Je décline toute responsabilité quant aux mentions qui s'affichent dans les cinq lignes ci-dessus du pavé "Recherchez aussi" sur lequel je n'ai aucun contrôle.
Mes statistiques sont bloquées depuis le 2 février 2015.
7 février 2015
Mes statistiques sont de retour, tout fonctionne.
16 février 2015
Statistiques "basiques" de nouveau bloquées depuis le 12 février.
22 février 2015
Mes statistiques "basiques" ont été débloquées hier soir après la publication de mon dernier article concernant NEMROD34. Belle reprise simultanée de l'activité du Chinois.
23 février 2015
Statistiques "basiques" toujours sujettes à blocages : le 21 février au soir, à peine étaient-elles débloquées, puis à nouveau hier, 22 février, à peine étaient-elles débloquées.
24 février 2015
Statistiques "basiques" débloquées. Pas de nouveau pic d'activité du Chinois depuis le 21 février.
25 février 2015
Je n'ai pas mes statistiques "basiques" du jour, ça bloque encore... et Justinpetitcoucou est toujours bloqué depuis le 8 février... Faudrait penser à le débloquer, lui aussi, il y a du laisser-aller, là...
26 février 2015
Statistiques "basiques" des deux blog débloquées. Merci pour Justin, il était temps !
27 février 2015
Statistiques "basiques" des deux blogs de nouveau bloquées depuis le 26 février. Ce petit jeu pourrait-il cesser ? On n'en voit pas l'intérêt... Complément de 22 h: merci de m'avoir rendu ces statistiques !
25 mars 2015
Statistiques "basiques" de nouveau bloquées depuis le 20 mars.
26 mars 2015
Merci de m'avoir débloqué mes statistiques "basiques". Encore une fois, je ne vois pas l'intérêt de ce petit jeu. Ce serait aussi bien de cesser de bloquer ces statistiques pour oublier de les débloquer jusqu'à ce que j'aie signalé le problème.
31 mars 2015
Merci de bien vouloir me débloquer les statistiques "basiques" de Justinpetitcoucou, restées bloquées depuis le 14 mars - cf. avis du 25 mars sur Justin.
2 avril 2015
Merci de m'avoir rendu les statistiques de Justin.
7 mai 2015
Je n'ai plus de statistiques depuis deux jours, ni "basiques" ni "avancées".
10 mai 2015
Retour des statistiques "basiques". Merci. Manquent encore les statistiques "avancées".
14 mai 2015
Toutes mes statistiques sont de retour depuis hier. Merci.
3 octobre 2015
Depuis hier, les compteurs de mes statistiques avancées sont tous à zéro. Merci de me les rendre.
J’aurais dû l’enregistrer dès que je l’ai vu, car là, c’est déjà trop tard, la modération est passée.
Enfin bon, je sais où ça se trouve, c’est ici, ou juste au-dessus de cette adresse précise, et ce n’est pas perdu pour tout le monde, les journalistes modérateurs du site y ont toujours accès :
Voilà l’article ayant déclenché une nouvelle bouffée délirante des deux compères Cyprien Luraghi et Laurent Morillon, et la séquence de leurs commentaires dont une partie n’est à cette heure déjà plus visible pour l’internaute lambda :
Je ne vois vraiment pas ce que ça pourrait avoir de choquant, que cette société respecte nos lois.
Est-ce scandaleux que des ayants-droits fassent supprimer des œuvres volées ?
Est-ce une atteinte à la liberté d’expression quand des blogs-piloris dégobillant des calomnies sur des particuliers, sont fermés suite à une décision de justice ?
Google, Youtube, Blogger font partie du même consortium : dans votre article vous ne faites que relayer la propagande de cette boîte, qui sait si bien ensuquer les esprits en pratiquant un confusionnisme puant, jouant sans cesse sur la corde raide du « libertaire », de la « liberté d’expression » etc. alors que de facto leur politique c’est le fric, le fric et encore plus de fric.
Jamais vous ne vous penchez sur les cas des victimes de ces compagnies géantes qui ne sont même pas foutues de respecter leurs conditions d’utilisation. Un simple exemple : lisez celles de Blogger, qui prohibent très clairement une foule de contenus à ses blogueurs, et ensuite allez faire votre boulot de journaliste et enquêtez pour de bon : essayez de signaler un contenu manifestement illicite − de la diffamation pourrie, par exemple − en remplissant le formulaire idoine, et attendez. Là vous verrez enfin que Google ne déconne pas en promettant l’immortalité car vous attendrez infiniment.
Que penser par exemple de cette vidéo que Rue89 signale sur Rue89 Strasbourg et qui montre des ENFANTS ! MINEURS ! FRANCAIS ! aux visages non floutés et qui sont instrumentalisés pour faire de la Propagande extrëmiste islamiste ? ! ? !
Pour ma part, si un Etat comme la Russie demande l’interdiction selon ses lois de l’exposition de mineurs d’une part, et la propagande pour le terrorisme d’autre part, il a totalement raison !
Il me semblait cependant que les lois françaises protégeaient pareillement les mineurs et interdisaient pareillement surtout depuis les textes récents de telles propagandes.
On floute les visage des otages occidentaux en combinaison orange !
On ne floute pas les têtes exposées et empalées des victimes syriennes et irakiennes de l’EI !
Et on ne floute pas les visages d’ENFANTS FRANCAIS pris de la même manière en otages ! ! ! ! ! !
Faudra qu’on m’explique quand même qui fait la guerre à qui dans cette histoire !
Ben oui, mais quand c’est des bougnoules, on ne va tout de même pas s’embêter. Vous ne voulez tout de même pas qu’ils aient le même traitement que les surhommes zoccidentaux qu’on est les plus forts ? (Humour noir, je précise des fois que…)
Et puis, avec la presse aux ordres, pas besoin d’invoquer Gogol : lorsqu’un article dérange, par exemple celui sur l’entente illégale des constructeurs de camions pour nous empoisonner l’air, hop ! Il disparaît ! Ou il n’y en a pas, c’est plus simple.
Si le commentaire d’ouverture de cette séquence est toujours en place, donc, la suite a déjà disparu, mais j’avais bien vu la première réponse de lamorille / Astro Zombie à son « Konducator » Cyprien Luraghi.
Cette fois, c’est lui qui a lancé l’attaque contre les journalistes de Rue89 qui ne se fendent toujours pas de l’article tant attendu par toute leur bande de « déconnologues » sur mes écrits les concernant, ma personnalité ou mon blog « Un petit coucou » chez OverBlog, ce qui revient au même.
Pour ceux que ces messieurs dames pourraient encore duper avec tous leurs mensonges et inventions, je précise que ce blog où j’ai régulièrement publié des droits de réponse à leurs campagnes de calomnies publiques à mon encontre entre 2010 et 2013 n’a pas été fermé sur décision de justice, mais de façon préventive, après qu’ils aient obtenu dans des conditions qui restent à ce jour non élucidées une seconde condamnation totalement inattendue et non conforme aux lois de la République française, laquelle a d’ailleurs sitôt été remise en cause par voie d’appel – nous en sommes toujours là.
Je rappelle brièvement la problématique qui nous oppose depuis plusieurs années : ces gens me disent folle à lier ou « cas lourd psychiatrique » du fait que je suis ingénieur et ai toujours refusé de me prostituer ou d’offrir gratuitement des services sexuels à des débiles mentaux et estiment pour cette raison nécessaire de m’interdire tout droit d’expression, quels que soient les sujets que je puisse aborder, même les plus anodins, car ils craignent de me voir nouer avec des tiers des relations librement consenties. Selon eux, je n’aurais qu’un seul droit, celui de subir les relations extrêmement délétères qu’ils cherchent à m’imposer par tous les moyens depuis de nombreuses années, ainsi que leurs agressions et harcèlements. En fait, ils ne veulent tout simplement plus jamais m’entendre respirer et se désespèrent que leurs multiples tentatives d’obtenir ma mort n’aient pas encore porté leurs fruits. Aussi, en attendant cette ultime victoire, ils ont toujours illégalement surveillé tous mes écrits, y compris et surtout mes commentaires publics anonymes sur Internet depuis le tout premier sur le site d’information Rue89 après que je m’y sois inscrite au mois de décembre 2007, et ont commencé à en exiger mon bannissement début septembre 2008 dès mes premiers commentaires sur le problème du harcèlement moral en entreprise, naturellement gênants pour ceux d’entre eux qui s’en rendaient coupables à mon encontre depuis de nombreuses années, leurs harcèlements en vue de me prostituer ayant toujours fait partie d’opérations de ce type, toujours soutenues par des campagnes de calomnies qui sont donc devenues publiques à compter de cette année 2008.
En 2010, lassée par tous leurs harcèlements et leurs campagnes de calomnies publiques sur Internet, surtout après que leur inspiratrice Josette Brenterch du NPA de Brest ait commencé à faire publier sur les blogs de Cyprien Luraghi tous ses fantasmes personnels concernant ma vie sexuelle – elle prend toujours ses désirs pour des réalités – je m’étais mise à publier des démentis et droits de réponse portant notamment sur mon parcours professionnel. C’est en raison de ces publications que ladite Josette Brenterch a obtenu au mois de juin 2013 une condamnation qui n’est en rien conforme aux lois de la République française tandis que mes propres plaintes à son encontre étaient restées en souffrance et ne sont à ce jour toujours pas traitées normalement par les magistrats du tribunal de grande instance de Brest. Ces derniers ont déjà été recadrés plusieurs fois par la cour d’appel de Rennes sollicitée à cet effet par mes soins et le seront encore. Manifestement corrompus, ils devront bien tôt ou tard s’expliquer à ce sujet.
Je reviens à mes « déconnologues » sévissant sur Rue89 et ailleurs depuis 2008.
Hier soir, c’est donc Laurent Morillon qui a agressé les journalistes de ce site comme le fait très régulièrement son « Konducator » Cyprien Luraghi les harcelant depuis très longtemps comme nombre de leurs confrères afin qu’ils reprennent à leur compte tous ses délires publics me concernant et leur confèrent ainsi un crédit et une audience qu’ils n’ont pas sur ses blogs orduriers.
Les cyberdélinquants le savent bien, eux qui captent tous mes échanges de mails avec des tiers depuis des années, que leurs lecteurs le sachent donc eux aussi : j’ai bien moi-même quelques relations avec ces journalistes dont certains me disent être harcelés à mon sujet, voire eux-mêmes terrorisés par ces délinquants.
Mais ils ne sont pas les seuls, pas plus que mes proches, mes relations et moi-même.
Car hier soir, tout comme Cyprien Luraghi le fait aussi régulièrement, Laurent Morillon visait avec les journalistes de Rue89 tous ceux de ses amis qui restent indifférents à mes publications de ces derniers jours le concernant.
Autrement dit :
La vermine a encore appelé tous ses copains à la rescousse !!!
De quoi se plaint-il donc, le petit prof LP de Montluçon ?
Je n’ai rien révélé à son sujet qu’il n’avait pas déjà publié lui-même.
Je n’ai pas donné son adresse ni son numéro de téléphone.
Je n’ai pas dit qu’il est homosexuel, pédophile et incestueux, ni que son ex l’a quitté parce qu’il avait un trop gros cul, ni qu’il s’est prostitué dès sa plus tendre enfance et est toujours disponible pour qui en veut.
Je n’ai pas dit que les trous qui apparaissent dans son Curriculum Vitae dès les années 1980 correspondent à autant d’épisodes d’internement en hôpital psychiatrique, ni que ceux-ci se sont encore multipliés depuis qu’il est fonctionnaire.
Je n’ai pas remis en cause le fait qu’il soit bien professeur comme il le prétend, et non dame de service à la cantoche ou de corvée de pluche ou technicien de surface depuis dix-neuf ans.
Je n’ai pas dit que c’est un faussaire qui s’est fabriqué lui-même des tas de faux documents attestant de parcours scolaires, universitaires et professionnels qu’il s’est inventés uniquement pour faire suer son monde sur Internet et qui n’ont jamais existé que dans sa tête de malade.
Je n’ai pas dit qu’il menaçait de tuer tous ses proches quand ceux-ci sauraient la vérité.
Je n’ai pas dit qu’il menaçait de tuer les passants dans la rue à proximité de son domicile, ni qu’il fallait le faire réinterner de toute urgence avant qu’il n’ait tué quelqu’un.
Je n’ai pas dit qu’il a déjà été condamné très lourdement pour de faux témoignages.
Je n’ai pas dit qu’il a foutu un souk incroyable dans plusieurs associations de l’extrême-gauche.
Et j’en passe et des meilleures… je ne vais pas lui recoller tout ce que ses potes m’ont collé, j’en ai encore pour des plombes.
Mais surtout, par-dessus tout, je ne l’ai jamais violé, alors que lui s’amuse bien à violer mon père, ma mère, toute ma famille, chacun de mes proches, mes relations et moi-même 24 heures sur 24 jour après jour depuis maintenant plus de six ans avec sa bande de « déconnologues », dont plusieurs pirates informatiques très actifs.
La presse l’a révélé aujourd’hui après avoir donné des précisions sur les faits, sans pouvoir pour l’heure compléter davantage le portrait de Sébastien Sarron ni expliquer son geste :
Drame de Nantes: le chauffard avait 1,80 g d’alcool dans le sang
AFP 26 décembre 2014 à 12:39 (Mis à jour : 26 décembre 2014 à 12:55)
Le conducteur qui a fauché dix piétons sur le marché de Noël lundi à Nantes, dont l’un est décédé, avait 1,80 g d’alcool par litre de sang lors des faits, soit près de quatre fois la limite autorisée, a-t-on appris vendredi de source policière, confirmant une information de RTL.
Cet homme de 37 ans, originaire de Charente-Maritime, était toujours hospitalisé vendredi matin, placé sous surveillance policière en attendant d’être interrogé en garde à vue par les enquêteurs.
Il s’était sérieusement blessé en s’assenant plusieurs coups de couteau, après avoir percuté la foule avec une camionnette blanche, en plein centre de Nantes.
Un des piétons fauchés, Virgile, 25 ans, a succombé mardi à ses blessures et une enquête pour assassinat et tentative d’assassinat a été ouverte par le parquet de Nantes.
La procureure de la République de Nantes, Brigitte Lamy, avait évoqué mardi les problèmes d’alcoolisme du chauffard qui n’était semble-t-il pas «suivi sur le plan psychiatrique». «Son état se serait détérioré ces dernières semaines», avait-elle précisé, ajoutant que l’homme vivait seul et avait travaillé dans le secteur du jardinage.
Les expertises toxicologiques ont donc décelé un taux de 1,80 g d’alcool par litre de sang alors que le maximum autorisé est de 0,5 g.
Un carnet avait été retrouvé à bord de la voiture après l’agression, contenant «des propos pour le moins confus», selon la procureure. L’homme y dit «sa haine de la société» et évoque «un risque d’être tué par les services secrets». Il y affirme aussi que «sa famille le dénigrait sur internet», avait précisé Brigitte Lamy, ajoutant qu’il avait porté plainte le 12 décembre contre sa famille.
Drame du marché de Noël de Nantes : comment la voiture folle est arrivée place Royale
Sébastien Sarron, d’après les premiers témoignages a suivi un taxi pour accéder à la place Royale. Là, il roulait à 70 km/h quand il a foncé sur la foule du marché de Noël.
Selon de nombreuses sources proches de l’enquête relatées ce matin par nos confrères de Presse Océan , Sébastien Sarron au volant de son Peugeot Expert a suivi un taxi pour accéder au secteur piéton de la fin de la rue de la Fosse vers la place Royale. Grâce à un badge le taxi a abaissé la borne, Sébastien Sarron s’est engouffré derrière lui, profitant du temps de latente de l’automate, réglant l’accès à la zone piétonne. « Il n’y aurait pas eu de dysfonctionnement du système » selon la source du quotidien nantais.
Le conducteur a ensuite accéléré son moteur, le faisant ronfler sur les 400 mètres séparant le quai de la Fosse de la place Royale, les 70 kilomètres heure auraient été atteints selon de nombreux témoins, avant que le véhicule termine sa course dans les stands du marché de Noël.
Témoignages des rescapés
3 jours après le drame, les témoignages se succèdent. Dans Ouest-France, ce matin, un retraité normand explique « après le choc, je me suis retrouvé au sol, à plusieurs mètres du point d’impact (..), lorsque j’ai pu me relever, la première vision que j’ai eue, c’est le bras du chauffeur dans sa camionnette. Il se donnait des coups de couteau au niveau du thorax. Sur le moment, je n’ai pas eu trop le temps de réaliser. J’avais peur qu’il s’agisse d’une attaque terroriste. »
Le fils d’une blessée témoigne dans Presse Océan : « C’était la pagaille. Ma mère était sous la voiture. Elle ne savait pas si le conducteur allait redémarrer ou tout faire exploser (..) Il y a des fous partout. On ne peut pas mettre un policier derrière tout le monde. Personnellement , je n’ai pas de haine envers lui. Est-ce que je lui pardonne ? Difficile de répondre à cette question ».
Une quarantaine de personnes ont été reçue par la cellule d’urgence psychologique mise en place par les autorités. De nombreux commerçants de la place Royale et du marché de Noël y ont consulté, des passants et des témoins de la course folle de Sébastien Sarron également.
Une information mondialisée
Le drame de Nantes a été relayé par les médias du monde entier. De New-York à Sydney, le triste fait divers en cette période de fête a fait la Une lundi et mardi.
Portrait de cet homme asocial de 37 ans, connu des services de police pour des faits mineurs, qui a foncé lundi, pour des raisons mystérieuses, dans le marché de Noël et tué une personne.
Le profil de Virgile, le jeune homme tué lundi à Nantes, est, au fil des informations distillées dans la presse, de plus en plus clair: celui d’un amateur de danse, altruiste et généreux, fauché par la mort à 25 ans. Celui de son agresseur présumé, Sébastien S., est lui complexe. Peu de personnes connaissent réellement ce chômeur de 37 ans qui vivait isolé en Charente-Maritime. Même sa famille ne l’a pas vu depuis plusieurs années. Ses parents étaient sans nouvelles de leur fils depuis deux ans.
Né à La Rochelle en octobre 1977, il fait partie de ces enfants discrets un peu isolés. « Il n’avait pas de copain, se remémore sa soeur Loëticia qui s’est confiée au Parisien. Il était d’une timidité maladive. » Asthmatique, il rate souvent les cours et accumule les retards scolaires. Jusqu’à ce qu’en quatrième, il trouve sa vocation. « Les seules choses qu’il aimait, c’était les animaux, et surtout les plantes », selon sa soeur. A 19 ans, il part effectuer une spécialisation à Agde (Hérault) pour devenir paysagiste.
A 30 ans, un tournant
Econome, travailleur, il boursicote même avant sa majorité. Adulte, Sébastien achète et revend deux appartements dans le Sud, puis finance l’acquisition de sa maison de Berneuil (Charente-Maritime) où il s’installe il y a sept ans, à l’âge de 30 ans.
C’est à ce tournant de la trentaine que les choses se gâtent. Il se sépare de sa compagne et se met « à fumer du cannabis, et je voyais qu’il n’allait pas bien », se souvient Loëticia. « Son comportement n’était pas normal. Il fallait le faire soigner. Mais il ne voulait rien entendre. On a discuté tous ensemble d’un possible internement d’office, que je souhaitais, mais nous n’avons pas osé franchir le cap, craignant qu’il ne s’éloigne encore un peu plus… »
Pas de passif psychiatrique
Ce qui finit par arriver. Sébastien change de numéro de téléphone pour ne plus être appelé. Fini les échanges avec ses neveux et ses nièces dont il était jusqu’alors proche. Il ne côtoie plus alors que Lily, un berger allemand craintif que sa soeur lui avait offert.
Dès 2006, il est impliqué dans une affaire de vol et recel à Béziers (Hérault), selon le parquet de Saintes. Il est également mis en cause dans une dégradation de véhicule en 2008 mais cette affaire est classée sans suite. Malgré son isolement et son asociabilité, il n’est ni sous tutelle ni sous curatelle, ne prend aucun traitement médicamenteux et ne séjourne jamais en hôpital psychiatrique. La justice ne lui connaît qu’ « certain problème d’alcoolisme ». D’ailleurs, lundi soir, lorsqu’il fonce dans le marché de Noël de Nantes, il affiche un taux d’alcoolémie de 1,8 gramme par litre de sang.
Un mois de décembre étrange
Depuis début décembre, son comportement s’était fait plus étrange encore. « Il avait déposé plainte le 12 décembre contre des membres de sa famille, qu’il accuse par exemple de le dénigrer sur Internet… Mais il n’avait pas pu fournir d’éléments permettant d’identifier ce site, tout en affirmant que tous les habitants de la région l’avaient consulté », a expliqué, lors de sa conférence de presse mardi, la procureure de la République de Nantes.
Sébastien Sarron s’était aussi fait remarquer à Berneuil récemment par des feux qu’il allumait tous les soirs dans le jardin de l’ancienne ferme où il vit seul. Une bétonnière et une tondeuse y étaient ainsi passées, à la grande surprise des gendarmes locaux. « Comme ça dégageait une fumée opaque et noire, les voisins se plaignaient… Mais il a renvoyé balader ceux qui ont tenté de discuter avec lui », confie à Libération Joël Reignier, le maire de Berneuil.
Dans la camionnette blanche dont il s’est servi pour commettre l’irréparable à Nantes, un carnet avec des écrits « pour le moins décousus » ont été retrouvés par les enquêteurs. « Il est fait état des reproches faits à sa famille, de sa haine de la société ou bien du risque d’être tué par les services secrets. »
La famille du conducteur du fourgon confie son incompréhension sur le geste du jeune homme.
« Nous partageons la douleur de la famille de Virgile Porcher et nous lui présentons nos excuses. Ce qui s’est passé est terrible. » Accablée, la tante de Sébastien S., le conducteur du fourgon qui a foncé lundi dans la foule, à Nantes, entraînant la mort de Virgile, 25 ans, rassemble ses mots avec peine.
« Son geste fait très mal. Je me mets à la place de la famille du jeune homme mort. Je ne sais pas comment ils vont faire pour vivre avec ça », murmure-t-elle en pleurant.
Meurtrie, la tante de Sébastien S. avoue ne pas comprendre. « Nous avons grandi ensemble. On était très proches. Sébastien est quelqu’un de gentil, doux, généreux, pudique, à l’écoute des autres. Ce que j’entends dire de lui ne correspond pas à ce qu’il est. Cela ne colle pas avec sa personnalité. Pourquoi a-t-il commis un tel geste ? Il y a forcément eu un mal-être. Je ne l’ai pas vu depuis quatre ou cinq ans. Il a pu changer. C’est vrai qu’il se repliait sur lui-même comme un bernard-l’ermite. Pour en arriver là, il a dû psychoter. Je pense qu’il a pété les plombs. »
On en sait un peu plus sur le contenu du carnet retrouvé aux côtés de Sébastien S., lundi soir, quelques instants après qu’il a foncé dans la foule avec son fourgon blanc.
Les quelques lignes qui y sont griffonnées sont l’œuvre d’un homme qui est manifestement entré dans un grand délire. On savait déjà qu’il y évoquait sa peur des services secrets. Il y fait aussi état de ses difficultés relationnelles obsessionnelles avec sa famille, qu’il accuse de mauvais traitements. Il y évoque un « contrat » d’éducation imaginaire avec l’État qui prendrait fin ce mois-ci…
De nombreuses victimes « innocentes »
Il y manifeste aussi son intention de faire de nombreuses victimes « innocentes » pour régler ses comptes avec la société tout en s’excusant par avance auprès de leurs familles…
« Mon respect et ma compassion vont à la famille du jeune homme décédé à Nantes et aux victimes de ces attaques dramatiques. Il est de notre devoir collectif de tout mettre en œuvre pour les accompagner dans cette épreuve » a souligné la Ministre de la justice ce mercredi.
Puisqu’il est bien question d’un contrat d’éducation avec l’Etat, réel ou imaginaire, continuons à explorer la piste des manipulateurs de l’extrême-gauche, des pervers qui prônent effectivement l’action violente, destructrice, si possible sanglante et meurtrière, afin d’attirer l’attention des médias sur leurs revendications, en évitant toujours soigneusement de s’y montrer eux-mêmes en première ligne :
Comme tout le monde, je lis et m’interroge, surtout quand très vite plusieurs éléments d’information m’évoquent les manipulateurs pervers auxquels j’ai affaire depuis de nombreuses années, ainsi que les psychopathes et autres malades mentaux qu’ils utilisent pour toutes leurs exactions à mon encontre.
Aussi, j’ai fait un test dont je vous invite à découvrir le résultat à la suite des articles ci-dessous, il est épatant.
Un homme a lancé sa camionnette dans la foule présente au marché de Noël de Nantes (Loire-Atlantique) ce lundi soir. Dix personnes ont été blessées, dont quatre grièvement. Le pronostic vital de l’une d’entre elles est engagé. Le conducteur, lui, s’est poignardé au thorax après le choc et a été hospitalisé.
Onze personnes ont été blessées, cinq grièvement, dont le conducteur.
«La camionnette a surgi à toute allure de la rue de la Fosse, elle est passé devant moi et a percuté une première personne, puis une deuxième, et ainsi de suite jusqu’à aller s’empaler dans le marché de Noël. C’était horrible !» nous a raconté un témoin.
Le chauffeur, né en 1977, s’est ensuite poignardé à plusieurs reprises au volant de son véhicule avant d’être transporté au CHU de Nantes. Son état est jugé sérieux, mais ses jours ne sont pas en danger. Selon Brigitte Lamy, le procureur de la République de Nantes, il s’agirait d’un «cas isolé». «On ne peut pas parler d’acte de terrorisme», a-t-elle expliqué.
Un carnet avec des propos confus retrouvé
Dans le véhicule a été retrouvé un carnet contenant des propos confus témoignant de difficultés psychologiques et familiales. L’individu est connu pour vol simple et recel en 2006 et dégradation de véhicule en 2008, selon une source proche du dossier.
Bernard Cazeneuve s’est rendu sur place lundi soir. L’acte «semble le fait d’un déséquilibré», a souligné le ministre de l’Intérieur. Interrogé sur un risque de multiplication d’actions violentes après les incidents survenus depuis trois jours à Joué-lès-Tours (Indre-et-Loire) et à Dijon (Côte-d’Or), le locataire de la place Beauvau a appelé à «replacer ces actes pour chacun d’eux dans leur contexte».
VIDEO. Une camionnette fonce sur le marché de Noël de Nantes (France 2)
VIDEO. Nantes : «Ça a été la panique»
VIDEO. «La personne semblait se frapper au thorax», raconte un témoin de la scène
VIDEO. «Connu des services de police pour des faits mineurs», selon le ministère de l’Intérieur
>>> Revivez les événements minute par minute :
0h15. «Ce sont des actes plus difficiles à prévenir que d’autres», a observé Bernard Cazeneuve. Interrogé sur un risque de multiplication d’actions violentes après les incidents survenus depuis trois jours à Joué-lès-Tours (Indre-et-Loire) et à Dijon, le ministre de l’Intérieur a appelé à «replacer ces actes pour chacun d’eux dans leur contexte».
23h50. Ce n’est «pas un acte qui aurait une inspiration de radicalité religieuse», poursuit Bernard Cazeneuve. «La mobilisation des services de l’Etat est totale», ajoute le locataire de la place Beauvau. Bernard Cazeneuve explique que le Premier ministre réunit mardi midi à Matignon les ministres concernés.
L’intérieur de la camionnette qui a foncé dans la foule à Nantes. (AFP/Georges Gobet.)
23h47. Bernard Cazeneuve : «Il semble que cet acte soit le fait d’un déséquilibré», confirme le ministre de l’Intérieur. Après avoir exprimé la «solidarité et la très grande compassion» du gouvernement pour les victimes de ce drame, Cazeneuve a appelé tout le monde «à garder son sang froid». «Il faut s’en remettre à la justice pour établir les responsabilités», a-t-il rappelé. Il a enfin assuré la «mobilisation pleine et entière du gouvernement pour protéger les Français».
23h28. Un policier détaille le bilan au locataire de la Place Beauvau. Cinq des dix personnes touchées par le véhicule sont dans un «état sérieux». Un homme de 25 ans est notamment touché à la tête et au thorax, selon ce fonctionnaire de police. Une femme voit son diagnostic réservé quand à un éventuel futur handicap. Quant au chauffeur de la camionnette, il porte plusieurs plaies au thorax.
23h25. Bernard Cazeneuve est sur les lieux du drame. Le ministre de l’Intérieur est accompagné de Jean-Marc Ayrault, l’ancien Premier ministre et ex-maire de la ville, et de Johanna Rolland, l’actuelle maire de Nantes.
23h15. Entre 200 et 300 personnes se trouvaient sur ce marché de Noël d’après un adjoint au maire, Gilles Nicolas. La camionnette blanche immatriculée en Charente-Maritime a foncé sur un chalet où était servi du vin chaud place Royale, une des places piétonnes les plus achalandées du centre-ville. «J’ai simplement vu la voiture foncer dans le stand. Elle a foncé complètement dans les gens» en train de boire du vin chaud , a déclaré une femme d’un certain âge à l’AFP. «J’étais chez moi, j’ai entendu le bruit, je suis descendue en vitesse», a raconté une riveraine à une correspondante de l’agence. «J’ai vu la camionnette dans le marché de Noël, j’ai vu des personnes par terre, des blessés, au moins trois ou quatre», a-t-elle témoigné. «Les secours sont arrivés très vite, en cinq minutes», a dit le vigile d’une pharmacie toute proche.
VIDEO. Nantes : «Ça a été la panique»
23h10. L’automobiliste s’est porté une dizaine de coups de couteau au thorax après le choc, a précisé le procureur de la République. Parmi les blessés, le pronostic vital d’une personne est engagé, selon Brigitte Lamy, qui a précisé qu’aucun enfant ne figurait parmi les victimes. Les blessés ont été admis au CHU de Nantes.
VIDEO. «La personne semblait se frapper au thorax», raconte un témoin de la scène
23 heures. «Ça ressemble, sous réserve de vérifications, à un acte du même genre que ce qui s’est produit à Dijon», a confié Brigitte Lamy, procureur de la République à Nantes. L’auteur de l’agression est originaire de Saintes (Charente-Maritime), d’après BFM TV. Selon une source proche du dossier interrogée par l’AFP, dans son véhicule a été retrouvé un carnet contenant des propos confus témoignant de difficultés psychologiques et familiales. L’homme, 37 ans, est connu pour vol simple et recel en 2006 et dégradation de véhicule en 2008, selon la même source, qui a précisé que son état est jugé sérieux mais que ses jours ne sont pas en danger.
VIDEO. «Connu des services de police pour des faits mineurs», selon le ministère de l’Intérieur
22h15. Réunion ministérielle à Matignon, mardi. Selon l’AFP, qui cite des proches de François Hollande, une réunion ministérielle aura lieu mardi matin à l’hôtel de Matignon autour de Manuel Valls. Le Premier ministre rassemblera ses ministres afin d’évoquer les incidents de Joué-lès-Tours, samedi, Dijon, dimanche et Nantes, ce lundi soir.
En déplacement dans un commissariat de Montpellier (Hérault), Manuel Valls a estimé que «jamais» la France n’avait «connu un aussi grand danger en matière de terrorisme». Au surlendemain de l’attaque à l’arme blanche de Joué-lès-Tours (Indre-et-Loire), commise sur trois policiers par un jeune radicalisé, Manuel Valls appelle également à la «vigilance toutes celles et tous ceux qui sont en uniforme».
21h55. Manuel Valls appelle au sang-froid. Manuel Valls a exprimé lundi sa «préoccupation» devant «la succession de drames» comme celui de Nantes et appelé au «sang-froid», selon un communiqué de Matignon diffusé dans la soirée. «Cette succession de drames que nous venons de connaître nous préoccupe tous», déclare le Premier ministre. «Sur chaque drame, la justice doit avancer pour faire toute la lumière. Elle le fera de manière implacable», promet-il.
21h20. Le bilan est désormais de onze blessés. Selon l’adjoint au maire Gilles Nicolas, le «bilan est maintenant de onze blessés dont cinq graves parmi lesquels le forcené. Tous les blessés ont été évacués vers le CHU de Nantes». La maire PS de Nantes Johanna Rolland, évoquant ces «événements dramatiques», a fait part de sa «plus vive émotion».
21 heures. Le procureur évoque un cas isolé. «On ne peut parler d’acte de terrorisme» à propos du drame qui s’est produit lundi soir à Nantes, lorsqu’un automobiliste a foncé dans un marché de Noël, faisant 10 blessés avant de se poignarder, a déclaré la procureur de la République, Brigitte Lamy.
Lors d’un point de presse sur place, elle a estimé qu’il s’agissait, selon les premiers éléments de l’enquête, «d’un cas isolé». «C’est un acte volontaire. Ca ressemble, sous réserve de vérifications, à un acte du même genre que ce qui s’est produit à Dijon», a-t-elle poursuivi.
20h50. Bernard Cazeneuve sur place lundi soir. Selon le porte-parole du ministère de l’Intérieur, l’homme est «a priori» connu des services de police pour «des faits mineurs». Bernard Cazeneuve sera sur place dans la soirée. Il rencontrera les familles, les pompiers et les policiers, selon le porte-parole du ministère de l’Intérieur.
20h45. Un pronostic vital engagé. Le pronostic vital de l’un des blessés est engagé selon le procureur de la République de Nantes.
20h30. Jean-Marc Ayrault solidaire. L’ancien Premier ministre, également ex-maire de Nantes, Jean-Marc Ayrault a exprimé son soutien aux victimes depuis son compte Twitter. «Face à cette violence aveugle, solidarité et soutien aux victimes», a-t-il publié.
20h15. Premier bilan officiel : dix personnes blessées, dont cinq grièvement. Selon la préfecture, dix personnes, dont le conducteur, ont été blessés dans l’attaque. Cinq sont blessés grièvement.
20 heures. «La camionnette a surgi à toute allure», raconte un témoin.
«La camionnette a surgi à toute allure de la rue de la Fosse, elle est passé devant (lui) et a percuté une première personne, puis une deuxième, et ainsi de suite jusqu’à aller s’empaler dans le marché de Noël. C’était horrible !», détaille un témoin au Parisien.fr. «Cinq minutes avant tout le monde était en train de partager un bon moment. C’est choquant. On ne s’y attendait vraiment pas. C’est terrible, tout est fermé. L’ambiance est très particulière», raconte une autre jeune fille, témoin de la scène, sur BFM TV.
«On n’a rien trouvé en lien avec l’Etat islamique, il n’avait même par Internet», a certifié en conférence de presse la procureur de la République à propos du cas de Dijon. Il a certes reconnu avoir crié plusieurs fois «Allah Akbar» («Dieu est plus grand»), mais «plus pour se donner du courage que comme revendication religieuse».
19h30. Un homme fonce droit sur les passants du marché de Noël. Un homme, «né en 1977», selon une source policière, a lancé son véhicule, une camionnette blanche immatriculée en Charente-Maritime, sur des passants du marché de Noël de la place Royale de Nantes (Loire-Atlantique), ce lundi soir. «L’homme s’est ensuite asséné neuf coups de couteau. Il est grièvement blessé», a expliqué une source policière. Selon l’AFP, qui cite une source proche, il n’y aurait pas de revendication religieuse.
Drame de Nantes : «J’aurais dû faire interner mon frère»
Pour la première fois, Loëticia, la soeur de Sébastien, le forcené qui a foncé lundi soir sur la foule du marché de Noël de Nantes, témoigne. Elle décrit la descente aux enfers de son frère, 37 ans, associable et solitaire jusqu’à son acte «monstrueux». Pourtant, dit-elle, «mon frère n’est pas un monstre».
Saintes (Charente-Maritime), De notre envoyé spécial, Nicolas Jacquard | 23 Déc. 2014, 19h36 | MAJ : 24 Déc. 2014, 12h32
Ce mardi, elle est interrompue par un énième coup de téléphone. Le pire de cette journée déjà cauchemardesque. En une fraction de seconde, le visage de Loëticia se décompose un peu plus, avant qu’elle ne craque complètement. « Il est mort.L’une des personnes percutées par mon frère est décédée, sanglote-t-elle. C’est ma faute, j’aurais dû faire interner Sébastien. Je m’en voudrai toute ma vie… »
Dans la nuit de lundi à mardi, son monde s’est effondré lorsqu’elle a appris, par les médias, que son petit frère âgé de 37 ans était le conducteur qui a foncé sur la foule au marché de Noël de la place Royale, au cœur de Nantes (Loire-Atlantique). Dans la foulée des drames de Joué-lès-Tours et Dijon, ce geste insensé a donc tué un jeune de 25 ans, alors que cinq personnes étaient encore hospitalisées hier soir. « Mais qu’est-ce qu’il a pu aller faire là-bas ? s’interroge toujours Loëticia. Il n’avait aucun lien avec cette ville. Rien. »
«Il fallait le faire soigner. Mais il ne voulait rien entendre»
Sébastien, sa grande sœur ne l’avait pas vu depuis plusieurs années. Leurs parents, eux, étaient sans nouvelles de leur fils depuis deux ans. L’épilogue d’une rupture insidieuse. « Ça a commencé vers ses 30 ans, se souvient Loëticia. Il s’est mis à fumer du cannabis, et je voyais qu’il n’allait pas bien. » Elle s’en est ouverte auprès de lui et a insisté auprès de ses parents pour qu’ils tentent de lui faire cesser cette consommation néfaste.
« Son comportement n’était pas normal. Il fallait le faire soigner. Mais il ne voulait rien entendre. On a discuté tous ensemble d’un possible internement d’office, que je souhaitais, mais nous n’avons pas osé franchir le cap, craignant qu’il ne s’éloigne encore un peu plus… »
C’est ce qu’a fini par faire inexorablement Sébastien. « Chaque fois qu’on allait chez lui, il refusait de nous ouvrir, raconte sa sœur. Il a changé de numéro de téléphone pour ne plus qu’on l’appelle. » Auparavant, Sébastien était pourtant très proche des siens. De ses neveux et nièces, pour lesquels il était « un merveilleux tonton », mais aussi de son unique sœur et de ses parents. Pour le reste, mise à part une compagne dont il s’est séparé au tournant de la trentaine, ce « bosseur » a toujours été seul.
«Il a vraiment dû se produire quelque chose dans sa tête…»
Il y a sept ans, il avait emménagé à Berneuil, un bourg de 800 âmes à quelques kilomètres de Saintes, où il ne côtoyait que Lily, la chienne berger allemand craintive que sa sœur lui avait offerte. « Il l’emmenait partout. Je n’arrive même pas à croire qu’il l’ait laissée seule chez lui et qu’il soit parti à Nantes. Il a vraiment dû se produire quelque chose dans sa tête… », murmure Loëticia.
« Enfant, Sébastien n’avait pas de copain, se remémore-t-elle. Il était d’une timidité maladive. » Asthmatique, ce bambin solitaire manquait souvent l’école et accumulait les retards scolaires. Jusqu’à ce qu’en quatrième, il trouve sa vocation. « Les seules choses qu’il aimait, c’était les animaux, et surtout les plantes », développe sa sœur. Le cancre que Sébastien était a alors développé une passion pour les plantes grasses. Lui qui était incapable de se souvenir d’une récitation a appris sans difficulté tous leurs noms latins. A 19 ans, ce jeune homme asocial est parti effectuer une spécialisation à Agde (Hérault), avant de revenir s’installer en Charente-Maritime.
«Je sais pourtant qu’il n’est pas un monstre»
Econome, travailleur, il boursicotait avant même sa majorité. Adulte, Sébastien avait acheté et revendu deux appartements dans le Sud, puis financé l’acquisition de sa maison de Berneuil. « Il était très responsable, très mûr », évoque sa sœur. Jusqu’à ce que se produise très récemment ce qu’elle qualifie de « pétage de plombs », à l’origine, selon elle, du geste fou commis lundi soir.
« Je ne vois que ça, soupire Loëticia. Une problématique psychiatrique, accentuée peut-être par la consommation d’herbe de cannabis. » Inquiète pour la santé de son frère, que sa famille n’a pas encore été autorisée à voir, Loëticia pense aussi « très fort aux victimes. » « Que faire ? M’excuser ? Mais ce qu’il a fait n’est pas excusable. Je suis en colère contre lui. Bien sûr qu’à la place des familles de ses victimes, j’aurais des envies de meurtre. Ce que mon frère a commis est tout bonnement monstrueux. Mais moi, je sais pourtant que lui n’est pas un monstre. »
VIDEO. Attaque à Nantes : «L’auteur des faits, un homme de 37 ans, sans emploi»
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Drame de Nantes : le Charentais-Maritime en proie à « certains problèmes d’alcoolisme »
Sébastien Sarron, le conducteur de la camionnette qui a fauché dix passants à Nantes, n’était semble-t-il pas « suivi sur le plan psychiatrique ». « Son état se serait détérioré ces dernières semaines », selon la procureur
Selon nos informations, l’automobiliste qui a foncé lundi soir dans la foule sur un marché de Noël à Nantes, est un homme de 38 ans résidant à Berneuil, un village de 800 habitants, à 13 kilomètres au sud de Saintes. Il est né à La Rochelle en octobre 1977. A Berneuil, Sébastien Sarron n’avait jamais fait parler de lui avant il y a deux semaines. En effet, il s’était mis à faire brûler des pneus ou du caoutchouc depuis quelques jours. Ces feux réguliers généraient d’épaisses fumées noires.
Les gendarmes et les pompiers s’étaient d’ailleurs rendus à son domicile le samedi 13 décembre en soirée où ils avaient trouvé portes closes, après un appel du voisinage inquiet devant ce dégagement de fumées. Une amende avait été délivrée dans sa boîte aux lettres.
Une perquisition en cours
Sébastien Sarron habite le long de la Départementale 137 qui relie Pons à Saintes, dans une maison charentaise. Avant les événements de lundi soir à Nantes, l’homme qui était sous contrat aidé, pourrait avoir perdu récemment son emploi de pépiniériste.
Mardi, une perquisition a eu lieu à son domicile en présence de deux témoins originaires de la commune, comme cela est nécessaire dans ce type de procédure en cas d’absence du propriétaire. C’est l’antenne de Poitiers-La Rochelle qui procède pour le compte de la police judiciaire de Nantes en charge de l’enquête.
« Certains problèmes d’alcoolisme »
Selon nos informations, au printemps 2013, suite à des problèmes d’alcoolisme, il lui avait été notifié d’être suivi par un psychologue. La procureur de Nantes a confirmé ces éléments, indiquant que le Rochelais de naissance était en proie à « certains problèmes d’alcool » mais qu’il n’était semble-t-il pas « suivi sur le plan psychiatrique ». « Son état se serait détérioré ces dernières semaines », a-t-elle précisé.
Décrit comme « très discret »
Selon les divers témoignages recueillis sur place, il était propriétaire de cette maison et y vivait seul, apparemment depuis plus de six ans. Il est décrit par ses voisins comme « très discret ».
Le maire Joël Reignier dit avoir aperçu cet administré une seule fois. Les riverains évoque une personne « discrète » dont « les volets de devant étaient toujours fermés » et qui « rentrait chez lui en passant par l’entrée arrière ».
Selon le parquet de Saintes, il avait été impliqué dans une affaire de vol et recel à Béziers (Hérault) en 2006. L’homme, né en 1977, avait également été impliqué dans une dégradation de véhicule en 2008 mais cette affaire a été classée sans suite.
Sa sœur : « Mon frère n’est pas un monstre »
Si les motifs de son acte ne sont pas encore connus, un carnet a été retrouvé dans la camionnette. Un carnet contenant « des propos pour le moins confus » selon la procureure de Nantes. L’homme y dit « sa haine de la société » et évoque « un risque d’être tué par les services secrets ». Il y affirme aussi que « sa famille le dénigrait sur internet », selon la procureur.
Loëticia, la sœur de Sébastien Sarron s’est confiée au Parisien mardi soir. « C’est terrible », dit-elle. Elle parle d’un « acte monstrueux », mais assure que son frère « n’est pas un monstre » et évoque un « pétage de plomb ». Il se serait peu à peu isolé, s’éloignant au fil des années de sa famille, écrit le journal.
Les gendarmes de Charente-Maritime se sont rendus, dès lundi soir au domicile du suspect à Berneuil, pour une enquête de voisinage dans le cadre de l’enquête, confiée au SRPJ de Nantes.
Qui est le suspect de l’attaque du marché de Noël de Nantes ?
Agé de 37 ans, cet habitant de Berneuil, en Charente-Maritime, a blessé 10 personnes en fonçant avec sa voiture sur des passants lundi. Un jeune homme est mort des suites de ses blessures.
Par Francetv infoMis à jour le 23/12/2014 | 18:23 , publié le 23/12/2014 | 12:59
Un automobiliste a foncé, lundi 22 décembre, sur le marché de Noël de Nantes (Loire-Atlantique). Au lendemain de ce drame qui a fait 10 blessés, dont l’un est mort mardi, francetv info revient sur ce que l’on sait du suspect, qui a tenté de se tuer après les faits en se donnant des coups de couteau.
Un trentenaire originaire de Charente-Maritime
Cet homme de 37 ans réside à Berneuil, un village de 1 100 habitants, près de Saintes (Charente-Maritime), selon la gendarmerie de La Rochelle. Le parquet de Saintes s’est refusé à confirmer formellement son identité, mais le journal Sud Ouest croit savoir qu’il s’agit de Sébastien Sarron.
Dès lundi soir, les gendarmes se sont rendus au domicile du suspect, qui vit seul, pour effectuer une enquête de voisinage dans le cadre de cette affaire, confiée au SRPJ de Nantes. Selon Sud Ouest, le domicile du suspect, dont il est propriétaire, était inoccupé.
Il n’avait jamais fait parler de lui avant
Selon Sud Ouest, l’homme ne s’était jamais fait remarquer avant la semaine dernière. « Le propriétaire est un administré normal, qui vit seul et ne pose pas de problème », a déclaré au quotidien le maire de Berneuil.
Mais depuis le 15 décembre, le suspect s’était mis à faire brûler des pneus ou du caoutchouc, provoquant d’épaisses fumées noires. Après un appel du voisinage, les gendarmes et les pompiers avaient tenté de le rencontrer samedi, mais avaient trouvé portes closes. Une amende lui avait alors été délivrée dans sa boîte aux lettres. La procureure de Nantes a évoqué l’incendie d’une bétonneuse et d’une tondeuse dans le jardin de l’homme.
Il n’a pas d’antécédents psychiatriques
Précision importante de la gendarmerie et du parquet de Saintes, l’homme n’était pas connu pour des antécédents psychiatriques qui permettraient d’expliquer son geste. Il pourrait, toutefois, avoir perdu récemment son emploi de pépiniériste, précisent certaines sources.
L’homme a porté plainte le 12 décembre contre ses proches, qui l’auraient dénigré sur un site internet lu « par tous les habitants de la région », a précisé la procureure Brigitte Lamy, mardi. L’homme était toutefois incapable de préciser de quel site il s’agissait.
Des écrits « décousus » ont été retrouvés dans la camionnette. Ils font allusion à la haine du suspect pour la société, aux reproches faits à sa famille ainsi qu’à sa peur d’être tué par les services secrets, selon la procureure.
Il était connu de la justice
Le parquet de Saintes a, en revanche, souligné qu’il avait été impliqué dans une affaire de vol et recel à Béziers (Hérault) en 2006 ainsi que dans une dégradation de véhicule en 2008, mais cette affaire a été classée sans suite.
Dans son carnet, le chauffard de Nantes demandait pardon à ses futures victimes
Le Monde.fr | 23.12.2014 à 19h42 • Mis à jour le 24.12.2014 à 07h17 | Par Matthieu Suc (avec AFP)
Le chauffard qui a foncé sur un marché bondé de Nantes, lundi 22 décembre en début de soirée, est passible d’une mise en examen pour assassinat. L’une de ses dix victimes, un jeune homme de 25 ans, est décédée mardi 23 décembre. Brigitte Lamy, procureure de la République, a aussitôt annoncé qu’une enquête pour assassinat et tentative d’assassinat était ouverte. Trois autres victimes sont « considérées comme blessés graves ».
L’auteur de l’agression, Sébastien S., n’a pas encore pu être entendu, a précisé Mme Lamy. Après avoir fauché les passants, cet homme de 37 ans originaire de Charente-Maritime s’est asséné plusieurs coups de couteau et a dû être hospitalisé. Ses jours ne sont toutefois pas en danger.
L’automobiliste n’a tenu « aucun propos à connotation religieuse » et n’avait apparemment pas d’antécédents psychiatriques, mais son comportement était devenu « instable » depuis plusieurs mois. Les enquêteurs ont retrouvé un écrit dans lequel il expose « des reproches à sa famille, sa haine de la société et le risque d’être tué par les services secrets », a dit la magistrate. D’après les informations du Monde, Sébastien S. demandait pardon à ses futures victimes dans le carnet retrouvé par les policiers dans son véhicule. Il affirmait que son acte était le seul moyen de se faireentendre de la société. Il indiquait également avoir des problèmes avec la justice et être suivi par les services de renseignement français.
« En vase clos »
Dans le petit village de Charente-Maritime où il vivait « en vase clos », on ne le considère pas comme un déséquilibré ou un homme à la dérive. « C’est une personne qui vivait seule, mais de là à dire que c’était un marginal… Il ne vivait pas dans un endroit isolé, il avait quand même des contacts avec les voisins », déclare Joël Reignier, le maire de Berneuil, village de 1 100 habitants à une quinzaine de kilomètres de Saintes, à la population mêlant ruraux et néoruraux.
L’homme avait « acheté une maison avec un terrain dans la commune, une ancienne ferme, il y a cinq ou six ans, précise le maire. Je ne sais pas d’où il venait. » Il vivait avec son berger allemand dans cette vieille maison charentaise retapée en bordure d’une route départementale, derrière un portail rouillé fermé par un épais antivol de moto. Gendarmes et policiers fouillaient les lieux mardi après-midi.
« Ce qu’on sait [de lui] en fin de compte, c’est très peu de chose. C’est le genre de personne qui ne demande rien, qui ne va pas vers les autres, donc les autres ne vont pas vers lui », résume le maire. Depuis le drame, « il y a eu quelques appels téléphoniques d’habitants de la commune, qui demandent qui est ce gars, où il habitait, ce qui montre bien que la population ne le connaissait pas », ajoute M. Reignier.
Impliqué dans une affaire de vol et recel
Le Parquet de Saintes a indiqué qu’il avait été impliqué dans une affaire de vol et recel à Béziers (Hérault) en 2006, avant son arrivée à Berneuil. Mais le suspect n’était pas connu pour des antécédents psychiatriques qui permettraient d’expliquer son geste. « Il n’a jamais sollicité les services sociaux à ma connaissance. Il se débrouillait seul », a confirmé Joël Reignier.
« On est très surpris, c’est un vrai mystère ! Depuis six ans qu’il était là, on n’avait pas de problème particulier avec lui, pas d’embrouille, comme on dit, raconte son voisin, Gérard Monet, 69 ans. On avait eu affaire à lui il y a quelques années, pour réparer un mur mitoyen. Ça s’était très bien passé », se souvient-il, évoquant un voisin très discret, voire effacé, qui ne recevait jamais de visite. « On ne se parlait pas beaucoup, c’était ″bonjour, bonsoir″. On sent que c’est quelqu’un qui vivait en vase clos, très renfermé », relève ce voisin. Selon une source proche du dossier, le suspect de Nantes était en proie à des « problèmes d’alcoolisme nécessitant un suivi psychologique ».
L’épouse de M. Monet, elle, se souvient de son « très joli jardin ». « Il m’avait fait visiter son jardin il y a quelques années. Il en était fier, il m’avait expliqué qu’il travaillait dans le paysagisme. Mais actuellement je crois qu’il ne travaillait pas », dit-elle. Selon les gendarmes, l’homme pourrait avoir récemment perdu son emploi de pépiniériste. Aujourd’hui, le long jardin au parterre de plantes et d’arbustes d’essences diverses paraît délaissé, avec deux palmiers abattus, couchés à terre et en partie brûlés. Au début du mois de décembre, « il avait fait brûler plein de choses, c’était curieux. Il devait aussi y avoir du caoutchouc, ou des pneus, car ça faisait une fumée noire, épaisse, on en avait partout sur la terrasse », note Gérard Monet.
Des feux intempestifs qui avaient dérangé le voisinage au point que le voisin en appelle au maire. « Autour du 12 décembre, j’avais demandé au policier intercommunal d’aller le voir, mais le gars ne lui avait pas laissé accès à sa propriété, se souvient le maire. Deux jours plus tard, ça a repris ; là j’ai demandé aux gendarmes d’aller le voir, et depuis ça a cessé. » Qui n’a plus entendu parler de son administré jusqu’à un appel téléphonique des gendarmes lundi soir.
Carrière et rémunération du professeur de lycée professionnel
Stage, titularisation et première affectation
Une fois reçus au concours, les lauréats sont nommés professeur de lycée professionnel stagiaire et affectés dans une académie où ils effectuent un stage d’un an dans un établissement. Au cours d cette année scolaire, ils bénéficient d’un accompagnement et de périodes de formation.
La validation du stage est effectuée par un jury. Après validation, les stagiaires sont titularisés.
Pendant l’année de stage, les stagiaires formulent des voeux pour leur première affectation en tant que titulaire, dans le cadre du mouvement national à gestion déconcentrée.
Le corps des professeurs de lycée professionnel comporte deux classes (« grades ») :
une classe normale qui comprend onze échelons
une hors-classe qui comprend sept échelons
Comme pour tout fonctionnaire, la rémunération principale d’un professeur de lycée professionnel augmente périodiquement au fur et à mesure qu’il gravit les échelons de son grade : à chaque échelon correspond un indice qui détermine le montant de la rémunération principale.
Les changements d’échelon sont plus ou moins rapides en fonction notamment de la note attribuée annuellement. Selon qu’il avance au grand choix ou à l’ancienneté, un professeur atteint le dernier échelon de la classe normale en 20 à 30 ans.
Pour traduire l’importance de ces différences en termes de salaire, le tableau des rémunérations utilise les notions de :
« salaire minimum », qui correspond à l’indice atteint par un enseignant avançant essentiellement à l’ancienneté dans la classe normale
« salaire maximum » , qui correspond à l’indice atteint par un enseignant avançant au grand choix et terminant sa carrière à la hors-classe.
Les salaires mensuels indiqués sont exprimés en brut et s’entendent hors perception de l’indemnité de résidence ou du supplément familial de traitement.
Tableau de rémunartion du professeur de lycée professionnel Données au 1er septembre 2014
Situation
Salaire mensuel brut minimum
Salaire mensuel brut maximum
Salaire mensuel net minimum
Salaire mensuel net maximum
Indemnités (montants bruts)
Année de stage
(3 premiers mois) (1)
1 616 €
1 616 €
1 325 €
1 325 €
Prime d’entrée dans les métiers d’enseignement, d’éducation et d’orientation versée en deux fois à la première titularisation : 1500 €Indeminités mensuelles :
- heure supplémentaire année (HSA) : de 107,60 € à 119,56 €
- indemnité ECLAIR : 96,33 €
- indemnité suivi et orientation des élèves : 99,93 €
- indemnité de professeur principal : de 74,62 € à 117,41 €
Année de stage
(9 derniers mois) (1)
1 741 €
1 741 €
1 428 €
1 428 €
Année de titularisation (2)
2 000 €
2 000 €
1 640 €
1 640 €
Après 2 ans de carrière
2 060 €
2 060 €
1 690 €
1 690 €
Après 10 ans de carrière
2 292 €
2 459 €
1 879 €
2 016 €
Après 20 ans de carrière
2 834 €
3 047 €
2 324 €
2 498 €
Après 30 ans de carrière
3 218 €
3 626 €
2 639 €
2 973 €
(1) La réforme de la formation initiale des personnels enseignants a conduit à rétablir une année de stage qui allie formation au sein des ESPE et mise en situation professionnelle sur un demi temps d’enseignement devant des élèves dans le cadre de la validation de leur M2. Cette année de stage donne désormais lieu à une rémunération équivalent à un temps complet.
(2) Rémunération correspondant, avant la réforme de la formation initiale, à l’année de stage, pendant laquelle les stagiaires étaient mis, à niveau de formation identique (M2), en situation devant élèves.
On rappelle qu’il a 19 ans d’ancienneté dans la fonction.
Il est donc certain qu’il n’a pas encore atteint le salaire que je percevais à 30 ans, c’est-à-dire à un âge où lui-même n’était encore qu’un professeur débutant, ce qui lui fait un excellent motif pour participer aux entreprises criminelles de Josette Brenterch à mon encontre.
Bon, plus sérieusement, Pronote plante parfois à cause du réseau pas très opérationnel de par chez moi. Je t’explique pas aussi les galères pour le cahier de texte en fonction des matières, par exemple l’EGLS en lycée pro qui n’est pas affilié au français, alors qu’on nous dit – mon chef en tout cas – de faire du français pendant ces heures. Je te rejoins parfaitement sur les problèmes d’agenda. C’est pas une vie.
J’ai parfois des élèves en stage dans des magasins, on les exhorte à passer derrière le portique, même moi quand j’effectue une visite…pour limiter les entrées sans achat. Pas besoin de Google pour se sentir fliquer.
Il ne peut pas s’en empêcher. Après il va criser comme un morveux au trollage…et se faire virer…puis revenir sous un pseudo encore plus ridicule…Laule.
Non ? L’interlope gangrène l’internet ? Tu le sais, ici même, on peut proclamer des atrocités bien enveloppées ou des calomnies. Si tu rajoutes les réseaux asociaux, le business et le porno, ben, y a pas de doute, le web c’est super.
Ben parfois, au détour d’une question posée à l’oral, certains évoquent des complots qui sont vrais parce qu’ils l’ont lu sur internet. C’est un sacré boulot que de leur faire croiser des sources, à ceux qui se fient un peu facilement au premier lien par exemple. Les illuminati font partie de ce gloubiboulga complotiste qui vise surtout à ne pas évoquer les problèmes réels. Heureusement, c’est une petite minorité, certes pas facile à convaincre.
Je veux bien, des fois quand j’entends parler des illuminati en classe, je n’ai qu’à lever les yeux au plafond. Qu’on soit influencé à l’adolescence, soit, mais de là à aller se faire péter la tronche, c’est ça qui me pose question, d’autant que j’ai quelques élèves musulmans plus ou moins pratiquants.
La malléabilité de l’esprit est une caractéristique de l’adolescence.
C’est rarement dans les mosquées où ils peuvent discuter avec les adultes que les ados se radicalisent, mais plus souvent sur ce fourre-tout d’internet..
Ado, j’ai été trotskiste, puis maoïste, prêt a foncer n’importe où je pensais trouver des solutions à mes révoltes devant l’injustice de notre société.
Bien souvent, ces jeunes qui partent faire le djihad, sont mus par cette même révolte, nous n’avons pas eu les mêmes manipulateurs, c’est la seule différence.
Absolument, c’est tout à fait le propos d’Olivier Roy -lui aussi ancien maoïste, il fait régulièrement la comparaison. Et c’est aussi pour cela que les convertis sont sur-représentés chez les islamistes radicaux : on parle de gens qui n’ont pas de vraie culture musulmane, qui ignorent tout des débats d’interprétation et des traditions de l’islam, qui n’en retiennent que ce qu’ils trouvent sur internet.
Qui plus est, on peut rappeler que les américains et les saoudiens ont interdits aux groupes qu’ils soutiennent d’accepter des combattants étrangers ; pour les militants qui veulent s’engager militairement aux côtés du peuple syrien, il n’y a donc plus le choix que des groupes takfiris…
Je veux bien, des fois quand j’entends parler des illuminati en classe, je n’ai qu’à lever les yeux au plafond. Qu’on soit influencé à l’adolescence, soit, mais de là à aller se faire péter la tronche, c’est ça qui me pose question, d’autant que j’ai quelques élèves musulmans plus ou moins pratiquants.
Ben parfois, au détour d’une question posée à l’oral, certains évoquent des complots qui sont vrais parce qu’ils l’ont lu sur internet. C’est un sacré boulot que de leur faire croiser des sources, à ceux qui se fient un peu facilement au premier lien par exemple. Les illuminati font partie de ce gloubiboulga complotiste qui vise surtout à ne pas évoquer les problèmes réels. Heureusement, c’est une petite minorité, certes pas facile à convaincre.
:) merci.
Je pensais qu’illuminati désignait justement un groupe ésotérique considéré comme complotiste, un peu une vieille secte maçonnique d’illuminés, c’est pour ça que je voyais mal vos chères têtes blondes comme tels.
Être prêt au sacrifice pour ce que l’on croit juste, c’est plutôt noble pourtant…
« Je crains moins le bruit des bottes que le silence des pantoufles », disait l’autre.
J’ai même un vieux pote, aujourd’hui grand pere qui va partir pour une retraite heureuse et donc bien intégré et très gentil bien que toujours révolté qui m’a fait la remarque il y a deja plus d’un an au debut de la maladie des jeunes qui partaient au Jihad .
Que lui aussi debut des années 70 il avait voulu partir pour l’Amerique du Sud combattre au coté des Tupamaros ou je sais pas quoi dans le genre .
Mais son histoire s’est bien terminée pasque passant par les Etats Unis et San Fransisco, il s’était arretè chez les hippies a vivre de paix et d’amour et de pilules en couleur et finalement il n’avait plus du tout envie de combattre . Et on l’a expulsé ou il est retournè en France je sais plus et il s’est mis a bosser et a accumuler des points de retraites et mis a la colle avec la même compagne qu’aujourd’hui et fait des mômes et nous voila ce soir tous les trois a tirer sur un bedo : -)
Vraiment ? Vu l’état des politiques d’éducation, celui des services publics en général, la crédibilité des médias et les incitations au communautarisme grandissantes dans la classe politique, je ne m’interroge pas, moi.
Il s’ensuit désorientation et anomie, alors les jeunes les plus paumés vont chercher des repères là où ils en trouvent, chez les nazis ou les islamistes.
En l’occurrence il s’agit de très grands ados… 28 ans indique l’article complet (celui sur Rue89 Strasbourg qui contient les passages un peu moins favorables à ces jeunes).
Ya des jours où je peux ya des jours où je peux pas et aujourd’hui je peux pas…
Deux commentaires supprimés ce matin parce qu’ils ne plaisaient pas aux fachos… -_-
Tu peux même plus dire « Vive les arabes » ici sans que les fachos signalent le truc comme une provocation et que la modération d’extrême droite valide.
On est pas chez les fous parce que chez les fous je m’y sentirais bien, je sais pas où on est mais ça pue grave.
Le web c’est encore mille fois plus nul à gerber que la pire des télés poubelles. La croûte du web c’est rien d’autre qu’une petite bande de potes qui pratiquent l’entre-soi à outrance et squattent le PAF encore pire qu’à la téloche. Et dans les soutes du web prospèrent les déchets ultimes de l’Humanité. Ils y sont bien au chaud dans leur bouillon de culture infâme cultivé par les pubards et les hébergeurs véreux (pléonasme).
Non ? L’interlope gangrène l’internet ? Tu le sais, ici même, on peut proclamer des atrocités bien enveloppées ou des calomnies. Si tu rajoutes les réseaux asociaux, le business et le porno, ben, y a pas de doute, le web c’est super.
Un jour, les tenanciers du web et les penseurs du web qui sont leurs collabos, seront jugé au TPI de la Haye pour les crimes contre la pensée humaine qu’ils ont laissé commettre sur le réseau.
« Le Web est gratuit >… ce qu il ne faut pas entendre …. !
puis “Il faut cesser de vouloir à tout prix marier la carpe et le lapin. ” alors que la télé est nourri aux buzz des réseaux sociaux pff…
La force de l’autosuggestion collective est terrifiante. On le constate avec les croyants des religions constituées et les sectateurs des gourous-business : ils croient dur comme fer aux conneries les plus démentes et faut surtout pas les contredire sinon ils mordent. L’Église d’Internetologie est une religion comme une autre, quoi…
Et je parle même pas du flicage des données personnelles ou de la casse sociale pratiquée par les boites qui se sont développées grâce au web, comme amazon… Mais oui, internet c’est la liberté, vive la révolution numérique !
Il ne peut pas s’en empêcher. Après il va criser comme un morveux au trollage…et se faire virer…puis revenir sous un pseudo encore plus ridicule…Laule.
J’ai parfois des élèves en stage dans des magasins, on les exhorte à passer derrière le portique, même moi quand j’effectue une visite…pour limiter les entrées sans achat. Pas besoin de Google pour se sentir fliquer.
Non, franchement ça va.
Vous avez su déplacer votre approche de façon transversale, sans butter de front sur la question centrale, votre conclusion « Pas besoin de Google pour se sentir fliqué (je me suis permis d’accorder) » est même plutôt brillante, elle relativise, elle met en perspective, elle cadre, elle englobe.
Moi je dis : un bon 17/20.
Je crains plutôt les « Moi de tout’façons j’ai pas de smartphone, bande de moutons » ou les « Mais enfin, il n’y a qu’à désactiver les données de localisation » (que j’ai faillit poster moi-même dans un accès de lapalissaderie).
La grosse artillerie ça va être le technicien qui nous explique le pourquoi du comment, et le libéral qui nous explique qu’il faut savoir ce qu’on veut.
Excellente synthèse de tous les soucis soulevés par l’ENT.
Un petit détail supplémentaire pour ajouter de l’eau au moulin et montrer que cette « avancée » technique transforme les pratiques des élèves dans un sens qui n’est pas viable selon moi : pas mal de collégiens ont déjà abandonné l’usage du bon vieux cahier de textes pour noter les devoirs (« C’est sur l’ENT de toute façon ! »), ce qui fait que, le jour où, n’ayant pu taper sur informatique pendant son heure de cours les devoirs à faire, le prof doit enchaîner des conseils de classe ou des réunions de parents et qu’il ne peut compléter l’agenda informatique qu’à 20 heures, il se voit reprocher le lendemain de ne pas avoir permis aux élèves d’avoir fait leurs leçons.
Bon, plus sérieusement, Pronote plante parfois à cause du réseau pas très opérationnel de par chez moi. Je t’explique pas aussi les galères pour le cahier de texte en fonction des matières, par exemple l’EGLS en lycée pro qui n’est pas affilié au français, alors qu’on nous dit – mon chef en tout cas – de faire du français pendant ces heures. Je te rejoins parfaitement sur les problèmes d’agenda. C’est pas une vie.
C’est qui ton chef qui te dit quoi faire ? Si c’est ton proviseur, tu peux l’envoyer bouler avec le sourire. Si c’est ton IPR, fais le notifier par écrit, en lui demandant de préciser sur quoi il s’appuie.