Je décline toute responsabilité quant aux mentions qui s'affichent dans les cinq lignes ci-dessus du pavé "Recherchez aussi" sur lequel je n'ai aucun contrôle.
Mes statistiques sont bloquées depuis le 2 février 2015.
7 février 2015
Mes statistiques sont de retour, tout fonctionne.
16 février 2015
Statistiques "basiques" de nouveau bloquées depuis le 12 février.
22 février 2015
Mes statistiques "basiques" ont été débloquées hier soir après la publication de mon dernier article concernant NEMROD34. Belle reprise simultanée de l'activité du Chinois.
23 février 2015
Statistiques "basiques" toujours sujettes à blocages : le 21 février au soir, à peine étaient-elles débloquées, puis à nouveau hier, 22 février, à peine étaient-elles débloquées.
24 février 2015
Statistiques "basiques" débloquées. Pas de nouveau pic d'activité du Chinois depuis le 21 février.
25 février 2015
Je n'ai pas mes statistiques "basiques" du jour, ça bloque encore... et Justinpetitcoucou est toujours bloqué depuis le 8 février... Faudrait penser à le débloquer, lui aussi, il y a du laisser-aller, là...
26 février 2015
Statistiques "basiques" des deux blog débloquées. Merci pour Justin, il était temps !
27 février 2015
Statistiques "basiques" des deux blogs de nouveau bloquées depuis le 26 février. Ce petit jeu pourrait-il cesser ? On n'en voit pas l'intérêt... Complément de 22 h: merci de m'avoir rendu ces statistiques !
25 mars 2015
Statistiques "basiques" de nouveau bloquées depuis le 20 mars.
26 mars 2015
Merci de m'avoir débloqué mes statistiques "basiques". Encore une fois, je ne vois pas l'intérêt de ce petit jeu. Ce serait aussi bien de cesser de bloquer ces statistiques pour oublier de les débloquer jusqu'à ce que j'aie signalé le problème.
31 mars 2015
Merci de bien vouloir me débloquer les statistiques "basiques" de Justinpetitcoucou, restées bloquées depuis le 14 mars - cf. avis du 25 mars sur Justin.
2 avril 2015
Merci de m'avoir rendu les statistiques de Justin.
7 mai 2015
Je n'ai plus de statistiques depuis deux jours, ni "basiques" ni "avancées".
10 mai 2015
Retour des statistiques "basiques". Merci. Manquent encore les statistiques "avancées".
14 mai 2015
Toutes mes statistiques sont de retour depuis hier. Merci.
3 octobre 2015
Depuis hier, les compteurs de mes statistiques avancées sont tous à zéro. Merci de me les rendre.
La CGT les envoie régulièrement au casse-pipe via ses relais politiques avec pour objectif de maintenir ou développer l’emploi dans les arsenaux et toute l’industrie de l’armement, mais eux préfèrent très nettement les exercices aux opérations au cours desquelles ils risquent leur vie.
En effet, de manière assez logique, et contrairement à l’idée totalement fausse que se plaisent à soutenir et propager les militants de l’extrême-gauche, notamment ceux de Brest, les plus militaristes ne sont pas les militaires mais bien ces militants soi-disant anti-militaristes qui déjà en 1994 n’avaient pas ménagé leur peine pour obtenir la signature des contrats d’armement Agosta et Sawari II.
Et voilà où nous en sommes aujourd’hui pour un débile mental pédophile, leur affidé le cybercriminel et mythomane notoire Pascal Edouard Cyprien Luraghi, que la juge ultra CORROMPUE Céline Verdier du TJ de Brest a toujours porté aux nues, autant parce qu’elle était corrompue que par haine des ingénieurs, moi en particulier, mais en fait, les deux vont toujours de pair, car ce n’est pas nous qu’on trompe si facilement.
Au large de Brest, 600 soldats français prêts à partir en exercice à proximité de la Russie
Un imposant navire militaire mouille ce lundi 28 février 2022 en rade de Brest, dans le Finistère : le Dixmude. À son bord, 600 militaires qui vont rejoindre la mer de Norvège pour un exercice militaire de grande envergure avec d’autres pays de l’Otan, prévu de longue date. À Brest, les militaires se sont entraînés à des manœuvres d’envergure.
< Ouest-France Pierre-Loeiz THOMAS. Publié le 28/02/2022 à 20h58
Dans l’entrepont du Dixmude, au milieu des hélicoptères de combat embarqués sur le navire de la Marine nationale, deux militaires jouent au ping-pong. Entre deux entraînements, les soldats chassent le temps sur le porte-hélicoptères amphibie mouillé en rade de Brest (Finistère). Difficile d’imaginer que dans quelques jours, le Dixmude prendra part à un exercice militaire interallié majeur en mer de Norvège, à moins de 500 kilomètres des frontières de la Russie.
35 000 soldats au total
Si cet exercice nommé « Cold Response 2022 » est « programmé de longue date » selon le ministère des Armées, l’invasion de l’Ukraine lancée par Moscou jette un nouvel éclairage sur ces manœuvres. Cette simulation grandeur nature réunira la France et plusieurs de ses alliés de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN) dont les États-Unis et la Grande-Bretagne, aux portes des eaux territoriales russes.
En tout, près de 35 000 soldats venus de 25 pays seront mobilisés au Nord du cercle polaire du 14 mars au 1er avril. Une première sur le territoire norvégien depuis les années 80 et la fin de la guerre froide.
À l’origine, l’exercice avait pour objectif de « renforcer l’interopérabilité des forces alliées », selon le commandant du Dixmude, le capitaine de vaisseau Emmanuel Mocard. Mais dans le contexte de la guerre en Ukraine, ce déploiement participe aussi « au renforcement du dispositif défensif et dissuasif français sur le flanc nord-est de l’OTAN et de l’Union européenne », ajoute le militaire.
Si l’exercice doit se transformer en opération, « nous sommes prêts »
Pour tempérer Moscou, Oslo assure « qu’une discussion directe » aura lieu pendant l’exercice entre « l’état-major norvégien et le commandant des forces maritimes Russes ». La Russie est par ailleurs invitée en tant qu’observateur, comme 56 autres pays de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).
En attendant le début de la simulation, les 600 militaires embarqués à bord du porte-hélicoptères se sont mis en condition au large de la pointe de Lanvéoc. Plusieurs manœuvres d’entraînement pour débarquer les 84 véhicules et le matériel ont été menées en rade de Brest.
« Cold Response 2022 n’est qu’un exercice », soutient le commandant Mocard. Et d’ajouter que « si des décisions politiques sont prises et que l’exercice se transforme en opération, nous sommes prêts. C’est dans notre ADN de devoir répondre à l’incertitude. » Une affirmation qui résonne particulièrement alors que les combats continuent entre forces russes et ukrainiennes.
Pensez-vous que les sanctions visant la Russie peuvent stopper l’invasion de l’Ukraine ?
Épaulé de la frégate multimission Languedoc, le Dixmude appareillera ce mardi 1er mars après-midi pour rejoindre le Nord du cercle polaire. Une zone « aux eaux tumultueuses et aux conditions extrêmes », comme le décrit le commandant Mocard.
Les deux décisions de « justice » brestoises citées dans les articles qui suivent, l’une remontant au 27 avril 1998 et l’autre au 11 juin 2013, finalement l’une comme l’autre annulées en appel à Rennes, en sont toutes deux caractéristiques.
La seconde, je la connais vraiment très bien, puisque c’est la condamnation délirante que la criminelle Josette Brenterch du NPA de Brest avait obtenue à mon encontre le 11 juin 2013, laquelle avait aussi frappé mon hébergeur de blog OverBlog.
A l’époque, cette décision de « justice » aussi aberrante qu’illégale avait ému tous les professionnels concernés, mais uniquement du point de vue de mon hébergeur de blog, le problème de fond dont il s’agissait, encore plus scandaleux, étant resté totalement méconnu du grand public.
Rappelons donc qu’une condamnation pour propos « manifestement illicites » avait été prononcée en raison de la publication sur mon ancien blog « Un petit coucou » sur la plateforme de blogs OverBlog de quelques droits de réponse ayant fait suite aux campagnes de calomnies publiques massives associées à des menaces de mort, de viol, ainsi qu’à de multiples atteintes à l’intimité de la vie privée dont j’étais victime de la part de Josette Brenterch et de ses complices de la bande du pédophile et cybercriminel notoire Pascal Edouard Cyprien Luraghi depuis 2008, l’ensemble de leurs exactions à mon encontre s’étant encore aggravé à compter du 19 juin 2010, la préparation dans le même temps de la sortie au 1er juillet 2010 du premier numéro du magazine Inspire d’Al-Qaïda laissant de plus augurer les suites que nous avons effectivement connues à compter de mars 2012.
Or, aucune de ces publications qui m’étaient reprochées ne pouvait décemment être qualifiée de « manifestement illicite », tout au plus s’agissait-il de diffamation publique si mes propos n’avaient pas été exacts, ou si je n’avais pas pu rapporter la preuve de leur exactitude.
Mais bien évidemment, je disposais de toutes les preuves de mes affirmations quant à ma propre biographie, puisque l’essentiel du litige portait sur cette biographie dont Josette Brenterch faisait publier par son complice Pascal Edouard Cyprien Luraghi une version entièrement fausse.
Le sachant pertinemment depuis le début, cette criminelle et ses avocats les deux escrocs brestois David Rajjou et Roger Potin, également tous deux amis et alliés politiques de Richard Ferrand à Plougastel-Daoulas, avaient déposé en août 2011 une plainte avec constitution partie civile pour de prétendus faits d’injures et de diffamation publiques et d’atteinte à l’intimité de la vie privée (faits qu’en réalité je n’avais pas commis) qui comportait suffisamment de défauts pour qu’elle soit à l’évidence tellement nulle (à cet effet, ils s’étaient même référés à des articles de loi inexistants) que les magistrats brestois qui en étaient saisis ne pourraient lui donner suite qu’à peine de commettre eux-même un grand nombre de fautes entachant toute leur procédure de nullité – et en dernier ressort, en appel à Rennes, elle fut effectivement annulée en raison de toutes ses irrégularités.
Dans ces conditions, mon avocat ne pouvait que demander une annulation de cette procédure, demande interdisant techniquement que soit également plaidée en même temps l’exception de vérité, alors qu’en fait je m’étais déjà justifiée sur mes propos publics tout à la fois dans le cadre de cette procédure et à travers les plaintes que j’avais moi-même déposées contre mes agresseurs auprès des mêmes magistrats.
Les accusations de Josette Brenterch à mon encontre étaient toutes mensongères, il ne s’agissait que de dénonciations calomnieuses soutenant une tentative d’escroquerie au jugement.
Elles avaient également pour but, tout à la fois, de prolonger par du harcèlement judiciaire tous les harcèlements dont elle se rendait déjà coupable à mon encontre sur la toile depuis l’année 2008 avec l’aide de ses complices de la bande du cybercriminel Pascal Edouard Cyprien Luraghi, et de bloquer et rendre totalement vaines mes propres procédures à raison de ces harcèlement démentiels, celles-là étant parfaitement justifiées et régulières.
Par ailleurs, comme je l’avais déjà montré aux magistrats brestois en portant plainte contre elle et ses complices de la bande du cybercriminel Pascal Edouard Cyprien Luraghi, ceux-ci étaient effectivement les auteurs de publications « manifestement illicites » pour plusieurs des vilénies susceptibles d’entraîner cette qualification et rappelées dans l’article ci-dessous citant L’article 6-I-7 de la LCEN : « l’apologie des crimes contre l’humanité, de l’incitation à la haine raciale ainsi que de la pornographie enfantine, de l’incitation à la violence, notamment l’incitation aux violences faites aux femmes, ainsi qu’aux atteintes à la dignité humaine ».
Les milieux de l´édition se montraient hier « scandalisés » par le référé, totalement inédit, d´un juge de Brest (Finistère) imposant à un livre d´Antoine Gaudino sur les tribunaux de commerce une astreinte sans délai de 100 000 F par livre vendu.
Pour les professionnels, la justice porte dans cette affaire une sérieuse atteinte à la liberté d´expression. Pour eux, c´est la censure la plus chère du monde : « Ce montant est exorbitant et disproportionné », a estimé le Syndicat national de l´édition, tandis que la revue « Livres-Hebdo » écrivait : « Les fameuses astreintes sans délai sont une invention infernale, techniquement impossible à appliquer. »
Le livre, « la Mafia des tribunaux de commerce », paru chez Albin Michel, a fait l´objet de cinq référés, à la demande de membres de ces tribunaux. Quatre n´ont pas abouti, mais le dernier, jugé à Brest le 28 avril, a demandé la suppression de quatre pages du livre, faute de quoi la commercialisation est interdite. Déjà cinquante-trois exemplaires ont été saisis par huissier, et Albin Michel doit donc payer une amende qui s´élève, à ce jour, à 5,3 millions de francs, ce qui met en péril l´existence même de la maison d´édition.
L’ex-inspecteur Gaudino condamné à Brest « Albin Michel est en danger ! » s’alarme le PDG de la maison d’édition. S’estimant diffamé par le dernier livre de l’ancien inspecteur Gaudino, « La mafia des tribunaux de commerce », l’administrateur judiciaire brestois Bernard Corre vient de gagner son procès en référé. L’ouvrage est retiré, des pénalités financières gigantesques planent sur la tête de l’éditeur. Ce dernier en appelle jusqu’au Premier ministre. 28.000 exemplaires de cet ouvrage avaient été diffusés dans toutes les librairies de France. En théorie il n’en reste plus un seul dans les rayons aujourd’hui. L’artisan de cette retraite précipitée s’appelle Bernard Corre. Directement mis en cause par quelques pages du livre, au sujet de l’affaire Saint-Marc Constructions, cet administrateur judiciaire a saisi le juge des référés début avril. Le 27, le tribunal brestois a rendu une ordonnance peu banale. Non seulement les passages incriminés doivent être supprimés sans délai de l’ouvrage, mais en outre l’éditeur doit s’acquitter d’une pénalité de 100.000 F, pour chaque livre vendu sans coupure préalable après la date du jugement. Les bombes de Me Corre « Monsieur Gaudino a formulé des accusations gravissimes sans les assortir d’éléments de preuve sérieux, portant une atteinte majeure aux intérêts de Me Corre » conclut notamment le juge des référés. A propos des ventes d’actifs évoquées par l’auteur du livre, le juge indique par ailleurs qu’elles « ont été réalisées dans le respect des règles de la procédure collective mise en place, et que toute infraction pénale est écartée par l’enquête de police à laquelle Me Corre a été soumis ». Le soir même de ce jugement, le P-DG des éditions Albin Michel Francis Esmenard a envoyé « 1.500 fax et 5.100 lettres » à tous les libraires, demandant que l’on retire les exemplaires du livre de toute urgence. Seulement voilà. Agissant avec la rapidité de l’éclair, Me Corre a fait aussitôt envoyer des huissiers dans plusieurs librairies bretonnes. Aujourd’hui, l’éditeur parisien se trouve sous le coup de 53 astreintes. Autant de bombes à retardement pour Albin Michel. « Vu le montant des pénalités pour chaque exemplaire vendu, il ya de quoi nous faire couler » estime le P-DG de la maison d’édition. Le début d’un combat juridique Mardi dernier, c’est à Rennes que le tribunal examinait une demande de levée d’exécution provisoire, déposée par les avocats d’Albin Michel. La réponse est attendue lundi. En appel, le même tribunal doit examiner l’affaire le 19 mai. « Le jugement de Brest est totalement entaché, car le magistrat s’est déterminé sur le fond, ce qui n’est pas de l’ordre du référé. Nous irons au combat avec détermination » prévient Francis Esmenard. Une question de vie ou de mort Pour le P-DG d’Albin Michel, la liberté d’expression et le droit d’enquête sont en jeu. « Cela pose tout simplement une question de vie ou de mort pour l’édition. J’ai le sentiment que nous payons les conséquences du livre sur l’affaire Piat, qui a été un drame pour tout le monde. Antoine Gaudino a pourtant travaillé pendant trois ans sur cet ouvrage, il a réalisé une véritable enquête approfondie. Avec ce qui se passe aujourd’hui, il ne pourrait plus révéler l’affaire Urba et mettre au jour le système de financement des partis politiques comme il l’a fait par le passé ». Quoi qu’il en soit, Francis Esmenard craint aujourd’hui de devoir « jeter l’éponge », pour la première fois dans l’histoire des éditions Albin Michel. Fort du soutien de ses collègues éditeurs, il a demandé audience aux ministres Trautmann et Guigou, ainsi qu’à Lionel Jospin. Vincent Lagoguey Le juge des référés de Brest a ordonné la suppression de quatre pages du livre d’Antoine Gaudino (ci-dessus) « La mafia des tribunaux de commerce ». (Photo AFP)
Égalité Femmes-Hommes : l’Assemblée nationale doit dire non à la censure privée !
Posted on15 janvier 2014
Paris, 15 janvier 2014 — Ce 20 janvier, l’Assemblée nationale se prononcera en première lecture sur le projet de loi sur l’égalité entre les femmes et les hommes. En l’état, l’adoption de son article 17 étendrait les obligations de signalement de contenus pesant sur les hébergeurs, les encourageant ainsi à développer des mesures de censure privée inacceptables dans un État de droit. La Quadrature du Net appelle les députés à supprimer cet article et invite les citoyens à contacter leurs élus à l’aide du PiPhone et à leur faire part de leurs inquiétudes.
Alors que le régime de responsabilité juridique des hébergeurs échoue à assurer une protection satisfaisante de la liberté de communication sur Internet, un nouveau projet de loi propose d’étendre encore davantage l’une des failles de ce régime. Ainsi, le dispositif de signalement devant être mis en place par chaque hébergeur serait élargit, et les inciterait encore d’avantage à retirer les contenus en ligne signalés par des tiers.
L’obligation de mettre en place un dispositif de signalement, qui couvre déjà un grand nombre de catégories de contenus souvent mal définies1 et déjà en cours d’élargissement par l’Assemblée nationale à l’apologie de la prostitution, pourrait bientôt être étendue aux propos sexistes, homophobes, transphobes et handiphobes, ainsi qu’à la diffusion d’enregistrement de violences sur les personnes. Compte tenu de la jurisprudence qui tient les hébergeurs pour responsables dès lors qu’ils ont connaissance de l’existence de contenus sur leurs services, cette extension risque de poursuivre la transformation des hébergeurs en police privée du Net, les incitant à la censure automatique de tout contenu signalé.
La Quadrature du Net a envoyé une analyse détaillée reproduite ci-dessous aux députés, afin de les avertir des dangers de la censure privée prévue à l’article 17 de ce projet de loi, et leur proposer des alternatives efficaces à ces mesures. Avant le vote, il est urgent que les citoyens contactent leurs députés. Pour cela, La Quadrature du Net met à disposition le PiPhone, un outil permettant d’appeler gratuitement les députés, afin d’exiger la suppression de l’article 17.
Madame la Députée, Monsieur le Député,
Dans le cadre du vote en séance publique du projet de loi pour l’égalité entre les femmes et les hommes par votre assemblée, le 20 janvier prochain, et en vue des risques importants de censure privée d’Internet que cet article comporte, nous vous appelons à soutenir tout amendement proposant la suppression de l’article 17 de ce projet de loi.
L’article 17 propose d’étendre la liste des contenus devant faire l’objet d’un dispositif permettant aux utilisateurs de services en ligne de signaler de tels contenus aux éditeurs de ces services (« hébergeurs »). Un tel dispositif, déjà existant en droit français, serait étendu :
aux contenus incitant à la haine ou à la violence à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes à raison de leur sexe, de leur orientation ou identité sexuelle ou de leur handicap (alinéas 2 et 3) ;
aux enregistrements de violence, d’acte de barbarie, de torture ou d’agression sexuelle (alinéa 4).
Le régime de la LCEN fragilisé par une dérive jurisprudentielle
La loi pour la confiance dans l’économie numérique de 2004 (LCEN) prévoit à son article 6.I.2 que la responsabilité d’un hébergeur ne peut être engagée en raison d’un contenu hébergé que si celui-ci a connaissance du caractère illicite de ce contenu et n’en a pas promptement empêché la diffusion. La question étant de savoir ce qui déclenche la connaissance de l’illicéité du contenu pour l’hébergeur. Au terme de son examen de la LCEN en 2004, le Conseil constitutionnel considère qu’un hébergeur n’est pas responsable en raison d’une information qu’il stocke « si celle-ci ne présente pas « manifestement » un tel caractère ou si son retrait n’a pas été ordonné par un juge ». Le Conseil explique aux commentaires de cette décision que les hébergeurs ne doivent pas être responsables de tous les contenus dont ils ont connaissance car « la caractérisation d’un message illicite peut se révéler délicate, même pour un juriste ». Les hébergeurs, n’ayant ni les compétences ni les moyens pour les caractériser, risquaient selon lui de censurer tout contenu signalé afin d’éviter toute insécurité juridique.
Toutefois, l’interprétation extensive du critère de « manifestement illicite » par les juges du fond depuis 2004 a conduit à la situation que le Conseil avait tenté d’éviter : la majorité des hébergeurs, incapables d’évaluer le caractère manifestement illicite des contenus qui leur sont signalés, sont incités à supprimer la plupart de ces contenus, en dehors de tout cadre judiciaire, afin de s’exonérer de tout risque juridique (voir l’affaire jugée le 11 juin 2013 par le TGI de Brest, où la société d’hébergement Overblog est condamnée à 10 000 euros d’amende pour ne pas avoir retiré un contenu dont le tribunal estime qu’il était « manifestement illicite » tout en n’étant pas « certainement illicite ».
Les problèmes et risques inhérents à la censure privée
Conformément à la directive européenne 2000/31/CE dite « eCommerce » qu’elle transpose pour partie, la LCEN dispose à son article 6.I.7 qu’il ne peut être imposé aux hébergeurs aucune obligation générale de surveiller les contenus qu’ils stockent. Néanmoins, ce même article impose aux hébergeurs de mettre en place un dispositif permettant au public de leur signaler tout contenu illicite relevant de l’apologie des crimes contre l’humanité, de l’incitation à la haine raciale, de la pornographie enfantine, de l’incitation à la violence – notamment de la violence faite aux femmes – ou des atteintes à la dignité humaine, puis de transmettre aux services de police tout contenu illicite ainsi signalé. La liste, déjà longue, pourrait être étendue avec la proposition de loi sur le « système prostitutionnel » adoptée en première lecture à l’Assemblée en novembre 2013. Cette obligation de signalement ne figure nullement dans la directive eCommerce.
D’après la loi, les intermédiaires ne jouent au travers du dispositif de signalement qu’un rôle de relais entre les internautes et les pouvoirs publics, notamment les services de police de l’OCLTIC. Or ce relais n’est pas neutre : en raison des dérives jurisprudentielles rappelées ci-dessus, chaque contenu ainsi porté à leur connaissance risque d’engager leur responsabilité, les incitant à le censurer sans l’intervention d’un juge. La répression d’un grand nombre de contenus diffusés sur Internet est ainsi délégué aux hébergeurs.
Il est inacceptable que la loi délègue aux hébergeurs la censure des communications sur Internet : l’autorité judiciaire a seule la légitimité de restreindre la liberté d’expression des citoyens en vertu du principe répressif institué avec la loi sur la liberté de la presse en 1881. L’instauration de mécanismes de censure privée via la loi contrevient au droit au procès équitable et méconnaît les principes qui sous-tendent l’État de droit, le tout dans une opacité totale puisqu’aucune transparence n’est faite sur la nature des contenus ainsi censurés par ces acteurs privés.
Enfin, nous attirons votre attention sur le caractère contreproductif de cette disposition. Compte tenu du caractère vague des catégories de contenus citées, la censure privée, tout en étant dangereuse pour l’État de droit, pourrait aggraver le problème qu’elle est censée résoudre. En effet, le risque est grand que des contenus licites soient signalés et censurés, ce qui contribuerait à empêcher la discussion publique et la sensibilisation sur ces sujets de société fondamentaux que sont l’égalité homme-femme, les droits LGBT ou des handicapés. Au Royaume-Uni, le mécanisme de censure privée encouragé par le gouvernement visant à faire bloquer les contenus à caractère pornographique en ligne par les fournisseurs d’accès à Internet a finalement abouti à la censure de sites d’éducation sexuelle, d’espaces de prévention des viols domestiques ou de traitement de l’addiction à la pornographie (source : LeMonde.fr). Un exemple récent parmi d’autres qui illustre bien les dangers de « surblocage » inhérents à la privatisation de la censure.
Les risques accrus dans les textes en débat
Dans son rapport, rendu le 18 décembre dernier, la commission des lois de l’Assemblée nationale reprend deux amendements déposés par son rapporteur et le groupe SRC, et propose de supprimer l’alinéa 4 du projet de loi. Le rapporteur justifie ce choix en ce que seuls les « faits dont l’illicéité est évidente et ne saurait être contestée » devraient entrer dans le dispositif de signalement imposé par la LCEN. Si nous ne pouvons que saluer cette approche, il semble incohérent de ne limiter son application qu’aux seules images de violences car, de fait, les hébergeurs auront tout autant – et même sans doute davantage – de difficulté à déterminer si les contenus signalés comme potentiellement sexistes, homophobes, transphobes ou handiphobes sont ou non illicites. Les amendements (CL34 et CL171) déposés par messieurs les députés Serge Coronado et Christian Paul, que la commission n’a finalement pas adoptés, visaient pourtant à maintenir ces contenus en dehors du dispositif de signalement prévu dans la LCEN. Plus globalement, si la position de la commission semble faire écho à la réserve du Conseil constitutionnel, elle manque aussi de cohérence en refusant de reconnaître que les seuls « faits dont l’illicéité est évidente et ne saurait être contestée » sont ceux dont l’illicéité a été reconnue par une décision de justice.
Nous vous invitons ainsi à soutenir tout amendement proposant la suppression des alinéas 2, 3 et 4 de cet article 17. Tant que que le processus de signalement de la LCEN et le régime de responsabilité des hébergeurs dans son ensemble n’auront pas été réformés afin de corriger les dérives de leur application, ils ne doivent pas être étendus.
Pour ces mêmes raisons, nous vous invitons de nouveau à prendre position contre l’extension du dispositif de signalement inscrite à l’article 1er de la proposition de loi contre le système prostitutionnel, votée en première lecture par votre assemblée le 29 novembre dernier.
Une alternative plus efficace et moins dangereuse
Le traitement complexe des signalements reçus par les hébergeurs peut en freiner la transmission aux services de police, voire prévenir la mise en place initiale d’un tel dispositif de signalement. Une alternative plus efficace, et qui protégerait la liberté d’expression des citoyens, serait de sortir les hébergeurs de ce processus : les hébergeurs auraient alors pour seule obligation de mettre à disposition de leurs utilisateurs via leurs services un dispositif (un outil logiciel conçu par les pouvoirs publics) transmettant directement les signalement des citoyens aux services de police (via la plateforme www.internet-signalement.gouv.fr de l’OCTLTIC, qui a été prévue à cet effet, mais reste largement sous-utilisée), le tout sans que les hébergeurs n’aient à en avoir connaissance. Le rôle actif que jouent actuellement les hébergeurs dans ce processus n’est d’aucune utilité dans la répression des contenus illicites, et ne fait qu’entraîner les risques de censure privée décrits ci-dessus. Un rôle passif, de simple intermédiaire technique, serait donc préférable sur tous les plans, et laisserait aux services de police et à la justice la possibilité de jouer pleinement leur rôle.
Au-delà de ce projet de loi, La Quadrature du Net vous présentera des propositions à l’occasion des débats et travaux annoncés par le gouvernement et certains membres de votre assemblée en vue d’une grande loi sur les libertés fondamentales à l’heure de l’Internet, et ce afin d’assurer une protection pleine et entière de la liberté d’expression, notamment dans le cadre de la LCEN. Dans l’attente d’un tel débat, nous vous invitons à ne pas aggraver les dérives du régime existant.
Nous restons à votre disposition pour toute information complémentaire et vous prions d’agréer l’expression de nos salutations les plus respectueuses,
La Quadrature du Net
References
References
↑1
L’article 6-I-7 de la LCEN mentionne ainsi : « l’apologie des crimes contre l’humanité, de l’incitation à la haine raciale ainsi que de la pornographie enfantine, de l’incitation à la violence, notamment l’incitation aux violences faites aux femmes, ainsi qu’aux atteintes à la dignité humaine ».
Pour le Télégramme, il rame, et pour Ouest-France, il fait salle comble, c’est un mec super…
MDR !!!
Pour mémoire : Ouest-France n’a jamais rien publié sur le procès que la criminelle Josette Brenterch du NPA de Brest avait organisé à mon encontre le 9 avril 2013, et pourtant, elle avait bien fait salle comble, il n’y avait pas de places assises pour tout le monde, plein de gens étaient restés debout sur les côtés de la salle, pour trois heures d’audience… Il faut bien dire qu’une partie des bancs était occupée par les élèves de 4ème d’une copine de Josette Brenterch venus apprendre en direct au tribunal ce qu’il en coûte de bien travailler à l’école et de faire ensuite ingénieur : c’est mal, c’est très très mal, cela justifie tout ce que j’ai subi ce jour-là, mais aussi avant, des années durant, et encore après, durant bientôt neuf ans jusqu’à ce jour, et cela va encore continuer… probablement jusqu’à la fin de mes jours. Mea maxima culpa, je n’aurais jamais dû être toujours tête de classe autrefois à Brest… Je ne pouvais pas m’en empêcher, je ne le faisais même pas exprès, je ne calculais pas, je n’ai jamais rien calculé… Enfin si, il y a bien eu des périodes où j’ai tenté de me cacher et volontairement saboté mes notes, mais la vraie nature est toujours ressortie à un moment ou à un autre et bam ! la sanction a toujours été la même partout : le cercle des copines se réduisait automatiquement et j’avais le droit à de nouvelles crasses… Pareil dans le boulot : quand on me demande de faire des trucs jugés infaisables avec l’idée de me préparer une belle lettre de licenciement, je ne me démonte pas, je le fais… d’où les hurlements sans fin de tous ceux qui se sont encore plantés avec moi…
Heureusement pour eux, ces enfants venus me voir souffrir le 9 avril 2013 ont eu une excellente enseignante qui a dû quasiment tous les dégoûter des mathématiques (« Vous voulez finir comme ça ? Etre tous reconnus fous et de surcroît jugés et condamnés pour avoir prétendu n’être point fous ? Ah non, bien sûr, on n’est pas fous, nous, on est des gens bien, on ne fera pas de maths… »). Pas mieux que les bûchers pour les sorcières ou Charlemagne ayant interdit l’exercice des mathématiques pour lutter contre les « tempestaires » qui ne devaient être que les ingénieurs météo de son époque…
Enfin bref, seul Steven Le Roy s’était fendu d’un immonde torchon publié le lendemain dans le Télégramme… en évitant tout de même d’y coller mon nom… Il y avait quand même là une véritable infraction d’atteinte à l’intimité de la vie privée depuis le début : comment un commentateur anonyme (moi sur Rue89) n’ayant jamais donné son identité à personne, même en privé, ni signalé à aucune des personnes le connaissant qu’il s’est mis à écrire anonymement sur la toile peut-il s’y trouver identifié dès ses tout premiers mots et voir ensuite cette identité illégalement révélée au public sans que les magistrats saisis de ses plaintes n’y trouvent jamais rien à redire alors même que les pirates informatiques qui le violent au quotidien depuis le début se sont bien fait prendre en flagrant délit de piratage de ses mails et de son ordinateur ? Je rappelle encore avoir été, moi, dans ces conditions où j’étais bien victime de multiples infractions graves de la part de Josette Brenterch et de ses complices, notamment poursuivie et condamnée (condamnation annulée en appel à Rennes le 2 décembre 2015) pour une atteinte à l’intimité de la vie privée de Josette Brenterch pour avoir, en publiant quelques droits de réponse toujours restés confidentiels à la suite de ses campagnes de calomnies publiques nominatives massives à mon encontre, lesquelles ont toujours été associées à de nombreuses atteintes à l’intimité de ma vie privée, ainsi qu’à des menaces de mort, de viol, du harcèlement sexuel et moral, « révélé » son identité à mes lecteurs, alors qu’elle l’avait déjà révélée elle-même sur les blogs de son complice Pascal Edouard Cyprien Luraghi… Presque systématiquement, elle m’accuse mensongèrement de commettre des infractions dont elle s’est elle-même déjà rendue coupable à mon encontre, avec bien d’autres bien plus graves, et est toujours suivie à Brest par des magistrats qui ont bien toutes les cartes en main… Même chose pour son complice de Béziers Jean- Marc Donnadieu dont j’aurais soi-disant révélé l’identité au public alors qu’il l’avait toujours donnée lui-même avec son pseudonyme NEMROD34 et toutes ses coordonnées partout où il s’exprimait ainsi de manière, en réalité, absolument pas anonyme… Et je rappelle encore à ce sujet que pour obtenir deux fois la condamnation de mon hébergeur OverBlog à Montpellier pour ces « faits » dont il m’accusait mensongèrement, il m’a toujours écartée de toutes ses procédures pour s’éviter toute contradiction sur toutes ses dénonciations calomnieuses à mon encontre, ce qui aurait dû conduire tous les magistrats saisis de ces procédures à rejeter toutes ses demandes, comme l’ont d’ailleurs toujours bien fait les premiers juges, ceux de Béziers.
Aujourd’hui, donc, bien au contraire de ce qui était manifeste en ce printemps 2013, Ouest France apparaît très favorable au NPA tandis que le Télégramme le traite par le mépris.
Ah… Le Télégramme et Ouest-France auraient depuis totalement inversé leurs orientations respectives ?
Où sont-ils tous ces gens sensés et spécialistes des médias qui devraient être interpellés ?
Notons par ailleurs qu’Arnaud Hell n’est plus désigné que par son prénom (« Arnaud, cheville ouvrière de la France insoumise qui approuve beaucoup des idées développées par Philippe Poutou », c’est bien lui). Etrange…
Ancien militant du PS, il était arrivé à la LCR en 1994 parce qu’il préférait désormais se trouver à la tête d’un minuscule parti de barges hyper graves que de continuer à être noyé dans la masse des militants socialistes… Cela lui a pas mal réussi, il a été un des rares élus de la LCR dans la région alors qu’il n’avait aucune chance de se faire élire ni même de figurer jamais sur une liste de candidats en restant au PS. Mais auparavant, il aura bien dû obéir un peu à sa nouvelle cheffe, l’incontournable Josette Brenterch, grande prêtresse de la LCR de Brest depuis les années 1970, et qui savait comment il s’était déjà fait virer d’un lycée brestois pour une affaire de moeurs et continuait à lorgner beaucoup trop en direction des très jeunes filles… Il était toujours à la LCR en 2004 et 2005, et d’après Joël Roma, dont j’ai bien conservé tous les mails, c’était le plus odieux de ses chefs à mon sujet alors que dans le même temps il avait le culot de se faire passer pour un ami de ma famille…
Son nouveau poulain Pierre-Yves Cadalen se rend-il compte du ridicule de son communiqué public concernant l’affaire « Vivre à Brest » alors qu’il est lui-même entouré de gens qui ont toujours fait bien pire que ce qu’il reproche (à juste titre) à certains élus brestois ?
Raphaël du NPA de Brest, je ne sais pas qui c’est. Cependant, étant donné que les militants de ce parti ont toujours été en nombre assez limité, il pourrait s’agir du même Raphaël que Josette Brenterch avait jadis introduit dans l’entourage amical d’une de ses anciennes victimes pour continuer à la surveiller ou l’espionner, et ainsi la « contrôler », comme elle l’a fait aussi avec mon père et bien d’autres de ses cibles et victimes diverses et variées, dont, notamment, les responsables des associations de chômeurs autres qu’AC ! Brest.
Je reparlerai bientôt de ce Raphaël et de ses immondes saloperies.
Retenons pour l’instant que comme d’habitude, lui et ses amis ont rempli leur salle avec beaucoup de jeunes, des naïfs comme Laura, venue « mieux comprendre le programme du NPA » alors que Poutou lui-même dit bien qu’ils n’ont fait de programme que parce qu’il en faut un pour se présenter à l’élection présidentielle, parce qu’il sait comme tout le monde n’avoir de toute façon strictement aucune chance d’être élu pour appliquer ce programme…
En réalité, au NPA, il n’y a jamais eu d’autre programme que celui-là :
Et chaque élection présidentielle est mise à profit par le parti pour compter tous ceux qui restent à faire taire sur l’ensemble du territoire national : même à peine 1% des électeurs, cela représente encore un nombre de personnes assez important à casser par tous les moyens puisqu’elles disent toutes, à l’instar de Charlotte, être interpellées par des idées qui résonnent en elles.
Les discours du candidat Poutou sont en effet à l’image de ces bandes de papier que l’on trempe dans du sucre pour en faire des attrape-mouches.
Ils n’ont rien à voir avec la politique réelle de son parti qui se joue sur le terrain depuis déjà un bon paquet d’années avec l’allié salafiste, comme c’était déjà le cas en 1994 lors des négociations des contrats d’armement Agosta et Sawari II.
De passage à Brest, Philippe Poutou rame toujours pour atteindre les 500 parrainages Réservé aux abonnés
Publié le 18 février 2022 à 20h52
De passage à Brest, ce vendredi soir, l’anticapitaliste Philippe Poutou poursuit sa quête infernale des 500 parrainages pour pouvoir figurer dans l’élection présidentielle.
Engagé dans une course contre la montre pour obtenir ses 500 parrainages, Philippe Poutou, le candidat du Nouveau parti anticapitaliste (NPA) à la présidentielle, a conclu deux journées en Bretagne par un meeting, ce vendredi soir, à la Maison des syndicats de Brest. Alors que le Conseil constitutionnel le crédite de 199 signatures à ce jour, l’élu au conseil municipal de Bordeaux et ses militants sur le terrain se démultiplient pour aller à la rencontre des maires.
« Au même niveau qu’il y a cinq ans »
De ce point de vue, la virée bretonne qui passait par Carhaix, Hennebont, Rostrenen et Brest n’a pas été très concluante. À peine quelques promesses de plus dont celle du maire de Rostrenen, qui devrait s’engager définitivement en début de semaine. « À ce jour, on a 100 promesses solides, mais il faut encore aller en chercher 200. On est au même niveau qu’il y a cinq ans, mais on n’est à l’abri de rien », constate l’ex-ouvrier de Ford, près de Bordeaux, licencié après la fermeture de son usine.
Le candidat trotskiste déplore « un système méprisant et anti-démocratique qui s’appuie sur les consignes des grands partis pour parrainer leur candidat ». À cela vient s’ajouter la réticence des maires ruraux qui n’ont pas compris que parrainer ne veut pas dire adhérer. « J’ai rencontré une trentaine de maires physiquement, et certains deux fois. Sans succès », se désole Raphaël, un militant brestois prêt à redoubler d’efforts d’ici la date butoir fixé au 4 mars.
Brest. Salle comble pour Philippe Poutou, candidat d’extrême gauche
À la maison des syndicats, vendredi 18 février 2022, le représentant du Nouveau parti anticapitaliste a rassemblé 300 sympathisants lassés des « dérives » du capitalisme, séduits par ses idées et ses talents d’orateur.
Ouest-France Sabine NICLOT-BARON. Publié le 19/02/2022 à 12h09
De l’avis même de Philippe Poutou, candidat à l’élection présidentielle 2022 pour le Nouveau parti anticapitaliste, « ce n’est pas facile de faire campagne quand on ne croit pas dans le système… »
Le système ? « Le capitalisme des riches qui tiennent le pouvoir » comme il l’a largement développé dans son meeting, vendredi 18 février 2022, en soirée à Brest dans une salle de la Maison des syndicats habillée d’affiches et de drapeaux prônant une réforme révolutionnaire de la société.
Après plusieurs prises de paroles de lycéens, étudiants, syndicaliste du CHRU de Brest, il a tenu son auditoire en haleine durant plus d’une heure. Une foule séduite de plus de 300 adhérents ou sympathisants à son parti, « celui des oubliés et des pauvres, de ceux qui triment et se taisent. »
Beaucoup de jeunes
Dans la salle, beaucoup de jeunes, quelques lycéens, des syndicalistes, des retraités, des étudiants venus en masse « qui se posent des questions sur leur avenir ».
Comme Laura, 23 ans, qui a fait le déplacement avec une amie. L’étudiante n’est pas encore sûre de son prochain vote. « Je suis là pour mieux comprendre le programme du NPA, mais je sais que dans tous les cas, je vais voter pour la vraie gauche, même si je ne sais pas encore qui… » Elle n’en voit que trois : Jean-Luc Mélenchon pour la France insoumise ou Philippe Poutou. Éventuellement Fabien Roussel, le candidat du Parti communiste français, qu’elle trouve pourtant « un peu trop dans le système ».
Détricoter la société capitaliste
Si certains se posaient des questions, ils seront renseignés. « Il n’y aura pas de vote utile à gauche, a martelé derrière son micro le candidat du NPA. On a vu ce que ça donne quand on aide à élire la gauche de pouvoir et institutionnelle. Elle n’a jamais fait une politique de gauche ! »
L’assistance boit ses paroles. Philippe Poutou, ouvrier au chômage, leader syndicaliste a tous les talents d’un orateur. L’homme est convaincu et détricote la société capitaliste : « Il nous faut reprendre le contrôle sur l’économie, la santé, l’énergie, la banque, les écoles. » Celle qui fait que 5 % des plus pauvres ne passent pas l’âge de 60 ans. « Alors comment profiter de la retraite dans ce cas ? », interroge Philippe Poutou. Le public applaudit.
« Clair et limpide »
Tout est mis sur la table. « La logique de course au profit des multinationales, les nuisances de l’agro-industrie qui s’en fiche de la sécurité alimentaire pour les agriculteurs et les consommateurs, la politique répressive qui se généralise, les pauvres encore plus pauvres et les 43 milliardaires français qui ont accru leur fortune de 236 milliards d’euros en 19 mois de crise du Covid. »
Des idées qu’approuve Anthony, ancien écologiste désormais encarté au NPA : « Il est clair, limpide. Il tire le débat à gauche et pose les bonnes questions. » Sa voisine Charlotte approuve. « Ça fait du bien », dit-elle, même si elle « n’a jamais voté Poutou », elle se sent interpellée: « ses idées résonnent en moi ».
Encore 300 parrainages à obtenir
« Mon programme, c’est pas une liste de promesses, poursuit le candidat. J’en ai un de trente pages, puisqu’il faut en avoir un. C’est la volonté de mettre à plat tout ce qu’il serait légitime d’avoir. » Sans illusion, parce qu’il « pèse » 1 % des intentions de vote et qu’il lui manque encore 300 parrainages pour pouvoir se présenter.
« La rupture avec l’ordre établi, ça peut donner du courage, mettre les gens en mouvement », espère Arnaud, cheville ouvrière de la France insoumise qui approuve beaucoup des idées développées par Philippe Poutou. Hormis certaines. « Pour les frontières, je ne suis pas d’accord par exemple… »
En la matière, le candidat du Nouveau parti anticapitaliste n’y va pas de main morte : « Nous sommes internationalistes et anticolonialistes, pour l’ouverture des frontières, l’accueil de tous les migrants, la circulation libre de toutes les personnes. » Et en prime, la fin de la propriété privée.
Voilà, c’est dit. Philippe Poutou imagine l’avenir dans « la lutte radicale », en rouge et blanc.
Une fois de plus, l’on notera que contrairement à ce qu’elle en prétend, ce n’est pas la mère maquerelle et criminelle notoire Josette Brenterch du NPA de Brest qui se soucie de cette question ou de la situation des personnes prostituées, qu’elles soient adultes ou même mineures, puisqu’il faut attendre l’arrivée du Nid à Brest il y a seulement un an pour qu’enfin une association s’en préoccupe.
Josette Brenterch et ses amis de l’extrême-gauche locale ne s’étaient emparés de ce sujet qu’à l’époque où des Africaines tapinaient dans les rues de Brest, au début des années 2000, les proxénètes locaux ne supportant plus cette concurrence « déloyale » et par ailleurs désastreuse pour l’image de la ville et ses commerces.
Pour retrouver une partie de nos « discussions » publiques de 2010, c’est ici :
Ces trois blogs supportent l’intégralité de mes publications de 2010 sur la plateforme de blogs OverBlog, avec tous les commentaires ayant fait suite aux articles.
Je rappelle ici n’avoir jamais eu aucun autre support d’expression publique que ce blog de mars 2010 à juin 2013, après avoir été bannie successivement des sites d’information Rue89 le 31 juillet 2009 (première inscription le 17 décembre 2007) et Le Post le 26 février 2010 (première inscription le 2 septembre 2009) sur ordres très insistants de mes harceleurs et calomniateurs publics, tandis que ceux-ci s’étalaient à mon sujet en bien d’autres endroits de la toile, notamment, depuis l’année 2008, sur les sites Rue89 et Le Post ainsi que sur les blogs de leur « Konducator » le pédophile, trafiquant de drogue et cybercriminel notoire Pascal Edouard Cyprien Luraghi, alors tous intégralement publics, commentaires obscènes et orduriers y compris, ce qui n’est plus le cas depuis cette année 2013, bien des textes et tous les commentaires y étant devenus « privés », et aussi, depuis le printemps 2010, sur tous les sites de prédilection du cybercriminel, harceleur et calomniateur public quasi professionnel Jean-Marc Donnadieu de Béziers, lequel, au moins jusqu’au mois d’août 2010, s’était toujours exprimé sur la toile de manière habituelle sous le pseudonyme de « NEMROD34″ tout en affichant son identité réelle et toutes ses coordonnées, soit, principalement : tous ses sites personnels et ceux de ses amis et complices prétendument « sceptiques » ou « ufosceptiques ».
Ce premier blog dénommé « Un petit coucou » avait été suspendu en juin 2013 par son hébergeur OverBlog toujours harcelé à mon sujet comme précédemment les modérateurs des sites rue89 et Le Post par les cybercriminels précités, puis supprimé par ces derniers vers fin août ou début septembre 2015.
Y ont fait suite ce blog-ci et son doublon Satanistique à compter de mars 2014.
Par ailleurs, « Nikita » et ses ami-e-s étant engagé-e-s dans un combat qu’il ne faudrait surtout pas ignorer, je leur rappelle pour commencer ma suggestion de décembre dernier : exigez la suppression de toute imposition des revenus de la prostitution pour les personnes prostituées, c’est le minima de ce que l’Etat doit leur accorder. Il n’est nul besoin de payer des impôts pour être un citoyen à part entière, le fait de payer des impôts n’ouvre aucun droit et n’apporte aucune garantie quant au respect des droits fondamentaux des êtres humains (il m’est arrivé de lire ou entendre des discours fortement erronés à ce sujet chez des militant-e-s du STRASS). En l’occurrence, c’est même exactement le contraire : en imposant les personnes prostituées sur les revenus de leur prostitution, l’Etat les oblige à se prostituer pour payer les impôts correspondants. L’Etat est ainsi, de fait, le premier et plus gros proxénète de France, ce qui est totalement inadmissible et source de très grandes violences de services étatiques ou de fonctionnaires de diverses administrations, non seulement à l’encontre de personnes prostituées, de gré ou de force, mais également à l’encontre de personnes qui ne se prostituent pas ou ne se sont jamais prostituées et peuvent être amenées ou contraintes à se prostituer en conséquence de ces violences, dont c’est le but.
Ensuite, sachant que toutes les personnes qui choisissent la prostitution comme « métier » ou source de revenus aussi facilement que Nikita ont à leur insu ou d’une manière dont elles n’ont pas conscience été conditionnées pour accepter ce « métier » comme n’importe quel autre, je les invite à réfléchir à cette question.
À Brest, la prostitution des mineurs « un phénomène inquiétant »
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Romain Guigny est le chef de service de l’Amicale du Nid en Bretagne. Implantée à Brest depuis un an, c’est la seule association bretonne agréée pour accompagner les personnes désireuses de sortir de la prostitution.
« Elle porte un discours politique, mais qui n’est pas représentatif de la réalité vécue par la majorité des femmes qui sont dans le système prostitutionnel. Le plus souvent, elles sont dans un choix contraint et vivent des situations de souffrances physique, somatique et psychique. Le plus dur est d’en sortir, car elles sont souvent isolées de tout environnement social, familial, amical. Cet isolement est renforcé par la peur de la stigmatisation, qui fait qu’elles recourent peu à leurs droits ».
Quel est l’état des lieux à Brest ?
« C’est très difficile de donner une photographie, car la prostitution s’est invisibilisée. Le racolage de rue n’existe plus. Tout se passe aujourd’hui sur internet qui permet de tout numériser : la transaction, la location d’un appartement ou d’une chambre d’hôtel, l’organisation en amont. On observe beaucoup de mobilité et de prostitution en sextour. On constate aussi une prostitution de précarité. Il s’agit souvent de femmes en situation administrative irrégulière, sans ressources, qui peuvent s’adonner à la prostitution en échange d’un hébergement ou même d’un repas ».
Comment faites-vous pour les contacter ?
« On est dans le « aller vers », et cela passe par des maraudes numériques. On n’est jamais dans le jugement, mais dans une approche sociale. Le but est de nouer le contact, de parvenir à les sensibiliser. Au local, on distribue du matériel de prévention. On est sur un processus de libre adhésion, et cela prend du temps. En 2021, nous avons rencontré 56 personnes. 83 % sont des femmes, 10 % des personnes trans, et 7 % des hommes. 70 % des personnes sont d’origine étrangère, et un tiers ont moins de 25 ans. Aujourd’hui, on accompagne réellement une vingtaine de personnes, et parmi elles, deux femmes qui sont entrées dans un parcours de sortie de prostitution ».
Quid de la prostitution des mineurs ?
« C’est aujourd’hui le phénomène le plus inquiétant. Actuellement, on est sollicité pour des situations identifiées qui concernent sept adolescents à Brest et Morlaix, mais il y en a bien d’autres. L’âge moyen est de 15 ans et on parle de filles aux origines locales. Cette montée en puissance de la prostitution des mineurs est très liée au phénomène de glamourisation de la prostitution. C’est l’effet Zahia. Les jeunes filles sont biberonnées à la téléréalité où l’on présente le marchandage des corps comme un travail comme un autre, presque séduisant. La réalité est évidemment tout autre ».
Pour Nikita, Brestoise de 26 ans, « la prostitution peut être choisie »
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Nikita, Brestoise de 26 ans, s’est prostituée pendant cinq ans pour financer ses études. Elle affirme que la loi d’avril 2016 pénalisant les clients n’a fait qu’augmenter les violences et la précarité des travailleuses et travailleurs du sexe.
Si Nikita a accepté la rencontre, c’est moins pour parler de sa trajectoire personnelle que pour évoquer son combat : celui de la défense des droits des travailleurs et travailleuses du sexe. De son parcours, on apprendra donc le strict minimum. « Je ne veux pas que ma mère puisse faire le lien avec moi », justifie-t-elle.
C’est la raison économique qui a poussé cette Brestoise de naissance vers la prostitution. Elle avait alors 21 ans et était étudiante à l’UBO (Université de Bretagne occidentale). « Pour subvenir à mes besoins, je cumulais plusieurs boulots précaires : serveuse en restauration, ménages, garde d’enfants. Mais je me suis rendue compte que je n’arrivais pas à mener mes études de front. À un moment, la prostitution m’est apparue comme la solution la moins chronophage et la plus facile à mettre en œuvre ».
Cinq à six passes par mois
Pendant cinq ans, à raison de « cinq à six passes par mois, pas plus », elle a donc vendu des prestations sexuelles. L’arrivée de la crise sanitaire en mars 2020, avec l’entrée dans le confinement, a rapidement asséché la demande et l’a amenée à réfléchir. « J’ai continué à voir mes clients habitués pour boucler mes fins de mois, mais j’avais vraiment la trouille », confie celle qui a néanmoins continué jusqu’en juillet 2020, date à laquelle elle a pu toucher l’allocation du RSA.
Nikita, qui n’a finalement pas terminé son cursus universitaire, a alors décroché. Mais elle pense reprendre dès que l’épidémie aura battu en retraite. Car pour elle, le travail du sexe n’est rien d’autre « qu’un emploi précaire comme un autre et une stratégie de survie dans un monde capitaliste », comme le dit l’une des porte-parole du Strass, le syndicat du travail sexuel en France.
Un rapport de force favorable aux clients
Les mouvements féministes ont beau claironner que la prostitution est fondamentalement une violence faite aux femmes, pour Nikita, ce travail peut aussi être choisi. Aussi est-elle opposante à la loi d’avril 2016 qui a instauré la pénalisation des clients. En s’attaquant à la demande, l’État espérait ainsi faire disparaître l’offre. « Ce n’est pas ce qui s’est passé. Cette loi n’a fait que renverser le rapport de force en faveur des clients, qui n’hésitent pas à négocier les tarifs, les pratiques et à imposer des rapports non protégés. Cela nous a précarisées encore plus et a conduit à plus de violences ».
Elle considère aussi que le parcours de sortie intégré à la loi, avec à la clef une allocation de 330 € par mois et un titre de séjour de six mois renouvelable trois fois, « est un dispositif hypocrite qui permet juste aux abolitionnistes de se donner bonne conscience, les préfectures refusant la plupart du temps de délivrer ces titres ».
Une demande de local pour sortir de l’isolement
Ce combat, Nikita a commencé à le mettre sur la place publique, avec quelques autres, lors d’un rassemblement le 17 décembre dernier à Brest, placé sous le patronage des Pétrolettes. Cette association communautaire rennaise, née en mai 2020, milite pour la décriminalisation du travail du sexe, et l’auto-organisation des prostituées. « Aujourd’hui, avec une collègue, on est en train de monter une antenne à Brest, avec l’espoir d’obtenir un local. Pour sortir de l’isolement. Mais aussi pour faciliter l’accès aux droits, à la santé ». Des premiers contacts ont été noués avec la Ville.
Le pauvre, il faut le comprendre, il est sous pression de son coach Richard Ferrand que j’emmerde un peu avec mes publications les plus récentes…
Ouarf !
« Ce n’est qu’un début, continuons le combat », comme dirait l’autre grêlé, celui qui est toujours incapable de justifier ses relations avec Jeffrey Epstein, l’autre Edouard…
A propos, avez-vous remarqué ? Ils réclament tous la levée de l’anonymat sur Internet, visant ainsi en priorité les victimes qui osent s’y présenter comme telles sans aucunement se faire reconnaître ni même nécessairement citer qui que ce soit, comme ce fut mon cas au mois de septembre 2008 sur le site Rue89 à propos de harcèlement moral dans le travail, avec la sanction que tout le monde connaît : haro sur la victime qui fut immédiatement jetée en pâture sur la place publique avec des tonnes de calomnies, menaces de viol et menaces de mort… mais il est vrai qu’elle s’était déjà fait remarquer en citant l’affaire de l’ancien psychiatre brestois pédocriminel Serge Rodallec.
La protection des victimes est pourtant inscrite dans le Code pénal dont tout l’arsenal juridique en ce sens a encore été renforcé par la loi n° 2021-1109 du 24 août 2021 ayant créé un délit spécifique de mise en danger de la vie d’autrui par diffusion d’informations relatives à la vie privée, familiale ou professionnelle (art. 223-1-1du code pénal).
Ces attaques récurrentes contre l’anonymat sur Internet sont quasiment une marque d’appartenance au grand réseau pédocriminel auquel appartiennent mes harceleurs de la bande du pédophile et cybercriminel notoire Pascal Edouard Cyprien Luraghi, lequel a pour habitude de signer de son vrai patronyme toutes ses saloperies sur les uns et les autres, dont tous ses harcèlements et toutes ses campagnes de calomnies publiques à mon encontre, quand il ne s’amuse pas à donner aussi dans l’usurpation d’identité.
Si vous disposez d’ouvrages ou d’articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l’article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références »
La divulgation de données personnelles1, appelée doxing ou doxxing en anglais1, est une pratique consistant à rechercher et à divulguer sur l’internet des informations sur l’identité et la vie privée d’un individu dans le but de lui nuire2,3. Les informations révélées peuvent être l’identité, l’adresse, le numéro de sécurité sociale, le numéro de compte bancaire, etc.
Le terme doxing vient soit du verbe anglais to document, qui signifie « fournir des preuves », soit de dox, variante orthographique de docs, pluriel de doc, abréviation de document4.
D’après des chercheurs des universités de l’Illinois et de New York, la moyenne d’âge des victimes est d’environ 21 ans et les hommes sont plus touchés que les femmes par la divulgation de données personnelles puisqu’ils représentent 82 % du nombre total. Néanmoins, ce type de harcèlement ne touche pas que les plus jeunes puisque les victimes ont de 10 à 74 ans. Les personnes les plus visées sont les hackers, les passionnés de jeux vidéo et les célébrités3.
La divulgation de données personnelles est souvent initiée par une personne ou un groupe de personnes en colère qui se focalisent sur une personne, éventuellement bouc émissaire. Les internautes divulgateurs travaillent généralement de manière coordonnée. Les raisons sont diverses, allant par exemple de vengeances personnelles à la maltraitance d’animaux5, la pédophilie, etc.
La compétition, le désir de revanche ou de justice et l’appartenance à une idéologie politique semblent être les quatre principales motivations des personnes pratiquant la divulgation de données personnelles3.
Conséquences
Une fois les informations rendues publiques, la vindicte populaire peut s’abattre sur la personne ciblée. Dans le cas où cette dernière a commis des actes illégaux, elle peut être dénoncée à la police. Dans certains cas extrêmes, cela peut avoir des conséquences très graves comme la perte d’un emploi ou des difficultés familiales. En fin de compte, la divulgation de données personnelles peut éliminer l’anonymat, l’obscurité ou la crédibilité de quelqu’un6.
Quelques exemples de harcèlement :
des commandes de pizzas livrées à domicile ;
appel des secours au domicile : pompiers, ambulance ;
appel des forces d’intervention spéciales au domicile, appelé swatting ;
menaces de mort ou menaces corporelles avec des détails bien précis sur la personne pour lui faire peur.
Pour lutter contre cette pratique, des chercheurs américains souhaitent l’aide des forces de l’ordre pour reconnaître les victimes afin d’éviter un possible swatting, conséquence d’une divulgation de données personnelles alimentée par un crime imaginaire3.
Méthodes de recherche
Les méthodes de recherche utilisent principalement Internet :
les informations récupérées sur les sites par piratage ou en coopération avec les administrateurs du site (notamment les adresses IP) ;
en piégeant la personne ciblée (hameçonnage par message privé pour l’attirer vers un site dont le pirate est administrateur afin de récupérer son IP, lien de photo en message privé, cheval de Troie) ;
croisement des sources de plusieurs sites pour trouver les différents pseudonymes de la personne ciblée ;
au travers des plateformes de paiement avec la coopération de celui qui a reçu le paiement (tel que Paypal).
Légalité
En France, la divulgation de données personnelles peut relever, selon les méthodes employées, de la loi pénale sur les atteintes à la personnalité, notamment :
atteinte à la vie privée ;
dénonciation calomnieuse ;
atteinte au secret (violation du secret des correspondances) ;
atteintes aux droits de la personne résultant des fichiers ou des traitements informatiques : collecte, traitement et divulgation de données personnelles sans le consentement de l’intéressé ou sans autorisation légale.
En outre, la loi n° 2021-1109 du 24 août 2021 confortant le respect des principes de la République7 a créé un délit spécifique (art. 223-1-1du code pénal) de mise en danger de la vie d’autrui par diffusion d’informations relatives à la vie privée, familiale ou professionnelle. Ce délit est puni de 3 ans d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende. La responsabilité du directeur de publication d’un journal, d’un média audiovisuel ou d’un site internet peut également être engagée. Les peines sont portées à 5 ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amendes lorsque la victime est un agent public, un élu, un journaliste, si elle est mineure ou d’une particulière vulnérabilité (âge, maladie, infirmité, handicap, grossesse). Cette disposition fait suite à l’Assassinat de Samuel Paty, qui eut lieu à la suite de la diffusion d’informations privées sur un réseau social, ayant conduit à l’identification du professeur. Sont consacrés dans l’article 223-1-1 du Code Pénal deux éléments constitutifs de l’infraction : un élément matériel de l’infraction, consistant en la divulgation de données privées permettant l’identification de la victime, de son adresse ou de ses proches, et un élément moral, qui implique que l’auteur de l’infraction ait connaissance des conséquences négatives de son acte, que lesdites conséquences soient recherchées par l’auteur. Cette infraction est continue, la diffusion d’informations privées avant l’entrée en vigueur de la loi pourra donc être sanctionner si le support de diffusion, comme peut l’être un tweet, est encore accessible passée l’entrée en vigueur de la loi.
« « Doxing » : pourquoi certains internautes divulguent les données privées de leurs cibles », Le Monde.fr, 21 novembre 2017 (ISSN1950-6244, lire en ligne [archive], consulté le 21 novembre 2017)
(en) Megan Garber, « Doxing: An Etymology », The Atlantic, 6 mars 2014 (lire en ligne [archive]).
« Dusty : un chat maltraité sauvé par les internautes », RTL People, 17 février 2009 (lire en ligne [archive], consulté le 21 novembre 2017)