Alexandre Djouhri interrogé par les juges dans l’affaire libyenne 22 février
Né Ahmed Djouhri le 18 février 1959 à Saint-Denis en Seine-Saint-Denis, Alexandre Djouhri fait partie des natifs du Verseau qui n’ont pas du tout aimé la pleine lune du 9 février dernier.
Voir ici :
http://petitcoucou.unblog.fr/2020/02/16/9-fevrier-2020-une-pleine-lune-sensationnelle-anti-menteurs/
Et ci-dessous le compte rendu de son premier interrogatoire dans l’affaire libyenne, mercredi.
Très fâché avec des juges qui cherchent à lui extorquer quelques confidences sur sa vie privée, il n’a trouvé que des méchancetés à leur jeter à la figure et son avocat lui en a fait retirer pour les calmer.
Il n’a qu’à leur parler de moi, ils seront contents.
EXCLUSIF. Affaire libyenne : ce qu’Alexandre Djouhri a dit aux juges
VIDÉO. Lors de son premier interrogatoire, le 19 février, l’homme d’affaires, que la justice cherchait à entendre depuis des années, a dénoncé un « kidnapping judiciaire ».
Par Marc Leplongeon
Pour son premier interrogatoire face aux juges, Alexandre Djouhri aura fait en sorte que ses réponses – « C’est faux », « Je l’ai appris par la presse », « Des mensonges » – ne permettent en rien d’assembler les pièces du « puzzle » que constitue sa vie. Détenu à Fresnes depuis fin janvier et son extradition en provenance de Londres, l’homme d’affaires, considéré par les enquêteurs comme la clé de l’énigme libyenne, passé par les réseaux de Jacques Chirac, Dominique de Villepin et Nicolas Sarkozy, a enfin été entendu par la justice.
L’homme avait mis en place depuis des années une stratégie d’évitement, consistant, comme il l’avait confié à l’ancien député Alain Marsaud en 2015, à fuir la France ou à ne venir discrètement qu’en fin de semaine : « Parce que s’ils [les policiers, NDLR] me font une gardave [garde à vue, NDLR], ils la feront pas le week-end. »
Ce premier interrogatoire, qui s’est tenu dans la plus grande discrétion le 19 février dernier devant Aude Buresi et Marc Sommerer, a surtout été l’occasion pour les juges et Alexandre Djouhri de mesurer le rapport de force. Ce dernier réfutant la moindre assertion des magistrats – même devant l’évidence –, refusant de donner des indications sur son patrimoine ou l’état de ses affaires, et se permettant quelques sorties dont il a le secret : « Je sais qu’un complot médiatico-politico-judiciaire s’est mis en œuvre et je ne veux pas y participer. J’ai à faire à la face obscure de la justice », a-t-il expliqué.
Badge « Airbus »
Sur le fond de l’affaire, point de révélations. Les soupçons de financement libyen de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007 n’ont pas été abordés à ce stade et feront l’objet d’une audition ultérieure. Les juges sont en revanche longuement revenus sur le rôle joué par Alexandre Djouhri dans l’obtention par Airbus de contrats juteux signés avec la Libye en juillet 2006. « Je n’ai pas joué le rôle d’intermédiaire ou de consultant pour Airbus. J’ai juste fait en sorte que Bechir Saleh [l'ancien président d'un fonds d'investissement libyen gérant plusieurs milliards de dollars, NDLR] choisisse Airbus contre Boeing », a assuré Alexandre Djouhri.
Lequel poursuit : « Cela consistait à lui dire qu’il serait en sécurité et que la Libye serait soutenue par la France pour retrouver sa place dans le concert des nations […] Après le règlement des indemnités pour les victimes du DC-10 d’UTA [un attentat ayant fait 170 morts, dont 54 Français en 1989, NDLR] pour aller de l’avant, il fallait acheter français. Il ne fallait pas laisser Boeing passer. » Le contrat se signera au Salon aéronautique de Farnborough en juillet 2006, en présence de Bechir Saleh. Une transaction pour laquelle Alexandre Djouhri jure aujourd’hui ne pas avoir touché de commission, ni en son nom ni en faveur du dignitaire libyen.
Et qu’importe si des photos le montrent sur place, un badge « Airbus » accroché au veston – « Je n’ai pas fait attention », dit-il – ou si des anciens cadres dirigeants du groupe d’aviation, comme Marwan Lahoud, ont fait état devant les enquêteurs de pressions amicales venues de l’Élysée en 2009 : « En sortant du bureau de Claude Guéant, il m’a très poliment indiqué qu’Alexandre Djouhri prétendait qu’on lui devait de l’argent. Claude Guéant me demandait de regarder », raconte l’ancien directeur général du groupe.
« Il est incorruptible, Bechir »
La question d’éventuelles commissions sur ces contrats libyens de 2006 intéresse particulièrement les enquêteurs, qui y voient une possible contrepartie. Selon eux, Alexandre Djouhri se cacherait en effet derrière le virement de 500 000 euros adressé à Claude Guéant en 2008, et que ce dernier a justifié par la vente de deux toiles flamandes à un obscur avocat malaisien – les toiles ne vaudraient en réalité, après expertise, pas plus de 40 000 euros. Interrogé, Alexandre Djouhri a déclaré avoir appris cette affaire par la presse et a nié que Claude Guéant ait pu intervenir en sa faveur auprès d’Airbus et d’EADS en 2006.
Il a rejeté, de la même façon, l’idée que Bechir Saleh ait pu, lui aussi, toucher une commission sur les contrats : « Il n’a pas besoin de commissions. Il est multimilliardaire. Il gère des centaines de milliards. C’est comme si, vous, vous vouliez corrompre Bill Gates. Il est incorruptible, Bechir. » Si l’apporteur d’affaires admet avoir parfois pris en charge certains frais pour le compte du président du fonds libyen, c’est parce que « c’est un ami ». « Ce sont les us et coutumes de la culture bédouine », ose Alexandre Djouhri, avant de poursuivre : « C’est une relation d’amitié, de fraternité. Ce n’est pas une relation de business. »
Un patrimoine très opaque
Alexandre Djouhri n’a pas davantage voulu s’expliquer sur son patrimoine qui, selon des documents bancaires d’UBS aux mains des juges, représentait 50 millions d’euros en 2006. « C’est faux, ils ont menti. » Et l’intermédiaire de jurer ne pas avoir le nez sur sa fortune : « Je ne sais pas, franchement. Je ne m’occupe de rien […] Peut-être maximum un million d’euros […] Quand j’ai besoin d’argent, j’appelle des amis qui me donnent de l’argent. Ils s’en foutent. C’est une autre culture. » L’argent ? « Je marche dessus, répond-il aux magistrats. Ce n’est pas important. Ça n’a jamais été ma motivation. »
L’homme d’affaires reste également sans explication plausible sur ces 465 000 euros de diamants acquis en 2011, et qui semblent avoir disparu : « J’ai dû en faire cadeau. Vous me demandez à qui ? C’est vieux. C’est ma vie privée quand même ! » Et les juges de se moquer gentiment de lui : « [Les cadeaux], c’est une tradition bédouine ? » « C’est une tradition universelle », rétorque Djouhri, qui s’est opposé, le 20 janvier dernier, à ce que UBS transmette ses relevés bancaires à la justice française : « Ce n’est pas moi qui décide, c’est mon avocat suisse. »
Guéant ? « On s’appelait pour se raconter des bêtises »
L’homme est brièvement revenu sur ses amitiés politiques : « J’aime bien que les gens s’entendent. J’aime bien que Nicolas Sarkozy s’entende bien avec Dominique de Villepin. Ce sont deux hommes d’État, deux vrais patriotes qui agissent pour le bien de notre pays. » Un Nicolas Sarkozy avec qui il dit avoir commencé à entretenir des relations amicales dans les années 2000. « C’est bonjour, bonsoir, tu fais du vélo ? […] C’est surtout à partir de 2006 que j’ai commencé à le fréquenter, à échanger sur lui, au sujet de la géopolitique, de ses relations avec Dominique de Villepin, Jean-Louis Borloo. On parlait aussi de foot, de vélo. Je fais beaucoup de vélo. »
Guéant ? « Un ami », lui aussi. « On déjeunait, on dînait, on s’appelait pour se raconter des bêtises », dit Djouhri. Lequel voit dans les procédures entamées à son encontre une véritable injustice : « Je fais l’objet d’un kidnapping judiciaire. »
Lire aussi Affaire libyenne : tournant ou impasse ?
Un complot politique visant à anéantir Nicolas Sarkozy
Mais c’est lorsqu’il dépeint un complot politique visant à anéantir Nicolas Sarkozy que l’homme d’affaires se fait le plus prolixe. Selon lui, « il y a un monsieur qui s’appelle Ziad Takieddine qui essaye de faire perdre Nicolas Sarkozy dans sa campagne de 2012. Il fallait coûte que coûte l’abattre avec un pseudo financement qui serait venu de Libye. Ensuite on fabrique un PNF [Parquet national financier, NDLR] en 2014 qui devient juste le glaive de la justice, et non plus le glaive et la balance. Le PNF est créé pour détruire la droite ».
Alors que les magistrats lui font remarquer que le PNF a été créé à la suite de l’affaire Cahuzac, un ministre de gauche, Djouhri répond qu’il s’agit d’un « subterfuge. Vous savez très bien que c’est M. Bauer avec Valls et Hollande qui ont orchestré tout cela. Le PNF a été créé dans le but de détenir un pouvoir coercitif sur tous ceux qui ne pensent pas comme eux. C’est l’exécutif qui commande […] Après la création du PNF, tout s’accélère. Il n’y a que les hommes politiques de droite qui se retrouvent poursuivis [une affirmation fausse, NDLR]. Ceux de gauche n’avaient plus d’idées, le Parti socialiste est mort. »
Et Djouhri de s’exaspérer auprès des juges de cette arène judiciaire, après avoir lui-même lancé la joute verbale : « Si je suis incarcéré, c’est parce que cela vous fait bien plaisir. » Avant, aussitôt, de regretter son propos : « Sur les conseils de mon avocat, je retire ce que je viens de dire. »
La rédaction vous conseille
INFO LE POINT. Affaire libyenne : Thierry Gaubert mis en examen
INFO LE POINT. Après un jour et demi de garde à vue, l’ex-collaborateur de Nicolas Sarkozy a été mis en examen le 31 janvier pour association de malfaiteurs.
Par Marc Leplongeon
Cascade de rebondissements dans l’affaire libyenne. Après l’extradition et la mise en examen d’Alexandre Djouhri vendredi dernier pour, entre autres, faux et usage de faux, corruption active, complicité de détournement de fonds publics et blanchiment de fraude fiscale, c’est au tour de Thierry Gaubert de connaître de nouveaux démêlés avec la justice. Selon nos informations, l’ancien collaborateur de Nicolas Sarkozy au ministère du Budget en 1994 et à la mairie de Neuilly a été mis en examen le 31 janvier pour association de malfaiteurs.
Jusqu’à présent, aucune personne concernée par cette enquête à tiroirs, qui dure maintenant depuis huit ans, n’avait été mise en examen pour ce chef de prévention. Un réquisitoire supplétif a été accordé fin janvier aux juges d’instruction pour pouvoir enquêter sur ces faits qui, selon le Code pénal, répondent à « tout groupement formé ou toute entente établie en vue de la préparation, caractérisée par un ou plusieurs faits matériels, d’un ou plusieurs crimes ou d’un ou plusieurs délits punis d’au moins cinq ans d’emprisonnement ». Un délit particulièrement fourre-tout et qui permet de ratisser large.
Lire aussi Affaire libyenne : tournant ou impasse ?
Association de malfaiteurs
Cette mise en examen fait suite à un article de Mediapart, publié début décembre, selon lequel Thierry Gaubert aurait reçu, en février 2006 de la part de la société Rossfield, 440 000 euros versés sur un compte offshore. Or, selon le site d’information en ligne, Rossfield appartient à l’intermédiaire Ziad Takieddine et n’aurait été « alimentée que par de l’argent du régime de Kadhafi », à hauteur de 6 millions d’euros en 2006.
Lors d’une audience devant le tribunal correctionnel en décembre dernier, pour fraude fiscale et blanchiment aggravé, Thierry Gaubert n’avait pas eu à s’expliquer sur le lien entre l’argent qu’il avait reçu de Takieddine et la Libye de Mouammar Kadhafi. Mais il avait justifié ce virement par des opérations immobilières en Colombie, où Thierry Gaubert possédait une splendide villa qu’il avait dissimulée au fisc.
Des retraits en cash
Fin janvier, les policiers qui enquêtent sur des soupçons de financement libyen de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy ont donc tenu à entendre Thierry Gaubert. Ce dernier a assuré qu’il n’avait jamais su que l’argent viré par Ziad Takieddine était d’origine libyenne. L’argent est arrivé en 2006 sur son trust offshore, Cactus, dont il ne possédait même pas les relevés bancaires, a-t-il plaidé, concédant avoir retiré en liquide, en plusieurs fois, une somme totale de 180 000 euros entre 2006 et 2007.
Ces retraits en cash alimentent de nombreux soupçons. Alors que lui assure n’avoir utilisé cet argent que pour financer son train de vie, les enquêteurs cherchent à savoir si ces espèces n’ont pas servi à alimenter la campagne présidentielle de 2007 de Nicolas Sarkozy. Plusieurs témoins ont en effet indiqué que des espèces avaient circulé au QG de campagne.
« Ce sera abandonné à l’audience »
Une thèse qui paraît peu crédible aux yeux d’une source proche de Thierry Gaubert : « On parle de quelques dizaines de milliers d’euros, on ne finance pas une campagne avec ça. » Contacté, l’avocat de l’ancien homme politique, Me Esclatine, prédit l’abandon des charges : « On accuse Thierry Gaubert d’un financement politique comme dans l’affaire Karachi et, comme dans l’affaire Karachi, ce sera abandonné à l’audience. »
De nouveau auditionné mi-janvier, Ziad Takieddine a répété, quant à lui, qu’il s’agissait d’opérations immobilières et qu’il n’y « avait aucun lien avec la Libye », précise son avocate, Me Élise Arfi, qui conclut : « Il n’y avait pas un compte pour la Libye, un compte pour la Colombie, un pour le Liban. L’argent est fongible. » De nouvelles révélations devraient en tout cas avoir lieu dans les prochains jours alors que les enquêteurs tentent d’éplucher l’intégralité des flux financiers issus des comptes en banque détenus par Rossfield, la société de Ziad Takieddine, dans plusieurs pays à travers le monde, dont le Liban.
Qui se moque de Denis Robert ? 22 février
C’est encore la Gauche de Boue, il n’y a pas le moindre doute à ce sujet.
Je reviendrai plus tard sur les motivations de la folledingue Josette Brenterch du NPA de Brest, qui n’ont jamais varié depuis que je la connais.
Je me contente ici, après mes deux précédents articles sur la question, de préciser que l’on retrouve l’auteur des sites « Mes Propres Recherches » dans l’équipe de « communication numérique » du collectif Nuit Debout.
Il n’est pas difficile à trouver, sa signature est toujours la même – à moins qu’il n’y ait quelque part usurpation d’identité, mais je ne pense pas.
Avant que ne commence son grand délire anti-Denis Robert, il avait signé cet article qui fut publié dans la Gazette Debout le 8 juin 2016 :
Il y a trois ans, donc début 2017, il indiquait ici être toujours actif à Nuit Debout et faire partie d’un « groupe international de mouvements grassroots » :
https://social.apreslanu.it/@LukeRony
Yo tout le monde. Je viens sur ce mamot avec un but sous jacent : Je fais partie d’un groupe international de mouvements grassroots, et les outils pour communiquer et de convergences semblent limités. A se demander si mamot pourra répondre à un certain nombre de problemes. Je suis actif sur la com numérique de Nuit Debout. Y a t il des raisons de s’unir plus fortement entre personnes du numérique indé et libre ? (Question ouverte)
On rappelle qui sont les Nuit Debout (qui nuisent dans toutes les positions, assis devant un ordi aussi bien que debout dans la rue ou couchés devant les mafias, les patrons voyous et tous leurs associés fonctionnaires corrompus) :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Nuit_debout
Nuit debout
Date | Printemps 2016 |
---|---|
Localisation | France (principalement) |
Organisateurs | Collectif pour la Convergence des Luttes (initialement) Puis rapidement en autogestion |
---|---|
Revendications | Réformes concernant la démocratie, le travail et l’économie (retrait de la « loi Travail », altermondialisme, anti-capitalisme, etc.) |
Types de manifestations | Occupations de places publiques |
Actions | Débats publics, manifestations, blocages, sit-in, etc. |
Nuit debout est un ensemble de manifestations sur des places publiques, principalement en France, ayant commencé le 31 mars 2016 à la suite d’une manifestation contre la loi Travail.
Ce mouvement social est pluriel et cherche à construire une « convergence des luttes ». Sa revendication initiale, le refus de la loi Travail, s’élargit à une contestation plus globale des institutions politiques et du système économique.
Sans leader ni porte-parole, Nuit debout est organisé en commissions et les prises de décisions se font par consensus lors d’assemblées générales, suivant les principes de la démocratie directe.
Le mouvement s’étend sur une centaine de villes, certaines organisant des assemblées quotidiennes. L’affluence aux assemblées baisse à partir de fin mai 20161.
Sommaire
Déroulement
Contexte
Le 17 mars 2016, entre 69 000 et 150 000 personnes manifestent en France pour protester contre la loi Travail, à l’appel d’organisations de jeunesse2. La contestation prend de l’ampleur le 31 mars 2016 lorsque, soutenues par des syndicats de salariés, les manifestations rassemblent entre 390 000 et 1,2 million de personnes3. Cette contestation ne se limite pas au projet de loi, les manifestants se disant surtout « déçus par la gauche »4.
Les conséquences sécuritaires des attentats du 13 novembre 2015 font alors pleinement partie du contexte politique en France5,6.
Origine
Le mouvement tire son origine d’une rencontre publique organisée à la bourse du travail de Paris le 23 février 2016, notamment par François Ruffin7, rédacteur en chef du journal de critique sociale Fakir et réalisateur du film alors en salles Merci Patron !, motivée par la « lutte contre l’oligarchie »7. Cette rencontre, baptisée « Leur faire peur » et motivée par les réactions du public au film Merci Patron !, a pour but de faire « converger des luttes dispersées, qu’il s’agisse de celle contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, de celle des ouvriers de Goodyear, de celle des profs contre la réforme des collèges, etc. »8.
Après la manifestation du 31 mars, le mouvement occupe la place de la République7.
Le « collectif de pilotage », une quinzaine de personnes, réunit Johanna Silva du journal Fakir, Loïc Canitrot, intermittent de la compagnie Jolie Môme, Leïla Chaibi du Collectif Jeudi noir et adhérente du Parti de gauche (PG), une syndicaliste d’Air France également au PG, un membre de l’association Les Engraineurs, ou encore un étudiant à Sciences Po, l’économiste atterré Thomas Coutrot et Nicolas Galepides de Sud-PTT7,9,10.
Le collectif refuse d’établir une plateforme revendicative mais dénonce « des réformes de plus en plus rétrogrades », un « déni démocratique » et lance un appel pour construire un « projet politique ambitieux, progressiste et émancipateur »7. Une cagnotte lancée sur Internet récolte 3 000 euros7. L’association Droit au logement offre son aide, notamment juridique et pratique, l’organisation altermondialiste Attac et l’union syndicale Solidaires se joignent également au collectif7.
C’est l’économiste Frédéric Lordon qui est sollicité par le collectif d’initiative pour ouvrir cette première nuit parisienne du 31 mars. Il y prononce un discours, notamment sur la convergence des luttes11,12, qui se conclut ainsi : « Apportons-leur la catastrophe13. » Lors de ses différentes prises de parole, Frédéric Lordon expose ses idées, telle celle d’un mouvement « destituant », idée développée notamment dans un article publié dans Le Monde diplomatique de mars 2016, intitulé « Pour la république sociale »14,15.
Ainsi naît le mouvement, présenté comme citoyen et pacifique. Mais le collectif se reconnaît rapidement « dépassé » par le succès et l’ampleur de la mobilisation et passe la main à un mouvement horizontal et qui n’a pas de représentant7.
Occupations
Des structures s’organisent progressivement à Paris pour tenir la place de la République le plus longtemps possible : accueil, infirmerie, cantine, nettoyage12, campement16.
Des rencontres s’opèrent entre les participants de profils divers (étudiants, ouvriers, précaires, chômeurs, universitaires, migrants)12,17.
Différentes formations politiques se joignent au mouvement, mais la récupération politique semble discrète18,19. Olivier Besancenot, ancien porte-parole du Nouveau Parti anticapitaliste , et Julien Bayou, porte-parole de Europe Écologie Les Verts, viennent régulièrement participer à Paris, mais en leur nom propre, pas au nom de leurs partis politiques20.
Le mouvement se répand dès le 5 avril dans plusieurs villes de France21, puis continue à croître. Toutefois, il peine dans un premier temps à s’étendre en banlieue22. Les premiers jours, quelques habitants de Seine-Saint-Denis participent au rassemblement de Paris23 avant que des Nuits debout ne soient organisées à Montreuil24, Saint-Denis, Saint-Ouen et Marne-la-Vallée25.
Le 8 avril, le mouvement s’exporte en France d’outre-mer à Saint-Denis (La Réunion)26. À cette date, en comptant les mouvements réguliers, mais aussi les initiatives irrégulières liées au mouvement, le journal Ouest-France relève plus de cinquante villes concernées16.
Lors de la seconde semaine d’occupation à Paris se posent les questions de la structuration du mouvement ainsi que de la précision de ses objectifs. Le 12 avril, lors d’un débat public, l’anthropologue David Graeber et l’économiste Frédéric Lordon s’interrogent sur les relations entre démocratie horizontale et nécessité d’organiser des « débats stratégiques » pour éviter que le mouvement ne tombe dans une « dynamique nombriliste et régressive ». Frédéric Lordon précise que « les porte-parole ne [lui] posent aucun problème s’ils sont élus, mandatés, contrôlés et révocables »27,28,29.
Mobilisation contre la « loi Travail »
Initialement formé dans un contexte de mobilisation contre la loi Travail, le mouvement aborde des sujets nombreux. François Ruffin et Frédéric Lordon demandent, le soir du 9 avril, que le retrait du projet de loi redevienne un objectif clair du mouvement30. Frédéric Lordon explique que Nuit debout « a besoin d’objectifs et de victoires intermédiaires30. »
Le 20 avril, une assemblée est convoquée par le journal Fakir et le collectif Convergence des luttes, à l’origine de Nuit debout, pour tenter de définir « l’étape d’après ». Un rapprochement avec les syndicats opposés à la Loi Travail est proposée pour les manifestations du 1er mai « un moment d’unité, de combativité et de fraternité. Il s’agit là d’un geste symbolique, voire historique. Seule cette jonction est en mesure, aujourd’hui, de faire peur à l’oligarchie, et de faire reculer le pouvoir ». Aucun consensus ne se dégage sur cette proposition31,32,33. Finalement, une motion est approuvée par les assemblées des 22 et 23 avril appelant ces syndicats à participer à des débats communs les 28 avril et 1er mai pour « faire le point sur [leurs] accords et désaccords »34.
Le 28 avril à Paris, une première jonction est réalisée avec les syndicats. Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, ainsi que des membres de l’Union syndicale Solidaires et de la CNT, prennent la parole lors de l’assemblée populaire. Des appels à la grève reconductible sont lancés, sans plus de précisions35,36,37.
Le même jour à Dijon, peu avant 9h du matin, une vingtaine de manifestants de Nuit debout Dijon investissent le Conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté38 afin de protester contre le projet de loi El Khomri. Ils demandent à prendre la parole38. La présidente de région, Marie-Guite Dufay, refuse et suspend la séance une vingtaine de minutes39, le temps que la police fasse évacuer calmement38 les manifestants, malgré des tensions entre les conseillers régionaux FN et les militants de Nuit debout39.
Le matin du 3 mai 2016, jour de l’ouverture des débats sur le projet de loi El Khomri à l’Assemblée Nationale, une centaine de participants de Nuit debout bloquent le pont de la Concorde par un sit-in40 – le pont étant situé en face de l’Assemblée. Un peu plus tard dans la matinée, les manifestants libèrent le pont afin de laisser passer la circulation, et se rapprochent des grilles de l’Assemblée nationale40. Ils sont rapidement délogés de là par des CRS40.
La majorité parlementaire nécessaire pour faire voter la Loi Travail n’étant pas assurée41, le Premier Ministre Manuel Valls décide, le 10 mai 2016, de la faire passer en utilisant l’article 49-3 de la Constitution. Dans l’après-midi, plusieurs centaines de manifestants, dont ceux de Nuit debout, viennent occuper le pont de la Concorde, face à l’Assemblée nationale42. Dans plusieurs villes — notamment Lyon, Toulouse, Montpellier, Grenoble43 et Nantes — des manifestations spontanées se mettent en place42. Dans d’autres villes, comme à Chalon-sur-Saône44, où les rassemblements de Nuit debout ne sont pas forcément quotidiens, des « Nuits debout exceptionnelles »44 se prévoient pour le soir même. À Paris et Toulouse se produisent des heurts entre les manifestants et la police42.
Le mouvement parisien envoie un communiqué qui déclare : « Ce déni de démocratie après un mouvement social qui a regroupé des centaines de milliers de personnes dans la rue, dans les entreprises, les universités, les lycées et sur les places de France est une insulte au peuple de ce pays » [...] Cette loi « serait un recul sans précédent des droits des travailleuses et des travailleurs en France, un retour au XIXe siècle » [...] les militants répondront « par tous les moyens légitimes en proportion au mépris affiché », et appellent à la mobilisation « contre cette dernière attaque contre nos droits sociaux et notre démocratie »43,45.
Fin mai 2016, des opposants à la Loi Travail bloquent les huit raffineries de pétrole de France métropolitaine et plusieurs dépôts de carburant. Les membres de Nuit debout Lorient y participent activement, en tenant la barricade du port de pêche de Lorient46 – troisième barricade du dispositif de blocage du dépôt de carburant de Lorient. De plus, ils assurent un petit service médical contre les blessures qui peuvent survenir au cours des manifestations, notamment celles liées au gaz lacrymogène46.
Manifestations ponctuelles
Il est également possible que sa longueur crée un déséquilibre dans l’article, au point d’en compromettre la neutralité en accordant à un aspect du sujet une importance disproportionnée.
- Manifestations spontanées
Dans la nuit du samedi 9 avril, plusieurs centaines de participants ont décidé de « prendre l’apéro chez Valls » et sont partis en manifestation spontanée vers le domicile parisien du chef du gouvernement47,48.
Le 14 avril, à la suite d’une émission de télévision à laquelle participait François Hollande retransmise place de la République, 300 manifestants tentent de converger vers l’Élysée et sont détournés par les forces de l’ordre49.
- Occupation d’enseignes commerciales
Le 20 avril 2016, des manifestants occupent une agence de la BNP Paribas à Toulouse, puis continuent leur manifestation théâtre de la Cité TNT après avoir été évacués par la police50.
Le 23 avril 2016, une quarantaine de manifestants du mouvement grenoblois investissent un hypermarché Carrefour, afin d’y faire un pique-nique en se servant dans les rayons. Avec diplomatie, le directeur donne la possibilité aux manifestants d’intervenir au micro du magasin afin de clore la manifestation dans le calme51.
Le 3 mai 2016 en soirée, 400 manifestants de Nuit debout de Toulouse occupent le McDonald’s pour protester contre l’évasion fiscale et la précarité des employés de la chaîne52,53.
Le 11 mai, une cinquantaine de participants à Nuit debout Montélimar organisent une distribution de jus de fruit devant une usine de l’entreprise d’emballage Autajon afin de protester contre le PDG, Gérard Autajon, impliqué dans le scandale des Panama Papers et soupçonné d’avoir dissimulé plus de 20 millions d’euros au fisc54.
- Soutien à d’autres mouvements
Le 25 avril, l’assemblée générale de Paris est délocalisée devant le Théâtre de l’Odéon occupé, depuis la veille, par des intermittents du spectacle55,56.
Fin-avril, les participants à Nuit debout Montpellier aident les habitants du quartier populaire des Cévennes en établissant une zone à défendre dans le parc de la Colline de Las Rébès, empêchant la mairie de le raser et de construire de nouveaux logements sociaux57.
Début septembre, le mouvement relaie l’action de Blockupy et tente de manifester devant le ministère du travail, puis l’assemblée nationale. Sans autorisation de manifester, il est dispersé par la police58.
- Irruptions en conseil municipal
Le vendredi 29 avril, le Conseil municipal de Clermont-Ferrand est envahi par une vingtaine de militants, qui protestent contre l’interdiction d’ériger des constructions en dur sur la place de Jaude. Après trois heures d’occupation et d’interruptions au mégaphone, le maire Olivier Bianchi doit annuler le conseil municipal59,60.
Le 9 mai, une quinzaine de manifestants de Nuit debout Poitiers investissent l’Hôtel de ville de Poitiers pendant une séance du conseil municipal61‘62. Une fois la délibération prévue à l’ordre du jour adoptée, le député-maire Alain Claeys accepte de donner la parole aux manifestants61‘62. Le groupe a débattu dans le calme62 sur différents sujetsnote 1,61.
- École des Beaux-Arts à Paris
Plusieurs manifestants parisiens ont occupé l’École des beaux arts le jeudi 12 mai 2016, en rappel symbolique d’une même occupation en mai 6863. Ils espèrent une installation pérenne, mais sont évacués le samedi matin63. Des portes ont alors été fracturées dans le but de retirer le drapeau français du toit64. Des cannettes abandonnées participeront au blocage du système d’évacuation d’eau pluviale en juillet 201765.
- Saint-Nicaise à Rouen
À partir du 5 mai, à Rouen, les manifestants de Nuit debout occupent l’église désacralisée Saint-Nicaise66. Jusqu’en 2014 le Secours catholique y distribuait des repas dans ce lieu historiquement destiné à la charité envers les pauvres67. L’église a été fermée pour des raisons de sécurité à cause du délabrement, et la mairie de Rouen veut la vendre67. Les participants de Nuit debout s’y installent pour nettoyer le sol67 et consolider les parties fragiles67 ainsi que les œuvres d’art66. Leur revendication est que les habitants du quartier soient consultés sur l’avenir de l’édifice67‘68 (vente ou rénovation). Ils demandent également l’expertise d’un conservateur de patrimoine pour savoir s’il serait encore possible de continuer à l’utiliser pour distribuer des œuvres de charité67. Ils en sont expulsés le 6 juin69.
Incidents
Violences et dégâts
Dans les nuits des 14 et 15 avril, des débordements poussent les CRS à disperser des « casseurs », qui occasionnent alors des dégâts, notamment sur des établissements bancaires. Le préfet de police de Paris déplore la présence de « petits groupes violents » et de manifestations non autorisées70.
Ces débordements sont évoqués, le 16 avril, lors de l’assemblée populaire qui approuve largement un projet de communiqué de presse qui précise que « Céder à la violence est contre-productif et fragilise le mouvement. S’attaquer à des biens privés qui n’ont aucune portée symbolique jette un discrédit » tout en dénonçant la responsabilité de ces dérapages sur les « provocations policières incessantes [...] C’est une stratégie délibérée pour décrédibiliser Nuit debout »71.
Le 18 avril, après deux jours sans constater de violence ni de dégradation, la préfecture de police indique dans un communiqué que les organisateurs de Nuit debout « ont pris acte de [ses] demandes et mis en œuvre les dispositions nécessaires » pour éviter de futurs débordements72,73.
Lors de la nuit du vendredi 22 au samedi 23 avril, divers incidents[précision nécessaire] provoquent des dégâts, notamment une voiture en feu74.
Le dimanche 24 avril, une « journée thématique » est organisée place de la République sur le thème de la violence75.
Dans la nuit du 28 au 29 avril, des manifestants, qui voulaient occuper le lieu en construisant « en dur », sont évacués de façon « très musclée » de la place de la République par les forces de police qui utilisent des grenades et des flashballs76,77,78. Plusieurs manifestants sont frappés à coups de poing alors qu’ils n’opposent aucune résistance et sont déjà menottés79,80.
Le 1er mai, à la suite d’incidents lors du défilé, la police demande la dispersion de Nuit debout puis évacue 600 personnes de la place. À la suite de cela, un arrêté de la préfecture de police durcit les conditions de rassemblement81.
Visite d’Alain Finkielkraut
Le 16 avril 2016, l’essayiste Alain Finkielkraut assiste à plusieurs prises de paroles lors de l’assemblée générale de Nuit debout, avant de faire un tour de plusieurs stands de la manifestation82. Puis, s’éloignant de l’assemblée populaire, il est pris à partie par une quinzaine de manifestants83 du Mouvement jeunes communistes de France (MJCF)84,85 qui le huent et l’insultent, ce à quoi il répond par des insultes86,87. Des membres de la commission Accueil et Sérénité de Nuit debout s’interposent entre les protagonistes86,87 et escortent Alain Finkielkraut alors qu’il quitte les lieux, malgré le fait que d’autres manifestants tentent de le convaincre de rester88.
Alain Finkielkraut dénonce avoir « été expulsé d’une place où doivent régner la démocratie et le pluralisme »89, expulsion d’ailleurs revendiquée par le MJCF84, tandis que deux des manifestants qui l’ont escorté affirment ne pas l’avoir contraint à partir87.
Cet événement est largement commenté dans la classe politique française, notamment de la part de la droite qui dénonce ce qu’elle identifie comme « l’intolérance » du mouvement Nuit debout90, ainsi que par de nombreux éditorialistes91 et journalistes qui le qualifient d’« expulsion ». L’association de critique des médias Acrimed qualifie le traitement médiatique de cet incident d’emballement disproportionné et biaisé, basé sur des informations non vérifiées et souvent sur la seule version des faits de l’essayiste92.
Violences contre Nuit debout
Le soir du 22 avril 2016 à Lyon, des membres du groupe d’extrême-droite GUD ont attaqué deux participants à la Nuit debout de Lyon, qui s’étaient isolés à l’écart de la Place Guichard. Les assaillants auraient fui face à l’intervention d’une trentaine d’autres participants à la Nuit debout93.
Le même soir, également Place Guichard, des membres du groupe monarchiste Action française, en état d’ébriété, commencent à endommager les installations de Nuit debout, avant que des policiers ne les arrêtent93.
Le soir du 28 avril à Paris, à 1h10 du matin, des CRS évacuent de force la Place de la République, après avoir essuyé des jets de projectiles94‘95. Après 1h30 du matin, les CRS décident de disperser les derniers individus présents sur la place. Au vu des oppositions violentes, les CRS décident de charger les derniers manifestants. Les policiers frappent alors plusieurs d’entre-eux au visage, alors qu’ils sont menottés et qu’ils n’opposent plus de résistance94‘95. Le réalisateur Matthieu Bareyre et son preneur de son, qui ont filmé – puis diffusé – une vidéo des faits, sont également pris à partie physiquement et verbalement par les policiers94‘95.
Expulsion des veilleurs
Le 8 juin 2016, les Veilleurs tentent d’organiser une veillée place de la République sur le thème du travail avec Joseph Thouvenel (Vice-Président de la CFTC). Ils sont mal accueillis et finissent par être expulsés par les partisans de Nuit debout sous les insultes et les jets de projectiles96. Ils entament alors leur veillée au quai de Valmy, mais sont violemment pris à partie et chassés par des activistes antifa se réclamant de Nuit debout (certains armés de battes de baseball et de barres de fer97,98). Ces mêmes activistes agressent des journalistes qui couvraient l’évènement99. Après s’être regroupés rue de la Fontaine au Roy, ils sont une nouvelle fois agressés par ces activistes qui les chassent de nouveau. Ils terminent leur veillée place du Palais-Bourbon. Plusieurs personnes sont blessées parmi les Veilleurs et il y a quelques dégâts matériels100,101.
Baisse d’affluence
Fin mai, une baisse significative d’affluence aux assemblées est remarquée dans toute la France, certains participants préférant se concentrer sur les manifestations contre la loi travail, ou simplement démotivés en période de partiels et de météo pluvieuse1.
Certaines Nuits debout recherchent des parades à cela. Ainsi, à Lyon, le mouvement ne se contente plus de l’occupation systématique de la Place Guichard la nuit, mais organise aussi des actions et des débats en pleine journée sur d’autres places de la ville102. Ou, en Ariège, la concentration des différentes Nuits debout à Foix relance localement le mouvement103.
Fin juin, l’assemblée générale parisienne ne réunit plus qu’une « poignée de personnes »104. Les participants s’interrogent sur une possible suite de Nuit debout sous une autre forme104,105. La mobilisation contre la loi travail prenant fin, celle contre le projet d’aéroport Notre-Dame-des-Landes est citée comme un nouvel objectif possible105.
Pendant deux mois estivaux le mouvement semble retombé, même si certains participants militent dans différentes ZAD106.
Retour occasionnel
Depuis, il arrive qu’à l’occasion de certains événements, un rassemblement Nuit debout se mette parfois en place.
Fin août et début septembre 2016, différentes villes organisent une « rentrée »107,108. Nuit debout Paris met en place un programme sur cinq jours106,109.
Le 19 février 2017, en réaction à des affaires de corruption (affaire Fillon, manifestations en Roumanie), plusieurs dizaines de villes organisent des rassemblements110,111.
A l’occasion du premier anniversaire du mouvement, des Nuit debout sont organisées sur la Place de la République à Paris, chaque nuit du 31 mars au 3 avril. Elles réunissent une cinquantaine de personnes112. Une Nuit Debout est également organisée à Lyon, Place Guichard, pour le 8 avril113.
Le soir du 26 janvier 2019, à l’occasion de la manifestation nationale « acte 11 » des Gilets jaunes, les Gilets jaunes présents à Paris avaient prévu de réoccuper la Place de la République au cours d’une « Nuit Jaune », basée sur le modèle de Nuit Debout. La Nuit Jaune ne se produit cependant pas, car si des manifestants s’assemblent bien Place de la République vers 17h, la place est évacuée par la police avant 22h, avec du gaz lacrymogène, des grenades de désencerclement et un canon à eau114. Une deuxième Nuit Jaune a lieu le soir du 2 février, pour l’« acte 12 »115. A Paris, elle réunit un faible nombre de personnes, malgré la manifestation qui avait eu lieu à Paris durant l’après-midi115. D’autres Nuits Jaunes sont organisées dans d’autres villes de France, et sont interdites à Rouen et au Havre116.
Analyses et réactions
Comparaisons
Ces occupations de places publiques peuvent évoquer l’Agora grecque117,118. Elles évoquent aussi celles de la Puerta del Sol à Madrid par le Mouvement des Indignés (2011)119, de la place Syntagma à Athènes par la « Génération des 700 euros », les actions du mouvement Occupy aux États-Unis ou encore selon Yves Sintomer des mobilisations telles que celles des parapluies de Hongkong ou des tournesols à Taiwan120.
L’appel à la grève générale et l’implication des jeunes et des étudiants dans le mouvement rappellent Mai 68 à certains121. Cette comparaison est cependant critiquée122, les deux mouvements se déroulant dans des contextes économiques et politiques différents123.
Analyses
L’intérêt du public envers Nuit debout est interprété comme un désaveu envers la classe politique traditionnelle124,125, mais aussi comme un signe de repolitisation91.
L’organisation horizontale du mouvement est parfois perçue comme une force126,127, mais aussi comme un manque de réalisme face à l’ambition des revendications128.
Selon le politologue Thomas Guénolé, l’occupation de la Place de la République par Nuit debout applique d’une part le concept de « zone autonome temporaire » du poète américain Hakim Bey et d’autre part les méthodes de démocratie délibérative129 théorisées par Jürgen Habermas130.
Le politologue Gaël Brustier déclare : « On peut sans doute dire que Nuit debout est le premier mouvement social post-marxiste. »123 Il explique le rejet de Nuit debout par la plupart de la droite et de l’extrême-droite ainsi : « La figure du “bobo” est devenue une figure répulsive au fil des années à droite et à l’extrême droite. La droite et l’extrême droite surfent dessus pour en faire un épouvantail afin d’effrayer et de mobiliser leur électorat. L’anti-intellectualisme diffus en France, est paroxystique dès qu’il s’agit de disqualifier des gens “qui ont le temps de parler et ne doivent pas travailler beaucoup”, rengaine désormais habituelle… »123.
Selon le sociologue Albert Ogien : « Cette forme d’action politique du rassemblement [l'occupation de places publiques] est devenue une forme reconnue, désormais utilisée comme la grève, la manifestation, le sit-in, l’émeute […] C’est une forme moderne d’action politique, hors partis, hors syndicats, sans chef, sans programme, qui dit « on discute entre citoyens de ce qu’il faut faire » […] et cela est tout à fait nouveau en France131,132. »
Le mouvement est décrit par le politologue Philippe Marlière comme « antiautoritaire »133, « d’inspiration libertaire » selon le politologue Yves Sintomer134.
Le réalisateur de cinéma, Romain Goupil, ancien militant trotskiste et ancien responsable du service d’ordre de la Ligue communiste, désormais néo-conservateur, analyse l’horizontalité prêtée au mouvement Nuit debout : « Je veux bien continuer à faire semblant de croire qu’il n’y a pas de “direction du mouvement” mais je sais pertinemment par vieille expérience que c’est faux et manipulatoire. La direction est contre “toute direction” pour mieux conserver la “bonne direction” »135.
Fin avril 2016, le quotidien conservateur Le Figaro désigne le Monde diplomatique comme étant la matrice idéologique du mouvement136.
Dans L’Opinion, journal libéral, Nicolas Beytout, ex-PDG du Groupe Les Échos, dénonce certaines propositions de Nuit debout qu’il qualifie de dangereuses et anti-démocratiques137.
Pour l’historien Jean-Louis Margolin, « c’est l’uniformité idéologique de Nuit Debout qui l’a empêché d’apporter une innovation durable »138.
Pour Brice Couturier, ce rassemblement de quelques milliers de personnes a été essentiellement un battage médiatique. Il compare la « surexposition médiatique » de ce mouvement « avec l’affligeante pauvreté des propositions qui en émanaient »139.
Eugénie Bastié dans le Figaro estime qu’il est « difficile de mesurer la fécondité d’un mouvement qui revendiquait pour principes une absence de centralisation et de leadership »105.
Frédéric Lordon estime début septembre que le « feu n’a pas (ou pas encore) pris », mais que l’attention du public sur le mouvement pourrait indiquer que certaines idées ont infusé140.
Réactions politiques
Anne Hidalgo, maire de Paris ne veut pas laisser « privatiser » la place de la République mais tolère cette occupation en se réjouissant de la « vitalité » de la jeunesse parisienne141. Elle regrette néanmoins les débordements qui pourraient désavouer l’aspect non-violent de la manifestation142.
Diverses personnalités politiques, notamment chez Les Républicains et les élus municipaux socialistes, soulignent les risques encourus, alors que l’état d’urgence est en vigueur, et dénoncent les violences et dégradations liées au mouvement143,6.
L’extrême gauche soutient très activement le mouvement144, tandis que le Front national demande la « dissolution » de Nuit debout145.
Le 16 avril 2016, Nuit debout reçoit le soutien et la visite de Yánis Varoufákis, ancien ministre des Finances de Grèce146,147.
Le 22 avril, Serge Bambara, figure de la deuxième révolution burkinabé, vient à Paris donner son soutien à Nuit debout en France et en Belgique148. Il tient un discours devant l’Assemblée générale, dans lequel il ne cesse de dresser des parallèles entre ce mouvement et la révolution à laquelle il a participé148.
Le 26 avril, lors d’un discours à Nice, Nicolas Sarkozy déclare que « les gens de Nuit debout n’ont rien dans le cerveau »149,150. Un mois plus tard, il déclare sur TF1, « La place de la République est occupée on se demande pourquoi. »151 Le 28 avril, l’ancien premier ministre François Fillon déclare : « Ça suffit, ce qui s’installe dans notre pays ça s’appelle la chienlit »152.
Le 28 avril ont lieu des manifestations violentes en France contre la Loi El Khomri153,154,155. À la suite de cela, le député Éric Ciotti demande « l’interdiction des manifestations, l’interdiction de Nuit debout »153. Le 29 avril, il lance une pétition pour interdire le mouvement156. Le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve réagit : « Ceux qui essaient d’instrumentaliser ce contexte à des fins politiques en proposant qu’on interdise tout sont à la fois ignorants du droit et ignorants de ce qu’est l’état d’urgence et ignorants de ce qu’est la République et des principes de liberté qui la guident. »20
Selon Jean-Marie Le Guen, secrétaire d’état aux relations avec le Parlement, l’extrême gauche manipule le mouvement157.
Le député centriste Jean Lassalle et l’ancienne ministre de droite Nathalie Kosciusko-Morizet, candidats à la présidentielle de 2017, soutiennent le mouvement158,159.
Le vice-président de la CFTC Joseph Thouvenel, suite aux violences contre le mouvement des Veilleurs, dénonce le fait que les militants de Nuit debout « fassent régner la terreur en toute impunité dans la capitale » et condamne des pratiques qui, selon lui, « relèvent d’un véritable fascisme rouge »99.
Couverture médiatique
Selon Ugo Morel, « Le refus d’une représentation incarnée du mouvement Nuit debout est le reflet d’une compréhension du fonctionnement médiatique. »160.
À la suite de l’« incident Finkielkraut », Laurent Joffrin signe un éditorial dans le journal Libération où il écrit notamment : « Mais, outre qu’il [Alain Finkielkraut] n’a pas demandé à parler ce soir-là, le mouvement Nuit debout n’a-t-il pas bénéficié d’une bienveillance médiatique qui va bien au-delà de son importance numérique ? Dans une majorité de médias — à commencer par Libération qui s’est efforcé encore ce week-end de rendre compte au long des débats tenus dans ces assemblées —, le mouvement a été présenté à juste titre, comme un signe positif de repolitisation civique91.»
Le 20 avril, à la Bourse du travail, Frédéric Lordon répond aux réactions suscitées dans la presse par cet incident161, notamment nommément à Laurent Joffrin et à Najat Vallaud-Belkacem162, et « prévient les médias choqués par l’altercation avec Alain Finkielkraut : « Nous n’apportons pas la paix. » »163 ».
Pour Frédéric Lordon, l’attention des média a été, d’abord, bonne de la part de journalistes « représentants typiques de cette jeunesse qu’ils venaient interroger », puis il estime que le ton s’est renversé car le système cherche à éluder la question du capitalisme du débat public140.
Organisation et activités
Organisation interne
Même si quelques figures se distinguent164, les participants ne veulent pas de leader12. Ils tiennent des assemblées générales où toutes les décisions sont votées selon le principe de la démocratie directe165,166. Une gestuelle se met en place pour permettre à l’assemblée de réagir aux prises de paroles (agiter les mains en l’air pour approuver, bras croisés en l’air pour s’opposer et proposer autre chose…). Certaines assemblées générales du mouvement sont traduites simultanément en langue des signes167.
Les participants s’organisent en groupes appelés « commissions » pour aborder des sujets précis (commissions thématiques : économie, féminisme, etc.), et pour permettre le bon fonctionnement de la manifestation (commissions structurelles : accueil, infirmerie, etc.)168,169.
Nuit debout se méfie des médias traditionnels, et communique grâce à ses propres moyens170. Dès la quatrième nuit de mobilisation, les manifestants de la place de la République à Paris ont trouvé un relais important sur Periscope, l’application de partage en direct de vidéos. Au plus fort de l’audience, 80 000 personnes ont suivi les événements171. Une « Radio debout » et une « TVDebout » sont ensuite mises en place170,172.
Décentralisé, le mouvement organise et recense ses initiatives locales sur les réseaux sociaux et sur un wiki dédié169. Des commissions numériques permettent la présence du mouvement sur internet172.
Activités
Différentes motions sont soumises aux participants lors des assemblées générales sur la place de la République à Paris.
- 1er avril 2016 : se fournir autrement qu’au supermarché. Faire contribuer les AMAP et les producteurs locaux (adopté) ; faire de la place de la République une base d’accueil des réfugiés et mal-logés (adopté) ; faire un système de vote au son (refusé).
- 2 avril : les propositions sont adoptées à 80 % de pour (adopté), organiser une assemblée générale tous les jours sur la place de la République à 18 heures (adopté).
- 5 avril : occupation de la place également la nuit (adopté), déclaration en faveur de la régularisation de tous les sans papiers et condamnation des violences policières (adopté)173, ajout de la langue des signes dans la constitution (adopté), déménager l’assemblée générale en banlieue une fois par semaine (pas de consensus), diffusion d’un communiqué de presse écrit par la commission « communication international » (adopté).
- 6 avril : après la tentative d’infiltration de militants d’extrême droite le 3 avril, l’assemblée générale examine la question : « Devons-nous interdire la place [de la République] à certaines personnes ? » Après un vote négatif, le débat est repris et se termine sur une absence de consensus.
- 15 avril : discussion autour de l’avenir du mouvement en tant que parti politique (pas de consensus) ; opposition radicale à la déchéance de nationalité pour les « tueurs » et les délinquants fiscaux.
- 25 avril : la commission écologie/climat de Nuit debout (Paris) diffuse un « manifeste pour une démocratie écologique » qui propose des « orientations pour la construction d’un destin commun »174.
En parallèle des débats et des assemblées générales, diverses activités de sensibilisation ou de loisir sont organisés (concerts, projections, ateliers, bals). Différentes initiatives sont récurrentes : « la cantine » préparant des repas, ou « Biblio debout » encourageant la circulation gratuite et libre de livres106,175.
Folklore
La première Nuit debout a eu lieu le 31 mars et les jours suivants sont comptés en restant en mars : « 32 mars », « 33 mars », etc.176,141
Certains étudiants à l’université Paris VIII, affichent leur soutien à Nuit debout en portant un rectangle rouge, symbolisant à la fois le Code du travail français et le carré rouge qui fut le symbole du mouvement québécois contre la précarisation des conditions d’étude en 2012177.
Une partie des participants de Nuit debout se réclame régulièrement de l’héritage de la Commune de Paris178.
Revendications
Motivations communes
De manière générale, le mouvement a des revendications anticapitalistes, au sens large du terme179.
Pour Cyril Castelliti dans Libération, « en s’inscrivant comme une alternative au système libéral, le mouvement veut expérimenter une démocratie directe et participative »180.
Pour Annick Cojean dans Le Monde, l’engagement se situe à très long terme et se donne pour objectif de réinventer la démocratie12.
Mouvement hétérogène
On assiste à une convergence des luttes de groupes ayant différents objectifs. En effet, après des incidents et quelques affrontements entre des manifestants et des CRS sur des barricades dressées dans le Quartier latin, la nuit du 5 avril 2016, François Ruffin, comme d’autres intervenants, insiste sur la nécessité d’ouvrir le mouvement à toutes les classes sociales et aux personnes non engagées politiquement, à décentraliser la Nuit debout en banlieue, afin d’éviter une radicalisation par l’entre-soi173.
Divers sujets sont débattus, sans être nécessairement une revendication représentative de tous les participants. Par exemple :
- politique économique et sociale (salaire à vie181, revenu de base168, assurance chômage168, baisse des hauts revenus182, plein emploi181, etc.) ;
- destruction globale de l’économie capitaliste181 ;
- développement de l’agriculture biologique176 ;
- meilleure reconnaissance des minorités (LGBT176 par exemple) ;
- démocratie par tirage au sort182
- meilleur engagement de l’État pour l’enseignement scolaire, notamment en banlieue167 ;
- féminisme (réunions mixtes et non mixtes183)168,184 ;
- accueil des réfugiés et régularisation des sans-papiers167 ;
- prix libre168 ;
- partenariat transatlantique de commerce et d’investissement168 ;
- grève générale185.
La vocation affichée par Nuit debout est de donner à chaque personne l’occasion de s’exprimer, indépendamment de son opinion186, durant son tour de parole. Seuls les propos racistes, sexistes, homophobes ou violents envers les personnes, ne sont pas acceptés lors des rassemblements186. Un traitement différent est appliqué pour les propos violents envers des institutions ou des phénomènes économiques. Ainsi des propos violents « contre la mondialisation ou contre les banques » sont tolérés186. Dans les faits, cette vocation de parole libre est parfois confrontée à des réactions hostiles, de la part de certains individus refusant d’attendre le tour de parole186, ou d’autres marqués à gauche qui insultent des personnalités dont elles estiment que les opinions sont malvenues88,186.
Motivations locales
En raison de sa répartition sur le territoire français et de sa volonté d’être plus proche des citoyens et du terrain, plusieurs implantations du mouvement comportent des revendications locales.
Certaines obtiennent un certain soutien national, en étant défendues à l’assemblée générale de Paris. Notamment la lutte pour la zone à défendre contre le projet de construction d’un aéroport à Notre-Dame-des-Landes187‘188, ou la lutte contre la fermeture de l’usine Goodyear d’Amiens et la condamnation de syndicalistes de cette usine pour avoir retenu quelques heures leur patron188.
Lors de l’assemblée parisienne du 11 avril, des habitantes et habitants de la zone à défendre contre le projet de construction d’un aéroport à Notre-Dame-des-Landes prennent la parole pour partager quelques questions189.
D’autres revendications restent à l’échelle purement locale. On trouvera par exemple, à Dijon, des opposants au bétonnage des terres maraîchères du quartier des Lentillères190, à Poitiers en soutien à une famille roumaine191 ou, à Montpellier, des opposants à la déforestation de l’espace vert de la colline de Las Rébes dans le quartier des Cévennes192.
Refus d’alliance avec certains groupes
Nuit debout se revendique comme en dehors du système politique en place, ainsi aucune alliance claire n’est nouée avec les partis politiques, ni avec les syndicats[réf. souhaitée].
Bien que le mouvement se dise ouvert à tous, « la lutte contre toutes formes de discrimination telles que le sexisme, le racisme et l’homophobie » est une motivation omniprésente193, cela amène Nuit debout à refuser le rapprochement avec certains autres groupes, même ceux opposés à la Loi El Khomri.
Début avril, une tentative de noyautage de l’assemblée générale de Nuit debout Paris par le groupuscule Égalité et Réconciliation échoue19.
Début juin, Nuit debout Paris rejette la proposition de rapprochement des Veilleurs (mouvement proche de la Manif pour tous), jugeant la position de ces-derniers sur le mariage homosexuel discriminatoire193. Plusieurs parallèles sont pourtant faits entre Nuit Debout et le mouvement des Veilleurs, en particulier par le politologue Gaël Brustier194. Axel Rokvam, fondateur des Veilleurs, affirme qu’il existe des différences fondamentales de forme et de fond entre les deux mouvements195 mais reconnaît une « intuition commune que des ordres injustes sont en place » et une volonté d’y répondre par une forme de résistance196.
Ampleur du mouvement
Le 14 avril 2016, plus de 80 villes françaises , 8 villes espagnoles, 9 villes belges, 1 ville allemande (Berlin), 1 ville néerlandaise (Amsterdam), 1 ville portugaise (Lisbonne), et 1 ville taïwanaise (Taichung) sont concernées197.
En France
Le mouvement est représenté dans toute la France, notamment à partir du 5 avril21. Soixante villes sont concernées le samedi 9 avril198.
Les assemblées sont quotidiennes à Paris, et rassemblent des milliers de participants chaque soir début avril199. Elles regroupent quotidiennement des centaines de personnes à Lyon200.
En tout, 140 villes en France ont organisé des rassemblements Nuit Debout201.
France d’outre-mer
Le mouvement est également représenté en France d’outre-mer :
- En Guadeloupe (à partir du 9 avril à Pointe-à-Pitre377) ;
- À La Réunion (à partir du 8 avril à Saint-Denis378 ; le 12 avril à Saint-Leu379 ; le 16 avril à La Possession379).
En Belgique
Hors de France, c’est en Belgique que le mouvement a pris le plus d’ampleur380 ; notamment à Bruxelles à partir du 7 avril (place des Barricades puis mont des Arts)381,382.
Les premières Nuit debout se tiennent le 9 avril 2016 à Liège23,383, le 12 avril à Namur384, le 16 avril à Charleroi385 et Mons386,387, le 17 avril à Tournai388, le 21 avril à Louvain-la-Neuve389.
En Région flamande, la première Nuit debout se tient le 14 avril 2016, à Gand390,391.
Autres pays
Le mouvement apparaît en Allemagne à Berlin où une soixantaine de personnes se sont réunies392,393 et à partir du 17 avril à Leipzig, manifestation qui a réuni une cinquantaine de personnes394,395.
Le 9 avril, le mouvement s’exporte au Portugal, dans sa capitale Lisbonne396. Et en Espagne, symboliquement, il atteint Madrid396, point de départ du Mouvement des Indignés en 2011, puis Valence, Saragosse, Tarragone, Murcie, Barcelone315.
Le 14 avril 2016, Nuit debout se tient pour la première fois aux Pays-Bas, à Amsterdam où quelques personnes se sont réunies397,398 et le 15 avril 2016 à Luxembourg399.
Le 22 avril 2016, Nuit debout s’exporte vers l’autre côté de l’Atlantique, au Québec, à Montréal où environ 200 personnes se sont rassemblées400.
Le 11 juin, des jeunes Congolais essayent d’importer Nuit debout à Kinshasa, mais l’événement ne réunit que quelques dizaines de personnes et est dispersé par la police. 5 manifestants sont arrêtés, et tous relâchés dans la soirée ou le lendemain401.
Global Debout
Les 7 et 8 mai 2016, Nuit debout en France appelle, par un texte traduit en huit languesnote 2 à internationaliser le mouvement le 15 mai (« 76 mars ») en occupant des places partout dans le monde402. Cette date a l’avantage d’être fériée dans plusieurs pays (Dimanche de Pentecôte), et correspond symboliquement au cinquième anniversaire du Mouvement des Indignés403.
Cet appel est suivi en Espagne, avec des rassemblements de plusieurs milliers de personnes à Madrid404,405,406 et environ 1 200 à Barcelone407.
Au total, des manifestations sont organisées dans 300 villes en France403, et 130 autres villes réparties dans 28 pays403,404, mais en dehors de Madrid, Paris et Barcelone, les rassemblements restent de taille modeste, voire très modeste406.
Quelques chiffres :
- Entre 1 500 et 2 000 personnes à Paris406 ;
- Entre 200406 et 600404 à Toulouse ;
- 150 personnes à Bruxelles406 ;
- Une centaine de personnes à Genève408 ;
- Moins d’une vingtaine de personnes à Marseille406.
Littérature
Dans Chants d’utopie, premier cycle de Brice Bonfanti, le chant XVIII du livre 1 est consacré à Laylâ (la nuit, en arabe), une Nuit Debout rêvée, mêlant l’hégéliano-marxisme à l’alchimie, d’inspiration aussi zapatiste, sous le titre : Nous sommes ce que nous ne sommes pas encore409.
Notes et références
Notes
- La loi Travail, les migrants, la démocratie, le renseignement et les caméras de vidéo-protection.
Références
- « Le mouvement Nuit Debout s’est-il couché? », Huffington Post, 31 mai 2016 (lire en ligne [archive], consulté le 8 juillet 2016)
- « Loi travail : les chiffres des manifestations » [archive du 8 octobre 2016], sur Challenges, 9 mars 2016
- « La mobilisation contre la loi travail plus forte que le 9 mars » [archive], sur Le Monde, 31 mars 2016
- Geoffrey Pleyers, « #NuitDebout : le retour des indignés ? », Marianne, 4 avril 2016 (lire en ligne [archive]).
- Mathieu Dejean, Yves Sintomer, « « Nuit debout a déplacé le centre de gravité du débat public » », Les Inrocks, 23 avril 2016 (lire en ligne [archive]).
- Edouard Lamort, « Les anti Nuit debout donnent (aussi) de la voix » [archive], sur L’Obs (consulté le 13 avril 2016)
- Raphaëlle Besse Desmoulières, « Nuit debout, histoire d’un ovni politique », Le Monde, no 22 154, 7 avril 2016, p. 12 (ISSN 0395-2037, lire en ligne [archive])
- « François Ruffin : “Nuit Debout n’est pas un mouvement spontané, il a fallu l’organiser” » [archive], sur www.telerama.fr (consulté le 20 avril 2016)
- Luc Peillon, « Qui sont les patrons de la Nuit ? », Libération.fr, 6 avril 2016 (lire en ligne [archive]).
- Mathilde Blottière, « François Ruffin : « Nuit Debout n’est pas un mouvement spontané, il a fallu l’organiser » », Télérama, 6 avril 2016 (lire en ligne [archive]).
- Daniel Schneidermann, « Frédéric Lordon à la République, mine de rien », Libération.fr, 3 avril 2016 (lire en ligne [archive]).
- Annick Cojean, « #NuitDebout : « Et voilà qu’on se parle, qu’on ose dire tous ensemble : ça suffit ! Y en a marre ! » », Le Monde, no 22 152, 5 avril 2016, p. 13 (ISSN 0395-2037, lire en ligne [archive])
- http://la-bas.org/la-bas-magazine/reportages/frederic-lordon-il-est-possible-qu-on-soit-en-train-de-faire-quelque-chose [archive].
- Frédéric Lordon, « Pour la république sociale », Le Monde diplomatique, no 744, mars 2016, p. 17-19
- « Nuit Debout. Frédéric Lordon : « Pour en finir avec l’empire du capital… » », L’Obs, 16 avril 2016 (lire en ligne [archive]).
- « Nuit Debout. Le mouvement continue de grandir et de faire des petits » [archive], sur ouest-france.fr, 9 avril 2016 (consulté le 9 avril 2016)
- « NuitDebout : ces photographies qui dévoilent une autre réalité » [archive], sur mrmondialisation.org, 9 avril 2016 (consulté le 9 avril 2016)
- « Hauts-de-France: Des actions #NuitDebout prévues à Lille et Amiens » [archive], sur 20minutes.fr, 5 août 2016 (consulté le 6 août 2016)
- « Nuit debout : la récupération politique est dans toutes les têtes » [archive], sur tempsreel.nouvelobs.com, 8 avril 2016 (consulté le 8 avril 2016).
- « Depuis un mois, gauche et droite se divisent sur Nuit debout » [archive], sur lemonde.fr, 29 avril 2016 (consulté le 29 avril 2016)
- Philippe Gagnebet, Nicolas Legendre, Gilles Rof et Etrichard Schittly, « Le mouvement gagne d’autres grandes villes », Le Monde, no 22 154, 7 avril 2016, p. 13 (ISSN 0395-2037, lire en ligne [archive])
- Sylvia Zappi, « Le mouvement Nuit debout peine à s’étendre en banlieue », Le Monde, 14 avril 2016 (ISSN 1950-6244, lire en ligne [archive]).
- « La Nuit debout s’exporte aussi en Europe » [archive] (consulté le 7 avril 2016)
- « Nuit debout – Montreuil » [archive], sur paris.demosphere.eu, 8 avril 2016 (consulté le 9 avril 2016)
- Pascal Charrier, « « Nuit debout », un mouvement en quête d’un second souffle », La Croix, 14 avril 2016 (lire en ligne [archive]).
- « Nuit debout à La Réunion : des débuts timides » [archive], sur clicanoo.re, 9 avril 2016 (consulté le 9 avril 2016)
- Mathieu Dejean, « Nuit debout, Occupy Wall Street : même combat ? », Les Inrocks, 13 avril 2016 (lire en ligne [archive]).
- Virginie Cresci, Etienne Girard, « Nuit debout : bientôt des porte-parole élus ? », L’Obs, 13 avril 2016 (lire en ligne [archive]).
- Hervé Kempf, « La Nuit debout entre organisation et spontanéisme », Reporterre, 13 avril 2016 (lire en ligne [archive]).
- « « Nuit debout » réfléchit à son avenir » [archive], sur lesinrocks.com, 10 avril 2016 (consulté le 10 avril 2016)
- Ismaël Halissat, « Nuit debout : à la Bourse du travail, l’étape d’après reste en suspens », Libération, 21 avril 2016 (lire en ligne [archive]).
- Mathieu Dejean, « A la Bourse du travail, Nuit debout se cherche une suite dans la douleur », Les Inrocks, 21 avril 2016 (lire en ligne [archive]).
- Robin D’Angelo, Denis Meyer, « Dans le brouhaha, Ruffin et Fakir tentent de donner un second souffle à Nuit Debout », StreetPress, 21 avril 2016 (lire en ligne [archive]).
- Assemblée Populaire Parisienne, « Pétition : « Syndicats et Nuits Debout : ensemble pour leur faire peur ! », Fakir, 22 et 23 avril 2016 (lire en ligne [archive]).
- Camille Romano, Violaine Morin, « A la Nuit debout, les syndicats reçoivent un accueil mitigé », Le Monde, 29 avril 2016 (ISSN 1950-6244, lire en ligne [archive]).
- Etienne Girard, « Quand Nuit debout et la CGT s’essayent à la convergence des luttes », L’Obs, 29 avril 2016 (lire en ligne [archive]).
- Mathilde Golla, « Quand Philippe Martinez tente de se rapprocher de Nuit debout », Le Figaro, 29 avril 2016 (ISSN 0182-5852, lire en ligne [archive]).
- « Nuit Debout: un conseil régional et un conseil municipal perturbés » [archive], sur lexpress.fr, 30 avril 2016 (consulté le 3 mai 2016)
- « Irruption des » Nuit Debout » au Conseil régional, grosse tension » [archive], sur bienpublic.com, 29 avril 2016 (consulté le 3 mai 2016)
- « Nuit Debout se déplace devant l’Assemblée avant le débat sur la loi Travail » [archive], sur huffingtonpost.fr, 3 mai 2016 (consulté le 3 mai 2016)
- « Loi Travail : Manuel Valls dégaine le 49.3 » [archive], sur francetvinfo.fr, 10 mai 2016 (consulté le 7 juin 2016)
- « VIDÉO. Les participants à « Nuit Debout » manifestent devant l’Assemblée nationale contre l’utilisation du 49-3 » [archive], sur huffingtonpost.fr, 10 mai 2016 (consulté le 10 mai 2016)
- « A Grenoble, Nuit debout appelle à la mobilisation à l’heure du recours au 49.3 pour la Loi Travail » [archive], sur france3-regions.francetvinfo.fr, 10 mai 2016 (consulté le 10 mai 2016)
- « Nuit debout exceptionnelle ce mardi soir contre le passage en force du gouvernement sur la loi travail » [archive], sur lejsl.com, 10 mai 2016 (consulté le 10 mai 2016)
- « Loi Travail : plusieurs milliers de manifestants en France contre le recours au 49-3 » [archive], sur lesechos.fr, 10 mai 2016 (consulté le 11 mai 2016)
- « Blocages à Lorient. Les militants de Nuit debout mobilisés » [archive], sur ouest-france.fr, 24 mai 2016 (consulté le 26 mai 2016)
- « « Nuit debout » : des centaines de personnes tentent de manifester vers le domicile de Valls »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur liberation.fr, 10 avril 2016 (consulté le 13 avril 2016)
- « « Nuit Debout » : les manifestants tentent de s’inviter « chez Valls » pour l’apéro » [archive], sur lexpress.fr (consulté le 13 avril 2016)
- « Nuit debout: un espace pour « sortir de la résignation » », L’Express, 15 avril 2016 (lire en ligne [archive])
- « Toulouse: Les militants de NuitDebout occupent une agence de la BNP Paribas », 20 minutes, 20 avril 2016 (lire en ligne [archive], consulté le 20 avril 2016)
- « placegrenet.fr du 24 avril 2016, Pique-nique sauvage de Nuit debout Grenoble dans Carrefour Grand’Place. »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)
- « #Nuitdebout à Toulouse : les images de l’intervention musclée des CRS au Mac Do du Capitole – France 3 Midi-Pyrénées » [archive], sur France 3 Midi-Pyrénées (consulté le 25 mai 2016)
- « Big MicMac au Capitole » [archive], sur apparté.com, 4 mai 2016
- « Nuit Debout trinque contre l’évasion fiscale devant l’usine Autajon à Montélimar » [archive], sur francebleu.fr, 11 mai 2016 (consulté le 26 mai 2016)
- Laurent Carpentier, « La lutte des intermittents et de Nuit debout converge à l’Odéon », Le Monde, 26 avril 2016 (ISSN 1950-6244, lire en ligne [archive]).
- Clémentine Gallot, « Les intermittents emmènent Nuit debout à l’Odéon », Libération, 25 avril 2016 (lire en ligne [archive]).
- « A Montpellier, Nuit debout crée une ZAD écologique en quartier populaire » [archive], sur reporterre.net, 2 mai 2016 (consulté le 9 mai 2016)
- Cyril Castelliti, « Les Inrocks – A Paris, les opposants à la loi Travail ont relancé la mobilisation » [archive], sur Les Inrocks, 3 septembre 2016 (consulté le 16 septembre 2016)
- Valérie Latesse, « Nuit debout : nuit agitée au conseil municipal de Clermont-Ferrand » [archive], sur francebleu.fr, 30 avril 2016 (consulté le 3 mai 2016)
- Marie Morin, « Clermont-Ferrand : un militant de Nuit Debout placé en détention provisoire » [archive], sur france3-regions.francetvinfo.fr, 2 mai 2016 (consulté le 3 mai 2016)
- « Poitiers : Nuit Debout investit le conseil municipal » [archive], sur francebleu.fr, 9 mai 2016 (consulté le 10 mai 2016)
- « Poitiers: » Nuit debout » enflamme le conseil municipal » [archive], sur lenouvellerepublique.fr, 9 mai 2016 (consulté le 10 mai 2016)
- « Nuit Debout: l’école des Beaux-Arts à Paris évacuée après une courte occupation » [archive], sur LExpress.fr (consulté le 30 mai 2016)
- « Après le déluge, les musées parisiens mesurent l’étendue des dégâts » [archive], sur Le Monde.fr (consulté le 18 juillet 2017)
- « Restauration, musée (et dégât des eaux limité)… Actualité de l’École des Beaux-Arts – La Tribune de l’Art » [archive], sur www.latribunedelart.com (consulté le 18 juillet 2017)
- « A Rouen, une église abandonnée occupée par Nuit Debout : les militants dans l’attente d’une expulsion » [archive], sur tendanceouest.com, 13 mai 2016 (consulté le 23 mai 2016)
- « À Rouen, les militants de Nuit Debout accueillent les habitants du quartier Saint-Nicaise dans l’église qu’ils occupent » [archive], sur paris-normandie.fr, 15 mai 2016 (consulté le 23 mai 2016)
- « Nuit debout crée la «Commune Saint-Nicaise» à Rouen » [archive], sur mediapart.fr, 23 mai 2016 (consulté le 23 mai 2016)
- « Nuit debout à Rouen. Des militants expulsés d’une église » [archive], sur ouest-france.fr, 6 juin 2016 (consulté le 7 juin 2016)
- « Débordements et dégradations en marge de Nuit debout à Paris : vingt et une interpellations », Le Monde.fr, 16 avril 2016 (ISSN 1950-6244, lire en ligne [archive], consulté le 17 avril 2016)
- Timothée Boutry, « Nuit debout : «Céder à la violence est contre-productif» », Le Parisien, 17 avril 2016 (lire en ligne [archive]).
- Communiqué – Préfecture de Police – 18 avril 2016 [archive]
- La préfecture de police félicite les organisateurs de Nuit debout [archive]
- « Communiqué de la Préfecture » [archive]
- Hervé Kempf, « Nuit debout s’interroge sur la violence », Reporterre, 25 avril 2016 (lire en ligne [archive]).
- inrockstv, « L’évacuation très musclée de Nuit debout, place de la République à Paris », Les Inrocks, 29 avril 2016 (lire en ligne [archive]).
- Le Parisien TV, « Evacuation musclée de Nuit Debout place de la République à Paris [VIDEO] », Le Parisien, 29 avril 2016 (lire en ligne [archive]).
- Taranis, « Paris, évacuation de la place sous les grenades et les flashballs », Taranis News, 29 avril 2016 (lire en ligne [archive]).
- Rédaction, « Nuit debout : des images montrent la police frapper des manifestants menottés », L’Obs, 30 avril 2016 (lire en ligne [archive]).
- Rédaction, « VIDEO. Des CRS frappent des manifestants menottés lors de l’évacuation de Nuit debout », Francetv info, 30 avril 2016 (lire en ligne [archive]).
- « La préfecture durcit les conditions de rassemblement de Nuit debout », Le Monde.fr, 2 mai 2016 (ISSN 1950-6244, lire en ligne [archive], consulté le 3 mai 2016)
- Finkielkraut : «Ma réponse à ceux qui m’ont expulsé de Nuit debout» [archive], Le Figaro, 19 avril 2016.
- Alain Finkielkraut éconduit de « Nuit debout » : « Personne ne l’a empêché de regarder l’Assemblée populaire » [archive], Europe 1, 17 avril 2016.
- Nuit debout : Alain Finkielkraut chassé de la place de la République : « Le soir même, les Jeunes communistes se sont félicités d’avoir «tej» (jeté) Alain Finkielkraut. » [archive], Libération, 17 avril 2016.
- Le Point, magazine, « Nuit debout : Finkielkraut et les Jeunes Communistes continuent de s’étriller » [archive], sur Le Point, 19 avril 2016 (consulté le 25 mai 2016)
- Alain Finkielkraut chassé de Nuit debout : la polémique en cinq actes [archive], France TV info, 18 avril 2016.
- Finkielkraut expulsé, malaise à Libération [archive], Blog de Mediapart, 18 avril 2016.
- Adrien Sénécat et Samuel Laurent, « Alain Finkielkraut expulsé de Nuit debout : les faits » [archive], Le Monde, 18 avril 2016.
- « Critiques contre « Nuit debout » après l’éviction de Finkielkraut » [archive], Reuters, 17 avril 2016
- APF, « Nuit debout : Finkielkraut conspué, indignation dans la classe politique » [archive], Le Point, 17 avril 2016.
- Laurent Joffrin, « Finkielkraut expulsé, malaise à Nuit debout » [archive], Libération, 17 avril 2016.
- « Nuit debout : il faut (encore) sauver le soldat Finkielkraut » [archive], sur acrimed.org, 19 avril 2016
- « A LYON, L’EXTRÊME DROITE S’ATTAQUE À NUIT DEBOUT » [archive], sur streetpress.com, 29 avril 2016 (consulté le 1er mai 2016)
- « VIDEO. Des CRS frappent des manifestants menottés lors de l’évacuation de Nuit debout » [archive], sur francetvinfo.fr, 30 avril 2016 (consulté le 1er mai 2016)
- « Nuit debout : des images montrent la police frapper des manifestants menottés » [archive], sur tempsreel.nouvelobs.com, 30 avril 2016 (consulté le 1er mai 2016)
- A nuit debout, tout le monde déteste les veilleurs [archive]
- I-TELE, « Joseph Thouvenel (CFTC) et les Veilleurs agressés par Nuit Debout : Il témoigne ! (12/06/16, I-TELE) » [archive], sur Youtube, 12 juin 2016.
- « Les Veilleurs chassés par des militants de Nuit Debout » [archive], sur Le Figaro, 8 juin 2016.
- lefigaro.fr, « «Les veilleurs» chassés par des militants de Nuit debout à Paris » [archive], sur Le Figaro (consulté le 10 juin 2016)
- « Les altercations lors de l’expulsion des Veilleurs de la Place de la République » [archive], sur Le Huffington Post (consulté le 10 juin 2016)
- La-Croix.com, « Les Veilleurs chassés par Nuit Debout » [archive], sur La Croix (consulté le 10 juin 2016)
- « Lyon Nuit Debout joue les prolongations… en journée! » [archive], sur france3-regions.francetvinfo.fr, 5 juin 2016 (consulté le 7 juin 2016)
- « Le mouvement Nuit Debout a trouvé un second souffle » [archive], sur ladepeche.fr, 5 juin 2016 (consulté le 7 juin 2016)
- « Soleil couchant sur Nuit debout » [archive], sur mediapart.fr, 29 juin 2016 (consulté le 5 juillet 2016)
- Eugénie Bastié, « Nuit Debout s’est recouché » [archive], Le Figaro, 30 juin 2016.
- Elise Lambert, « Nuit debout fait sa rentrée : « C’est la seule voie démocratique qu’il nous reste pour exprimer notre opposition » » [archive], sur francetvinfo.fr, 2 septembre 2016 (consulté le 2 septembre 2016)
- « Nuit Debout de retour au Capitole » [archive] (consulté le 10 septembre 2016)
- « Nantes. Nuit Debout fait sa rentrée place du Bouffay ce vendredi » [archive], 9 septembre 2016 (consulté le 10 septembre 2016)
- « Nuit Debout fait sa rentrée et réinvestit la place de la République » [archive], sur 20 minutes, 31 août 2016 (consulté le 31 août 2016)
- Jeanne Blanquart, « A Saint-Omer, les participants à Nuit Debout se dressent contre la corruption des élus », France 3 Hauts-de-France, 20 février 2017 (lire en ligne [archive], consulté le 21 février 2017)
- « Au rassemblement contre la corruption en politique, le retour de Nuit debout », Paris Match, 20 février 2017 (lire en ligne [archive], consulté le 21 février 2017)
- https://www.lemonde.fr/politique/article/2017/04/02/a-paris-nuit-debout-a-l-heure-de-la-presidentielle_5104782_823448.html [archive]
- « http://www.mlyon.fr/158052-lyon-le-mouvement-nuit-debout-fait-son-retour.html »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)
- « A Paris, la première « nuit jaune » vite éclipsée par les forces de l’ordre » [archive], sur france3-regions.francetvinfo.fr, 27 janvier 2019 (consulté le 30 janvier 2019)
- « « Gilets jaunes » : faible mobilisation pour la « nuit jaune » à Paris » [archive], sur francetvinfo.fr, 2 février 2019 (consulté le 6 février 2019)
- « Nuit jaune : interdiction de manifester les nuits à Rouen et Havre » [archive], sur france3-regions.francetvinfo.fr, 2 février 2019 (consulté le 6 février 2019)
- « « Nuit debout s’inscrit dans une logique de convergence des luttes » » [archive], sur L’Obs, 11 avril 2016 (consulté le 17 mai 2016)
- Hakim Bey, Zone Autonome Temporaire (TAZ), L’Herne, 2011 (lire en ligne [archive])
- Youenn Gourlay, « « Nuit debout entre en résonance avec ce qu’on a vécu en Espagne » », Le Monde, 16 avril 2016 (ISSN 1950-6244, lire en ligne [archive]).
- Halissat I (2016), article intitulé «Une transformation en un mouvement social structuré paraît difficile» [archive] publié dans le journal Libération du 28 avril 2016
- « DÉBAT. Bientôt un nouveau Mai 68 ? » [archive], sur leparisien.fr (consulté le 7 mai 2016)
- « Depardieu : « Nuit debout ou assis sur la cuvette de chiottes, c’est pareil ! » » [archive], Le Parisien, 15 mai 2016.
- « “Nuit Debout est le premier mouvement social post-marxiste” » [archive], sur lesinrocks.com, 7 mai 2016 (consulté le 8 mai 2016)
- « La presse décrypte le mouvement Nuit debout » [archive], sur Le Point, 11 avril 2016 (consulté le 20 juin 2016)
- Emmanuel Todd, « Nuit debout contre le grand vide » [archive], sur Fakir (consulté le 20 juin 2016)
- Cédric Enjalbert, « Sandra Laugier : “ Nuit Debout démystifie le fonctionnement traditionnel du jeu politique ” », Philosophie Magazine, 19 avril 2016 (lire en ligne [archive]).
- Gaël Brustier, « #NuitDebout, un mouvement parti pour durer », Slate.fr, 14 avril 2016 (lire en ligne [archive]).
- Eric Aeschimann, Chantal Mouffe, « Nuit debout et le “refus du leader” : “Occuper une place ne suffit pas” », L’Obs, 23 avril 2016 (lire en ligne [archive]).
- « De 1791 à « Nuit debout », une brève histoire du mot « démocratie participative » » [archive], sur France Culture, 12 avril 2016 (consulté le 16 mai 2016)
- « Antisystème, autogérée… Comme Mai 68, « Nuit Debout » renouvelle le militantisme de gauche » [archive], sur leplus.nouvelobs.com (consulté le 7 mai 2016)
- AFP, « La Nuit debout veut sortir de la place de la République », RTL Info, 8 avril 2016 (lire en ligne [archive]).
- AFP, « Pourquoi « Nuit debout » devient un mouvement européen », Europe 1, 8 avril 2016 (lire en ligne [archive]).
- Philippe Marlière, « Nuit debout : la révolte qui vient sera antiautoritaire », Regards.fr, 7 avril 2016 (lire en ligne [archive]).
- « Yves Sintomer : « Une transformation en un mouvement social structuré paraît difficile » », Libération, 28 avril 2016 (lire en ligne [archive]).
- « Romain Goupil: « C’est une liberté incroyable que d’être en désaccord » [archive], Le Monde, 19 avril 2016.
- Eugénie Bastié, «François Ruffin, Frédéric Lordon, Serge Halimi : un trio derrière Nuit Debout» [archive], LeFigarofr, avril 2016.
- Nicolas Beytout, « Nuit Debout, cauchemar pour tous », L’opinion, 26 avril 2016 (lire en ligne [archive])
- Jean-Louis Margolin, « »C’est l’uniformité idéologique de Nuit Debout qui l’a empêché d’apporter une innovation durable » » [archive], lemonde.fr, 8 juillet 2016.
- Brice Couturier : le Parti des médias et l’intelligentsia méprisent la réalité [archive], entretien, lefigaro.fr, 19 août 2016
- « Nuit Debout : « le feu n’a pas pris » (Lordon/Bondy Blog) » [archive], sur Arrêt sur images, 8 septembre 2016 (consulté le 19 septembre 2016)
- « 34 mars : le drôle de calendrier de #NuitDebout » [archive], sur Rue89, 4 avril 2016 (consulté le 11 avril 2016)
- Béatrice Jérôme, « L’avertissement d’Anne Hidalgo à la Nuit debout », Le Monde.fr, 11 avril 2016 (ISSN 1950-6244, lire en ligne [archive], consulté le 13 avril 2016)
- « VIDEOS. Nuit debout débordée » [archive], Le Parisien, 16 avril 2016.
- « Une partie de la gauche prend ses distances avec l’imprévisible Nuit debout » [archive], Le Huffington Post, 11 avril 2016.
- AFP, « Le FN demande la « dissolution » de Nuit Debout », Libération, 13 avril 2016 (lire en ligne [archive]).
- Yanis Varoufakis place de la République : « Je vous apporte la solidarité de la Grèce » [archive]
- Nuit debout : cinq minutes de temps de parole pour l’ancien ministre grec Yanis Varoufakis [archive]
- « [Vidéo Nuit Debout] : «Avant toute révolution, il y a l’insoumission» » [archive], sur politis.fr, 22 avril 2016 (consulté le 27 avril 2016)
- Arthur Berdah, « Pour Sarkozy, les participants à Nuit Debout « n’ont rien dans le cerveau » », Le Figaro, 26 avril 2016 (ISSN 0182-5852, lire en ligne [archive]).
- Agathe Ranc, « Pour Nicolas Sarkozy, les « gens de Nuit debout n’ont rien dans le cerveau » », L’Obs, 26 avril 2016 (lire en ligne [archive]).
- « Sarkozy sur TF1 : «Ce qui se passe en Autriche peut arriver en France» » [archive], sur leparisien.fr (consulté le 23 mai 2016)
- Tristan Quinault Maupoil, « La droite hausse le ton et demande l’interdiction de Nuit debout », Le Figaro, 29 avril 2016 (ISSN 0182-5852, lire en ligne [archive]).
- « Loi travail : Cazeneuve dénonce la présence de « casseurs extrémistes » dans les manifestations » [archive], sur lemonde.fr, 29 avril 2016 (consulté le 29 avril 2016)
- « Loi Travail: L’étudiant blessé à Rennes pourrait perdre son œil » [archive], sur 20minutes.fr, 28 avril 2016 (consulté le 29 avril 2016)
- « Loi travail: L’étudiant blessé à Rennes a perdu la vision totale d’un œil » [archive], sur 20minutes.fr, 29 avril 2016 (consulté le 29 avril 2016)
- « Le député LR Eric Ciotti lance une pétition pour interdire Nuit Debout » [archive], sur tempsreel.nouvelobs.com, 30 avril 2016 (consulté le 30 avril 2016)
- « Nuit debout « manipulé par l’extrême gauche » (Le Guen) » [archive], Le Figaro, 24 avril 2016.
- Etienne Girard, « Quand le député Jean Lassalle vient soutenir Nuit debout devant l’Assemblée nationale », Le Monde.fr, 11 mai 2016 (ISSN 1950-6244, lire en ligne [archive], consulté le 16 mai 2016)
- « NKM sur Nuit debout : « Il faut aller place de la République » » [archive], Le JDD, 10 avril 2016.
- Ugo Moret, « « Nuit Debout » : l’imperméabilité médiatique de l’événement-média », L’Observatoire des médias, 24 avril 2016 (lire en ligne [archive]).
- « Frédéric Lordon à la bourse du Travail : « Nuit Debout : L’Étape d’Après » » [archive]
- « Vallaud-Belkacem : « Nuit debout doit s’interroger sur sa suite » » [archive] Le Parisien, 17 avril 2016.
- Violaine Morin « L’insaisissable Frédéric Lordon, maître à penser de la Nuit debout » [archive], Le Monde, 21 avril 2016.
- « Nuit debout »: les têtes d’un mouvement sans chef [archive]
- Violaine Morin, « Nuit debout à Paris : « On continuera jusqu’à aboutir à quelque chose de concret » » [archive], sur Le Monde.fr, 6 avril 2016 (ISSN 1950-6244, consulté le 6 avril 2016).
- Hugo Domenach, Michel Pigenet, « Nuit debout, les enfants des sans-culottes », Le Point, 22 avril 2016 (lire en ligne [archive]).
- « Nuit debout trouve son assise » [archive], sur liberation.fr, 6 avril 2016 (consulté le 7 avril 2016)
- Luc Peillon, Emmanuèle Peyret, Virginie Ballet, Amandine Cailhol, « Ce que retient la nuit », Libération, 15 avril 2016 (lire en ligne [archive]).
- Wiki NuitDebout [archive].
- Florian Reynaud, « Nuit Debout ne sait pas sur quel pied communiquer », Le Monde, 20 avril 2016 (ISSN 1950-6244, lire en ligne [archive]).
- « Sur Periscope, le succès de la « Nuit debout » » [archive], sur lefigaro.fr, 4 avril 2016 (consulté le 5 avril 2016)
- « Nuit Debout, infrastructure d’un mouvement social hautement numérisé » [archive], sur Mais où va le Web, 18 mai 2016 (consulté le 29 mai 2016)
- « Quand la « Nuit debout » se transforme en nuit des barricades à Paris » [archive], sur lesinrocks.com, 6 avril 2016 (consulté le 6 avril 2016)
- Commission écologie/climat de Nuit debout, « Le manifeste écologique de Nuit debout », Reporterre, 26 avril 2016 (lire en ligne [archive]).
- Claire Richard, « BiblioDebout : ce qu’on apprend en tenant une bibliothèque éphémère » [archive], sur rue89.nouvelobs.com, 12 avril 2016 (consulté le 2 septembre 2016)
- « Nuit Debout : « On passera au mois d’avril quand on l’aura décidé! » » [archive], sur lesinrocks.com, 4 avril 2016 (consulté le 6 avril 2016)
- Voir sur ricochet.media. [archive]
- « La Commune et Nuit Debout : le jeu des 7 différences », France Culture, 19 mai 2016 (lire en ligne [archive], consulté le 8 janvier 2018)
- « Lois injustes, insoumission et lutte des classes : les slogans de la « Nuit Debout » » [archive], sur lefigaro.fr, 3 avril 2016 (consulté le 6 avril 2016)
- « «Nuit debout», mode d’emploi » [archive], sur liberation.fr, 4 avril 2016
- « Nuit Debout : « Le mouvement est en voie d’extension » » [archive], sur nouvelobs.com, 4 avril 2016 (consulté le 4 avril 2016)
- « Le mouvement « Nuit Debout » va organiser un rassemblement à Metz » [archive], sur loractu.fr, 4 avril 2016 (consulté le 6 avril 2016)
- Camille Bordenet, « A la Nuit debout, les réunions non mixtes des féministes font débat », Le Monde, 21 avril 2016 (ISSN 1950-6244, lire en ligne [archive]).
- Clémentine Spiler, « Nuit debout : quelle place pour les féministes dans le mouvement ? », Les Inrocks, 24 avril 2016 (lire en ligne [archive]).
- Anna Villechenon, « Nuit debout : la grève générale en débat », Le Monde, 15 avril 2016 (ISSN 1950-6244, lire en ligne [archive]).
- Violaine Morin, « Nuit debout : après l’affaire Finkielkraut, le casse-tête des opinions divergentes », Le Monde, 19 avril 2016 (ISSN 1950-6244, lire en ligne [archive]).
- « Nuit Debout Paris reçoit les Zadistes de notre Dame des Landes ce lundi » [archive], sur toulouse7.com, 11 avril 2016 (consulté le 11 avril 2016)
- « Nuit debout : voici comment tout a commencé » [archive], sur reporterre.net, 8 avril 2016 (consulté le 11 avril 2016)
- « De la zad de NDDL à la place de la République » [archive], sur zad.nadir.org, 14 avril 2016 (consulté le 15 avril 2016)
- « Nuit debout à Dijon : les militants des Lentillères sont très investis » [archive], sur francebleu.fr, 11 avril 2016 (consulté le 11 avril 2016)
- La Nuit debout se mobilise pour une famille roumaine [archive]
- « Montpellier : les « Nuit Debout » ce matin à Las Rébes » [archive], sur infos-h24.fr, 11 avril 2016 (consulté le 11 avril 2016)
- « Les Veilleurs s’invitent à Nuit debout, et ils ne sont pas les bienvenus » [archive], sur tempsreel.nouvelobs.com, 5 juin 2016 (consulté le 7 juin 2016)
- « NuitDebout : Indignados à la française ou Veilleurs de gauche ? », Le Figaro, 4 avril 2016 (lire en ligne [archive]).
- « Axel Rokvam » [archive], sur YouTube, 13 avril 2016.
- « Axel Rokvam : « Les Veilleurs et Nuit Debout ont une intuition commune ! » » [archive], sur DailyMotion, 7 juin 2016.
- « NuitDebout – uMap » [archive], sur framacarte.org (consulté le 14 avril 2016)
- AFP, « Loi travail : « Nuit Debout » partout en France après des manifestations émaillées de violences », La Libre Belgique, 10 avril 2016 (lire en ligne [archive]).
- Nicolas Rinaldi, « On a passé la #NuitDebout avec les indignés de la République » [archive], sur Marianne, 6 avril 2016 (consulté le 10 juillet 2016)
- « « Nuit Debout Lyon », le bilan d’une semaine d’occupation - » [archive], sur Rue89Lyon, 18 avril 2016 (consulté le 10 juillet 2016)
- http://www.lci.fr/societe/que-reste-il-de-nuit-debout-un-an-apres-les-gens-ont-commence-a-relever-la-tete-2030822.html [archive]
- « NuitDebout: Où rester éveillé dans le Grand Est » [archive], sur 20minutes.fr, 5 avril 2016 (consulté le 6 avril 2016)
- « Nuit debout : 300 citoyens rassemblés mardi soir à Strasbourg » [archive], sur france3-regions.francetvinfo.fr, 5 avril 2016 (consulté le 6 avril 2016)
- Retour sur la première Nuit debout à Metz : les citoyens prennent la parole (photos + vidéo) [archive]
- Nuit Debout prend quartier à Châlons [archive]
- « Première Nuit debout à Troyes vendredi » [archive], sur L’Est-Éclair.fr, 13 avril 2016 (consulté le 14 avril 2016)
- Nuit debout s’installe à Guebwiller [archive]
- VOSGES : EPINAL PASSE SA PREMIÈRE NUIT DEBOUT [archive]
- VOSGES : « NUIT DEBOUT » SOUS LA PLUIE À PLOMBIÈRES-LES-BAINS [archive]
- «Nuit debout» à Chaumont : une première mais pas une dernière [archive]
- Saint-Avold : première Nuit debout [archive]
- LA « NUIT DEBOUT » S’INSTALLE À VERDUN [archive]
- http://www.lequotidien.lu/grande-region/une-nuit-debout-ce-samedi-a-audun-le-tiche/ [archive]
- #NuitDebout: Mobilisation ce mardi à Pau et samedi à Bordeaux [archive]
- « LE MOUVEMENT NUIT DEBOUT S’ÉVEILLE AUSSI À ANGOULÊME » [archive], sur charentelibre.fr, 8 avril 2016 (consulté le 10 avril 2016)
- Deux-Sèvres – Niort – Politique : Une centaine de citoyens dans la première Nuit Debout [archive]
- Nuit Debout s’éveille à Bordeaux [archive]
- Les « nuits debout » s’organisent à Limoges et Tulle [archive]
- Les Poitevins de « Nuit Debout » [archive]
- Nuit debout : trois rassemblements samedi en Charente-Maritime [archive]
- Bergerac : la première Nuit Debout réunit plus de 70 personnes [archive]
- Une Nuit debout à Périgueux aussi [archive]
- Le mouvement Nuit debout gagne le Lot-et-Garonne [archive]
- Le mouvement Nuit debout s’invite au Pays basque le 15 avril [archive]
- Une opération « Nuit debout » dans les Landes [archive]
- Dordogne : une Nuit debout à la campagne [archive]
- Sarlat : la première Nuit debout ce vendredi soir [archive]
- Le mouvement « Nuit debout » débarque en Creuse [archive]
- Nuit Debout : une cinquantaine de personnes pour la première [archive]
- Les manifestants de Nuit Debout s’invitent au supermarché à Tulle [archive]
- « « Nuit Debout », quand la contestation fait nuit blanche » [archive], sur lyoncapitale.fr, 1er avril 2016 (consulté le 8 avril 2016)
- « A Lyon, une Nuit debout est improvisée sous un pont » [archive], sur mediapart.fr (consulté le 6 avril 2016)
- Roanne : Première « Nuit Debout » contre la loi Travail [archive]
- AGORA – La première « Nuit Debout » à Saint-Étienne [archive]
- 150 personnes ont participé aux premières « Nuit Debout » sur la pelouse du Pâquier [archive]
- Clermont-Ferrand : une première Nuit Debout dans la bonne humeur [archive]
- Une première « Nuit Debout » samedi soir à Grenoble [archive]
- http://www.ensembleici.fr/agenda.nyons.nuit-debout-le-9-avril-a-nyons.9568.1441110751.html [archive]
- Le mouvement « Nuit debout » a gagné Valence [archive]
- Nuit debout : une cinquantaine de personnes réunies au Puy-en-Velay [archive]
- Nuit Debout arrive à Chambéry [archive]
- Une première Nuit Debout à Vichy [archive]
- Première Nuit debout aurillacoise [archive]
- Nuitdebout Montbrison [archive]
- LA CÔTE-SAINT-ANDRÉ – Première « Nuit debout » sous la Halle [archive]
- HAUTE-LOIRE – Nuit debout : un autre rassemblement prévu dimanche [archive]
- Nuit Debout à Montélimar le 22 avril [archive]
- Une première Nuit Debout à Bourgoin-Jallieu, en Isère [archive]
- Villes/Annemasse – Nuit Debout [archive]
- http://www.lamontagne.fr/economie/actualites/social/2016/04/21/une-nuit-debout-se-prepare-sur-les-reseaux-sociaux_11880189.html [archive]
- « Nuit debout » s’étend à la Bourgogne [archive]
- Nuit Debout… aussi à Chalon sur Saône ? [archive]
- « Contre la loi Travail : péage gratuit, Nuit Debout et manifestation prévus à Besançon » [archive], sur macommune.info, 5 avril 2016 (consulté le 6 avril 2016)
- Une « Nuit Debout » à Dijon samedi ? [archive]
- Nuit Debout arrive à Nevers ! [archive]
- LONS-LE-SAUNIER : Nuit debout s’implante dans le Jura [archive]
- La première Nuit debout a rassemblé une quarantaine de citoyens [archive]
- Nuit Debout Montbéliard : acte 1 [archive]
- MÂCON : Nuit debout débarque dans la ville préfecture [archive]
- Nuit debout à Sens : dimanche 24 avril à Sens à partir de 15h [archive]
- Nuit Debout à Tonnerre [archive]
- « Rennes. Retour sur les événements de jeudi en centre-ville » [archive], 1er avril 2016 (consulté le 8 avril 2016)
- « À Rennes aussi, la Nuit debout s’installe et veut « durer » » [archive], sur reporterre.net, 6 avril 2016 (consulté le 6 avril 2016)
- « Nuits debout : le mouvement s’installe à Nantes et à Rennes » [archive], 5 avril 2016 (consulté le 6 avril 2016)
- #NuitDebout: Le rassemblement aura lieu sur l’esplanade de Gaulle [archive]
- Nuit Debout. Le mouvement se propage à Saint-Aubin-du-Cormier [archive]
- Saint-Brieuc. Nuit debout : ils se rassemblent pour refaire le monde [archive]
- Morlaix. Soixante participants à la première Nuit debout VIDEO [archive]
- QUESTEMBERT – Nuit debout. Une trentaine de participants hier soir [archive]
- Nuit debout : première rencontre à Châteaulin [archive]
- Une première « Nuit debout » samedi place Saint-Corentin [archive]
- Saint-Malo. Première Nuit debout installée intra-muros [archive]
- Vannes. La première Nuit debout s’installe sur le port [archive]
- Lannion : Une première nuit debout [archive]
- Concarneau. Cent personnes pour la première Nuit debout [archive]
- Carhaix. Une vingtaine de personnes pour la première Nuit Debout [archive]
- https://www.ouest-france.fr/bretagne/guingamp-22200/une-nuit-debout-lancee-guingamp-4235717 [archive]
- Un timide premier rassemblement « Nuit Debout » à Orléans lundi soir [archive]
- « Le mouvement « Nuit Debout » arrive en région Centre-Val de Loire » [archive], sur francetvinfo.fr, 5 avril 2016 (consulté le 6 avril 2016)
- Un rassemblement Nuit Debout ce samedi à 18 heures [archive]
- Châteauroux rejoint le mouvement Nuit debout [archive]
- Nuit Debout à Chinon : « le début d’un mouvement » [archive]
- Le mouvement Nuit debout gagne le département [archive]
- La première Nuit Debout a commencé à Montargis [archive]
- Nuit debout arrive à Loches [archive]
- « Première « Nuit Debout » corse : une faible mobilisation à Bastia » [archive], sur France 3, 26 mai 2016
- Loi Travail : les manifestants de l’opération « Nuit debout » évacués de la place de la République. [archive]
- Mouvement Nuit debout : un rassemblement à Fontainebleau [archive]
- #BanlieuesDebout. Première Nuit Debout à Saint-Ouen (93), dans un grand enthousiasme [archive]
- Nuit debout à Ivry-sur-Seine et Créteil [archive]
- Noisy-Champs : galop d’essai timide pour la première Nuit debout [archive]
- NUIT DEBOUT. Hollande vient à Saint-Denis, Saint-Denis répond Résistance ! [archive]
- Villejuif fait aussi sa Nuit debout devant la médiathèque [archive]
- Première Nuit Debout au Blanc-Mesnil, premier succès, rendez vous vendredi 22 avril pour la deuxième NUIT DEBOUT! [archive]
- Une première « Nuit Debout » à Cergy [archive]
- La « Nuit Debout » débarque en Essonne [archive]
- Le Val-de-Marne passe aussi ses Nuits debout [archive]
- Nuit debout arrive à Mantes-la-Jolie [archive]
- La Nuit Debout arrive à Aubervilliers [archive]
- Nuit Debout gagne Saint-Quentin-en-Yvelines [archive]
- Bagneux fait sa Nuit Debout [archive]
- Après Evry, Nuit debout fait ses premiers pas à la campagne à Pussay [archive]
- Nuit debout à Malakoff [archive]
- Le mouvement Nuit Debout débarque à Melun [archive]
- Première Nuit debout à Clamart [archive]
- Nuit Debout tous les mardis et jeudis à 18 h place Aristide Briand, à Sète [archive]
- « Toulouse: Le mouvement #NuitDebout s’étend au Capitole ce mardi soir » [archive], sur 20minutes.fr, 4 avril 2016 (consulté le 6 avril 2016)
- Toulouse, Montpellier, Nîmes, Alès… : une Nuit debout pour un nouveau monde [archive]
- « Lozère: Florac en position debout » [archive], sur midilibre.fr, 9 avril 2016 (consulté le 9 avril 2016)
- http://reporterre.net/Les-dormeurs-de-la-place-de-la-Republique-rangent-tout-avant-une-nouvelle-Nuit [archive]
- AG et Nuit Debout [archive]
- Nîmes : le mouvement Nuit debout a débuté au square Antonin [archive]
- Le mouvement « Nuit debout » arrive à Perpignan ce samedi 9 avril [archive]
- Villefranche-de-Rouergue – Nuit debout : succès pour une première [archive]
- « De Rennes à Marseille, Nuit Debout prend racine » [archive], sur reporterre.net, 11 avril 2016 (consulté le 12 avril 2016)
- Foix : Du monde pour la première Nuit debout [archive]
- Lodève : Nuit debout s’est installé sur la place de la République [archive]
- Le mouvement Nuit Debout gagne le Lot [archive]
- Cazères, 4877 habitants, s’y met aussi… – Loi Travail [archive]
- Une Nuit Debout, ce soir à Millau [archive]
- Première Nuit Debout demain à Tarbes [archive]
- Mobilisation contre la loi El Khomri : première Nuit debout samedi 16 avril à Albi [archive]
- À Castans, la première Nuit Debout de l’Aude [archive]
- La « Nuit Debout » débarque à Narbonne [archive]
- Une première Nuit Debout biterroise [archive]
- Mirepoix : Une première Nuit debout dans la commune [archive]
- Saint-Gaudens : Première «Nuit Debout» sur la place Jean Jaurès [archive]
- 200 personnes pour la première Nuit Debout. Loi Travail – Hier soir à Auch [archive]
- Le mouvement Nuit Debout s’installe en Lozère [archive]
- http://exergue.over-blog.com/2016/04/nuit-debout-carcassonne-22-avril.html [archive]
- Nuit debout au village ? Bien sûr ! On phosphore à Aumessas, dans le Gard [archive]
- Première «Nuit Debout», place Nationale [archive]
- Nuit Debout débarque en ville [archive]
- https://www.ladepeche.fr/article/2016/06/07/2360351-une-premiere-nuit-debout-qui-en-appelle-d-autres.html [archive]
- Calais : le rassemblement citoyen « Nuit debout » s’invite ce mardi soir place d’Armes [archive]
- Le mouvement Nuit debout essaime jusqu’à Beauvais [archive]
- À Béthune, le mouvement Nuit Debout se niche au pied du beffroi [archive]
- La Nuit Debout arrive à Boulogne-sur-Mer [archive]
- Nuit Debout à Hénin-Beaumont devient une Nuit trempée… [archive]
- Maubeuge: le collectif citoyen passe sa première Nuit debout, vendredi [archive]
- Anonymement, une Nuit Debout à Valenciennes, samedi, s’organise sur les réseaux sociaux [archive]
- Nuit debout essaime aussi à Saint-Omer [archive]
- ABBEVILLE Première Nuit debout, ce mercredi [archive]
- Une Nuit debout à Laon le 22 avril [archive]
- La Nuit debout, symbole d’une génération désabusée, arrive à Berck [archive]
- Montreuillois : lycéens et syndicalistes à nouveau dans la rue aujourd’hui, une Nuit Debout ce soir [archive]
- Une première Nuit Debout à Arras à l’occasion du Salon du 1er mai ? [archive]
- « Loi travail. Une « Nuit Debout » se prépare à Alençon » [archive], sur tendanceouest.com, 5 avril 2016 (consulté le 6 avril 2016)
- « Au Havre, ils lancent un mouvement « Nuit Debout » » [archive], sur paris-normandie.fr, 5 avril 2016 (consulté le 6 avril 2016)
- « Une nouvelle « Nuit debout » organisée à Rouen » [archive], sur https://france3-regions.francetvinfo.fr/ [archive], 10 avril 2016 (consulté le 10 avril 2016)
- Saint-Lô : un premier effet « Nuit debout » avec une quarantaine de personnes [archive]
- À Lisieux, une quarantaine de personnes pour une première Nuit Debout [archive]
- « Loi travail : retour sur les débordements de ce jeudi à Nantes » [archive], sur https://france3-regions.francetvinfo.fr [archive], 1er avril 2016 (consulté le 8 avril 2016)
- « 300 personnes à la première Nuit debout à Nantes » [archive], sur ouest-france.fr, 6 avril 2016 (consulté le 6 avril 2016)
- Le mouvement Nuit debout prend de l’ampleur au Mans [archive]
- Une studieuse première Nuit Debout angevine [archive]
- Laval : Une trentaine de personnes à la Nuit Debout [archive]
- La Roche-sur-Yon : Un appel à rester debout place Napoléon [archive]
- Nuit debout aux Sables d’Olonne et à Nantes [archive]
- « Flash infos du 11 au 18 avril 2016 » [archive], sur infolibertaire.fr, 11 avril 2016 (consulté le 15 avril 2016)
- « Une Nuit Debout s’organise à Saint-Nazaire » [archive], sur ouest-france.fr, 11 avril 2016 (consulté le 12 avril 2016)
- La première Nuit debout ne sera pas la dernière [archive]
- « Nuit debout » : 120 personnes réunies à Châteaubriant [archive]
- Cholet Nuit debout s’invite place Travot [archive]
- Ancenis lance sa première Nuit Debout, ce mercredi 4 mai [archive]
- https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/saint-gilles-croix-de-vie-85800/le-mouvement-nuit-debout-cest-aussi-saint-gilles-croix-de-vie-4235794 [archive]
- « NUIT DEBOUT À MARSEILLE » [archive], sur millebabords.org, 5 avril 2016 (consulté le 6 avril 2016)
- Gap – Nuit debout : plus d’une centaine de personnes réunies hier soir [archive]
- Près de 400 personnes pour une première « Nuit debout » à Nice [archive]
- Mathilde Frénois, « A Nice, le succès d’une « Nuit debout » qui étonne même ses organisateurs », Libération, 9 avril 2016 (lire en ligne [archive]).
- Une première « Nuit Debout » s’est tenue à Manosque [archive]
- Première « Nuit debout » vendredi soir à Toulon [archive]
- Istres : 70 personnes réunies pour une « Nuit debout » [archive]
- Après Nice, le mouvement « Nuit debout » arrive à Grasse [archive]
- Nuit debout à Martigues [archive]
- Sisteron : une première « Nuit debout » avec l’Agora Sisteronaise [archive]
- Le mouvement #NuitDebout mobilise peu Outre-mer [archive]
- Nuit Debout à La Réunion : des débuts timides [archive]
- Des « Nuits debout » organisées à La Réunion [archive]
- La Libre Belgique : articles en ligne [archive].
- La Nuit debout essaime à Bruxelles [archive]
- Belga, « Une seconde Nuit debout ce jeudi soir au mont des Arts à Bruxelles », RTBF Info, 7 avril 2016 (lire en ligne [archive])
- « Nuit Debout »: le mouvement est lancé à Liège [archive]
- [après-bruxelles-namur-lance-sa-nuit-debout-570d43be35708ea2d479ec6b Après Bruxelles, Namur lance sa -Nuit debout-]
- Charleroi: une « Nuit Debout » pour débattre de l’avenir de notre société [archive]
- [1] [archive]
- La Grand-Place de Mons a vécu sa première«Nuit Debout» (vidéo) [archive]
- Une première « Nuit debout » sur la Grand-Place de Tournai [archive]
- Une première « Nuit debout » organisée sur la Grand-Place de Louvain-la-Neuve [archive]
- (nl) Het vuur van Nuit Debout waait over naar België [archive]
- (nl) Zo heeft Gent haar eerste ‘Nuit Debout’ beleefd: « Onze samenleving is haar samen verloren » [archive]
- « Nuit debout tisse sa toile sur le web » [archive] (consulté le 7 avril 2016)
- (de) « Aufrecht durch den Regen » [archive] (consulté le 8 juin 2016)
- (de) Leipziger „Nuit Debout“-Gruppe lädt am 17. April zur ersten Kundgebung an die Sachsenbrücke ein [archive]
- (de) Französische Protestbewegung „Nuit Debout“ kommt nach Leipzig [archive]
- (es) « La Nuit debout se expande a Europa » [archive], sur publico.es, 8 avril 2016 (consulté le 9 avril 2016)
- (nl) Eerste bijeenkomst DONDERDAG 14 april om 20 uur op de Dam in Amsterdam [archive]
- (nl) Fotoreportage Maarten Reinboud “Nuit Debout Amsterdam” – See more at: http://www.krapuul.nl/overig/actie-overig/2572840/fotoreportage-maarten-reinboud-nuit-debout-amsterdam/#sthash.0OpUcC73.dpuf [archive]
- Une « Nuit Debout » à Luxembourg-ville [archive]
- « Première manifestation du mouvement «Nuit Debout» à Montréal » [archive] (consulté le 22 avril 2016)
- « RD Congo : une première « Nuit debout de Kinshasa » écourtée » [archive], sur jeuneafrique.com, 12 juin 2016 (consulté le 17 juin 2016)
- « Nuit Debout passe à l’international » [archive], sur reporterre.net, 9 mai 2016 (consulté le 16 mai 2016)
- « Dimanche, c’est Global Debout, à Paris, en France et dans le monde » [archive], sur liberation.fr, 15 mai 2016 (consulté le 16 mai 2016)
- « VIDEOS. Après Paris, Madrid et Berlin : Nuit debout fait des émules en Europe » [archive], sur francetvinfo.fr, 16 mai 2016 (consulté le 16 mai 2016)
- « Nuit debout joue l’international » [archive], sur liberation.fr, 15 mai 2016 (consulté le 16 mai 2016)
- « Faible mobilisation en Europe pour Global debout » [archive], sur france24.com, 15 mai 2016 (consulté le 16 mai 2016)
- (es) « Madrid y Barcelona celebran el quinto aniversario del 15M, con el « todo sigue igual » como principal crítica » [archive], sur publico.es, 16 mai 2016 (consulté le 16 mai 2016)
- « Nuit debout s’installe sur la plaine de Plainpalais » [archive], sur Tribune de Genève (consulté le 8 juin 2016)
- Brice Bonfanti, Chants d’utopie, premier cycle, Paris, Sens & Tonka, 19 avril 2017, 188 p. (ISBN 978-2357291034)
Annexes
Sur les autres projets Wikimedia :
- Nuit debout, sur Wikimedia Commons
Articles connexes
- Mouvement des Indignés
- Occupy Wall Street et Occupy movement
- Zone autonome temporaire
- Démocratie participative
- Grèves et manifestations au printemps 2016 en France
- Mouvement des Gilets jaunes dans le monde
Bibliographie
- Gaël Brustier, #Nuit debout : que penser ?, Paris, Le Cerf, 2016, 112 p. (ISBN 978-2204114301, présentation en ligne [archive]).
- Nuit debout. Les textes, choisis et présentés par Patrick Farbiaz, Les Petits matins, 2016, 200 p. (ISBN 978-2-36383-227-6), présentation en ligne [archive].
- Véronique Grappe-Nahoum, Nuit debout, Place de la République, 31-47 mars 2016, Esprit, juillet-août 2016, p. 142-149, (ISBN 9782372340144), présentation en ligne [archive].
Filmographie
- 2017 : L’Assemblée, documentaire réalisé par Mariana Otero
Lien externe
Pourquoi mes harceleurs détestent tellement Denis Robert 21 février
Ben c’est évident : il leur a cassé la baraque, à ces escrocs !
Quand le cybercriminel et mythomane notoire Pascal Edouard Cyprien Luraghi avait révélé mon identité au public, au mois de juin 2010, personne ne s’était interrogé sur la manière dont il avait pu l’obtenir, alors que jusque-là j’étais toujours restée parfaitement anonyme, aussi bien sur la toile qu’auprès des internautes avec lesquels j’avais eu quelques échanges privés.
Je n’avais même jamais fourni le moindre indice qui permette à quiconque de m’identifier ou d’identifier des tiers qui auraient pu me connaître, par exemple la criminelle Josette Brenterch du NPA de Brest, source de toutes les pseudo « informations » me concernant que publie le malade mental Pascal Edouard Cyprien Luraghi à mon sujet à compter du 19 juin 2010.
Autant dans ses écrits publics de cet été 2010 que plus tard dans le cadre de deux des différentes procédures judiciaires qui nous ont opposés, il a raconté qu’il aurait identifié cette femme à partir de certains de mes commentaires publics, mais il a toujours menti à ce sujet. Il d’ailleurs donné au fil du temps plusieurs versions différentes de cette histoire et par ailleurs, dès le fin de l’été 2010, il disait bien dans ses écrits publics avoir en fait toujours eu mon identité depuis le début de ses harcèlements à mon encontre.
La réalité, c’est qu’il m’a toujours piratée depuis l’année 2008 au moins avec sa bande de cybercriminels dits « déconnologues » et la criminelle Josette Brenterch du NPA de Brest qui en fait partie dès l’origine et me faisait elle-même pirater depuis 2005.
C’est ainsi qu’ils ont tous toujours eu mon identité dès mes premiers commentaires anonymes sur le site Rue89, en 2008.
Mais personne ne s’interroge lorsque je suis brutalement « outée » en juin 2010 et mes plaintes à ce sujet comme à propos des campagnes de calomnies publiques assorties de harcèlement moral, de harcèlement sexuel, d’incitation au suicide, de menaces de mort et de menaces de viol dont je suis désormais victime – sans compter que j’ai déjà fait l’objet de plusieurs tentatives d’assassinat par le passé et me retrouve ainsi, à l’évidence, de nouveau exposée à de grands et vrais dangers – ne donneront jamais aucun résultat du fait que les magistrats brestois, ultra CORROMPUS, refusent illégalement d’y donner suite.
En revanche, lorsque six ans plus tard le journaliste Denis Robert révèle au public les identités de plusieurs twittos qu’il qualifie assez curieusement de « corbeaux » alors qu’apparemment ils se comportaient tout simplement en trolls – mais c’est ainsi que les malades mentaux de la bande du cybercriminel et mythomane Pascal Edouard Cyprien Luraghi m’ont eux aussi toujours qualifiée à compter de février 2009 sous le seul prétexte que j’étais anonyme -, c’est le tollé : aucun d’entre eux n’ayant mon profil de « sale pute de femme ingénieur » ayant de plus toujours refusé de se prostituer, leur droit au respect de l’intimité de la vie privée est immédiatement et spontanément reconnu par tous et le journaliste est sommé de s’expliquer sur la manière dont il est parvenu à les identifier, d’autant que l’un d’eux assure avoir été « outé » à tort.
L’ensemble des discussions auxquelles, de mon côté, je n’ai jamais eu le droit, s’enclenchent, dans les médias comme au tribunal.
Dès le 11 juin 2016, Denis Robert voit démonter tous ses arguments contre celui qu’il a désigné à tort et critiquer sa méthode d’identification, absolument pas fiable.
Voir ici :
http://blog.marcelsel.com/2016/06/11/exclusif-alexandre-perrin-nest-pas-skyzelimit/
Or, c’est exactement la même méthode dont le mythomane Pascal Edouard Cyprien Luraghi prétend avoir usé à mon encontre en juin 2010…
Avec le cas Denis Robert, il est établi qu’elle ne peut rien donner tant que l’internaute s’exprimant sous pseudonyme n’a pas lui-même révélé son identité, ce que pour ma part je n’avais jamais fait.
Celui qui prétend le contraire ment, le mythomane Pascal Edouard Cyprien Luraghi et ses complices « déconnologues », notamment la criminelle Josette Brenterch du NPA de Brest, ont toujours menti.
Par ailleurs, le cas du trader Ali Bodaghi qui s’exprimait sous pseudonyme mais avait bien lui-même révélé au public son identité et tous les éléments de sa vie privée y agrégés par Denis Robert critiquant son comportement de troll sur Twitter est tout à fait comparable à celui du cyberharceleur NEMROD34 qui passe aussi beaucoup de temps à raconter sa vie sur Internet tout en y donnant sur tous les sites où il s’exprime sous ce pseudonyme sa véritable identité et toutes ses coordonnées, au moins jusqu’en 2010 lorsqu’il se lance dans sa série de procès contre mon hébergeur de blog d’alors, OverBlog, en m’accusant mensongèrement d’avoir révélé au public son identité et des éléments de sa privée.
En attaquant le journaliste pour « atteinte au droit au respect de sa vie privée » dans le cadre d’une procédure contradictoire, le premier a naturellement perdu son procès (voir ci-dessous), tandis que le second n’a pu gagner contre OverBlog qu’en m’écartant de ses procédures afin de s’éviter toute contradiction quant aux faits d’atteinte à l’intimité de la vie privée allégués.
Avec ses révélations outrées et imprudentes concernant ces twittos, Denis Robert a donc bien embouti mes harceleurs dans toutes leurs prétentions et tous leurs arguments de droit à mon encontre.
Ils ne l’en remercient pas.
Le journaliste Denis Robert s’est-il trompé en révélant l’identité d’un Twittos ?
En juin 2016, Denis Robert révélait l’identité de plusieurs Twittos «virulents» qui insultaient les opposants à la loi El Khomri. Il avait ensuite reconnu s’être trompé pour l’un d’eux (@SkyZeLimit), mettant en cause – à tort – un jeune analyste financier.
Question posée le 09/07/2019
Bonjour,
Nous avons raccourci votre question initiale : «Est-il vrai que le journaliste Denis Robert a doxxé des personnes sur Twitter, révélations ayant conduit à avoir failli faire licencier une personne n’ayant rien à voir avec Twitter ?»
Dans un article consacré à la signification du préfixe «Ze» dans les pseudonymes de certains utilisateurs de Twitter, nous expliquions qu’il s’agissait d’un signe de soutien au compte @Zebodag, dont le journaliste d’investigation Denis Robert avait révélé l’identité et la profession au printemps 2016.
En plein mouvement social contre la loi El Khomri, le journaliste avait agi ainsi contre @Zebodag, mais également contre ceux qu’il surnommait les «Golden Corbeaux de Twitter», soit les comptes @LacruzFX, @jabial et @SkyZeLimit, les décrivant comme des «comptes très virulents [qui] jouent de leur anonymat pour propager des idées nauséabondes en termes d’ultralibéralisme, d’antisyndicalisme, et pour certains [de] racisme et [de] sexisme».
De leur côté, les mis en cause considéraient leurs interventions sur le réseau social comme une forme d’humour provocateur. Interprétant l’acte de Denis Robert comme un «doxxing», c’est-à-dire comme une révélation de l’identité de quelqu’un dans l’intention de lui nuire, plusieurs internautes avaient alors adopté le «Ze» en solidarité à @Zebodag.
Denis Robert avait reconnu «une erreur» en accusant un jeune analyste financier
Ces révélations de Denis Robert avaient conduit @LacruzFX, cadre supérieur chez Danone, à supprimer son compte, et le trader londonien @Zebodag à assumer son vrai nom, Ali Bodaghi. Ce dernier a par la suite perdu son procès contre Denis Robert pour «atteinte au droit au respect de sa vie privée», avant de faire appel, selon le journaliste.
En revanche, un dénommé Alexandre Perrin, un analyste financier suisse de 26 ans, a contesté être @SkyZeLimit. Dans une lettre ouverte parue dans l’Opinion, il racontait vivre «un cauchemar». Recevant de nombreuses insultes en ligne depuis que son nom et son compte LinkedIn avaient été publiés par Denis Robert, il craignait que cette affaire ne lui fasse perdre son emploi. Il avait ensuite démontré qu’il ne pouvait être le «Alex Perrin» mis en cause, n’ayant jamais travaillé pour l’entreprise Murex ni vécu au Japon, comme l’indiquait un compte vers lequel renvoyait Denis Robert.
Si dans un premier temps, Denis Robert n’avait pas cru la version d’Alexandre Perrin, le journaliste avait fini par publier une lettre d’excuse, dans laquelle il reconnaissait «ce qui peut apparaître comme une erreur» de sa part, et de celle de la réalisatrice de documentaires Myriam Tonelotto, avec qui il avait co-enquêté sur l’identité des Twittos masqués. «Nous nous sommes fait avoir», notait le journaliste, pour qui l’erreur était due à un piège du véritable titulaire de @SkyZeLimit et de ses alliés, qui auraient monté un plan pour le mettre sur la voie d’«un profil de jeune homme travaillant dans la finance, nommé Alex ou Alexandre Perrin, étant allé à Singapour». Denis Robert se disait alors «désolé des angoisses et frayeurs occasionnées» par cette affaire, où le nom du jeune homme avait été mêlé.
https://www.letemps.ch/opinions/denis-robert-justicier-lynche
Il s’imaginait justicier. Ils étaient les méchants sans cœurs, friqués, twittant des posts d’un goût douteux, sous couvert d’anonymat. Le 28 mai dernier, le journaliste Denis Robert les a dénoncés, eux, ces twittos agressifs «qui en veulent tant aux femmes, aux hommes, aux pauvres, aux communistes, aux socialistes, aux socialo communistes, à Gérard Filoche et à Léo Ferré». Dans une virulente tribune sur Facebook, il a révélé au grand jour leur identité, captures d’écran à l’appui. Traders, banquiers, cadres de multinationales: les profils «tous des salauds» collent au scénario.
Mais depuis quelques jours, l’affaire dérape, se renverse sur elle-même avec grand fracas. Le lynchage en règle et l’auto-justice primitive visent désormais l’ancien journaliste de «Libération», accusé d’avoir «outé» un certain Alexandre Perrin, jeune employé, en lieu et place du vil trader officiant sous le pseudonyme @SkyZeLimit. Un dégât collatéral englué dans une affaire qui le dépasse. «Alexandre est analyste, en période d’essai, bosse 15h par jour et sa hantise était de perdre son travail à cause de cette histoire», s’insurge @zebodag alias Ali Bodaghi. «Trader et pilote privé», c’est l’un des rares «démasqués» à tweeter le visage découvert.
Méthodes contestées
«Je n’ai fait que sortir de leur bouillon moisi quelques cadavres pour les exposer en pleine lumière. Où est le mal?», se défend Denis Robert, connu pour ses enquêtes contre la chambre de compensation Clearstream. Noble intention, mauvaise exécution? Poussée à son paroxysme, la recherche de la transparence manque sa cible et aboutit à la délation. Contestées pour leur côté jusqu’au-boutiste, les méthodes musclées du journaliste finissent par se retourner contre lui.
Alexandre Perrin n’a même pas à démontrer qu’il n’est pas SkyZeLimit! Devant le juge c’est à Denis Robert de prouver qu’il l’est.
— Ali Bodaghi alias Ze (@zebodag) 6 juin 2016
Sur Twitter, deux univers hermétiques s’affrontent désormais à l’aveugle. Un clash aux extrêmes, gauche contre droite avec, au centre, la liberté d’expression, le droit de rire de tout. Ou pas. «Exécuter les syndicalistes en les balançant dans la flotte depuis un hélico, c’est illégal?», s’interrogeait fin mai @Jabial, aussitôt rejoint par @lacruzFX, visiblement remonté contre ces «sales fonctionnaires de merde», qui rêve de #tueruncheminot.
Les corbeaux contre-attaquent
Pas de doute, les excès verbaux, sont récurrents du côté des «Golden corbeaux de Twitter», ces anonymes décomplexés qui tapent fort sur leur gauche. Rien que du «second degré» et des «comptes parodiques» arguent les intéressés qui dénoncent une «chasse aux sorcières». Rien de très différent des «unes provocantes de Charlie Hebdo», des «titres grotesques du Gorafi» ou des «sketchs de Bedos». Mais où se situent les limites du politiquement correct quand derrière l’écran, comptes et profils se désactivent d’un clic, articles et tweets disparaissent puis réapparaissent d’une heure à l’autre? Comme si, sur la Toile, les règles du monde réel ne s’appliquaient qu’à moitié. Comme si tout était permis.
Au milieu des détracteurs, des messages de soutien émergent. «Quand Denis Robert démasque des twittos anonymes et haineux, Facebook le censure. Normal, ce sont des banquiers…», s’insurge Jean Quatremer, le correspondant européen de «Libération» qui milite pour la transparence. «Je suis contre l’anonymat sur Twitter. Faut assumer ou fermer sa gueule». «Denis Robert se focalise sur des trolls bruyants mais anecdotiques», répond Guillaume Laurent. «Il donne l’impression d’avoir découvert Twitter lundi dernier», appuie Sébastien Lefebvre.
Sur le site des Inrocks, les internautes s’affrontent encore. Sur le fond et la forme. Pour Philippe Houbé, «Denis Robert s’est (encore) trompé. Trompé dans le choix de la méthode, comme dans celui de ses cibles. Et au lieu de s’excuser et de se faire oublier, ce monsieur persiste dans l’erreur et signe son minable méfait en l’agrémentant de délires de persécution. Pathétique.» En face, Hubert Jaulin soutient la démarche. «Ça doit être ça… C’est vrai qu’il est de bon ton, sous couvert d’anonymat, de vomir sa haine… Vous devez avoir raison M. Houbé, dénoncer les abus est sans doute une «mauvaise méthode. Il aurait dû «s’excuser» d’avoir combattu la banalisation de la bêtise.»
Denis Robert persiste
Devenu le «twittos à abattre», @Denis_Robert_, de retour sous un nouveau compte, ne se laisse pas démonter. «J’ai été menacé de mort, piraté, injurié. Mais plus ils en font des caisses, plus je me sens légitime à poursuivre ce travail.» Il s’en explique dans une interview publiée sur le site des Inrocks.
Dans la frénésie du tourbillon médiatique, le débat sur l’anonymat se trouve relancé. Et les rôles s’inversent. C’est l’histoire d’une polémique embourbée dans ses stéréotypes, d’une caricature absurde où le gentil devient de moins en moins gentil et les méchants toujours aussi insaisissables.
Un trader richissime a voulu l’attaquer, Denis Robert gagne son procès
- Publié le 16/11/2017.
Le journaliste d’investigation était poursuivi en justice par un trader français installé à Londres. Il l’accusait d’avoir révélé son identité cachée suite à des tweets rageurs sur les opposants à la loi travail.
Il ne se vantera peut-être plus sur Twitter de payer 450 000 euros d’impôts. Ali Bodaghi, un Français londonien, vient d’être débouté de ses demandes par le tribunal d’instance de Paris ce mercredi 15 novembre. Il attaquait en justice le journaliste d’investigation Denis Robert pour atteinte au droit au respect de sa vie privée, et lui demandait 10 000 euros de dommages et intérêts et 8 000 euros de frais de justice.
Le problème ? En 2016, au moment des manifestations contre la loi El Khomri, Denis Robert avait, dans plusieurs posts Facebook, dénoncé la violence des propos de certains utilisateurs anonymes sur Twitter. Il en profitait aussi pour révéler qui étaient ces internautes qui se cachaient derrière des pseudonymes et qui « jouent de leur anonymat pour propager des idées nauséabondes en terme d’ultra-libéralisme, anti-syndicalisme, et pour certains racisme et sexisme », écrivait-il. Car « derrière les masques » se trouvaient… « un trader londonien et un cadre sup de chez Danone ». Du coup, Denis Robert n’avait pas hésité dévoiler le vrai nom du trader en question, Ali Bodaghi, donc, et à donner le montant de ses impôts, le nom de sa société ou à lister quelques-uns de ses biens, notamment un avion.
Ali Bodaghi s’était déjà vanté de sa fortune
Ali Bodaghi considérait que ces posts dépassaient les limites acceptables de la liberté d’expression, le tribunal en a jugé autrement.« La jurisprudence rappelle qu’il n’y a aucune atteinte à la vie privée quand la révélation d’un nom n’est pas adjoint à d’autres éléments privés », explique l’avocate du journaliste, Bénédicte Litzler.
D’autant qu’il apparaît que le compte Twitter d’Ali Bodaghi, dont il changeait régulièrement le pseudonyme, regorgeait déjà d’éléments révélant son identité : des prête-noms plus ou moins transparents, des tweets d’amis qui l’appelaient par son nom, des liens vers d’autres sites (comme son compte LinkedIn), etc. En outre, Ali Bodaghi s’était déjà vanté de sa fortune ou de l’achat d’un avion privé avant que Denis Robert n’en fasse mention dans son post sur Facebook.
« Les preuves étaient connues, complète Me Litzler. Denis Robert s’est contenté de relayer des informations personnelles déjà disponibles dans le cadre d’un journalisme dit d’investigation et non en agrégeant celles-ci via un moteur de recherche. » La bonne nouvelle, c’est que le tribunal a donc considéré que Denis Robert n’a fait que son travail de journaliste. Reste que celui-ci a tout de même été débouté de sa plainte pour procédure abusive et qu’il devra s’acquitter de ses frais de justice. Une somme qui aurait pourtant été une broutille pour Ali Bodaghi…
Denis Robert moqué par Jean-Marc Donnadieu et ses amis 19 février
Ceci est la toute première vidéo mise en ligne par « Mon Propre Journal », le 21 août 2016.
Informations associées :
RUE 89 MENSONGE DE LA TERRE PLATE
324 abonnés
Rue 89 dans son article mensonger sur la communauté française des platistes a multiplié les déformations et les malhonnêtetés. Quelques preuves pour ceux qui sont prêts à faire leurs propres recherches et oublier la soupe des merdia et autres…
Site: http://www.mespropresrecherches.com/
Facebook : https://www.facebook.com/mespropresrecherches
Notre Chaine et Emission « Mon Propre Journal » : https://www.youtube.com/c/MonPropreJournal
Twitter : https://twitter.com/proprerecherche
Instagram : https://www.instagram.com/mespropresrecherches/
bitchute : https://www.bitchute.com/channel/mespropresrecherche/
Rutube : https://rutube.ru/video/person/2925099/
Je suis tombée là-dessus en fouillant un peu dans les comptes parodiques et grossièrement usurpateurs d’identités créés par Jean-Marc Donnadieu et ses amis « ufosceptiques » pour se « moquer » de personnes qu’ils harcèlent sur Internet, tout comme le malade mental extrêmement dangereux Pascal Edouard Cyprien Luraghi et sa bande de cybercriminels dits « déconnologues », tous des professionnels du cyberharcèlement qui usaient déjà de ces pratiques particulières quand ils ont commencé à m’attaquer sur le site rue89 en 2008.
Les premiers sites et la chaîne Youtube, qui aujourd’hui compte 324 abonnés et affiche 30 305 vues, ont donc été créés le 21 août 2016.
Leur gestionnaire a son propre compte, celui-ci :
https://www.facebook.com/luke.rony.33
Le compte Twitter a été ouvert en septembre 2016 et affiche actuellement 234 followers tous aussi tarés les uns que les autres, dont celui-ci, ouvert en mai 2017 et alimenté uniquement du 10 au 24 mai 2017 :
Il existe aussi une seconde page Facebook accrochée à la première ainsi qu’au site « Mes Propres Recherches », celle de « De Nirobert », habitant à Landerneau, ouverte le 22 juillet 2017, ici :
https://www.facebook.com/profile.php?id=100020164213749
J’ai vaguement jeté un oeil sur le tout et l’ai repris très vite, c’est effarant.
Vu la quantité de débilités, les auteurs y passent nécessairement un temps fou. En pure perte…
En effet, quel intérêt ? Qui peut bien perdre son temps à lire, visionner ou écouter toutes ces débilités ?
J’en retire quand même une information importante : ils n’apprécient pas Denis Robert.
Etonnant.
J’ai le souvenir qu’au début de leurs harcèlements à mon encontre sur le site Rue89, en 2008, les « déconnologues » de la bande du malade mental extrêmement dangereux Pascal Edouard Cyprien Luraghi en étaient au contraire tous dingues.
J’imagine que c’est sa chasse aux trolls de juin 2016 – ressemblant beaucoup à mes recherches d’informations publiques et toutes fournies par lui-même sous son pseudonyme habituel de NEMROD34 ou son identité véritable de Jean-Marc Donnadieu, concernant celui-là, donc – qui aura changé la donne.
Pour mémoire :