Terrorisme : existe-t-il des relations entre les familles de Dennis Plant et Lotfi Souli ?

Il n’y a peut-être strictement aucun rapport entre les parcours de ces deux familles, les destins de leurs membres respectifs.

Cependant, étant donnés les profils quand même assez particuliers des différents lecteurs que m’amène l’activiste Pascal Edouard Cyprien Luraghi, je m’interroge.

Je rappelle qu’il y a toujours eu parmi eux des islamistes, et ce, dès l’année 2010 au moins, des complices de la criminelle Josette Brenterch du NPA de Brest, et donc, forcément, de mes harceleurs des années 1990 et 2000, ainsi que toute une clique assez hétéroclite de psychopathes que Pascal Edouard Cyprien Luraghi attire dans ses filets en exprimant publiquement tous ses fantasmes hyper violents contre les femmes.

Or, parmi tous ces gens-là, j’en repère deux qui ont travaillé dans le même domaine, le père de Robert Plant, assassin d’une joggeuse à Nîmes le 24 janvier 2013, le Britannique Dennis Plant (cf. mon article précédent où j’en ai déjà parlé un peu), et Lotfi Souli, « ministre » présumé des télécoms de l’EI, dont le procès s’est récemment tenu à Paris.

D’où la question que je pose aujourd’hui ouvertement, en connaissant bien évidemment l’importance de ce domaine de compétences de mes harceleurs de tous temps.

 

https://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKCN1M70E5-OFRTP

27 septembre 2018 / 07:30 / il y a 12 jours

 

Un père et son fils accusés de visées terroristes jugés à Paris

 

4 MINUTES DE LECTURE

PARIS (Reuters) – Le tribunal correctionnel de Paris se penche jeudi et vendredi sur le cas d’un père et de son fils aîné arrêtés à la frontière turco-syrienne en 2015 sur le chemin du retour en France, après 18 mois en Syrie et soupçonnés d’avoir envisagé des attentats.

Le tribunal correctionnel de Paris se penche jeudi et vendredi sur le cas d’un père et de son fils aîné arrêtés à la frontière turco-syrienne en 2015 sur le chemin du retour en France, après 18 mois en Syrie et soupçonnés d’avoir envisagé des attentats. /Photo d’archives/REUTERS/Stéphane Mahé

 

Lotfi Souli, ingénieur en télécommunications de 50 ans d’origine tunisienne, a rejoint en octobre 2013 avec ses fils Karim et Mohamed-Emine, alors âgés de 18 et 15 ans, un groupe djihadiste radical, Ahrar al-Cham, puis l’Etat islamique (EI).

Expulsés vers la France après leur arrestation, ils ont raconté aux enquêteurs français qu’ils étaient allés en Syrie pour ramener un camarade de lycée de Karim, Anass Belloum, parti faire le djihad et présumé mort dans des combats à Rakka.

Ils ont nié leur propre engagement djihadiste et dit avoir été séquestrés par l’Etat islamique (EI, Daech).

Mais pour l’accusation, le fait que Lotfi Souli ait vidé ses comptes et ceux de sa société de formation et de conseil, ainsi que son logement, avant de partir démontre qu’il était allé en Syrie “sans volonté de retour”.

De même, l’exploitation des supports informatiques saisis lors de leur arrestation montrent une radicalisation ancienne. L’adhésion de Lotfi Souli aux thèses djihadistes, notamment à celles d’Al Qaïda, remonterait ainsi au début des années 2000.

L’ex-femme de Lotfi Souli, dont elle avait divorcé à la suite de violences conjugales, l’a accusé d’être un “fou extrémiste” en matière religieuse. La famille d’Anass Belloum a pour sa part dénoncé l’influence de Karim Souli sur le lycéen.

Les enquêteurs ont également établi que le père et les deux fils avaient participé à des entraînements militaires et des missions de surveillance armée lors de leur séjour en Syrie.

PILOTAGE ET EXPLOSIFS

Lotfi Souli a soutenu devant les enquêteurs avoir feint son adhésion à Daech mais, pour l’accusation, il avait mis ses compétences d’ingénieur au service de l’Etat islamique, notamment pour mettre en place son réseau de télécommunications.

Karim Souli a raconté durant l’enquête que son père était monté rapidement dans la hiérarchie de Daech jusqu’à en devenir une sorte de “directeur général des télécommunications”.

Les experts ont par ailleurs retrouvé sur un ordinateur saisi, parmi d’autres documents, des manuels de confection d’engins explosifs, des cartes d’aviation, des trajectoires et des procédures d’atterrissage, des clichés de cockpit d’avion détaillant le fonctionnement des instruments.

Pour les enquêteurs, “la finalité terroriste de ces notes de méthodologie de pilotage d’un Boeing ne faisait aucun doute”.

Cette abondante documentation technique est, selon eux, à mettre en relation avec la découverte sur un ordinateur de Lotfi Souli de “recherches effectuées sur Google Maps sur la Tour Eiffel et le pont de Iéna” à Paris.

Or d’autres documents trouvés sur des supports numériques montreraient une fascination de Lotfi Souli pour les commandos des attentats du 11 septembre 2001 à New York.

La saisie d’importantes sommes d’argent sur les Souli, ajoutée à cette documentation, contribue en outre à nourrir de “vives inquiétudes” sur leurs “réelles intentions” et “leurs motivations quant à leur retour sur le sol national”, lit-on encore dans l’ordonnance de renvoi.

Faisaient-ils partie d’une vague de djihadistes envoyée par Daech en Europe pour y commettre des attentats comme ceux du 13 novembre 2015 à Paris ? C’est l’une des questions auxquelles ce procès s’efforcera de répondre.

Lotfi et Karim Souli sont jugés pour association de malfaiteurs terroriste en vue de la préparation d’actes de terrorisme. Mohamed-Emine Souli, mineur au moment des faits, est pour sa part renvoyé devant le tribunal pour enfants de Paris.

Emmanuel Jarry, édité par Yves Clarisse

 

http://www.rfi.fr/france/20180927-raqqa-pere-fils-juges-paris-lotfi-souli

Après 18 mois à Raqqa, un père et son fils jugés à Paris

 

Par RFI Publié le 27-09-2018 Modifié le 27-09-2018 à 23:41
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Le palais de justice de Paris. Wikimedia Commons / Nitot

 

A Paris, le tribunal correctionnel se penche depuis ce jeudi après-midi sur le cas d’un père et son fils aîné arrêtés à la frontière turco-syrienne en 2015 sur le chemin du retour en France, après 18 mois passés à Raqqa.

Lotfi Souli, 50 ans, est un scientifique visiblement brillant. Titulaire d’un doctorat, c’est un spécialiste en télécommunications. Mais c’est un bien piètre menteur. Depuis le box des prévenus, il envahit le tribunal avec sa logorrhée. Difficile de suivre le fil.

Il n’a pas voulu se rendre en Syrie, il passait avec ses deux fils des vacances en Turquie, explique-t-il. On l’a invité de l’autre côté de la frontière à bord d’un pick-up roulant à 180 km/h. C’est ainsi, poursui Lotfi Souli, qu’il s’est retrouvé en quelques minutes à Raqqa contre son gré. « J’étais complètement sidéré », affirme-t-il avec sérieux. « Quelle abnégation », lui répond avec ironie la présidente.

Mais l’homme poursuit : « Je ne pouvais plus sortir, j’ai accepté une invitation à la con ». « Prêtez-vous allégeance à l’Etat islamique ? », l’interroge le tribunal. « Non », répond-t-il avec aplomb. « Quand on a les compétences que vous avez dans un secteur aussi sensible que les télécommunications, on n’occupe pas un petit poste », tranche la présidente qui note qu’à Raqqa il était un émir. « Je n’ai donné d’ordres qu’à des petites mains, des Syriens », rétorque, alors glaçant, le prévenu.

 

https://www.lemonde.fr/police-justice/article/2018/09/28/deux-djihadistes-revenant-de-syrie-juges-a-paris_5361467_1653578.html

Terrorisme : à Paris, le procès d’un « ministre » présumé des télécoms de l’EI

 

Cet ingénieur de 50 ans, parti en Syrie avec ses deux fils entre 2013 et 2015, a tenté de rentrer en France avec des plans qui inquiètent la justice.

LE MONDE | 28.09.2018 à 11h39 • Mis à jour le 28.09.2018 à 21h26 | Par Elise Vincent

La salle des pas perdus du nouveau palais de justice de Paris, le 16 avril 2018.

 

C’est le procès d’un « revenant » du djihad au profil rare qui s’est ouvert, jeudi 27 septembre, devant la 16e chambre correctionnelle du tribunal de grande instance de Paris. Celui de Lotfi Souli, un ingénieur informatique de 50 ans, originaire d’Ermont (Val-d’Oise), spécialisé dans les systèmes réseaux et ayant occupé durant dix-huit mois, entre l’automne 2013 et mai 2015, un poste de « ministre » ou de haut responsable des télécommunications de l’organisation Etat islamique (EI), à Rakka (Syrie). Une aventure dans laquelle il a entraîné ses deux fils, dont l’aîné comparaît aujourd’hui à ses côtés. Le plus jeune sera jugé devant le tribunal pour enfants, le 16 octobre.

Dans la masse du contentieux terroriste jugé ces derniers mois, l’histoire de Lotfi Souli et de ses garçons, tous mis en examen pour association de malfaiteurs terroriste, a ceci de particulier qu’elle démarre bien avant la vague de départs massifs pour la zone irako-syrienne de 2014. On est seulement en octobre 2013, quand ce chef d’entreprise gagnant très bien sa vie, divorcé, disparaît du jour au lendemain avec ses deux enfants de 15 et 18 ans. Une histoire atypique qui détonne aussi du fait du niveau de qualification des protagonistes. Lotfi Souli a une thèse d’informatique et ses fils sont plutôt brillants à l’école. Lorsqu’ils partent, Karim, le plus grand, vient de décrocher son bac scientifique avec mention.

D’après l’ordonnance de renvoi devant le tribunal correctionnel, Lotfi Souli, d’origine tunisienne, était radicalisé depuis longtemps. La découverte de documents dans les supports numériques conservés par le père de famille à son domicile montre qu’il avait, depuis de longues années, une « fascination » pour Al-Qaida et son fondateur, Oussama Ben Laden, tué en mai 2011 par les Américains. La guerre en Syrie, qui démarre la même année, sert d’accélérateur. Le fait que la famille rejoigne ensuite, en Syrie, le groupe rebelle salafiste Ahrar Al-Cham, en particulier…

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La salle des pas perdus du nouveau palais de justice de Paris, le 16 avril 2018.

Terrorisme : à Paris, le procès d’un « ministre » présumé des télécoms de l’EI

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https://www.la-croix.com/France/Souli-terrorisme-famille-2018-09-28-1200972264

Les Souli, le terrorisme en famille

 

Béatrice Bouniol , le 28/09/2018 à 14h30

 

Vendredi 28 septembre, le tribunal correctionnel de Paris rend son verdict dans le procès d’un père et de son fils, arrêtés en 2015 à leur retour de Syrie.

La veille, lors de la première journée du procès, le fils est sorti du silence.

Le nouveau Tribunal de Grande Instance de Paris.

Le nouveau Tribunal de Grande Instance de Paris. / Nicolas Kovarik/IP3 Press/MaxPPP

Derrière une paroi vitrée, surveillés par deux policiers, Lotfi et Karim Souli attendent l’acte I de leur procès, « moment crucial du reste de leur vie », comme le soulignera l’avocat de Karim Souli un peu plus tard. Les sourires qu’ils échangent sont ceux d’un père et d’un fils séparés depuis trois ans. À gauche, Lotfi Souli, ingénieur d’origine tunisienne, ancien gérant d’une société de formation et de conseil. À droite, Karim Souli, son fils aîné, étudiant en première année à l’université au moment des faits.Le 8 mai 2015, ils ont été arrêtés à la frontière syro-turque en compagnie du plus jeune fils de Lotfi Souli et frère de Karim, Mohamed-Amine Souli, puis expulsés vers la France et placés en détention. Pour avoir rejoint la zone syro-irakienne en octobre 2013 et intégré les rangs de la katibat d’Abou Jaber puis de l’État islamique, ils doivent répondre « d’association de malfaiteurs en vue de préparer des actes de terrorisme ».Jeudi 27 septembre… Il reste 80% de l’article à lire.

 

https://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKCN1M82M6-OFRTP

28 septembre 2018 / 21:47 / il y a 11 jours

 

Un père et son fils « revenants » de Syrie lourdement condamnés

 

4 MINUTES DE LECTURE

PARIS (Reuters) – Le tribunal correctionnel de Paris a lourdement condamné vendredi un père et son fils aîné, accusés de s’être mis au service de l’Etat islamique en Syrie avant d’être arrêtés à la frontière turque en 2015 sur le chemin du retour en France.

Le père, Lotfi Souli, ingénieur en télécommunications de 50 ans d’origine tunisienne, a été condamné à 10 ans de prison dont les deux tiers de peine de sûreté, le maximum en correctionnelle comme l’avait demandé le ministère public.

Son fils Karim, 23 ans, se voit infliger huit ans de prison dont la moitié de peine de sûreté, au lieu de dix ans dont les deux tiers de sûreté requis par le ministère public.

Lotfi Souli avait rejoint en octobre 2013, avec Karim et son cadet Mohamed-Amine, alors âgés de 18 et 15 ans, un groupe djihadiste, Ahrar al-Cham, puis l’Etat islamique (EI), en Syrie, où ils sont restés 18 mois.

Expulsés vers la France après leur arrestation, ils avaient raconté aux enquêteurs français qu’ils étaient allés en Syrie pour ramener un camarade de lycée de Karim, Anass Belloum, parti faire le djihad et présumé mort dans des combats à Rakka.

Ils avaient dit avoir été séquestrés par l’Etat islamique (EI, Daech). Une version de nouveau défendue à la barre par Lotfi Souli, qui a néanmoins admis avoir offert ses services “à ces gens-là” pour “sauver” ses fils et se protéger.

Karim Souli a pour sa part joué devant la cour la carte du repentir – “J’ai dévié (…) Tous les jours j’essaie (…) de me détacher des racines du mal”, a-t-il dit.

La cour en a tenu compte, ainsi que de sa jeunesse à l’époque des faits et de l’ascendant de son père.

TOUR EIFFEL ET PONT D’IÉNA

Mais pour l’accusation, le fait que Lotfi Souli ait vidé ses comptes et ceux de sa société de formation et de conseil, ainsi que son logement, lors de son départ, démontre qu’ils étaient allés en Syrie “sans volonté de retour”.

De même, l’exploitation des supports informatiques saisis lors de leur arrestation montrent une radicalisation ancienne. L’adhésion de Lotfi Souli aux thèses djihadistes, notamment à celles d’Al Qaïda, remonterait ainsi au début des années 2000.

Les enquêteurs ont également établi que le père et les deux fils avaient participé à des entraînements militaires et des missions de surveillance armée lors de leur séjour en Syrie.

Pour l’accusation, Lotfi Souli avait mis ses compétences d’ingénieur au service de l’Etat islamique, notamment pour mettre en place son réseau de télécommunications.

Les experts ont notamment retrouvé sur un ordinateur saisi des manuels de confection d’engins explosifs, des cartes d’aviation et des notes sur le pilotage d’un Boeing. Les enquêteurs ont aussi mis au jour des recherches effectuées sur Google Maps sur la Tour Eiffel et le pont d’Iéna à Paris.

De quoi, avec la saisie de sommes d’argent importantes sur les Souli, alimenter les soupçons sur leurs intentions réelles et la motivation de leur retour en France à une époque où Daech envoyait des djihadistes commettre des attentats en Europe.

Mohamed-Amine Souli, mineur lors des faits, comparaîtra pour sa part le 16 octobre devant le tribunal pour enfants de Paris.

Emmanuel Jarry, édité par Elizabeth Pineau

 

https://www.liberation.fr/france/2018/09/29/retour-de-syrie-dix-et-huit-ans-de-prison-pour-un-pere-et-son-fils_1682062

Retour de Syrie : dix et huit ans de prison pour un père et son fils

 

Par Chloé Pilorget-Rezzouk — 29 septembre 2018 à 09:32
Le palais de justice de Paris (photo d’illustration). Photo ZAKARIA ABDELKAFI. AFP

Lotfi Souli et son fils aîné Karim, 23 ans, qui avaient rejoint l’organisation Etat islamique en Syrie avant de revenir en France, ont été condamnés vendredi à huit et dix ans de prison. Ils sont soupçonnés d’avoir cherché à commettre des attentats à Paris.

  • Retour de Syrie : dix et huit ans de prison pour un père et son fils

Le père a le débit rapide, la digression facile. Le fils le ton posé, la diction nette. Le premier est ingénieur, docteur en informatique. Le second est diplômé d’un baccalauréat scientifique, mention «assez bien». Ils portent chacun une belle chemise repassée, n’ont pas de casier judiciaire, ni le profil habituel des «revenants», ces Français partis faire le jihad avant de prendre le chemin du retour. Côte à côte dans le box des prévenus, Lotfi et Karim Souli ont été arrêtés à la frontière turco-syrienne en mai 2015, après un séjour d’un an et demi en Syrie. Dans leurs bagages, beaucoup de cash et une foisonnante documentation – dont des recherches Google Map de la Tour Eiffel, des plans de cockpit et des notices chimiques – avaient attisé les inquiétudes des enquêteurs. Mais ce n’est pas pour «un quelconque projet d’attentat» qu’ils étaient jugés, a tenu à mettre en garde la présidente de la 16e chambre du tribunal correctionnel de Paris, jeudi, à l’ouverture de leur procès. Un procès à l’issue duquel ils ont été condamnés, vendredi, à dix et huit ans de prison pour «association de malfaiteurs en vue de la préparation d’actes de terrorisme».

Pick-up à 180km/h

Le fils, 23 ans, est le premier à se lever dans le box. Karim quitte la France en octobre 2013 avec son père et son petit frère Mohamed-Emine (mineur au moment des faits, il sera jugé par un tribunal pour enfants). Bon élève, il vient tout juste de commencer la fac. Mais «le départ d’Anass a tout accéléré», déclare la forte carrure en chemise blanche. Quelques mois plus tôt, son «bon ami» et ex-camarade de classe a rejoint une faction du groupe Ahrar al Sham, dirigée par un ancien cadre d’Al-Qaeda. Comme beaucoup d’autres, Anass ne rentrera jamais, présumé mort sur zone. «Plus je scrutais les infos sur la Syrie et plus j’avais de nouvelles d’Anass, plus j’avais envie de le rejoindre», développe Karim qui, pour la première fois dans cette affaire, reconnaît avoir voulu s’y établir «définitivement» pour «aider». A son arrivée, l’aîné Souli avait d’ailleurs écrit à leur mère : «Nous sommes partis là-bas car c’est une obligation».

Le père, lui, assure que c’est pour «récupérer» l’ami de son fils qu’ils sont partis. A moins que ce ne soit pour mettre Karim «en face de la réalité» et lui «ôter cette idée de la tête». Devant un auditoire sidéré, l’ingénieur de 50 ans – qui versera souvent dans la logorrhée technicienne et connaît son dossier jusqu’à en citer les pièces cote par cote – explique avoir découvert l’intérêt de son aîné pour la Syrie en piratant son ordinateur : «J’avais une connexion wifi, je voyais en direct tout ce qu’il écrivait !» Regard noir et visage émacié, Lotfi Souli jure en tout cas qu’il n’a «jamais» voulu se rendre en Syrie. Tout juste a-t-il répondu «naïvement» à «une invitation» une fois arrivé en Turquie : «On était dans un pick-up qui roulait à 180 km/heure et, d’un coup, on était à Raqqa !» La présidente s’étrangle : «Vous êtes sérieux là ?» Et le domicile familial vidé avant le départ ? Et ce prêt de plus de 5 000 euros fraîchement contracté, ainsi que ces 23 000 euros de retraits bancaires ? «J’ai programmé des vacances avec mes enfants.» Pourquoi alors acheter trois sacs de couchages, trois couvertures de survie, des jumelles, une boussole ou encore des chaussures de randonnée – «équipement caractéristique dont se dotent tous les velléitaires au jihad», soulignera la procureure ? «Je comptais prendre des vacances en faisant de la randonnée !», s’énerve le père de famille, enchaînant les déclarations brouillonnes. Pédagogue, la présidente incite le prévenu agité «à réfléchir». Et avertit : «Un tribunal qui ne comprend pas, c’est un tribunal qui va devoir interpréter les choses ou avoir peur de la personne en face.»

«J’ai proposé mes services»

Le quotidien syrien du trio reste assez confus. Après un temps au sein du groupe rebelle Ahrar al Sham, les Souli se retrouvent aux mains de l’Etat islamique. «Forcés» à rester, le père aurait alors mis ses compétences au service de l’organisation terroriste, devenant haut responsable des télécoms. Tandis que les garçons auraient servi de «petites mains», installant ici ou là des batteries et des antennes à Raqqa, le fief de l’EI. S’il maintient n’avoir pas combattu, Karim glisse néanmoins : «Ce n’est pas la première idée qui m’est venue, mais forcément en zone de guerre…» Son petit frère Mohamed-Emine prend la pose, armé d’une kalachnikov ? Il préfère ne pas répondre. Là-bas, le prévenu à la barbe noire finement taillée confie avoir «vite déchanté» : «Entre ce qu’il se passe sur les vidéos et ce qu’il se passe sur le terrain, ça n’a rien à voir». Mais, «on est au sein de l’EI, on ne part pas comme ça». Aujourd’hui, ce «revenant» ne supporte plus d’entendre voler les avions au-dessus de sa tête. «Tout à l’heure, un Rafale est passé au-dessus de Bois d’Arcy, j’ai cru qu’ils allaient bombarder !» La présidente : «Est-ce que vous en voulez à votre père ?» Karim marque un temps d’arrêt. Puis, calmement : «Je m’en veux à moi-même d’avoir été naïf. Je ne peux pas lui en vouloir.»

Son père, justement, nie avoir été «un membre de l’Etat islamique». Lotfi Souli dit : «J’assume mes actes. J’ai proposé mes services à ces gens-là. J’ai construit un pont de confiance avec eux.» Avec une idée en tête : sortir de «ce guêpier». Une «image de Don Quichotte» ne résistant «absolument pas» à l’examen de l’ensemble du dossier, selon la procureure. A l’instar de ces échanges où l’ingénieur écrit «tu peux pas imaginer la douceur du jihad» ou parle de «mourir en martyr». Un langage «codé», avance le prévenu. «J’étais en train de sauver ma tête, pas de prêcher pour l’Etat islamique», se défend-il. Ce père de famille «ne sait pas comment vous dire sa réalité. Il a vu ses enfants foncer vers la mort, il a voulu tout faire pour les aider, plaide son avocat Me Martin Pradel. Il s’est trouvé dans un pays qui n’était pas le sien, dont il ne connaissait pas les codes.» Une erreur va particulièrement lui coûter cher : en plein combat, Lotfi Souli aurait rétablit le réseau de communications permettant aux hommes de Bachar Al-Assad de prendre l’avantage. Le chef de l’EI, Al Baghdadi, aurait même été blessé. La lourde bévue vaudra près de huit mois de geôle à l’ingénieur et accélèrera, selon ses dires, son désir de rentrer en France avec ses fils. Mais comment expliquer que Souli soit sorti vivant d’une telle bourde ? s’interroge le tribunal. «C’est un miracle qu’il ait encore sa tête sur ses épaules», reconnaît Karim. «Ils m’ont fait sortir pour me buter ! Les éliminations, ça se passe au front», déclare le père.

«La grande illusion»

«Qu’a donc promis Lotfi Souli à l’Etat islamique en contrepartie de cette vie sauve ?» questionne la procureure, sceptique face à ce «dossier de la grande illusion». Comment lui et ses enfants ont-ils pu rentrer avec leurs papiers d’identité ? Pour la magistrate du parquet, il reste des «zones d’ombre» sur lesquelles les Souli ont peu éclairé le tribunal. Comme la somme «inédite», selon les enquêteurs, avec laquelle l’ingénieur est revenu – 12 000 euros et quelques. Ou les documents retrouvés dans leurs ordinateurs : de quoi laisser penser à des ambitions terroristes, à une période où l’EI renvoyait des missionnés en Europe. Ce ne sont que des «jeux de simulation de vol», se justifie Karim, joueur depuis l’enfance. Quant aux fichiers de propagande, ils y seraient arrivés au gré de la circulation des clefs USB des uns et des autres sur son PC.

«Quand il y a de la brume, on a peur !», a tancé Me Pradel, appelant à ce que le doute profite aux prévenus, selon les principes du droit. Même s’ils font «peur» comme Lotfi Souli, qualifié de «dangereux» dans un rapport de détention, en raison d’un risque de prosélytisme «élevé». «Ce n’est pas normal que notre justice inverse les présomptions. Des suspicions vous en avez, des preuves vous n’en avez pas», a plaidé le conseil. Avocat de Karim Souli, Me Xavier Nogueras a lui appelé à distinguer le Karim du dossier du Karim repenti s’étant dessiné à l’audience : «Je l’ai écouté et je le trouve attendrissant, même si les faits sont violents.» Sensible à cette «évolution» engourageante mais aussi à l’ascendant paternel sur l’intéressé, le tribunal a condamné le jeune homme de 23 ans à huit ans de prison – la procureure en avait requis dix – assortis d’une période de sûreté de moitié. Son père, lui, a écopé de dix ans de prison – assortis d’une période de sûreté des deux tiers – comme l’avait demandé le parquet. La peine maximale.

Chloé Pilorget-Rezzouk

 

https://www.20minutes.fr/justice/2344959-20180928-proces-djihad-syrie-pere-fils-retour-france-ecopent-dix-huit-ans-prison

Procès du djihad en Syrie: Un père et son fils de retour en France écopent de dix et huit ans de prison

 

PROCES Si Lotfi Souli, 50 ans, a écopé de la peine maximum encourue, le tribunal s’est montré plus clément envers son fils…

Thibaut ChevillardPublié le 29/09/18 à 16h12 — Mis à jour le 29/09/18 à 16h12

Lotfi Souli et son fils Karim comparaissent jeudi et vendredi devant le tribunal correctionnel de Paris
Lotfi Souli et son fils Karim comparaissent jeudi et vendredi devant le tribunal correctionnel de Paris — JULIEN DE FONTENAY/JDD/SIPA
  • Lotfi Souli et son fils Karim comparaissaient depuis jeudi devant le tribunal correctionnel de Paris.
  • Le père était parti en Syrie avec ses deux fils en 2013 afin, dit-il, de ramener en France un ami de son cadet, âgé de 15 ans.
  • Ils avaient été arrêtés à la frontière turque en 2015 en possession d’une importante somme d’argent et de documentation pouvant laisser penser qu’ils préparaient un attentat sur le territoire.

Debout, dans le box des prévenus, Lotfi Souli prend les mains de son fils. Les deux hommes s’embrassent quatre fois avant d’être séparés par les gendarmes qui s’apprêtent à les ramener en prison. Quelques minutes plus tôt, le tribunal a condamné ce père de famille de 50 ans à dix ans de réclusion assortis d’une période de sûreté des deux tiers pour avoir, en 2013, rejoint l’Etat islamique en Syrie. Karim Souli, 23 ans, a pour sa part écopé de huit ans de prison, assortis d’une période de sûreté de moitié pour l’avoir accompagné. Une décision plutôt clémente, motivée notamment par l’évolution positive du jeune homme en détention.

La justice a également tenu compte de « l’ascendant » qu’exerçait son père sur lui au moment des faits. Il faut dire que Lotfi Souli est un intrigant personnage. Expert en télécoms, ce grand brun filiforme parle beaucoup, trop sans doute. Il étale sa science en employant un savant et incompréhensible jargon technique, invoque les philosophes dans ses réponses, agace le tribunal. Il connaît toutes les cotes du dossier d’instruction, ce qui suscite « l’admiration » amusée de la présidente. Mais il n’est jamais parvenu, au cours de ces deux journées d’audience, à convaincre les magistrats qu’il s’était retrouvé, un peu par hasard, enrôlé de force dans les rangs de Daesh. Et encore moins qu’il ne jouait pas de rôle important au sein de l’organisation.

« Responsable des téléphones fixes et filaires »

Tout commence quand Anass B., un ami de lycée de Karim, s’envole vers la Syrie pour rejoindre le groupe Ahrar al Sham. Lotfi Souli, que plusieurs proches décrivent comme radicalisé de longue date, explique avoir décidé de partir sur un coup de tête en Turquie avec ses deux fils pour retrouver et ramener l’adolescent en France. Etrangement, sans en avoir fait part à sa famille. Il se serait ensuite retrouvé accidentellement en Syrie et aurait été « forcé » à rester. A Raqqa, il était « responsable des téléphones fixes et filaires » du groupe terroriste à qui il avait proposé ses services. Mais, assure-t-il, il n’a jamais prêté allégeance à Abou Bakr al-Baghdadi.

Lotfi Souli se serait ensuite retrouvé détenu et torturé plusieurs mois par les djihadistes. Ils le soupçonnaient d’espionnage après qu’il a commis une grave erreur, permettant aux troupes de Bachar al-Assad de porter des coups durs à Daesh. Mais pour une raison obscure, il aurait été libéré en récupérant « ses papiers, son argent ». Pourtant, remarque la présidente, l’Etat islamique applique la peine de mort pour moins que cela. Il avance que les responsables du groupe terroriste ont ensuite voulu l’éliminer en l’envoyant au front. Il s’en est sorti, dit-il, car il n’était pas en état d’aller combattre. « Je n’arrivais pas à marcher. » Alors, pendant quelques jours, il s’est retrouvé « en vacances ».

« Vous dérobez des choses à l’Etat islamique ? »

Grâce aux contacts qu’il aurait noués avec des civils, il serait parvenu à regagner, avec ses fils, la frontière turque en mai 2015. C’est là qu’ils ont été arrêtés en possession de document inquiétants qui ont laissé les enquêteurs de la DGSI penser qu’ils auraient pu préparer un attentat en France. D’ailleurs, Lotfi Souli éprouve bien des difficultés à justifier leur présence dans ses affaires. Le disque dur contenant un manuel expliquant comment transformer un téléphone en détonateur ? Il l’a volé à Daesh et le contenu ne lui appartient pas. « Vous dérobez des choses à l’organisation de l’Etat islamique ? Vous vivez dangereusement », s’inquiète la présidente. « J’ai fait beaucoup de choses dangereuses pour sauver ma tête », répond-t-il tout de go.

« Pourquoi avoir pris le risque de ramener en France un disque dur qui ne vous appartenait pas et qui contenait des documents de l’Etat islamique ? » poursuit la magistrate. « J’étais dans un autre espace, dans une autre dimension. Ça n’avait pas d’importance pour moi, je ne voyais pas le risque. Je ne m’attendais pas à aller en prison, pour moi je n’étais pas fautif », soutient le père de famille. Il y a également ces étranges conversations sur Skype, dans lesquelles il invite un interlocuteur à se rendre en Syrie. Des conversations qu’il ne faut pas prendre au premier degré, ose-t-il. Il faut avoir des « codes » pour les déchiffrer.

Relaxe pour l’ami du fils présumé mort

Le tribunal n’a pas été convaincu par ses arguments. Les magistrats ont la conviction que Lotfi Souli avait préparé son départ en Syrie depuis plusieurs semaines, notamment en vidant son appartement et ses comptes bancaires et en achetant tout le matériel nécessaire. Ils estiment également que le natif de Beja, en Tunisie, jouait un rôle si « important » au sein du groupe terroriste qu’il bénéficiait d’une « certaine impunité et de facilité pour sortir » de prison et quitter la Syrie. Ne semblant pas avoir « évolué » durant sa détention en France, il écope de la peine maximum. Ni le père ni son fils ne comptent faire appel de la décision, indiquent leurs avocats.

Le parquet, qui avait requis dix ans de prison contre Karim Souli, a dix jours pour se prononcer. Anass B., bien que présumé mort, a été jugé et relaxé par le tribunal. Les juges ont considéré qu’à l’époque, si Ahar al Sham était bien « un groupe djihadiste qui voulait instaurer la sharia », il n’était pas inscrit sur la liste des organisations considérées comme terroristes par l’ONU. « C’est un groupe de rebelles syriens qui combattent Bachar al-Assad », explique l’avocat d’Anass B. et de Karim Souli, maître Xavier Nogueras, qui salue une « très belle décision ». « Si vous n’êtes pas dans un groupe inscrit sur cette liste, vous ne pouvez pas être considéré comme terroriste. »

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https://www.lejdd.fr/Societe/Faits-divers/Un-meurtrier-sur-le-chemin-du-Sanglier-589763-3205256

Un meurtrier sur le chemin du Sanglier

 

12h58 , le 4 février 2013, modifié à 14h39 , le 19 juin 2017

Paru dans leJDD

Près de Nîmes, tout un quartier s’interroge. Comment le « gentil » Robert est-il devenu un tueur sanguinaire? Pourquoi le jeune Anglais a-t-il tué une mère de famille qui faisait son jogging?

 

Ce n’est plus tout à fait la ville et pas encore la campagne. À propos de Courbessac, on ne sait trop s’il faut dire village ou quartier. Pour une impasse Robespierre, combien de rues du Scarabée ou du Lièvre, de chemin du Sanglier… Étroit mais goudronné, ce chemin communal s’élève en serpentant entre garrigue et villas avant de redescendre vers le cimetière et la route de Poulx. On y croise des chasseurs, des promeneurs de chiens, les nouvelles recrues de l’école de police voisine en plein footing… Pas trop de voitures. Un itinéraire idéal pour un petit jogging. C’est désormais le lieu d’un crime déroutant.

Joudia Zammit, 33 ans, mère de trois enfants, s’était remise au sport ces derniers mois. Musculation et course à pied. À 18 h 30 jeudi 24 janvier, sa petite de 3 ans était toujours à l’école quand les derniers parents sont venus récupérer leurs bambins. « Ça ne lui ressemblait pas. Elle était très maman poule avec ses petits », témoigne une autre maman rencontrée près de l’école maternelle de Courbessac. Les trois mères qui l’accompagnent décrivent une jeune femme « menue » et « discrète », une « mère au foyer qui a beaucoup à faire avec ses trois enfants et la rénovation de la maison que le couple venait d’acheter ».

Pas de marche blanche

Un ancien propriétaire a baptisé la bâtisse Les Lutins. Le jardin laisse un peu à désirer. Une bétonneuse stationne près de l’entrée. On n’entend plus de rires d’enfants.

« Ils sont traumatisés. Ils ont été répartis dans la famille », explique un proche venu soutenir le mari « parti à l’hôpital régler les questions avec le corps qui doit être rapatrié en Tunisie ». Joudia était originaire de M’Saken, près de Sousse. L’enterrement pourrait avoir lieu dans les prochains jours. Voilà justement le mari. Il arrive de Montpellier où il a enfin pu voir le corps de son épouse à l’Institut médico-légal. Sa petite fille dort à l’arrière de la voiture. Cela fait une semaine que le sol s’est dérobé sous les pieds de ce solide postier de 41 ans. Pas de médiatisation. Pas de marche blanche. Avec gentillesse, il éconduit les journalistes avant de s’enfermer chez lui.

Un « bel homme », « calme », « peu expansif »

Une autre famille de Courbessac est dans l’incompréhension. Les Plant sont originaires du Kent dans le sud de l’Angleterre. Décédé l’an dernier, Dennis, le père, avait lâché un job important à British Telecom pour venir travailler et s’installer en France au début des années 1990 avec sa femme, Esther, sa fille Victoria et son fils Robert alors âgé de 8 ans. D’abord en région parisienne. Puis dix ans plus tard, la retraite en vue, ils avaient acheté cette grande maison à un maçon du coin, dans l’est de Nîmes, chemin du Sanglier. Anxieuse, Marie-Louise, une voisine, fait les cent pas devant le portail clos. Elle n’arrive pas à joindre son amie Esther, 61 ans. « C’est ma deuxième famille. J’ai fêté mon mariage ici », explique-t-elle en montrant la villa avec piscine. Elle évoque volontiers les bons moments passés avec les Plant, les barbecues, les matches de rugby France-Angleterre, les parties de billard au sous-sol. Si Victoria, mère d’une petite fille, vit toujours en région parisienne, son frère Robert, 32 ans, s’est définitivement installé à Nîmes.

« Je l’ai vu grandir », poursuit Marie-Louise à propos de ce « bel homme », « calme », « peu expansif » mais tellement « gentil », « toujours prêt à rendre service » et « courageux aussi quand il enfourchait son vélo – il n’avait pas son permis – pour aller travailler à l’usine ».

Loin d’être un fils à papa

Titulaire d’un CAP de tapisserie, le jeune Robert Plant a « quasiment toujours travaillé », insiste son avocat, Me Julius Radzio, pour couper court au cliché du fils à papa désoeuvré. Dans un magasin Decathlon près de Paris par le passé. Plus récemment dans une usine de fabrication de mobile homes à Beaucaire, à une vingtaine de kilomètres, où il assurait les finitions extérieures.

« C’est vrai qu’il avait des griffures sur le visage »

Sa dernière mission s’était achevée avant Noël. Ses anciens collègues décrivent tous un garçon « poli », « ponctuel », « prévenant »… Amateur de marche et de promenade avec son chien noir Falco, Robert avait ses habitudes à La Tosca, la brasserie-pizzeria de la galerie marchande de l’Intermarché de Courbessac. Sans doute avait-il droit en arrivant à une plaisanterie ou à la bise de Khadra, la serveuse. Il y venait plusieurs fois par semaine, la plupart du temps avec sa maman, Esther, elle aussi « si gentille » et « rigolote » avec son mauvais français. Parfois seul ou avec un ou deux amis pour écluser quelques pintes de bière. Comme beaucoup d’autres, Khadra évoque un garçon « gentil, généreux, toujours prêt, par exemple, à faire les courses pour elle ».

Selon elle, le portrait-robot publié dans la presse ne ressemble que vaguement au grand jeune brun portant de petites lunettes, habillé décontracté « mais toujours clean », qu’elle connaît. Il est venu déjeuner avec sa mère, vendredi 25 janvier, le lendemain du drame : « C’est vrai qu’il avait des griffures sur le visage. Il a dit qu’il s’était blessé avec des ronces en récupérant son chien tombé dans un trou. » L’amie de la famille, Marie-Louise, ne cesse de penser, elle, au coup de fil que lui a passé Robert ce même vendredi. « J’avais appelé sa mère pour lui dire de faire attention. Il m’a rappelée pour me conseiller de ne pas sortir et de ne pas venir vers chez eux… »

Amnésie réelle ou simulée?

Le sentiment de peur n’aura pas le temps de s’installer chemin du Sanglier. « L’Anglais », « le Robert », comme on l’appelle parfois, est arrêté dès lundi. Un emploi du temps flou, des explications peu convaincantes sur ses blessures, le recoupement des témoignages recueillis par les enquêteurs dépêchés sur zone l’ont désigné comme le suspect n° 1. Bien avant que les expertises ADN des traces retrouvées sur la victime ne viennent confirmer son implication dans l’agression puis le meurtre à l’arme blanche de la petite joggeuse de Courbessac retrouvée en partie dévêtue, sauvagement battue et égorgée, à moins de 300 m de la maison des Plant…

Depuis, Robert souffre d’amnésie. Réelle ou simulée ? « Il a reconnu qu’il était là. Il parle de flashes où il la voit, où il se voit, mais il n’évoque pas l’acte », résume le procureur adjoint de Nîmes, Stéphane Bertrand. « C’est un homme choqué, précise son avocat, Me Radzio, il n’a quasiment ni mangé ni dormi pendant ses 48 heures de garde à vue. » Robert Plant, sans antécédents judiciaires, sans passé psychiatrique, a été mis en examen et écroué mercredi pour meurtre aggravé, un crime passible de la réclusion à perpétuité.

Source: JDD papier

  • Par Stéphane Joahny, envoyé spécial à Nîmes (Gard)

 

https://www.parismatch.com/Actu/Societe/Meurtre-de-Nimes-La-derniere-course-de-Jouda-162391

Meurtre de Nîmes. La dernière course de Jouda

 

Paris Match | Publié le 08/02/2013 à 18h21 |Mis à jour le 10/02/2013 à 21h51

Par Elizabeth Philippe, Enquête Jean-Michel Verne à Nîmes, Ons Abid à M’saken, en Tunisie
Terrorisme : existe-t-il des relations entre les familles de Dennis Plant et Lotfi Souli ? dans AC ! Brest Meurtre-de-Nimes.-La-derniere-course-de-Jouda

La jeune mère de famille aimait faire du jogging dans la campagne nîmoise. La mort l’y attendait.

Jouda est morte depuis déjà deux jours. Mais à M’saken, en Tunisie, sa famille l’ignore encore. Jusqu’à ce coup de téléphone que reçoit Ridah, l’un de ses frères. C’est un ami qui l’appelle, inquiet. Il vient d’apprendre à la télé qu’une certaine Joudia Zammit a été assassinée. Il veut savoir si la victime fait partie de sa famille. A l’autre bout du fil, Ridah reste interdit. Incrédule, il balbutie : « Je ne sais pas. J’ai une soeur qui vit en France. Mais elle s’appelle Jouda, pas Joudia ! » Se raccrocher un instant à une simple lettre pour repousser l’horreur, conjurer en vain la tragédie. Mais ce dernier espoir, infime, est anéanti par un nouvel appel qui confirme le décès de Jouda. A des milliers de kilomètres, les parents de la victime, Mohamed et Mounira, pleurent avec ses frères et soeurs cette enfant chérie, toujours souriante et de bonne humeur. « Un ange », souffle Mohamed, les yeux embués de larmes. Son frère aîné, Anouar, dont elle était très proche, est le dernier à avoir entendu le son de sa voix. Jeudi 24 janvier, quelques heures seulement avant qu’elle soit tuée pendant son jogging, il lui a téléphoné Ils ont parlé de tout et de rien. Elle lui a raconté qu’elle venait de cuisiner des plats tunisiens pour le Mouloud, la fête qui célèbre la naissance de Mahomet.

Jouda a préparé un festin : de la mouloukhia – un ragoût relevé de poudre de corète – pour le déjeuner, un couscous pour le dîner et de l’assida, une crème blanche à base de semoule. La foi de la famille Zammit a souvent été mise à l’épreuve. Mohamed et Mounira ont déjà perdu un fils, Tarak, dans un accident de moto. Même si elle vivait loin d’eux depuis des années, Jouda restait très présente. Elle appelait souvent ses proches. Sans doute un peu nostalgique de M’saken, sa petite ville natale à une dizaine de kilomètres de Sousse ; nostalgique aussi de la grande maison traditionnelle de son grand-père, où cohabitent toutes les générations ; nostalgique du vaste patio où elle jouait, enfant, avec son cousin, Jamel, qui allait devenir son époux. Très jeune, Jamel a suivi son père en France. Mais il revient chaque été en Tunisie pour les vacances. Jouda, de son côté, grandit, devient une jolie jeune fille brune et enjouée. L’épouse idéale pour Jamel. Le couple se marie en 2000. Les noces ont lieu à M’saken. Jamel, agent de La Poste, repart en France. Au bout d’un an, le temps d’obtenir ses papiers, Jouda le rejoint. Elle travaille quelque temps comme caissière. En 2003, naît Hedi, suivi trois ans plus tard de Meriam. Jouda se consacre à sa famille. Mère au foyer, elle s’occupe avec amour de ses enfants, les accompagne à l’école et à leurs activités sportives. Hedi est un fou de foot. Loin des siens, Jouda construit son propre foyer sous le soleil de Nîmes. Les olives picholines n’ont pas le même goût que celles, réputées, de M’saken. Mais la douceur du climat gardois et l’influence méditerranéenne atténuent le mal du pays qui s’empare parfois de Jouda. Heureusement, l’été, elle retourne en Tunisie, retrouve ses proches, la plage, les saveurs et les odeurs épicées qu’elle aime tant.

Le médecin de Jouda lui avait conseillé de faire du sport après une petite opération

Quand elle croise une amie sur le marché de M’saken, elle la prend dans ses bras et lance avec un grand sourire : « Tu sens bon la Tunisie ! » Mais, bientôt, vient le temps des sacrifices. Jamel et Jouda ont décidé d’acheter une petite maison à la périphérie de Nîmes. Pour réaliser leur rêve, il faut économiser, renoncer provisoirement aux vacances en Tunisie. Jouda s’y rendra une dernière fois en 2009. Elle est alors enceinte de cinq mois de son troisième enfant, rayonnante au côté de Jamel. Aux petits soins pour elle, sa famille établit même une liste de prénoms pour le bébé. Ce sera Sirine. Après avoir réalisé d’importants travaux, Jamel, Jouda et leurs trois enfants s’installent enfin dans leur nouvelle maison, à l’automne 2012. La petite villa blanche, au 2264 route de Courbessac, dans une zone pavillonnaire paisible, est modeste. Mais elle est à eux. Une agréable maisonnette avec un jardin, des allées au cordeau et des massifs de fleurs jaunes. La famille de Jamel habite le même quartier. C’est comme un petit morceau de Tunisie. Le quotidien de Jouda est rythmé par de nombreux allers-retours : les sorties d’école, les courses au supermarché, tout près, où elle se rend à pied. Récemment, elle a pris une nouvelle habitude : le jogging. C’est son médecin qui lui a conseillé de faire du sport, après une petite opération des varices subie cet été. Saine et dynamique, Jouda se plie de bonne grâce à l’avis du docteur. D’autant plus qu’elle veille à sa ligne.

 

Robert Plant nimes meurtre-

 

Chaque jour, elle fait le même parcours. Le jeudi 24 janvier ne fait pas exception. Aux alentours de 17 heures, elle s’élance à petites foulées vers le centre de Courbessac. Elle traverse le bourg, prend la nationale avant d’emprunter le chemin du Sanglier, une route au pied de la garrigue appréciée des promeneurs et des joggeurs, en particulier des stagiaires de l’école de police qui se trouve à environ 800 mètres. A l’entrée, un panneau indique la direction du cimetière.

Cette photo a été prise en 2012, lors d’une fête entre amis à Courbessac. Brun, la trentaine, un bouc, Robert Plant correspond en tout point au portrait-robot établi par la police à partir des premiers témoignages, ceux de voisins qui avaient signalé la présence d’un étrange promeneur sur le lieu du crime, peu de temps avant la mort de Jouda. Décrit comme un employé exemplaire, Robert devait reprendre ce mois-ci son travail dans une entreprise de fabrication de mobil-homes. (Photos DR)

Le corps de Jouda sera retrouvé non loin des tombes, quelques heures après que son mari a signalé sa disparition. La jeune femme gît dans un enchevêtrement de ronces, une plaie béante à la carotide. Son visage est lacéré, méconnaissable. Son pantalon de jogging est baissé au niveau de ses genoux. Tout indique que Jouda a tenté de résister à son agresseur. Dès le lendemain, la police commence à récolter des témoignages. Des voisins affirment avoir aperçu un étrange promeneur à proximité du lieu du crime, un homme d’une trentaine d’années qui semblait rôder. Alors que les enquêteurs poursuivent leurs recherches, Robert Plant, 32 ans, déjeune à la pizzeria La Tosca avec sa mère, Esther, qui vient de rentrer de Paris. Tous deux résident dans une belle demeure de 270 mètres carrés avec piscine, le long du chemin du Sanglier. Cela fait une douzaine d’années que les Plant possèdent cette villa. Originaires du Kent, région du sud de l’Angleterre, ces Britanniques sont arrivés en France dans les années 80.

Le père, Dennis, a décroché un poste important dans les télécoms. Alors que ses parents finissent par s’installer dans la maison de Courbessac, Robert reste à Paris. Un CAP de tapissier pour seul bagage, il exerce différents métiers, est employé comme vendeur dans des magasins de sport. Il descend fréquemment dans le Sud rendre visite à ses parents avant de s’y établir pour de bon, il y a quatre ans, après avoir perdu son boulot. Il enchaîne les missions d’intérim. L’année dernière, son père est mort d’un cancer du poumon.

Robert Plant vit seul avec sa mère dans une grande villa. Une sorte de Tanguy…

Depuis, Robert vit seul avec sa mère dans la grande villa. Une sorte de Tanguy. Ou de Norman Bates, le héros de « Psychose ». Le quotidien des Plant, mère et fils, est soumis à d’immuables rituels. A la pizzeria, où ils vont fréquemment, ils s’assoient toujours à la même table, en terrasse. Robert arrose ses pizzas de pintes de bière. Ce vendredi 25 janvier ne déroge pas à la règle. La serveuse entend Robert parler à sa mère de la joggeuse assassinée. Il ne veut plus qu’Esther s’aventure sur ce chemin. C’est trop dangereux, lui dit-il. L’après-midi, le jeune homme erre près de chez lui, accompagné de son chien, interroge les policiers au sujet du crime, s’intéresse aux investigations.

Tout le week-end, les enquêteurs poursuivent leurs auditions. A partir des premiers témoignages, ils ont pu établir un portrait- robot de l’assassin. Beaucoup de voisins disent reconnaître celui qu’ils nomment « l’Anglais ». L’étau se resserre. Lundi 28 janvier, les enquêteurs se rendent chez les Plant. Ils saisissent des cutters identiques à celui, ensanglanté, retrouvé sur le lieu du meurtre. Robert livre un fragile alibi : le jour où Jouda a été tuée, il était chez lui à regarder la télévision. Quant aux griffures sur ses mains, il affirme s’être blessé en coupant des branchages au fond du jardin. Arguments peu convaincants. Robert est mis en garde à vue. Il nie d’abord en bloc, puis reconnaît sa présence à l’endroit de l’assassinat. Mais il prétend ne plus se souvenir de ce qui s’est passé. « Une amnésie traumatique », avance son avocat Julius Radzio. Durant son interrogatoire, Robert vomit, s’effondre. Stéphane Bertrand, le procureur adjoint, décrit un homme « assez transparent, introverti ». Confondu par son ADN, il est aujourd’hui écroué à la maison d’arrêt de Nîmes. Le corps de Jouda, lui, a été rapatrié mardi en Tunisie. Un ultime retour au pays natal.

 

https://www.lci.fr/faits-divers/joggeuse-egorgee-a-nimes-le-britannique-robert-plant-condamne-a-30-ans-de-reclusion-2050350.html

Joggeuse égorgée à Nîmes : le Britannique Robert Plant condamné à 30 ans de réclusion

 

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Cette vidéo n’est plus disponible.
PROCÈS – Robert Plant, un Britannique de 36 ans, a été condamné ce vendredi soir à 30 ans de prison, assortis d’une période de sûreté de 20 ans, par la cour d’assises du Gard pour l’agression sexuelle et le meurtre d’une joggeuse à Nîmes en 2013. Son avocat a d’ores et déjà annoncé son intention de faire appel.
28 avr. 2017 22:02 – La rédaction de LCI

 

Le verdict est tombé ce vendredi, peu après 22 heures. Après deux jours de procès, Robert Plant, un Britannique de 36 ans, a été condamné par la cour d’assises du Gard à 30 ans de prison, assortis d’une période de sûreté de 20 ans, pour l’agression sexuelle et le meurtre d’une joggeuse à Nîmes en 2013.

La cour, qui a également imposé à Robert Plant un suivi socio-judiciaire de 10 ans, l’a déclaré coupable, tout en reconnaissant une « altération du discernement » du trentenaire mise en avant par les experts psychiatres, qui ont diagnostiqué une « schizophrénie simple ».

Son avocat, Jérôme Boursican, qui avait réclamé « une peine juste » de 10 ans d’emprisonnement, a annoncé son intention de faire appel. « L’altération du discernement est au coeur de ce dossier », avait-il plaidé, alors que l’accusé a tenu des propos incohérents et semblait absent lors du procès.

« Défigurée », « massacrée », « lacérée » au cutter

L’avocat général, Stéphane Bertrand, avait requis la réclusion criminelle à perpétuité et assuré que l’accusé n’avait jamais « perdu le contact avec la réalité » le 24 janvier 2013. Robert Plant, décrit comme toujours « pacifique » par son entourage, était « un pervers » et « pas un fou », avait affirmé l’avocat général. « Ici, on est là pour rendre la justice, on n’est pas là pour faire plaisir aux médecins », avait-il ajouté. Le suspect avait dénoncé « un crime d’une sauvagerie extrême ». Lorsque son corps a été découvert le 24 janvier 2013, Jouda Zammit, 34 ans, était « une plaie béante, qui autrefois était une femme » après avoir été « défigurée », « massacrée », « lacérée » au cutter et à l’aide de pierres et de branches, avait-t-il rappelé.

Partie chercher sa fille à l’école en faisant du jogging depuis sa maison, Jouda Zammit avait disparu le 24 janvier 2013 en fin d’après-midi.  Vers 22 heures, son corps avait été découvert dans les fourrés et les ronces sur le Chemin du sanglier, à proximité de son domicile. Le médecin légiste avait relevé de nombreuses blessures à l’arme blanche, notamment une large « plaie d’égorgement » de 15 cm sur 7 ainsi que des traces d’agression sexuelle.

Un « trou noir » et « des flashes »

Robert Plant, qui a assuré pendant le procès qu’il avait un « trou noir » et seulement des « flashes », évoquant une agression à son encontre de la jeune femme et d’une troisième mystérieuse personne, avait été mis en examen notamment sur la base de témoignages et d’analyses ADN.

« Est-ce que vous avez conscience que c’est difficile à croire ? », l’a interrogé Me Boursican. « Je n’ai pas d’autre explication », a lâché l’accusé, assurant « ne pas avoir d’image » de l’égorgement de la jeune femme, mais en revanche de sa propre main « pleine de sang ».

L’avocate de la famille, Béatrice Lobier-Tupin, a décrit une jeune femme « courageuse », qui s’est « défendue comme une forcenée ». Elle a souligné le « deuil impossible » du mari de la victime, Jamel, et des trois enfants du couple, âgés aujourd’hui de 14, 11 et 7 ans, faute d’explications rationnelles de l’accusé.

 

La rédaction de LCI

Mis à jour : 28/04/2017Créé : 28/04/2017

 



Une journaliste bulgare violée et tuée après un reportage sur la corruption

La police doute d’un lien entre le meurtre et la profession de la victime, mais ses collègues affirment qu’elle était bien menacée en raison de son travail.

« La mort de Viktoria, la façon brutale dont elle a été tuée, est une exécution faite pour servir d’exemple », accuse l’un d’eux.

En France aussi, on fait des exemples pour tenir le troupeau, mon cas en est un pour tout le milieu informaticien, et ce qu’a subi cette journaliste est le lot commun des femmes qui dérangent.

Qui en parle ?

Personne.

Trop d’hommes et de femmes seraient-ils impliqués ?

A noter : la magistrate ultra CORROMPUE Muriel Corre – qui m’avait notamment renvoyée en correctionnelle en 2013 et justifie toutes les agressions dont je suis victime en m’affirmant « prostituée » car femme ingénieur – se trouve depuis maintenant plus d’un an dans le collimateur d’autres magistrats pour des faits de corruption qu’elle aurait partiellement reconnus à l’automne de l’année dernière. Cette procédure n’est toujours pas close, les victimes ont actuellement bon espoir de voir leurs plaintes aboutir.

 

https://www.lci.fr/international/une-journaliste-bulgare-viktoria-marinova-enquetant-sur-la-corruption-tuee-apres-avoir-ete-violee-2100725.html

TVN Bulgaria/YouTube

 

Une journaliste bulgare enquêtant sur la corruption tuée après avoir été violée

 

INTERNATIONAL – Viktoria Marinova travaillait pour une chaîne de télévision locale et s’était récemment intéressée à des dossiers de corruption. Morte des suites d’une agression sauvage, elle est la troisième journaliste européenne tuée en un an.
 
08 oct. 07:55 – La rédaction de LCI

 

Violée, frappée à la tête puis étranglée. Le corps d’une journaliste bulgare a été découvert, samedi 6 octobre, dans un parc de la ville de Ruse, au nord du pays. Âgée de 30 ans, la jeune femme était présentatrice sur TVN, une chaîne locale. Elle animait une émission consacrée aux questions de société diffusée localement à Ruse, grand port des bords du Danube, à la frontière avec la Roumanie. Dans le numéro du 30 septembre, elle avait diffusé un entretien avec deux journalistes d’investigation réputés, le Bulgare Dimitar Stoyanov du site Bivol.bg et le Roumain Attila Biro, qui enquêtent sur des soupçons de fraudes aux subventions européennes qui impliqueraient des hommes d’affaire et des élus.

Le cofondateur de Bivol.bg Assen Yordanov a confié à l’AFP avoir reçu des informations crédibles selon lesquelles les journalistes de son site étaient en danger en raison de cette enquête. « La mort de Viktoria, la façon brutale dont elle a été tuée, est une exécution faite pour servir d’exemple », a-t-il accusé.

Le dernier classement mondial de la liberté de la presse établi par Reporters sans frontières (RSF) a placé la Bulgarie à la 111e place sur 180, de loin la pire de l’UE, et le pays est régulièrement mis en cause pour son environnement médiatique corrompu qui porte atteinte à la liberté d’informer. Cette situation alarmante a conduit de nombreux observateurs à faire le lien entre le meurtre de la journaliste et sa profession. Le représentant pour la liberté des médias à l’OSCE, Harlem Désir, s’est dit « choqué » par le meurtre d’une « journaliste d’investigation », appelant à une  »enquête complète et rigoureuse ».

 

Elle était « disciplinée, ambitieuse, allant jusqu’au bout et habitée par un grand sens de la justice »Un collègue journaliste souhaitant garder l’anonymat

 

De nombreux professionnels des médias ont partagé leur émotion et leur colère sur les réseaux sociaux, rappelant qu’elle était la troisième journaliste tuée en un an en Europe après le reporter Jan Kuciak en Slovaquie en février et la journaliste maltaise Daphné Caruana Galizia en octobre 2017. Le Comité pour la protection des journalistes (CPJ), basé à New York, a dit être « choqué par un meurtre barbare ». RSF a exhorté les autorités bulgares « à faire toute la lumière sur cet acte odieux », leur demandant de placer ses collègues sous protection.

« Nous sommes sous le choc. Jamais nous n’avons reçu de menace sous aucune forme », a déclaré à l’AFP un journaliste de TVN Ruse, collaborateur de la victime, sous couvert d’anonymat. Il a ajouté que ses collègues et lui craignaient désormais pour leur sécurité. Il a décrit Viktoria Marinova, mère d’un enfant, comme une journaliste « disciplinée, ambitieuse, allant jusqu’au bout et habitée par un grand sens de la justice ». Elle avait notamment donné la parole à des personnes en souffrance, confrontées à des problèmes de violences conjugales, d’alcoolisme ou de handicap.

La police doute du lien entre le meurtre et sa profession

Des sources policières ont déclaré à l’AFP douter du lien direct entre le meurtre et la profession de la journaliste. « Son téléphone portable, ses clés de voiture, ses lunettes et une partie de ses vêtements ont disparu », a précisé le parquet local, ajoutant que le crime avait vraisemblablement été commis en plein jour. Le Premier ministre de centre droit Boïko Borissov a assuré qu’en raison des preuves rassemblées, l’élucidation du crime ne serait « qu’une question de temps ».

Selon le dernier rapport de RSF, les journalistes d’investigation bulgares sont exposés à « de nombreuses formes de pression et d’intimidation » et font face à des « oligarques exerçant un monopole médiatique et à des autorités soupçonnées de corruption et de liens avec le crime organisé ». Selon l’Association des journalistes européens, basée en Bulgarie, les journalistes de médias régionaux et locaux sont particulièrement exposés.

La fréquence des cas de violences contre les femmes est également un phénomène préoccupant dans le pays. Deux veillées en hommage à la journaliste sont prévues lundi soir à Sofia et Ruse.

La rédaction de LCI

Mis à jour : Aujourd’hui à 08:00Créé : Aujourd’hui à 07:55



Qui me lit ?

Les fournisseurs d’accès de mes lecteurs de Satanistique sont à cet égard très instructifs.

Leur liste complète avec le poids de chacun d’entre eux pour les deux dernières semaines est fournie ci-dessous.

On y relève l’importance de Google, qui continue à recevoir très régulièrement des demandes de suppression de ce blog, ainsi que la présence, entre autres fournisseurs d’accès notables, de la Direction Interministérielle du Numérique et du Système d’Information et de Communication de l’Etat.

L’on notera que cette dernière est bien repassée consulter mon blog sitôt après mon invitation publique du 20 septembre dernier, sous le titre suivant :

http://petitcoucou.unblog.fr/2018/09/20/a-lattention-de-celui-qui-me-denonce-a-la-direction-interministerielle-du-numerique/

Voici en effet ses quatre visites de ces quinze derniers jours :

 

Page View Activity

Date Heure Système Location / Language Host Name/Web Page/Referrer
1 Oct 15:43:58 Firefox 62.0
Win7
1366×768
Qui me lit ? dans Corruption fr Paris,
Ile-de-France,
France / fr
Direction Interministerielle Du Numerique Et Du Sy (…)  

https://www.google.com/

28 Sep 13:49:51 Chrome 69.0
Win7
1680×1050
fr dans Crime Paris,
Ile-de-France,
France / en-us
Direction Interministerielle Du Numerique Et Du Sy (…)  

https://www.google.fr/

20 Sep 15:03:29 Firefox 52.0
Win7
1680×1050
fr dans Folie Paris,
Ile-de-France,
France / fr
Direction Interministerielle Du Numerique Et Du Sy (…)  

https://www.google.fr/

19 Sep 10:37:04 Firefox 56.0
Win7
1920×1080
fr dans Insolent - Insolite Paris,
Ile-de-France,
France / fr
Direction Interministerielle Du Numerique Et Du Sy (…)  

https://www.google.com/

 

Les visites en provenance d’utilisateurs du FAI Google durant la même période sont celles-ci :

 

Satanistique.blogspot.fr

Page View Activity

Date Heure Système Location / Language Host Name/Web Page/Referrer
1 Oct 22:44:32 Firefox 11.0
WinXP
us dans Perversité California,
United States
Google (66.249.84.197)  

 Unknown
(Pas de lien référant)
1 Oct 19:59:24 Firefox 11.0
WinXP
eu dans Politique Europe Google (66.249.81.153)  

 Unknown
(Pas de lien référant)
26 Sep 23:59:48 Firefox 11.0
WinXP
eu dans Statistiques de blog Europe Google (66.249.93.25)  

 Unknown
(Pas de lien référant)
24 Sep 10:04:52 Firefox 11.0
WinXP
eu Europe Google (66.249.93.8)  

 Unknown
(Pas de lien référant)
22 Sep 09:19:08 Chrome 65.0
Win7
1024×768
us United States / en-us Google (64.233.172.253)  

(Pas de lien référant)
22 Sep 09:17:10 Chrome 65.0
Win7
1024×768
us United States / en-us Google (66.249.83.70)  

(Pas de lien référant)
22 Sep 09:16:53 Chrome 65.0
Win7
1024×768
us North Freedom,
Wisconsin,
United States / en-us
Google (66.102.8.28)  

(Pas de lien référant)
22 Sep 09:16:46 Chrome 65.0
Win7
1024×768
us United States / en-us Google (66.249.83.68)  

(Pas de lien référant)
22 Sep 09:16:46 Chrome 65.0
Win7
1024×768
us United States / en-us Google (64.233.172.250)  

(Pas de lien référant)
22 Sep 09:16:40 Chrome 65.0
Win7
1024×768
us United States / en-us Google (64.233.172.250)  

(Pas de lien référant)
22 Sep 09:16:39 Chrome 65.0
Win7
1024×768
us United States / en-us Google (64.233.172.250)  

(Pas de lien référant)
22 Sep 09:15:39 Chrome 65.0
Win7
1024×768
us United States / en-us Google (66.249.83.70)  

(Pas de lien référant)
22 Sep 09:15:31 Chrome 65.0
Win7
1024×768
us United States / en-us Google (64.233.172.250)  

(Pas de lien référant)
22 Sep 09:15:18 Chrome 65.0
Win7
1024×768
us United States / en-us Google (64.233.172.250)  

(Pas de lien référant)
22 Sep 09:15:00 Chrome 65.0
Win7
1024×768
us California,
United States / en-us
Google (66.249.84.157)  

(Pas de lien référant)
22 Sep 09:14:49 Chrome 65.0
Win7
1024×768
us North Freedom,
Wisconsin,
United States / en-us
Google (66.102.8.30)  

(Pas de lien référant)
22 Sep 09:14:49 Chrome 65.0
Win7
1024×768
us North Freedom,
Wisconsin,
United States / en-us
Google (66.102.8.30)  

(Pas de lien référant)
22 Sep 09:14:44 Chrome 65.0
Win7
1024×768
us United States / en-us Google (66.249.83.68)  

(Pas de lien référant)
22 Sep 09:14:33 Chrome 65.0
Win7
1024×768
us United States / en-us Google (64.233.172.250)  

(Pas de lien référant)
22 Sep 09:14:18 Chrome 65.0
Win7
1024×768
us California,
United States / en-us
Google (66.249.84.128)  

(Pas de lien référant)
22 Sep 09:12:33 Chrome 65.0
Win7
1024×768
us United States / en-us Google (64.233.172.252)  

(Pas de lien référant)
22 Sep 09:10:46 Chrome 65.0
Win7
1024×768
us United States / en-us Google (66.249.83.66)  

(Pas de lien référant)
22 Sep 09:10:35 Chrome 65.0
Win7
1024×768
us United States / en-us Google (66.249.83.69)  

(Pas de lien référant)
22 Sep 09:08:47 Chrome 65.0
Win7
1024×768
us United States / en-us Google (66.249.83.70)  

(Pas de lien référant)
22 Sep 09:08:10 Chrome 65.0
Win7
1024×768
us California,
United States / en-us
Google (66.249.84.158)  

(Pas de lien référant)
22 Sep 09:08:01 Chrome 65.0
Win7
1024×768
us California,
United States / en-us
Google (66.249.84.158)  

(Pas de lien référant)
22 Sep 09:07:46 Chrome 65.0
Win7
1024×768
us North Freedom,
Wisconsin,
United States / en-us
Google (66.102.8.28)  

(Pas de lien référant)
22 Sep 09:07:24 Chrome 65.0
Win7
1024×768
us United States / en-us Google (66.249.83.68)  

(Pas de lien référant)
22 Sep 09:07:08 Chrome 65.0
Win7
1024×768
us United States / en-us Google (64.233.172.250)  

(Pas de lien référant)
22 Sep 09:06:46 Chrome 65.0
Win7
1024×768
us United States / en-us Google (66.249.83.70)  

(Pas de lien référant)
22 Sep 09:06:23 Chrome 65.0
Win7
1024×768
us United States / en-us Google (66.249.83.69)  

(Pas de lien référant)
22 Sep 09:06:15 Chrome 65.0
Win7
1024×768
us United States / en-us Google (66.249.83.73)  

(Pas de lien référant)
22 Sep 09:06:14 Chrome 65.0
Win7
1024×768
us California,
United States / en-us
Google (66.249.84.155)  

(Pas de lien référant)
22 Sep 09:06:10 Chrome 65.0
Win7
1024×768
us United States / en-us Google (64.233.172.253)  

(Pas de lien référant)
22 Sep 09:06:02 Chrome 65.0
Win7
1024×768
us California,
United States / en-us
Google (66.249.84.155)  

(Pas de lien référant)
22 Sep 09:06:00 Chrome 65.0
Win7
1024×768
us California,
United States / en-us
Google (66.249.84.153)  

(Pas de lien référant)
22 Sep 09:05:59 Chrome 65.0
Win7
1024×768
us North Freedom,
Wisconsin,
United States / en-us
Google (66.102.8.1)  

(Pas de lien référant)
22 Sep 09:05:43 Chrome 65.0
Win7
1024×768
us California,
United States / en-us
Google (66.249.84.158)  

(Pas de lien référant)
22 Sep 09:05:16 Chrome 65.0
Win7
1024×768
us United States / en-us Google (64.233.172.250)  

(Pas de lien référant)
22 Sep 09:05:09 Chrome 65.0
Win7
1024×768
us United States / en-us Google (64.233.172.250)  

(Pas de lien référant)
22 Sep 09:05:07 Chrome 65.0
Win7
1024×768
us North Freedom,
Wisconsin,
United States / en-us
Google (66.102.8.27)  

(Pas de lien référant)
22 Sep 09:05:01 Chrome 65.0
Win7
1024×768
us North Freedom,
Wisconsin,
United States / en-us
Google (66.102.8.28)  

(Pas de lien référant)
22 Sep 09:04:52 Chrome 65.0
Win7
1024×768
us United States / en-us Google (66.249.83.68)  

(Pas de lien référant)
22 Sep 09:04:48 Chrome 65.0
Win7
1024×768
us North Freedom,
Wisconsin,
United States / en-us
Google (66.102.8.1)  

(Pas de lien référant)
22 Sep 09:04:38 Chrome 65.0
Win7
1024×768
us California,
United States / en-us
Google (66.249.84.156)  

(Pas de lien référant)
22 Sep 09:04:37 Chrome 65.0
Win7
1024×768
us North Freedom,
Wisconsin,
United States / en-us
Google (66.102.8.27)  

(Pas de lien référant)
22 Sep 09:04:26 Chrome 65.0
Win7
1024×768
us North Freedom,
Wisconsin,
United States / en-us
Google (66.102.8.28)  

(Pas de lien référant)
22 Sep 09:04:08 Chrome 65.0
Win7
1024×768
us California,
United States / en-us
Google (66.249.84.157)  

(Pas de lien référant)
22 Sep 09:04:07 Chrome 65.0
Win7
1024×768
us California,
United States / en-us
Google (66.249.84.153)  

(Pas de lien référant)
22 Sep 09:03:35 Chrome 65.0
Win7
1024×768
us California,
United States / en-us
Google (66.249.84.153)  

(Pas de lien référant)
Date Heure Système Location / Language Host Name/Web Page/Referrer
22 Sep 09:03:21 Chrome 65.0
Win7
1024×768
us United States / en-us Google (66.249.83.66)  

(Pas de lien référant)
22 Sep 09:03:20 Chrome 65.0
Win7
1024×768
us United States / en-us Google (66.249.83.70)  

(Pas de lien référant)
22 Sep 09:03:15 Chrome 65.0
Win7
1024×768
us United States / en-us Google (64.233.172.248)  

(Pas de lien référant)
22 Sep 09:03:12 Chrome 65.0
Win7
1024×768
us United States / en-us Google (66.249.83.70)  

(Pas de lien référant)

 

 

Et voici enfin la liste complète des fournisseurs d’accès de tous les lecteurs de Satanistique pour ces quinze derniers jours :

 

Satanistique.blogspot.fr

Reports › Fournisseur d’accès

Entire Log (2 weeks)
Fournisseur d’accès Country (Region/City) Page Views Pourcentage
Orange France Flag France 108 21.6%
Sfr France Flag France 53 10.6%
Google United States Flag United States 51 10.2%
Amazon.com United States Flag United States (Virginia, Ashburn) 36 7.2%
Free Sas France Flag France 30 6.0%
Ntt Japan Flag Japan (Tokyo, Setagaya) 23 4.6%
Bouygues Telecom France Flag France 23 4.6%
Easy Networks Solutions Ou Pakistan Flag Pakistan (Islamabad) 15 3.0%
Swisscom Switzerland Flag Switzerland (Geneve) 10 2.0%
Teloise France Flag France (Picardie, Montataire) 6 1.2%
Bouygues Mobile France Flag France 6 1.2%
Telecom Algeria Algeria Flag Algeria 6 1.2%
Free Mobile Sas France Flag France (Ile-de-France) 5 1.0%
Comcast Cable United States Flag United States (Virginia, Arlington) 4 0.8%
Completel France Flag France 4 0.8%
Serveurcom Srl France Flag France (Ile-de-France, Paris) 4 0.8%
Jaguar Network Sas France Flag France (Ile-de-France, Paris) 4 0.8%
Direction Interministerielle Du Numerique Et Du Sy France Flag France (Ile-de-France, Paris) 4 0.8%
Skynet Belgium Belgium Flag Belgium 4 0.8%
National Defense University United States Flag United States (District of Columbia, Washington) 3 0.6%
Googlebot United States Flag United States 3 0.6%
Easy Networks Solutions Ou Poland Flag Poland (Mazowieckie, Varsovie) 3 0.6%
Easy Networks Solutions Ou India Flag India (Delhi, New Delhi) 3 0.6%
Neuf Cegetel France Flag France 3 0.6%
Colt Technology Services Group Limited France Flag France (Ile-de-France, Paris) 3 0.6%
Wifirst S.a.s. France Flag France 3 0.6%
Google Europe Flag Europe 3 0.6%
(unknown isp) (unknown city/region/country) 3 0.6%
Cogent Communications United States Flag United States (District of Columbia, Washington) 2 0.4%
Hexabyte Tunisia Flag Tunisia 2 0.4%
Topnet Tunisia Flag Tunisia 2 0.4%
Orange Internet Tunisia Flag Tunisia 2 0.4%
Meo Portugal Flag Portugal (Madeira, Ponta Do Sol) 2 0.4%
Philippine Long Distance Telephone Philippines Flag Philippines 2 0.4%
Maroc Telecom Adsl Morocco Flag Morocco (Chaouia-Ouardigha, Khouribga) 2 0.4%
Orange Guadeloupe Flag Guadeloupe (Gustavia) 2 0.4%
Eurafibre Sas France Flag France (Nord-Pas-de-Calais, Sars-et-rosières) 2 0.4%
Sg Americas Operational Services France Flag France (Ile-de-France, Paris) 2 0.4%
Videotron Ltee Canada Flag Canada (Quebec) 2 0.4%
Beanfield Technologies Canada Flag Canada (Ontario, Toronto) 2 0.4%
Voo Belgium Flag Belgium 2 0.4%
Orange Wallis & Futuna Wallis and Futuna Flag Wallis and Futuna (Leava) 1 0.2%
Frontier Communications United States Flag United States (Florida, New Port Richey) 1 0.2%
Egihosting United States Flag United States (California, San Jose) 1 0.2%
Datashield, Inc. Seychelles Flag Seychelles 1 0.2%
Easy Networks Solutions Ou Russian Federation Flag Russian Federation (Moscow City, Moscow) 1 0.2%
Rcs & Rds Business Romania Flag Romania (Bistrita-Nasaud, Bistrita) 1 0.2%
Intergrid Group Pty New Zealand Flag New Zealand (Auckland) 1 0.2%
Netwerkvereniging Coloclue Netherlands Flag Netherlands 1 0.2%
Sonitel Niger Flag Niger (Niamey) 1 0.2%
50 Per Page
1
Fournisseur d’accès Country (Region/City) Page Views Pourcentage
Office Des Postes Et Des Telecomm. De Nouvelle Cal New Caledonia Flag New Caledonia (Koné) 1 0.2%
Orange Martinique Flag Martinique (Fort-de-france) 1 0.2%
Libello Adsl Monaco Flag Monaco (Monaco) 1 0.2%
Maroc Telecom Morocco Flag Morocco (Rabat-Sale-Zemmour-Zaer, Rabat) 1 0.2%
Inwi Mobile Morocco Flag Morocco (Grand Casablanca, Casablanca) 1 0.2%
Post Luxembourg Luxembourg Flag Luxembourg (Luxembourg) 1 0.2%
@home Network Japan Japan Flag Japan (Chiba, Abiko) 1 0.2%
Leeson Telecom Holdings Ltd Ireland Flag Ireland (Dublin) 1 0.2%
Telstra Global Hong Kong Flag Hong Kong 1 0.2%
Universite De Poitiers France Flag France (Poitou-Charentes, Poitiers) 1 0.2%
Renater France Flag France (Midi-Pyrenees, Montauban) 1 0.2%
Universite De Montpellier France Flag France (Languedoc-Roussillon, Montpellier) 1 0.2%
Universite Pierre Et Marie Curie France Flag France (Ile-de-France, Paris) 1 0.2%
Telecom Paristech France Flag France (Ile-de-France, Paris) 1 0.2%
Spie Cloud Services Sas France Flag France (Ile-de-France, Paris) 1 0.2%
Societe Nationale De Radiodiffusion Radio France France Flag France (Ile-de-France, Paris) 1 0.2%
Ovh Telecom France Flag France (Ile-de-France, Paris) 1 0.2%
Commune De Paris France Flag France (Ile-de-France, Paris) 1 0.2%
Celeste Sas France Flag France (Ile-de-France, Paris) 1 0.2%
Euro-information-europeenne De Traitement De L’inf France Flag France (Ile-de-France, Courbevoie) 1 0.2%
Sas Cts Computers And Telecommunications Systems France Flag France (Ile-de-France, Corbeil-essonnes) 1 0.2%
Saem Intermediasud France Flag France (Aquitaine, Saint-vincent-de-tyrosse) 1 0.2%
Ovh Sas France Flag France 1 0.2%
Orange Mobile France Flag France 1 0.2%
Hetzner Online Gmbh Finland Flag Finland 1 0.2%
Orange Business Services-sita Internet Services - Europe Flag Europe 1 0.2%
Telefonica De Espana Spain Flag Spain (Catalonia, Sabadell) 1 0.2%
Netcologne Gmbh Germany Flag Germany (Nordrhein-Westfalen, Koln) 1 0.2%
Unitymedia Germany Flag Germany (Nordrhein-Westfalen, Dusseldorf) 1 0.2%
Klinikum Rechts Der Isar Germany Flag Germany (Bayern, Munich) 1 0.2%
Deutsche Telekom Ag Germany Flag Germany 1 0.2%
Vo Energies Multimedia Sa Switzerland Flag Switzerland (Vaud, Orbe) 1 0.2%
Vtx Services Sa Switzerland Flag Switzerland (Geneve, Carouge) 1 0.2%
Belgacom International Carrier Services Sa Congo, The Democratic Republic of Flag Congo, The Democratic Republic of 1 0.2%
Servermania Canada Flag Canada (Ontario, Stoney Creek) 1 0.2%
Net Virtua Brazil Flag Brazil (Minas Gerais, Belo Horizonte) 1 0.2%
Telenet N.v. Belgium Flag Belgium (Brussels Hoofdstedelijk Gewest, Brussels) 1 0.2%
Smals-mvm Belgium Flag Belgium (Brussels Hoofdstedelijk Gewest, Brussels) 1 0.2%
Tpg Internet Australia Flag Australia (Victoria, Hawthorn) 1 0.2%
Xmission, L.c. Anonymous Proxy Flag Anonymous Proxy 1 0.2%
Online Sas Anonymous Proxy Flag Anonymous Proxy 1 0.2%
Nforce Entertainment B.v. Anonymous Proxy Flag Anonymous Proxy 1 0.2%

 



Nouvelles menaces de Cyprien Luraghi le 21 septembre 2018

A qui Cyprien Luraghi s’adresse-t-il lorsqu’il écrit et publie sur son blog le 21 septembre 2018 :

 

Les maux te manquent ?

 

« Vous avez besoin d’écrire ? » « J’ai besoin d’écrire. » « Est-ce important ? » « C’est très important. » (( Edgar Hilsenrath – Fuck America ))

…/…

 

Il a « besoin » d’écrire et de publier sa version de ma biographie, alimentée autant par tous ses viols de l’intimité de ma vie privée depuis l’année 2008 au moins que par les inventions calomnieuses de sa complice la criminelle Josette Brenterch du NPA de Brest, les siennes propres et celles de toute sa bande de « déconnologues » constituée à compter de la même année 2008.

Il n’a cessé de le répéter depuis 2009, affirmant son droit de viol et d’assassinat de plus en plus bruyamment au fil des ans.

Les attentats terroristes commis sur le sol français en 2015 furent particulièrement fracassants.

Cyprien Luraghi attendait alors une confirmation de ma condamnation prononcée le 11 juin 2013 par le Tribunal de Grande Instance de Brest, une condamnation qu’il avait annoncée à son public dès le début de l’année 2012 alors que commençait tout juste l’information judiciaire préalable.

Celle-ci faisait suite à des plaintes toutes nulles ou irrecevables que sa complice Josette Brenterch avait déposées auprès du doyen des juges d’instruction de Brest en août et décembre 2011.

Chacun des juges brestois qui en avait été saisi aurait dû les rejeter, arrêter ou annuler toute la procédure subséquente une fois celle-ci bien engagée, mais il aura fallu attendre son réexamen par la Cour d’Appel de Rennes le 30 septembre 2015 pour qu’enfin soit prononcée le 2 décembre 2015 la décision qui d’emblée s’imposait, et par voie de conséquence, ma relaxe totale et définitive dans cette affaire.

Cyprien Luraghi et ses complices attaquaient de nouveau dès le mois de mars 2016, toujours selon le même schéma : nouvelles publications délictueuses, nouveaux viols, rapidement suivis d’une nouvelle procédure contre leur victime, afin de prévenir ses propres dépôts de plaintes ou procédures, de les contrer par avance, de les empêcher même de jamais voir le jour.

Débutait alors une nouvelle série d’attentats meurtriers, avortés ou déjoués qui ne s’est terminée que le 23 mars dernier, durant le dernier délibéré relatif à cette nouvelle procédure, avant la décision de la Cour d’Appel de Paris du 11 avril 2018.

Cyprien Luraghi n’ayant pas jugé utile d’en publier le calendrier comme il l’avait fait pour la procédure de sa complice Josette Brenterch du NPA de Brest, je le donne ici même :

- 5 mars 2016 : nouvelles publications délictueuses, appelant nécessairement plaintes et autres réactions des victimes;

- avril 2016 : consultation de l’avocat spécialisé qui dès lors travaille à la perte des victimes avant qu’elles n’aient pu se faire entendre;

- 24 juin 2016 : ordonnance autorisant l’assignation projetée;

- 12 juillet 2016 : assignation délivrée à la principale victime pour le 13 septembre 2016 à 10h00;

- 13 septembre 2016 : la victime étant fermement décidée à se défendre, renvoi à une audience ultérieure à la demande du demandeur qui a besoin d’un nouveau délai pour compléter son assignation; concrètement : comptant que je ne serais pas en état d’y répondre et qu’une ordonnance pourrait être rendue contre moi par le juge des référés du Tribunal de Grande Instance de Paris sur la base des seuls éléments qu’il fournissait, il n’avait même pas jugé utile de justifier ses demandes…

- 15 septembre 2016 : nouvelle demande de renvoi du demandeur qui ne sera pas en mesure de plaider le 27 septembre 2016;

- 20 septembre 2016 : renvoi fixé au 8 novembre 2016 à 11h30;

- 1er novembre 2016 à 21h44 : l’avocat du demandeur m’envoie un complément de pièces;

- 2 novembre 2016 à 8h55 : il me promet de nouvelles conclusions pour le vendredi suivant, 4 novembre 2016;

- 4 novembre 2016 à 19h27 : il me transmet de nouvelles pièces en indiquant ne pas prendre de nouvelles conclusions, c’est-à-dire qu’il ne répondra pas aux miennes qui effectivement resteront toujours sans réponse;

- 8 novembre 2016 à 11h30 : audience; nouvelle communication de pièces du demandeur et plaidoiries; délibéré fixé au 16 décembre 2016;

- 16 décembre 2016 : prorogation du délibéré au 5 janvier 2017;

- 5 janvier 2017 : ordonnance de rejet des demandes;

- 15 juin 2017 : déclaration d’appel du demandeur;

- 20 juin 2017 : enregistrement de la déclaration d’appel du demandeur;

- 7 juillet 2017 : fixation des audiences en appel le 7 novembre 2017 à 13h00 pour la clôture et le 20 novembre 2017 à 14h00 pour la plaidoirie;

- 18 juillet 2017 : nouvelle assignation de la victime;

- 28 juillet 2017 : constitution de mon avocat; c’est obligatoire, je ne peux plus me défendre seule à ce stade de la procédure; jusque-là, comptant que je n’aurais sans doute pas plus d’avocat qu’en première instance, le demandeur devait s’imaginer gagner haut la main en appel en l’absence de toute défense de ma part;

- 30 octobre 2017 : le demandeur annonce ses conclusions pour la semaine suivante et indique qu’il sollicitera un report de la clôture compte tenu de cette communication tardive;

- 31 octobre 2017 : Pascal Edouard Cyprien Luraghi, qui n’est toujours pas en mesure de justifier ses demandes, veut désormais transiger; brandissant sans aucune gêne la menace de ma prochaine condamnation pour de soi-disant « harcèlements » à son encontre, comme j’aurais déjà été « condamnée » pour « les mêmes faits » dans toutes les procédures engagées à mon encontre par ses complices Josette Brenterch du NPA de Brest en Bretagne et Jean-Marc Donnadieu dans l’Hérault, il propose de s’engager à ne plus rien publier sur mon compte sans pour autant supprimer ses textes déjà publics me concernant ni cesser ses publications ou diffusions quotidiennes auprès d’un public restreint très intéressé par ma vie privée et celles de mes proches, ou ce qu’il en raconte, ni bien sûr mettre un terme à tous ses viols, multiformes, ses harcèlements véritables et toutes ses dénonciations calomnieuses à notre encontre – je suis notamment obligée de me défendre contre les harcèlements de plusieurs de ses complices hors Internet -, à la condition que de mon côté je supprime tous mes textes le concernant – lesquels ne sont jamais que des droits de réponse consécutifs à toutes ses infâmes campagnes de calomnies publiques à mon encontre – , m’engage à ne plus en produire aucun et surtout renonce à toute réclamation ou plainte et me désiste de toute instance à son encontre… et puis quoi encore ? quel culot ! bien entendu je refuse;

- 7 novembre 2017 : le demandeur obtient un report de la clôture au 20 février 2018 à 13h00 et celui des plaidoiries au 5 mars 2018 à 14h00;

- 19 février 2017 : le demandeur communique enfin et très tardivement ses conclusions;

- 20 février 2017 : à la demande de mon avocat, la clôture est reportée au 5 mars 2018, jour des plaidoiries;

- 5 mars 2018 : plaidoiries et fixation du délibéré au 11 avril 2018;

- 11 avril 2018 : infirmant l’ordonnance entreprise en toutes ses dispositions, statuant à nouveau, la Cour d’Appel de Paris déclare nulle l’assignation délivrée le 12 juillet 2016 et irrecevable en conséquence l’instance engagée par M. Pascal Luraghi… lequel a très largement abusé…

Et maintenant, qui menace-t-il encore, et de quoi, de quels nouveaux attentats ?



Cyprien Luraghi continue de faire des émules

Le 31 mai 2017, j’écrivais que Richard Ferrand se défendait comme Pascal Edouard Cyprien Luraghi, ce que la série de lectures de Satanistique rapportée ci-dessous est venue me rappeler le 22 septembre 2018 entre 9h03 et 9h20.

Dois-je en déduire qu’il pourrait me menacer de procès pour les quelques lignes où je l’ai cité la veille, 21 septembre 2018, à propos du chômage et des chômeurs ?

Si ce que j’écris pose problème, la moindre des choses est de commencer par me le faire savoir.

Les commentaires sur Satanistique sont toujours ouverts.

Il est aussi possible de m’envoyer des messages en utilisant le formulaire de contact du même blog.

Cela dit, observons que Richard Ferrand n’est pas le seul à reproduire propos ou comportements de Cyprien Luraghi, puisqu’à l’instar de cet individu lors de nos deux rencontres dans l’enceinte du Tribunal de Grande Instance de Paris en 2016, Tariq Ramadan était très entouré lors de sa confrontation à son accusatrice surnommée « Christelle » la semaine dernière, mardi 18 septembre 2018.

En outre, et ce tout comme lors de sa confrontation à sa première accusatrice, le 19 juillet dernier, il se serait lui aussi abondamment « moqué » de sa victime présumée comme des juges, puisqu’il semble désormais avéré qu’il leur aurait menti avec beaucoup d’aplomb.

Je précise ici qu’en ce qui me concerne, à deux reprises, le 13 septembre 2016 à 10h00 et le 8 novembre 2016 à 11h30, je m’étais trouvée confrontée, seule et sans avocat, à environ une dizaine de « déconnologues ».

Bien évidemment, je m’y attendais, et craignais au plus haut point les agressions physiques aux abords du tribunal.

Aussi, la première fois, j’avais demandé à un ami de m’accompagner, mais il est arrivé en retard et je n’ai pu le retrouver qu’à la sortie du tribunal, cette première audience s’étant assez vite conclue par un renvoi. Nous étions ensuite allés boire un verre à la terrasse du café d’en face, d’où nous avions pu voir Cyprien Luraghi et sa bande, qui m’avaient totalement perdue de vue dès la sortie de la salle d’audience, aller s’installer à l’autre terrasse du même café… que nous n’avons pu éviter de longer en quittant les lieux… Or, ils s’y trouvaient toujours, en grande discussion avec leur avocat qui heureusement pour moi ne les avait pas lâchés depuis l’audience. De ce fait, ils ne nous avaient pas vus passer, jusqu’au moment où la seconde femme du groupe, se caractérisant par des cheveux teints de couleur auburn, et que je présume être Annie Luraghi, l’épouse du « Konducator », s’était mise à s’agiter en faisant des gestes dans notre direction. Trois d’entre eux n’avaient alors tardé à se lever pour nous courir après…

Il s’agissait de cette femme, de Cyprien Luraghi et de Josette Brenterch du NPA de Brest.

Finalement, ils n’avaient rien à nous dire et rebroussèrent chemin après nous avoir rattrapés et dévisagés avec insistance, surtout mon ami qui manifestement les intriguait…

 

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https://www.lejdd.fr/societe/justice/tariq-ramadan-christelle-raconte-leur-confrontation-devant-le-juge-3759716

Tariq Ramadan : « Christelle » raconte leur confrontation devant le juge

 

17h58 , le 19 septembre 2018

Une confrontation a eu lieu mardi entre « Christelle » et Tariq Ramadan, qu’elle accuse de viol. La défense du théologien a une nouvelle fois déposé une demande de mise en liberté.

 

Tariq Ramadan, ici en janvier 2012.
Tariq Ramadan, ici en janvier 2012. (Abaca Press)

 

La confrontation a duré plus de huit heures. Mardi, Tariq Ramadan et l’une de ses accusatrices, surnommée « Christelle », se sont fait face chez les juges, après une première confrontation en février pendant la garde à vue de l’intellectuel. A L’Obs, la plaignante – qui a déposé plainte pour un viol en octobre 2009 dans un hôtel de luxe lyonnais – raconte avoir subi « mauvaise foi et mensonges, invectives, théories complotistes sauce internet, rires ‘narquois’, provocations ». « C’était difficile à supporter, mais il a fallu faire front », ajoute Christelle, tout en se disant « confiante » car Tariq « Ramadan et Me Marsigny [son avocat] ont été mis face à leurs contradictions multiples et à leurs actes répréhensibles ».

Lire aussi – Tariq Ramadan : la justice suisse ouvre une instruction pour « viol » et « contrainte sexuelle »

« Ils sont venus à six, Tariq Ramadan et cinq conseils français et belges, sans nous prévenir, pour exercer la pression du nombre et essayer de rivaliser face à Me Eric Morain et moi. Sans pour autant, objectivement, y arriver », poursuit-elle sur le site de l’hebdomadaire.

Chacun a « campé sur ses positions »

« C’était une confrontation âpre » où « chacun est resté campé sur ses positions », a déclaré pour sa part l’avocat de « Christelle », Me Eric Morain, à l’AFP. « M. Ramadan a pu constater que malgré onze mois d’insultes, d’injures, de diffamation, d’identité jetée en pâture, ma cliente était tout autant déterminée », a-t-il ajouté. « Il voit des ennemis partout, c’est un adepte de la théorie du complot et ma cliente a pu lui dire droit dans les yeux qu’elle n’était pas son ennemie mais sa victime. Et que ça fait dix ans qu’elle traîne cette douleur », a complété Me Eric Morain.

De son côté, l’avocat de Tariq Ramadan, Me Emmanuel Marsigny, a indiqué que son client avait « maintenu sa position, fermement : il n’a jamais eu de relations sexuelles avec cette plaignante ».

Lire aussi – Tariq Ramadan : les 5 affaires d’agressions sexuelles et viols dans lesquelles il est soupçonné

En juin, le théologien avait reconnu plusieurs relations extraconjugales « consenties » et des « rapports fougueux, de domination » avec d’autres femmes, notamment avec une troisième plaignante apparue en mars et pour laquelle il n’est pas mis en examen à ce jour.

Une demande de mise en liberté déposée

A l’issue de la confrontation de mardi, la défense de Tariq Ramadan a annoncé déposer une troisième demande de mise en liberté. « Je ne comprendrais pas qu’elle ne soit pas acceptée dans la mesure où il a été indiqué au mois de juillet que c’était l’absence de cette confrontation qui s’opposait à sa remise en liberté », a déclaré son avocat Me Emmanuel Marsigny, à la sortie du bureau des juges d’instruction au tribunal de Paris.

« Je rappelle que son état de santé s’aggrave, qu’il est maintenant handicapé, et qu’il est temps que cela cesse », a ajouté Me Marsigny.

Détenu à l’hôpital pénitentiaire de Fresnes, au sud de Paris, Tariq Ramadan est atteint d’une sclérose en plaques dont le traitement a été jugé administrable en prison. L’intellectuel, qui réclame un placement sous contrôle judiciaire avec remise de son passeport suisse et une caution préalable de 300.000 euros, avait vu cette demande rejetée début août par la cour d’appel de Paris.

(avec AFP)

Sur le même sujet :

Par Anne-Charlotte Dusseaulx

 

http://www.leparisien.fr/faits-divers/france-rejet-de-la-nouvelle-demande-de-mise-en-liberte-de-tariq-ramadan-26-09-2018-7903206.php

Tariq Ramadan : des SMS compromettants et une remise en liberté refusée

 

>Faits divers|Jean-Michel Décugis, Jérémie Pham-Lé et Timothée Boutry| 26 septembre 2018, 11h43 | MAJ : 26 septembre 2018, 20h00 |40
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C’est la troisième fois que la défense de Tariq Ramadan demandait la remise en liberté du théologien musulman. LP/Philippe Lavieille

 

Un rapport d’expertise de son téléphone et de son ordinateur vient contredire la version du théologien sur ses relations avec l’une des plaignantes pour viol.

 

« J’étais sous la douche… mais attends ma douce chienne !!! » Ce SMS écrit par Tariq Ramadan à « Christelle », très peu de temps avant le viol dont cette dernière l’accuse, a pesé lourd dans le rejet, mardi, de la troisième demande de remise en liberté du théologien, incarcéré depuis sept mois.

« Christelle », l’une des trois victimes présumées de l’intellectuel musulman, assure avoir subi de sa part des relations non consenties violentes et humiliantes, le 9 octobre 2009, dans un hôtel à Lyon (Rhône). Or Tariq Ramadan a toujours nié tout rapport physique lors de cette unique rencontre.

Lundi, les magistrats ont reçu un rapport d’expertise qu’ils avaient diligenté cinq mois plus tôt et que nous avons pu consulter. Il s’agit de l’analyse du contenu de 14 scellés, ordinateurs et téléphones portables des plaignantes et de Ramadan, saisis lors de l’enquête ou livrés à la Justice. Parmi ceux-ci un vieux téléphone portable retrouvé, par « Christelle », début 2018, au fond d’une boîte à outils.

«Il y a de l’amour, du désir, ce que je sais m’attire»

L’expertise des données a permis de déterminer que, du 31 août au 15 décembre 2009, 255 SMS ont été adressés depuis le portable du théologien dont huit, le 9 octobre 2009, jour du viol présumé. En sens inverse, on ne sait pas ce que « Christelle » répond. Sur la même période, la jeune femme a envoyé 144 messages que les données techniques de l’époque ne permettent pas d’horodater.

Le 9 octobre 2009, le jour du viol présumé, Tariq Ramadan écrit ainsi : « Tu viendras, tu es prête. Je devrais t’attendre en bas car il faut une carte pour monter dans l’ascenseur ». Troublant : Ramadan a assuré jusque-là n’avoir rencontré la plaignante que dans le bar de l’hôtel. Le 8, l’islamologue se montre impatient : « Il y a de l’amour, du désir, ce que je sais m’attire, mais je sais que ce sera plus encore… demain inch Allah ».

Ramadan est bien l’auteur des textos

Plus embarrassant encore, l’expertise confirme la provenance depuis le téléphone de Ramadan d’autres textos envoyés le lendemain du viol présumé. Par exemple, le 10 octobre 2009, à 19h29 : « J’ai senti ta gêne… désolé pour ma violence. J’ai aimé… Tu veux encore ? Pas déçue ? »

Jusqu’à présent, « Christelle » n’avait conservé que des photos de ces derniers SMS, comme nous le révélions en février dernier. « À quoi cela tient. À un vieux téléphone que ma cliente retrouve. Un téléphone qui va peser très lourd pour Ramadan », réagit auprès du Parisien Éric Morain, l’avocat de Christelle.

Le timing est particulièrement cruel pour Ramadan. Lors d’une confrontation avec Christelle la semaine dernière, le prédicateur avait martelé : « Ce n’est pas moi du tout qui ai envoyé ces messages […] Vous n’avez pas le quart du centième d’une preuve. »

«La question est de savoir s’il y a eu viol»

Désormais, selon la défense de Tariq Ramadan, la « seule vraie question est de savoir s’il y a eu viol, c’est-à-dire un rapport sexuel forcé. » Et Me Emmanuel Marsigny, l’avocat de Tariq Ramadan, de citer un message troublant de « Christelle », impossible pour l’instant à dater. « Je suis restée et je t’ai donné plus qu’à quiconque et ta peau me manque… tu m’as manqué des que j’ai passé la porte… […] »

 



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