Le chômage nuit gravement à la santé

 

 

Voilà enfin des gens qui abordent normalement le problème de la santé des chômeurs.

Pour d’autres qui comme moi se sont gravement heurtés aux déviants du tout « microcosme » brestois sur cette question, les lire ou les entendre fait un bien fou.

Je rappelle l’antienne locale à ce sujet : le chômage et ses difficultés diverses et variées ne provoquent ni troubles anxieux ni dépressions réactionnelles ni suicides, non, non, non, ce sont des décompensations des pathologies psychiatriques dont sont atteints les chômeurs – tous les chômeurs et futurs chômeurs – qui ont d’abord causé leur licenciement ou perte d’emploi, puis leur chômage, lequel, en tant que conséquence de la maladie mentale, en est aussi une manifestation, un symptôme, une caractéristique.

Mettez-moi tous ces chômeurs à l’HP et en AAH et qu’on en parle plus, le problème est réglé : Pôle emploi disparaît et plus personne ne paie tous ces fainéants ou ces incapables à ne rien faire.

Je ne plaisante pas. C’est réellement ce que soutiennent la criminelle Josette Brenterch du NPA de Brest et tous ses amis de la bien-pensance brestoise : Richard Ferrand et autres politiciens de Plougastel et des environs, fonctionnaires, médecins, notamment ceux des services psychiatriques du CHU de Brest.

Ces derniers insistent aussi sur la « faute » originelle du chômeur, celle qui a causé son licenciement : il est bien coupable. Et doublement coupable comme « escroc » de la collectivité tout le temps passé à ne rien faire aux frais de la princesse…

 

https://actu.orange.fr/france/les-effets-nefastes-du-chomage-sur-la-sante-magic-CNT0000016FV75.html

Les effets néfastes du chômage sur la santé

 

Les effets néfastes du chômage sur la santé©Panoramic

 

6Medias, publié le jeudi 20 septembre 2018 à 08h58

L’association Solidarité nouvelles face au chômage vient de publier un rapport inquiétant sur l’état de santé des personnes sans emploi.

Le risque de mortalité est plus élevé chez un chômeur que sur le reste de la population. C’est ce qui ressort du rapport de l’association Solidarité nouvelles face au chômage (SNC) intitulé « la santé des chercheurs d’emploi, un enjeu de santé publique », publié ce jeudi 20 septembre et dévoilé par Le Parisien.

Un risque accru qui s’explique par les « comportements à risque » des personnes sans emploi. « Alimentation moins saine, baisse de l’activité physique, addictions plus nombreuses, privation de soins », détaille Pierre Meneton, chercheur à l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale). Parmi les maladies qui touchent le plus les chômeurs : les maladies cardiovasculaires (infarctus, insuffisance cardiaque, AVC…) ainsi que les cancers.

Selon le rapport, entre 10 000 et 14 000 décès chaque année sont « imputables » au chômage, soit « une surmortalité de 300% par rapport au reste de la population », estime l’Inserm. Par ailleurs, le chômage augmenterait également le nombre de suicides. « Il est vécu comme une épreuve qui s’accompagne de stress et d’anxiété, mais aussi d’un profond sentiment de honte et de culpabilité », souligne le rapport.

Parmi les pistes proposées par l’association Solidarité nouvelles face au chômage pour améliorer la qualité de vie des personnes sans emploi : « la mise en oeuvre d’un accompagnement plus global par les pouvoirs publics », rapporte Le Parisien.

 

http://www.lepoint.fr/societe/pas-de-boulot-ni-la-sante-la-double-peine-des-chomeurs-20-09-2018-2252830_23.php

Pas de boulot ni la santé : la double peine des chômeurs

 

Une étude souligne que le chômage pourrait provoquer la mort de 10 000 à 15 000 personnes par an. Un problème largement sous-évalué.

 

Source AFP

Publié le 20/09/2018 à 08:05 | Le Point.fr
Le sujet de la sante des chomeurs est << sous-estime collectivement >> et continue de faire l'objet de tres peu d'etudes scientifiques.
Le sujet de la santé des chômeurs est « sous-estimé collectivement » et continue de faire l’objet de très peu d’études scientifiques.© PASCAL GUYOT / AFP

 

Stress, perte de sommeil, problèmes cardiovasculaires, addictions, diabète, dépression… Perdre son travail et avoir du mal à en retrouver nuit gravement à la santé, mais celle des chômeurs reste un sujet tabou en France. « On a imposé de rouler à 80 km/h pour éviter 400 morts par an - c’est très bien -, mais là on parle de 10 000 à 15 000 morts par an ! Et qu’est-ce qu’on fait ? » tempête Michel Debout, professeur de médecine légale et psychiatre, auteur du livre Le Traumatisme du chômage. Vertigineux, le chiffre de 10 000 à 14 000 décès imputables au chômage est issu d’une étude réalisée par Pierre Meneton, chercheur à l’Inserm, publiée en 2015. Cette étude montre que « vous avez trois fois plus de risques de décéder si vous êtes chômeur », rappelle-t-il. Comme le souligne l’association Solidarités nouvelles face au chômage (SNC) dans un rapport publié jeudi et que l’Agence France-Presse s’est procuré, le sujet de la santé des chômeurs est « sous-estimé collectivement » et continue de faire l’objet de très peu d’études scientifiques.

À 60 ans, Marie-France a connu plusieurs périodes de chômage, notamment depuis 2010 lorsqu’elle a changé de secteur, après avoir été « pendant vingt-cinq ans secrétaire d’avocat », raconte-t-elle à l’Agence France-Presse. À deux ans de la retraite, son contrat d’auxiliaire de vie scolaire, un CDD d’un an à mi-temps payé 825 euros, n’a pas été renouvelé. Elle vit chez sa mère, évoque sa « honte » d’être au chômage, raconte son moral dans les chaussettes, ses « trente kilos accumulés », une hypothyroïdie, alors qu’elle se décrit comme quelqu’un de « battant » et d’« optimiste ». Elle renonce parfois à des soins et n’a pas de mutuelle.

Lire aussi Pôle emploi : une offre sur deux ne serait pas valable

Souffrances psychologiques

Madeleine Cord, qui coordonne le réseau de psychologues de l’association SNC, connaît bien les souffrances psychologiques des chômeurs. Elle a décidé de lancer le réseau le jour où une demandeuse d’emploi lui a dit : « À 9 heures du matin, j’ai dit au revoir à mon fils et je lui ai dit qu’il ne va peut-être plus me revoir ce soir. » « Au moment du chômage, les fragilités remontent à la surface », explique-t-elle, avec « isolement » et « sentiment de dévalorisation ». « L’une des incidences les plus importantes, ce sont les addictions », souligne-t-elle. Elle plaide pour que la souffrance psychique liée au chômage soit introduite dans la formation des professionnels de santé et du personnel de Pôle emploi.

Pour approfondir la question, Pierre Meneton conduit un nouveau programme de recherche, basé sur les données de la « cohorte Constances », vaste enquête de santé publique française lancée en 2013 et qui suit 200 000 volontaires. Il veut essayer de savoir si « les effets sur la santé des chômeurs diffèrent entre les hommes et les femmes, selon l’âge, la catégorie socioprofessionnelle, les conditions de travail précédentes », explique-t-il.

Problème de santé publique

Il y a trois ans, quand son étude est sortie, lui et Michel Debout ont vu débarquer une mission de l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) pour plancher sur le sujet. Trois ans plus tard, ils n’ont toujours pas vu la couleur du rapport de l’Igas, regrette le chercheur à l’Inserm. « Politiquement, c’est sensible, décrypte-t-il. En dehors du drame humain que cela représente, c’est un problème de santé publique en plus ! » Et ce, sur fond de chômage qui ne baisse pas et d’assouplissement du Code du travail. Au deuxième trimestre 2018, le nombre d’inscrits à Pôle emploi, avec ou sans activité, s’est établi à un record de 5,94 millions.

À 40 ans, Stéphanie a perdu son emploi au moment de sa grossesse. Elle raconte « la violence de l’administration » entre la Caf, Pôle emploi et la Sécu. Elle connaît alors une multiplication d’angines bactériennes, des ennuis gynécologiques à répétition, puis une dépression. Faute d’argent, elle a parfois renoncé à des soins de suivi, comme des échographies, explique-t-elle. Trop heureuse de retrouver ensuite un emploi, elle se « surinvestit professionnellement ». Résultat : burn-out. « Un chômeur en mauvaise santé a plus de difficultés à retrouver du travail qu’un chômeur en bonne santé », constate Michel Debout. Alors, « ne serait-ce que d’un point de vue purement économique, il y a tout à gagner à ce que les chômeurs soient en bonne santé ».

Sur le même sujet

L’emploi salarié continue de patiner au deuxième trimestre

 

https://www.nouvelobs.com/sante/20180920.OBS2659/stress-depression-addictions-etre-chomeur-nuit-gravement-a-la-sante.html

Stress, dépression, addictions : être chômeur nuit gravement à la santé

 

Stress, dépression, addictions : être chômeur nuit gravement à la santé

La mauvaise santé des chômeurs est un problème sous estimé (CHAMUSSY/SIPA)

 

La santé des chômeurs est plus mauvaise que celle des salariés. Un sujet encore tabou en France dit une étude publiée ce jeudi.

 

Par L’Obs

Publié le 20 septembre 2018 à 11h37

Stress, perte de sommeil, problèmes cardio-vasculaires, addictions, diabète, dépression… Perdre son travail et avoir du mal à en retrouver nuit gravement à la santé. Pourtant, le sujet de la santé des chômeurs est « sous-estimé collectivement » et continue de faire l’objet de très peu d’études scientifiques, affirme l’association Solidarité nouvelles face au chômage (SNC) dans un rapport publié jeudi 20 septembre.

« Politiquement, c’est sensible »

Vertigineux, le chiffre de 10.000 à 14.000 décès imputables au chômage qu’avance le nouveau rapport est issu d’une étude de 2015 réalisée par Pierre Meneton, chercheur à l’Inserm. « Vous avez trois fois plus de risques de décéder si vous êtes chômeur », rappelle-t-il. Quand son étude est sortie, il a vu débarquer une mission de l’Inspection générale des Affaires sociales (Igas) pour plancher sur le sujet.

Trois ans plus tard, il n’a toujours pas vu la couleur du rapport. « Politiquement, c’est sensible », décrypte-t-il. « En dehors du drame humain que cela représente, c’est aussi un problème de santé publique ». Et ce sur fond de chômage qui ne baisse pas et d’assouplissement du Code du Travail. Au deuxième trimestre 2018, le nombre d’inscrits à Pôle Emploi, avec ou sans activité, s’est établi à un record de 5,94 millions.

Isolement et dévalorisation

Le rapport pointe aussi une multiplication des contrats à durée déterminée (CDD), et pour des périodes de plus en plus courtes. « Cela a pour conséquence de maintenir les salariés concernés dans une situation faite d’alternance d’emploi et de chômage qui tend à les enfermer durablement dans la précarité », souligne l’étude. Les individus en situation d’emploi précaire ou de chômage sont deux fois plus nombreux que les salariés ayant un emploi stable à estimer que leur état de santé n’est pas satisfaisant.

« Au moment du chômage, les fragilités remontent à la surface avec l’isolement et le sentiment de dévalorisation », explique Madeleine Cord, membre du réseau de psychologues de l’association SNC, avec « isolement ». « L’une des incidences les plus importantes, ce sont les addictions », souligne-t-elle. Elle plaide pour que la souffrance psychique liée au chômage soit introduite dans la formation des professionnels de santé et des personnels de Pôle Emploi.

Cercle vicieux

De leur côté, les chômeurs renoncent davantage aux soins que les autres, en partie pour des raisons financières. Double peine pour les demandeurs d’emploi, donc, voire un cercle vicieux : « Un chômeur en mauvaise santé a plus de difficultés à retrouver du travail qu’un chômeur en bonne santé », constate Michel Debout, auteur du livre « le Traumatisme du chômage ».

Face à ces constats, l’étude livre quelques pistes pour un soutien accru des chômeurs en matière de santé. Parmi elles, une meilleure information sur leurs droits, une couverture complémentaire plus large, et la mise en place de moyens luttant contre l’isolement.  »Ne serait-ce que d’un point de vue purement économique, affirme Michel Debout, il y a tout à gagner à ce que les chômeurs soient en bonne santé ! »

L.D. avec AFP

L'Obs

L’Obs

 

https://www.liberation.fr/france/2018/09/20/stress-hypertension-addiction-le-chomage-nuit-a-la-sante_1680071

Stress, hypertension, addiction : le chômage nuit à la santé

 

Par Amandine Cailhol — 20 septembre 2018 à 16:45
Peu à peu, Pôle Emploi travaille à former ses conseillers afin de les aider à aborder le sujet de la santé (mentale ou non) avec les allocataires. Photo Pascal Guyot. AFP

«Sous-estimés», les effets de l’inactivité subie sur la santé physique et psychique sont multiples, selon l’association Solidarités nouvelles face au chômage (SNC). Dans un rapport publié jeudi, elle appelle les pouvoirs publics à mieux prendre en charge des «chercheurs d’emploi».

 

  • Stress, hypertension, addiction : le chômage nuit à la santé

Pathologies cardiovasculaires, addictions, aggravations de maladies chroniques, telles que le diabète ou l’hypertension, stress, anxiété, dépression pouvant mener au suicide. Selon l’association Solidarités nouvelles face au chômage (SNC), «plusieurs risques bien connus en santé publique ont des incidences beaucoup plus fortes chez les personnes au chômage que dans la population générale ou dans celle des travailleurs actifs de caractéristiques comparables». Autrement dit : «Le chômage nuit à la santé.»

Les «chercheurs d’emploi», comme préfère les appeler l’association, sont deux fois plus nombreux que les salariés ayant un emploi stable à estimer que leur état de santé n’est pas satisfaisant. Un pourcentage qui devient plus important à mesure que le chômage s’inscrit dans la durée. Ils sont aussi 8 % à déclarer avoir des symptômes dépressifs, contre 4 % pour les actifs occupés (1). Et 39 % à expliquer avoir des troubles du sommeil (contre 31 %). C’est le cas de Mélanie, 47 ans, au chômage de longue durée, qui a confié à l’association ses «problèmes de sommeil et de stress qui s’accompagnent de maux de dos, de problèmes de digestion, d’angoisse et de palpitations».

Sur le plan psychique, l’«humiliation», la «culpabilité» et le «sentiment de dévalorisation» sont autant de réactions liées au chômage qui risque de représenter un cocktail explosif pouvant conduire à la dépression, selon Michel Debout, professeur spécialiste de ces enjeux et médecin, invité à débattre par SNC, lors d’une table ronde, jeudi à Paris.

«Pas fragiles, mais fragilisés»

Publiée par l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), une étude avait évalué, en 2015, entre 10 000 et 14 000 le nombre de décès imputables au chômage chaque année. Soit plus que le nombre de morts sur les routes. Une surmortalité à relier au risque de maladies, mais aussi aux conséquences de comportements addictifs pouvant être consécutifs à la perte d’emploi. Dans les pages du rapport, Olivier, 51 ans, témoigne : «Quand je me suis retrouvé au chômage, l’alcool a commencé à être une activité, un cocon. […] Cela m’aidait à tenir face au regard des autres, car j’avais le sentiment d’être jugé en permanence parce que j’étais chômeur. J’étais déprimé, angoissé, j’avais des pensées suicidaires. […] Finalement c’est un cercle vicieux qui s’est installé.» Autre chiffre : le risque de suicides est 2,2 fois plus fort pour les chômeurs que pour les actifs occupés.

Le médecin Michel Debout nuance toutefois: «Il ne s’agit pas de stigmatiser ces personnes comme étant malades, mais de dire qu’il y a un risque qu’elles le deviennent. Elles ne sont pas fragiles, mais fragilisées.» Problème, pointe l’association : les impacts du chômage sur la santé des demandeurs d’emploi sont «sous-estimés», le sujet étant très peu étudié. Parmi les pistes d’amélioration, elle propose de mieux informer les chercheurs d’emploi sur leurs droits en matière de santé. Une manière de lutter contre le renoncement au soin, surreprésenté chez les chômeurs. Ou encore de mettre en place un «dispositif de soutien à la santé des chercheurs d’emploi» en partenariat notamment avec Pôle Emploi. Or, pour l’heure, l’agence de placement et d’indemnisation des chômeurs s’avoue démunie sur le sujet.

Chasse aux sorcières

«On ne sait pas grand-chose, y compris à Pôle Emploi, de la santé des demandeurs d’emploi, explique la directrice des partenariats et de la territorialisation de Pôle Emploi, Firmine Duro. Ce n’est pas une compétence pour nous, nous ne savons pas faire.» L’agence travaille toutefois à former ses conseillers afin de les aider à aborder ce sujet avec les allocataires. En 2014, Pôle Emploi a aussi mis en place un «accompagnement global», visant à intégrer les problématiques plus larges des demandeurs d’emploi – logement, mobilité, santé – en partenariat avec d’autres acteurs. Mais pour l’heure, pointe SNC, ces partenariats ne sont «pas généralisés», ni «non plus structurés de façon pérenne».

Pour Jacqueline Farache, membre du Conseil économique, social et environnemental (Cese) et rapporteure d’un rapport sur le sujet, un bilan de santé et un suivi médical doit être mis en place pour ces publics. De même, un soutien psychologique pourrait être, selon elle, proposé par Pôle Emploi. Autre chantier, pour le professeur Michel Debout, il y a urgence à faire la chasse aux stéréotypes. Et non aux sorcières. «Au lieu de nous dire on va s’occuper de la santé des chercheurs d’emploi, le gouvernement nous dit « on va augmenter les contrôles ». Cela veut dire, en somme, « on va s’occuper des escrocs », s’agace-t-il. Derrière ces propos, il y a une société de défiance. Or, ce qu’il faut, c’est une société de confiance.»

(1) Les pourcentages sont issus de diverses études sur la santé des chômeurs, compactés par SNC.

 
https://lentreprise.lexpress.fr/rh-management/les-chomeurs-ont-deux-fois-plus-de-risques-de-se-suicider_2036201.html

Traverser la rue

Chômeurs: « Un risque de suicide deux fois plus élevé »

 

Propos recueillis par Nathalie Samson, publié le 21/09/2018 à 07:30 , mis à jour à 08:57

Le risque de passage à l'acte suicidaire est de 3% pour la population générale. Il est le double pour les chômeurs.

Le risque de passage à l’acte suicidaire est de 3% pour la population générale. Il est le double pour les chômeurs.afp.com/Philippe Huguen

 

Dépression, suicide… La santé des chômeurs est préoccupante et pourtant rien ne bouge, s’alarme le Pr Michel Debout.

 

L’étude publiée par l’association Solidarités nouvelle face au chômage, publiée ce 20 septembre, tire la sonnette d’alarme sur la santé des chômeurs, même si le constat n’est pas nouveau : une étude de l’Inserm montrait déjà en 2015 que 10 000 à 15 000 décès sont dus au chômage chaque année. Que s’est-il passé depuis trois ans? Rien, dénonce Michel Debout, professeur émérite de la médecine légale et du droit de la santé au CHU de Saint-Etienne (1) et auteur du Traumatisme du chômage. Entretien

L’EXPRESS : Comment le chômage nuit-il à la santé des chômeurs?

Michel Debout : Qu’il s’agisse d’un licenciement individuel, d’un plan social, d’un dépôt de bilan pour les artisans et commerçants ou de la fermeture de l’exploitation agricole pour les agriculteurs, la perte d’emploi est un événement traumatique. Les personnes vont être fragilisées, notamment sur le plan psychologique.

TÉMOIGNAGE >> « J’ai vécu mon dépôt de bilan comme une honte, une infamie »

Beaucoup ont souvent un moment de sidération, certaines peuvent même avoir une angoisse de mort. Imaginez : après trente ans dans la même maison, on vous dit tout d’un coup que vous n’avez plus rien à y faire. Le choc peut être violent, voire humiliant. Les gens disent souvent qu’ils ont été jetés comme des kleenex. Ce contexte est le point de départ.

Cela peut s’arrêter là si la personne trouve un emploi. Mais pas n’importe lequel : il faut qu’il convienne, qu’il corresponde à sa qualification, à ses compétences, à ce qu’elle aime faire.

Les chômeurs ont-ils des comportements à risque?

Le risque de passage à l’acte suicidaire est de 3% pour la population générale, il est du double pour les chômeurs.

ENTRETIEN >> « Quand on est au chômage, on se détruit physiquement et psychologiquement »

Que se passe-t-il si le chômage dure?

Les réactions dépendent de trois facteurs essentiels. Tout d’abord, les capacités que l’on a à réagir à une situation traumatique, la résilience. La plupart du temps, quand ils perdent leur travail, les individus ne restent pas anxieux et rebondissent.

Mais ce n’est pas le cas pour tous. Du fait de la sidération, de l’état de stress, avec l’angoisse qui monte, certains chômeurs deviennent irritables. Ils peuvent se sentir coupables de ce qui leur arrive et se remettent en cause. Pensent ne pas être à la hauteur, ne pas avoir la bonne formation, ils se dévalorisent.

Le risque, alors, est de sombrer dans la dépression, de s’isoler. De ne plus voir ses amis à qui on estime ne pas avoir grand chose à raconter…

LIRE AUSSI >> Chômage. « La perte d’un emploi renvoie à une mort symbolique »

Deuxième élément entrant en ligne de compte, la famille : le (la) conjoint(e), les enfants. Un nombre important de couples se séparent à ce moment-là. Les salariés de Conti ont mené une étude. Au bout d’un an, presque la moitié des 300 salariés qui avaient perdu leur emploi s’étaient séparés.

Le dernier point, c’est le regard négatif de la société. Dire que si les chômeurs ne trouvent pas d’emploi, c’est parce qu’ils n’en cherchent pas est à la fois humiliant et culpabilisant. Cela remet en cause leur loyauté, alors qu’ils ont besoin de retrouver confiance en eux et dans les autres. Aujourd’hui, on fait l’inverse. Au lieu de faire de la santé et de la prévention, on augmente les contrôles et, par là, on augmente la défiance.

Quand le président dit « Je traverse la rue, je vous trouve du travail », ça vous choque?

Malheureusement, le discours ambiant, comme celui entendu à l’Elysée dimanche dernier (« Je traverse la rue… »), va dans le sens d’une mise en accusation. On dit au chômeur : vous n’êtes même pas capable de retrouver un travail. Il ne pose pas la question pourtant essentielle de la qualité de l’emploi.

REPORTAGE >> Les coulisses du contrôle des chômeurs

Aujourd’hui, on peut vous proposer des postes précaires, des contrats de moins d’une semaine. C’est violent pour quelqu’un qui avait un emploi stable, des compétences. Il ne va pas accepter de faire la plonge pendant une journée, non parce que la plonge est dévalorisante, mais par rapport à son parcours de vie.

Des chômeurs de 50-60 ans ont encore besoin de retrouver des postes pérennes, car ils ont des responsabilités, des dettes matérielles qui peuvent parfois les miner : ils ne peuvent pas payer de vacances à leurs enfants… Ils sont pris dans une spirale qui les tire vers le bas, alors qu’il faudrait les accompagner.

Quelles sont les solutions?

La première piste possible est d’expliquer au chômeur ce qui peut arriver à sa santé, même si ce n’est pas une fatalité. Derrière l’angoisse et la dépression, il y a aussi la rechute de certaines maladies, des problèmes cardio-vasculaires, avec des hyper-tensions, parfois des infarctus. Il y a aussi beaucoup d’addictions. Un ancien fumeur sur deux reprend le tabac à ce moment-là.

Plus concrètement…

Quand on trouve un emploi, on a une visite d’embauche. Il devrait y avoir une visite sur ce modèle lorsque l’on perd son emploi, pour faire un bilan. Si la personne a déjà des problèmes de santé, c’est l’occasion de lui en parler.

L’ÉTUDE >> Le chômage tuerait entre 10 000 et 20 000 personnes par an

Sinon, on l’encourage à faire ce qu’il faut pour retrouver un emploi, pour qu’elle se réinscrive dans un cercle vertueux. L’important est de ne pas la désaffilier du travail. Lui dire qu’elle est toujours un travailleur potentiel, c’est le message à lui faire passer pour ne pas la dévaloriser.

On parle de ce que représente le travail pour elle : celui qu’elle a dû quitter, mais aussi celui qu’elle voudrait reprendre, le sens qu’elle lui donne, plutôt que de lui parler de sa vie de chômeur. C’est essentiel car le travail a changé, s’est modifié, raréfié. Les gens sont perdus.

L’autre élément clef, c’est de créer le lien social. Quand on perd son emploi, il y a souvent un repli sur soi et même une désocialisation. C’est le symptôme de la robe de chambre : on perd le rythme et, en restant chez soi, on perd le contact humain. C’est pour cela que l’action des associations est primordiale. Les expériences comme Territoires zéro chômeurs sont aussi une piste importante.

Que peuvent faire les pouvoirs publics?

Quand quelqu’un est victime d’une agression, on met en place une cellule d’accompagnement psychologique. Pourquoi n’accompagnerait-on pas les chômeurs de la même façon ? On recense 10 000 à 15 000 morts chaque année, sans compter ceux qui sont en mauvaise santé. Pourquoi le gouvernement ne prévoit-il pas un plan pour lutter contre ce fléau, comme il l’a fait pour les accidents de la route?

Le président a dit qu’il fallait aider les pauvres à sortir de la pauvreté. Il faut tout faire pour que les demandeurs d’emploi ne sombrent pas dans la pauvreté. La santé des chômeurs doit devenir une question de santé publique.

Vous étudiez la question depuis de nombreuses années, l’écho est-il plus favorable aujourd’hui?

Quand j’ai sorti en 2015 Le traumatisme du chômage, j’ai rencontré le ministre de la Santé de l’époque. Une mission a été mise en place sur la question, ainsi que deux inspections (Igas et inspection du travail). Les deux inspecteurs m’ont reçu en avril 2015. Aucun rapport n’a jamais été publié. Rien n’a été fait pour améliorer la santé des chômeurs.

Ce n’est pas un problème d’orientation politique. Il n’y pas pas de prise de conscience. Les chômeurs n’ont pas besoin qu’on les montre du doigt, ils ont besoin qu’on leur tende la main.

(1) Michel Debout est professeur émérite de la médecine légale et du droit de la santé au CHU de Saint-Etienne. Il est aussi membre du Cese auteur de rapports sur la prévention du suicide et sur la santé des travailleurs.



A l’attention de celui qui me dénonce à la Direction Interministérielle du Numérique

Elle est bien passée hier consulter mes blogs :

 

A l'attention de celui qui me dénonce à la Direction Interministérielle du Numérique dans AC ! Brest frParis, Ile-de-france, France, Direction Interministerielle Du Numerique Et Du Sy

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Win7, Firefox 56.0, 1920×1080
https://www.google.com/
19 Sep 10:37:04

 

 

Seulement voilà, à cette heure-là, je n’avais pas encore ajouté les paragraphes de mon dernier article du 18 septembre 2018 où je nomme deux juges brestois, je l’ai fait juste après.

Dites-lui de repasser, ce serait vraiment dommage qu’elle ne voit pas toute cette partie du texte en ligne.



L’Etat condamné pour déni de justice : c’est encore une affaire de viols

De plus, dans ce cas particulier, la victime avait entre 5 et 8 ans lorsqu’elle a été violée, à de multiples reprises, par un ami de ses parents à leur domicile.

Cela s’est produit dans le ressort du Tribunal de Grande Instance de Rennes, dont le président déplore qu’il présente un taux de juges des enfants parmi les plus faibles de France.

Comment s’en étonner ?

Nous sommes en Bretagne, une région où le pouvoir central a toujours vu partout de dangereux indépendantistes à mater par tous les moyens, le viol de leurs femmes et de leurs enfants en faisant partie.

Que d’horreurs à ce sujet à la pointe du Finistère, où violeurs et pédophiles ont toujours été particulièrement choyés, voire attirés d’autres régions par l’impunité qui leur était offerte en compensation de la grisaille environnante…

Certes, il arrive parfois que l’un d’entre eux soit poursuivi et condamné, comme par exemple l’ancien psychiatre brestois Serge Rodallec, plusieurs fois poursuivi et condamné pour viols et agressions sexuelles sur trois de ses jeunes patients handicapés mentaux, ou bien encore un ancien directeur de l’hôpital psychiatrique de Bohars, condamné pour sa part pour des faits de proxénétisme aggravé, diverses autres violences, des faux et usages de faux, escroqueries, usurpations d’identités ou de titres, dénonciations calomnieuses et faux témoignages, et j’en oublie sûrement… mais ces cas restent isolés et résultent généralement d’une fâcherie quelconque du pervers avec un certain nombre de ses complices.

Les juges pour enfants ?

Autrefois, nous en avons eu un dont la pédophilie était connue de tous.

Aujourd’hui, il semblerait qu’ils doivent d’abord faire leurs preuves, par exemple en faisant poursuivre et condamner sur la base exclusive de dénonciations calomnieuses des victimes de Pascal Edouard Cyprien Luraghi, un individu qui depuis plusieurs années m’accuse mensongèrement de l’accuser de pédophilie et semble avoir depuis longtemps oublié que c’est lui-même qui au printemps 2010 se plaisait à se dire pédophile sur son propre blog.

C’est ainsi que les juges d’instruction Raymond André et Céline Verdier ont été tous deux nommés juges des enfants à la suite de leurs saloperies à mon encontre, en 2012 pour le premier et 2014 pour la seconde.

Ces magistrats apprécient énormément tous les écrits de l’autoproclamé « écrivain en ligne et à l’oeil depuis 2001″, qu’ils soient publics ou non : tous ses articles et commentaires me concernant, toutes ses dénonciations calomnieuses à mon encontre, dont ils font autant de charges irréfutables à mon encontre, mais aussi tous ses écrits publics lui ayant valu le 8 janvier 2015 la suppression d’un blog Blogspot pour apologie de la pédophilie.

A noter : Céline Verdier a particulièrement apprécié qu’il m’ait dénoncée comme « mécréante » sur plusieurs sites islamistes après avoir révélé mon identité et mes coordonnées au public en 2010. Elle était déjà au courant la première fois que je l’ai vue. C’est d’ailleurs un des rares points de discussion sur lesquels je n’ai pas dû me battre pour me faire entendre : elle a acquiescé tout de suite, sachant déjà que c’était vrai, probablement pour l’avoir lu sur le blog Luraghi, mais n’y voyait aucun mal…

 

https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/metiers/droit-et-justice/l-etat-condamne-pour-deni-de-justice-dans-l-affaire-de-karine-fillette-violee-chez-ses-parents-pendant-des-annees_2944405.html

L’Etat condamné pour déni de justice dans l’affaire de Karine, fillette violée chez ses parents pendant des années

 

Entre ses 5 et ses 8 ans, Karine a vécu l’enfer : elle a été violée à de multiples reprises par un « ami » de ses parents, hébergé au sein même de la maison familiale. Elle poursuivait l’Etat pour faute lourde.

 

Palais de justice de Paris, le 24 mai 2018.
Palais de justice de Paris, le 24 mai 2018. (JULIEN MATTIA / NURPHOTO)

« Je voudrais simplement que la justice reconnaisse ses erreurs pour que le système change. S’il avait fonctionné normalement, je n’aurais jamais subi tout ça… » raconte Karine au Parisien. A 21 ans, avec sa tante Laurence Brunet, elle a attaqué l’Etat, en juillet dernier, pour « faute lourde » : Karine estime en effet que la justice française ne l’a jamais protégée des innombrables abus qu’elle a subis durant son enfance. Elle est finalement parvenue à obtenir, lundi 17 septembre, une condamnation pour « déni de justice », mais a échoué à obtenir réparation pour « faute lourde » pour des raisons de prescription.

Une situation complexe

Tout commence dès le jour de sa naissance, en juillet 1997. La situation du bébé fait d’ores et déjà l’objet d’un signalement aux services sociaux, comme le relate Le Parisien. Sa mère, Anne-Marie, a été condamnée dans les années 1980 à 8 ans de prison pour avoir tué, à la naissance, d’une centaine de coups de couteau son premier enfant, issu d’un viol. Malgré ce passé violent, le juge des enfants choisit de maintenir Karine chez ses parents.

Pour elle, un calvaire de plus de douze ans commence. Délaissée par ses parents, la petite fille est complètement livrée à elle-même. En septembre 1998, un premier jugement impose une assistance éducative au domicile des parents, mais après une expertise psychiatrique, ces derniers conservent la garde de leur fille, relate Europe 1.

Au fil des années, les rapports des services sociaux se suivent, mettant en évidence une situation alarmante. Toujours selon Europe 1, les services de l’enfance ne notent « aucune évolution positive », décrivant un père « ombrageux » et une mère qui ne parvient pas à « gérer son intimité » avec sa fille, tout en refusant tout suivi thérapeutique. Malgré ces conclusions, un juge estime, en mai 2000, qu’une intervention éducative judiciaire n’est « pas nécessaire » : à nouveau, les parents de Karine gardent leur fille auprès d’eux.

De multiples signalements

A partir de 2002, les parents de Karine hébergent à leur domicile un homme, Roland, en connaissant pourtant ses antécédents de pédophilie. Dans un article du Parisien, la jeune femme raconte son calvaire : « Je me souviens parfaitement, quand il leur donnait de l’argent le mercredi pour qu’ils aillent acheter des cigarettes ou de l’alcool et qu’ils me laissaient seule avec lui. Ils savaient très bien ce qui se passait chez eux. »

L’entourage de la fillette s’inquiète. En 2003, Laurence Brunet, sa tante, alerte les services sociaux, alarmée par un comportement anormalement « sexué » de la petite fille, âgée de seulement 5 ans, précise Europe 1. Elle emmène Karine chez un gynécologue, qui dépiste « une très grosse infection gynécologique ». A l’époque, le médecin questionne la fillette. « Avec ses mots à elle, elle a dit que son papa l’allongeait souvent dans la baignoire et qu’il la touchait beaucoup », raconte sa tante à Europe 1. Une première enquête est ouverte, mais elle est classée sans suite en février 2004.

En 2005, une nouvelle enquête est menée, à nouveau sans suite. « Parce que les parents sont arrivés avec un certificat médical, qu’ils avaient fait faire la veille chez le médecin traitant. Il n’y a pas eu d’investigation plus poussée, il n’y a même pas eu une séance avec un psychologue », déplore Laurence Brunet sur Europe 1. La tante, qui tente alors de faire entendre raison à la justice, est poursuivie pour dénonciation calomnieuse, écope d’un rappel à la loi et se voit contrainte d’écrire « une lettre d’excuses à la justice, pour les perturbations à Karine et à ses parents ».

« Un manque de clairvoyance » de la justice

En 2009, Karine parvient à parler. Le parquet de Rennes ouvre une enquête préliminaire en mai de la même année, mais attend ensuite un an, soit octobre 2010, pour confier l’enquête à un juge d’instruction. La jeune fille est finalement placée chez son oncle et sa tante. En juillet dernier, devant les assises d’Ille-et-Vilaine, Roland a reconnu l’avoir agressée sexuellement et violée entre 2002 et 2005, alors qu’elle était âgée de 5 à 8 ans. Il a été condamné à trente ans de réclusion. Les parents de Karine, eux, ont été poursuivis pour l’avoir empêchée de parler (« subornation de témoin »), la mère écopant de deux ans de prison avec sursis et le père de trois ans de réclusion dont six mois ferme. Mais la victime a également choisi de porter plainte contre l’Etat, pour faute lourde. « La justice aurait dû me protéger, elle ne l’a pas fait », déclare-t-elle au Parisien.

Comment est-il possible qu’on m’ait laissée chez eux, alors qu’Anne-Marie avait été condamnée pour un infanticide ?Karine, victime de pédophilie au « Parisien »

En juillet, aux assises, l’avocat général avait conclu son intervention en reconnaissant « un manque de clairvoyance » de la justice dans cette affaire. « Nous avons des questions à nous poser au niveau de notre responsabilité professionnelle », avait-il déclaré. « Le tribunal de Rennes ne peut que regretter que l’intervention judiciaire n’ait pu être plus efficace » à l’égard de Karine, a pour sa part écrit le président du tribunal de grande instance de Rennes, Ollivier Joulin, dans un courrier au Défenseur des droits consulté par l’AFP. Il y souligne que la juridiction de Rennes a un taux de juges des enfants « parmi les plus faibles de France ». « Ils travaillent sans relâche, presque toujours dans l’urgence absolue », parfois jusqu’au « burn-out » et « ont parfaitement conscience qu’ils ne peuvent, malgré l’intensité de leur engagement, éviter que des situations telles que celle qu’a connue Karine se reproduisent ».



Tariq Ramadan confronté à ses accusatrices

La première a manifestement des problèmes de mémoire. C’est tout bon pour l’accusé qui… euh… « rit »… tout comme Maurice Agnelet lors de son procès d’avril 2014 à Rennes :

http://petitcoucou.unblog.fr/2014/04/28/de-lhomme-ideal-escroqueries-assassinats/

Il ne rit peut-être pas autant, il n’est pas encore accusé d’assassinat ni trahi par son propre fils…

Il est quand même accusé de viols et d’avoir toujours trompé son public comme il trompe aussi sa femme, ce qu’il a déjà reconnu.

Personnellement, quand je suis accusée mensongèrement de faits que je n’ai pas commis, comme cela se produit quand même très régulièrement depuis le début des harcèlements dont je suis victime depuis maintenant près de 30 ans, je n’ai pas la moindre envie de rire.

D’abord, je tombe des nues – oui, encore aujourd’hui, à chacune des nouvelles dénonciations calomnieuses auxquelles je dois répondre, je tombe des nues.

Et très vite, l’habitude aidant, je me reprends, ulcérée.

A aucun moment je n’ai la moindre envie de rire.

Je ne pleure pas, non plus, ou du moins pas en audition, où cela ne m’est arrivé qu’une seule fois, la toute première, lorsque le policier chargé de traiter ma première plainte m’avait annoncé qu’elle était d’emblée classée sans suite alors que j’étais très sérieusement menacée de mort. Là, je me suis carrément écroulée, et il s’en souvient aussi bien que moi. Pour preuve : on le retrouve aux abords de l’affaire Merah en 2012.

Je suis vaccinée, donc.

Depuis cette époque, je reste sèche et fais face à mes bourreaux sans jamais ciller.

Ce sont eux qui baissent la tête ou détournent le regard, pas moi.

Cela s’est encore produit le mardi 8 novembre 2016 à 11h30 dans l’enceinte du Tribunal de Grande Instance de Paris, où j’étais confrontée pour la seconde fois à mon accusateur et bourreau Pascal Edouard Cyprien Luraghi, ainsi qu’à son avocat et une petite bande de ses complices cybercriminels et harceleurs, dits « déconnologues », dont la criminelle Josette Brenterch du NPA de Brest.

Pour ma part, je me présentais seule, absolument seule, sans même l’assistance d’un avocat, et de plus dans un état physique pitoyable.

Alors que nous attendions l’arrivée de la juge et de sa greffière, je me suis tournée vers eux et les ai interpellés en leur demandant notamment de se présenter.

Or, que croyez-vous qu’il se soit produit ?

D’un seul et même mouvement, ils ont tous tourné la tête dans la direction opposée à la mienne en courbant l’échine.

Une bande de lâches…

C’est leur avocat qui m’a répondu. Selon lui, ils constituaient le « public » et en avaient le droit.

Ils étaient surtout tous là pour impressionner leur victime, la démonter ou la perturber en sachant qu’elle se défendait seule et qui plus est dans un état de santé inadéquat – je craignais d’être hospitalisée avant l’audience et de ce fait empêchée de m’y rendre, ce dont j’avais prévenu leur avocat.

 

http://www.leparisien.fr/faits-divers/dans-le-secret-de-la-confrontation-entre-tariq-ramadan-et-henda-ayari-17-09-2018-7891554.php

Dans le secret de la confrontation entre Tariq Ramadan et Henda Ayari

 

>Faits divers|Jean-Michel Décugis et Jérémie Pham-Lê| 17 septembre 2018, 11h58 |23
Tariq Ramadan confronté à ses accusatrices dans AC ! Brest 7891554_6d32ffee-ba5e-11e8-957c-65d8e1ce7171-1_1000x625
L’islamologue Tariq Ramadan, accusé de viol par plusieurs femmes, est incarcéré depuis plus de six mois. LP/Philippe Lavieille

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Face aux hésitations et aux imprécisions de sa première accusatrice, le 19 juillet, l’islamologue suisse a marqué des points. Il est convoqué ce mardi pour une nouvelle confrontation avec Christelle, une autre plaignante.

 

Le face-à-face a été relativement bref : à peine une heure et 45 minutes. Mais il fut d’une tension permanente – entre moqueries, pleurs et moments de doutes. Ce 19 juillet, au palais de justice de Paris, il est environ 11 heures lorsque Tariq Ramadan et Henda Ayari s’assoient devant les trois juges chargés d’instruire l’information judiciaire ouverte pour « viol » et « viol sur personne vulnérable ».

C’est la première fois que l’islamologue suisse de 56 ans, écroué à Fresnes (Val-de-Marne), est confronté à l’ancienne salafiste de 41 ans, première des trois plaignantes à s’être tournée vers la justice pour dénoncer une relation sexuelle imposée avec brutalité.

Un rendez-vous explosif qui a affaibli les accusations d’Henda Ayari, laquelle se dit désormais incapable de préciser le jour et le lieu où elle aurait été violée. Si ce n’est que c’était « à Paris, dans un hôtel » et « au printemps 2012 ».

Des problèmes de « mémoire »

« Comment expliquez-vous qu’on en soit là ? » s’agacent les magistrats instructeurs dans ce qui ressemble d’abord à un interrogatoire de la plaignante. Pas moins de 20 questions – souvent sèchement formulées – lui seront posées avant que Tariq Ramadan ne puisse prendre la parole. « Les dates et les lieux changent. Comment l’expliquez-vous et comment fait-on ? » insistent-ils.

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Henda Ayari. /LP/Yann Foreix  

Mise en difficulté par l’enquête, Henda Ayari, qui plaide les problèmes de « mémoire », avait récemment resitué le viol à la date du 26 mai 2012 au Crowne Plaza République (Paris XIe). Or, les policiers de la brigade criminelle ont exhumé des photos la montrant ce soir-là au mariage de son frère à Rouen (Seine-Maritime).

« Je reconnais que je ne me souvenais absolument pas, ça peut paraître surprenant, du mariage de mon frère à cette date-là », concède la quadragénaire. « Doit-on tout remettre en cause ? […] Vous est-il impossible de dire Je ne sais pas ? » la sermonnent les juges d’instruction, lui indiquant qu’ils ne veulent plus « d’hypothèses à ce stade ». « Je veux aider l’enquête, se défend la plaignante. Et dire Je ne sais pas, pour moi, c’est négatif. » À deux reprises, la greffière note son malaise sur procès-verbal : « Mme El Ayari hésite. »

Ramadan reconnaît des échanges « virtuels et sexuels »

Invitée à décrire la nuit du viol présumé, la quadragénaire se montre en revanche précise. En pleurs, elle décrit d’abord un comportement autoritaire du théologien : « Il m’a tutoyée en me disant Sois une femme. » Puis des coups et un rapport sexuel violent non consenti, expliquant que son agresseur « avait de la haine dans son regard ».

« Ce sont des affabulations », rétorque aussitôt Tariq Ramadan. Selon l’islamologue, il n’y a eu qu’une rencontre physique, vraisemblablement le 6 avril 2012, à la sortie de l’une de ses conférences au Bourget (Seine-Saint-Denis). S’il admet avoir eu des échanges « virtuels et sexuels » avec Henda Ayari, ceux-ci n’auraient pas donné lieu à des rapports charnels. Contrairement à d’autres femmes, avec qui il a reconnu avoir eu des relations extraconjugales.

« Quels sont vos critères pour que vous passiez de la rencontre sexuelle virtuelle à la rencontre sexuelle physique ? » tente, dubitatif, l’un des conseils d’Henda Ayari. « D’abord, en termes de pourcentage, il y a beaucoup plus de virtuels que de relations, réplique Ramadan. Un critère qui est essentiel, c’est la confiance que je peux avoir en mon interlocutrice. »

Or, explique le prédicateur, Henda Ayari côtoyait deux de ses ennemis jurés – le sociologue Vincent Geisser et l’essayiste Alain Soral. Surtout, ajoute-t-il, son accusatrice lui aurait confié avoir eu « des relations tarifées parce qu’elle avait besoin d’argent ». « Il est taré lui, n’importe quoi ! » conteste Ayari, en fondant en larmes.

Des zones d’ombre persistent

Si l’islamologue semble avoir marqué des points lors de cette confrontation, des zones d’ombre demeurent. Sur un vieil agenda qu’elle a fourni aux juges, Henda Ayari avait noté un rendez-vous à la date du 26 mai 2012 au Crowne Plaza. Si celui-ci n’a pas eu lieu, Ramadan avait bel et bien une réservation à cette date, qu’il a annulée peu avant. Or, cette information n’était pas publique.

D’autre part, dans le dossier figure la déposition d’une amie d’Henda Ayari, qui dit avoir eu vent à l’époque d’une rencontre entre l’accusé et l’accusatrice dans un hôtel. Un témoin que l’on ne peut pas soupçonner de connivence puisque, dans une écoute téléphonique interceptée lors de l’enquête, il conteste la position victimaire d’Ayari : « Ce que je peux te dire, c’est t’es partie avec la banane, t’es revenue avec la banane quand même ». « M. Ramadan rit », note la greffière lors de la confrontation, alors que l’islamologue remet en doute la fiabilité de ce témoignage.

En fin d’audition, les juges d’instruction font remarquer à l’islamologue qu’il existe néanmoins « des traits communs » entre la description du viol présumé d’Henda Ayari et ceux des deux autres plaignantes, Christelle et Marie. « La perspective historique montre que les versions évoluent pour toutes aller dans le même sens, balaye Ramadan. L’addition de trois mensonges concertés historiquement ne fait pas la vérité factuelle. »

Le théologien suisse doit être confronté pour la seconde fois à Christelle ce mardi. Un moment important dans l’instruction puisque les juges ont notamment justifié son maintien en détention pour éviter toute pression sur la victime dans la perspective de ce rendez-vous.

 

http://www.lepoint.fr/faits-divers/tariq-ramadan-la-plaignante-suisse-raconte-une-nuit-d-horreur-17-09-2018-2251909_2627.php

Tariq Ramadan : la plaignante suisse raconte une « nuit d’horreur »

 

Le ministère public suisse a ouvert une instruction pénale pour « viol » et « contrainte sexuelle ». Les enquêteurs s’intéressent à la famille de l’accusé.

 

De notre correspondant à Genève,

Modifié le 17/09/2018 à 14:39 – Publié le 17/09/2018 à 14:22 | Le Point.fr

 

À la suite du dépôt d’une plainte pénale le 13 avril 2018, le ministère public suisse a ouvert une instruction pénale à l’encontre de Tariq Ramadan à la fois pour « viol » et pour « contrainte sexuelle ». Cette mesure correspond en France à une mise en examen. La Suissesse, âgée d’une quarantaine d’années au moment des faits, convertie à l’islam dans sa jeunesse, accuse le prédicateur de l’avoir violée le 28 octobre 2008 dans un hôtel de la rive droite de Genève. « Brigitte » (prénom d’emprunt, NDLR) évoque une « nuit d’horreur ».

Tariq Ramadan lui aurait d’abord proposé d’aller boire un café. Ensuite, sous prétexte de l’aider à monter une planche à repasser et un fer en prévision d’une émission de télévision, il l’aurait entraînée dans sa chambre. Tariq Ramadan se serait d’abord mis à genoux pour brancher le fer à une prise. Selon la plainte à laquelle nous avons accès, en se relevant, il l’aurait menacée et insultée, l’accusant notamment de travailler pour les renseignements généraux français. Si le premier procureur genevois Adrian Holloway a retenu les qualifications de « viol » et de « contrainte sexuelle », il n’a pas tenu compte des circonstances aggravantes de cruauté et de séquestration dénoncées par la plaignante.

Un dossier aux « ramifications internationales »

« L’ouverture d’une instruction pénale marque un avancement majeur de la procédure suisse et démontre le sérieux des accusations portées par notre cliente. La prochaine étape sera l’audition du prévenu en France, par le procureur suisse, vraisemblablement en octobre », confie au Point Romain Jordan, l’avocat de « Brigitte ». Il a été rejoint par l’un des ténors du barreau genevois, Robert Assaël. « Nous ne serons pas trop de deux pour gérer un dossier tentaculaire aux ramifications internationales et au nombre important d’audiences prévisibles », a-t-il confié à La Tribune de Genève .

À la suite de la révélation par Le Point, le 6 septembre dernier, de la prochaine « mise en prévention » de Tariq Ramadan, qui correspond en France à une mise en examen, Mes Guerric Canonica et Pierre de Preux, les défenseurs du prédicateur, ont demandé des explications à la justice genevoise. « Nous sommes excessivement surpris d’apprendre l’ouverture d’une instruction par la presse et non par le ministère public directement », déclarent-ils au site Le Muslim Post. Lundi, Le Point a cherché à joindre sans succès la défense de Tariq Ramadan.

Pressions et menaces

L’enquête menée par la police genevoise pourrait fragiliser la famille Ramadan, qui ne cesse d’affirmer que Tariq Ramadan serait victime d’un « complot ». Dans le quotidien Le Temps daté du 10 septembre, son frère Bilal Ramadan a évoqué un traquenard organisé « au niveau le plus haut de l’État ». Il a ajouté : « La pensée de Tariq dérange suffisamment en France pour qu’on veuille l’empêcher de parler. Pour le briser, on a révélé sa vie privée, on l’a accusé de viols. »

Pourtant, selon nos informations, depuis au moins 2009, plusieurs femmes en Suisse, mais aussi en France et en Belgique, auraient alerté la famille Ramadan, qui aurait tenté de les dissuader de porter plainte. Certaines d’entre elles ont communiqué à la justice des mails de pressions et de menaces provenant de la famille du prédicateur. Toujours selon nos informations, plusieurs femmes sont allées voir Hani Ramadan, directeur du Centre islamique de Genève, pour se plaindre des agissements de son frère. « C’est vous qui êtes des pécheresses. C’est vous les fautives. C’est vous qui irez en enfer », leur aurait-il rétorqué. De son côté, Maryam Ramadan, la fille aînée de Tariq Ramadan, aurait commis une infraction en révélant le 4 août 2018 sur son fil Twitter les initiales de la plaignante suisse, ce qui pourrait permettre son identification.

Confrontation en France

Cette nouvelle mise en examen du professeur d’Oxford, actuellement mis en congé de l’université, vient s’ajouter aux dossiers instruits en France, où il a été inculpé le 2 février pour des accusations de viol qu’il conteste. Tariq Ramadan doit bientôt être confronté à la deuxième plaignante. Cette confrontation avec cette femme surnommée « Christelle“ était prévue le 18 juillet 2018, mais elle a été reportée en raison de l’état de santé de la plaignante.

Par ailleurs, un homme dont le témoignage fragilisait la plainte de Henda Ayari, la première accusatrice de Tariq Ramadan, a été condamné à dix mois de prison ferme pour faux. Cet ancien douanier de 44 ans affirmait que Henda Ayari lui avait fait des avances, puis l’aurait menacé quelques jours plus tard de porter plainte pour viol contre lui. Cet homme est par ailleurs mis en cause dans une affaire de viol ainsi que dans une autre de séquestration et d’extorsions de fonds.

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Tariq Ramadan sur le point d’être mis en examen en Suisse

 

http://www.lepoint.fr/justice/tariq-ramadan-sur-le-point-d-etre-mis-en-examen-en-suisse-06-09-2018-2249088_2386.php

Tariq Ramadan sur le point d’être mis en examen en Suisse

 

VIDÉO. Le prédicateur est accusé de « séquestration, contrainte sexuelle, viol avec circonstance aggravante de cruauté », des faits remontant à octobre 2008.

 

De notre correspondant à Genève,

Modifié le 06/09/2018 à 11:05 – Publié le 06/09/2018 à 09:41 | Le Point.fr

 

Tariq Ramadan va bientôt faire face à un nouveau front judiciaire, en Suisse cette fois. À Genève, le palais de justice explique en termes choisis que « le seuil nécessaire pour justifier l’ouverture d’une instruction pénale est largement atteint, et ce, depuis le début de la procédure déjà ». Comprenez que les enquêteurs genevois, à la suite de la plainte déposée le 13 avril 2018 par une Suissesse, ont recueilli suffisamment d’éléments pour que le parquet procède la semaine prochaine à une « mise en prévention » de Tariq Ramadan. Ce qui correspond, en France, à une mise en examen pour viol.

Après les trois plaintes pour viol déposées en France et la plainte pour agression sexuelle venant des États-Unis, une Suissesse, âgée d’une quarantaine d’années au moment des faits, convertie à l’islam dans sa jeunesse, a accusé en avril dernier le prédicateur de l’avoir violée en 2008 dans un hôtel de la rive droite de Genève. Le 28 octobre de cette année-là, Tariq Ramadan lui aurait proposé d’aller boire un café. Puis, sous prétexte de l’aider à monter une planche à repasser et un fer, en prévision d’une émission de télévision, il l’aurait entraînée dans sa chambre. Elle décrit ensuite des scènes d’horreur comparables à ce qu’auraient subi les victimes présumées du prédicateur en France.

Lire aussi Révélations sur l’affaire Tariq Ramadan

Une confrontation en octobre prochain à Paris

La Suissesse, qui accuse Tariq Ramadan de « séquestration, contrainte sexuelle, viol avec circonstance aggravante de cruauté », affirme avoir été également insultée, battue et menacée. « Il me disait qu’il y avait deux catégories de femmes qui refusaient de l’embrasser : les prostituées et les espionnes. Il m’a alors redemandé si j’étais des RG [Renseignements généraux] », avait-elle expliqué en avril dernier dans La Tribune de Genève. Contacté mercredi, maître Romain Jordan, l’avocat principal de la plaignante genevoise, n’a pas souhaité faire de commentaires à ce sujet. D’autres proches du dossier indiquent toutefois que l’audition de Tariq Ramadan apparaît comme la suite logique d’une instruction pénale, de façon à ce que le « prévenu puisse prendre position sur les charges pesant sur lui ». Selon toute vraisemblance, cette audition se déroulera à Paris, vraisemblablement en octobre, le prédicateur étant actuellement détenu.

Par ailleurs, Myriam Ramadan, la fille aînée de Tariq Ramadan, serait également dans la ligne de mire de la justice helvétique. Début août, dans un tweet, elle a révélé partiellement l’identité de la plaignante, ce qui constitue une infraction en droit suisse.

Contrairement à la France, la justice de l’autre côté du Jura travaille depuis des semaines dans le plus grand secret. Il s’agit d’éviter à l’accusatrice du prédicateur de subir le sort des trois femmes qui ont déposé une plainte contre Tariq Ramadan en France et qui sont depuis quotidiennement insultées et menacées de mort.

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Torture en Algérie : douleurs et polémiques sont encore vives

L’armée craint d’être mise en accusation dans son ensemble à la suite de la reconnaissance d’une forme de responsabilité de l’Etat dans la disparition de Maurice Audin.

Quant aux anciens combattants, pour certains d’entre eux, c’est encore pire : hors d’eux, ils accusent le président de la République de donner raison à un traître.

Dans ces conditions, je me dois de rappeler qu’à l’instar de nombreux collègues ingénieurs d’études en informatique qui pour beaucoup, torturés à mort ou assassinés, ne sont plus là pour témoigner, je suis moi-même torturée depuis près de trois décennies pour avoir, non pas trahi mon pays, mais au contraire refusé de le trahir au profit de mes anciens employeurs harceleurs, des patrons voyous d’origine étrangère. J’ai fait l’objet de plusieurs tentatives d’assassinat. Mes proches sont eux aussi tous attaqués et certains en sont bien morts. Ils ont été assassinés sur ordre de mes anciens employeurs harceleurs ou de leurs complices fonctionnaires CORROMPUS ne cherchant ainsi qu’à m’isoler et me rendre plus vulnérable à toutes leurs attaques, incessantes, constamment renouvelées depuis près de 30 ans.

Or, que fait la « justice » française ? Lorsqu’elle décide d’agir, elle ne s’attaque toujours qu’aux victimes toujours en vie de ces criminels, avec pour but ultime de les faire taire par assassinat.

 

https://www.lemonde.fr/politique/article/2018/09/13/torture-en-algerie-les-militaires-francais-d-aujourd-hui-redoutent-l-amalgame_5354510_823448.html

Torture en Algérie : les militaires français d’aujourd’hui redoutent l’amalgame

 

Malgré les précautions de l’exécutif, qui accuse aussi les gouvernements de l’époque, l’armée craint d’être mise en accusation dans son ensemble.

LE MONDE | 13.09.2018 à 12h13 • Mis à jour le 13.09.2018 à 12h16 | Par Nathalie Guibert

Le président français, Emmanuel Macron, lors d’un discours en hommage aux forces armées au ministère de la défense, le 13 juillet 2017.

 

En assumant de relancer un débat sur le comportement des militaires français dans les opérations de la guerre d’Algérie, Emmanuel Macron va-t-il susciter une nouvelle incompréhension dans les armées ? Enoncée jeudi 13 septembre, la « reconnaissance au nom de la République française que Maurice Audin a été torturé » et que le jeune assistant de mathématiques de la fac d’Alger a été exécuté « par des militaires qui l’avaient arrêté à son domicile » en 1957 est un acte historique.

Les mots du président ont été préparés avec les autorités du ministère des armées. Ils sont inscrits dans un cadre précis : c’est « un système » dont des gouvernements ont eu la responsabilité politique avec le « fondement légal » des pouvoirs spéciaux, qui a formé « le terreau malheureux d’actes parfois terribles, dont la torture ». La délégation de pouvoirs de police à l’armée est en cause, et non une responsabilité générale des militaires, affirme l’Elysée. Dans cette guerre qui a tué 450 000 Algériens et 30 000 soldats français (en mobilisant 1,3 million d’appelés), les crimes de certains ne peuvent peser sur la conscience de tous les autres, insiste le chef de l’Etat : « Il en va de l’honneur de tous les militaires morts pour la France (…) dans ce conflit. »

En somme, les sources de l’exécutif soulignent que l’affaire Audin ne saurait concerner l’armée d’aujourd’hui et que cette reconnaissance symbolique ne relève d’aucune volonté de lui faire un procès. Mais certains militaires jugent la polémique inévitable. Une telle annonce ne peut, disent-ils, qu’être mal vécue par les anciens qui, dans leur majorité, n’ont rien vu de la torture. Et la clôture du cas Audin, tant attendue par la famille, risque par amalgame d’avoir un impact négatif sur l’image actuelle de l’institution.

« Il ne faudrait pas qu’en revenant sur des affaires très anciennes on entache la réputation d’une armée qui depuis vingt…

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Le président français, Emmanuel Macron, lors d’un discours en hommage aux forces armées au ministère de la défense, le 13 juillet 2017.

Torture en Algérie : les militaires français d’aujourd’hui redoutent l’amalgame

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Algérie : « Macron donne raison à un traître », selon le Montpelliérain Alain Jamet

 

  • Alain Jamet est un ami de Jean-Marie Le Pen.
    Alain Jamet est un ami de Jean-Marie Le Pen. P. SA.
Publié le 13/09/2018 à 10:57 / Modifié le 13/09/2018 à 14:11

 

Le Montpelliérain, compagnon de route de Jean-Marie Le Pen, refuse d’utiliser le terme de torture, alors qu’Emmanuel Macron s’apprête à reconnaître la responsabilité de l’Etat français dans la disparition du militant Maurice Audin en 1957 et plus globalement sur les faits de torture. Entretien.

Le président de la République s’apprêterait à reconnaître la torture en Algérie comme « un système légalement constitué ». Qu’en pensez-vous ?Je suis hors de moi, en parlant modérément. Ce n’est pas la première fois. C’est une récidive. En voyage en Algérie, il avait dit que la France était coupable de crimes contre l’humanité. Et maintenant il donne raison à un traître à son pays, Maurice Audin. Il reçoit sa veuve et c’est une façon de reconnaître la faute de la France alors qu’elle était en guerre contre des gens qui posaient des bombes et qui faisaient du terrorisme. C’est incroyable de la part d’un président de la République.

Quel est votre regard sur la question de la torture ?

Je n’ai jamais participé ou assisté à une séance de torture. Je sais par contre que nos adversaires du FLN la pratiquaient couramment.Mais vous convenez tout de même que la torture a existé du côté de l’armée française ?

Absolument pas. Le général Massu avait parlé d’interrogatoires un peu poussés pour obtenir des renseignements sur les poseurs de bombe.

Quelle différence entre torture et interrogatoires poussés ?

Nos adversaires appelleront ça d’un autre nom. Moi je suis du côté de l’armée française et de la défense de notre pays.

Votre ami Jean-Marie Le Pen, présent comme vous en Algérie, a souvent été accusé d’actes de torture…

Il s’est expliqué. D’abord il n’est pour rien dans l’affaire Audin. Il a lui même dit qu’il ne l’a jamais pratiquée. Il a toujours répondu comme je le fais : interrogatoires musclés pour empêcher que des bombes explosent.

Que pensez-vous de l’ouverture annoncée des archives de l’Etat sur la question des disparus en Algérie ?

Les disparus qui ont été enlevés par le FLN ?

Tous les disparus…

Plusieurs milliers ont été enlevés, prostitués ou tués par le FLN le 5 juillet 1962. Je suis d’accord pour qu’on ouvre ces archives.

Dans les deux camps…

Je ne suis pas dans l’autre camp, comme vous l’avez bien saisi.

Vous avez perdu un bras en Algérie. Dans quelles conditions ?

En débusquant un rassemblement de rebelles dans une grotte dans les Aurès. Ils ont attendu que je sois à cinquante centimètres d’eux et ils m’ont tiré dessus à bout portant. Comme j’étais gaucher, j’avançais le bras. Ils n’ont pas eu le coeur, ils ont eu le bras.

RECUEILLI PAR ARNAUD BOUCOMONT

 

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