Pierre-Jean Chalençon emporté par le torrent boueux de ses amitiés douteuses…

 

 

Critiqué pour s’être affiché avec Jean-Marie Le Pen et ses amis de l’extrême-droite (dont il oublie d’ailleurs quelques-uns : Florian Philippot, Oleg Sokolov, etc…), il tente de se raccrocher à tous ses bons amis auxquels cette étiquette n’est pas ou plus associée, par exemple François Hollande et ses cousins, dont les accointances avec l’extrême-droite sont pourtant connues de longue date (Georges Gustave Hollande s’était présenté aux élections municipales de Rouen et de Bois-Guillaume en 1959 et 1965, sur des listes d’extrême-droite), ou bien encore PPDA… et voilà que craque la branche pourrie…

Ce n’est vraiment pas de bol…

 



Pédocriminalité : les victimes sont invitées à se faire connaître de la justice

Les temps changent, il n’est apparemment plus question de conspuer les victimes de pédophiles qui tenteraient de dénoncer leurs agresseurs, même plus de quarante ans après les faits présumés de viol, encore moins de les faire interner en psychiatrie pour les faire taire, comme cela se faisait encore très couramment il n’y a pas si longtemps, mais au contraire de les rechercher et les écouter.

C’est l’avocat d’Outreau devenu ministre de la Justice qui demande aujourd’hui à tous les parquets de France de généraliser les pratiques adoptées par celui de Paris en la matière.

L’on notera par ailleurs que j’ai encore de gros problèmes de connexion depuis ma dernière publication d’hier, que bien évidemment Jean-Marc Donnadieu est venu commenter :

 

http://satanistique.blogspot.com/2021/03/qui-viole-une-niece-viole-en-liesse.html#comment-form

1 commentaire:

Pédocriminalité : les victimes sont invitées à se faire connaître de la justice dans AC ! Brest 2260

C’est pour quand l’article ?

https://www.lefigaro.fr/actualite-france/au-moins-10-000-victimes-de-pedocriminalite-dans-l-eglise-depuis-1950-20210302

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Je vous ai déjà répondu sur ce sujet, M. Nemrod. Faites l’article vous-même, puisque vous en voulez un de plus que celui du Figaro ou des autres médias qui informent déjà le public sur le problème de la pédocriminalité dans l’Eglise.

De mon côté, je fais ce que je veux et n’ai aucun ordre à recevoir de qui que ce soit, et surtout pas d’un des assassins de ma famille.

Pour ceux qui découvriraient aujourd’hui nos échanges un peu spéciaux, je précise que ce monsieur qui me harcèle gravement depuis le printemps 2010 avec la bande de « déconnologues » du pédophile notoire et malade mental extrêmement dangereux Pascal Edouard Cyprien Luraghi a aussi vainement harcelé mon père pour qu’il me fasse interner en psychiatrie, tout en me harcelant, moi, tout aussi vainement, pour que je le dénonce pour inceste – un problème qui a sans aucun doute pourri leurs vies familiales mais pas la nôtre…

Ils ne manquent pas d’air, ces messieurs et dames « déconnologues »…

Dès l’été 2010, après m’avoir inventé une liaison totalement délirante avec le dénommé Joël Roma et en avoir publié tous les détails très croustillants, sous prétexte que je démentais le tout en le qualifiant d’affabulations délirantes, ce dont il s’agissait effectivement entièrement, le mythomane, harceleur et calomniateur public Pascal Edouard Cyprien Luraghi avait d’abord publié un nouvel article dans lequel il me traitait de « menteuse » et de « mythomane » pour ce motif, puis il s’était mis à harceler Joël Roma lui-même par courriels et par téléphone en lui demandant, à lui, de confirmer toutes ses inventions délirantes nous concernant, telles qu’il les avait déjà publiées…

Et de s’étonner qu’en réaction l’intéressé quitte définitivement le giron de l’extrême-gauche brestoise et de sa patronne la criminelle Josette Brenterch du NPA de Brest pour aller se réfugier dans celui de la force « politique » a priori la plus radicalement opposée, celle du Front national…

 

 

https://www.rtl.fr/actu/justice-faits-divers/l-ancien-ministre-jean-michel-baylet-accuse-de-viols-sur-mineur-7900003826

L’ancien ministre Jean-Michel Baylet accusé de viols sur mineur

 

L’ancien président du PRG réfute ces accusations pour des faits qui remonteraient à plus de 40 ans.

 

Jean-Michel Baylet, en décembre 2012 au Sénat (Archives).
Jean-Michel Baylet, en décembre 2012 au Sénat (Archives). Crédit : AFP / JACQUES DEMARTHON
publié le 01/03/2021 à 23:18

 

Accusé de viols et d’agressions sexuelles sur mineur, l’ancien ministre Jean-Michel Baylet a été auditionné jeudi 25 février à Paris par la brigade de protection des mineurs, informe l’AFP ce lundi. Entendu en audition libre, l’ancien patron du Parti Radical de Gauche (PRG) « a formellement contesté ces allégations mensongères et apporté toutes les précisions nécessaires » pour des faits prescrits qui remonteraient à 41 ans, a réagi son avocat, Me Jean-Yves Dupeux, dans un communiqué.

Le parquet de Paris a pris l’habitude d’ouvrir systématiquement des enquêtes sur les accusations de violences sexuelles contre des mineurs, même si les faits sont apparemment prescrits, afin de vérifier les faits et de rechercher d’éventuelles autres agressions non prescrites. Le ministre de la Justice Éric Dupond-Moretti a demandé lundi aux procureurs de France de généraliser cette pratique, alors que les témoignages et les accusations de violences sexuelles sur mineurs se sont multipliés ces derniers mois.

Âgé de 74 ans, Jean-Michel Baylet a été secrétaire d’État puis ministre entre 1984 et 1993, sous la présidence de François Mitterrand, puis à nouveau entre 2016 et 2017, à la fin du mandat de François Hollande, cette fois de l’Aménagement du Territoire, de la Ruralité et des Collectivités territoriales. Actuel maire de Valence-d’Agen (Tarn-et-Garonne), il est également un des propriétaires et le président du groupe de presse La Dépêche du Midi.

La rédaction vous recommande

 



Entre TF1 et Toulouse, une longue histoire d’amours rocambolesques…

J’attends de voir des médias mainstream s’en saisir pour y revenir moi aussi avec quelques détails inédits…

M’enfin, pour l’essentiel, mes lecteurs les plus assidus savent déjà, et même, bien mieux que moi…

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Dominique_Baudis

Dominique Baudis

Page d’aide sur l’homonymie
Pour les articles homonymes, voir Baudis.
Dominique Baudis
Illustration.
Dominique Baudis en 2009.
Fonctions
Défenseur des droits
22 juin 201110 avril 2014
(2 ans, 9 mois et 19 jours)
Prédécesseur Poste créé
Jean-Paul Delevoye
(Médiateur de la République)
Successeur Jacques Toubon
Député européen
14 juillet 200922 juin 2011
(1 an, 11 mois et 8 jours)
Élection 7 juin 2009
Législature 7e
Groupe politique PPE
19 juillet 19942 octobre 1997
(3 ans, 2 mois et 13 jours)
Élection 12 juin 1994
Législature 4e
Groupe politique PPE-DE
24 juillet 198420 juin 1988
(3 ans, 10 mois et 27 jours)
Élection 17 juin 1984
Législature 2e
Groupe politique PPE
Député de la Haute-Garonne
Élu dans la 1re circonscription
1er juin 199724 janvier 2001
(3 ans, 7 mois et 23 jours)
Législature XIe (Cinquième République)
Prédécesseur Jean-Claude Paix
Successeur Philippe Douste-Blazy
23 juin 19884 mai 1994
(5 ans, 10 mois et 11 jours)
Législature IXe (Cinquième République)
Prédécesseur Jacques Roger-Machart
Successeur Jean-Claude Paix
Président du conseil régional
de Midi-Pyrénées
1
21 mars 198623 juin 1988
(2 ans, 3 mois et 2 jours)
Prédécesseur Alex Raymond
Successeur Marc Censi
Maire de Toulouse
11 mars 198324 janvier 2001
(17 ans, 10 mois et 13 jours)
Prédécesseur Pierre Baudis
Successeur Guy Hersant (intérim)
Philippe Douste-Blazy
Biographie
Nom de naissance Dominique Pierre Jean Albert Baudis
Date de naissance 14 avril 1947
Lieu de naissance Paris (IXe)
Date de décès 10 avril 2014 (à 66 ans)
Lieu de décès Paris, Val-de-Grâce (Ve)
Nature du décès Cancer
Nationalité Française
Parti politique UDF
UMP
Diplômé de IEP de Paris
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Dominique Baudis, né le 14 avril 1947 à Paris où il est mort le 10 avril 2014, est un journaliste, écrivain et homme politique français. Il a notamment été journaliste de télévision, puis maire de Toulouse, député, président du conseil régional de Midi-Pyrénées, député européen, puis président du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) et Défenseur des droits.

Biographie

Famille et études

Fils de l’homme politique Pierre Baudis, il effectue ses études au collège du Caousou à Toulouse, puis à Paris au lycée Fénelon Sainte-Marie. Il effectue sa terminale philo au lycée Carnot en 1964. Il obtient son diplôme de l’Institut d’études politiques de Paris (service public) en 1968.

Carrière journalistique

En 1965, Dominique Baudis devient responsable du mouvement des Jeunes démocrates, et en 1971, il part au Liban et devient journaliste de radio et de télévision à Beyrouth jusqu’au début de la guerre civile libanaise en 1975 où il est blessé2. Il devient ensuite correspondant de TF1 (alors chaîne publique) pour le Proche-Orient. Sa carrière journalistique l’amène à devenir grand reporter pour TF1 de 1976 à 1977, puis présentateur du journal télévisé de 20 h de la même chaîne de 1977 à 19803, et celui du Soir 3 de FR3 jusqu’en 1982. Cette même année, il est chargé par FR3 d’assurer les relations avec le Sénat4.

Carrière politique

Entre TF1 et Toulouse, une longue histoire d'amours rocambolesques... dans AC ! Brest 220px-12.10.82._P._Baudis_pr%C3%A9sente_son_fils_Dominique_comme_son_successeur_%281982%29_-_53Fi5700_%28cropped%29
Dominique Baudis aux côtés de son père, Pierre Baudis, auquel il succède en tant que maire de Toulouse.
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Dominique Baudis et Jacques Chaban-Delmas, maire de Bordeaux, en 1985.

Encore étudiant et président du Mouvement des jeunes démocrates, il est élu en mars 1971 conseiller municipal de Boulogne-Billancourt sur la liste menée par Georges Gorse.

Il quitte l’audiovisuel public fin 1982, pour être candidat à la succession de son père, Pierre Baudis, maire de Toulouse de 1971 à 19835. Il est élu en mars 1983 lors des élections municipales, sous l’étiquette du CDS, composante de l’UDF, tout en affirmant une ligne d’ouverture politique6. Les fois suivantes, il est réélu jusqu’aux élections de 1995 dès le premier tour, avec 55 % des voix. L’universitaire Stéphane Beaumont rappelle qu’en tant que maire, il fut « l’homme de l’endettement zéro ». Il a également participé à transformer la ville en grande métropole économique et universitaire et lancé le métro de Toulouse. Il refuse plusieurs fois de devenir ministre afin de se consacrer à sa ville7.

En 1984, il est aussi élu au Parlement européen pour quatre ans.

En 1985, il devient également conseiller général de la Haute-Garonne, pour cinq ans.

En 1986, il est élu au Conseil régional de Midi-Pyrénées, dont il devient le président. Enfin, la même année, il est élu député à l’Assemblée nationale, mandat dont il démissionne au profit de son père Pierre, il sera réélu en 1988, en 1993 et en 1997. Il est alors un des responsables de Force démocrate, parti faisant partie de la confédération de partis nommée UDF.

En 1989, il fait partie du courant des « rénovateurs », avec Michel Noir, François Bayrou, Philippe Séguin ou encore Alain Carignon, leur ambition (avortée) étant de lancer un parti unique de la droite et du centre (à partir du RPR et de l’UDF) en écartant Jacques Chirac et Valéry Giscard d’Estaing. Il demande ainsi personnellement à la télévision le départ de ce-dernier de la vie politique7.

En 1994, il conduit la liste UDF-RPR qui recueille 25,58 % des voix et arrive en tête des élections européennes ; initialement créditée de 40 % dans les sondages, la liste doit pâtir de la dissidence de Philippe de Villiers, encouragé par Charles Pasqua7.

En 1998, il devient membre du bureau politique et du conseil de la présidence de l’UDF.

Conseil supérieur de l’audiovisuel

En mai 2000, succédant à Alain Peyrefitte, il devient pour un an le président du comité éditorial du quotidien français Le Figaro7.

Il démissionne de tous ses mandats électifs, lorsque le président de la République Jacques Chirac lui propose de devenir président du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA). Il laisse également ouverte sa succession au poste de maire de Toulouse, qui sera gagnée par Philippe Douste-Blazy aux élections municipales suivantes. Sa nomination au CSA fut contestée, son impartialité étant mise en cause par certains hommes politiques de gauche, tels François Hollande et Robert Hue8. Sa présidence a été marquée par le lancement de la télévision numérique terrestre (TNT) en 2005 et la lutte contre la pornographie.

Après avoir quitté ses fonctions de président du CSA en janvier 2007 (où il est remplacé par Michel Boyon), il est élu président de l’Institut du monde arabe en février 20079.

Retour en politique

En janvier 2009, il est désigné tête de liste UMP de la circonscription Sud-Ouest comptant 6 200 794 électeurs inscrits pour les élections européennes de 2009. Le 7 juin 2009, la liste de la majorité présidentielle qu’il conduit est celle qui obtient le plus de voix : 705 900 et 26,89 % des suffrages exprimés, ce qui permet à sa liste d’obtenir quatre sièges au Parlement européen, loin devant celle du Parti socialiste conduite par Kader Arif. Sa liste a obtenu une majorité relative de voix dans les trois régions de la circonscription Sud-Ouest, tout comme dans la très grande majorité des villes les plus grandes de cette circonscription, notamment à Toulouse où il dépasse le seuil symbolique des 30 %. Lors de ces élections, la majorité présidentielle a doublé ses députés par rapport au précédent scrutin de 2004.

Le 16 juillet 2009, il est élu vice-président de la commission des affaires étrangères du Parlement européen. Il est membre de la délégation pour les relations avec les pays du Machrek (Égypte, Jordanie, Liban et Syrie) et de la délégation à l’Assemblée parlementaire euro-méditerranéenne.

Le 10 novembre 2009, il est nommé rapporteur sur l’accord d’association sur la Syrie, en négociation depuis 2004.

Fin octobre 2010, il est chargé par le Parlement de réaliser une étude des relations entre l’Union européenne et le Conseil de coopération du Golfe. Après une audition publique au Parlement européen, il rédige un rapport qui est adopté par celui-ci le 24 mars 2011 en session plénière10.

Défenseur des droits

Président de l’Institut du monde arabe, président de l’Autorité de régulation professionnelle de la publicité depuis le 12 octobre 2010 et député européen, PPE de la circonscription Sud-Ouest de France, il démissionne de tous ses mandats lorsqu’il est nommé défenseur des droits par le président Nicolas Sarkozy le 22 juin 2011.

À ce poste, il permet aux victimes du sida et aux séropositifs d’avoir accès aux soins funéraires, interdits depuis 198611.

Il est le premier Défenseur des droits à avoir permis que les matermittentes soient rétablies dans leurs droits en considérant dans sa décision du 13 mars 2012 que « la situation dans laquelle sont placées les intermittentes du spectacle durant et à l’issue de leur congé de maternité constitue une discrimination fondée sur l’état de grossesse tant au regard du droit communautaire que du droit interne »12.

Mort et hommages

Alors qu’il exerce la fonction de défenseur des droits, il est opéré du cervelet et hospitalisé à plusieurs reprises avant de mourir à l’hôpital du Val-de-Grâce à Paris des suites d’un cancer généralisé, le 10 avril 201413,14.

Le 15 avril 2014, un hommage national, présidé par le président de la république François Hollande15, lui est rendu aux Invalides, à Paris16.

Ses obsèques ont lieu le 16 avril 2014, en la cathédrale Saint-Étienne de Toulouse. Le lendemain matin, il est incinéré au crématorium de Toulouse à Cornebarrieu, et ses cendres sont inhumées au cimetière de Terre-Cabade, auprès de son père Pierre Baudis17.

Le 8 juillet 2019, l’aéroport de Toulouse-Blagnac a été décoré avec la signature de Dominique Baudis, sans pour autant être renommé18. Il existe également une esplanade Dominique Baudis à Colomiers (à proximité de la gare des Ramassiers) et la médiathèque d’Auterive (Haute-Garonne) porte le nom de l’homme politique.

Vie privée

Dominique Baudis a épousé en secondes noces Ysabel Saïah le 27 avril 1988. Le couple a eu deux enfants, Pierre et Benjamin. Dominique Baudis avait une fille, Florence, issue d’un précédent mariage.

Décorations

Affaire Alègre

En 2003, alors qu’il est président du CSA, Dominique Baudis est mis en cause dans une affaire liée au tueur en série Patrice Alègre. Le 18 mai 2003, il révèle publiquement cette affaire au journal de Claire Chazal sur TF1 : alors accusé de proxénétisme, de viol, de meurtre et d’actes de barbarie, il apparaît sur le plateau très tendu, le visage perlé de sueur. Déclarant être « bien décidé à affronter la calomnie les yeux dans les yeux », cette défense maladroite renforce les rumeurs de son implication, relayées par les médias20,21.

Les instigateurs de cette campagne de diffamation sont mis en examen et le 11 juillet 2005, la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Toulouse confirme le non-lieu général dans le volet « viols et proxénétisme en bande organisée » dans lequel Baudis et d’autres personnalités sont mis en cause. Le président du CSA est ainsi blanchi par la justice21. Après être revenues sur leurs déclarations, les deux ex-prostituées, Fanny et Patricia, sont reconnues coupables de dénonciation calomnieuse et respectivement condamnées à deux et trois ans de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Toulouse le 26 mars 200922.

Karl Zéro, à l’époque présentateur sur Canal+, bénéficie d’un non-lieu en mars 2007 à la suite de sa mise en examen pour « sortie illicite de correspondance », « violation du secret de l’instruction » et « violation du secret professionnel » après avoir lu en direct à la télévision une lettre du meurtrier Patrice Alègre confirmant l’implication de Dominique Baudis dans cette affaire23. En janvier 2009, il est à nouveau mis en examen pour « sortie irrégulière de correspondance de prison »24. Dominique Baudis a également accusé La Dépêche du Midi et son directeur Jean-Michel Baylet ainsi qu’Edwy Plenel, alors au Monde, d’avoir contribué à propager la rumeur7.

Sous le titre Face à la calomnie, Dominique Baudis publie, en 2005, le journal qu’il a tenu pendant dix-huit mois, de 2003 à 2004, victime de ce qu’il qualifie de longue campagne de calomnies. Dans ce livre, il accuse l’ex-gendarme Michel Roussel d’avoir orienté les témoignages des deux anciennes prostituées qui l’avaient impliqué dans l’affaire Alègre. Cela vaudra à Dominique Baudis d’être condamné pour diffamation en première instance le 4 janvier 2006. Le 9 août de la même année, la cour d’appel de Toulouse confirme la diffamation ; il est condamné à verser 1 000 euros à Gilles Souillés25. Dans ce livre, Dominique Baudis dit ne pas comprendre l’attitude de son successeur à la mairie de Toulouse, Philippe Douste-Blazy, qu’il accuse de complaisance à l’égard de la rumeur.

Présentateur de télévision

Œuvres

- prix Relay 200126
prix Méditerranée 201027

.

Notes et références

  1. « Prix Méditerranée » [archive], sur www.prix-litteraires.net.

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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Philippe Douste-Blazy

Philippe Douste-Blazy
Illustration.
Philippe Douste-Blazy en 2005.
Fonctions
Secrétaire général adjoint des Nations unies1
19 février 200819 février 2017
(9 ans)
Secrétaire général Ban Ki-moon
António Guterres
Successeur Jean-Pierre Lacroix
Ministre des Affaires étrangères
2 juin 200515 mai 2007
(1 an, 11 mois et 13 jours)
Président Jacques Chirac
Gouvernement Villepin
Prédécesseur Michel Barnier
Successeur Bernard Kouchner
Ministre des Solidarités, de la
Santé et de la Famille
31 mars 200431 mai 2005
(1 an et 2 mois)
Président Jacques Chirac
Gouvernement Raffarin III
Prédécesseur Jean-François Mattei
Successeur Xavier Bertrand
Secrétaire général de l’UMP
17 novembre 200228 novembre 2004
(2 ans et 11 jours)
Prédécesseur Création de la fonction
Successeur Pierre Méhaignerie
Maire de Toulouse
23 mars 200129 avril 2004
(3 ans, 1 mois et 6 jours)
Élection 23 mars 2001
Prédécesseur Guy Hersant
Successeur Françoise de Veyrinas (intérim)
Jean-Luc Moudenc
Président du groupe UDF de
l’Assemblée nationale
19 juin 199919 juin 2002
(2 ans et 11 mois)
Législature XIe (Cinquième République)
Prédécesseur François Bayrou
Successeur Hervé Morin
Ministre de la Culture
18 mai 19952 juin 1997
(2 ans et 15 jours)
Président Jacques Chirac
Gouvernement Juppé I et II
Prédécesseur Jacques Toubon
Successeur Catherine Trautmann
Porte-parole de gouvernement
19 janvier 199511 mai 1995
(3 mois et 22 jours)
Président François Mitterrand
Gouvernement Balladur
Prédécesseur Nicolas Sarkozy
Successeur François Baroin
Ministre délégué à la Santé
30 mars 199311 mai 1995
(2 ans, 1 mois et 11 jours)
Président François Mitterrand
Gouvernement Balladur
Prédécesseur Bernard Kouchner
Successeur Élisabeth Hubert
Député français
2 avril 200130 avril 2004
(3 ans et 28 jours)
Circonscription 1re de la Haute-Garonne
Prédécesseur Dominique Baudis
Successeur Bernadette Païx
12 juin 19971er avril 2001
(3 ans, 9 mois et 20 jours)
Circonscription 2e des Hautes-Pyrénées
Prédécesseur Jean-François Calvo
Successeur Chantal Robin-Rodrigo
2 avril 19931er mai 1993
(29 jours)
Circonscription 2e des Hautes-Pyrénées
Prédécesseur Claude Gaits
Successeur Jean-François Calvo
Député européen
25 juillet 198930 mars 1993
(3 ans, 8 mois et 5 jours)
Élection 25 juin 1989
Successeur Jean-Pierre Abelin
Maire de Lourdes
13 mars 1989février 2000
(10 ans, 11 mois et 15 jours)
Prédécesseur François Abadie
Successeur Jean-Pierre Artiganave
Biographie
Date de naissance 1er janvier 1953 (68 ans)
Lieu de naissance Lourdes (France)
Nationalité Française
Parti politique CDS (1989-1995)
FD (1995-1998)
UDF (1989-2002)
UMP (2002-2008)
Diplômé de Université de Toulouse
Profession Cardiologue
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Philippe Douste-Blazy, né le 1er janvier 1953 à Lourdes (Hautes-Pyrénées), est un médecin et un homme politique français.

Membre de l’UDF puis de l’UMP, il est député et maire de Lourdes puis de Toulouse. Plusieurs fois ministre (Culture, Santé, Affaires étrangères), il est, de 2008 à 2017, secrétaire général adjoint des Nations unies et conseiller spécial du secrétaire général des Nations unies, chargé des sources novatrices de financement du développement.

Biographie

Jeunesse

Natif de Lourdes, Philippe Douste-Blazy est le fils de Louis Douste-Blazy, professeur de médecine, et de Geneviève Béguère (1924-2018), ancienne dirigeante de la Ciergerie lourdaise2 et fille d’Antoine Béguère, sénateur-maire de Lourdes et dirigeant du FC Lourdes, lors des « années dorées » de ce club de rugby.

Philippe Douste-Blazy étudie au lycée Pierre-de-Fermat puis suit des études de médecine à Toulouse où il effectue son internat en 1976, et y soutient sa thèse en 1982, pour laquelle il obtient un prix en 1983[réf. nécessaire]. Il exerce ensuite comme cardiologue à Lourdes et à Toulouse, notamment à l’hôpital de Purpan à partir de 1986. Il rejoint alors la Société française de cardiologie. Il devient en 1988 professeur de médecine à la faculté des sciences de Toulouse, en épidémiologie, économie de la santé et prévention.

Débuts politiques

Il entre en politique en mars 1989 en étant élu maire de Lourdes (Hautes-Pyrénées), soutenu par le joueur de rugby Jean-Pierre Garuet3. Sa liste remporte au premier tour 53,81 % des suffrages contre 42 % à celle de François Abadie, élu depuis 19714.

Il est élu député européen, sur la liste « Le Centre pour l’Europe », en juin de la même année. Il siège dès lors au Parti populaire européen.

Cette année est aussi celle de son élection comme directeur national de l’Association de recherche contre les élévations du cholestérol (ARCOL).

Incontesté dans les scrutins locaux jusqu’à son départ de Lourdes, il connaît une ascension rapide : élu député dans la deuxième circonscription des Hautes-Pyrénées fin mars 1993, il abandonne son mandat en mai, à la suite de sa nomination comme ministre délégué à la Santé, fonction qu’il cumule avec celle de porte-parole du gouvernement à partir du 19 janvier 1995. En mars 1994, il est élu au conseil général des Hautes-Pyrénées, devient secrétaire général du CDS en décembre suivant, et est réélu au premier tour des municipales en 19954.

À Lourdes, Philippe Douste-Blazy axe son action sur le tourisme. La RN 21, l’aéroport Tarbes-Ossun-Lourdes et la nouvelle gare SNCF améliorent la desserte de la ville, qui se dote d’un nouvel office du tourisme et de deux accueils pour les malades en remplacement des anciens hospices. Mais la reprise en régie municipale du golf, hérité de l’équipe précédente, et l’acquisition du lac de Lourdes, dont l’aménagement est ensuite suspendu, alourdissent les finances municipales4. La chambre régionale des comptes constate en 1997 une augmentation des frais de fonctionnement de la ville, due selon l’opposition au nombre de collaborateurs du cabinet pléthorique et à une politique de communication coûteuse. Les impôts locaux augmentent de 77,8 % entre 1988 et 19944, pour rebaisser à partir de 19985, l’endettement de la ville atteint 206 millions de francs soit 13 885 francs par habitant en 2000, et la taxe de séjour est instaurée4. En matière d’emplois, il doit faire face à la fermeture de l’abattoir, et tente sans succès d’attirer deux usines pharmaceutiques4.

Ministre de la Culture

Soutien de Jacques Chirac à l’élection présidentielle de 1995, il est nommé ministre de la Culture le 18 mai après la victoire de ce dernier.

En juin, il est réélu maire de Lourdes, et devient secrétaire général de Force démocrate fin novembre. Il est ensuite membre du bureau politique de l’UDF (1996-1999) et vice-président de l’UDF.

En tant que ministre, il accentue les politiques culturelles en direction des territoires urbains et ruraux défavorisés, en associant les acteurs de l’aménagement du territoire et de l’Éducation nationale6.

En mai 1997, il est poignardé à Lourdes par un déséquilibré7.

Député et maire de Toulouse

En juin 1997, la défaite de la droite aux élections législatives anticipées lui fait perdre son portefeuille à la Culture. Il retrouve son siège de député des Hautes-Pyrénées, devenant président du groupe UDF-Alliance à l’Assemblée nationale. Le 23 mars 1999, il est témoin de l’arrêt cardiaque de Michel Crépeau en séance parlementaire des questions au gouvernement et le ranime (Michel Crépeau décédera quelques jours plus tard).

En mars 2001, il laisse la circonscription de Lourdes pour se faire élire dans la première circonscription de la Haute-Garonne. Abandonnant ses mandats de conseiller général et de membre du conseil municipal de Lourdes, il remporte à la même date la mairie de Toulouse, succédant à Guy Hersant, maire par intérim en remplacement de Dominique Baudis, nommé président du CSA. Il préside la communauté d’agglomération du Grand Toulouse de 2001 à 2008.

Fin 2001, il s’associe à la candidature de Jacques Chirac pour un second mandat présidentiel. Il organise l’adhésion d’une large frange de l’UDF au nouveau parti fondé lors de la campagne présidentielle et qui deviendra l’UMP, ce qui provoque son exclusion du parti centriste.

Réélu député de la Haute-Garonne le 16 juin 2002, et devenu secrétaire général de l’UMP le même mois lors du congrès du parti, il refuse d’entrer au gouvernement pour conserver la mairie de Toulouse. En 2004, il démissionnera cette fois de son poste de maire de la « Ville rose » pour entrer au gouvernement en tant que ministre de la Santé.

Le 5 mars 2003, il est à l’origine avec Jean Leonetti d’une proposition, non discutée à l’époque, de reconnaître « l’œuvre positive de l’ensemble de nos citoyens qui ont vécu en Algérie pendant la période de présence française », cosignée par 107 autres députés8. Des clauses plus étendues sur le même thème réapparaîtront dans les articles 1 à 4 de la loi française du 23 février 2005, soulevant une forte polémique autour de la reconnaissance, imposée à l’école par cet article, des aspects positifs de la colonisation.

Il est aussi maître de conférences à l’université Paris VII – Diderot où il donne chaque année, un cours de santé publique aux élèves de PACES traitant notamment sur la « connaissance de l’état de la population ».

Ministre de la Santé

Le 31 mars 2004, il est nommé ministre de la Santé et de la Protection sociale, et démissionne de son mandat de maire de Toulouse pour se plier à la règle du non-cumul des mandats9, où il est remplacé par Jean-Luc Moudenc. Le 29 novembre suivant, son titre s’élargit en ministre des Solidarités, de la Santé et de la Famille.

Il entame à ce poste la réforme de l’assurance maladie10, en prévoyant 10 milliards d’euros d’économies et 5 milliards de recettes supplémentaires en 3 ans, grâce à une franchise de 1 euro par acte médical, la hausse du forfait hospitalier et un élargissement de l’assiette de la CSG11.

Le 5 février 2005, il promet à des psychanalystes lacaniens de retirer un rapport de l’INSERM défavorable à la psychanalyse du site officiel du ministère de la santé12.

À l’issue de son mandat, il est salué pour avoir fait avancer des réformes délicates avec habileté, sans faire descendre dans la rue les personnels hospitaliers, mais reste considéré comme celui par qui la tarification du système hospitalier public est arrivée13. Dans le milieu de la santé, certains estiment aussi que la réforme de l’assurance maladie aurait pu être terminée pendant son ministère et non passée à son successeur, Xavier Bertrand14.

Ministre des Affaires étrangères

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Condoleezza Rice et Philippe Douste-Blazy en 2005.

Préférant le ministère des Affaires étrangères à un ministère des Affaires sociales élargi, il est nommé à la tête du Quai d’Orsay le 2 juin 2005, dans le gouvernement Dominique de Villepin15.

Son ministère est marqué par quelques bourdes, par exemple lorsqu’il confond Taïwan et la Thaïlande ou la Croatie et le Kosovo10. Par ailleurs, certaines de ses déclarations embarrassent, notamment celle sur le caractère « militaire clandestin » du programme nucléaire iranien, à contre-courant des efforts diplomatiques occidentaux16 ou celle, en plein conflit israélo-libanais, sur le rôle « stabilisateur » de l’Iran17. Son manque de maîtrise des codes diplomatiques et des dossiers, ainsi que son goût pour la communication18, irritent les fonctionnaires du Quai d’Orsay10.

Comme ministre, il défend une diplomatie humanitaire, développant notamment le fonds Unitaid, financement innovant d’achats de médicaments par une taxe prélevée sur les billets d’avion, initiée par les présidents Chirac et Lula17.

Démissionnaire à la suite de la victoire de Nicolas Sarkozy à la présidentielle, il annonce le jour de la passation des pouvoirs à Bernard Kouchner, renoncer à se présenter aux législatives dans la 1re circonscription de Toulouse.

Le 3 mars 2007, il est élu président du conseil d’administration d’Unitaid, une organisation internationale d’achats de médicaments19.

En juin 2007, il est nommé conseiller, chargé de mission auprès du président de la République.

Conseiller spécial du secrétaire général des Nations unies

 dans Politique
Philippe Douste-Blazy en 2012.

En 2008, il devient professeur des universités – praticien hospitalier (PU-PH), enseignant à la faculté de médecine Paris-Diderot, et rattaché à l’hôpital Lariboisière20.

En février 2008, il devient conseiller spécial chargé des sources novatrices de financement du développement21, auprès du secrétaire général des Nations unies22. Dans ce cadre, il a lancé MassiveGood, un programme humanitaire par lequel les voyageurs peuvent faire de micro-contributions à Unitaid lors d’une réservation d’un billet d’avion ou d’autres moyens de transports sur Internet.

Ce programme, qu’il dirige, se révèle une déception, malgré les contacts établis avec Bill Clinton ou Ban Ki-moon. La fondation Unitaid qui chapeautait ce programme le stoppe en 2010 devant les coûts supérieurs aux recettes réelles, après que le lancement lui a coûté 22 millions de dollars23. Néanmoins, à la suite des résultats positifs obtenus en Espagne avec la campagne « Ninõs Sin Malaria »24, le logiciel, qui a fait ses preuves, est aujourd’hui au service d’autres organisations internationales qui lèvent des fonds par micro-donations.

Le 8 janvier 2012, il appelle à un soutien pour François Bayrou, candidat du MoDem pour l’élection présidentielle, via une tribune dans le journal Le Monde25 dans laquelle il dénonce une droitisation de l’UMP dont il faisait partie. La même année, il convainc plusieurs chefs d’États africains de donner 10 cents par baril de pétrole vendu pour lutter contre la malnutrition dans le cadre du projet Unitlife, qu’il préside26.

Pour l’élection présidentielle de 2017, il soutient Alain Juppé, candidat à la primaire présidentielle des Républicains de 201627, puis Emmanuel Macron28.

Depuis janvier 2016, il est professeur à la Medical School de Harvard29. Il est candidat à la présidence de l’Organisation mondiale de la santé en 201630, mais sa candidature n’est pas retenue par le conseil exécutif réuni le 25 janvier 2017.

Retour en France

Lors des élections municipales de 2020, il est candidat en deuxième position sur la liste de Danièle Giazzi, maire sortante du 16e arrondissement de Paris, dissidente LR31. Celle-ci obtient 3,28 % des suffrages exprimés au premier tour32. Il n’est donc pas élu.

Membre bénévole du conseil d’administration de l’IHU Méditerranée Infection de Marseille dirigé par Didier Raoult, il apporte avec d’autres médecins, son soutien aux recherches du professeur et demande, le 3 avril 2020, la modification du décret 293 du 26 mars 2020 complété par le décret 337 du 26 mars 2020 pour autoriser l’utilisation du Plaquenil (hydroxychloroquine) pour toutes les formes symptomatiques du Covid-19 et pour le mettre à disposition afin que les médecins de ville puissent le prescrire dans le cadre de l’urgence sanitaire33,34.

Détail des mandats et fonctions

Mandats électifs
Fonctions ministérielles
  • 30 mars 199319 janvier 1995 : ministre délégué auprès du ministre d’État, ministre des Affaires sociales, de la Santé et de la Ville, chargé de la Santé
  • 19 janvier 199511 mai 1995 : ministre délégué auprès du ministre d’État, ministre des Affaires sociales, de la Santé et de la Ville, chargé de la Santé, porte-parole du gouvernement
  • 18 mai 19952 juin 1997 : ministre de la Culture
  • 31 mars 200429 novembre 2004 : ministre de la Santé et de la Protection sociale
  • 29 novembre 200431 mai 2005 : ministre des Solidarités, de la Santé et de la Famille
  • 2 juin 200515 mai 2007 : ministre des Affaires étrangères
Autres fonctions

Publications

Directeur de collection aux éditions Plon, il y a édité trois ouvrages :

Œuvres personnelles (entre autres) :

Distinctions

Décorations

Décorations françaises
Décorations étrangères

Prix

  • Prix Fred-Siguier de la Société française de médecine interne (1985)42
  • Lauréat de la Société française de cardiologie (1988)
  • Co-lauréat avec le président Clinton du prix Galien Pro Bono Humanum (2010)43
  • Lauréat de la Clinton Global Initiative (2011)44

Notes et références

  1. (en) « 2011 Annual Meeting – Clinton Global Citizen Awards » [archive], sur Clinton Foundation (consulté le 12 août 2019)

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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Gouvernement Édouard Balladur (29 mars 1993 – 11 mai 1995)
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Gouvernement Alain Juppé I (17 mai 1995 – 7 novembre 1995)
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Gouvernement Alain Juppé II (7 novembre 1995 – 2 juin 1997)
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Gouvernement Jean-Pierre Raffarin III (30 mars 2004 – 31 mai 2005)
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Gouvernement Dominique de Villepin (31 mai 2005 – 15 mai 2007)
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Patrick Poivre d’Arvor pas sorti d’affaire…

 


 

 

 
Encore des témoignages accablants contre l’ancien présentateur vedette des JT de TF1…

« C’est un prédateur sans conscience, qui sera toujours dans le déni de ce qu’il a fait subir à de très jeunes femmes », confie l’une de ses nouvelles accusatrices, jugeant le comportement du journaliste de 73 ans comme « pathologique ».

C’est bien ce qu’il me semblait.

Et l’on s’étonne de ses affinités particulières avec la Chiraquie…

A ce stade, l’on n’attend plus que de voir sortir d’autres noms, notamment celui de Roger Zabel, célèbre grand frère d’une de mes pirates et harceleuses, la folledingue Sylvie Depierre née Zabel, de Saint-Lambert dans le Calvados.

Peu importe que ce dernier soit ou non le copain de concours vicelard de PPDA, lui aussi est dans le schmilblick, c’est certain.

L’on notera d’ailleurs qu’ils ont été virés de TF1 l’un et l’autre en 2008, ce qui n’est peut-être pas un hasard, et sont en outre tous deux originaires de la même région, le Breton PPDA venant en fait de Reims, tout comme son compatriote d’adoption Roger Zabel, après naissance à Epernay.

 

 

https://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/patrick-poivre-darvor-une-nouvelle-affaire-avec-une-celebre-romanciere_463919

Patrick Poivre d’Arvor : une nouvelle affaire avec une célèbre romancière ?

 

Chloé Whitman | ven. 26 février 2021 à 11h36 – Mis à jour le ven. 26 février 2021 à 13h04

Alors que deux nouveaux témoignages accablants pour Patrick Poivre d’Arvor viennent d’être révélés, le magazine Voici affirme ce vendredi 26 février qu’il y aurait également une nouvelle affaire avec une célèbre romancière.

 

Depuis que Patrick Poivre d’Arvor a été accusé de viols par Florence Porcel, nombreux sont les témoignages qui viennent accabler l’ancien présentateur vedette du JT de TF1. Le magazine Voici révèle aujourd’hui que, selon ses sources, « une autre romancière célèbre aurait également subi des assauts« . Ajoutant que nombre de ceux qui l’ont côtoyé professionnellement se demandaient depuis longtemps « quand tout ça sortirait ».

Jeudi 25 février, Closer dévoilait les témoignages anonymes de deux jeunes femmes au sujet de l’affaire PPDA. « C’est un prédateur sans conscience, qui sera toujours dans le déni de ce qu’il a fait subir à de très jeunes femmes », confiait l’une d’elle jugeant le comportement du journaliste de 73 ans comme « pathologique ».

PPDA nie en bloc

D’anciennes collègues de Patrick Poivre d’Arvor ont également accepté de sortir du silence. Celles-ci en conservaient un souvenir déroutant, comme elles l’ont expliqué au Parisien, confiant avoir été invitées à le rejoindre dans son bureau, ce même lieu où Florence Porcel dit qu’il a abusé sexuellement d’elle en 2004.

Présumé innocent, l’ex-légende du 20H nie tout en bloc. Par le biais de son avocat, le journaliste a qualifié les accusations de l’écrivaine Florence Porcel de « fantaisistes ». PPDA, qui a démenti une nouvelle fois à l’occasion d’un message posté sur Facebook, compte porter plainte pour dénonciation calomnieuse à l’encontre de son accusatrice mais aussi pour diffamation publique.

Crédits photos : COADIC GUIREC / BESTIMAGE

 

 

https://www.closermag.fr/people/exclu.-patrick-poivre-d-arvor-malade-et-predateur-les-temoignages-accablants-de-deux-femmes-1255937

EXCLU. Patrick Poivre d’Arvor « malade » et « prédateur » : les témoignages accablants de deux femmes

 

Par Gwendoline Richet Le 25 février 2021 à 18h00 mis à jour 26 février 2021 à 09h26

Dans le nouveau numéro de Closer, deux femmes dénoncent le comportement « pathologique » de l’ancien présentateur star du JT de TF1, Patrick Poivre d’Arvor.

Les langues se délient. Jeudi 18 février, le parquet de Nanterre a ouvert une enquête suite à la plainte de Florence Porcel, journaliste et chroniqueuse, qui accuse Patrick Poivre d’Arvor d’agressions sexuelles et de viols. Âgée de 21 ans à l’époque des faits présumés, qui remonteraient à l’année 2004, la plaignante dénonce les agissements déplacés de l’ex-présentateur du JT de TF1, qui l’aurait « embrassée de force en introduisant sa main dans sa culotte » alors qu’elle assistait au tournage du journal télévisé. « Tétanisée par la tournure de la situation » selon ses dires, Florence Porcel raconte avoir exécuté « mécaniquement » les demandes du journaliste avant d’avoir avec lui un rapport vaginal non consentant.

Et elle n’est pas la seule à sortir du silence. Dans le dernier numéro de Closer, une autre journaliste explique avoir été approchée avec insistance par le présentateur du JT, alors qu’elle devait l’interviewer en 2013 dans le cadre d’un voyage de presse. « Le matin du premier jour, il m’avait demandé mon numéro de portable pour pouvoir ‘échanger plus longuement avec moi’. Et dans la foulée, il m’a envoyé un SMS me proposant de le rejoindre dans sa suite« , se souvient-elle. « Je l’ai appelé et j’ai prétendu que j’étais attendue pour décliner. Vu sa réputation dans le métier, c’était plus prudent« . Mais le refus de la jeune femme n’a pas découragé le présentateur, qui selon la principale intéressée, aurait renouvelé ses avances. « Le jour du retour en France, comme il profitait de sa suite jusqu’à la dernière minute, il m’a à nouveau proposé d’y monter ‘pour poser mes valises et prendre une douche si je voulais’. PPDA était bien plus qu’un dragueur impénitent, c’était un malade« , assure-t-elle.

« C’est un prédateur sans conscience »

Un « malade » selon la journaliste, un « prédateur » selon l’une des anciennes proches du présentateur. Toujours dans le dernier numéro de Closer, cette dernière a accepté de témoigner sous couvert d’anonymat. Écœurée, elle dénonce le comportement « pathologique » de l’ex-star du JT et condamne l’impunité dans laquelle celui-ci a pu blesser les femmes qui l’entouraient. « C’est un prédateur sans conscience, qui sera toujours dans le déni de ce qu’il a fait subir à de très jeunes femmes », lance-t-elle. « Ce qui me choque, c’est qu’il se soit conduit ainsi dans le cadre de son travail. Cette impunité hallucinante. »

De son côté, Patrick Poivre d’Arvor n’a pas réagi publiquement aux accusations dont il est la cible. Il a toutefois dénoncé, dans un SMS, des « accusations qui ne peuvent être que fantaisistes » et s’est saisi de son avocat, Me François Binet.

 

 

https://www.voici.fr/news-people/actu-people/info-voici-patrick-poivre-darvor-ces-concours-mis-en-place-avec-un-autre-animateur-star-de-tf1-698101

Un « système de points »

 

INFO VOICI – Patrick Poivre d’Arvor : ces « concours » mis en place avec un autre animateur star de TF1

 

26/02/2021 à 07h14  | par La Rédaction | Crédits photos : KCS

 

Les témoignages se multiplient autour du comportement de Patrick Poivre d’Arvor, décrit comme « un prédateur » par certains anciens collaborateurs. Au cours de sa carrière chez TF1, l’ancien présentateur du JT de 20h aurait mis en place une compétition avec une autre vedette de la Une.Les révélations du Parisien ont fait l’effet d’une bombe au sein du paysage audiovisuel français. Le 18 février dernier, le quotidien annonçait que la romancière Florence Porcel accuse Patrick Poivre d’Arvor de viols et d’agressions sexuelles. En 2004, alors qu’elle est invitée dans les coulisses du JT de 20h pour échanger avec le journaliste qu’elle admire, l’écrivaine aurait été violée par ce dernier dans son bureau. Cinq ans plus tard, le présentateur de 73 ans aurait forcé la vulgarisatrice scientifique de 37 ans à « une fellation sans protection ».

Pendant plusieurs années, Florence Porcel aurait été victime de l’emprise psychologique de Patrick Poivre d’Arvor. Des faits et une situation que le septuagénaire nie fermement. « Il n’y a jamais eu aucune forme d’emprise, ni a fortiori de contrainte », a-t-il assuré sur Facebook. Néanmoins, dans le milieu, les langues se délient. Les témoignages à charge contre l’ancienne star du JT de 20h se multiplient, alors qu’une enquête judiciaire pour « viols » a été ouverte à la suite du dépôt de plainte de l’écrivaine. Pour certains, la révélation des agissements imputés au journaliste – décrit comme « un prédateur » par des ex-collaborateurs auprès du Parisien - n’était qu’une question de temps.

Une compétition abjecte

Dans le numéro en kiosque ce vendredi 26 février, le magazine Voici révèle l’existence de « concours » que Patrick Poivre d’Arvor aurait mis en place avec « un autre ex-présentateur vedette de TF1 lui-même très insistant avec les femmes ». Les deux hommes se seraient livrés à une compétition basée sur un « système de points » donnés aux femmes qu’ils réussissaient à « conquérir ». « Tant de points pour une femme du public, tant de points pour une serveuse, tant de points pour une hôtesse », précise une source. L’élégance à l’état pur…

Retrouvez ces informations dans le numéro de Voici en kiosque ce vendredi 26 février.

 

 

https://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/patrick-poivre-darvor-quand-il-faisait-un-concours-avec-un-autre-animateur_463961

Patrick Poivre d’Arvor : quand il faisait un concours avec un autre animateur

 

Julien Vattaire | ven. 26 février 2021 à 18h37 – Mis à jour le ven. 26 février 2021 à 19h52

 

Accusé de viols et d’agressions sexuelles, Patrick Poivre d’Arvor, l’ancien présentateur du JT de 20h, aurait mis en place une compétition avec une autre vedette de la chaîne au cours de sa carrière chez TF1.

 

L’ex-présentateur star du 20 heures est dans la tourmente. Patrick Poivre d’Arvor fait l’objet d’accusations de viols, des faits qui se seraient produits alors que PPDA était encore présentateur du journal télévisé de la Une. La plaignante, Florence Porcel, accuse le journaliste de 73 ans de lui avoir imposé des rapports sexuels à plusieurs reprises, entre 2004 et 2009. Depuis ces révélations, les langues se délient sur son attitude envers les femmes. Ce vendredi 26 février, Voici explique que Patrick Poivre d’Arvor, ainsi qu’un ex-présentateur vedette de TF1, « lui-même très insistant avec les femmes« , avaient instauré un « système de points » pour celles que chacun réussissait à conquérir.

Ce concours, réalisé avec un autre animateur, serait réapparu au cœur de certaines discussions dans les couloirs des rédactions depuis le début de l’affaire Patrick Poivre d’Arvor. Quelques détails de son procédé, reposant notamment sur les professions des femmes ciblées, sont révélés par une source à Voici : « Tant de points pour une femme du public, tant de points pour une serveuse, tant de points pour une hôtesse de l’air. »

PPDA nie les accusations

Ce vendredi 26 février, le magazine Voici révèle aussi, selon ses sources, qu’une « autre romancière célèbre aurait également subi des assauts« . Ajoutant que nombre de ceux qui l’ont côtoyé professionnellement se demandaient depuis longtemps « quand tout ça sortirait ». « C’est simple, PPDA traîne des casseroles de prédateur partout où il est passé, à TF1, mais aussi à RTL et CNews« , développe également un informateur. Ce jeudi 25 février, Closer dévoilait à son tour les témoignages anonymes de deux jeunes femmes au sujet de l’affaire PPDA. « C’est un prédateur sans conscience, qui sera toujours dans le déni de ce qu’il a fait subir à de très jeunes femmes », confiait l’une d’elles jugeant le comportement du journaliste de 73 ans comme « pathologique ».

Présumé innocent, Patrick Poivre d’Arvor a nié les accusations de Florence Porcel par intermédiaire de son avocat, puis dans un message public mis en ligne vendredi 19 février sur Facebook. « J’entretenais jusqu’alors avec elle des relations confraternelles et partageais son goût pour la littérature, a fait savoir l’ex-taulier du 20 heures de TF1. Plusieurs fois, je l’ai soutenue lorsqu’elle publiait des livres ou lors de ses démêlés avec des journalistes. » D’après PPDA, qui a annoncé porter plainte pour dénonciation calomnieuse, « il n’y a jamais eu aucune forme d’emprise, ni a fortiori de contrainte. »

Article écrit avec la collaboration de 6Medias.

Crédits photos : Bruno Bebert / Bestimage

 

 

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Roger_Zabel

Roger Zabel

Page d’aide sur l’homonymie
Pour les articles homonymes, voir Zabel.
Roger Zabel
Roger Zabel (cropped).jpg
Biographie
Naissance

(69 ans)
Épernay

Nationalité
Formation
Activité
Autres informations
A travaillé pour
Distinction

Fichier:Roger Zabel.jpg

Roger Zabel sur le plateau de « Télématin » le 7 mars 1986

Roger Zabel est un journaliste français né le 22 décembre 1951 à Épernay (Marne).

Parcours

Après une année d’études à l’École supérieure de journalisme de Paris, il passe huit années au service des sports de RTL, dirigé par Guy Kédia, au cours desquelles il couvre, entre autres, huit Tours de France cycliste de 1975 à 1981, des Jeux olympiques d’été (1976 et 1980) et d’hiver (1976 et 1980).

Journaliste télé

Robert Chapatte l’engage sur Antenne 2 en 1981. Il reste pendant trois ans à Stade 2 et présente le journal de 23 heures durant l’été 1983. En 1984, il rejoint Pierre Lescure sur Canal+ où il crée le service des sports avec Charles Biétry et anime le jeu Maxi-Tête, le temps d’une saison (Sophie Favier animera ensuite l’émission). En 1986, il rejoint La Cinq où il couvre de grands évènements sportifs (Flushing Meadow, 24 heures du Mans…) et anime un autre jeu Pentathlon. En mars 1987, il retourne sur Antenne 2 pour présenter la matinale Télématin jusqu’en 1989.

Journaliste sportif sur TF1

Date à laquelle, il devient directeur adjoint du service des sports de TF1, aux côtés de Jean-Claude Dassier. Il couvre pendant plus de dix ans les coupes du monde de football 1990, 1994 et 1998 ainsi que les coupes du monde de rugby 1991, 1995 et 1999. Il présente également les émissions : Téléfoot, Automoto, Formule Sport, Formule Foot et Va y avoir du sport avec Dominique Grimault et Jérôme Bureau, et présente aussi les soirées de Ligue des champions et les Grands Prix de Formule 1.

En 1989, il obtient le 7 d’Or du meilleur journaliste sportif.

L’après TF1

Il devient directeur de la rédaction de 2001 à 2003 puis directeur général adjoint d’Eurosport France de 2003 à 2007. Il anime aussi Auto Critiques de 2003 à 2007. Parallèlement, il participe aux émissions de Laurent Ruquier : On va s’gêner sur Europe 1 et On a tout essayé sur France 2.

À partir de la saison 2008, Roger Zabel, directeur général adjoint, n’anime plus le magazine Auto Critiques, après avoir été débarqué par sa direction. La chaine sportive de TF1 justifie sa décision par la volonté de rajeunir la présentation de ses émissions1,2,3.

Créateur d’une formation de journalisme de sports en 2009 à l’École supérieure de journalisme de Paris, puis directeur pédagogique de cette même école. Il quitte l’ESJ et prend la direction de l’école de journalisme de l’Institut international de la communication de Paris dont il sera le responsable pédagogique jusqu’en 2013.

Le 5 novembre 2014, il fait son retour à RTL en devenant sociétaire des Grosses Têtes. Il reste titulaire sur TF1.

Décorations

Notes et références

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Patrick_Poivre_d%27Arvor

Patrick Poivre d’Arvor

Page d’aide sur l’homonymie
Pour les autres membres de la famille, voir Poivre d’Arvor.
45px-Scale_icon_white-orange.svg dans Corruption

Cet article est lié à une affaire judiciaire en cours.Le texte peut changer fréquemment, n’est peut-être pas à jour et peut manquer de recul.Le titre et la description de l’acte concerné reposent sur la qualification juridique retenue lors de la rédaction de l’article et peuvent évoluer en même temps que celle-ci.

N’hésitez pas à participer de manière neutre et objective, en citant vos sources et en n’oubliant pas que, dans nombre de systèmes judiciaires, toute personne est présumée innocente tant que sa culpabilité n’a pas été légalement et définitivement établie.
La dernière modification de cette page a été faite le 27 février 2021 à 11:16.

Patrick Poivre d’Arvor
PPDA Cannes 2016.jpg
Patrick Poivre d’Arvor au Festival de Cannes 2016
Biographie
Naissance
Nom de naissance
Patrick Jean Marcel Poivre
Surnom
PPDA
Nationalité
Formation
Activités
Famille
Fratrie
Conjoint
Véronique Courcoux, Claire Chazal, Claire Castillon
Enfants
Autres informations
A travaillé pour
Parti politique
Maître
Site web
Distinctions

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Patrick Poivre d’Arvor, souvent désigné par ses initiales PPDA, né le 20 septembre 1947 à Reims (Marne), est un journaliste français.

Il a diversifié ses missions à la radio en étant tour à tour reporter, présentateur de journal ou de la revue de presse, animateur, éditorialiste et polémiste. À la télévision, il fut le présentateur-vedette du journal de 20 heures d’Antenne 2 de 1976 à 1983, puis du journal de 20 heures de TF1 de 1987 à 2008.

Patrick Poivre d’Arvor a inspiré la création, en 1988, du personnage de PPD, la marionnette centrale de l’émission de Canal+ Les Guignols de l’info.

Également écrivain, Patrick Poivre d’Arvor a publié une soixantaine d’ouvrages.

Biographie

Jeunesse, études et premiers engagements politiques

Patrick Jean Marcel Poivre1 naît au domicile parental, 22 rue Talleyrand à Reims. Ses parents sont originaires de Bretagne : sa mère, Madeleine Jeuge (1925-2011), est née à Nantes, de parents auvergnats ; son père, Jacques Poivre (1922-2018), né à Fougères2, est représentant en chaussures puis directeur de société3. Il a une sœur, Catherine (née en 1948), et un frère, Olivier (né en 1958, diplomate, écrivain et responsable culturel)4.

Durant toute son enfance, il passe toutes les vacances à Trégastel, lieu auquel il est très attaché depuis, y ayant acquis une maison4.

Durant son enfance à Reims, Patrick se révèle être un garçon timide, solitaire5 mais également harcelé par ses camarades à l’école6,7,8. Il déclare que « [ses] seuls amis étaient les livres »5. À 13 ans, il est atteint d’« un début de leucémie » et se fait soigner en Alsace9. Cette maladie lui inspire à 17 ans l’écriture de son premier roman Les Enfants de l’aube publié bien plus tard, en 198210. En 1962, Patrick Poivre est bachelier à 15 ans11,12.

Il poursuit ses études à l’Institut d’études politiques de Strasbourg, où il effectue sa première année, profitant ensuite des procédures en place à l’époque pour aller à l’Institut d’études politiques de Paris dont il sort diplômé. Jack Lang, son professeur de droit, se souvient plus tard d’un étudiant « très brillant »13.

Il est alors militant des Républicains indépendants (favorables à Valéry Giscard d’Estaing), et responsable régional de son mouvement de jeunesse, les Jeunes républicains indépendants (JRI) dont il a intégré le bureau national avant d’en devenir le vice-président14,15. Il figure d’ailleurs à la une du mensuel France moderne no 350 de mars 1970, le journal de la Fédération nationale des républicains indépendants.

Parallèlement, il étudie le russe, le polonais et le serbo-croate aux Langues O16 dont il ne sort pas diplômé[réf. souhaitée].

Il est critique de cinéma pour Valeurs actuelles sous le pseudonyme d’Alexis d’Orgel.

En 1970, âgé de 22 ans, il intègre finalement le Centre de formation des journalistes (CFJ) pour devenir journaliste. Il en sera diplômé l’année suivante. C’est à cette époque qu’il ajoute à son patronyme « Poivre » le pseudonyme « d’Arvor », emprunté à son grand-père maternel, Jean-Baptiste Jeuge, relieur et poète connu sous le nom de plume « Jean d’Arvor », qui l’avait initié à l’écriture et qui est mort quelques mois plus tôt17,18.

Il quitte en 1971 les Jeunes républicains indépendants14.

Famille

En avril 1971, Patrick Poivre épouse Véronique Courcoux, institutrice puis mère au foyer, née à Tarbes le 23 avril 1942. Ils divorcent en 2010. Au début des années 2000, il a une relation de près de trois ans avec l’écrivaine Claire Castillon ; PPDA glisse quelques mots sur sa cadette de trente ans dans son roman La Mort de Don Juan19. Entre 2007 et juillet 2008, il a une relation avec Agathe Borne, qui devient chroniqueuse dans l’émission Vol de nuit qu’il anime alors sur TF120.

Il a eu sept enfants, les six premiers avec Véronique Courcoux et le dernier avec la présentatrice des éditions du week-end du journal télévisé de TF1 Claire Chazal : Dorothée (née en 1963), Arnaud (né en 1972), Tiphaine (née en 1974 et morte en 197521 de la mort subite du nourrisson10), Solenn (née en 1975 et morte par suicide en 1995), Garance (mort-née22 en 1980[réf. souhaitée]), Morgane (née en 1981) et François, né en 199523. En 2005 dans son livre Confessions, il évoque pour la première fois la paternité de ce dernier enfant – François – né d’une liaison avec Claire Chazal.

Le 27 janvier 1995, sa fille Solenn, âgée de 19 ans et atteinte d’anorexie mentale, se suicide en se jetant sous une rame de métro24. Elle laisse une lettre à son père : « Merci pour tout mais je n’aime pas la vie. Je veux être incinérée et gardée dans une petite boîte, mais pas jetée à la mer ». PPDA lui a dédié deux livres Lettres à l’absente en 1993 et Elle n’était pas d’ici en 1995.

En 2004, Patrick Poivre, ses enfants Arnaud, Dorothée et Morgane et son frère Olivier déposent une requête en changement de nom auprès des services du garde des Sceaux25, afin d’adopter officiellement le nom Poivre d’Arvor — requête satisfaite en septembre 2005, par décret26,27.

Lors des élections européennes de 2004, sa fille Morgane est en deuxième position sur la liste « L’Ouest au cœur » (divers droite) présentée par Michel Hunault28,29.

La base généalogique de Daniel de Rauglaudre le fait descendre de Hugues Lepoivre établi au XVIIe siècle à Fouquières-lès-Lens dans le Pas-de-Calais. PPDA se dit « Breton d’origine et de cœur », né à Reims, dans la Marne. Il possède une maison de vacances dans les Côtes-d’Armor, sur la côte de granit rose à Trégastel30, « à un kilomètre du château de Costaérès » comme il le dit lui-même dans une interview accordée à la chaîne bretonne Armor TV, dont il est le parrain.

Carrière journalistique

France Inter (1971-1974)

Le 25 janvier 1971, à 23 ans, il fait ses débuts à la radio, sur France Inter en présentant un reportage sur l’Île Maurice. La même année, il est lauréat du concours radiophonique organisé dans le cadre de l’émission « Envoyé spécial »31 de Pierre Wiehn à France Inter, pour avoir rapporté des Philippines une interview exclusive de madame Marcos32. Il gagne ainsi le droit d’exercer à la radio à l’ORTF pendant un an. Il y commence sa carrière de journaliste sous la direction de Roger Gicquel. Il est chargé des journaux du matin et de la revue de presse11.

Antenne 2 (1975-1984) et retour sur France Inter (1979-1981)

En 1975, il entre à la rédaction d’Antenne 2 où il devient chef adjoint du service « politique intérieure »11, puis chef du service « politique, économique et social »11.

Le 16 février 1976, il effectue un premier remplacement en tant que présentateur du journal télévisé de 20 heures d’Antenne 2, le temps d’un week-end33. Le 15 août de la même année, le directeur de la chaîne Jean-Pierre Elkabbach le choisit pour être le rédacteur en chef adjoint du journal télévisé de 20 heures et présenter en alternance (trois jours chacun) avec Daniel Bilalian et Didier Lecat34. En 1977, il est le présentateur unique du journal. Le 10 octobre 1979, il présente son journal depuis la place Tian’anmen à Pékin, en Chine, une première mondiale. Il devient également grand reporter.

De 1979 à 1981, il est éditorialiste de la rubrique « Humeur du jour » sur France Inter à 7 h 45[réf. nécessaire].

À partir d’octobre 1981 il doit partager la présentation du journal de 20 heures d’Antenne 2 avec Christine Ockrent (en alternance une semaine sur deux). En 1982, pour la première fois de son histoire, le journal de 20 heures d’Antenne 2 devance celui de TF1 en nombre de téléspectateurs. Lorsque Christine Ockrent est nommée rédactrice en chef du journal d’Antenne 2, il préfère partir et présente son dernier journal le 28 juillet 198335. Il part s’isoler en Bretagne, à Trégastel dans la maison de son enfance. A partir de 1983, il travaille pour la presse écrite, notamment dans Le Journal du dimanche ou en page 2, il réalise un portrait d’une personnalité pendant sept ans, ainsi qu’à Paris-Match, Le Point, Lire, Le Nouvel Observateur, Géo, Le Figaro Magazine, Entreprendre, et Vogue. Il présente Sautes d’humeur sur FR3 Bretagne en 1984.

En 1983, PPDA anime avec Jacqueline Alexandre une émission hebdomadaire d’information aux consommateurs, À nous 2, diffusée sur Antenne 2 pendant 3 ans jusqu’en 198636.

Canal+ (1984-1985) et RMC (1986-1987)

En 1984, il quitte Antenne 2 pour rejoindre la nouvelle chaîne Canal+ lancée en novembre 1984 pour animer l’émission quotidienne Tous en scène, diffusée jusqu’en 198537 sur la tranche « en clair » de 19 à 20 heures. En 1986, il fait un rapide passage sur la station de radio RMC où il est éditorialiste dans la matinale jusqu’en 198738. Patrick Poivre d’Arvor couvre pour Le Journal du Dimanche l’action humanitaire de Daniel Balavoine au cours du Rallye Dakar 1986. Il doit initialement faire partie de l’équipe de journalistes qui vont monter dans l’hélicoptère avec Thierry Sabine, François-Xavier Bagnoud, Yann Arthus-Bertrand, Jean-Luc Roy et Patrick Chêne. Il laisse finalement sa place dans l’hélicoptère a sa consœur Nathalie Odent pour prendre un avion en provenance de Bamako. Il aurait donc pu être une victime de l’accident d’hélicoptère du rallye Dakar 198639.

TF1 (1986-2008)

À la folie pas du tout (1986-1987)

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Patrick Poivre d’Arvor au festival de Cannes 1990.

En 1986, Patrick Poivre d’Arvor rejoint TF1, présidée par Hervé Bourges, pour présenter l’émission dominicale À la folie pas du tout jusqu’en 198711. L’émission devient À la folie, toujours diffusée le dimanche, pendant la saison 1987-198840.

Le journal de 20 heures de TF1 et émissions d’information (1987-2008)

En 1987, TF1 est privatisée et, à partir du 6 avril, sous le contrôle de Francis Bouygues. Le président-directeur général de TF1 Patrick Le Lay et son vice-président Étienne Mougeotte remarquent Patrick Poivre d’Arvor et l’installent, le 31 août, à la place de la journaliste Marie-France Cubadda, aux rênes du journal télévisé de 20 heures, qu’il présente du lundi au jeudi. Bien que courtisé par d’autres chaînes, notamment La Cinq, il reste sur TF1. En moins d’un an, le journal de la chaîne redevient le plus regardé de France devant celui d’Antenne 2, réunissant jusqu’à 10 millions de téléspectateurs11. Il est relayé le week-end par Bruno Masure d’août 1987 à 1990, Ladislas de Hoyos en 1990-1991 et Claire Chazal d’août 1991 à juin 2008.

En 1989, il devient également directeur délégué à l’information de TF1 sous la direction de Patrick Le Lay (PDG de la chaîne depuis le 23 février 1988) et du vice-président Étienne Mougeotte. Il présente également en direct les soirées électorales de TF1 (élections présidentielles, législatives, régionales, européennes, référendums, etc.) souvent avec Claire Chazal. Ils sont entourés de spécialistes, de journalistes et de sondeurs et reçoivent des personnalités politiques.

En 2000, il est nommé vice-président de la nouvelle chaîne régionale bretonne privée TV Breizh, lancée en septembre par Patrick Le Lay. Il est lauréat du prix Roland-Dorgelès en 2001.

Durant les saisons 2002-2004 à RTL[Passage contradictoire], il présente chaque vendredi soir de 19 h à 20 h le magazine culturel hebdomadaire Invitations, donnant la part belle à des personnes qui ont marqué l’actualité41. Durant la saison 2004-2005, l’émission toujours programmée le vendredi débute à 19h15 au lieu de 19h. Il refuse d’être le successeur de Dominique Baudis à la présidence du Conseil supérieur de l’audiovisuel42.

Le 14 avril 2005, pendant la campagne pour le référendum sur la Constitution européenne, il interviewe le président de la République Jacques Chirac dans l’émission spéciale Référendum : en direct avec le Président, avec la participation de Jean-Luc Delarue pour France 2, Marc-Olivier Fogiel (France 3) et Emmanuel Chain (M6).

Le 2 mai 2007, il coprésente avec Arlette Chabot le débat télévisé du second tour de l’élection présidentielle entre Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal.

Durant ses 21 ans à la présentation du « 20 heures » de TF1, il a interviewé de nombreuses personnalités françaises et internationales issues de divers domaines (cinéma, musique, sciences, politique, chefs d’État, etc.). Il a interrogé, seul ou avec d’autres journalistes, les présidents de la République François Mitterrand, Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy. L’interview se transforme parfois en joute verbale : en 1993, il ose demander à Mitterrand s’« il a bien été le sherpa de son Premier ministre Édouard Balladur », et se fait férocement remettre à sa place par le chef d’État43 : « Je vous reconnais bien là. Il n’y a pas de doute, la marque de fabrique, ça ne change pas chez un homme ». Jacques Chirac, s’offusquant d’une question du journaliste sur l’immunité présidentielle, lui rétorque en 2000 : « Votre question dérape vers une certaine insolence ». Dans une interview avec Claire Chazal le 20 juin 2007, il fait remarquer au président Sarkozy qu’il a semblé, lors du sommet du G8, « un peu excité, comme un petit garçon dans la cour des grands », cette pique rendant Sarkozy furieux44.

L’éviction de Patrick Poivre d’Arvor du journal télévisé est annoncée le 8 juin 2008 et confirmée le lendemain. Il présente son dernier journal télévisé de 20 heures le 10 juillet 2008, citant William Shakespeare (« ce qu’on ne peut éviter, il faut l’embrasser »), et est remplacé à partir du 25 août 2008 par Laurence Ferrari (Harry Roselmack ayant assuré la transition pendant un mois et demi)45,46,47,48. Patrick Poivre d’Arvor, qui avait l’intention de continuer à présenter le journal télévisé jusqu’en 201249, affirme alors que « cette éviction n’[est] pas journalistique »50, insinuant par là que son interview de Sarkozy en 2007 n’y serait pas étrangère51. En 2017, dans le documentaire de France 2 Un jour, un destin consacré à PPDA, Patrick Le Lay parle d’« une faute » du journaliste lors de l’interview sans pour autant expliquer les raisons de son éviction.

Émissions littéraires : Ex-libris (1988-1999), puis Vol de Nuit (1999-2008)

En 1988, parallèlement au 20 heures, Patrick Poivre d’Arvor obtient de TF1 de présenter une émission littéraire en dernière partie de soirée, Ex-libris, qui devient le 16 octobre 1999 Vol de nuit11. À la suite de son éviction du journal télévisé, son émission Vol de Nuit est arrêtée et le dernier numéro a lieu le 16 juin 2008 ; l’émission Au Field de la nuit de Michel Field la remplace quatre mois plus tard, en octobre. Lors de la création de la chaîne d’information en continu LCI par le groupe TF1 en 199452, il anime également l’émission littéraire Place au livre qui est arrêtée en même temps. Il quitte définitivement le groupe TF1.

RTL, Paris Match, France Télévisions, Arte, France Soir, Radio Classique et CNews

En septembre 2008, Patrick Poivre d’Arvor revient à RTL en intervenant régulièrement en tant que polémiste dans On refait le monde 53. En octobre 2008, il devient parrain de l’émission Qui l’a lu, sur Gulli54,55.

Il devrait parallèlement réaliser de « grandes interviews tout au long de l’année avec des personnalités de divers horizons » pour l’hebdomadaire Paris Match56.

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De janvier 2009 à mai 2012, Patrick Poivre d’Arvor présente sur France 5 La Traversée du miroir, une émission hebdomadaire d’interview de deux personnalités d’une durée de 52 minutes57,58,59.

À partir de février 2009, il anime sur la chaîne franco-allemande Arte six numéros de L’avis des autres, un magazine mensuel de géopolitique de deux heures diffusé en première partie de soirée, durant laquelle un panel de vingt-sept téléspectateurs (neuf Français, neuf Allemands, neuf représentants d’autres pays européens)60,61 interroge différents invités.

De mars 2010 à janvier 2011, il tient un billet dans le quotidien France-Soir62,63.

À partir du juin 2011, il présente Une maison, un écrivain, une série documentaire sur France 564.

À partir de décembre 2011, il anime Place publique, un magazine de société, sur France 365.

Depuis mars 2012, il anime sur La Chaîne parlementaire, une émission mensuelle, Thèmes de campagne, devenue en octobre 2012 Place aux idées, diffusée jusqu’en juin 2013.

À partir d’avril 2012, il anime, avec Arnaud Poivre d’Arvor, Flash-Back sur France 3 en première partie de soirée, un magazine dans lequel ils revisitent en images des événements passés66.

Patrick Poivre d’Arvor est le président du jury de la 16e édition du festival du film de télévision de Luchon du 12 au 16 février 201467.

Depuis janvier 2014, il anime tous les soirs une nouvelle tranche d’information à Radio Classique entre 19 h et 20 h68.

Fin novembre 2015, il est placé en garde à vue et interrogé dans le cadre de l’affaire Aristophil, affaire d’escroquerie en bande organisée69.

Depuis février 2017, Patrick Poivre d’Arvor est sur CNews (anciennement I-Télé) pour animer une émission littéraire intitulée Vive les livres et participe avec Rachid Arhab à l’émission de décryptage de l’actualité + de recul présentée par Virginie Chomicki70.

Le 27 juin 2018, on apprend que Patrick Poivre d’Arvor est remercié par Radio Classique pour la prochaine saison71.

Émissions en tant que présentateur

Journaux télévisés

Émissions régulières

Controverses

Interview truquée de Fidel Castro

Patrick Poivre d’Arvor est accusé de manquer à la déontologie en proposant une interview truquée de Fidel Castro le 16 décembre 1991 sur TF173. Le bidonnage est révélé le mois suivant par Télérama puis le journaliste Pierre Carles dans un sujet du Magazine du Fô. Les plans de coupe mettent en évidence que Patrick Poivre d’Arvor et Régis Faucon ont rejoué les questions de leurs confrères en studio, et les ont insérées après coup dans le film de la conférence de presse74. L’affaire est portée devant le tribunal de grande instance de Paris par une association, TV Carton Jaune, créée par Arnaud Montebourg 75, et un téléspectateur, attaquant le présentateur et la chaîne pour diffusion d’informations falsifiées, mais le tribunal refuse leur droit à agir 76. Dans le livre Confessions, Patrick Poivre d’Arvor déclare que « s’il y avait eu faute, le CSA, dont c’est la mission, n’aurait pas manqué de nous convoquer. Cette pseudo affaire est un enchaînement de rumeurs ». Deux ans plus tard, par l’entremise de Gérard Bourgoin, PPDA réalise un long entretien personnel avec Fidel Castro77, sans remettre en cause le montage litigieux.

Interview d’un faux garde du corps de Saddam Hussein

Le 23 janvier 1991, dans un contexte de guerre contre l’Irak, il diffuse dans l’émission Le Droit de Savoir une interview du « capitaine Karim », présenté comme un garde du corps repenti de Saddam Hussein. Devant les protestations de l’ambassade irakienne qui assure que l’homme était attaché de presse à Paris et n’avait jamais approché Saddam Hussein, Patrick Poivre d’Arvor prétend l’avoir rencontré à Bagdad et avoir été fouillé par lui. Il est pourtant prouvé par la suite que le « capitaine Karim » n’avait en fait jamais été garde du corps, et n’était qu’un mythomane dont certains médias s’étaient fait l’écho sans vérifier leurs sources78.

Plagiat

En janvier 2011, Patrick Poivre d’Arvor est accusé par le journaliste Jérôme Dupuis dans l’hebdomadaire L’Express d’avoir plagié, pour écrire son essai Ernest Hemingway, la vie jusqu’à l’excès (éditions Arthaud), l’ouvrage de Peter Griffin Along with youth : Hemingway, the early years, publié en 1985 aux États-Unis par l’antenne new-yorkaise d’Oxford University Press (OUP) et publié en français en 1989 aux éditions Gallimard. Selon l’auteur de l’article, Jérôme Dupuis, quelque 100 pages sur les 414 que compte le livre sont démarquées de la biographie écrite par Peter Griffin79,80. Patrick Poivre d’Arvor juge ce soupçon de plagiat « très désobligeant » : « je me suis naturellement documenté auprès des nombreuses biographies existantes, au nombre desquelles celle de Griffin me semble la meilleure sur le jeune Hemingway. Mais je n’allais pas lui réinventer une vie ! » Les éditions Arthaud reconnaissent pour leur part une « grosse erreur technique » : « Le texte imprimé, diffusé par erreur à la presse en décembre, était une version de travail provisoire. Elle ne correspond pas à la version définitive validée par l’auteur »81.

Affaires judiciaires

Affaire Botton

En janvier 1996, il est condamné en appel dans le procès Michel NoirPierre Botton, pour recel d’abus de biens sociaux, à 15 mois de prison avec sursis et 200 000 francs d’amende. Suite à cette condamnation, le présentateur est suspendu du JT de 20 heures par TF1 pendant trois mois. Il fait son retour à l’antenne le 1er avril 199682. Dans le livre Confession, Serge Raffy relève qu’un an plus tard, « sans qu’on en trouve le moindre écho dans la presse, cette peine sera effacée de son casier judiciaire par une cour lyonnaise composée de trois magistrats » dont l’un avait jugé PPDA.

Procès intenté par TF1

En mai 2009, après une plainte en son nom propre de Nonce Paolini pour « diffamation », Patrick Poivre d’Arvor est condamné par le tribunal correctionnel de Paris à 500 euros d’amende avec sursis ainsi qu’à un euro de dommages et intérêts83. Dans une interview au magazine mensuel Bretons en juillet 2008, l’ancien présentateur du 20 heures avait déclaré qu’à son arrivée à TF1, Nonce Paolini avait « installé un système de pointage avec des badges », qu’il l’avait obligé à badger durant son dernier mois de préavis et qu’il s’entourait d’une « police privée chargée de scruter les moindres déplacements »84. Parallèlement, le groupe TF1 porte plainte contre Patrick Poivre d’Arvor auprès du tribunal de grande instance de Nanterre en réclamant 400 000 euros pour « dénigrement ». En novembre 2011, il est condamné par les prud’hommes à verser 400 000 euros de dommages et intérêts à TF1, pour non-respect de sa clause de confidentialité85. Cette condamnation est confirmée en appel en octobre 201286. La Cour de cassation87 la confirme définitivement en janvier 201488.

Procès pour violation de la vie privée

En 2010, Agathe Borne, son ancienne compagne, l’attaque en justice pour violation de la vie privée dans Fragments d’une femme perdue, publié chez Grasset en 200920. En septembre 2011, il est condamné à lui verser 33 000 euros et à publier, dans deux journaux, un communiqué résumant sa condamnation, à hauteur de quatre mille euros hors taxes par publication ; toute réimpression ou réédition du livre est par ailleurs interdite89. Patrick Poivre d’Arvor a interjeté appel de cette décision.

Visé par une enquête pour viols

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Cette section est liée à une affaire judiciaire en cours.
Le texte peut changer fréquemment, n’est peut-être pas à jour et peut manquer de recul. N’hésitez pas à participer à l’écriture de synthèse de manière neutre et objective, en citant vos sources. N’oubliez pas que, dans nombre de systèmes judiciaires, toute personne est présumée innocente tant que sa culpabilité n’a pas été légalement et définitivement établie.

En février 2021, l’écrivaine Florence Porcel dépose une plainte contre Patrick Poivre d’Arvor auprès du parquet de Nanterre, qui entraine une enquête préliminaire pour viols, confiée à la brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP) de la police judiciaire parisienne90.

Elle accuse le présentateur du journal de TF1 de l’avoir violée et agressée sexuellement à plusieurs reprises entre 2004 et 2009. Dans son témoignage, elle pointe « un contexte d’emprise psychologique et d’abus de pouvoir ». Celle-ci aurait envisagé de déposer plainte dès 2009 mais aurait renoncé « par crainte de ne pas être crue au regard du statut de PPDA »91. Patrick Poivre d’Arvor nie fermement ces accusations, dénonçant des « accusations qui ne peuvent être que fantaisistes » et « une dénonciation calomnieuse inspirée par une quête de notoriété inconvenante »92. Le journaliste annonce sa volonté de collaborer avec les enquêteurs et son intention de déposer plainte93,94.

Dans des témoignages recueillis par Le Parisien, plusieurs femmes — sous couvert d’anonymat — accusent également le présentateur de comportements pouvant relever de harcèlement ou d’agressions sexuelles, qu’elles qualifient « [d']expériences traumatisantes »95. Par la suite, d’autres femmes relatent également leurs témoignages sur Twitter96,97.

Engagement

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Patrick Poivre d’Arvor, à vélo, lors de l’opération « On a tous un cœur », à Montpellier au cours du Tour de France 2009.

Militant giscardien dans sa jeunesse98, il est membre du club Le Siècle, club d’influence rassemblant dirigeants politiques, économiques, culturels et médiatiques français99.

Il intervient dans les années 1980 au Comité des intellectuels pour l’Europe des libertés (CIEL), une organisation conservatrice qui s’oppose notamment à François Mitterrand100.

Il remporte le rallye de Tunisie en 1984.En 1996, PPDA participe avec Yvan Bourgnon à la Transat Québec-Saint-Malo pendant onze jours101.Il participe au marathon de New York en 2001 et 2006.En 2005, il escalade le mont Blanc en compagnie de Gérard Holtz puis le Kilimandjaro en 2012102 Il remporte a deux reprises le Trophée des Personnalités à Roland Garros. Il pratique de nombreux sports (football, rugby, parachutisme, saut à l’élastique entre autres)103.

En 2006, il participe au théâtre de la Madeleine à la mobilisation en faveur des populations du Darfour. Il parraine un défi sportif de la navigatrice française Maud Fontenoy.

En 2007, PPDA participe avec Sylvie Pinatel à la course Le Grand Parcours sous le drapeau de Reporters sans frontières.

Il est ambassadeur de bonne volonté de l’UNICEF pour la France depuis novembre 2004104 et pour les pays francophones depuis 2007105,106.

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Patrick Poivre d’Arvor et Maud Fontenoy en 2006

En 2008, il est avec Maud Fontenoy, le parrain de la 40e édition de la Course Croisière EDHEC107.

En 2009, il participe à l’émission Fort Boyard : son équipe récolte 20 620 € pour le Secours populaire français108.

En décembre 2009, il soutient le bus parrainé par la cantatrice Natalie Dessay pour la libération d’Aung San Suu Kyi, figure de l’opposition non-violente à la dictature militaire de Birmanie, prix Nobel de la paix en 1991109.

Il est le parrain du Musée des lettres et manuscrits de Paris110. À la suite des problèmes judiciaires rencontrés par la société Aristophil, le Musée des lettres et manuscrits a fermé en 2015.

En 2017, il devient le parrain de l’école Espérance banlieue à Asnières sur Seine et offre un chèque de 50 000 euros à celle-ci, au nom de la Fondation Antoine de Saint-Exupéry pour la jeunesse111.

Distinctions

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Patrick Poivre d’Arvor et les Écrivains de Marine en 2014

Jurys

Récompenses

En 2007, il est élu vice-président de l’association des écrivains de Marine115, et a donc, à ce titre le grade de capitaine de frégate.

En novembre 2008, Armor magazine lui a décerné le titre de « Breton de l’année »116.

Le 26 mai 2011, la rose « Patrick Poivre d’Arvor » a été baptisée lors des journées « jardins, jardin » à Paris117.

En avril 2012, Patrick Poivre d’Arvor brigue le fauteuil numéro 40 de l’Académie française118 mais échoue, ne récoltant que trois voix (selon les tours) sur vingt-cinq votants119,120. Personne ne sera élu ce jour là.

En juillet 2014, il est intronisé compagnon du Beaujolais lors d’une cérémonie à Villié-Morgon121.

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Patrick Poivre d’Arvor et les membres du jury du Prix Bretagne en 2017

Décorations

En avril 2003, sous la présidence de Jacques Chirac, Patrick Poivre d’Arvor est fait chevalier de la Légion d’honneur. Il est élevé, en mars 2007, au grade de commandeur dans l’ordre des Arts et des Lettres par le ministre de la Culture, Renaud Donnedieu de Vabres. Après avoir été nommé chevalier en janvier 2001, il est promu, en novembre 2009, officier de l’ordre national du Mérite122.

Caricature et critique

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PPD des Guignols de l’info lors d’une exposition de marionnettes à la citadelle de Besançon en 2013

À partir de 1988, sa caricature marionnette, surnommée « PPD » avec une voix imitée par Yves Lecoq, assure la présentation du journal satirique Les Guignols de l’info sur Canal+, d’abord en duo avec la marionnette de Christine Ockrent, puis en solo à partir de 1990. Sa marionnette reste à ce poste plusieurs années après sa propre éviction du journal télévisé. En mars 2009, dans le cadre du 20e anniversaire de l’émission, il présente une émission en personne sur le plateau, à la place de sa marionnette123.

Œuvres

Publications

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Patrick Poivre d’Arvor au festival de Cannes 2008.

Patrick Poivre d’Arvor est un écrivain prolifique avec une soixantaine d’œuvres littéraires, coécrites pour certaines avec son frère Olivier Poivre d’Arvor. Une partie de son œuvre est d’inspiration autobiographique. Il est auteur de nombreuses préfaces.

Romans

Ouvrages autobiographiques

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Patrick Poivre d’Arvor en novembre 2011.

Documents et biographies

  • Mai 68, mai 78, Paris, éditions Seghers, 1978, 96 p.
    photographies de l’agence Gamma
  • Jean-Pierre Soisson, Patrick Poivre d’Arvor et Patrice Duhamel, La Victoire sur l’hiver, Paris, Fayard, 1978, 159 p. (ISBN 978-2-213-00583-6)
  • avec Benoît Gysembergh, Les Derniers Trains de rêve, Paris, éditions Le Chêne, 1986, 135 p. (ISBN 2-85108-720-7)
  • Rencontres, Paris, éditions Lattés, 1987 (ISBN 978-2-7096-0589-2)
    recueil de portraits de personnalités réalisés pour Le Journal du dimanche
  • Rolland-Garros 1987, Paris, éditions Le Chêne, 1988 (ISBN 978-2-85108-491-0)
    avec les photos de Yann Artus-Bertrand et de Gérard Vandystadt
  • Jo Séoul 88, Ouest-France, 1988, 128 p. (ISBN 978-2-7373-0260-2)
  • avec Éric Zemmour, Les Rats de garde, Paris, éditions Stock, 2000, 110 p. (ISBN 2-234-05217-3)
  • Courriers de nuit, la légende de Mermoz et de Saint-Exupéry, Paris, éditions Place des Victoires, 2003, 239 p. (ISBN 2-84459-045-4)
  • Une France vue du ciel, Paris, 2005 (ISBN 2-7324-3306-3)
    commentaires de 230 photos du photographe Yann Arthus-Bertrand
  • avec Olivier Poivre d’Arvor, Chasseurs de trésors et autres flibustiers, Paris, éditions Place des Victoires Eds, 2005 (ISBN 2-84459-110-8)
  • avec Olivier Poivre d’Arvor, Pirates et corsaires, Paris, éditions Place des Victoires Eds, 2005, 235 p. (ISBN 2-84459-075-6)
    Prix Encre Marine
  • avec Olivier Poivre d’Arvor, Coureurs des mers, les découvreurs, Paris, éditions Place des Victoires Eds, 2005 (ISBN 2-84459-058-6)
  • en collaboration, Cinq siècles de trésors et d’aventures, Mémoires de la mer, Paris, éditions de l’iconoclaste, 2005, 335 p. (ISBN 2-913366-08-2)
  • avec Olivier Poivre d’Arvor, Le Monde selon Jules Verne, Paris, Mengès, 2005, 187 p. (ISBN 2-85620-453-8)
    biographie
  • avec Olivier Poivre d’Arvor, Les Aventuriers du ciel, Paris, éditions Albin Michel, 2005, 37 p. (ISBN 978-2-226-15933-5)
  • avec Olivier Poivre d’Arvor, Lawrence d’Arabie : La quête du désert, Paris, Place victoires, 2006, 237 p. (ISBN 978-2-84459-141-8)
  • avec Olivier Poivre d’Arvor, Les Aventuriers des mers, Paris, éditions Albin Michel, 2006 (ISBN 978-2-226-17032-3)
  • L’Âge d’or du voyage en train, Paris, éditions Le Chêne, 2006 (ISBN 978-2-84277-701-2)
  • Lady Di, Paris, Hugo Images, 2007, 160 p. (ISBN 978-2-7556-0164-0)
  • avec Olivier Poivre d’Arvor, Rêveurs des mers, Paris, éditions Place des Victoires, 2007 (ISBN 978-2-253-11545-8)
  • avec Olivier Poivre d’Arvor, Solitaires de l’extrême, Paris, éditions Place des Victoires, 2007 (ISBN 978-2-84459-165-4)
  • Horizons lointains, mes voyages avec les écrivains, Paris, éditions du Toucan, 2008, 191 p. (ISBN 978-2-8100-0056-2)
  • avec Olivier Poivre d’Arvor, Le Mystère des Pirates : Frères de sang, frères d’armes, Paris, Albin Michel, 2009, 40 p. (ISBN 978-2-226-18948-6)
  • Patrick Poivre d’Arvor, Stéphane Weiss, et Yvon Boëlle, La Bretagne vue par Patrick Poivre d’Arvor, Paris, Éditions Hugo et Compagnie, coll. « Phare’s », 2010, 317 p. (ISBN 978-2-7556-0580-8)
  • avec Olivier Poivre d’Arvor, Jusqu’au bout de leurs rêves, Paris, Place des Victoires, 2010 (ISBN 978-2-8099-0109-2)
  • Ernest Hemingway, la vie jusqu’à l’excès, Paris, éditions Arthaud, 19 janvier 2011 (ISBN 978-2-08-124497-9 et 2-08-124497-7)
  • avec Olivier Poivre d’Arvor, L’Odyssée des marins, Paris, Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2015, 1265 p. (ISBN 978-2-221-11676-0)
    ce volume contient: Chasseurs de trésors et autres flibustiers; Pirates et corsaires; Coureurs des mers, les découvreurs; Rêveurs des mers; Solitaires de l’extrême
  • en collaboration, Hommage au Belem par les peintres officiels de la Marine et les écrivains de Marine, Paris, Gallimard, 2016, 191 p. (ISBN 978-2-7424-4567-7)
  • Saint-Exupéry, le cartable aux souvenirs, Paris, Michel Lafon, 2016, 197 p. (ISBN 978-2-7499-2958-3)
  • Éloge des écrivains maudits, Paris, Philippe Rey, 5 octobre 2017, 392 p. (ISBN 978-2-84876-640-9)
  • avec Olivier Poivre d’Arvor, Héros des mers, Paris, Place des Victoires, 2017 (ISBN 978-2-8099-1512-9)

Anthologies

  • Les Plus Beaux Poèmes d’amour : anthologie, Paris, Albin Michel, 2004 (ISBN 2-226-07996-3)
  • Et puis voici des fleurs, mes poèmes préférés, Paris, éditions Le Cherche-Midi, coll. « Espaces », 5 mars 2009, 482 p. (ISBN 978-2-7491-1389-0)
  • Un mot de vous, mon amour : anthologie de mes lettres d’amour préférées, Paris, éditions Le Cherche-Midi, septembre 2010, 304 p. (ISBN 978-2-7491-1623-5)
  • avec Olivier Poivre d’Arvor, Je souffre trop, je t’aime trop : Passions d’écrivains, Paris, Le Seuil, coll. « Points », septembre 2010, 191 p. (ISBN 978-2-7578-1650-9)
    extraits des correspondances de couples mythiques de la littérature française
  • avec Olivier Poivre d’Arvor, Entre la mer et le ciel : Rêves et récits de voyageurs, Paris, Le Seuil, coll. « Points », septembre 2010, 173 p. (ISBN 978-2-7578-1760-5)
  • avec Olivier Poivre d’Arvor, À la vie, à la mort : Amitiés célèbres, Paris, Le Seuil, coll. « Points », septembre 2010 (ISBN 978-2-7578-2011-7)
  • avec Olivier Poivre d’Arvor, À toi, ma mère : Correspondances intimes, Paris, Le Seuil, coll. « Points », septembre 2010, 199 p. (ISBN 978-2-7578-1759-9)
  • avec Olivier Poivre d’Arvor, Faut-il brûler ce livre ? : Ecrivains en procès, Paris, Le Seuil, coll. « Points », 2010, 197 p. (ISBN 978-2-7578-1651-6)
  • avec Olivier Poivre d’Arvor, Mon cher éditeur : Ecrivains et éditeurs, Paris, Le Seuil, coll. « Points », 2010 (ISBN 978-2-7578-2012-4)
  • 100 poèmes incontournables, Paris, Librio, coll. « Poésie », 2010, 143 p. (ISBN 978-2-290-02681-6)
  • L’Appel ardent de Jean d’Arvor, Paris, éditions Melis, 24 avril 2011, 128 p. (ISBN 978-2-35210-062-1)
    recueil de poèmes de Jean d’Arvor, grand-père de PPDA
  • Les 100 mots de la Bretagne, Paris, Presses universitaires de France (PUF), coll. « Que sais-je ? », 6 juin 2012, 128 p. (ISBN 978-2-13-058860-3)

Livres audio

Filmographie

Cinéma

Patrick Poivre d’Arvor apparait dans des films interprétant son propre rôle de présentateur du journal télévisé.

Télévision

Documentaire

Parc d’attraction

  • 2008: Dragon Ride, au parc Vulcania, présentation un faux JT.

Théâtre

Comédien

Mise en scène

En juin 2010, Patrick Poivre d’Arvor met en scène avec Manon Savary l’opéra-comique Carmen de Georges Bizet au château du Champ de Bataille dans l’Eure132. Il est également présenté de juin à septembre dans différents lieux prestigieux dans le cadre de l’opération « Les opéras en plein air » : au parc de Sceaux133, à Carcassonne, à Perpignan, au mont Saint-Michel, aux châteaux de Chambord, de Vincennes134 et de Fontainebleau135 et dans la cour d’honneur des Invalides132.

Depuis mars 2010 il a créé avec le pianiste Jean-Philippe Collard le récital L’Ame déchirée136.

En juin et juillet 2011, il réalise le film Mon frère Yves, d’après le roman Mon frère Yves de Pierre Loti avec Thierry Fremont et Jérôme Kircher, diffusé le 17 juillet 2012 sur France 3.

Depuis 2012 il se produit avec le quatuor Salieri dans le Transsibérien137.

Depuis janvier 2013, il a créé avec le pianiste Hugues Leclère le récital L’Engrenage138.

En août et septembre 2014 il met en scène Don Giovanni avec Manon Savary dans différents sites historiques français (parc de Sceaux, château du Champ de Bataille, château de Vincennes, cité de Carcassonne, château de Haroué, cour d’honneur de l’hôtel des Invalides et château de Fontainebleau), toujours dans le cadre des « Opéras en plein air »139.

Opéra

  • 2014 : Un amour en guerre, opéra en quatre actes avec un livret écrit par Patrick Poivre d’Arvor et une musique composée par Caroline Glory, créé le 24 octobre 2014 avec une mise en scène de Patrick Poivre d’Arvor à l’opéra-théâtre de Metz140,141.La distribution était composé de Jacques Blanc qui interprète le chef d’orchestre, Nathalie Manfrino qui interprète madeleine, Sabine Revault d’Allones qui inte France, Sébastien Guèze qui interprète Jacques, Jean-Baptiste Henriat qui interprète Antoine,et Antoine Chenuet qui interprète Augustin.

Notes et références

  1. « capatationopera-un amour en guerre » [archive], sur chapeau rouge studio (consulté le 11 avril 2020)

Annexes

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Articles connexes

Bibliographie

Liens externes

 



Tueurs à gages francs-maçons : bientôt de nouvelles révélations

Depuis quelques jours, les révélations époustouflantes quant aux activités criminelles d’une loge franc-maçonne de Puteaux récemment dissoute se succèdent les unes aux autres :

http://petitcoucou.unblog.fr/2021/02/17/une-loge-franc-maconne-dissoute-pour-cause-de-complots-criminels/

http://petitcoucou.unblog.fr/2021/02/21/des-tueurs-a-gages-francs-macons-missionnes-a-saint-maur-des-fosses/

Il est actuellement question d’au moins une dizaine de « dossiers » similaires qu’elle aurait « gérés », soit au moins six de plus que ceux déjà cités par les médias, qui ont abouti à l’assassinat ou au meurtre d’un coureur automobile, à deux agressions, contre une coach et une personnalité politique, et trois tentatives d’assassinat avortées, contre la même coach, une seconde personnalité politique et un syndicaliste.

Pour moi qui ai été victime de plusieurs « contrats » tout à fait similaires, comprenant à chaque fois des tentatives d’assassinat précédées de surveillances illicites et de filatures sur une période totale d’environ une trentaine d’années jusqu’à ce jour, il est très intéressant de découvrir quels sont les tarifs pratiqués pour de telles prestations.

Sachant que tous mes proches ont eu le droit aux mêmes traitements approximativement, j’essaie d’évaluer le coût de revient global de l’assassinat de toute ma famille en gardant bien à l’esprit que pour ses commanditaires, il existe dès le départ un ou plusieurs enjeux qui en valent la peine.

 

https://www.lejdd.fr/Societe/Faits-divers/enquete-linvraisemblable-officine-criminelle-qui-reunissait-francs-macons-et-gardiens-affilies-a-la-dgse-4026590

ENQUETE. L’invraisemblable officine criminelle qui réunissait francs-maçons et gardiens affiliés à la DGSE

 

08h00 , le 21 février 2021

  • Par
  • Boris Thiolay

ABONNÉS

Une tentative d’assassinat ratée révèle une invraisemblable officine criminelle rassemblant francs-maçons, anciens policiers et gardiens affiliés à la DGSE. Des tribulations des apprentis tueurs à gages aux aveux passés par leur commanditaire, voici toute l’histoire de cette stupéfiante équipée.

 

Le siège de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) le 4 juin 2015.
Le siège de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) le 4 juin 2015. (Martin Bureau/AFP)

 

Le 3 juin 2020, deux hommes d’affaires se retrouvent pour déjeuner dans le quartier de la ­Confluence, à Lyon. Le restaurant offre une vue sur les quais de la presqu’île, là où les eaux du Rhône et de la Saône se fondent en un seul fleuve. Les deux ­convives travaillent régulièrement ensemble. Francs-maçons, ils se sont d’ailleurs rencontrés trois ans plus tôt au sein d’une loge qu’ils fréquentent, en région parisienne. Le premier, Jean-Luc B., 64 ans, est à la tête d’un centre de formation au coaching professionnel. Le second, Frédéric V., 49 ans, officie dans la sécurité privée, pour des entreprises et des particuliers. Mais, ce mercredi 3 juin, les deux « frères » sont là pour ­conclure une affaire qui les préoccupe depuis des mois. Un « ­contrat », irréversible : Jean-Luc B. ­confirme, à deux reprises, sa volonté de voir éliminer physiquement une ­concurrente dans le business du coaching.

La raison de sa haine mortelle? Cette femme va mettre en place un label de qualité pour les entreprises du secteur et il redoute d’en pâtir sur le plan financier. Alors, entre la poire et le fromage, le sexagénaire, crâne rasé et carrure imposante, lâche : « Cela ne peut plus durer, il faut que cela s’arrête… » Face à lui, Frédéric V. entérine l’accord : ­contre le versement de 60.000 euros, il va activer des hommes de main qui exécuteront le ­contrat avant la fin de l’été…

Le meurtre, sur le contrat, est libellé « évaluation d’impact sur la santé »

La victime désignée, ­Marie ­Hélène ­Dini, 54 ans, coach en entreprise et présidente d’un syndicat professionnel, échappera au dernier moment à ce sinistre complot. Mais cette affaire, révélée à l’été 2020 par Le Parisien, a depuis lors dévoilé l’existence d’une invraisemblable officine criminelle, prête à exécuter toutes sortes de coups tordus. À commencer par l’affaire de la coach, oscillant entre fait divers sordide et roman d’espionnage, mêlant intérêts privés et prétendue « raison d’État ». À ce jour, neuf personnes sont mises en examen dans ce dossier pour « tentative de meurtre aggravé avec préméditation en bande organisée » et « association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un crime ».

Lire aussi - Le maire de Saint-Maur a vécu sous la menace d’ex-militaires et francs-maçons

Parmi elles, on trouve pêle-mêle : trois francs-maçons directeurs de société, dont l’un est un commandant en retraite de l’ancienne direction centrale du renseignement intérieur (DCRI, aujourd’hui DGSI, direction générale de la sécurité intérieure), ainsi qu’un policier spécialisé en faux documents, quelques aigrefins et des militaires, agents de sécurité sur une base d’entraînement de la direction générale du renseignement extérieur (DGSE). Autrement dit, le plus secret des services d’espionnage français, popularisé par la série Le Bureau des légendes.

Le 1er février dernier, ce dossier tentaculaire a livré son épilogue. Selon nos informations, durant sa garde à vue, Jean-Luc B. finit par livrer des aveux. « Je me suis rendu à Lyon le 3 juin pour ­confirmer la proposition, faite par ­Frédéric, de neutralisation de ­Marie-­Hélène ­Dini, ­confesse-t-il. Je n’avais rien validé avant notre déjeuner. » Devant les enquêteurs, l’homme reconnaît donc être le commanditaire de la tentative de meurtre. Détail pittoresque : sa société de coaching devait régler le montant du ­contrat à ­Frédéric V. via deux factures « gonflées », dont l’une de 36.000 euros, correspondant à des prestations fictives, estampillées « Ingénierie pédagogique EIS et suivi commercial ». « EIS », dans le jargon spécialisé, signifie « évaluation d’impact sur la santé ».

Dagomar et Adelard

L’affaire s’est jouée le 24 juillet 2020. Peu après 8 heures du matin, dans une rue paisible de Créteil (Val-de-Marne), un riverain repère deux hommes au comportement suspect. Assis à l’avant d’une Renault Clio noire en mauvais état, les deux individus, portant des gants, font semblant de dormir. Inquiet, le riverain appelle le commissariat. À 8h20, les policiers interpellent les deux hommes. La voiture, dont la plaque d’immatriculation a été grossièrement trafiquée, est volée. Le ­conducteur est intégralement vêtu de noir. Le passager porte une cagoule verte abaissée sur le cou. Il a du coton dans les oreilles… À bord de la Clio, qui sent la poudre d’arme à feu, les policiers découvrent un pistolet Browning 9 mm, un système artisanal de silencieux ainsi qu’un traceur permettant de localiser à distance un véhicule.

Placés en garde à vue, les deux suspects, ­Pierre B. et Carl E., déclarent être militaires. Ils disent être rattachés au centre d’entraînement parachutiste spécialisé de la DGSE de Saran, près d’Orléans (Loiret). Puis ils font une révélation, ahurissante : ils étaient à Créteil pour accomplir une « mission d’État », une opération « homo » (homicide), pour le compte de la DGSE…

Leur cible? ­Marie-­Hélène ­Dini, une coach en entreprise qui, selon eux, travaille « pour le Mossad [le service de renseignement extérieur israélien] et livre des secrets d’État à Israël »! Un scénario invraisemblable. Les investigations sont cependant ­confiées à la section antiterroriste de la brigade criminelle, une unité pouvant enquêter sur des personnes habilitées « secret-défense ».

Comment des représentants d’institutions censées incarner la raison, le progrès et la sécurité des citoyens peuvent-ils à ce point ­contrevenir à leur mission?

Vérifications faites, les deux porte-flingues travaillent bien pour le compte de la DGSE… en tant que gardiens – avec le grade de caporal – au camp de Saran. Le pseudonyme de ­Pierre B. est « ­Dagomar ». Celui de Carl E., « Adelard ». Ils ne sont pas des agents opérationnels du service action, le gratin des officiers, à qui sont ­confiées les missions les plus périlleuses. Les deux caporaux ont bien tenté d’intégrer le sérail des « clandestins », mais ils ont été recalés.

Pierre B., 28 ans, a été jugé « puéril » par sa hiérarchie. Il ne sait pas « rester à sa place »… Plusieurs de ses collègues le qualifient de « mythomane » : l’homme évoque sans cesse des histoires de trafic d’armes ou de pierres précieuses. De son côté, Carl E., 25 ans, est bien noté, mais il a été ­considéré « un peu immature » lors des sélections pour devenir un « opérationnel ».

Rapidement, des perquisitions font apparaître deux nouveaux personnages. Deux profils troublants, dont la trace se trouve dans les papiers de ­Pierre B., l’aspirant espion qui a la fâcheuse habitude de tout noter… Le premier, ­Yannick P., 45 ans, est un policier en disponibilité de la DGSI, spécialiste en faux documents. En 2016 et en 2018, il est venu à plusieurs reprises à Saran pour dispenser une formation à la détection de pièces d’identité falsifiées. ­Pierre B.-­Dagomar faisait partie des stagiaires.

Le second personnage s’appelle ­Sébastien L. Âgé de 30 ans, il travaille en indépendant dans la sécurité privée. En fait, l’homme, fasciné par le monde de l’espionnage, nage en eaux troubles depuis des années. Toujours prêt à rendre des services, même les plus sales, si l’on sait y mettre le prix. ­Sébastien L. sollicite ­Yannick P. durant l’été 2019 pour obtenir des renseignements sur du matériel de surveillance. Au détour de la ­conversation, il ­confie qu’il lui arrive de faire des choses « un peu chaudes », des « missions homo ». Il se targue même d’être missionné par « l’État, au plus haut niveau ».

Festival d’amateurisme

Le 26 juillet 2020, deux jours après la tentative d’assassinat sur la coach, ­Sébastien L. est interpellé et placé en garde à vue. Il est dos au mur : à son domicile, les policiers ont découvert, entre autres, 27.500 euros en liquide et deux pistolets Glock. Surtout, ses empreintes ont été retrouvées sur la fausse plaque d’immatriculation de la Renault Clio noire dans laquelle ­Dagomar et ­Adelard faisaient semblant de dormir… ­Sébastien L. reconnaît alors leur avoir fourni la voiture, le traceur, et avoir posé une balise sur le véhicule de ­Marie-­Hélène ­Dini. Il assure avoir été missionné, uniquement pour cela, au mois de mai précédent, par un inconnu, un « vieux », lors d’un rendez-vous nocturne sous un pont du périphérique parisien.

La suite de l’enquête révèle un enchaînement de péripéties improbables aboutissant au recrutement du commando de tueurs. C’est un festival d’amateurisme et de mensonges ­confondants. Au début d’avril 2020, ­Yannick P., le flic spécialiste en faux documents, met ­Sébastien L. en relation avec ­Pierre B., le gardien du site militaire de Saran. Leur rencontre se déroule au bord d’un étang, dans la forêt de Cercottes. C’est-à-dire à quelques encablures de la base de la DGSE où ­Pierre B.-­Dagomar travaille quotidiennement avec Carl E.-­Adelard. L’un des sites militaires les plus surveillés de France…

Pour moi, c’était une mission de sous-traitance de la DGSE et je mettais le pied dans l’opérationnel…

Lors de ce rendez-vous champêtre, ­Sébastien L. et ­Pierre B. trouvent rapidement un terrain d’entente. Le premier explique qu’il cherche des armes. Le second répond qu’il peut lui en fournir, par l’intermédiaire de trafiquants des pays de l’Est. ­Sébastien L. enchaîne : en fait, il est chargé d’une « mission d’État : l’élimination d’une femme qui travaille pour le Mossad »… Son interlocuteur saisit la balle au bond : il est l’homme de la situation. Le caporal voit-il dans cette proposition une chance inespérée d’accéder, via un circuit parallèle, à une mission sensible à laquelle il aspire vainement? Possible. Quoi qu’il en soit, ­Sébastien L. et ­Pierre B. sont emballés : chacun d’eux semble persuadé qu’il a enfin trouvé un interlocuteur à sa mesure. Un professionnel, issu des « services ». Il ne reste plus maintenant qu’à recruter un second équipier pour accomplir l’opération « homo »…

Là, le complot tourne à la pantalonnade. Se sentant investi de sa « mission pour la France », ­Pierre B. n’hésite pas à démarcher des collègues du centre d’entraînement parachutiste de Saran. Il fait miroiter une prime de 30.000 euros à partager, fifty-fifty. Au moins quatre d’entre eux refusent. Un autre finit par accepter le marché. C’est Carl E.-­Adelard. Lequel affirmera devant les policiers, quelques mois plus tard : « Pour moi, c’était une mission de sous-traitance de la DGSE et je mettais le pied dans l’opérationnel… »

Le 24 juillet 2020, à Créteil, « l’opération » échoue avant même d’avoir commencé. Auditionnée par les policiers, ­Marie-­Hélène ­Dini ne voit pas qui pourrait lui en vouloir. Elle cite cependant le nom de ­concurrents avec qui elle a eu des démêlés. Parmi eux, Jean-Luc B., le formateur en coaching. Mme ­Dini raconte aussi qu’elle avait déjà été agressée dans la rue, en octobre 2019, par deux hommes qui lui ont volé son ordinateur portable…

Pourtant, après la première vague d’interpellations, fin juillet, les investigations piétinent pendant des mois. L’identité des commanditaires reste un mystère. Jusqu’au 21 janvier dernier. L’affaire connaît alors un rebondissement stupéfiant. Les policiers entendent, à titre de témoin, la compagne de ­Sébastien L. Selon la jeune femme, son ­conjoint effectue bien des « missions d’État », et son officier « traitant » est un certain ­Daniel B. Cet homme, dit-elle, a d’ailleurs délégué à ­Sébastien un ­contrat ­concernant une femme « visée parce qu’elle donnait à un État étranger des informations couvertes par le secret-défense ».

Exécuteur de basses oeuvres

Interpellé dans la foulée, ­Daniel B., le supposé « officier traitant », va dévoiler tous les ressorts de l’affaire. L’homme, âgé de 67 ans, est un ancien commandant de la DCRI. À la retraite, il a créé une petite société d’intelligence économique. ­Daniel B. est par ailleurs franc-maçon depuis une vingtaine d’années. Après avoir quitté une première obédience, il a intégré en 2015 la loge Athanor, à Puteaux (Hauts-de-Seine), par le biais de ­Frédéric V., qui en était le « vénérable » (le responsable). Il y a aussi fait la ­connaissance de Jean-Luc B., lui-même ancien vénérable. Mais il affirme ne pas fréquenter ce dernier en dehors de la loge.

Frédéric V. avait une emprise sur moi. Si je n’acceptais pas, je perdais l’accès à son réseau

­Daniel B. en vient maintenant à la tentative de meurtre sur ­Marie-­Hélène ­Dini. « C’est ­Frédéric V. qui m’a mis cette affaire entre les mains. Il me disait que c’était bon pour moi, que cela m’apporterait d’autres ­contrats. » En octobre 2019, il accepte de superviser une première mission, ­confiée à son homme de main, ­Sébastien L. : « bousculer » Mme ­Dini et lui dérober son ordinateur. Puis, au début de l’année 2020, ­Frédéric V. serait revenu à la charge, « pour aller plus loin ». « Les intentions étaient claires, raconte ­Daniel B. devant les policiers. Il fallait que cette personne soit exécutée. »

Pour exécuter ces basses œuvres, ­Sébastien L. est de nouveau requis. « L’histoire du Mossad est une invention de ma part pour motiver ­Sébastien L. et lui faire croire que c’était un ­contrat d’État », poursuit-il. Pourquoi ­Daniel B. a-t-il accepté de servir d’intermédiaire dans ce projet d’assassinat? Réponse : « ­Frédéric avait une emprise sur moi. Si je n’acceptais pas, je perdais l’accès à son réseau […]. C’est sa société qui décrochait les ­contrats et qui m’associait en tant que sous-traitant… »

Fin de l’histoire? Pas encore. Car durant ses trois jours de garde de vue ­Daniel B. s’épanche longuement sur l’étendue des activités criminelles de l’officine ­constituée avec ses deux « frères » maçons de la loge Athanor. L’inventaire est affolant. L’ancien commandant de la DCRI estime avoir « géré une dizaine de dossiers » pour le compte de ­Frédéric V.

L’existence même d’un tel réseau criminel pose des questions vertigineuses

Le premier d’entre eux, en 2018, s’est soldé par un homicide. À l’époque, un couple d’entrepreneurs de l’est de la France se plaint auprès de ­Frédéric V. : ils sont, affirment-ils, victimes d’une « arnaque au sponsoring » mise au point par un pilote de rallye, ­Laurent ­Pasquali. Contre 200.000 euros, selon nos informations, le pilote aurait promis à ses clients d’apposer sur sa voiture leur logo publicitaire durant les courses. Une promesse pas toujours tenue, et multipliable à l’envi. Sur instruction de ­Frédéric V., ­Daniel B. aurait alors envoyé ­Sébastien L. pour récupérer l’argent. L’affaire tourne mal. ­Laurent ­Pasquali disparaît brutalement. Son cadavre est retrouvé fin 2019, enterré dans une forêt de Haute-Loire, à 500 kilomètres de son domicile. Entre-temps, ­Sébastien L. aurait envoyé une photo de la dépouille du pilote à ­Daniel B. Photo également visionnée par ­Frédéric V. Une enquête ­concernant cet homicide est actuellement en cours.

Un autre projet macabre a avorté l’année dernière. Les dirigeants d’une entreprise établie dans l’Ain ­contactent Frédéric V. : ils veulent se débarrasser d’un syndicaliste « gênant »… Le tandem ­Daniel B.-­Sébastien L. est mandaté pour régler l’affaire. Montant prévu pour ce ­contrat : environ 50.000 euros. Mais, à la fin de juillet 2020, juste après l’échec retentissant de la tentative d’assassinat de ­Marie-­Hélène ­Dini, la mission dans l’Ain est annulée en urgence…

Sollicités, les avocats de Jean-Luc B. et de ­Frédéric V. n’ont pas souhaité s’exprimer. « Depuis la révélation de cette affaire ahurissante, ma cliente a reçu le soutien de l’ensemble de sa profession. C’est un point essentiel », commente pour sa part maître ­Joseph ­Cohen-­Sabban, l’avocat de ­Marie-­Hélène ­Dini. « Mais, poursuit-il, l’existence même d’un tel réseau criminel, mêlant des francs-maçons, des chefs d’entreprise de sécurité et des agents du renseignement, dévoyés et sans aucun scrupule, pose des questions vertigineuses. Comment des représentants d’institutions censées incarner la raison, le progrès et la sécurité des citoyens peuvent-ils à ce point ­contrevenir à leur mission? »

L’enquête, toujours en cours, apportera probablement des précisions sur ces incroyables dérives. Et, au vu du nombre de personnes ayant sollicité les services du trio des « frères », d’autres surprises ne sont pas à exclure.

 



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