ce qui venait de se passer entre le 4 et le 6 septembre 2008 dans les commentaires sur un article de Rue89 portant sur le sujet du harcèlement moral en entreprise et ayant donc conduit à la suppression de mon premier compte sur ce site, une discussion à laquelle il faisait déjà allusion dans son article du 4 septembre 2008 intitulé « Chaussonnier » lorsqu’il écrivait, commentant cet article de Rue89 consacré au harcèlement moral en entreprise dont il déplorait la publication, selon lui un « marronnier » :

Quand je pense qu’il y en a qui se gavent de benzodiazépines aux frais de la Sécu alors qu’une paire de charentaises de Taïwan suffit à ma béatitude, je bous. Doucement tout de même : je frémis, on va dire. Je ménage ma révolte car qui va piano, va sano e va lontano.

En effet, pour lui, le harcèlement moral en entreprise n’existe pas, il n’y aurait que des malades mentaux délirants et paranoïaques qui systématiquement se plaindraient de faits imaginaires ou parfaitement normaux (puisque ces gens seraient tous des fous, il serait parfaitement normal de s’en « moquer », tous les faits dits de harcèlement moral n’étant pour lui et ses amis pervers que des « moqueries »; ainsi, par exemple : l’employeur qui soupçonne une de ses salariées de « vouloir lui faire payer un congé maternité » et décide pour cette raison de l’envoyer quotidiennement travailler à 2 heures de trajet de chez elle s’en « moque » de cette manière parce qu’à l’évidence cette femme n’est qu’une « folle » ou une « paranoïaque », et il a bien raison). D’où son assimilation des victimes de harcèlement moral (et particulièrement moi qui venais aussi de perdre compte et commentaires sur le site Rue89 pour avoir osé m’y présenter comme victime de tels faits en en témoignant vaguement) aux Américains du « Couinistan » (cf. son article du 1er septembre 2008), victimes des attentats du 11 septembre 2001 : ces gens seraient tous morts ou auraient tous été victimes de faits graves uniquement pour avoir eu « peur » ou n’être que des « paranoïaques », avec pour moi, de surcroît, la nouvelle punition de la suppression de tous mes commentaires publics anonymes depuis décembre 2007 avec mon compte, qui était encore, symboliquement, une mort, une de plus…

Une mort étant en fait celle de la brebis de son article, « arrachée de haute lutte par le David de la photo à une meute de chiens courants toutes babines retroussées et les crocs projetés sur son mollet droit, plantés dedans, le jour de son achat ».

Si son beau-frère, le frère de sa femme, Annie Belléculée, se prénomme effectivement David et a peut-être même acheté et tué une brebis comme il le raconte dans cet article, David est aussi le prénom de son complice journaliste qui le 6 septembre 2008 avait supprimé mon compte et tous les commentaires associés (type de suppression tout à fait inédit sur le site Rue89 où habituellement les « bannis » se voyaient simplement interdire toute nouvelle publication de commentaire). Il s’agit du sadique David Servenay qui m’avait volontairement « tuée » de cette manière en sachant pertinemment depuis plusieurs mois comment et pourquoi j’avais déjà été socialement « tuée ». De plus, sur le site Rue89, j’étais bien entourée de « chiens courants », c’est-à-dire d’autres internautes qui m’appréciaient et y obtiendront ma réintégration dans les jours ayant suivi cet « attentat » manifeste du pervers extrêmement sadique David Servenay.

C’est donc bien de moi qu’il s’agit à travers cette évocation en apparence sans aucun rapport avec le reste de l’article.

Ce procédé de l’assimilation très allusive est couramment employé par le psychopathe Pascal Edouard Cyprien Luraghi lorsqu’il ne peut ou ne veut s’exprimer plus clairement.

Dès ce mois de septembre 2008, donc, il m’avait déjà gratifiée de deux de ses articles de blog alors que pour ma part, je ne l’avais pas encore remarqué sur le site Rue89 où, de toute façon, il n’avait officiellement plus aucune présence depuis mai 2008, ayant alors décidé de lui-même de quitter ce site pour y avoir vu supprimer de ses commentaires injurieux à l’égard d’autres internautes.

Il n’y reviendra sous son identité habituelle de « Cyp » que fin novembre 2008, et uniquement pour m’y attaquer d’une manière totalement ahurissante, ce qui a laissé des traces jusqu’à aujourd’hui dans mes échanges de courriers électroniques de cette époque avec deux autres riverains de Rue89 :

 

Le 29/11/2008 à 17:38, [Petitcoucou] a écrit :
Oui, j’ai vu les commentaires de Béatrice. Apparemment, c’est nouveau, je n’en sais pas plus.
En tous les cas, désormais, ils ne pourront plus faire sauter tout un fil au motif que le premier commentaire est hors charte, ils vont être obligés d’appliquer la jurisprudence Béatrice 1 quand les autres ne le sont pas.
—– Original Message —–
From:
To: [Petitcoucou]
Sent: Saturday, November 29, 2008 5:20 PM
Subject: Cyp

j’ai fait ce que j’ai pu…

que se passe-t-i avec Béatrice1 ? des commentaires vides ?
—- Message d’origine —-
De : [Petitcoucou]
À :
Objet : Re:
Date : 29/11/2008 16:05:46 CET

Ici, je me fais attaquer par cyp :
Il est vraiment malade, ce type.
Je ne l’avais pas croisé depuis le jour où il a qualifié « existe » de « petit monsieur »…

 

Le 03/12/2008 à 18:57, [Petitcoucou] a écrit :
Euh… je me corrige : là où j’ai écrit « Elle est intervenue sur le blog de site… » il faut lire « blog de Cyp ».
Je t’encourage à y laisser un message de soutien pour Kamikanaze si tu veux.
Je m’en abstiens (je la soutiens ailleurs) parce qu’il est hors de question qu’à titre personnel j’alimente d’une quelconque manière le blog de Môssieur Cyp.
—– Original Message —–
From: [Petitcoucou]
To:
Sent: Wednesday, December 03, 2008 6:46 PM
Subject: Re: Cyp
Il se passe des choses depuis hier sur la Rue qui débordent sur le blog de Cyp aujourd’hui, ici :
Sans chercher à comprendre qui que quoi comment pourquoi, une bande de zozos (le Cyp en tête) a organisé une super manif sur la Rue après que l’un des leurs, lamorille, ait annoncé avoir reçu un avertissement de la Rédac’chef. Il ne s’est pas fait virer, ni rien, il a juste eu un avertissement, comme tous les autres participants à une discussion genre règlement de compte perso.
A l’origine : les attaques sournoises de potes à Hestia & Cie contre une victime de harcèlement moral qui a eu maille à partir avec Pomponette quelques temps avant moi et est intervenue pour ma défense après que je me sois fait virer avec tous mes commentaires au mois de septembre.
Elle est intervenue sur le blog de site pour donner sa version des faits, c’est Kamikanaze.
Admire les réponses pleines de fiel que lui fait Hestia…
Elle n’est pas folle du tout, elle fait une déprime.
—– Original Message —–
From: [Petitcoucou]
To:
Sent: Monday, December 01, 2008 6:42 PM
Subject: Re: Cyp
Ici, j’ai parlé un peu de harcèlement, je me suis fait nazer :
Là, je retape un peu sur les flics, et aussi sec je me refais nazer :
Je suis sûre que c’est toujours des éléments de la LCR.
LCR = RG = flicaille corrompue.
—– Original Message —–
From:
To: [Petitcoucou]
Sent: Monday, December 01, 2008 1:26 PM
Subject: Cyp
C ‘est  vrai,  on  sentait que  tu  étais  à  cran . Le  mieux  à  mon  avis  est  que  tu  répondes  de  façon  très  pondérée  à  Cyp  au  prochain incident et  que  tu  lui  poses  la  question : qu’ est-ce  qui  l’ irrite  dans  ton  ou  tes  commentaires ,  depuis  peu.
Mes  commentaires  sur   la  couille  d ‘ Adolf  ont  été  supprimés,  avec  d ‘autres  je  crois. J’ ai  autre  chose  à  faire  que  traîner  dans  cette  impasse, j’ arrête,  sauf  si  un  sujet  me  tient  à  coeur.

 

Manifestement, il ne supportait absolument pas ma réintégration sur le site Rue89 où j’avais été autorisée à me réinscrire sous le pseudonyme de « jexiste » et s’attaquait aussi avec ses amis « déconnologues » aux « chiens courants » qui m’avaient soutenue et aidée dans l’adversité, dont, notamment, la pseudonymée « Kamikanaze », laquelle avait également pour tort de témoigner publiquement dans ses commentaires anonymes sur le site Rue89 de faits de harcèlement moral en entreprise dont elle avait été victime et se faisait tout comme moi traiter de « folle » pour cette raison. Il en exigeait aussi le bannissement de Rue89 d’une manière extrêmement bruyante et consacrera à son lynchage public son article du 2 décembre 2008 intitulé « lamorille vilain pas beau » où, en miroir au soutien que j’avais reçu après la suppression de mon premier compte « existe » le 6 septembre 2008, il appelait au soutien de son ami « lamorille » qui avait simplement reçu un avertissement pour s’être attaqué à « Kamikanaze » avec plusieurs autres.

De ce temps-là, il ne nous a plus jamais lâchées.

Voilà donc cet article qui était toujours public en date du 10 mai 2014, avant qu’il ne décidât encore une fois de supprimer tout son blog de l’espace public pour ne le rouvrir expurgé d’une nouvelle série d’articles compromettants dont celui-là que le 24 décembre 2014, juste avant les attentats de janvier 2015 à Paris qu’il préparait depuis des mois et avait pour ainsi dire annoncés avec plus de six ans d’avance le 11 septembre 2008 :

 

 

T'as%20peur,%20tu%20meurs%20-%20~ICY~-1 dans Corruption

 

T'as%20peur,%20tu%20meurs%20-%20~ICY~-2 dans Crime

T'as%20peur,%20tu%20meurs%20-%20~ICY~-3 dans Folie

 

 

https://www.marianne.net/societe/terrorisme/il-y-a-10-ans-charlie-hebdo-etait-vise-par-une-attaque-et-lache-par-quelques-intellectuels

Il y a 10 ans, Charlie Hebdo était visé par une attaque… et lâché par quelques "intellectuels"
Charb, assassiné en 2015, pose avec la Une de Charlie Hebdo après l’incendie criminel de novembre 2015.
ALEXANDER KLEIN / AFP

 

Il y a 10 ans, Charlie Hebdo était visé par une attaque… et lâché par quelques « intellectuels »

 

Islamisme

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Publié le 03/11/2021 à 13:00

Dans la nuit du 1er au 2 novembre 2011, les locaux de Charlie Hebdo étaient ciblés par un incendie criminel, alors que la rédaction s’apprêtait à publier un numéro intitulé : « Charia Hebdo ». Peu après, une tribune d’intellectuels appelait à ne pas « s’apitoyer sur les journalistes de Charlie Hebdo »…

 

Il y a dix ans, les locaux de Charlie Hebdo brûlaient. Une première attaque, avant l’attentat qui a coûté la vie à douze personnes le 7 janvier 2015.

Dans la nuit du 1er au 2 novembre 2011, le siège du journal satirique s’embrase. Un riverain, alerté par un bruit de verre brisé, voit s’enfuir deux personnes dans la nuit. Ces assaillants viennent de jeter des cocktails Molotov à l’intérieur de la rédaction de Charlie Hebdo, située alors boulevard Davout dans le 20e arrondissement de Paris. Ils ne seront jamais identifiés. Les locaux sont carbonisés, hors d’usage. Au même moment, le site internet du journal est piraté. La page d’accueil est remplacée par une photo de la grande mosquée de La Mecque, avec un message en anglais : « No god but Allah » (Pas d’autre Dieu qu’Allah »).

Pour continuer à paraître, Charlie Hebdo va s’installer provisoirement dans les locaux de Libération, avant de déménager dans de nouveaux bureaux dans le 11e arrondissement, où aura lieu l’attentat de janvier 2015.

À LIRE AUSSI : Charlie Hebdo, bientôt cinquante ans, décimé il y a cinq ans : non, rien n’est pardonné

En ce mois de novembre 2011, la tension montait depuis plusieurs jours autour de Charlie Hebdo. L’hebdomadaire satirique s’apprêtait à publier un numéro spécial intitulé : « Charia Hebdo ». Sa Une, transmise à certains journalistes, avait été publiée sur les réseaux sociaux. Il s’agissait d’un dessin de Mahomet, hilare, avec ces mots : « 100 coups de fouet, si vous n’êtes pas morts de rire ! ». La rédaction du journal entendait réagir à l’évolution des révolutions du Printemps arabe. La charia était instaurée en Libye et en Tunisie le parti islamique Ennahdha venait de remporter les élections constituantes.

Une pétition signée par une vingtaine d’intellectuels

« Les gens se sont enflammés pour un journal dont ils ne connaissaient pas le contenu », s’étonnait Charb, le directeur de la publication du journal, assassiné quatre ans plus tard. « Nous avons critiqué beaucoup plus les intégristes catholiques. En 19 ans, nous avons eu 13 procès avec certains d’entre eux et un seul avec des musulmans. On ne se lève pas chaque matin en se disant : « qu’est-ce qu’on va pouvoir raconter sur l’islam aujourd’hui ? » », poursuivait-il en faisant référence au procès, intenté par plusieurs organisations musulmanes françaises, après la republication en 2006 des caricatures de Kurt Westergaard, parues dans le quotidien conservateur danois Jyllands Posten. Une procédure judiciaire qui a abouti à une relaxe du journal, poursuivi pour « injures publiques envers un groupe de personnes en raison de sa religion ». Mais cet événement a marqué le point de départ des menaces islamistes contre Charlie Hebdo.

L’incendie de l’hebdomadaire avait suscité une condamnation quasi unanime. Seuls une petite vingtaine d’intellectuels, de journalistes et de militants s’étaient signalés en signant une pétition intitulée « Pour la défense de la liberté d’expression, contre le soutien à Charlie Hebdo ». Les signataires, réunis à l’appel du parti décolonialiste les Indigènes de la République, considérait qu’il n’y avait « pas lieu de s’apitoyer sur les journalistes de Charlie Hebdo, que les dégâts matériels seront pris en charge par leur assurance ». Parmi eux se trouvaient notamment des personnalités comme l’essayiste Rokhaya Diallo, la militante Houria Bouteldja, le journaliste Sébastien Fontenelle, ou l’universitaire Sylvie Tissot, justement qualifiés par Jack Dion, l’éditorialiste de Marianne, « d’idiots inutiles de l’islamisme » qui allait frapper la rédaction quatre ans plus tard.

 



Ayman al-Zawahiri, chef d’Al-Qaïda, tué par un drone américain

Et hop ! Encore un… la série continue…

J’en parlais justement il y a peu :

http://petitcoucou.unblog.fr/2022/07/29/quest-ce-qui-interesse-mes-lecteurs-du-moyen-ou-de-lextreme-orient/

http://petitcoucou.unblog.fr/2022/07/28/et-mon-premier-lecteur-est/

Il reste à traiter le Français et son réseau de malfaisants.

Je fais ce que je peux avec mes petits doigts musclés, mais c’est bien loin d’être suffisant, je ne parviens qu’à limiter les dégâts, et encore, à la condition de répéter tous les jours, preuves à l’appui, qui ment, affabule et manipule… et je n’en peux plus…

A lire ou à relire :

http://petitcoucou.unblog.fr/2022/07/25/cyprien-luraghi-violeur-en-serie-et-en-parallele/

http://petitcoucou.unblog.fr/2022/07/25/avec-cyprien-luraghi-cest-le-pilori-pour-tout-le-monde/

http://petitcoucou.unblog.fr/2022/07/25/de-lhistoire-de-cyprien-luraghi/

http://petitcoucou.unblog.fr/2022/07/25/cyprien-luraghi-et-la-lcen/

Egalement, lire ou relire sa série de publications de septembre 2008 toujours en ligne (cf. copie ci-dessous).

Même s’il a depuis longtemps supprimé de l’espace public ses textes les plus compromettants, il en reste qui sont assez explicites et permettent tout à la fois de comprendre, d’une part, les motifs allégués pour ses premiers attentats « islamistes » de ces dix dernières années sur le sol français (son complice Mohammed Merah avait bien évoqué en mars 2012 les interventions armées françaises en Afghanistan pour justifier ses assassinats de militaires à Toulouse et Montauban), et d’autre part, que ce cannibale quasi revendiqué a certainement lui aussi mangé des soldats américains du temps où il séjournait fréquemment en Afghanistan pour les besoins du trafic de drogue qui le faisait vivre.

Je guette actuellement ses réactions à l’annonce d’hier soir mais ne vois toujours rien venir, hormis quelques tweets et retweets aigris comme celui-ci :

 

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Ayman al-Zawahiri, chef d'Al-Qaïda, tué par un drone américain dans AC ! Brest lFmAwRKr_normal

Piekielny
@karenine2
Comme promis, le petit vade-mecum de la parfaite délatrice. Très utile pour se protéger du #SyndicatUtile. #ChasseAuCollègue 1/16
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https://www.bfmtv.com/international/amerique-nord/etats-unis/joe-biden-annonce-que-les-etats-unis-ont-tue-le-chef-d-al-qaida_AD-202208020005.html

« Justice a été rendue »: Biden annonce que les Etats-Unis ont tué le chef d’Al-Qaïda

 

A.S. avec AFP
Le 02/08/2022 à 6:00

 

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Ayman al-Zawahiri, numéro 1 de l’organisation terroriste, a été tué à Kaboul dans une frappe de drone. Il avait pris la tête d’Al-Qaïda après la mort d’Oussama Ben Laden, en 2011.

 

Joe Biden a annoncé lundi soir la mort du chef d’Al-Qaïda, l’Egyptien Ayman al-Zawahiri, tué dans la nuit de samedi à dimanche en Afghanistan par une frappe de drone, nouveau coup porté à l’organisation terroriste ennemie jurée des Etats-Unis.

« Samedi, sur mes ordres, les Etats-Unis ont mené à bien une frappe aérienne sur Kaboul, en Aghanistan, qui a tué l’émir d’Al-Qaïda, Ayman al-Zawahiri », a lancé le président américain, qui s’exprimait depuis la Maison Blanche.

« Justice a été rendue et ce dirigeant terroriste n’est plus », a ajouté Joe Biden.

Introuvable depuis dix ans

Zawahiri était l’un des terroristes les plus recherchés au monde et les Etats-Unis promettaient 25 millions de dollars pour tout renseignement permettant de le retrouver. Il avait pris la tête de la nébuleuse jihadiste en 2011, après la mort d’Oussama Ben Laden, tué par un commando américain au Pakistan.

 

Capture d'écran transmise le 26 octobre 2012 par Site Intelligence Group montrant le leader d'Al-Qaïda Ayman Zawahiri dans une vidéo de propagande du groupe islamiste.
Capture d’écran transmise le 26 octobre 2012 par Site Intelligence Group montrant le leader d’Al-Qaïda Ayman Zawahiri dans une vidéo de propagande du groupe islamiste. © SITE Intelligence Group / AFP

 

Introuvable depuis plus de dix ans, il était considéré comme un des cerveaux des attentats du 11-Septembre, qui avaient fait près de 3000 morts aux Etats-Unis.

Deux missiles « Hellfire »

Le président démocrate Joe Biden a ajouté que sa mort permettra aux familles de victimes tuées le 11 septembre 2001 dans les tours jumelles du World Trade Center, à New York, et au siège du Pentagone près de Washington, « de tourner la page ».

L’Arabie saoudite s’est pour sa part félicitée « de la mort du chef terroriste d’Al-Qaïda » responsable de « la planification et l’exécution d’odieuses opérations terroristes aux États-Unis, en Arabie saoudite et dans plusieurs autres pays du monde », selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères.

L’attaque au drone a été menée à l’aide de deux missiles Hellfire et sans aucune présence militaire américaine au sol, a précisé un responsable américain, preuve selon lui de la capacité des États-Unis « d’identifier et de localiser même les terroristes les plus recherchés au monde et de prendre des mesures afin de les éliminer ».

Ayman al-Zawahiri avait été repéré « à de multiples reprises et pour de longues durées sur le balcon où il a finalement été touché » par la frappe dans la capitale afghane, a ajouté ce même responsable.

Une « violation claire » des accords de Doha signés avec les talibans

Au cours du week-end, le ministre afghan de l’Intérieur avait démenti les informations faisant état d’une frappe de drone à Kaboul, indiquant à l’AFP qu’une roquette avait touché « une maison vide » de la capitale.

Dans un communiqué publié lundi sur Twitter avant l’intervention de Joe Biden, le porte-parole des talibans avait toutefois reconnu l’existence d’une « attaque aérienne », attribuée à un « drone américain ».

Joe Biden, qui était malade du Covid-19 et s’était soumis à un strict régime d’isolation lorsqu’il a ordonné la frappe le 25 juillet, a précisé lors de son allocution que l’opération n’avait fait « aucune victime civile ».

La présence d’Ayman al-Zawahiri à Kaboul constitue par ailleurs une « violation claire » des accords conclus à Doha en 2020 avec les talibans, qui s’étaient engagés à ne pas accueillir Al-Qaïda sur leur sol, a noté le haut responsable américain.

Dans leur communiqué, les islamistes afghans ont également accusé les Etats-Unis d’avoir dérogé à ces accords, en conduisant une frappe sur leur territoire.

« Plus de 20 ans après le 11-Septembre, les États-Unis ont enfin rattrapé Ayman al-Zawahiri, le proche camarade et successeur d’Oussama Ben Laden », a commenté lundi sur Twitter Thomas Joscelyn, expert du cercle de réflexion Foundation for Defense of Democracies. « Bien qu’il ait eu de nombreux défauts, il n’était pas aussi insignifiant que ne le supposaient de nombreux analystes. »

Près d’un an après le chaotique retrait d’Afghanistan

Héritant en 2011 d’une organisation affaiblie, Ayman al-Zawahiri, 71 ans, avait dû pour survivre multiplier les « franchises » et les allégeances de circonstances, de la péninsule arabique au Maghreb, de la Somalie à l’Afghanistan, en Syrie et en Irak.

« Malgré la direction de Zawahiri (…), le groupe fait toujours face à d’importants défis. D’abord, la question de savoir qui va diriger Al-Qaïda après la disparition de Zawahiri », a estimé Colin Clarke, chercheur au cercle de réflexion américain Soufan Group.

Al-Qaïda avait déjà perdu son numéro 2, Abdullah Ahmed Abdullah, tué en août 2020 dans les rues de Téhéran par des agents israéliens lors d’une mission secrète commanditée par Washington, information révélée quelques mois plus tard par le New York Times.

L’annonce de lundi intervient près d’un an après le chaotique retrait d’Afghanistan des forces américaines, qui avait permis aux talibans de reprendre le contrôle du pays vingt ans après.

« Nous disons encore clairement ce soir que peu importe le temps que cela prendra, peu importe où vous vous cachez, si vous constituez une menace contre notre population, les Etats-Unis vous trouveront et vous élimineront », a martelé Joe Biden.

A.S. avec AFP

 

 

https://www.bfmtv.com/international/amerique-nord/etats-unis/tue-par-un-drone-sur-son-balcon-comment-les-americains-ont-elimine-le-numero-1-d-al-qaida_AD-202208020062.html

Tué par un drone sur son balcon: comment les Américains ont éliminé le numéro 1 d’Al-Qaïda

 

Jules Fresard avec AFP
Le 02/08/2022 à 7:40

 

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L’attaque américaine au cours de laquelle Ayman al-Zawahiri a été tué aurait été menée grâce à des missiles Hellfire R9X « flying ginsu », dépourvus de charge explosive mais dotés de six lames qui se déploient pour découper leur cible.

 

Une opération minutieusement préparée. Près d’un an après leur chaotique retrait d’Afghanistan en lien avec l’arrivée au pouvoir des talibans, les forces de sécurité américaines ont prouvé avec l’élimination du chef d’Al-Qaïda à Kaboul, rendue publique dans la nuit de lundi à mardi, qu’elles étaient en réalité loin d’avoir délaissé leurs opérations dans le pays.

La frappe de drone qui a permis de neutraliser Ayman al-Zawahiri, qui avait repris le flambeau de l’organisation terroriste en 2011 après la mort d’Oussama Ben Laden, a été rendue possible après des mois de planification. Mais aussi grâce à une arme dont l’existence n’a jamais été confirmée, les missiles Hellfire R9X « flying ginsu », découpant leur cible en morceaux.

Repéré plusieurs fois sur son balcon à Kaboul

Tout commence il y a plusieurs mois, quand des responsables américains sont mis au courant via divers canaux de renseignement de la présence dans la capitale afghane de la femme d’Ayman al-Zawahiri, ainsi que de ses enfants. Le renseignement américain se met alors sur la trace du chef terroriste. L’homme d’origine égyptienne est une cible prioritaire pour Washington. En plus de diriger Al-Qaïda depuis plus de 10 ans, il serait l’un des cerveaux des attentats du 11-Septembre, qui ont fait plus de 3000 morts.

Malgré les plus grandes précautions prises par sa femme pour ne pas révéler l’endroit où il se terre, Ayman al-Zawahiri est identifié dans un bâtiment du centre de Kaboul.

« Nous avons identifié Zawahiri à de nombreuses reprises, et pour de longs moments, sur son balcon, là où il a finalement été abattu », a expliqué lundi soir un haut responsable américain, après l’annonce de la mort du numéro 1 d’Al-Qaïda.

Le président Joe Biden est mis au courant. Se monte alors une opération top secrète pour neutraliser le terroriste. Parmi les exigences principales: ne surtout pas causer de victimes civiles, même au sein de la famille de Zawahiri. Le bâtiment est scrupuleusement étudié, ainsi que ses occupants.

En mai ou juin, les premières propositions d’opérations sont adressées à Joe Biden. Un nombre minime de conseillers est mis au courant, pour éviter tout risque de fuite.

Biden autorise l’opération le 25 juillet

Le 1er juillet, le président américain réunit dans la célèbre « situation room » de la Maison Blanche les plus hauts responsables américains, dont Bill Burns, le directeur de la CIA, Avril Haines, la directrice du renseignement national, et Jake Sullivan, le conseiller à la sécurité nationale. Lors de cette rencontre, Joe Biden est « très engagé dans les discussions et plongé dans les informations ». Il pose des questions sur « ce que nous savons et comment nous le savons », a indiqué un responsable à CNN.

Autour de la table, les chefs du renseignement ont même apporté avec eux une maquette du bâtiment. Joe Biden veut s’assurer que la météo ou encore les matériaux de la maison ne viennent pas affecter toute tentative de neutralisation. En parallèle, une équipe d’experts juridiques examine les données fournies et établit les bases légales de l’opération.

Lundi 25 juillet, alors qu’il est à l’isolement après sa contamination au Covid-19, Joe Biden réunit à nouveau sa garde rapprochée. Selon plusieurs sources citées par les médias américains, il demande un « niveau microscopique » de détails afin de ne pas entraîner de victimes civiles. À la fin de la réunion, le président américain autorise une frappe ciblée.

Tué par un drone sur son balcon

Dimanche 31 juillet à l’aube, un drone américain survole Kaboul. Ayman al-Zawahiri se tient sur son balcon.

« La frappe a finalement été menée (…) par un aéronef sans pilote. Deux missiles Hellfire (sont tirés sur) Ayman al-Zawahiri, qui est tué », a raconté un haut responsable américain. « Il a été tué sur le balcon ». Aucun de ses proches n’est blessé.

Selon les éléments fournis par la Maison Blanche, l’opération a nécessité l’emploi d’une arme dont l’existence même n’a jamais été confirmée: les missiles Hellfire R9X « flying ginsu », du nom d’une marque américaine de couteaux inspirés du Japon.

Cette version modifiée du missile américain serait dépourvue de charge explosive mais dotée de six lames qui se déploient avant l’impact pour découper la cible sans effet de souffle. Une photo de la voiture d’une cible supposée en Syrie en 2017 montre un énorme trou sur le toit du véhicule, l’intérieur déchiqueté, mais l’avant et l’arrière intacts.

« Cette mission a été préparée avec attention », s’est félicité Joe Biden dans son allocution, et elle a été « un succès. »

Jules Fresard avec AFP

 

 

https://www.bfmtv.com/police-justice/terrorisme/qui-etait-ayman-al-zawahiri-le-numero-1-d-al-qaida-tue-par-les-americains_AN-202208020190.html

Qui était Ayman al-Zawahiri, le numéro 1 d’Al-Qaïda tué par les Américains?

 

Jules Fresard
Le 02/08/2022 à 11:39

 

Une photo d'Ayman Al-Zawahiri lors d'une interview, rendue publique le 6 mai 2007.
Une photo d’Ayman Al-Zawahiri lors d’une interview, rendue publique le 6 mai 2007. – AFP / SITE INSTITUTE
D’origine égyptienne et chirurgien de formation, l’homme était vu comme la colonne idéologique d’Al-Qaïda. De nombreux experts s’accordent à dire qu’il était le cerveau derrière les attentats du 11-Septembre.

« Soyez averti que les chiens afghans ont trouvé délicieuse la chair de vos soldats. Alors continuez à en envoyer par milliers ». C’est ces mots, illustrant la radicalité du personnage, qu’Ayman al-Zawahiri avait choisi pour s’adresser au président Barack Obama lors de son élection en novembre 2008 à la Maison Blanche. Devenu le numéro un d’Al-Qaïda en 2011 à la mort d’Oussama Ben Laden, ce chirurgien égyptien a finalement été tué à l’âge de 71 ans par une frappe américaine menée dimanche à Kaboul. Une opération qui a mis fin à une vie consacrée à une vision extrémiste de l’islam et à un objectif: tuer des « infidèles ».

Pointé du doigt comme le cerveau derrière le 11-Septembre, sa mort a été présentée par Joe Biden lundi soir comme l’occasion pour les proches de victimes de « tourner la page ». Ayman al-Zawahiri constituait pour nombre d’experts du terrorisme et de la mouvance islamiste la colonne vertébrale idéologique d’Al-Qaïda, ayant apporté au mouvement de Ben Laden – dont il n’avait ni le charisme, ni la fortune – un cadre politique et religieux.

Chirugien de formation

Caractérisé par le bleu sur son front, signe d’une pratique intensive de la prière, Ayman al-Zawahiri est né le 19 juin 1951 dans la banlieue du Caire, au sein d’une famille de hauts dignitaires égyptiens. Son père, professeur en pharmacologie, avait pour oncle un ancien grand imam de la mosquée Al-Azhar, un des centres les plus prestigieux d’apprentissage de l’islam dans le monde. Son grand-père maternel était quant à lui président de l’université du Caire, et ancien ambassadeur.

Suivant d’abord les traces paternelles, Ayman al-Zawahiri, brillant élève, décide d’étudier la médecine à l’université du Caire, dont il sort diplômé d’un master de chirurgie en 1978. Mais son éducation religieuse a commencé bien plus tôt. Âgé seulement de 15 ans, il participe en 1966 à la formation d’une cellule clandestine militante, avec pour volonté de renverser le régime séculaire dans son pays d’origine. En 1967, comme une grande partie de ses compatriotes, il est choqué de la défaite des pays arabes contre Israël lors de la guerre des Six jours.

Sa vision de l’Islam est également profondément influencée par la lecture de Sayyid Qutb, un penseur et militant islamiste voyant le monde divisé en deux pôles, avec d’un côté les croyants et de l’autre les infidèles, dans lesquels il inclut les musulmans modérés. Après l’obtention de son diplôme de chirurgien, Ayman al-Zawahiri officie brièvement dans le duplex de ses parents, puis travaille dans une clinique du Caire soutenue par les Frères Musulmans. Il quitte une première fois l’Egypte pour aller officier au Pakistan, afin de soigner pour le Croissant Rouge des réfugiés fuyant l’invasion soviétique de l’Afghanistan.

À la même époque, il rencontre Azza Ahmed Nowari, avec qui il se mariera en 1979. En 2011, cette dernière également adepte d’une vision extrême de l’islam, refusera en octobre 2001 de se laisser secourir par des hommes après un bombardement à Kaboul, alors qu’elle se trouvait sous les décombres, de peur que ces derniers ne voient son visage non voilé. Elle mourra sous les décombres.

Le médecin personnel de Ben Laden

En 1981, il est arrêté une première fois pour son rôle dans la tentative d’assassinat visant le président égyptien de l’époque, Anouar el-Sadate, fustigé dans les rangs islamistes pour avoir signé les accords de paix de Camp-David avec Israël. En prison, il est torturé à de multiples reprises, si bien qu’il finit par livrer le nom d’un de ses collaborateurs. Le New York Times assure que c’est notamment à cause de cette trahison que Zawahiri décide de quitter l’Egypte.

Il va se rendre en Arabie Saoudite, avant de revenir au Pakistan en 1986. C’est là qu’il rencontre Oussama Ben Laden, fils d’une riche famille saoudienne, dans un hôpital où le terroriste donne des conférences. Ayman al-Zawahiri va d’abord devenir le médecin personnel de Ben Laden, avant que les deux hommes ne participent mutuellement à leur construction idéologique.

 

Oussama Ben Laden et Ayman al-Zawahiri.
Oussama Ben Laden et Ayman al-Zawahiri. © AFP

 

« Quand Ayman rencontre Ben Laden, il crée une révolution en lui », a expliqué au New Yorker l’Égyptien Montasser al-Zayyat, avocat de nombreux activistes islamistes et ancien co-détenu de Zawahiri.

 

L’Égyptien publie alors de nombreux textes, confirmant son statut d’idéologue en chef d’Al-Qaïda, dont certains destinés aux militants, leur expliquant le devoir de tuer des ressortissants américains partout dans le monde. Il a également la délicate tâche de justifier les errements idéologiques de la mouvance terroriste, alors que l’islam interdit le meurtre d’innocents et le suicide.

Inonder le métro de New York de cyanure

Zawahiri se rend avec Ben Laden au Soudan au début des années 90. Les deux hommes sont accueillis par le gouvernement de l’époque, alors que les mouvances islamistes se déchirent en Afghanistan.

Zawahri planifie plusieurs attentats, comme celui – raté – contre le Premier ministre égyptien, ou encore contre l’ambassade d’Égypte à Islamabad, au Pakistan, en novembre 1995.

En 2003, il prévoit même d’inonder le métro de New York de cyanure, mais il abandonne l’idée, jugeant le procédé « pas assez inspirant ». De même, il lance un vaste programme d’armes biologiques en Afghanistan, envoyant ses disciples à la recherche de scientifiques et de souches mortelles de bactéries à l’origine de l’anthrax.

Puis en 1996, il tente d’entrer en Tchétchénie, une république à majorité musulmane rattachée à la Fédération de Russie. Il est cependant arrêté à la frontière par les Russes, qui finissent par le relâcher, n’ayant pas réussi à l’identifier.

Sa tête mise à prix

Après les attentats du 11-Septembre, dont il est présenté comme le cerveau, il continue de jouer son rôle d’idéologue du mouvement, publiant de nombreux prêches et vidéos, caractérisés par son ton monocorde. À la mort de Ben Laden, il est naturellement désigné comme le successeur du Saoudien, après un mois de silence radio venant de l’organisation.

Il devient alors l’un des terroristes les plus recherchés du monde, et sa tête est mise à prix à 25 millions de dollars par Washington. Il est déclaré mort à plusieurs reprises, mais fini toujours par réapparaître dans des enregistrements. Lors de sa première prise de parole après la mort de Ben Laden, il indique dans une vidéo de 28 minutes, que son ancien chef va continuer à « terrifier » l’Amérique. « Coup pour coup », promet-il.

Son règne à la tête d’Al-Qaïda se caractérise par la montée en puissance de l’État islamique, et l’affaiblissement de sa propre organisation. En 2015, préparant sa succession et souhaitant remobiliser les troupes, il décide de présenter publiquement Hamza Ben Laden – qui serait mort en 2017 ou 2018 -, un des fils d’Oussama. Il souhaite en faire l’héritier de son père. Ce dernier aurait d’ailleurs épousé une des filles d’al-Zawahri, comme l’indique le New York Times.

Finalement, après s’être terré dans des zones reculées du Pakistan et de l’Afghanistan, Ayman al-Zawahiri semble avoir bénéficié de l’arrivée au pouvoir des talibans à Kaboul l’été dernier pour prendre quelques largesses dans ses habitudes sécuritaires. Dimanche, il a été tué par un drone américain alors qu’il se trouvait sur son balcon, en plein coeur de la capitale afghane.

Jules Fresard

 

 

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Les francs-maçons à Brest…

Intéressant.

Et concernant les chapitres les plus récents, qui est-ce qui s’y colle ?

Là encore, ça ne manque pas de sel : la haine des ingénieurs, l’assassinat de familles entières d’ingénieurs, surtout quand elles sont issues des fondateurs… d’où l’on déduit, pour le moins, quelques renversements de tendances…

 

 

https://www.letelegramme.fr/finistere/brest/les-francs-macons-sont-a-brest-depuis-1745-un-ouvrage-raconte-leur-histoire-30-07-2022-13130976.php

Les francs maçons sont à Brest depuis 1745, un ouvrage raconte leur histoire Réservé aux abonnés

 

Publié le 30 juillet 2022 à 15h04

Jean-Yves Guengant présente son dernier livre consacré à la franc-maçonnerie maritime.

Jean-Yves Guengant présente son dernier livre consacré à la franc-maçonnerie maritime. (Le Télégramme/Valérie Gozdik)

 

Les premiers francs maçons étaient des marins et la première loge brestoise, Heureuse Rencontre, a été créée en 1745. Elle donne son nom au dernier ouvrage que l’historien Jean-Yves Guengant consacre au sujet.

 

    • 1 La franc-maçonnerie est arrivée à Brest par la mer

 

Au XVIIIe siècle, Brest est une ville construite autour d’un arsenal. Les carrières maritimes ou militaires sont les seules qui font voyager et les loges se développent sur la façade atlantique. Après la création des loges de Lorient ou Bordeaux, celle de Brest, Heureuse rencontre, s’organise en 1745. Les francs maçons sont loyaux au roi, plus qu’à la religion et ils veulent pratiquer la vertu. Lorsqu’ils voyagent, les officiers de marine souhaitent rencontrer des semblables dans les ports qu’ils visitent. Le passeport maçonnique facilite ces rencontres dans les ports.

 

    • 2 Les francs maçons, corsaires ou négriers selon les périodes

 

Beaucoup de Nantais participent au banquet d’inauguration de la loge brestoise car leurs bateaux sont dans le port. Certains sont des corsaires du roi et en dehors des guerres, ils reprennent leurs activités maritimes habituelles comme la traite des esclaves. Le 15 mai 1768, l’Étourdie part de Brest pour rejoindre Saint-Domingue afin d’y embarquer une cargaison humaine. L’expédition sera un désastre. Dès 1823, les esprits ont évolué et les maçons brestois sont les premiers à défendre des hommes de couleur aux Antilles qui doivent être envoyés au bagne après une révolte.

À lire sur le sujetJean-Yves Guengant, l’historien de la franc-maçonnerie brestoise

 

    • 3 Ces maçons ont laissé leur marque

 

Le comte de La Pérouse, franc maçon initié à l’Heureuse rencontre a été très actif dans sa loge. C’est là qu’il se lie sans doute à Fleuriot de Langle, un frère, qui sera son second de sa fameuse et fatale expédition. Après une longue carrière militaire en France, Jacques Boux, retourne à son premier métier d’architecte naval et conçoit le premier navire de la marine américaine. Choderlos de Laclos, secrétaire de la loge des élus de Sully (qui doit s’installer à Brest) ne vient pas immédiatement car il doit terminer son roman Les liaisons dangereuses. Les amis de Sully sont les descendants de cette loge toujours active à Brest.

À lire sur le sujetFranc-maçonnerie. La Bretagne aux premières loges

Pratique

Heureuse(s) rencontre(s) – Voyage dans la franc-maçonnerie maritime, éditions Dervy-Livres, 282 pages, 24 €.

 

 

https://www.letelegramme.fr/ar/viewarticle1024.php?aaaammjj=20080625&article=20080625-3294220&type=ar

Franc-maçonnerie. Jean-Yves Guengant raconte

 

Publié le 25 juin 2008 à 00h00

 

Jean-Yves Guengant, ancien professeur d’histoire et actuel proviseur du lycée de l’Iroise, publie son premier livre, un véritable fonds d’archives sur Brest et ses francs-maçons, aux éditions Armeline.

 

 
Jean-Yves Guengant, ancien professeur d’histoire et actuel proviseur du lycée de l’Iroise, publie son premier livre, un véritable fonds d’archives sur Brest et ses francs-maçons, aux éditions Armeline. Il était présent à la librairie Dialogues, le 11 juin. L’historien de formation a voulu décomplexer les Brestois sur leur histoire en leur offrant un point de vue unique sur le passé de la ville. « Ce n’est pas seulement une ville de guerre ou du bout du monde. Brest est aussi un lieu de frontières, ouvert sur le monde depuis des siècles ». C’est en voulant aider un ami à sauvegarder les archives des « Amis de Sully » que Jean-Yves Guengant a débuté ses recherches sur la franc-maçonnerie. Pour l’auteur, il était important de souligner « l’aspect durable de la confrérie, à travers toutes les époques et tous les milieux, grâce aux valeurs de fraternité et de solidarité qui ont, par exemple, permis de créer des écoles ou attribuer des bourses aux jeunes filles… ».

Des parcours étonnants

Dans son livre, Jean-Yves Guengant dresse la liste des francs-maçons qui se sont distingués par leurs ambitions ou leur esprit libertaire : « Bougainville (le navigateur du XVIII e ), entre autres, s’est démarqué du groupe par son parcours étonnant, tout comme le général de Trobriand, héros de la guerre de Sécession ». L’auteur présente ainsi les parcours atypiques de ces francs-maçons qui ont « participé à l’Histoire politique et sociale de la ville ». Le livre « Brest et la franc-maçonnerie » contient, par ailleurs, de nombreux documents jamais publiés auparavant.

 

 

https://www.letelegramme.fr/histoire/franc-maconnerie-la-bretagne-aux-premieres-loges-15-11-2019-12433190.php

Franc-maçonnerie. La Bretagne aux premières loges Réservé aux abonnés

 

Publié le 17 novembre 2019 à 08h59 Modifié le 17 novembre 2019 à 09h00

 

Maîtresse du roi d’Angleterre, la jolie aristocrate bretonne, Louise de Keroual, avec qui elle aura un fils, est très proche des milieux francs-maçons. Ses descendants figurent d’ailleurs parmi les ha

Maîtresse du roi d’Angleterre, la jolie aristocrate bretonne, Louise de Keroual, avec qui elle aura un fils, est très proche des milieux francs-maçons. Ses descendants figurent d’ailleurs parmi les hauts grades de la franc-maçonnerie britannique. (Photo Arnaud d’Apremont )

 

Née officiellement en 1717, la franc-maçonnerie puise dans des racines plus anciennes et notamment dans l’histoire politique des îles Britanniques, entre partisans des Stuart ou des princes protestants, histoire à laquelle la Bretagne a fortement été liée.

 

Depuis la création officielle d’une première loge, à Londres, en 1717, la franc-maçonnerie a suscité bien des questions, voire des fantasmes. « La franc-maçonnerie est universelle », proclame le rituel de ce mouvement spirituel au fonctionnement parfois secret, qui s’est ensuite développé dans plusieurs pays et s’est divisé en de nombreuses branches aux conceptions parfois très opposées. Ainsi, si la franc-maçonnerie en France a été, à l’époque contemporaine, plutôt associée à une défense sourcilleuse de la laïcité, dans les pays anglo-saxons, elle est étroitement liée au christianisme.

 

Origines britanniques

 

Plusieurs historiens ont également mis en évidence que la franc-maçonnerie, née dans les îles Britanniques, s’est rapidement implantée en Bretagne, particulièrement dans les ports, où résidaient des personnes originaires des îles Britanniques depuis le Moyen Âge. Si les francs-maçons se réfèrent volontiers à Hiram, architecte du temple de Salomon, l’origine de leur mouvement se situe plutôt dans l’Angleterre et l’Écosse de la Renaissance. La franc-maçonnerie semble, en effet, se rattacher aux mouvements de tolérance religieuse et politique qui se développent dans l’Europe médiévale et utilisent, pour se dissimuler et éviter les persécutions, des symboles et des allégories. Ils recrutent notamment chez les bâtisseurs de cathédrales et d’églises, organisés en puissantes corporations.

Si l’une des premières mentions de « free massons » remonte à 1356 en Angleterre, on en retrouve également de multiples traces dans l’Écosse des XVIe et XVIIe siècles. Les Stuart, qui règnent sur le pays, et qui monteront sur le trône d’Angleterre, oscillent, en effet, entre catholicisme et protestantisme. Leurs partisans dans les îles Britanniques comptent de nombreux francs-maçons qui se cachent notamment des protestants les plus radicaux.

 

Les jacobites bretons

 

En 1690, les Stuart sont définitivement chassés du trône par Guillaume d’Orange. Nombre de leurs partisans, particulièrement en Irlande et en Écosse, quittent les îles Britanniques. Plusieurs milliers d’entre eux s’installent ainsi en Bretagne. Baptisés « jacobites », ils rejoignent leurs compatriotes qui ont fait souche lors d’une première vague en 1644, après la défaite des Stuart face à Cromwell. En 1660, Charles II Stuart remonte sur le trône. Il a notamment le soutien de Louis XIV qui lui envoie une jolie aristocrate bretonne, Louise de Keroual. Maîtresse du roi d’Angleterre, auquel elle donnera un fils, elle est très proche des milieux francs-maçons. Ses descendants figurent d’ailleurs parmi les hauts grades de la franc-maçonnerie britannique.

En Bretagne et en France, les partisans des Stuart créent les premières loges. Elles puisent ainsi dans les régiments irlandais et écossais au service du roi de France. Ils suivent un rite dit « écossais ». À l’inverse, ceux de Guillaume d’Orange puis de la dynastie des Hanovre en Grande-Bretagne forment la grande loge unie d’Angleterre. En 1738, en réaction, le pape Clément XII signe une première bulle contre la franc-maçonnerie, du moins dans sa dimension « anglaise » et donc protestante. Le Vatican soutient en revanche les Stuart, dont beaucoup de francs-maçons exilés à Rome. En 1746, la défaite des Écossais à Culloden, condamne les espoirs des Stuart. Leur chef, Bonnie Prince Charlie, est récupéré par des navires partis de Bretagne.

Franc-maçonnerie. La Bretagne aux premières loges

(Photo Arnaud d’Appremont )

 

Jésuites et officiers de Marine

 

Outre les jacobites, certains historiens envisagent une autre filiation aux francs-maçons bretons, celle singulière des Jésuites. Arnaud d’Apremont remarque ainsi que de nombreux maçons bretons, au XVIIIe siècle, ont été formés dans les collèges jésuites, particulièrement celui de Quimper. Ces établissements prônent, en effet, une pédagogie basée sur la libre-pensée. Il voit aussi des similitudes méthodologiques dans l’emploi des symboles entre les pères Le Nobletz et Maunoir dans leurs fameux tableaux de mission, les taolennoù, et les premiers tableaux maçonniques.

Officiellement les premières loges bretonnes naissent dans les ports bretons et à Rennes, tout au long du XVIIIe, comme en 1744, l’Union à Lorient, en 1745, l’Heureuse rencontre à Brest, en 1746, la Noble amitié à Morlaix. En 1763, le plus célèbre maçon de Quimper est Elie Freron, adversaire acharné de Voltaire. En 1767, on ne compte pas moins de dix-neuf loges en Bretagne où elles jouent parfois un rôle non négligeable. Les maçons recrutent en masse chez les officiers de Marine, que ce soit dans la Royale ou dans la compagnie des Indes. Avant la Révolution, ces premiers maçons bretons se font les diffuseurs des idées des Lumière, ce qui ne les empêche pas, souvent, de s’opposer à un certain centralisme des grandes loges françaises vers Paris.

Nombre des députés bretons qui rejoignent les États généraux du royaume en 1789, sont des francs-maçons. Ils se réunissent au café Amaury, à Versailles. Leur « club breton » sera pourtant paradoxalement à l’origine de celui des Jacobins, artisan de l’abrogation des privilèges le 4 août 1789, mais aussi des droits et constitutions des provinces, anticipant le virage centralisateur de la Révolution.

 
Pour en savoir plus

Arnaud d’Apremont, « Le compas et l’hermine, un regard sur la franc-maçonnerie aujourd’hui en Bretagne », Coop Breizh, 2019.François Labbé, « Les débuts de la franc-maçonnerie en Bretagne », Centre d’histoire de Bretagne, Porspoder, 2017.

 



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