Cyprien Luraghi et ses pratiques sexuelles

 

 

Encore trois vidéos de Myriam Pinon.

Je pourrais en mettre d’autres, d’autres auteurs qui disent tous la même chose sur le pervers narcissique.

Ce n’est pas moi qui invente, il est tout simplement de mieux en mieux connu grâce à ces explications ou avertissements publics de spécialistes qui se multiplient sur les réseaux sociaux, ce qui est une très bonne chose.

Concernant les fantasmes des femmes perverses narcissiques, que celle-ci dit ne pas connaître, en tant que victime régulière de ce type de femmes, notamment les deux vraies putes et vraies maquerelles Josette Brenterch du NPA de Brest et Céline Verdier, juge d’instruction au TJ de Brest, je peux bien être très précise sur l’un d’eux, lequel consiste à vouloir à tout prix et par tous les moyens avilir les autres femmes comme elles se sont elles-mêmes avilies en couchant pour obtenir divers avantages, des diplômes, des postes, des promotions. C’est la source de tous les harcèlements qu’elles organisent à mon encontre depuis des années, comprenant notamment tous les harcèlements du malade mental Pascal Edouard Cyprien Luraghi à mon encontre depuis 2008, mais aussi l’organisation de guets-apens pour des agressions physiques par des pervers ou psychopathes de leurs complices : coups et blessures, viols, passages à tabac, assassinats, etc… tout ce que vous pouvez imaginer, elles en sont capables et le font sans aucun problème; ensuite, ça marche ou ça ne marche pas, hein, cela va de soi, mais au moins elles l’ont tenté, elles ont vraiment tout essayé, et plutôt 1000 ou 10000 fois qu’une.

Elles ne peuvent absolument pas tolérer que les autres femmes soient intègres, et deviennent totalement hystériques quand elles se trouvent confrontées à l’une d’elles, par exemple une femme ingénieur, comme moi, puisque nous n’avons, nous, pas besoin de coucher pour réussir, nos seules compétences étant amplement suffisantes.

Notons au passage que les deux criminelles précitées ont sensiblement la même formation, passant par le demi-bac pseudo « littéraire », mais qu’elles sont quasiment toutes de ce profil-là, que l’on retrouve aussi chez les « étudiantes » qui ne voient aucun problème à se prostituer stricto sensu, dans les bars à hôtesses ou ailleurs.

Mais revenons à notre spécimen d’étude qui depuis quelques semaines affiche des choses assez étranges concernant sa douce Annie…

J’ai déjà plus ou moins abordé le sujet dans ces trois articles :

http://petitcoucou.unblog.fr/2022/09/04/pasacalle/

http://petitcoucou.unblog.fr/2022/09/04/annie-belleculee-epouse-luraghi-le-femme-sans-tete/

http://petitcoucou.unblog.fr/2022/09/05/cyprien-luraghi-et-son-harem/

En date du 19 août 2022, le malade mental Pascal Edouard Cyprien Luraghi s’est donc subitement fendu d’une déclaration d’amour à sa vieille « pêche » Annie.

Une déclaration d’amour émanant d’un pervers narcissique, c’est toujours assez inquiétant pour celle à qui elle s’adresse, car ce sale type qui n’a jamais aimé personne est un spécialiste de la manipulation.

Pour cette occasion quand même assez suspecte, il la représente en pêche et s’empresse de préciser que cela part du « pêcher originel ». Une fois de plus, donc, il ne s’agit pas du tout d’amour, mais de lui reprocher sa faute originelle, le Prout (Gaspard), qui les fait vivre dans le péché depuis un bon tiers de siècle. En effet, assurer la subsistance de toute une famille quand on a quitté l’école à 14 ans sans aucun diplôme et que l’on se considère comme un Dieu vivant devant être exempté de travailler comme tout le monde, ce n’est pas évident, même et surtout quand on est trafiquant de drogue, proxénète, etc… ou comme depuis 2008 au moins, cyberharceleur professionnel. Trouver des sources de revenus conséquentes ne suffit pas, il faut encore pouvoir les sécuriser, assurer leur pérennité tout comme celle des délinquants et criminels dans lesdites fonctions, c’est-à-dire qu’il faut quand même acheter quelques fonctionnaires : policiers, gendarmes, magistrats, etc…

Tout cela est assez compliqué à gérer et la douce Annie a quand même dû s’en taper une bonne partie pour payer sa faute originelle.

Or, que voit-on encore apparaître depuis quelques semaines ?

L’image ci-dessous, déjà postée sur Twitter bien avant la déclaration d’amour et repostée en date du 1er septembre 2022, toujours avec le même genre de commentaire : des protéines tous les matins au petit déjeuner, ça file la pêche.

Ouah… Ils ne sont plus seuls dans le lit, il y a un asticot avec eux…

C’est le fameux plan à trois qu’affectionnent tant les pervers narcissiques, surtout lorsqu’il peut s’agir de s’assurer quelques bonnes grâces…

Mésozoïque qui leur propose un café pour le 23 août au soir a l’air bien au courant.

C’est anciennement Numérosix sur Rue89.

Il est allé s’installer à Puy-l’Evêque depuis qu’il est en retraite.

 

 

Cyprien Luraghi et ses pratiques sexuelles dans AC ! Brest 2022%2009%2001%20-%20'Cyprien%20Luraghi%20on%20Twitter_%20_Les%20prot%C3%A9ines,%20%C3%A7a%20file%20la%20p%C3%AAche.%20https___t.co_dqiQLQRf0k_%20_%20Twitter'%20-%20twitter.com

 

2022%2008%2023%20-%20'Cyprien%20Luraghi%20on%20Twitter_%20_@SuperDesabused%20@47_babeth%20@melobay%20Ah%20oui,%20avec%20super%20plaisir,%20m%C3%AAme_'%20-%20twitter.com dans Attentats

 

 



Pasacalle

 

 

 

Pasacalle dans Attentats 2022%2009%2002%20-%20'%C3%89douard%20P%C3%A9ricourt%20Out%20Of%20Context%20on%20Twitter_%20_Vous%20adorez%20monter%20sur%20vos%20grands%20chevaux,%20c'est%20co_'%20-%20twitter.com

 

 

Ouarf !

 

Annie l’anis elle nie

Pascal n’est pas squale

Il a fait si peu, rien…

 

En Italien :

 

 

 

 

 

 



Surdouée, HPE, HPI, haïe

 

 

 

 

 

 

Alors là, il n’y a pas de problème, je coche tout.

Je suis à la fois HPE et HPI, ce que j’ai quasiment toujours su, notamment pour avoir été évaluée très tôt, dans le cadre scolaire, mais mes résultats scolaires exceptionnels et l’énorme décalage qui a toujours existé entre mes camarades de classe et moi étaient aussi bien là, ne laissant planer le doute pour personne.

Même mes institutrices de maternelle me savaient déjà hors norme, par l’intelligence comme par la force de caractère. Ce qu’elles n’ont par contre sans doute jamais soupçonné, c’est que j’analysais déjà tout le monde sans problème, les adultes comme les enfants, ce qui me permettait de dépasser assez facilement des situations à l’évidence traumatisantes, de pardonner aux plus faibles, et même de faire preuve de magnanimité à l’égard de certains adultes, du haut de mes cinq ans tout au plus.

Mine de rien, j’étais déjà plus mature et cette différence essentielle s’est encore accrue et renforcée au fil des ans, des expériences et de mon propre développement.

Totalement à l’opposé, voyez ce que répète assez souvent le pervers narcissique Pascal Edouard Cyprien Luraghi, un type qui a quitté l’école à 14 ans en situation d’échec scolaire et naturellement sans aucun diplôme :

 

Surdouée, HPE, HPI, haïe dans AC ! Brest KV_miNO__normal

Cyprien Luraghi
@CyprienLuraghi
« Douze ans dans la tête un jour, douze ans toujours » ;-)
Translate Tweet

 

Il dit lui-même n’avoir mentalement jamais dépassé l’âge de douze ans, encore ne s’agit-il que de sa propre estimation, se référant à ses douze ans, ceux du cancre qu’il était à cet âge-là, particulièrement en mathématiques, et à l’évidence, donc, totalement incapable d’abstraction.

De fait, le psychopathe Pascal Edouard Cyprien Luraghi n’a toujours rien d’un intellectuel aujourd’hui.

Il se prétend « écrivain » tout en confessant avoir toujours été incapable d’écrire autre chose que des récits autobiographiques, sans même pouvoir les contextualiser, car il ne perçoit pas le monde qui l’entoure tel qu’il est réellement. En fait, en partisan résolu du moindre effort, il n’a jamais cherché à voir la réalité de ce monde qui dépasse très largement son entendement (d’où sa myopie très prononcée), préférant toujours l’imaginer comme il aimerait qu’il soit pour flatter son ego démesuré.

Il n’assène donc toujours à ses lecteurs comme « vérités » intrinsèques que ses délires ou fantasmes de pervers narcissique, lesquels n’ont d’intérêt que dans le cadre d’une étude de son personnage, de ses pathologies et de ses crimes.

On répète : totalement incapable d’appréhender le monde tel qu’il est, il s’en crée un autre, imaginaire, qui lui convient, et qu’il impose ou tente d’imposer à tous par tous les moyens, y compris les plus violents.

Parce qu’il est avant tout totalement incapable de se confronter à ses insuffisances, ses défauts, ses incapacités. Son ego surdimensionné l’en empêche.

Voilà qui est réellement Pascal Edouard Cyprien Luraghi et comment il fonctionne.

Il n’est jamais crédible en rien. C’est un mythomane qui ment et affabule en permanence.

Dans ses récits prétendument « autobiographiques », qui tous le mettent en scène, lui, comme héros ou personnage principal ou plutôt supérieur, d’essence quasi divine (qui aurait idée d’aller raconter son enfance depuis sa naissance comme s’il s’agissait de la Genèse, comme il l’a fait dès ses tout débuts sur Internet, dans un texte intitulé « L’enfance du Cyp », sinon pareil psychopathe ?), il s’attribue toujours de beaux rôles qu’en réalité il n’a jamais eus, décrivant à l’inverse tous ceux qui l’ont un jour bien malgré eux « agressé » avec des capacités qu’il n’avait pas comme les pires « déchets de l’humanité » (sic).

Bien sûr, c’est mon cas. Il ne pouvait pas en être autrement à partir du moment où il a pu m’apercevoir telle que j’étais, dans les colonnes de commentaires du site Rue89, en 2008, sans que pour part je ne l’eusse encore remarqué.

Du coup, en réponse à ses déluges d’insultes et calomnies publiques, du fait qu’il me répétait sans cesse folle à lier, malade mentale ou handicapée mentale, et tous ses complices cybercriminels et harceleurs à petits QI de même, pour la première fois de ma vie, je me suis mise à évoquer ce QI beaucoup trop élevé à leur goût que tous mes précédents harceleurs et agresseurs m’avaient en fait toujours reproché.

Je n’en avais jamais parlé plus tôt précisément parce que je fais partie de ces personnes qui considèrent toujours toute chose avec beaucoup de recul et de circonspection, et que de toute façon, cet aspect de ma personnalité, que je n’ignorais absolument pas mais qui ne m’avait jamais fait ni chaud ni froid, n’avait non plus jamais été l’un de mes centres d’intérêt.

Ce sont plutôt de mes limites dont j’avais toujours eu une conscience particulièrement aiguisée, cherchant autant que possible à les reculer ou les dépasser.

Encore une fois, je ne suis pas le psychopathe Pascal Edouard Cyprien Luraghi, tout nous oppose.

 



Le Mali accuse la France d’entretenir le terrorisme dans son pays

 

 

 

Bien sûr, la France dément.

Et les fouteurs de merde du NPA qui vont au Mali et au Burkina Faso depuis des lustres ? Personne ne les voit jamais ? Incroyable…

A noter : leurs milices et assassins jouissant en France d’une impunité totale, on est bien obligé d’en déduire qu’ils y assurent les basses oeuvres des différents régimes qui se succèdent à la tête de l’Etat français depuis un bon paquet d’années. Donc… ailleurs aussi.

 

Egalement à lire :

https://www.wsws.org/fr/articles/2020/08/24/npam-a24.html

Révolution permanente (NPA) applaudit le coup pro-impérialiste au Mali

 

24 août 2020

 

L’opposition à la guerre française au Mali démasque le charlatanisme petit bourgeois du Nouveau parti anticapitaliste (NPA) d’Olivier Besancenot. Le 18, une junte de colonels maliens a renversé le président Ibrahim Boubacar Keïta avant de proclamer sa loyauté à l’occupation française du Mali. Face à l’installation d’une junte pro-impérialiste, le site Web Révolution permanente du NPA, lié au Parti des travailleurs socialistes (PTS) argentin peine à contenir son enthousiasme.

Sur ce site, Philippe Alcoy écrit que «Le coup d’État a été accueilli avec des scènes de liesse dans les rues de Bamako. En tout cas pour le moment. En effet, ce groupe de militaires dit vouloir ‘une transition politique civile conduisant à des élections générales crédibles’ dans un ‘délai raisonnable’. Les putschistes déclarent avoir pris la décision d’agir car ‘le Mali sombre de jour en jour dans le chaos, l’anarchie et l’insécurité par la faute des hommes chargés de sa destinée’.»

Si Alcoy s’inquiète brièvement des «mesures répressives comme l’instauration d’un couvre-feu et la fermeture des frontières», il n’hésite pas à présenter le coup d’État comme le début de la révolution africaine. Il déclare que le coup est «mené sans doute par des fractions des classes dominantes et de l’armée agissant sans le consentement du gouvernement français.» Il se paie le luxe d’évoquer le réaction du social-démocrate Marceau Pivert face à la grève générale de 1936 en France, publié dans Le Populaire: «Tout est possible!»

Il affirme: «Mais une chose est certaine, la France et ses alliés craignent que le coup d’État au Mali n’ouvre la voie à des situations similaires dans d’autres pays de la région qui sont traversés par les mêmes problèmes politiques, sociaux et économiques. … Pour l’analyste ivoirien Franck Hermann Ekra, dont les propos ont été relayés par Libération, c’est ‘comme si un « modèle malien » venait de voir le jour. Et que, notamment dans les pays voisins, chacun s’autorise enfin à penser que « tout est donc possible », en rapprochant ce qui s’est passé au Mali de situations analogues, de rejet du pouvoir en place, vécues à domicile’.»

Or l’impérialisme français ne craint pas le putsch malien, qui n’a rien à voir avec une révolution. Une vague historique de grèves et mobilisations de masse monte, sans aucun doute, à travers l’Afrique. Les grèves d’enseignants et de cheminots au Mali; le hirak algérien de 2019 contre le régime militaire; les manifestations ivoiriennes contre le président Alassane Ouattara installé par une intervention militaire française en 2011; et les manifestations contre Keïta témoignent tous d’une explosion de colère des travailleurs et des masses opprimées contre l’impérialisme.

Au Mali, les manifestations se succèdent depuis des mois pour s’opposer à l’occupation française lancée en 2013, et aux massacres ethniques entre milices rivales que Paris tolère afin de diviser pour mieux régner sur le pays.

Mais Paris soutient ce putsch contre la mobilisation antiguerre des jeunes et des travailleurs maliens. Comme lors du coup de 2012 qui a ouvert le chemin à l’invasion française de 2013, le putsch est parti du camp militaire de Kita, et le général Ibrahmi Dahirou Dembélé, décoré pour ses services à la défense nationale française, a été l’un des commanditaires. Lorsque les putschistes sont arrivés au pouvoir, ils ont d’ailleurs fait une déclaration sans ambiguïté.

Ils ont appelé l’armée malienne à continuer sa collaboration avec les forces françaises (Opération Barkhane), leurs alliés européens (Takuba), leurs supplétifs de l’ONU (Minusma) et des pays du Sahel (G5 Sahel): «La Minusma, la force Barkhane, le G5 Sahel, la force Takuba demeurent nos partenaires pour la stabilité et la restauration de la sécurité. S’adressant à vous, frères d’armes, nous vous exhortons à assurer la continuité de vos missions régaliennes et opérationnelles.»

Macron a quant à lui hypocritement critiqué le putsch avant d’indiquer que l’armée française travaillerait sans problème avec la nouvelle junte: «Mais nous n’avons pas à nous substituer à la souveraineté malienne. … Rien ne doit nous divertir de la lutte contre les djihadistes.»

Aucune analyse du putsch du 18 août ne serait complète sans mentionner le rôle d’Oumar Moriko. chef du parti SADI (Solidarité africaine pour la démocratie et l’indépendance), avec lequel le NPA a longtemps collaboré en le traitant de «parti historiquement d’inspiration marxiste-léniniste».

Vers midi le 18, Mouriko a lancé un appel aux jeunes de Bamako à soutenir les putschistes, alors que ceux-ci étaient en difficultés face aux troupes loyales à Keïta. Ces appels ont été relayés par tout le Mouvement du 5 juin-Rassemblement des forces patriotiques (M5-RFP) de l’imam Mahmoud Dicko, dont fait partie la SADI. A présent, et avec leur soutien, la junte malienne discute sans doute de comment étrangler l’opposition des masses à l’Opération Barkhane.

Face à un mouvement grandissant dans la classe ouvrière et les masses opprimées africaines, Révolution permanente fait tout pour les pousser derrière la contre-révolution. C’est un avertissement aux travailleurs et aux jeunes en Afrique, en France et dans le reste du monde. Pour lutter contre l’oppression impérialiste des anciens pays coloniaux et l’austérité policière en Europe, il faut mener une lutte marxiste et internationaliste, c’est-à-dire trotskyste, contre les illusions et les mensonges semés par les partis populistes de la petite-bourgeoisie argentée comme le NPA.

L’ex-soixantehuitard Alain Krivine qui a fondé le NPA en 2009, afin de rompre les attaches symboliques que sa Ligue communiste révolutionnaire «trotsko-guévariste» avait maintenu avec la figure de Trotsky, le dirigeant de la révolution d’octobre et fondateur de la IVe Internationale. Intégré dans les réseaux du Parti socialiste (PS) bourgeois, qui a longtemps lancé des coups et des guerres en Afrique, le NPA est à présent un soutien inconditionnel de l’impérialisme contre le mouvement international des travailleurs.

Lors des guerres de l’OTAN en Libye et en Syrie lancées en 2011, Besancenot s’est distingué par l’ardeur de ses appels au renseignement français à armer les «rebelles» contre les régimes en place. Ainsi le NPA s’est rendu complice de guerres qui ont fait des centaines de milliers de morts et des dizaines de millions de réfugiés depuis 2011. Et Révolution permanente, qui a voulu se donner un vernis «de gauche» en critiquant parfois «la guerre impérialiste dans une Libye dévastée», tout en faisant oublier le rôle du NPA, récidive en applaudissant les opérations françaises au Mali.

Lors de l’invasion française du Mali, le WSWS avait expliqué les intérêts matériels de classe qui sous-tendaient le soutien de SADI comme du NPA pour cette guerre, que le NPA avait commencé par mollement critiquer. Il n’y a pas grand-chose à changer à cette analyse:

«Les guerres de la France sont bien des actes de pillage impérialistes, dont les travailleurs français paient également le prix par des augmentations d’impôts et de nouvelles coupes sociales. Ces guerres visent à renforcer la position stratégique de Paris, les profits de ses entreprises pétrolières et de ses banques. Mais c’est également la source des flux d’argent que la bourgeoisie dirige, par son financement de la bureaucratie syndicale, des programmes des médias et de bourses de recherche des universitaires ‘de gauche’, vers les forces de la pseudo-gauche telles que le NPA.»

C’est aussi le fondement matériel de la promotion par Révolution permanente des putschistes maliens qui ont mis main basse sur le pouvoir à Bamako. Vu que le putsch et l’action de SADI préparent une répression par l’armée de l’opposition des travailleurs et des jeunes, Alcoy ajoute en conclusion quelques phrases creuses visant à prendre ses distances de la junte qu’il vient de saluer tout au long de son article. Il écrit:

«C’est en ce sens que pour les travailleurs et les classes populaires du Mali, ce serait une erreur fatale de placer leurs espoirs d’émancipation et d’une vie digne dans cette junte militaire. Ce ne serait pas moins catastrophique de faire confiance à la coalition M5-RFP, peuplée de figures réactionnaires, ou aux organisations islamistes. Et il va sans dire que le pire de leurs ennemis reste l’impérialisme, notamment dans sa forme la plus ouvertement militariste. Toutes ces forces sont des ennemies des exploités et opprimés du Mali et de tout le continent africain.»

Il ne manque qu’une chose à cette conclusion: d’ajouter qu’au sein de la coalition M5-RFP, l’élément le plus cynique est le parti SADI et son soutien français, le NPA, au sein duquel les charlatans les plus éhontés sont les partisans de Révolution permanente. Pour se doter d’organisations révolutionnaires, les travailleurs du Mali et d’Afrique comme de France et d’Europe devront fonder leurs partis trotskystes, des sections du Comité international de la IVe Internationale, en lutte contre la pseudo-gauche petite-bourgeoise.

 



Isabelle Rome, nouvelle ministre de l’Egalité entre les femmes et les hommes

Elle commence à faire parler d’elle, un peu, pas trop : Le Figaro cache son portrait et la plupart des autres médias restent muets.

Curieusement, elle porte le même nom que la mère de Jeanne d’Arc.

Bon ou mauvais présage ?

Cette dernière a passé une grande partie de sa vie à travailler à la réhabilitation de sa fille, condamnée au bûcher pour avoir porté des vêtements d’homme.

Lire ou relire à ce sujet :

http://petitcoucou.unblog.fr/2021/09/08/jeanne-darc-sa-vraie-vie-vrai-debat-pour-feministes/

http://petitcoucou.unblog.fr/2022/02/22/jeanne-darc-une-sarmate/

Aujourd’hui, ce sont surtout les « sales putes de femmes ingénieurs qui volent la place des hommes dans le travail » que l’on brûle encore comme des sorcières, et les femmes magistrates, ou du moins certaines d’entre elles, ne sont pas les dernières à s’acharner sur ces « sales putes » qui contrairement à d’autres, notamment dans les filières ouvertes aux pseudo « littéraires » titulaires du demi-bac, n’ont jamais eu besoin de « coucher » pour obtenir bonnes notes et appréciations dithyrambiques, diplômes, postes ou emplois, mais ne peuvent bien évidemment plus s’y maintenir quand certains malades leur tombent dessus, toujours avec l’assentiment de magistrats haineux à l’égard de ces femmes bien trop intelligentes pour que la « justice » française puisse les laisser vivre.

Des hommes qui s’obstinent à porter des robes héritées de l’Ancien Régime alors qu’ils sont censés représenter la République française depuis maintenant bien plus de deux siècles interdisent encore aux femmes de porter la culotte quand elle leur sied…

A quand la fin de cette mascarade ?

 

https://www.lefigaro.fr/politique/isabelle-rome-la-magistrate-feministe-devenue-membre-du-gouvernement-20220803

Isabelle Rome, la magistrate féministe devenue membre du gouvernement

 

Par 

Publié le 03/08/2022 à 20:09, Mis à jour hier à 11:18
Isabelle Rome, nouvelle ministre de l'Egalité entre les femmes et les hommes dans AC ! Brest

Isabelle Rome, ministre chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, succède à des figures de la macronie loin d’être passées inaperçues. François Bouchon / Le Figaro

PORTRAIT – La ministre chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes compte bien se faire entendre. 

Jetée dans l’arène. Deux mois après sa nomination au poste de ministre chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, c’est au tour d’Isabelle Rome de s’adresser aux députés lors d’une séance de questions au gouvernement. Les oppositions sont farouches, la présidente de l’Assemblée nationale réclame le silence, l’hémicycle connaît le chahut des premiers jours. Sur les bancs siège Caroline Cayeux.

Au micro, la députée Insoumise Ségolène Amiot la cite parmi les ministres du gouvernement à limoger en raison de leurs déclarations jugées «homophobes». La parole est à Isabelle Rome, qui, sous les huées des députés de la Nupes, tente de défendre sa collègue. «Vous visez particulièrement une ministre. Elle s’est excusée et aujourd’hui elle est pleinement à la tâche aux côtés d’Élisabeth Borne.»

À lire aussiSeules les lois font avancer l’égalité hommes-femmes

«Je savais que l’exercice serait difficile», concède la ministre. «Mais il m’en faut plus pour me déstabiliser.» À 59 ans, elle a compris la leçon. La prochaine fois, il lui faudra se montrer plus ferme…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 72% à découvrir.

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Isabelle_Lonvis-Rome

  1. Archives nationales France, « Accueil » [archive], sur www.archives-nationales.culture.gouv.fr/ (consulté le 17 septembre 2018)

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

Liens externes

:

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Isabelle_Romm%C3%A9e

    • Isabelle Rommée

      Isabelle de Vouthon
      Image dans Infobox.
      Isabelle Rommée (agenouillée et vêtue de noir) et ses deux fils devant le grand inquisiteur de France,
      Jean Bréhal (de dos, au premier plan).
      Inspiré par la Trinité (représentée dans le coin supérieur droit), le pape Calixte III (assis sur le trône pontifical) autorise le procès en nullité de la condamnation de Jeanne d’Arc, miniature du Manuscrit de Diane de Poitiers,
      XVIe siècle, coll. privée1,2.
      Biographie
      Naissance

      Vouthon-Bas (duché de Bar, royaume de France)

      Décès

      Sandillon (Orléans, royaume de France)

      Conjoint
      Enfants

      Isabelle Rommée (ou Isabeau Rommée3 ou Isabelle Romée selon les sources), née en 1377 et morte le 18 ou le 19 novembre 1458), est la mère de Jeanne d’Arc. Son nom de jeune fille est Isabelle de Vouthon, ou plus probablement Isabelle Devouton.

      Biographie

      220px-Maison_natale_de_Jeanne_d%27Arc_en_juin_2020-1 dans Calomnie

      Maison natale de Jeanne d’Arc, dans laquelle sa mère Isabelle Devouton l’a élevée.

      Isabelle est originaire de Vouthon-Bas, en Lorraine, département de la Meuse, proche du village de Domrémy. Son père s’appelait Jean de Vouthon et sa sœur Aveline RomméeA 1.

      Son surnom de « Rommée » ou « Romée » proviendrait d’un pèlerinage qu’elle effectua à Rome (mais les pèlerins pour cette ville sont plutôt des « romels » ou des « romieux »), à moins que par substitution, il tienne de son pèlerinage au Puy-en-Velay (ou au Puy-Notre-Dame, une interrogation demeure) en mars 14294. Il peut aussi s’agir d’un sobriquet géographique, un lieu-dit5 : il existe un étang Romé au nord de Toul, à 40 km de DomremyA 1.

      Elle épouse Jacques d’Arc en 1405, et le couple s’installe à Domrémy. Ils y possèdent une maison et 20 hectares de terres.

      De cette union naissent plusieurs enfants : Jeannette (Jeanne d’Arc), Catherine, Jacques, Pierre et Jean. En 1428, Isabelle a donc cinq enfants vivantsA 1 : eu égard à la mortalité infantile médiévale (environ 50%), on peut supposer qu’elle avait connu une dizaine d’accouchements, séparés l’un de l’autre par environ deux ans, ce qui correspondrait à la période d’allaitement. On ne sait pas si Jeanne est la dernière enfant, mais elle est la dernière survivante d’une nombreuse famille dont l’étendue est inconnueA 1. Isabelle donne à ses enfants une éducation catholique.

      Isabelle se rend en pèlerinage « au Puy » en mars 1429. Une incertitude demeure : s’agit-il du Puy-en-Velay, qui fête le jubilé de Notre-Dame à ce moment le 25, ou s’agit-il du Puy-Notre-Dame, à 34 km à vol d’oiseau de Chinon, ou elle rend visite à sa fille Jeanne le 6 avril ? De son côté, Jeanne, qui du 11 au 24 mars se trouvait à Poitiers, délégua « au Puy » deux de ses compagnons d’armes, Bertrand de Poulengy et Jean de Metz, qui s’y trouvèrent le 20 mars6.

      220px-Domr%C3%A9my%2C_statue_Isabelle_Rom%C3%A9e%2C_m%C3%A8re_de_Jeanne_d%27Arc dans Corruption

      Vue d’artiste d’Isabelle Rommée par l’Union internationale artistique de Vaucouleurs. Statue érigée en 1911 sur le parvis de la basilique du Bois-Chenu à Domrémy-la-Pucelle (Vosges)7,8.

      Jeanne est anoblie, comme le reste de sa famille, en décembre 1429. Isabelle déménage à Sandillon, près d’Orléans après le décès de son mari en 1440, et vit d’une pension que lui verse la ville d’OrléansA 2. Elle passe le reste de sa vie à œuvrer à la réhabilitation de sa fille. Elle demande et obtient du pape Nicolas V la révision du procès en hérésie : une enquête est ouverte en 1449, puis le 7 novembre 1455, après le début du règne du pape Calixte III, elle se rend à Paris dans la grande salle de l’évêché, pour se présenter devant la délégation du Saint-Siège, à laquelle elle s’adresse de manière émouvante, à plus de soixante-dix ansA 3. La cour d’appel casse le procès en hérésie de Jeanne le 7 juillet 1456.

      Notes et références

    • p.  514.
    • p.  516.
  1. p.  360.
      • Autres références
    • Régine Pernoud, Jeanne d’Arc, Paris, Seuil, 1981, 126 p. (ISBN 2-02-005975-4), p. 86-87.
    • Walter Sidney Scott, « Le manuscrit de Diane de Poitiers (source probable de Shakespeare pour la figure de la Pucelle) », Bulletin des Amis du Vieux Chinon, t. VI, no 6, Société des amis du vieux Chinon, 1961-62, p. 277, [lire en ligne [archive]].
    • Tisset et Lanhers 1970, p. 39-40, n. 2.
    • Livre « La Haute-Loire insolite », page 134, du professeur Roger Briand, juillet 2016.
    • « La Haute-Loire insolite », page 134.
    • « La Haute-Loire insolite », page 135.
    • Olivier Bouzy, « La famille de Jeanne d’Arc, ascension sociale d’un lignage roturier du XIVe au XVIe siècle », dans Guyon et Delavenne 2013, p. 38, fig. 3.
  1. Bernard Mugnier, La basilique Sainte-Jeanne-d’Arc de Domrémy-la-Pucelle : monument national de la reconnaissance française à Jeanne d’Arc, Langres, Dominique Guéniot éditeur, 2001, 483 p. (ISBN 2-87825-216-0, présentation en ligne [archive]), p. 87.

Voir aussi

Sources primaires

      • Ernest de Bouteiller ( éd.) et Gabriel de Braux ( éd.), La famille de Jeanne d’Arc : documents inédits, généalogie, lettres de J. Hordal et de Cl. du Lys à Ch. du Lys / publiées pour la première fois, par E. de Bouteiller et G. de Braux, Paris / Orléans, A. Claudin / Herluison, 1878, IV-293 p. (lire en ligne [archive]).
      • Pierre Tisset ( éd.) et Yvonne Lanhers ( éd.), Procès de condamnation de Jeanne d’Arc, t. II : Traduction et notes, Paris, C. Klincksieck (Société de l’histoire de France), 1970, XXIV-435 p.

Bibliographie

      • Rémi Boucher de Molandon, « La famille de Jeanne d’Arc. Son séjour dans l’Orléanais. D’après des titres authentiques récemment découverts », Mémoires de la Société archéologique et historique de l’Orléanais, Paris / Orléans, Société bibliographique / Herluison, t. 17,‎ 1880, p. 1-166 (lire en ligne [archive]).
      • Rémi Boucher de Molandon, « Jacques d’Arc, père de la Pucelle. Sa notabilité personnelle. D’après les textes déjà connus et des documents récemment découverts », Mémoires de la Société archéologique et historique de l’Orléanais, Paris / Orléans, Société bibliographique / Herluison, t. 20,‎ 1885, p. 301-326 (lire en ligne [archive]).
      • Rémi Boucher de Molandon, « Un oncle de Jeanne d’Arc depuis quatre siècles oubliés : Mangin (de Vouthon). Frère d’Isabelle, mère de la Pucelle », Mémoires de la Société archéologique et historique de l’Orléanais, Orléans, Herluison, t. 23,‎ 1892, p. 241-257 (présentation en ligne [archive], lire en ligne [archive]).
      • Olivier Bouzy, Jeanne d’Arc, l’histoire à l’endroit !, Tours, CLD éditions, 2008, 284 p. (ISBN 978-2-85443-531-3, présentation en ligne [archive]).
      • Philippe Contamine, Olivier Bouzy et Xavier Hélary, Jeanne d’Arc. Histoire et dictionnaire, Paris, Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2012, 1214 p. (ISBN 978-2-221-10929-8, présentation en ligne [archive]), « ARC Isabelle d’ – Rommée, épouse de Jacques d’ († 18 ou 19 novembre 1458) », p. 514-516.
      • Olivier Bouzy, Jeanne d’Arc en son siècle, Paris, Fayard, 2013, 317 p. (ISBN 978-2-213-67205-2).
      • Olivier Bouzy, « La famille de Jeanne d’Arc, ascension sociale d’un lignage roturier du XIVe au XVIe siècle », dans Catherine Guyon et Magali Delavenne (dir.), De Domrémy… à Tokyo. Jeanne d’Arc et la Lorraine : actes du colloque universitaire international, Domrémy et Vaucouleurs, 24-26 mai 2012, Nancy, Presses universitaires de Nancy – Éditions universitaires de Lorraine, coll. « Archéologie, espaces, patrimoines », 2013, 408 p. (ISBN 978-2-8143-0154-2, présentation en ligne [archive]), p. 33-44.

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :

:

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Robe_de_magistrat

Robe de magistrat

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voir Robe et Costume d’audience.

Page d’aide sur l’homonymie

Ne doit pas être confondu avec Robe d’avocat.

Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.
45px-2017-fr.wp-orange-source.svg dans Crime

Cet article ne cite pas suffisamment ses sources (janvier 2021).

Si vous disposez d’ouvrages ou d’articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l’article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références »

En pratique : Quelles sources sont attendues ? Comment ajouter mes sources ?

220px-ICJ_-_CJI_Robes dans Folie

Robes de la Cour internationale de Justice.

La robe de magistrat est le vêtement porté par le juge lors d’une audience. Dans les pays civilistes (ou de droit continental), les magistrats du parquet et les juges portent une robe différente de la robe d’avocat.

En Occident, à travers les âges, les magistrats étaient des représentants du pouvoir. Comme tels, ils étaient souvent issus de la noblesse ou, à tout le moins, leur charge leur conférait la noblesse (dite « noblesse de robe »). Un habillement différencié a ainsi eu pour fonction à la fois de les distinguer des justiciables et de manifester ostensiblement l’autorité de leur charge.

Les costumes amples et longs étaient communs aux professions considérées comme ayant un statut social élevé (médecins, prêtres, professeurs d’université, avocats, etc.). Il était alors porté en permanence comme habit ordinaire. L’Église catholique en avait recommandé l’usage pour manifester un souci moral chez ceux qui les portaient : de la sorte, ils n’exposaient pas les formes de leur corps et manifestaient une pudeur de bon aloi.

France

Les principes

25px-2017-fr.wp-orange-source.svg dans Insolent - Insolite
Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (janvier 2022).

En France le costume ne s’impose aux magistrats que pour les juridictions judiciaires et les juridictions administratives financières.

Dans l’ordre judiciaire à grade équivalent les robes sont identiques entre juges, procureurs et directeurs des services de greffe judiciaires.

Toutefois, les directeurs des services de greffe judiciaires se distinguent par l’absence de galon sur leur toque.

Pour l’ordre administratif, il existe un costume de conseiller d’Etat, proche du costume d’académicien et comprenant une épée, mais qui n’est depuis longtemps plus porté1. Et il n’est pas prévu de tenue spécifique pour les autres juges administratifs.

La robe des magistrats et des directeurs des services de greffe judiciaires se distingue par le fait qu’elle comporte une simarre noire de soie sur l’avant, alors que pour les avocats seules les revers des manches sont en soie.

Celle du greffier des services judiciaires, de l’auditeur de justice (élève magistrat), et de l’huissier-audiencier ne comporte pas d’épitoge, contrairement à celle du magistrat, du directeurs des services de greffe judiciaires et de l’avocat.

Le costume des magistrats, des directeurs des services de greffe judiciaires, et des greffiers des services judiciaires est fixé dans le code de l’organisation judiciaire en son art.R111-62, ainsi qu’au code de commerce3 et code des juridictions financières4. Ce sont toutes des dispositions réglementaires.

Le costume des avocats est imposé par la loi du 31 décembre 19715

Souvent lors des audiences de cabinet ou en chambre du conseil, c’est-à-dire qui ont lieu dans le bureau du juge, les magistrats et greffiers ne portent pas toujours la robe alors que les avocats, eux, la portent ; c’est également le cas devant les juridictions administratives non-financières.

Les magistrats disposent tous de deux robes (sauf ceux des tribunaux judiciaires) : une robe ordinaire et une robe de cérémonie. La robe ordinaire est toujours noire, même pour le premier président de la Cour de cassation, ou le procureur général, premiers magistrats de France. Cependant, même avec la robe noire, le premier avocat général siégeant, et lui seul, porte en toutes occasions la ceinture rouge à galons dorés. La ceinture rouge du greffier en chef de la Cour de cassation ne porte pas de frange.[réf. souhaitée]

On note que si le code de l’organisation judiciaire impose en principe le port de la toque avec la robe ordinaire à toutes les audiences, les magistrats n’appliquent plus cette disposition depuis longtemps ; tout au plus portent-ils leur toque à la main lors des audiences solennelles6. À la cour de cassation, la forme de la toque est différente et porte le nom de mortier. Les galons de toutes ces coiffes sont différents selon les grades.

La robe de cérémonie n’est portée que dans circonstances exceptionnelles : assemblée générale ou plénière, prestations de serment…[réf. souhaitée]

Enfin, les décrets du 22 et 29 mai 1852 prévoyaient un « costume de ville des magistrats » proche de celui des académiciens. Bien que ces décrets n’aient jamais été abrogés, ils ne sont plus appliqués depuis le XIXe siècle.[réf. nécessaire]

La loi du 18 février 1791 relative au traitement et au costume des membres du tribunal de cassation disposait : « IV. Les membres du Tribunal de Cassation porteront seulement lorsqu’ils seront en fonctions, l’habit noir, le manteau de drap ou de soie noire, les paremens du manteau de la même couleur, & un ruban en sautoir aux trois couleurs de la Nation, au bout duquel sera attachée une médaille dorée, sur laquelle seront écrits ces mots : la Loi. Ils auront la tête couverte d’un chapeau rond, relevé sur le devant, & surmonté d’un panache de plumes noires. Ce costume sera désormais celui de tous les Juges de District & des Tribunaux criminels. V. Le costume des Commissaires du Roi sera le même, à la différence que les Commissaires du Roi auront un chapeau relevé avec une ganse & un bouton d’or, & que sur la médaille qu’ils porteront seront écrits ces mots : la Loi & le Roi. VI. Les Greffiers auront un chapeau rond, relevé sur le devant & sans panache, & un manteau pareil à celui des Juges. ».

Robes de cérémonie2
Grade du magistrat Robe Ceinture
Premier président de la Cour de cassationet procureur général près ladite cour Rouge, à grandes manches ; manteau et cape de fourrure. De soie rouge à franges d’or.
Présidents de chambre de la Cour de cassationet premiers avocats généraux près ladite cour Rouge, à grandes manches ; manteau et cape de fourrure. De soie rouge à franges d’or.
Conseillers de la Cour de cassationet avocats généraux près ladite cour Rouge, à grandes manches. De soie rouge à franges d’or.
Premiers présidents et présidents de chambre des cours d’appelprocureurs généraux et avocats généraux près lesdites cours Rouge, à grandes manches, à revers bordés d’hermine. De soie noire, avec franges.
Conseillers des cours d’appelet substituts généraux près lesdites cours Rouge, à grandes manches. De soie noire avec franges.
Présidents (sauf exceptions), Premiers vice-présidents, vice-présidents et juges des tribunaux judiciaires (ex tribunaux de grande instance),Procureurs de la République (sauf exceptions)procureurs-adjoints, vice-procureurs et substituts près lesdits tribunaux Noire, à grandes manches. De soie bleu-clair, avec franges. De soie noire à Paris et autour.
  • Premier président de la Cour de cassation[2],

    Premier président de la Cour de cassation2,

  • Conseiller de cour d'appel, juge de tribunal de grande instance et président de chambre de cour d'appel[2],

    Conseiller de cour d’appel, juge de tribunal de grande instance et président de chambre de cour d’appel2,

Même s’il ne s’agit pas de « robe » à proprement parler, les notaires de Paris et des Hauts-de-Seine ont un costume qu’ils portent encore à l’heure actuelle dans un certain nombre de circonstances, et notamment lorsqu’ils prêtent serment au tribunal de grande instance et devant l’assemblée de la compagnie.Il s’agit d’un habit court avec boutons de plastron noirs, un gilet noir, une chemise blanche à poignets de dentelle, noeud papillon blanc, rabat en dentelle blanche et gants noirs, une culotte, des bas noirs et des souliers à boucle. Une cape courte est fixée aux épaules. C’est le costume des députés du tiers état aux États généraux de 1789. Les hommes portent un bicorne à cocarde et plumes noires, et les un femmes un tricorne.

Les exceptions

Traditionnellement les magistrats de cour portent leur robe rouge dans les affaires criminelles, tandis que les magistrats de tribunaux conservent leur robe ordinaire. Le président de la cour d’assises est donc toujours en rouge car il est membre de la cour d’appel dont dépend le département où siège la cour d’Assises, ainsi que ceux des assesseurs qui en sont également membres. Si le ministère public (avocat général) est tenu par un procureur général ou un substitut général de la cour d’appel, ce magistrat porte également sa tenue solennelle rouge.

Une exception historique concernant le costume existe aussi pour les alentours de la capitale : la robe de cérémonie comporte une ceinture noire au lieu de bleue pour les tribunaux judiciaires (ex- tribunaux de grande instance et d’instance) se trouvant dans le ressort de la cour d’appel de Paris ou de Versailles, ainsi que pour le tribunal judiciaire d’Orléans. Le président du tribunal de Paris, le procureur de la République de Paris et le président du tribunal de commerce de Paris sont également les trois seuls magistrats de première instance en France à avoir une robe de cérémonie rouge.
Les hauts magistrats de la Cour de comptes sont les seuls magistrats de France à disposer d’une robe noire à simarre d’hermine.

  • Premier président, procureur général et président de chambre de la Cour des comptes[4].

    Premier président, procureur général et président de chambre de la Cour des comptes4.

Les avocats portent une robe noire simple en laine ou en coton, à rabat blanc plissé simple, sans simarre, aux revers de manches en soie noire et à l’épitoge herminée de blanc. Les membres du barreau de Paris peuvent porter l’épitoge veuve (sans hermine). Exception dans l’exception, ils portent leur épitoge herminée lors des audiences solennelles, lorsqu’ils plaident devant une cour et non devant un simple tribunal, lorsqu’il plaident en province et lorsqu’ils sont nommés secrétaires de la conférence, élus bâtonnier ou membre du Conseil de l’Ordre. Les avocats disposent d’un bonnet, qui n’est plus porté. Au Palais, une case numérotée permettait aux avocats d’y ranger leur « toque ». Ces cases existent toujours et servent à recevoir du courrier interne. Y chercher son courrier se dit « relever sa toque », ou « passer à la toque ». Le papier à lettres des avocats, ou leur carte de visite, porte encore aujourd’hui très fréquemment la référence du numéro de « toque » pour permettre aux confrères d’échanger des courriers dans l’enceinte du Palais.

Belgique

Le costume que portent les magistrats du siège et du parquet et les greffiers est réglé par l’article 353 du Code judiciaire exécuté par l’arrêté royal du 22 juillet 1970 relatif au costume des magistrats et des greffiers de l’Ordre judiciaire.

Pour mémoire, ce texte a abrogé et coordonné des dispositions disparates : l’arrêté royal du 4 octobre 1832 relatif au costume des membres des cours et tribunaux, modifié par l’arrêté royal du 22 juin 1939 ; l’arrêté royal du 14 octobre 1832 relatif au costume des membres des cours et des tribunaux de première instance; l’arrêté royal du 5 août 1845 relatif au costume des procureurs du Roi ; l’arrêté royal du 1er août 1847 prescrivant une marque distinctive pour les procureurs du Roi, juges d’instruction et juges de paix ; l’arrêté royal du 20 novembre 1870 qui est relatif au costume des greffiers adjoints dans les cérémonies publiques et dans les assemblées des cours et tribunaux ; l’arrêté royal du 20 janvier 1939 relatif au costume des membres de l’Ordre judiciaire.

Le costume des magistrats se distingue de celui des avocats par un plus large emploi de la soie et par la présence de boutons sur les épaules, ce dont la toge des avocats est dépourvue.

Alors que les avocats n’ont qu’un seul costume, ceux des magistrats sont différents selon qu’ils sont portés aux audiences ordinaires ou aux audiences solennelles et aux cérémonies. Pour la pompe, le changement le plus évident est que la toge est en tissu rouge au lieu du noir ordinaire. Par ailleurs, les magistrats (principalement les conseillers de cour d’appel qui président une cour d’assises) ne manquent pas d’arborer à cette occasion toutes leurs décorations honorifiques.

Bien que le port d’un couvre-chef soit prévu de manière obligatoire — contrairement aux avocats pour qui il est facultatif —, il n’y a plus que quelques vieux coquets pour encore s’en coiffer. Il s’agit cependant d’un des accessoires qui peut distinguer le rang hiérarchique des magistrats.

En outre, comme les avocats, les membres des cours et tribunaux qui sont docteurs, licenciés (ou master) en droit, portent l’épitoge, pièce de tissu de même couleur que la toge, froncée en son milieu, garnie à ses deux extrémités d’un rang de fourrure blanche (dite hermine), qui se place sur l’épaule gauche et pend sur la poitrine et sur le dos. Les titulaires d’un doctorat ont droit à trois rangs d’hermine, ce qui vaut à certains le surnom d’ »avocat Adidas »

Juridictions de première instance et parquets attachés

Les magistrats

Aux audiences ordinaires, les membres du tribunal de première instance, du tribunal du travail, du tribunal de commerce, du parquet du procureur du Roi, du parquet de l’auditeur du travail, les juges de paix et les juges au tribunal de police portent la toge de tissu noir, à grandes manches dont les revers, le collet et le bas des manches sont garnis de soie noire, la cravate tombante de batiste blanche et plissée et la toque de lamé noir, bordée de velours noir.

Dans une pratique encore minoritaire, certains juges de paix (et leur greffier) siègent en costume de ville (il n’est d’ailleurs pas d’usage que les avocats comparaissent devant eux en toge, sauf si le prétoire se trouve dans l’enceinte d’un palais de justice).

Les présidents, vice-présidents, procureurs du Roi, auditeurs du travail, premiers substituts et présidents consulaires portant la toque de soie noire bordée d’un galon d’argent.

Tandis qu’aux audiences solennelles et aux cérémonies, ces magistrats portent la même toge et en outre une ceinture en soie aux couleurs nationales, à franges rouges et la toque en soie noire bordée d’un galon d’argent.

Les présidents, procureurs du Roi et auditeurs du travail, portent la toque en soie noire bordée d’un double galon d’argent et garnie d’un liseré d’argent à son bord supérieur.

Les vice-présidents, premiers substituts et présidents consulaires portent la toque en soie noire bordée d’un galon d’argent et garnie d’un liseré d’argent à son bord supérieur.

Les membres des greffes

Aux audiences ordinaires, les greffiers en chef ou chefs de greffe, les greffiers et commis greffiers portent le même costume que celui prescrit pour les membres des tribunaux et la toque de laine noire unie.

Aux audiences solennelles et aux cérémonies, les greffiers en chef ou chefs de greffe portent le même costume et la toque de soie noire bordée d’un galon de velours noir, les greffiers et commis greffiers portent le même costume et la toque de soie noire unie.

Cours d’appel, cours du travail et parquets attachés

Les magistrats

Aux audiences ordinaires, les membres des cours et de leurs parquets portent la toge de tissu noir, à grandes manches, dont les revers, le collet et le bas des manches sont garnis de soie noire, la cravate tombante de batiste blanche et plissée, et la toque de soie noire unie.

Les premiers présidents, les présidents de chambre, les procureurs généraux et les premiers avocats généraux portent la toque de soie noire bordée d’un galon de velours noir, liseré d’or.

Tandis qu’aux audiences solennelles, aux audiences des cours d’assises et aux cérémonies, la toge est de tissu rouge de la même forme que la noire, dont les revers, le col et le bas des manches sont garnis de soie noire, la cravate en dentelle blanche et la toque de velours noir, bordée d’un galon de soie noire, liseré d’or.

Les premiers présidents et les procureurs généraux ont le revers de la toge doublé d’une fourrure blanche. Ils portent la toque de velours noir bordée d’un double galon de soie noire, liseré d’or et garnie d’un liseré d’or à son bord supérieur.

Les présidents de chambre et les premiers avocats généraux portent la toque de velours noir bordée d’un double galon de soie noire, liseré d’or et garnie d’un liseré d’or à son bord supérieur.

Les membres des greffes

Les greffiers en chef portent le même costume que celui prescrit pour les membres de la cour, la toque de soie noire bordée d’un galon de velours noir.

Les greffiers et commis-greffiers portent le même costume mais la toque est de soie noire unie.

Cour de cassation

Les magistrats

Aux audiences ordinaires, selon la loi, les membres de la Cour portent la toge de tissu noir à grandes manches, dont les revers, le collet et le bas des manches sont garnis de soie noire, la ceinture rouge, la cravate tombante de batiste blanche et plissée et la toque de soie noire unie.

En pratique, les membres de la Cour ne portent pas exactement cette toge. La ceinture a été remplacée par un carré rouge de tissu au niveau abdominal directement imprimé sur la toge.

Le premier président, le président, le procureur général et le premier avocat général portent un galon d’or au bas de la toque.

Tandis qu’aux audiences solennelles et aux cérémonies, la toge est de tissu rouge de la même forme que la noire; les revers, le collet et le bas des manches sont garnis de soie rouge, la cravate en dentelle blanche et la toque de velours noir bordée d’un galon d’or.

Le premier président, les présidents de chambre, le procureur général et les premiers avocats généraux ont le revers de la toge doublé d’une fourrure blanche. Ils portent à la toque deux galons d’or, un au bas de la toque et l’autre au bord supérieur de la toque.

Bien que la loi ne le prescrive pas, ils portent aussi des gants blancs.

Les membres des greffes

Aux audiences ordinaires, le greffier en chef, les greffiers et commis-greffiers portent la toge de tissu noir à grandes manches, dont les revers, le collet et le bas des manches sont garnis de soie noire, la ceinture noire et la toque de soie noire unie. Le greffier en chef porte un galon de velours noir au bas de la toque.

Aux audiences solennelles et aux cérémonies, le greffier en chef, les greffiers et commis-greffiers portent la toge rouge de la même forme que la noire, dont les revers, le collet et le bas des manches sont garnis de soie rouge, la cravate en dentelle blanche et la ceinture noire terminée par des franges en soie de même couleur. Le greffier en chef porte la toque de soie noire bordée d’un galon de velours noir liseré d’or. Les greffiers et commis-greffiers portent la toque de soie noire, bordée d’un galon de velours.

Suisse

En Suisse, chaque canton a ses propres règles et ses propres usages en rapport avec le port de la robe.

Au niveau fédéral, seule une tenue de ville est exigée des juges fédéraux, mais pas de robe7.

Canton de Fribourg

Dans le canton de Fribourg, la robe des magistrats et des avocats, ample et longue, avec des manches évasées, est fermée sur le devant par une rangée de boutons, a un col au ras du cou et se porte avec un rabat plissé blanc et une épitoge herminée. Portée sur l’épaule gauche, l’épitoge se compose de deux brins : le bout large et court se porte dans le dos, et le bout long et fin sur la poitrine. L’ancienne pratique de certains avocats ou magistrats, selon laquelle les deux brins étaient rejetés en arrière, est tombée en désuétude.

  • Les avocats et les stagiaires portent la robe noire avec l’épitoge herminée noire
  • Les procureurs du Ministère public portent la robe noire avec l’épitoge herminée rouge
  • Les magistrats des tribunaux de première instance ne portent pas la robe, à l’exception des juges et du greffier du Tribunal pénal économique, qui portent une robe noire, sans épitoge ni rabat (art. 17 al. 3 du règlement du TPE)
  • Les magistrats des Cours d’appel du Tribunal cantonal portent la robe rouge avec l’épitoge herminée rouge. Le greffier de la Cour d’appel porte lui une robe noire avec épitoge herminée noire.

Angleterre et pays de Galles

Quand l’habit est porté

Un costume d’audience (en:Court dress) est porté lors des audiences publiques des cours suprêmes (en:Supreme Court of Judicature) et des cours de comtés (en:county courts). Néanmoins, le juge peut s’en dispenser à sa discrétion, par exemple s’il fait particulièrement chaud, à chaque fois que cela pourrait intimider les enfants, notamment devant les chambres de section famille de la Haute Cour (en:Family Division) et lors des procès de mineurs.

Quand ils plaident devant la Cour suprême du Royaume-Uni et le Comité judiciaire du Conseil privé, les avocats doivent porter un costume d’audience. Les juges du Comité judiciaire du Conseil privé sont habillés en costume de ville.

Le costume n’est pas porté lors des audiences de cabinet en chambre du conseil (hearings in chambers) et devant les magistrates’ courts.

Avocats

Les avocats anglais (qu’il s’agisse des barristers ou des solicitors) qui comparaissent devant un juge qui porte la toge ou bien encore devant le Comité judiciaire du Conseil privé de la Reine (Comité judiciaire du Conseil privé), doivent eux-mêmes porter un costume d’audience.

Tous les avocats portent un col blanc amidonné avec des bandes de tissus (deux bandes de cinq pouces sur un qui pendent devant la gorge). Ils portent aussi soit une jaquette noire, soit un manteau noir avec un pantalon gris.

Depuis le début de l’année 2009, le port de la perruque a été abrogé dans le cadre des procédures civiles. Désormais, son port demeure seulement obligatoire lors des comparutions dans les affaires pénales.

Queen’s Counsel

Les barristers ou solicitors qui ont reçu le brevet de Conseil de la Reine (ou QCs) portent un vêtement coupé comme au XVIIIe siècle dans un tissu soyeux. C’est pour cette raison qu’ils sont aussi désignés parfois comme silk (soie, en anglais).

À l’occasion de cérémonies, ils portent un costume spécial. Une perruque plus longue est aussi de mise.

Juges

Généralement, les juges de la High Court portent les mêmes vêtements de soie noire que celui des conseils de la reine, comme le font aussi les juges de la cour d’appel d’Angleterre et du pays de Galles.

Tous les juges portent une perruque courte lors des audiences ordinaires tandis que lors des cérémonies, ils portent une perruque plus longue.

Les juges des plus hautes cours (la Cour Suprême et le Comité judiciaire du Conseil privé) ne portent pas du tout de costume d’audience alors que les avocats qui comparaissent devant eux doivent en porter un. Ils sont habillés avec un costume de ville ordinaire et une cravate.

C’est devant les cours intermédiaires (en:intermediate courts) qui jugent des affaires en première instance (avec un jury dans les affaires pénales) que le costume est le plus élaboré.

Les juges de la High Court

En hiver, quand ils traitent des affaires criminelles en première instance les juges de la High Court porte une robe écarlate avec un col en fourrure, une étole noire, etc.

Pour le même type d’affaires en été, ils sont habillés de la même façon, mais les bords en fourrure sont remplacés par de la soie.

En matière civile, ils portent une robe noire en hiver avec un col en fourrure, une étole noire, etc. ; en été, une robe violette avec un col en soie de cette même étole noire.

Les juges itinérants

Un juge itinérant (dans les cours du comté ou dans les tribunaux de la couronne), Circuit Judge, porte une robe violette. Ils portent une bande de tissu lilas quand ils traitent des affaires civiles et rouge quand ils traitent les affaires pénales.

Occasions particulières

À certaines occasions particulières (notamment le jour de l’anniversaire du souverain et lors de la fête de certains saints), les juges portent une robe écarlate adaptée à la saison.

À l’occasion de cérémonies (par exemple lors de l’ouverture de l’année judiciaire), les juges et les conseils de la reine portent une perruque longue et modifient un peu leur costume. En outre, les juges de la High Court portent quant à eux un manteau écarlate de fourrure sur lequel vient s’ajouter une chaîne en or spécifique à la charge de Lord Chief Justice. Les juges de la cour suprême et de la cour d’appel portent un manteau à damas lourdement chargés de broderies dorées.

Écosse

Le costume des tribunaux écossais est très similaire à ceux des cours anglaises, mais avec quelques différences notables. Par exemple, les avocats écossais portent un nœud papillon blanc à la place des deux bandes (geneva tabs) du costume anglais.

Les robes de juges écossais sont aussi très différentes de celles des juges anglais.

Les juges de la cour suprême (supreme court) sont appelés senators of justice et siègent : au civil dans la Court of Sessions et portent une tenue cramoisie avec des croix rouge foncé et au criminel dans la High Court of Justiciary ou ils portent le titre de Commissaire de Justice ; en ce cas leurs robes est rouges et blanches avec des croix rouges sur la partie blanches.

Les shérifs principaux et les shérifs portent une tenue noire semblable à celle des avocats.

Commonwealth

Dans beaucoup de pays du Commonwealth, comme en Australie ou dans les Caraïbes, le costume est demeuré identique à celui des juridictions anglaises. Beaucoup de pays africains qui étaient des colonies britanniques ont continué de la même manière à porter le même costume, y compris les perruques blanches.

Mais dans l’État de Victoria, en Australie, le vêtement d’audience pour les avocats est identique à celui qui a cours en Angleterre hormis le fait qu’il n’y a plus de distinction dans la profession entre solicitors et barristers et d’autres petits détails vestimentaires. Par ailleurs, plus aucun costume n’est requis devant les Magistrates’ Court of Victoria.

Canada

Au Canada, là aussi, le costume est demeuré identique hormis le fait que les perruques ont été abandonnées.

Par ailleurs, dans certaines juridictions de première instance, il a été admis que les avocats se présentent devant la juridiction en costume de ville. Il est ainsi admis devant les juridictions de première instance du ressort provincial et territorial. Il n’y a pas de distinction de costume entre les solicitors et les barristers, cette distinction de fonction n’existant plus dans le droit canadien.

Nouvelle-Zélande

En Nouvelle-Zélande, le costume d’audience a été simplifié en 1996. Les juges portent une toge noire dans les juridictions de district, la haute cour et la cour d’appel tandis que les avocats ne doivent porter un veston noir que devant ces deux dernières juridictions. Les perruques et les autres habillements spécifiques ne sont plus portés qu’à l’occasion de cérémonies. Par ailleurs, les juges de la cour suprême de Nouvelle-Zélande ne portent plus aucune toge, copiant ainsi l’usage de la Chambre des Lords.

Hong Kong

À Hong Kong, le costume d’audience est pratiquement le même qu’en Angleterre et au pays de Galles. Suivant le principe du « un pays, deux systèmes » contenus dans l’arrangement qui a été pris après 1997 quand la souveraineté de cette colonie de la couronne britannique a été transférée à la république populaire de Chine comme une région administrative spéciale, ce territoire a continué d’être régi par le common law et par la tradition juridique anglaise. La seule différence notable est que les juges de la cour d’appel ne portent plus de perruque.

États-Unis

300px-USSC_justice_group_photo-2005_current dans LCR - NPA

Photo de groupe des juges de la Cour suprême des États-Unis en 1994.

Le port d’un costume spécifique est assez rare aux États-Unis. Généralement, aussi bien les juges de l’État que ceux des juridictions fédérales sont libres de choisir leur propre costume lors de l’audience. Leur choix se porte généralement sur une toge noire assez simple qui couvre le corps jusqu’au milieu du tibia avec des manches. Les juges féminins portent parfois en plus un rabat blanc orné de dentelle8. Parfois, l’on rencontre aussi un juge qui porte un vêtement d’une autre couleur, par exemple bleu ou rouge.

En 1994, le Juge en chef des États-Unis, M. William Rehnquist, a ajouté quatre barrettes dorées sur chaque épaule de sa toge, mais ce changement dans son costume (il était dans cette fonction depuis 1986) est de son invention, inspiré d’un costume d’opérette, Iolanthe, et non pas en s’inscrivant dans un précédent historique quelconque. Son successeur, M. John Roberts, est revenu à la toge noire épurée.

Beaucoup de juges de cour suprême d’État portent un style de robe particulier, le plus notable étant celui de la cour d’appel du Maryland où tous les juges portent une toge rouge moirée.

Certains juges abandonnent toute espèce de costume spécial et président leur juridiction en tenue de ville normale.

Le costume professionnel des avocats n’est pas régi précisément. Ils plaident en costume de ville pour les hommes avec une cravate et des chaussures en cuir et, pour les femmes, un tailleur classique avec un chemisier et le plus souvent une jupe. Cependant, de plus en plus de femmes portent le pantalon. Il est cependant arrivé que des juges interdisent à des avocats féminins de se présenter devant eux en pantalon, mais cet interdit tombe en désuétude.

L’exception la plus frappante de costume non cérémoniel est certainement l’Avocat général des États-Unis. Quand il se présente (lui-même ou son délégué) pour plaider une affaire devant la cour suprême des États-Unis, il porte un costume avec un pantalon rayé, un ascot gris, et un veston sport, ce qui ne passe pas inaperçu.

Liens externes

Références

Pays de droit continental

Sur les autres projets Wikimedia :

  • France :
    • Les costumes de justice [archive] sur le site de la cour d’appel de Paris
    • Jacques Boedels, Les habits du Pouvoir, La Justice : avant propos de Guy Danet, introduction de Jean-Denis Bredin, Antebi, 1992, 221 p. (ISBN 9782908672022)

Monde anglo-américain

 



12345...161

Le Club des Jeunes |
Collectif citoyen de Monfla... |
JCM Consultant |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | Hug Lo
| Reelnew
| coachingmeteo