Le procès de la « démembreuse » de Toulouse se poursuit 24 octobre
Ce n’est pas de chance pour David Sénat, c’est le second de ses procès qui m’intéresse. Vraiment.
Je ne reviens pas sur le premier et ne commente ici que cette affaire atterrante de meurtre suivi de dépeçage de cadavre entre collègues de travail qui est actuellement examinée par la Cour d’Assises de Toulouse.
Elle m’intéresse au plus haut point en raison des profils de la victime et de sa meurtrière, typiques de la harcelée et de la harceleuse, car étant moi-même victime de faits de harcèlement accompagnés de nombreux faits criminels dont les auteurs, pour ceux qui sont toujours en vie, ne seront probablement jamais jugés, étant donné qu’il s’agit pour l’essentiel de magistrats CORROMPUS ayant recours à des crapules comme les deux psychopathes Pascal Edouard Cyprien Luraghi de Puy-l’Evêque et Jean-Marc Donnadieu de Béziers pour leurs basses oeuvres, elle me permet d’avoir un ersatz de procès par procuration.
Les journaux locaux en rendent compte en direct et livrent sur cette affaire de nombreux détails appelant mes commentaires :
Observons pour commencer que ces directs semblent réalisés par de vrais journalistes. Il ne s’agit ni de Jean-Pierre Amarger, de Midi Libre, ni d’Hélène Sergent, de 20minutes.fr, qui acceptent l’un et l’autre de publier comme des vérités vraies toutes les inventions délirantes des deux psychopathes précités, aux personnalités très proches de celle de la « démembreuse » de Toulouse, que ces deux soi-disant « journalistes » auraient certainement présentée comme une victime de la « déséquilibrée » Maryline Planche qui la harcelait sexuellement, cachait bien son jeu et l’a obligée à la tuer pour se défendre, c’est l’évidence même, puisque c’est Sophie Masala qui le dit, une femme que tout le monde s’accorde à dire parfaitement normale, et qui d’ailleurs a conjoint et enfants tandis que l’autre est restée célibataire et sans enfant. Pour preuve du « déséquilibre » absolu de Maryline Planche : elle n’a même pas de relations sexuelles. Au contraire, sa victime Sophie Marsala s’est prostituée, c’est donc une vraie femme parfaitement normale autant pour les deux psychopathes précités que pour tous leurs complices, certains psychiatres y compris, de ceux qui estiment nécessaire d’enfermer dans leurs hôpitaux psychiatriques pour les y traiter comme des malades mentaux extrêmement dangereux des femmes qui refusent de se prostituer – cela se voit à Brest, peut-être aussi dans l’Hérault où vivent ou d’où sont originaires plusieurs de mes harceleurs, par exemple le précité Jean-Marc Donnadieu, lequel a exercé comme brancardier à l’hôpital psychiatrique de Béziers durant sept ans.
Ce dernier est tout aussi « normal » que Sophie Masala dont la soeur rapporte qu’elles ont toutes deux été abusées sexuellement par leur grand-père dans leur enfance : lui regardait des films pornographiques avec sa tata, dit-il, et est devenu à l’âge adulte adepte de pratiques échangistes et BDSM semble-t-il assez violentes tandis que son complice Pascal Edouard Cyprien Luraghi a été élevé dans une famille ouvrière de Strasbourg où régnaient également selon ses dires violences en tous genres et abus sexuels, sa tata Rollande exerçant comme prostituée. Evidemment lui aussi fasciné par la pornographie, ce prétendu « écrivain en ligne et à l’oeil depuis 2001″ est connu sur la toile, outre comme mythomane, harceleur et calomniateur, pour avoir traduit de l’anglais le journal d’une adepte américaine de pratiques BDSM et se plaît à mettre lui-même en scène dans des romans pornographiques de ses victimes de cyberharcèlements, moi en particulier. Mais c’est bien moi qui l’y ai obligée, vous dit-on, puisqu’il le dit… Même sa soeur le décrit comme mythomane… Tout comme Sophie Masala, Pascal Edouard Cyprien Luraghi, Jean-Marc Donnadieu et tous leurs complices harceleurs ne cessent de mentir et d’inventer n’importe quoi… et comme par hasard, eux aussi en veulent beaucoup à l’argent de leurs victimes…
Leur personnalité commune est celle du pervers narcissique.
C’est celle de tous les harceleurs.
Et ces gens-là tuent lorsqu’ils se sentent démasqués.
L’acharnement haineux dont a été victime Maryline Planche est d’ailleurs exactement le même que celui dont a été victime Patricia Bouchon le 14 février 2011. Les assassins de cette dernière, à savoir Pascal Edouard Cyprien Luraghi et ses complices cybercriminels, qui manifestement craignaient qu’elle ne les dénonce ou les fasse poursuivre pour toutes leurs exactions à mon encontre, comprenant notamment des piratages informatiques et tentatives d’escroquerie au jugement, ont continué à exprimer publiquement tous ensemble leur haine viscérale à son égard en multipliant jeux de mots et plaisanteries sordides à propos de toutes les violences qu’ils lui avaient fait subir quasiment tous les jours durant trois bonnes semaines après les faits.
Non, Sophie Masala n’a pas reconnu sa mère en Maryline Planche, elle ne lui reproche pas la même fausseté, elle présente tout simplement le syndrome du pervers narcissique qui projette systématiquement sur sa victime ses propres défauts et fautes : c’est de sa fausseté personnelle qu’il s’agit… après que Maryline Planche l’ait bien démasquée…
Cette dernière était certes au courant du vol de tickets restaurants, mais ce n’est pas le plus grave : elle reprochait aussi à Sophie Masala d’être une fouteuse de merde, d’être malsaine, de se mêler de la vie privée de ses collègues de travail bien au-delà de ce qui est admissible, un comportement franchement anormal et inquiétant, pas sympathique du tout.
Tous mes harceleurs ont eu eux aussi ce travers, et jamais de manière gratuite : tous avaient un plan… tout comme Sophie Masala devait en avoir un…
C’est donc elle qui est fausse, et personne d’autre.
Probablement était-elle à la recherche de moyens de pression sur ses collègues, car elle devait viser la caisse comme elle l’avait déjà fait ailleurs…
Maryline Planche a une attitude maternelle avec ses collègues de travail, elle est bienveillante, ce qui en fait pour tous les pervers narcissiques une personne forcément très stupide et naïve qu’ils pensent pouvoir manipuler très facilement. De plus, elle est handicapée, entend mal et ne voit pas grand-chose. Pour Sophie Masala, c’est l’aubaine, elle est persuadée qu’avec elle elle parviendra à ses fins sans aucune difficulté. D’où son immense déconvenue quand elle s’est rendu compte de sa bévue, la proie a priori si facile n’en étant pas une. Elle dit s’être sentie rejetée. C’est le début de la haine et de toutes les inventions calomnieuses à l’encontre de celle qu’en réalité elle n’a pas bernée.
A la décharge de l’accusée : encore une fois, je ne suis pas d’accord avec tout ce qui se dit à son procès, il n’appartenait pas à son mari de compenser ou de rattraper tous les défauts ou manquements de son enfance et de son éducation, ni de juger si oui ou non des soins psychiatriques étaient nécessaires et susceptibles de prévenir ou d’empêcher de survenir ce qui s’est produit, ce n’est pas de son ressort, il a lui-même ses faiblesses et se trouve manifestement de tout temps dépassé par la situation; en revanche, c’était bien le rôle des premiers magistrats auxquels elle a été confrontée, à Montpellier. Or, ceux-ci l’ont condamnée sans même se soucier de la manière dont elle allait rembourser ses dettes et elle n’a rien trouvé de mieux que de se prostituer… Toutes les femmes qui ont participé ou participent toujours aux harcèlements dont j’étais ou suis toujours victime présentaient et présentent toujours cette même plaie béante : elles ont couché, se sont prostituées… et ne supportent absolument pas celles qui peuvent s’en dispenser… Ces magistrats inconséquents ont fait de Sophie Masala la bombe qui explose chez sa collègue Maryline Planche le 12 mai 2016. Au moins aussi choquant dans cette affaire : sa victime lors de cette première grosse alerte restée sans réponse appropriée n’est autre que la faculté de médecine de Montpellier, dont ni le doyen ni aucun des autres pontes ne s’est jamais inquiété de rien…
La Cour de Cassation vient tout juste de confirmer la condamnation du psychiatre en charge du schizophrène qui avait tué un étudiant à Grenoble après s’être échappé de l’hôpital psychiatrique le 12 novembre 2008 (voir ci-dessous).
Il était temps que la responsabilité de ces « médecins » si particuliers soit reconnue.
Il reste encore à responsabiliser leurs collègues magistrats.
« Démembreuse » de Toulouse : Sophie Masala, une femme fragile qui bascule dans l’horreur
La première journée du procès a été consacrée à l’étude de la personnalité de l’accusée, aînée d’une fratrie de 7 enfants, qui a grandi au sein d’un famille ouvrière.
Jugée aux assises pour avoir tué, puis démembré sa collègue de travail à Toulouse en 2016, Sophie Masala a été décrite lundi 21 octobre 2019 par les experts comme une femme minée par les traumatismes durant l’enfance et dépourvue de limites.
Cette mère de famille de 55 ans est accusée de s’être introduite en mai 2016 dans l’appartement de Maryline Planche, 52 ans, de lui avoir fracassé le crâne à coups de bouteille.
Elle a ensuite coupé le corps en morceaux et les a jetés dans le Canal du Midi qui traverse Toulouse, sauf la tête qu’elle a enterrée dans un jardin public proche de son propre appartement, « car elle méritait une sépulture », dira-t-elle pendant l’instruction.
Lundi, la première journée du procès a été consacrée à l’étude de la personnalité de l’accusée, aînée d’une fratrie de 7 enfants, qui a grandi au sein d’un famille ouvrière à Valenciennes, dans le nord de la France.
Enfant, Sophie Masala est abusée par son grand-père, son père se suicide alors qu’elle a 10 ans, elle voit les amants de sa mère défiler dans l’appartement, doit s’occuper de ses six frères et sœurs et grandit dans un climat de violence conjugale. Elle est élevée dans la culture du mensonge.
De l’examen de personnalité, il ressort que Mme Masala dépense au point de s’endetter, escroque, aime les jeux d’argent. Condamnée pour détournement de fonds aux dépens de l’université de Montpellier, elle exerce la prostitution pendant plusieurs mois pour payer les dettes accumulées. Et son mari la soutient.
Lire aussi : « Démembreuse du canal » : Sophie Masala jugée pour avoir tué sa collègue de travail
« Conflit avec l’image maternelle »
Après avoir obtenu des diplômes sur le tard, elle intègre le bureau toulousain de l’Agefiph, organisme spécialisé dans l’insertion des handicapés, fin 2015, et entre rapidement en conflit avec Maryline Planche, décrite comme un employée-modèle.
Mme Masala a souffert pendant son enfance d’un manque d’affection de la part de sa mère, très absorbée par sa double vie.
Vêtue d’un tailleur noir, cheveux roux mi-longs, souvent tête baissée, Sophie Masala s’exprime peu. Elle se contente de répondre à certaines questions du président de la cour d’assises.
Vidéo. Le procès de la démembreuse du Canal du Midi débute ce lundi à Toulouse :
Pour l’experte-psychiatre, elle est « marquée par la pendaison de son père et les mauvaises relations avec sa maman ».
« Un désaccord sur l’archivage des documents, sur la position dans la structure, sur la discrétion sur sa vie privée, il y a toujours des jalousies dans un contexte professionnel, comment on en passe à cette haine si forte ? », interroge le président de la cour d’assises, David Senat.
« Elle trace des parallèles entre Maryline et sa propre mère (…) », selon l’experte.
On n’a pas d’élément pour dire qu’elle a un trouble psychique, on repère des éléments traumatiques majeurs dans l’enfance, un conflit avec l’image maternelle importante, donc une personnalité aux bases fragiles, elle n’a pas de limites. Elle présente un défaut de contrôle pulsionnel.
Lire aussi : Accusée d’avoir tué sa collègue, la « démembreuse du canal » jugée aux assises
« Fragilité psychique »
« Maryline, c’est une image d’autorité maternelle, tout l’énerve chez Maryline, souligne la psychiatre, elle ne la supporte pas comme elle ne supporte pas sa mère, car il y a des conflits qu’elle n’a pas réglés. Elle reproche à Maryline ce qu’elle reprochait à sa mère: une fausse image, une image falsifiée aux yeux des autres ».
L’expert-psychologue abonde. « Voir à 10 ans son père pendu, un suicide liée à l’inconduite de la mère, ça laisse des traces », met-il en avant. Il décrit pour sa part « une fragilité psychique », « une personnalité obsessionnelle » et relève « une absence de troubles mentaux ».
« On arrive petit à petit à l’idée fixe, à l’immense colère (…) l’image de la mère qu’on veut détruire », sentence Me Georges Catala, avocat de la famille de la victime.
Maryline Planche, célibataire sans enfants, était décrite à l’Agefiph comme consciencieuse, discrète, appréciée par sa hiérarchie, à l’attitude maternelle avec les autres employés.
« Elle reconnait les faits, mais pas l’intention d’homicide, elle est dans la culpabilité », plaide Me Pierre Dunac, avocat de Mme Masala, qui veut convaincre les jurés que le meurtre n’a pas été prémédité et mettre sa cliente à l’abri de la réclusion criminelle à perpétuité.
Si elle a pu découper le corps et le disperser aux quatre coins de Toulouse, c’est qu’elle a mis en oeuvre « des mécanismes de déni » de ce qu’elle était en train de faire, selon le psychologue.
Le verdict est attendu pour vendredi.
Lire aussi : Retour sur les lieux du crime pour la « démembreuse du canal du Midi »
Source : © 2019 AFP
Étudiant tué par un schizophrène à Grenoble: le pourvoi du psychiatre rejeté
La Cour de cassation a confirmé mardi la condamnation du médecin en charge de ce patient dangereux, qui avait tué en 2008 un jeune homme après s’être échappé de son hôpital psychiatrique.
Le 12 novembre 2008, Jean-Pierre Guillaud, un patient schizophrène, s’échappait sans difficulté du centre hospitalier de Saint-Égrève (Isère), dans lequel il était enfermé. Après avoir gagné en bus le centre de Grenoble, à une dizaine de kilomètres, il avait acheté un couteau et poignardé le premier venu: Luc Meunier, un étudiant de 26 ans. Dans cette affaire, le psychiatre Lekhraj Gujadhur a été condamné en 2016 à dix-huit mois de prison avec sursis pour homicide involontaire. Jamais un praticien hospitalier n’avait jusqu’ici été condamné pour homicide involontaire par la justice.
Dans cette affaire, le médecin, aujourd’hui âgé de 73 ans, a fait appel. Mais les juges grenoblois ont confirmé en 2018 qu’il ne s’était pas assez préoccupé du suivi de son patient, auteur de multiples agressions par le passé et souffrant d’une «psychose délirante chronique». Considérant qu’il n’y avait pas de lien de causalité entre la faute retenue et le décès du jeune étudiant, le praticien avait formé un pourvoi en cassation. Celui-ci a été rejeté mardi par les juges de la chambre criminelle, peut-on lire sur cette décision, consultée par Le Figaro.
On pose ici les bases de la responsabilité pénale d’un médecin psychiatre. Ceux-ci doivent prendre en considération la dangerosité des patients et la sécurité du public
Hervé Gerbi, avocat de la famille meunier
Dans son arrêt, la Cour de cassation confirme la décision de la cour d’appel grenobloise. Cette dernière avait conclu en mai 2018 que Lekhraj Gujadhur n’avait «pas accompli les diligences normales compte tenu de la nature de ses missions ou de ses fonctions, ses compétences ainsi que du pouvoir et des moyens dont il disposait». Une faute «caractérisée», avaient estimé les juges, pointant du doigt la mise en place d’une autorisation de sortie «sans surveillance» pour un patient considéré comme dangereux.
«Un vrai poids qui tombe»
Cet arrêt signe la fin d’un marathon judiciaire de onze ans. «La famille Meunier était en pleurs quand je leur ai annoncé la nouvelle. C’est un vrai poids qui tombe pour eux. Ils vont pouvoir faire totalement leur deuil», salue leur avocat, Hervé Gerbi, joint par téléphone. Pour le conseil de la famille, cette décision va «incontestablement» faire jurisprudence. «On pose ici les bases de la responsabilité pénale d’un médecin psychiatre. Ceux-ci doivent prendre en considération la dangerosité des patients et la sécurité du public, y compris en différant parfois des autorisations de sortie et en maintenant des personnes en hospitalisation plus longtemps lorsque cela est nécessaire», indique-t-il.
Le meurtre de Luc Meunier avait provoqué en 2008 une véritable onde de choc politique. Nicolas Sarkozy, alors président de la République, avait réclamé une réforme de la psychiatrie comportant des dispositions sur les malades dangereux, s’attirant une bronca des praticiens. L’hôpital de Saint-Égrève, relaxé en première instance, avait par la suite bénéficié de crédits pour clôturer tous ses pavillons.