Ligue du LOL : nouvel article sur le site « déconnologue » 20minutes.fr

Il se trouve ici :

https://www.20minutes.fr/high-tech/2698195-20200207-ligue-lol-verite-jamais-faite-affaire-explique-ancienne-journaliste-iris-gaudin

L’auteur de ce nouvel article n’est pas la harceleuse de femmes Hélène Sergent, mais c’est quand même sa collègue de la série « Pris pour cible » et c’est toujours le site 20minutes.fr dont les responsables m’ont refusé tout droit de réponse et m’interdisent d’intervenir dans les commentaires sur leurs articles depuis que je suis devenue une de leurs cibles et victimes pour avoir été et être toujours victime du cyberharceleur Pascal Edouard Cyprien Luraghi, initiateur en 2008 avec sa bande de « déconnologues » formée sur le site Rue89 des raids numériques de type « Ligue du LOL » et bien plus.

Lire ou relire ceci :

http://petitcoucou.unblog.fr/2019/08/23/le-site-20minutes-fr-en-symbiose-totale-avec-les-pedocriminels/

Et encore ceci qui est plus récent :

http://petitcoucou.unblog.fr/2020/01/29/des-rapports-entre-la-ligue-du-lol-et-gabriel-matzneff/

Ne pouvant donc intervenir directement dans les commentaires sur l’article de ce jour sur la Ligue du LOL, je réagis ici aux contre-vérités que j’ai lues dans les réactions des uns et des autres.

 

A propos de prescription et de lois réprimant pénalement le cyberharcèlement

 

Yoli a écrit : « Pour le délai de prescription, ne pas oublier qu’à cette époque ce type de délit n’était même pas reconnu. »

C’est faux. Le harcèlement est un délit à part entière depuis janvier 2002, quels que soient le lieu où il est commis ou les moyens utilisés par le ou les harceleurs. Il n’est défini que par son objet ou son effet.

Voilà les différentes versions successives du texte de loi :

 

Article 222-33-2

Le fait de harceler autrui par des agissements répétés ayant pour objet ou pour effet une dégradation des conditions de travail susceptible de porter atteinte à ses droits et à sa dignité, d’altérer sa santé physique ou mentale ou de compromettre son avenir professionnel, est puni d’un an d’emprisonnement et de 15000 euros d’amende.

 

Article 222-33-2

Le fait de harceler autrui par des agissements répétés ayant pour objet ou pour effet une dégradation des conditions de travail susceptible de porter atteinte à ses droits et à sa dignité, d’altérer sa santé physique ou mentale ou de compromettre son avenir professionnel, est puni de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 € d’amende.

 

Article 222-33-2

Le fait de harceler autrui par des propos ou comportements répétés ayant pour objet ou pour effet une dégradation des conditions de travail susceptible de porter atteinte à ses droits et à sa dignité, d’altérer sa santé physique ou mentale ou de compromettre son avenir professionnel, est puni de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 € d’amende.

 

Par ailleurs, entrent très souvent dans les faits de harcèlement de multiples faits répréhensibles relevant d’autres délits, par exemple du harcèlement sexuel ou des menaces de mort, si bien que même avant l’entrée en vigueur de la loi de modernisation sociale n°2002-73 du 17 janvier 2002, les victimes n’étaient, du moins en théorie, pas toutes complètement démunies pour faire face à leurs harceleurs.

Concernant l’ensemble des faits que pour l’heure j’ai vu reprocher à la Ligue du LOL, il me semble qu’il y a, précisément, beaucoup de harcèlement sexuel, ainsi que des atteintes à l’intimité de la vie privée. Il y a même eu du racisme et de l’antisémitisme. Et bien sûr du harcèlement moral. Les victimes auraient donc pu porter plainte assez tôt si elles l’avaient voulu. Elles ont certainement de très bonnes raisons de ne l’avoir pas fait, mais pas celle qui résulterait de l’absence de texte de loi adéquat.

Depuis l’époque des faits évoqués, l’arsenal législatif à disposition des victimes ne s’est trouvé que renforcé par la création d’un nouveau délit ainsi défini en 2014 puis modifié en 2018 :

 

Article 222-33-2-2

Le fait de harceler une personne par des propos ou comportements répétés ayant pour objet ou pour effet une dégradation de ses conditions de vie se traduisant par une altération de sa santé physique ou mentale est puni d’un an d’emprisonnement et de 15 000 € d’amende lorsque ces faits ont causé une incapacité totale de travail inférieure ou égale à huit jours ou n’ont entraîné aucune incapacité de travail.

Les faits mentionnés au premier alinéa sont punis de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 € d’amende :

1° Lorsqu’ils ont causé une incapacité totale de travail supérieure à huit jours ;

2° Lorsqu’ils ont été commis sur un mineur de quinze ans ;

3° Lorsqu’ils ont été commis sur une personne dont la particulière vulnérabilité, due à son âge, à une maladie, à une infirmité, à une déficience physique ou psychique ou à un état de grossesse, est apparente ou connue de leur auteur ;

4° Lorsqu’ils ont été commis par l’utilisation d’un service de communication au public en ligne.

Les faits mentionnés au premier alinéa sont punis de trois ans d’emprisonnement et de 45 000 € d’amende lorsqu’ils sont commis dans deux des circonstances mentionnées aux 1° à 4°.

 

Article 222-33-2-2

Le fait de harceler une personne par des propos ou comportements répétés ayant pour objet ou pour effet une dégradation de ses conditions de vie se traduisant par une altération de sa santé physique ou mentale est puni d’un an d’emprisonnement et de 15 000 € d’amende lorsque ces faits ont causé une incapacité totale de travail inférieure ou égale à huit jours ou n’ont entraîné aucune incapacité de travail.

L’infraction est également constituée :

a) Lorsque ces propos ou comportements sont imposés à une même victime par plusieurs personnes, de manière concertée ou à l’instigation de l’une d’elles, alors même que chacune de ces personnes n’a pas agi de façon répétée ;

b) Lorsque ces propos ou comportements sont imposés à une même victime, successivement, par plusieurs personnes qui, même en l’absence de concertation, savent que ces propos ou comportements caractérisent une répétition.

Les faits mentionnés aux premier à quatrième alinéas sont punis de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 € d’amende :

1° Lorsqu’ils ont causé une incapacité totale de travail supérieure à huit jours ;

2° Lorsqu’ils ont été commis sur un mineur de quinze ans ;

3° Lorsqu’ils ont été commis sur une personne dont la particulière vulnérabilité, due à son âge, à une maladie, à une infirmité, à une déficience physique ou psychique ou à un état de grossesse, est apparente ou connue de leur auteur ;

4° Lorsqu’ils ont été commis par l’utilisation d’un service de communication au public en ligne ou par le biais d’un support numérique ou électronique ;

5° Lorsqu’un mineur était présent et y a assisté.

Les faits mentionnés aux premier à quatrième alinéas sont punis de trois ans d’emprisonnement et de 45 000 € d’amende lorsqu’ils sont commis dans deux des circonstances mentionnées aux 1° à 5°.

 

Cela facilite les poursuites dans certains cas, par exemple celui de la harceleuse Hélène Sergent de 20minutes.fr dont l’article du 28 janvier de l’année dernière à mon encontre tombe très clairement sous le coup de la nouvelle loi.

Pour autant, elles n’étaient pas totalement impossibles avant. Et le fait que la loi cible aujourd’hui de manière assez précise tout le panel des nouveaux faits de harcèlement apparus avec le développement des réseaux sociaux n’empêche toujours pas, non plus, leur commission.

Il faut se méfier des discours fallacieux tendant à insuffler l’idée qu’avant, c’était possible, ce n’était pas interdit, c’était dans les moeurs ou l’air du temps, il était même de bon ton de se « moquer » de ces « folles » qui se plaignaient de « harcèlement », un truc qui n’existait pas, tandis qu’aujourd’hui, ce n’est plus possible, car la loi l’interdit, et donc, cela n’existe plus non plus : avant la loi, comme ce n’était pas reconnu, cela n’existait pas, et après la loi, comme c’est devenu interdit, cela n’existe plus non plus, car plus personne ne le fait, tout le monde respectant toujours la loi, bien entendu, et les victimes qui se plaignent ne sont donc toujours que des « folles », avant comme après…

 

A propos du soutien aux victimes et des associations féministes ou prétendues telles

 

De nombreuses associations existent depuis très longtemps. Elles n’ont pas toutes pour vocation d’aider des victimes ni de leur apporter un quelconque soutien. Mais surtout, elles sont quasiment toutes politisées ou infiltrées par des partis politiques qui opèrent des tris en fonction de critères purement politiques ou bien plus souvent politiciens. Donc, si votre cas n’apparaît « sexy » pour personne, vous n’avez toujours qu’à vous débrouiller seule… et même, éventuellement, comme c’est mon cas, à vous débrouiller seule contre des harceleuses de ces associations prétendument féministes…

Eh oui, le cyberharceleur et pédophile notoire Pascal Edouard Cyprien Luraghi, qui a défoncé tellement de femmes sur la toile et ailleurs, bénéficie bien, tout comme sa complice la harceleuse Hélène Sergent de 20minutes.fr, du soutien de la Fondation des Femmes, entre autres…

Incroyable mais vrai.



Tilde breton : Isabelle Johanny bientôt privée d’un de ses passe-temps favoris…

 

https://www.ouest-france.fr/bretagne/petit-fanch-un-decret-pour-la-reconnaissance-de-son-tilde-6721083

Affaire Fañch. Bientôt un décret pour la reconnaissance du tilde

 

Un décret pour que les signes singuliers des langues régionales, les signes diacritiques, soient reconnues par l’administration. C’est ce que promet Nicole Belloubet, la ministre de la Justice. Les prochains petits Fañch ne devraient donc plus avoir de souci pour être reconnus par l’état civil.

 

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Le petit Fañch et sa famille, pris en photo en novembre 2018. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

 

Ouest-France Didier GOURIN. Publié le 04/02/2020 à 14h24

Le petit gamin finistérien était devenu, bien malgré lui, un symbole pour les défenseurs de la langue bretonne. Le petit tilde sur le ñ de son prénom avait valu des déboires à leurs parents pour faire enregistrer le prénom de leur enfant à l’état civil.

Cette fois, après des décisions de justice, Nicole Belloubet, ministre de la Justice, veut clarifier la situation. Surtout, dans un courrier écrit à Richard Ferrand, député du Finistère, et président de l’Assemblée nationale, elle annonce un décret pour les prochains petits Fañch, et tous les prénoms d’origine régionale qui portent aussi l’un de ces signes diacritiques.

La ministre de la Justice se dit favorable à leur usage à condition, précise-t-elle, que leur utilisation dans les seuls noms et prénoms des personnes n’affecte pas le principe énoncé à l’article 2 de la Constitution selon lequel la langue de la République est le français. Pour Fañch, pas de problème, tout le monde comprend. En Bretagne comme ailleurs.

Une loi ne sera pas nécessaire. Un décret en Conseil d’État suffira. Un projet de décret en ce sens est en voie de finalisation et sera prochainement transmis au Conseil d’État, détaille encore la ministre de la Justice.

Elle explique aussi la nécessité qu’un prénom avec de tels signes diacritiques soit reconnu, après l’état-civil, par tous les systèmes informatiques des administrations qu’il s’agisse de délivrer un passeport ou de signer un contrat de travail. Cela nécessite une adaptation des systèmes d’information de tous les services publics pour garantir que les personnes y seront désignées conformément à leur état-civil, et pour assurer qu’elles y seront reconnues, détaille encore la ministre de la Justice. Aussi, une étude sera-t-elle entreprise pour bien recenser toutes les adaptations nécessaires afin qu’un signe diacritique soit bel et bien reconnu tout au long de la vie.

 
https://www.letelegramme.fr/bretagne/affaire-du-tilde-de-fanch-la-mise-au-point-du-procureur-general-13-01-2020-12476753.php

Publié le 13 janvier 2020 à 11h06

Affaire du tilde de Fañch : la mise au point du procureur général

 

Jean-François Thony, procureur général auprès de la cour d’appel de Rennes.
Jean-François Thony, procureur général auprès de la cour d’appel de Rennes. (Le Télégramme/Philippe Créhange)

 

Le signe diacritique est toujours interdit sur les prénoms bretons. Le procureur général de la cour d’appel de Rennes souhaite désormais une décision définitive de la cour de cassation.

 

C’est ce qui s’appelle une mise au point. Depuis plusieurs mois, des élus bretons dénoncent une forme d’acharnement de la justice au sujet de l’affaire du tilde. Rappelons qu’une famille finistérienne se bat depuis déjà plus de deux ans et demi pour rendre légal l’utilisation du signe diacritique et ainsi valider le prénom de son enfant Fañch. Et en octobre, le parquet de Brest rappelait contre toute attente l’interdiction qui leur était faite. Dans ce contexte, Jean-François Thony, procureur général auprès de la cour d’appel de Rennes, a tenu à réagir alors qu’il tenait un point presse ce lundi matin avant la traditionnelle audience solennelle de début d’année. « On s’est étonné que des instructions aient pu être données pour refuser le tilde malgré la décision de la cour de cassation. Mais la cour de cassation n’a pas statué, elle a formulé un rejet pour des questions de pure forme. Donc, on est revenu à la décision de la cour d’appel de Rennes ».

C’est aux responsables nationaux de déposer des projets de loi s’ils veulent que la loi change. Ce n’est pas à la justice de jouer aux législateurs

Et le magistrat de rappeler le droit : « Pour nous, le droit, c’est la circulaire relative au droit civil selon laquelle le signe n’est pas reconnu par la langue française. Je ne souhaite donc qu’une chose, c’est que la cour de cassation donne une décision définitive. Je souhaite qu’il y ait de nouveaux recours pour qu’on puisse aller en cour de cassation ». Car derrière cette affaire très bretonne, Jean-François Thony craint que, demain, d’autres cas extérieurs à la langue régionale arrivent dans les salles d’audience, tels que le a cédille de la communauté turque ou le o barré des Suédois.

Mais le procureur général a aussi profité de cette mise au point pour répondre, avec un certain agacement, aux attaques des députés bretons : « C’est aux responsables nationaux de déposer des projets de loi s’ils veulent que la loi change. Ce n’est pas à la justice de jouer aux législateurs ». À bon entendeur.

 



Nouvel attentat, nouvelles menaces de mort de Jean-Marc Donnadieu

 

    • Bon ben on y est: second emploie en cdi que je dois abandonner pour aussi raison de santé…
      Deuxième inaptitude, 50 ans et c’est pas un truc qui se guérit …
      J’ai de l’arthrose de la tête au pieds, et les vertèbres qui se soudent, j’ai déjà eu 2 opérations et trois plaques dans les cervicales.
      On va vers la troisième opération, ça fait 6 ans environ que j’ai mal 7/7j, 24/24h , malgré le traitement.

      Ça ne voit pas, et pourtant …
      Bref, un coup de déprime un dimanche, au moins j’ai Lilith!

    • Perronnet Serje
      Perronnet Serje ça ne ce voit pas comme tu dis , mais tu sais je te comprends !
  • Perronnet Serje
    Perronnet Serje J’ai à peu près la même « chose » et ça ne se voit pas non plus … , mais tu me diras , j’ai 50 ans , TRISTE tout ça car je n’ai pas le même âge , effectivement … je ( nous ) compatissons , vraiment !!! que faire ???
  • Perronnet Serje
    Perronnet Serje bon … il y a des choses que je ne peux pas dire ici , et tu sais aussi pourquoi…
  • Perronnet Serje
    Perronnet Serje MAIS nous avons  » notre chatte » VALENTINE qui a été abandonnée et qui nous rend au centuple ce qu’ on lui donne !!! elle a sa chambre que pour elle et toute la maison aussi et elle est « noire » aussi
  • Rene Donnadieu
    Rene Donnadieu courage mon neveu , la medecine ,fait toujours des progres , et tu ne semble pas baissé les bras ,garde un moral de fer et bat toi pour aller mieux . Fait bien ce que te disent les médecins et prend tes médicaments
      • Perronnet Serje
        Perronnet Serje bravo tiens au fait , le Maire de ma commune s’appelle DONNADIEU et quand je lui ai dit que je connaissais « un » Donnadieu sur BEZIERS il m’a répondu qu’effectivement il devait avoir de la famille … Je n’en sais pas plus !
  • Gilles Fernandez
    Gilles Fernandez Et voilà, les premières excuses pour la défaite à la pétanque qui t’attend…

    Plus sérieusement, plein de bonnes choses à toi et surtout du courage. Essaie de lâcher-prise, te recentrer sur Lilith… Mais aussi t’entraîner un petit peu tant qu point qu’au tire ;)

    • Jean-marc Donnadieu
      Jean-marc Donnadieu Même en fauteuil (ce qui m’attends dans les années à venir) je te foutrais ta raclé à la pétanque, j’ai un un oncle qui est très bien noté (je sais même pas s’il est pas en Equipe de France) qui m’a entraîné! Et c’est pas un breton qui va battre un sudiste à la pétanque ! Ou alors c’est la fin des temps … ;-)

 

 

C’est encore à moi que ça s’adresse, ça ?

Je suis du Mourillon, congue.

 

 

https://actu17.fr/attentat-au-couteau-a-londres-lassaillant-venait-de-sortir-de-prison-apres-une-condamnation-pour-terrorisme/

Attentat au couteau à Londres : l’assaillant venait de sortir de prison après une condamnation pour terrorisme

Y.C.

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2 février 2020, 22h54 │ MAJ : 2 février 2020, 23h20

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Sudesh Amman a poignardé deux personnes en pleine rue avant d’être abattu par la police. (photo Metropolitan police/@iChrisyoo)

 

Le terroriste de Londres a été rapidement identifié par la police puisqu’il était bien connu de ses services. Sudesh Amman, 20 ans, venait tout juste de sortir de prison lorsqu’il a perpétré cet attentat.

Ce dimanche après-midi, Sudesh Amman a poignardé deux personnes en pleine rue, dans le sud de Londres (Royaume-Uni), dans le quartier de Streatham. Il avait été libéré en janvier dernier, il y a seulement quelques jours, rapportent ce dimanche soir les médias anglais.

Le terroriste avait été condamné en décembre 2018 à 3 ans et 4 mois de prison pour 13 infractions terroristes différentes, notamment pour avoir détenu des documents terroristes qu’il avait diffusés.

« Armé et prêt le 3 avril »

Sudesh Amman avait aussi fait part de son souhait de mener une attaque terroriste. A son domicile, les policiers avaient découvert un couteau de combat, un pistolet à air comprimé ainsi qu’un drapeau noir. Il avait également incité sa petite amie à décapiter ses parents, expliquait The Independent au moment de sa condamnation.

Un blogueur néerlandais avait alerté la police après la diffusion sur la messagerie chiffrée Telegram, d’une photo montrant un couteau et deux fusils posés sur un drapeau islamiste où était indiqué « armé et prêt le 3 avril ».

Sudesh Amman avait alors été identifié et arrêté par la police. Plus de 349 000 fichiers multimédias sur son ordinateur, son téléphone portable et d’autres appareils numériques lui appartenant avaient été découverts et passés au peigne fin. Certains fichiers étaient des tutoriels pour fabriquer une bombe, d’autres étaient des manuels de techniques de combat, et de combat au couteau.

 

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Une arme à air comprimé avait été saisie au domicile familial de Sudesh Amman. (photo Metropolitan Police)

 

« Sa fascination pour la mort au nom du terrorisme était évidente dans un bloc-notes que nous avons récupéré chez lui »

Sudesh Amman a donc été remis en liberté avant d’avoir purgé la moitié de sa peine. Lorsqu’il avait été condamné en décembre 2018, le commandant Alexis Boon, alors à la tête du commandement antiterroriste de la police métropolitaine (la police de Londres) avait fait part de sa dangerosité :

« Sa fascination pour la mort au nom du terrorisme était évidente dans un bloc-notes que nous avons récupéré chez lui. Amman avait griffonné ses « objectifs de vie » dans le bloc-notes et, en haut de la liste, au-dessus des activités familiales, figurait la mort en martyr et le fait d’aller à « Jannah » (la vie après la mort, ndlr) ».

Sudesh Amman aurait également partagé un magazine d’Al-Qaïda dans un groupe WhatsApp où se trouvaient des membres de sa famille et aurait déclaré à ses frères et sœurs que « l’État islamique est là pour rester », selon The Guardian.

Une victime a son pronostic vital engagé

L’assaillant qui était étroitement surveillé par la police selon SkyNews, a été abattu alors qu’il venait de poignarder un homme et une femme en pleine rue. Ce dernier est entre la vie et la mort ce dimanche soir a annoncé la police. Une troisième personne a été légèrement blessée lors de l’intervention des forces de l’ordre.

Les autorités ont rapidement indiqué qu’il s’agissait d’un attentat de nature « islamiste » et que l’assaillant portait un faux engin explosif sur lui au moment des faits.



Tintin, passion commune de Dominique de Villepin et Gabriel Matzneff…

… ainsi que du malade mental extrêmement dangereux Pascal Edouard Cyprien Luraghi et de toute sa bande de « déconnologues »…

En témoignent tous leurs éclats de rire de dégénérés, notamment au mois de février 2011 à propos de l’assassinat de Patricia Bouchon, quand ils étaient encore les seuls à savoir ce que l’autopsie de son corps ne révèlera qu’au mois d’avril 2011 (voir ici : http://petitcoucou.unblog.fr/2019/04/03/harcelement-moral-en-entreprise-impasse-et-nuit-noire/).

Passion commune à vrai dire peu surprenante, sachant que ces globe-trotters (Inde, Pakistan, Afghanistan, Thaïlande, Philippines, etc…) ont tous leur bitte d’amarrage au Quai d’Orsay.

N.B. : En 1994, la signature des contrats d’armement Agosta et Sawari II était conditionnée par mon assassinat, mais il posait tellemment de problèmes, la cible ayant notamment « des yeux derrière la tête » (sic), qu’il fut finalement abandonné. Quelqu’un pour démentir ou me contredire ? Je parie que non.

 

https://www.lefigaro.fr/culture/encheres/2013/11/25/03016-20131125ARTFIG00459-dominique-de-villepin-dans-les-pas-de-tintin.php

    • Dominique de Villepin dans les pas de Tintin

       

      La bibliothèque politique de l’ancien premier ministre sera dispersée aux enchères jeudi 28 novembre par Pierre Bergé et Associés à Drouot. S’y trouve une seule bande dessinée: Tintin au pays des Soviets. Explications.

      Publié le 25 novembre 2013 à 16:46, mis à jour le 25 novembre 2013 à 19:45

       
      Ce n’est pas la pièce la plus remarquable de sa vente, mais c’est la plus remarquée. Les aventures de Tintin au pays des Soviets, lot n°120 de la bibliothèque politique de Dominique de Villepin, qui sera mise aux enchères jeudi 28 novembre par la maison Pierre Bergé & associés, à Drouot, fait déjà le buzz sur Internet. Bien plus que ses ouvrages, magnifiques, dédicacés par de Gaulle, Camus, Céline, œuvres complète annotées de Chateaubriand, éditions rares de Soljenitsine, manuscrits de Trotski et de Mussolini: l’ensemble de 400 pièces est estimé 1,5 million d’euros.

      Au commencement était Tintin

      Tintin se pose au commencement. C’est l’ancien premier ministre qui le dit. «Les pages de ces livres sont pour moi comme les barreaux d’une échelle de Jacob», écrit Dominique de Villepin dans la longue et passionnée préface de son catalogue. «Sans doute me faut-il ici essayer de remonter aux premiers de ces barreaux, de ces lectures et de ces découvertes qui m’ont donné le goût de la confrontation au monde. C’est la raison de la présence, parmi ces ouvrages qui ont fait l’histoire, de l’album d’Hergé: Tintin au pays des Soviets ».

      Le bibliophile, qui s’est déjà séparé de sa collection d’ouvrages sur Napoléon, ne s’est évidemment pas contenté d’acheter un simple exemplaire de la BD chez son librairie. Son album est unique: «édition originale: exemplaire de première édition», indique le catalogue. «C’est le seul album qui ne fut pas repris par Hergé et mis en couleur, contrairement aux autres albums en noir et blanc, comme Tintin en Amérique ou Tintin au Congo, pourtant eux aussi politiquement marqué», souligne Benoît Forgeot, l’expert de la vente.

      Un «livre d’enfant furieusement manipulé»

      De Gaulle est même convoqué. On le sait dès l’ouverture de la plage dédiée à ce lot-là. De même que Villepin a souhaité que la vente porte un titre, «Feux et Flammes», et deux sous-titres: «Les voleurs de feu» pour la vente de jeudi et «Les porteurs de flammes» pour celle de vendredi, de même chaque lot porte une têtière. Laquelle est ici: «Tintin reporter engagé, le seul rival international du général de Gaulle». Et pour cause. Le catalogue rapporte: «Dans Le Miroir des limbes , qui restituent les entretiens qu’il a eu avec le général de Gaulle à la fin de la vie de ce dernier, André Malraux fait dire au général: «Au fond, vous savez, mon seul rival international, c’est Tintin! Nous sommes les petits qui ne se laissent pas avoir par les grands. On ne s’en aperçoit pas à cause de ma taille». Le mythe est rapporté sans doute par Dominique de Villepin, auquel on imagine devoir la précision suivante sur l’état de l’album: «Livre d’enfant furieusement manipulé», mais ne présentant que «de minimes défauts d’usage».

      La présence du reporter du petit «Vingtième» peut paraître incongrue à ceux qui n’ont pas lu Quai d’Orsay, la fameuse BD de Blain & Lanzac qui a inspiré le film de Bertrand Tavernier. «Un bon discours, c’est un discours dont on se souvient/C’est comme «Tintin», lance en deux bulles à la page 37, le ministre des affaires étrangères Taillard de Worms. «Vous avez lu «Tintin»?!/ Vous vous en souvenez?! Pourquoi vous vous en souvenez à votre avis?», poursuit le personnage très inspiré de Dominique de Villepin (qui en fut d’ailleurs satisfait). «Tintin, ce sont des enjeux énormes. La Lune, l’Amérique, L’or noir». Changement de ton. «Mais «Tintin», c’est le rythme/«Tintin», c’est de la musique/«Tintin», c’est une symphonie», poursuit-il dans la bande dessinée parue en janvier 2010. On imagine une lecture à haute voix de Tintin par Dominique de Villepin. Son album vaut de l’or, estimé 20.000 à 30.000 euros.

 

https://www.lexpress.fr/culture/encheres-villepin-54-829-euros-pour-un-tintin-chez-les-soviets_1303622.html

Enchères Villepin: 54 829 euros pour un Tintin chez les Soviets

 

Par LEXPRESS.fr , publié le 28/11/2013 à 16:19
Dominique de Villepin vend sa collection de livres personnelle chez Drouot.

Dominique de Villepin vend sa collection de livres personnelle chez Drouot.AFP/Archives/Boris Horvat

 

La bibliothèque de l’ancien Premier ministre est mise aux enchères chez Drouot ce jeudi 28 novembre.

 

Un exemplaire unique de l’édition originale de Tintin chez les Soviets qui appartient à l’ancien Premier ministre Dominique de Villepin, vient de battre un record, en se vendant à 54 829 euros frais compris, le double de son estimation, ce jeudi 28 novembre chez Drouot annonce Le Figaro.

 

https://www.lemonde.fr/societe/article/2016/11/05/l-etrange-passion-commune-d-alexandre-djouhri-et-dominique-de-villepin-pour-tintin_5026001_3224.html

Tintin, l’étrange passion commune d’Alexandre Djouhri et de Villepin

 

Alexandre Djouhri a racheté à Dominique de Villepin un album rare de Tintin, une transaction qui intéresse la police.

Par Simon Piel et Joan Tilouine

Publié le 05 novembre 2016 à 11h18 – Mis à jour le 05 novembre 2016 à 17h49

C’est l’histoire du “bandit”, du “poète” et du reporter le plus connu de la planète. Le premier, Alexandre Djouhri, l’intermédiaire financier, aime à surnommer ainsi son ami Dominique de Villepin, l’ancien premier ministre et chef de la diplomatie française dont il apprécie le verbe et l’élégance. Ils se sont connus au milieu des années 1990.

Depuis, l’ancien « caïd »  de Sarcelles – cité dans l’enquête sur le possible financement libyen de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007 – et l’aristocrate ont noués de solides relations. Ils partent en vacances ensemble, ont leurs habitudes au Stresa, près de l’avenue Montaigne, ou à l’Hôtel de France, à Monaco et mènent aussi parfois des opérations délicates comme en 2011 durant la guerre en Libye où la diplomatie parallèle était à l’oeuvre. C’est Alexandre Djouhri qui orchestrera avec succès la réconciliation entre Dominique de Villepin et Nicolas Sarkozy brouillés depuis l’affaire Clearstream.

Lire aussi
Alexandre Djouhri, le petit caïd devenu l’encombrant ami de Sarkozy
 

Contrairement à Dominique de Villepin, M. Djouhri n’a que faire de Tintin, le cèlèbre reporter du Petit Vingtième. Les œuvres d’Hergé et la littérature ne sont pas vraiment sa passion. Pourtant, le 28 novembre 2013, il a acquis pour un montant de 43 000 euros une BD originale de Tintin, appartenant à M. de Villepin, lors d’une vente aux enchères à l’hôtel Drouot. Il s’agit du lot N° 120, une pièce rare : l’un des mille premiers exemplaires imprimés de Tintin au pays des Soviets, premier opus de l’illustre série.

Cette vente, mise au jour dans le cadre de l’instruction menée par les juges sur l’affaire du financement libyen, a rendu les enquêteurs perplexes qui se demandent ce qu’elle a pu dissimuler. Ainsi, quand M. Djouhri est relancé par l’entourage de son ami Dominique de Villepin pour récupérer l’ouvrage contre son règlement, il s’agace au téléphone, placé sur écoute par les enquêteurs : « Mais on s’en fout, qu’il le garde [l’album]... qu’il le garde. Je paye et il le garde. Je le récupèrerai en temps et en heure ». Sur les écoutes, Alexandre Djouhri s’inquiète même que son nom fuite dans la presse au sujet de cette vente.

Les surprenantes notes de M. de Villepin

Un autre lien les unit. Et il ne s’agit aucunement du neuvième art. L’enquête judiciaire a révélé les liens d’affaires qui unissait Alexandre Djouhri avec la richissime famille saoudienne Bugshan. Il se trouve que ce sont aussi de très fidèles clients de l’ancien premier ministre qui a fondé en 2008 son propre cabinet d’avocat. Cette famille, à la tête d’un conglomérat créé en 1923, Saudi Bugshan Group, est très proche de grands groupes français dont elle distribue les produits en Arabie Saoudite. Le groupe est aussi cité dans l’affaire Karachi pour avoir prétendument bénéficié en 1996, via la société Parinvest et sur ordre de l’Elysée, des commissions du contrat de frégates Sawari II passé avec l’Arabie saoudite en 1994.

En 2013, M. de Villepin assurait au Monde qu’il « n’(avait) pas de contrat avec ce groupe ». Une affirmation démentie sans ambiguités par les enquêteurs de l’Office central de lutte contre les infractions financières et fiscales (OCLCLIFF) . Selon ces derniers, il a effectué quelques “prestations” pour eux entre 2008 et 2010 facturées pour un total de 4,2 millions d’euros. L’une d’entre elles a surpris les policiers de l’OCLCLIFF. Il s’agit d’une note d’analyse datée de janvier 2009 et baptisée « Considérations sur les adaptations possibles au défi urbain asiatique à la lumière des évolutions et des prises de consciences récentes » .

Tout un programme, sauf que les enquêteurs ont constaté qu’il s’agissait d’un copié-collé au mot près d’une intervention qu’il avait réalisée en novembre 2008 à Téhéran au forum des villes asiatiques. Entendu le 6 septembre comme témoin, Dominique de Villepin a assuré qu’Alexandre Djouhri n’avait joué aucun rôle dans ces activités. Contactés, ni M. Djouhri, ni M. de Villepin n’ont donné suite.

Lire aussi

Le « coffre-fort » de richissimes Saoudiens mène à Djouhri, Guéant et Villepin

Simon Piel et Joan Tilouine

 

https://www.lemonde.fr/archives/article/1969/03/29/quand-gabriel-matzneff-reconcilie-tintin-et-catilina_2434370_1819218.html

QUAND GABRIEL MATZNEFF réconcilie Tintin et Catilina

 

Par PIERRE VIANSSON-PONTÉ.

Publié le 29 mars 1969 à 00h00 – Mis à jour le 29 mars 1969 à 00h00

SI M. Gabriel Matzneff n’avait pas de talent, il serait proprement insupportable. Il camperait dans quelques coteries littéraires l’archétype du petit jeune homme touche à tout, acide et sûr de lui, qui ira loin si la cabale ne lui brise pas les reins. En attendant d’entreprendre son œuvre, il ferait sonner ses éperons sur les parquets marquetés de quelques salons du noble faubourg, tentant désespérément de se faire remarquer, et si possible redouter. Pour cela, il appliquerait les recettes éprouvées qui consistent à étonner en professant une égale admiration pour Chateaubriand, Flaubert, Tintin, les Trois Mousquetaires, les antiquités grecque et latine et les albums de la collection  » Signes de piste  » ; à intriguer en se prétendant pêle-mêle nietzschéen, byronien et stendhalien ; à écrire de courts billets dans quelques gazettes, bien qu’il les méprise fort, sur le ton du pamphlétaire revenu de tout, en prenant garde cependant de n’attaquer que des moulins à vent, mais aussi avec le secret espoir, pas toujours déçu, qu’un imprudent commettra l’erreur de lui répondre et prêtera ainsi le flanc à une juteuse polémique. Bref, un petit personnage parfaitement odieux.

Des manies de vieux jeune homme

Seulement voilà, M. Matzneff a du talent et il n’est pas sot, pas du tout. S’il se laisse parfois aller à certaines de ces facilités, voire de ces facéties, il conserve, même dans ces moments d’abandon, assez de ton, de style et de sens des formules pour amuser, indigner, irriter ou intéresser, en un mot pour séduire. Et il peut, bien qu’il consente rarement à le montrer, se hisser au niveau des meilleurs, laisser voir qu’il garde, derrière les outrances, tout son bon sens et qu’il possède, malgré les complaisances, ce bien rare et précieux : un tempérament.

Bien sûr, il s’oublie quelquefois, et cela donne des affirmations tranchantes du genre  » le marxisme est la vieillesse du monde  » ; ou encore cette déclaration définitive :  » Il y avait dans ce domaine une politique révolutionnaire à appliquer « , qui a trait non à l’Université, à l’organisation sociale ou à la gestion du bien commun comme on pourrait le penser, mais au sport équestre,  » notre sport « , dit-il, pratiquant le pluriel de majesté. Mais si on le prend comme il est, avec ses manies de vieux jeune homme, ses colères et ses furieuses antipathies très russes et aussi irraisonnées et ardentes que ses sympathies, son côté mousquetaire de la réaction et sacristain de l’Église orthodoxe, il ne peut laisser indifférent.

 

https://www.la-croix.com/Debats/Chroniques/Matzneff-content-comme-machine-2020-01-21-1201073096

Matzneff, content comme une machine

Chronique

Alexis Jenni nous entraîne dans les tourments de l’affaire Gabriel Matzneff, après lecture de son journal . Il nous livre une critique assez sévère de l’homme.

  • Alexis Jenni,
  • le 21/01/2020 à 10:41
Matzneff, content comme une machine

Gabriel Matzneff en 2014 Jacques Demarthon/AFP

 

A 83 ans, Gabriel Matzneff connaît in extremis un nouveau quart d’heure de célébrité. On l’accuse de turpitudes, on le dit grand écrivain, je n’en sais rien alors je plonge dans son journal. Dans celui du début des années 1980, à 46 ans il est en pleine forme, il a avec des gamines qui sont folles de lui une activité sexuelle qui tuerait un taureau reproducteur, et je tombe sur une notation surprenante : « Hergé est mort. » Et sur plusieurs pages il en est accablé, dit que depuis celle de Montherlant aucune mort ne l’aura autant attristé.

Sans préjuger en rien de l’amitié réelle qui unissait ces deux hommes, de mon mauvais esprit jaillit aussitôt une image narquoise. Avec une houppette, la ressemblance serait frappante : Matzneff est un Tintin priapique, tête ronde d’un seul trait, sans rides ni replis, vêtements reconnaissables, identique à lui-même d’album en album, cultivant une jeunesse éternelle, reporter de lui-même parcourant le monde avec une précipitation maniaque : « En avant mon vieux Milou ! » Et surtout il est une simple machine narrative, un pur mouvement qui dévale les pages en courant, une silhouette sans contenu comme l’est Tintin, dont la simplicité graphique et psychique accueille facilement tous les lecteurs, qui rempliront sa silhouette par eux-mêmes.

→ CHRONIQUE. L’affaire Gabriel Matzneff et le fossé des générations

Le journal, c’est une longue enfilade de coïts, de sodomies et fellations, entrecoupée de dîners arrosés d’excellents bourgognes avec des gens probablement célèbres, scandée de soupirs d’auto-admiration, « Ah je ris de me voir si beau en ce miroir ! », de quelques aveux d’inconséquence sous forme de minauderie, et des soupirs d’épuisement surjoués, « Pouce Mesdemoiselles ! Pouce ! Je n’en peux plus ! » Je ne suis sans doute pas le bon lecteur, peu sensible à cette forme d’érotisme cumulatif, même si j’ai l’impression que ça fascine beaucoup les hommes mûrs, et les jeunes filles d’il y a trente ans.

Étrangement, il n’y a pas beaucoup de chair en ces pages, ce sont des actes, encore des actes, vite esquissés, jamais décrits, la machine célibataire tourne à plein régime. Pourtant il précise dans un avant-propos que ces jeunes filles qui le fréquentent ne sont pas interchangeables, elles ont toutes leur caractère, comme on dit quand on a plusieurs chats.

Cette froideur physique dissimulée d’exaltation verbale m’a tout autant frappé dans Le Consentement de Vanessa Springora. Dans ce récit de celle qui fut l’une des jeunes compagnes de Matzneff, il n’y a aucune notation de sensation, ni plaisir ni déplaisir, la seule mention du corps est liée à un rhumatisme articulaire généralisé : c’est frappant cette absence de tous les sens dans un livre si chargé d’expériences sexuelles. Pudeur, peut-être ? Ou alors symptôme. Symptôme d’une relation vide, d’un corps absent, d’un corps qui se défend d’une relation d’emprise par un déni des sensations. L’amante n’est pas là, elle se prête au vaniteux qui la considère comme une page blanche, un miroir, et qui enivré de toute-puissance, inépuisable comme un lapin Duracell, semble ne se douter de rien. C’est interdit, il est content. Quant à elle, « elle se sent comme une poupée sans désir, qui ignore comment fonctionne son propre corps ». Lui croit l’avoir initiée, il est content.

Le débat fait rage, et dans une grande hypocrisie on bricole à la va-vite une censure en retirant ses livres de la vente, on ouvre le parapluie moral pour ne pas être contaminé, et de l’autre côté on crie à la moraline, on se réclame de la littérature, qui est plutôt faite, comme on le sait, de mauvais sentiments.

Si on veut lire ce que fait la littérature avec l’attirance pour les gamines, lisons Nabokov. Lolita est un livre terriblement honnête sur le sujet. Du fond de son asile, Humbert Humbert, l’homme mûr au nom étrangement répétitif, raconte son histoire avec la jeune Lolita. On l’accompagne dans son exaltation, c’est fascinant, c’est sexy, et que cela le soit implique le lecteur. Et à la fin du livre l’exaltation tombe, on voit la dévastation, une vie gâchée, et d’avoir été partie prenante de l’exaltation du début nous fait prendre la déchéance de plein fouet, cela fait saisir au lecteur la monstruosité, par son expérience de lecture. Le goût des gamines, c’est ça, dit Nabokov, une toxicomanie, et puis une terrible gueule de bois devant le désastre.

Dans le journal de Matzneff, rien d’obscur, rien d’ambivalent. C’est complaisant, c’est Tintin au bordel qui raconte ses manies et il est content. Il s’autoproclame sulfureux, alors que ce n’est que mécanique autistique en roue libre.



Francis Christophe ami d’Alexandre Djouhri ?

La question se pose quand on lit ceci sous sa plume :

 

Le temps ne cautionne guère l’irrégularité du mandat d’arrêt

Le protagoniste clé de l’enquête sur des soupçons de financement libyen de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007 devrait être présenté d’ici 24 heures aux magistrats anticorruption en vue de sa mise en examen. Il devrait contester la procédure
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Le protagoniste clé de l’enquête sur des soupçons de financement libyen de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007 devrait être présenté d’ici 24 heures aux magistrats anticorruption en vue de sa mise en examen. Il devrait contester la procédure
Commentaires

 

Même chose en ce qui concerne son commentateur, comme lui ancien journaliste de Bakchich.

Et ce n’est pas la première fois que je trouve des liens presque directs entre le malade mental extrêmement dangereux Pascal Edouard Cyprien Luraghi et Dominique de Villepin, l’homme de l’affaire Clearstream 2. C’est même récurrent.

Pour mémoire :

http://petitcoucou.unblog.fr/2019/11/15/oleg-sokolov-un-psychopathe-tres-sympa-comme-cyprien-luraghi-et-bien-dautres/

Je rappelle ici que mes harceleurs, magistrats CORROMPUS y compris, me reprochent tous d’avoir jadis catégoriquement refusé de mettre mes compétences d’ingénieur d’études en informatique au service de mafieux notoires, et tout spécialement de trafiquants d’armes qui notamment exigeaient de moi que je commette à leur profit des crimes et délits contre la Nation.

Un tel refus est habituellement sanctionné par une peine de mort.

Aussi, si j’avais été un homme, j’aurais sans aucun doute été assassinée très rapidement.

Mais comme j’étais une femme, les mafieux avaient primitivement décidé de commuer cette peine en obligation de prostitution, toujours à leur service.

Nouveau refus catégorique de ma part, n fois réitéré, et ce jusqu’à ce jour, tandis que les tentatives d’assassinat à mon encontre se sont bien multipliées après mes premiers refus.

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques-Marie_Bourget

  1. «Kamel Daoud : Cologne, contre-enquête» [archive], elwatan.com, 29 juin 2016

Liens externes

:

 

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Alexandre_Djouhri

Alexandre Djouhri

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Alexandre Djouhri
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Biographie
Naissance
Nom de naissance
Ahmed Djouhri
Nationalité
Activité

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Alexandre Djouhri, né Ahmed Djouhri le 18 février 1959 à Saint-Denis en Seine-Saint-Denis, est un homme d’affaires français. Il possède les nationalités française, algérienne et gabonaise1.

Il est un intermédiaire dans les contrats internationaux, notamment pour l’industrie de l’armement.

Biographie

Sa famille, originaire d’Algérie, s’est installée à Saint-Denis puis à Sarcelles dans les années 19502.

Ahmed Djouhri est initié aux affaires par André Tarallo, l’ancien dirigeant d’Elf. À la fin des années 1990, Alexandre Djouhri est recruté par Vivendi Environnement (devenu Veolia). Il est décrit comme un « ami personnel » de son président Henri Proglio3.

Les activités de ce bon connaisseur de l’Afrique et du Moyen-Orient consistent, selon la journaliste Raphaëlle Bacqué4, à être un intermédiaire sur les marchés internationaux de l’eau, des déchets et du pétrole. La journaliste le présente comme l’un des hommes influents du moment. De ce proche de Dominique de Villepin, Claude Guéant dit : « Il a une connaissance de l’économie et des affaires qui est utile à notre pays5. » Sous la présidence de Jacques Chirac, il devient un intime des conseillers présidentiels Maurice Gourdault-Montagne et Dominique de Villepin. Rallié en 2006 aux réseaux de Nicolas Sarkozy, il accompagne Claude Guéant lors de ses déplacements en Libye et en Algérie3.

Debut décembre 2017, il est aperçu lors de la reception en l’honneur de la visite du president Emmanuel Macron a l’ambassade de France en Algérie1.

Alors que Nicolas Sarkozy est mis en examen dans le cadre de l’Affaire Sarkozy-Kadhafi, Djouhri est interpellé le 8 janvier 2018 à l’aéroport d’Heathrow en provenance de Genève par un vol régulier6. Relâché puis emprisonné à Wandsworth, la grande prison de Londres7, Djouhri est hospitalisé, où il a été victime d’une mystérieuse attaque cardiaque, et placé en coma artificiel8.

Après plusieurs mois d’incertitude, la justice britannique décide fin février 2019 son transfert en France en vertu d’un mandat d’arrêt européen émis par les juges d’instruction français fin décembre 2017 suite à la soirée à l’ambassade de France à Alger, pour « blanchiment d’argent », « détournement de fonds publics » et « corruption ». Djouhri a fait appel de la décision britannique.1

Pour Alain Minc, Alexandre Djouhri « est supérieurement intelligent et serait plus performant que beaucoup de patrons du CAC 40 . »9

Controverses

Faits divers

  • En 1981, Alexandre Djouhri est interpellé pour vol à main armée dans l’attaque d’une bijouterie. Faute de preuve à charge, il n’est pas mis en examen10.
  • En 1986, il est la cible d’une tentative d’assassinat. Son associé de l’époque, David Tordjman, proche du milieu franco-tunisien, gérant en sous-main de plusieurs discothèques parisiennes, a été victime en 1985 d’une tentative d’assassinat. Un rapport de synthèse de la brigade criminelle indique que « les événements violents qui sont intervenus par la suite semblent indiquer qu’un contentieux important oppose le clan Tordjman-Djouhri à une autre bande », et que « Djouhri Ahmed, plus communément appelé “Monsieur Alexandre”, individu de moralité douteuse et dont les activités paraissent aussi lucratives qu’obscures, ne pouvait ignorer qu’il était la cible de tueurs »11.
  • En décembre 2005, Djouhri est mis en examen après avoir déclenché un pugilat dans l’hôtel George-V, agressant avec l’aide d’autres intervenants son concurrent Mohamed Ajroudi, lors d’une réunion concernant Veolia12.
  • Selon le journaliste Pierre Péan, Djouhri aurait été mêlé à la tentative de meurtre d’un concurrent, l’homme d’affaires Ziad Takieddine13.
  • L’Express du 9 mars 2010 affirme que Djouhri aurait été l’expéditeur de menaces à l’encontre du conseiller juridique de Nicolas Sarkozy, Patrick Ouart14.

Ventes d’armes

Selon l’enquête publiée par Pierre Péan dans La République des mallettes, il est décrit comme un intermédiaire dans le cadre de ventes internationales d’armes, proche de Dominique de Villepin mais aussi de Claude Guéant et de Bernard Squarcini, patron du renseignement intérieur français15.

Un autre intermédiaire spécialiste du Proche-Orient, Ziad Takieddine, considéré comme un « rival » de Djouhri, a déclaré au Journal du Dimanche16 : « J’accuse Jacques Chirac et Dominique de Villepin, à l’Élysée, et leurs « hommes », le diplomate Maurice Gourdault-Montagne et, notamment, un homme de l’ombre, Alexandre Djouhri, d’avoir, par leurs agissements, fait que la France passe aujourd’hui pour un des pays les plus corrompus au monde et ne vende plus rien à l’international », déclaration mettant en exergue la rivalité existant entre les intermédiaires qui vivent sur les commissions générées par les marchés internationaux.

Liens avec Dominique de Villepin

Depuis le milieu des années 1990, Alexandre Djouhri a noué des relations étroites avec Dominique de Villepin. Les deux hommes partagent des vacances et se retrouvent régulièrement, à Paris ou à Monaco. En 2011, durant la guerre en Libye, Alexandre Djouhri orchestre la réconciliation entre Dominique de Villepin et Nicolas Sarkozy, brouillés depuis l’affaire Clearstream. Le 28 novembre 2013, Alexandre Djouhri acquiert pour 43 000 euros un album original de Tintin appartenant à Dominique de Villepin, lors d’une vente aux enchères à l’hôtel Drouot : le lot no 120, un des mille premiers exemplaires imprimés de Tintin au pays des Soviets, premier ouvrage de la série des aventures de Tintin17.

Liens avec la famille Bugshan

Des liens d’affaires unissent Alexandre Djouhri avec la richissime famille saoudienne Bugshan. La famille Bugshan est à la tête d’un conglomérat industriel créé en 1923, le Saudi Bugshan Group. Elle est très proche de grands groupes français dont elle distribue les produits en Arabie saoudite.

Cette famille est cliente de l’avocat Dominique de Villepin depuis 2008. En 2013, De Villepin déclare au quotidien Le Monde qu’il « n’(a) pas de contrat avec ce groupe ». Cette affirmation est démentie catégoriquement par les enquêteurs de l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF). Selon eux, Dominique de Villepin a effectué des « prestations » pour ce groupe entre 2008 et 2010, facturées 4,2 millions d’euros. L’une d’entre elles surprend les policiers de l’OCLCLIFF. Il s’agit d’une note d’analyse datée de janvier 2009 dont le titre est « Considérations sur les adaptations possibles au défi urbain asiatique à la lumière des évolutions et des prises de consciences récentes », qui s’avère le copié-collé d’une intervention réalisée en novembre 2008 à Téhéran au Forum des villes asiatiques. Entendu le 6 septembre 2016 comme témoin, Dominique de Villepin assure qu’Alexandre Djouhri n’a joué aucun rôle dans ces activités17.

Le Saudi Bugshan Group est cité dans l’affaire Karachi pour avoir possiblement bénéficié en 1996, via la société Parinvest et sur ordre de l’Élysée, des commissions du contrat de frégates Sawari II passé avec l’Arabie saoudite en 199417.

Libye

Selon l’hebdomadaire Le Canard enchaîné, au moment des révolutions arabes, l’ambassadeur de France en Tunisie Boris Boillon aurait veillé à l’exfiltration de Libye du directeur de cabinet de Mouammar Kadhafi, Béchir Salah Béchir, dans un jet privé appartenant à Alexandre Djouhri18. Pour le site d’information Maghreb Confidentiel, Djouhri et Salah seraient « inséparables » et se seraient envolés pour le Mali en juin 201219.

Pierre Péan cite l’ancien ministre de la Défense Hervé Morin, qui lui aurait confié que « Alexandre Djouhri a géré la Libye avec Claude Guéant ». Pierre Péan ne manque pas de rappeler le rôle central de Djouhri dans le règlement de l’affaire des infirmières bulgares détenues en Libye, puis comme médiateur dans le divorce de Cécilia et Nicolas Sarkozy, avec pour objectif de s’assurer du silence de l’ex-première dame contre une pension conséquente20.

Financement libyen de la campagne de 2007 de Nicolas Sarkozy

Alexandre Djouhri est cité dans l’enquête sur un possible financement libyen de la campagne de 2007 de Nicolas Sarkozy. Des indices concordants s’étant accumulés sur un possible versement de fonds par Mouammar Kadhafi pour financer la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007, une enquête judiciaire est instruite depuis avril 2013 par deux juges du parquet national financier (PNF). Il s’agit de déterminer si la campagne présidentielle 2007 de Nicolas Sarkozy a bien fait l’objet d’un financement illicite libyen21. Au cours de cette enquête, le domicile suisse d’Alexandre Djouhri fait l’objet d’une perquisition approfondie en mars 201522. Depuis lors, Djouhri ne met plus les pieds en France ou seulement le week-end, comme il le confie à Alain Marsaud « pour éviter une garde à vue »11.

Par ailleurs, certains de ses proches de Djouhri confient aux journalistes et Joan Tilouine et Simon Piel avoir « fait faire glouglou » à Choukri Ghanem, l’ancien ministre du pétrole libyen qui, en 2007, consignait à la main dans un carnet les sommes occultes promises à Nicolas Sarkozy, et qui a été retrouvé flottant dans le Danube, à Vienne, en avril 201223,24.

En septembre 2016, Djouhri ne se rend pas à la convocation d’un juge du PNF dans le cadre de cette enquête. Selon le magazine Marianne, la justice demande alors à Interpol d’émettre et de diffuser un mandat d’arrêt international contre Djouhri25.

Visé par un mandat d’arrêt européen délivré par les juges d’instruction du pôle financier de Paris, il est arrêté le 8 janvier 2018 à l’aéroport de Londres Heathrow26. Il obtient sa liberté sous caution dans l’attente d’une audience d’extradition fixée au 17 avril, puis est de nouveau placé en détention provisoire en mars 2018, après l’émission par la France d’un second mandat d’arrêt européen à son encontre27.

Enquêtes difficiles

Deux journalistes de Paris Match, David Le Bailly et François Labrouillère, ont tenté de faire une enquête sur Djouhri. Après avoir posé des questions à Claude Guéant et Bernard Squarcini, la direction de leur journal a décidé d’annuler cette investigation. L’Agence France Presse dans une dépêche du 26 avril 2011 relate cet épisode en supposant une « intervention » d’un proche de Dominique Strauss-Kahn et d’Arnaud Lagardère auprès de la direction de l’hebdomadaire28.

Alexandre Djouhri a l’habitude de poursuivre en justice les journalistes qui enquêtent sur lui, ou les journaux qui publient des articles qui lui déplaisent. Il a ainsi obtenu la condamnation du journal Libération pour diffamation publique29, mais a été débouté par la 17e chambre du tribunal de grande instance de Paris, qui a donné raison à l’Express au sujet de ses révélations concernant des menaces contre Patrick Ouart30.

Vie privée

Selon le journaliste Olivier Drouin du magazine Capital, son fils Germain Djouhri a épousé la fille d’un proche de Vladimir Poutine, Sergeï Tchemezov, homme-clé du complexe militaro-industriel russe Rostekhnologuii31. Germain Djouhri résiderait à Londres et serait proche de Jean-Charles Charki, gendre de Claude Guéant32.

Notes et références

  1. L’argus des éminences grises [archive], Capital, juin 2010.

Annexes

Bibliographie

  • Joan Tilouine, Simon Piel, L’affairiste : l’incroyable histoire d’Alexandre Djouhri, de Sarcelles à l’Elysée, Stock, octobre 2019.
  • Pierre Péan, La République des mallettes, Fayard, septembre 2011. Dans ce livre, Pierre Péan recueille de nombreux témoignages sur le financement occulte de la vie politique. Il s’intéresse surtout à Alexandre Djouhri, un homme d’affaires proche de Dominique de Villepin et de l’Élysée. Selon Pierre Péan, Alexandre Djouhri est devenu « un des hommes les plus puissants de la République. »
  • Sophie Coignard, Romain Gubert, L’Oligarchie des incapables, Albin Michel, décembre 2011. Les auteurs exposent, en s’appuyant longuement sur l’ouvrage de Péan, les relations qu’Alexandre Djouhri a entretenu avec Dominique Strauss-Kahn, Henri Proglio, Claude Guéant et Jean-François Copé.

Liens externes

 



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