La censure en toute illégalité, une spécialité brestoise

Les deux décisions de « justice » brestoises citées dans les articles qui suivent, l’une remontant au 27 avril 1998 et l’autre au 11 juin 2013, finalement l’une comme l’autre annulées en appel à Rennes, en sont toutes deux caractéristiques.

La seconde, je la connais vraiment très bien, puisque c’est la condamnation délirante que la criminelle Josette Brenterch du NPA de Brest avait obtenue à mon encontre le 11 juin 2013, laquelle avait aussi frappé mon hébergeur de blog OverBlog.

A l’époque, cette décision de « justice » aussi aberrante qu’illégale avait ému tous les professionnels concernés, mais uniquement du point de vue de mon hébergeur de blog, le problème de fond dont il s’agissait, encore plus scandaleux, étant resté totalement méconnu du grand public.

Rappelons donc qu’une condamnation pour propos « manifestement illicites » avait été prononcée en raison de la publication sur mon ancien blog « Un petit coucou » sur la plateforme de blogs OverBlog de quelques droits de réponse ayant fait suite aux campagnes de calomnies publiques massives associées à des menaces de mort, de viol, ainsi qu’à de multiples atteintes à l’intimité de la vie privée dont j’étais victime de la part de Josette Brenterch et de ses complices de la bande du pédophile et cybercriminel notoire Pascal Edouard Cyprien Luraghi depuis 2008, l’ensemble de leurs exactions à mon encontre s’étant encore aggravé à compter du 19 juin 2010, la préparation dans le même temps de la sortie au 1er juillet 2010 du premier numéro du magazine Inspire d’Al-Qaïda laissant de plus augurer les suites que nous avons effectivement connues à compter de mars 2012.

Or, aucune de ces publications qui m’étaient reprochées ne pouvait décemment être qualifiée de « manifestement illicite », tout au plus s’agissait-il de diffamation publique si mes propos n’avaient pas été exacts, ou si je n’avais pas pu rapporter la preuve de leur exactitude.

Mais bien évidemment, je disposais de toutes les preuves de mes affirmations quant à ma propre biographie, puisque l’essentiel du litige portait sur cette biographie dont Josette Brenterch faisait publier par son complice Pascal Edouard Cyprien Luraghi une version entièrement fausse.

Le sachant pertinemment depuis le début, cette criminelle et ses avocats les deux escrocs brestois David Rajjou et Roger Potin, également tous deux amis et alliés politiques de Richard Ferrand à Plougastel-Daoulas, avaient déposé en août 2011 une plainte avec constitution partie civile pour de prétendus faits d’injures et de diffamation publiques et d’atteinte à l’intimité de la vie privée (faits qu’en réalité je n’avais pas commis) qui comportait suffisamment de défauts pour qu’elle soit à l’évidence tellement nulle (à cet effet, ils s’étaient même référés à des articles de loi inexistants) que les magistrats brestois qui en étaient saisis ne pourraient lui donner suite qu’à peine de commettre eux-même un grand nombre de fautes entachant toute leur procédure de nullité – et en dernier ressort, en appel à Rennes, elle fut effectivement annulée en raison de toutes ses irrégularités.

Dans ces conditions, mon avocat ne pouvait que demander une annulation de cette procédure, demande interdisant techniquement que soit également plaidée en même temps l’exception de vérité, alors qu’en fait je m’étais déjà justifiée sur mes propos publics tout à la fois dans le cadre de cette procédure et à travers les plaintes que j’avais moi-même déposées contre mes agresseurs auprès des mêmes magistrats.

Les accusations de Josette Brenterch à mon encontre étaient toutes mensongères, il ne s’agissait que de dénonciations calomnieuses soutenant une tentative d’escroquerie au jugement.

Elles avaient également pour but, tout à la fois, de prolonger par du harcèlement judiciaire tous les harcèlements dont elle se rendait déjà coupable à mon encontre sur la toile depuis l’année 2008 avec l’aide de ses complices de la bande du cybercriminel Pascal Edouard Cyprien Luraghi, et de bloquer et rendre totalement vaines mes propres procédures à raison de ces harcèlement démentiels, celles-là étant parfaitement justifiées et régulières.

Par ailleurs, comme je l’avais déjà montré aux magistrats brestois en portant plainte contre elle et ses complices de la bande du cybercriminel Pascal Edouard Cyprien Luraghi, ceux-ci étaient effectivement les auteurs de publications « manifestement illicites » pour plusieurs des vilénies susceptibles d’entraîner cette qualification et rappelées dans l’article ci-dessous citant L’article 6-I-7 de la LCEN  : « l’apologie des crimes contre l’humanité, de l’incitation à la haine raciale ainsi que de la pornographie enfantine, de l’incitation à la violence, notamment l’incitation aux violences faites aux femmes, ainsi qu’aux atteintes à la dignité humaine ».

 

https://www.leparisien.fr/faits-divers/gaudino-et-son-editeur-frappes-au-portefeuille-08-05-1998-2000058074.php

Gaudino et son éditeur frappés au portefeuille

 

Gaudino et son éditeur frappés au portefeuille
Par

Le 8 mai 1998 à 00h00
 

Les milieux de l´édition se montraient hier « scandalisés » par le référé, totalement inédit, d´un juge de Brest (Finistère) imposant à un livre d´Antoine Gaudino sur les tribunaux de commerce une astreinte sans délai de 100 000 F par livre vendu.

Pour les professionnels, la justice porte dans cette affaire une sérieuse atteinte à la liberté d´expression. Pour eux, c´est la censure la plus chère du monde : « Ce montant est exorbitant et disproportionné », a estimé le Syndicat national de l´édition, tandis que la revue « Livres-Hebdo » écrivait : « Les fameuses astreintes sans délai sont une invention infernale, techniquement impossible à appliquer. »

Le livre, « la Mafia des tribunaux de commerce », paru chez Albin Michel, a fait l´objet de cinq référés, à la demande de membres de ces tribunaux. Quatre n´ont pas abouti, mais le dernier, jugé à Brest le 28 avril, a demandé la suppression de quatre pages du livre, faute de quoi la commercialisation est interdite. Déjà cinquante-trois exemplaires ont été saisis par huissier, et Albin Michel doit donc payer une amende qui s´élève, à ce jour, à 5,3 millions de francs, ce qui met en péril l´existence même de la maison d´édition.

 

 

https://www.letelegramme.fr/ar/viewarticle1024.php?aaaammjj=19980507&article=19980507-3685425&type=ar

Les éditions Albin Michel craignent le pire

 

Publié le 07 mai 1998 à 00h00

L’ex-inspecteur Gaudino condamné à Brest « Albin Michel est en danger ! » s’alarme le PDG de la maison d’édition. S’estimant diffamé par le dernier livre de l’ancien inspecteur Gaudino, « La mafia des tribunaux de commerce », l’administrateur judiciaire brestois Bernard Corre vient de gagner son procès en référé. L’ouvrage est retiré, des pénalités financières gigantesques planent sur la tête de l’éditeur. Ce dernier en appelle jusqu’au Premier ministre. 28.000 exemplaires de cet ouvrage avaient été diffusés dans toutes les librairies de France. En théorie il n’en reste plus un seul dans les rayons aujourd’hui. L’artisan de cette retraite précipitée s’appelle Bernard Corre. Directement mis en cause par quelques pages du livre, au sujet de l’affaire Saint-Marc Constructions, cet administrateur judiciaire a saisi le juge des référés début avril. Le 27, le tribunal brestois a rendu une ordonnance peu banale. Non seulement les passages incriminés doivent être supprimés sans délai de l’ouvrage, mais en outre l’éditeur doit s’acquitter d’une pénalité de 100.000 F, pour chaque livre vendu sans coupure préalable après la date du jugement. Les bombes de Me Corre « Monsieur Gaudino a formulé des accusations gravissimes sans les assortir d’éléments de preuve sérieux, portant une atteinte majeure aux intérêts de Me Corre » conclut notamment le juge des référés. A propos des ventes d’actifs évoquées par l’auteur du livre, le juge indique par ailleurs qu’elles « ont été réalisées dans le respect des règles de la procédure collective mise en place, et que toute infraction pénale est écartée par l’enquête de police à laquelle Me Corre a été soumis ». Le soir même de ce jugement, le P-DG des éditions Albin Michel Francis Esmenard a envoyé « 1.500 fax et 5.100 lettres » à tous les libraires, demandant que l’on retire les exemplaires du livre de toute urgence. Seulement voilà. Agissant avec la rapidité de l’éclair, Me Corre a fait aussitôt envoyer des huissiers dans plusieurs librairies bretonnes. Aujourd’hui, l’éditeur parisien se trouve sous le coup de 53 astreintes. Autant de bombes à retardement pour Albin Michel. « Vu le montant des pénalités pour chaque exemplaire vendu, il ya de quoi nous faire couler » estime le P-DG de la maison d’édition. Le début d’un combat juridique Mardi dernier, c’est à Rennes que le tribunal examinait une demande de levée d’exécution provisoire, déposée par les avocats d’Albin Michel. La réponse est attendue lundi. En appel, le même tribunal doit examiner l’affaire le 19 mai. « Le jugement de Brest est totalement entaché, car le magistrat s’est déterminé sur le fond, ce qui n’est pas de l’ordre du référé. Nous irons au combat avec détermination » prévient Francis Esmenard. Une question de vie ou de mort Pour le P-DG d’Albin Michel, la liberté d’expression et le droit d’enquête sont en jeu. « Cela pose tout simplement une question de vie ou de mort pour l’édition. J’ai le sentiment que nous payons les conséquences du livre sur l’affaire Piat, qui a été un drame pour tout le monde. Antoine Gaudino a pourtant travaillé pendant trois ans sur cet ouvrage, il a réalisé une véritable enquête approfondie. Avec ce qui se passe aujourd’hui, il ne pourrait plus révéler l’affaire Urba et mettre au jour le système de financement des partis politiques comme il l’a fait par le passé ». Quoi qu’il en soit, Francis Esmenard craint aujourd’hui de devoir « jeter l’éponge », pour la première fois dans l’histoire des éditions Albin Michel. Fort du soutien de ses collègues éditeurs, il a demandé audience aux ministres Trautmann et Guigou, ainsi qu’à Lionel Jospin. Vincent Lagoguey Le juge des référés de Brest a ordonné la suppression de quatre pages du livre d’Antoine Gaudino (ci-dessus) « La mafia des tribunaux de commerce ». (Photo AFP)

 

 

https://www.laquadrature.net/2014/01/15/egalite-femmes-hommes-lassemblee-nationale-doit-dire-non-a-la-censure-privee/

 

Égalité Femmes-Hommes : l’Assemblée nationale doit dire non à la censure privée !

 

Posted on15 janvier 2014

Paris, 15 janvier 2014 — Ce 20 janvier, l’Assemblée nationale se prononcera en première lecture sur le projet de loi sur l’égalité entre les femmes et les hommes. En l’état, l’adoption de son article 17 étendrait les obligations de signalement de contenus pesant sur les hébergeurs, les encourageant ainsi à développer des mesures de censure privée inacceptables dans un État de droit. La Quadrature du Net appelle les députés à supprimer cet article et invite les citoyens à contacter leurs élus à l’aide du PiPhone et à leur faire part de leurs inquiétudes.

Alors que le régime de responsabilité juridique des hébergeurs échoue à assurer une protection satisfaisante de la liberté de communication sur Internet, un nouveau projet de loi propose d’étendre encore davantage l’une des failles de ce régime. Ainsi, le dispositif de signalement devant être mis en place par chaque hébergeur serait élargit, et les inciterait encore d’avantage à retirer les contenus en ligne signalés par des tiers.

L’obligation de mettre en place un dispositif de signalement, qui couvre déjà un grand nombre de catégories de contenus souvent mal définies1 et déjà en cours d’élargissement par l’Assemblée nationale à l’apologie de la prostitution, pourrait bientôt être étendue aux propos sexistes, homophobes, transphobes et handiphobes, ainsi qu’à la diffusion d’enregistrement de violences sur les personnes. Compte tenu de la jurisprudence qui tient les hébergeurs pour responsables dès lors qu’ils ont connaissance de l’existence de contenus sur leurs services, cette extension risque de poursuivre la transformation des hébergeurs en police privée du Net, les incitant à la censure automatique de tout contenu signalé.

La Quadrature du Net a envoyé une analyse détaillée reproduite ci-dessous aux députés, afin de les avertir des dangers de la censure privée prévue à l’article 17 de ce projet de loi, et leur proposer des alternatives efficaces à ces mesures. Avant le vote, il est urgent que les citoyens contactent leurs députés. Pour cela, La Quadrature du Net met à disposition le PiPhone, un outil permettant d’appeler gratuitement les députés, afin d’exiger la suppression de l’article 17.

Madame la Députée, Monsieur le Député,

Dans le cadre du vote en séance publique du projet de loi pour l’égalité entre les femmes et les hommes par votre assemblée, le 20 janvier prochain, et en vue des risques importants de censure privée d’Internet que cet article comporte, nous vous appelons à soutenir tout amendement proposant la suppression de l’article 17 de ce projet de loi.

L’article 17 propose d’étendre la liste des contenus devant faire l’objet d’un dispositif permettant aux utilisateurs de services en ligne de signaler de tels contenus aux éditeurs de ces services (« hébergeurs »). Un tel dispositif, déjà existant en droit français, serait étendu :

  • aux contenus incitant à la haine ou à la violence à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes à raison de leur sexe, de leur orientation ou identité sexuelle ou de leur handicap (alinéas 2 et 3) ;
  • aux enregistrements de violence, d’acte de barbarie, de torture ou d’agression sexuelle (alinéa 4).

Le régime de la LCEN fragilisé par une dérive jurisprudentielle

La loi pour la confiance dans l’économie numérique de 2004 (LCEN) prévoit à son article 6.I.2 que la responsabilité d’un hébergeur ne peut être engagée en raison d’un contenu hébergé que si celui-ci a connaissance du caractère illicite de ce contenu et n’en a pas promptement empêché la diffusion. La question étant de savoir ce qui déclenche la connaissance de l’illicéité du contenu pour l’hébergeur. Au terme de son examen de la LCEN en 2004, le Conseil constitutionnel considère qu’un hébergeur n’est pas responsable en raison d’une information qu’il stocke « si celle-ci ne présente pas « manifestement » un tel caractère ou si son retrait n’a pas été ordonné par un juge ». Le Conseil explique aux commentaires de cette décision que les hébergeurs ne doivent pas être responsables de tous les contenus dont ils ont connaissance car « la caractérisation d’un message illicite peut se révéler délicate, même pour un juriste ». Les hébergeurs, n’ayant ni les compétences ni les moyens pour les caractériser, risquaient selon lui de censurer tout contenu signalé afin d’éviter toute insécurité juridique.

Toutefois, l’interprétation extensive du critère de « manifestement illicite » par les juges du fond depuis 2004 a conduit à la situation que le Conseil avait tenté d’éviter : la majorité des hébergeurs, incapables d’évaluer le caractère manifestement illicite des contenus qui leur sont signalés, sont incités à supprimer la plupart de ces contenus, en dehors de tout cadre judiciaire, afin de s’exonérer de tout risque juridique (voir l’affaire jugée le 11 juin 2013 par le TGI de Brest, où la société d’hébergement Overblog est condamnée à 10 000 euros d’amende pour ne pas avoir retiré un contenu dont le tribunal estime qu’il était « manifestement illicite » tout en n’étant pas « certainement illicite ».

Les problèmes et risques inhérents à la censure privée

Conformément à la directive européenne 2000/31/CE dite « eCommerce » qu’elle transpose pour partie, la LCEN dispose à son article 6.I.7 qu’il ne peut être imposé aux hébergeurs aucune obligation générale de surveiller les contenus qu’ils stockent. Néanmoins, ce même article impose aux hébergeurs de mettre en place un dispositif permettant au public de leur signaler tout contenu illicite relevant de l’apologie des crimes contre l’humanité, de l’incitation à la haine raciale, de la pornographie enfantine, de l’incitation à la violence – notamment de la violence faite aux femmes – ou des atteintes à la dignité humaine, puis de transmettre aux services de police tout contenu illicite ainsi signalé. La liste, déjà longue, pourrait être étendue avec la proposition de loi sur le « système prostitutionnel » adoptée en première lecture à l’Assemblée en novembre 2013. Cette obligation de signalement ne figure nullement dans la directive eCommerce.

D’après la loi, les intermédiaires ne jouent au travers du dispositif de signalement qu’un rôle de relais entre les internautes et les pouvoirs publics, notamment les services de police de l’OCLTIC. Or ce relais n’est pas neutre : en raison des dérives jurisprudentielles rappelées ci-dessus, chaque contenu ainsi porté à leur connaissance risque d’engager leur responsabilité, les incitant à le censurer sans l’intervention d’un juge. La répression d’un grand nombre de contenus diffusés sur Internet est ainsi délégué aux hébergeurs.

Il est inacceptable que la loi délègue aux hébergeurs la censure des communications sur Internet : l’autorité judiciaire a seule la légitimité de restreindre la liberté d’expression des citoyens en vertu du principe répressif institué avec la loi sur la liberté de la presse en 1881. L’instauration de mécanismes de censure privée via la loi contrevient au droit au procès équitable et méconnaît les principes qui sous-tendent l’État de droit, le tout dans une opacité totale puisqu’aucune transparence n’est faite sur la nature des contenus ainsi censurés par ces acteurs privés.

Enfin, nous attirons votre attention sur le caractère contreproductif de cette disposition. Compte tenu du caractère vague des catégories de contenus citées, la censure privée, tout en étant dangereuse pour l’État de droit, pourrait aggraver le problème qu’elle est censée résoudre. En effet, le risque est grand que des contenus licites soient signalés et censurés, ce qui contribuerait à empêcher la discussion publique et la sensibilisation sur ces sujets de société fondamentaux que sont l’égalité homme-femme, les droits LGBT ou des handicapés. Au Royaume-Uni, le mécanisme de censure privée encouragé par le gouvernement visant à faire bloquer les contenus à caractère pornographique en ligne par les fournisseurs d’accès à Internet a finalement abouti à la censure de sites d’éducation sexuelle, d’espaces de prévention des viols domestiques ou de traitement de l’addiction à la pornographie (source : LeMonde.fr). Un exemple récent parmi d’autres qui illustre bien les dangers de « surblocage » inhérents à la privatisation de la censure.

Les risques accrus dans les textes en débat

Dans son rapport, rendu le 18 décembre dernier, la commission des lois de l’Assemblée nationale reprend deux amendements déposés par son rapporteur et le groupe SRC, et propose de supprimer l’alinéa 4 du projet de loi. Le rapporteur justifie ce choix en ce que seuls les « faits dont l’illicéité est évidente et ne saurait être contestée » devraient entrer dans le dispositif de signalement imposé par la LCEN. Si nous ne pouvons que saluer cette approche, il semble incohérent de ne limiter son application qu’aux seules images de violences car, de fait, les hébergeurs auront tout autant – et même sans doute davantage – de difficulté à déterminer si les contenus signalés comme potentiellement sexistes, homophobes, transphobes ou handiphobes sont ou non illicites. Les amendements (CL34 et CL171) déposés par messieurs les députés Serge Coronado et Christian Paul, que la commission n’a finalement pas adoptés, visaient pourtant à maintenir ces contenus en dehors du dispositif de signalement prévu dans la LCEN. Plus globalement, si la position de la commission semble faire écho à la réserve du Conseil constitutionnel, elle manque aussi de cohérence en refusant de reconnaître que les seuls « faits dont l’illicéité est évidente et ne saurait être contestée » sont ceux dont l’illicéité a été reconnue par une décision de justice.

Nous vous invitons ainsi à soutenir tout amendement proposant la suppression des alinéas 2, 3 et 4 de cet article 17. Tant que que le processus de signalement de la LCEN et le régime de responsabilité des hébergeurs dans son ensemble n’auront pas été réformés afin de corriger les dérives de leur application, ils ne doivent pas être étendus.

Pour ces mêmes raisons, nous vous invitons de nouveau à prendre position contre l’extension du dispositif de signalement inscrite à l’article 1er de la proposition de loi contre le système prostitutionnel, votée en première lecture par votre assemblée le 29 novembre dernier.

Une alternative plus efficace et moins dangereuse

Le traitement complexe des signalements reçus par les hébergeurs peut en freiner la transmission aux services de police, voire prévenir la mise en place initiale d’un tel dispositif de signalement. Une alternative plus efficace, et qui protégerait la liberté d’expression des citoyens, serait de sortir les hébergeurs de ce processus : les hébergeurs auraient alors pour seule obligation de mettre à disposition de leurs utilisateurs via leurs services un dispositif (un outil logiciel conçu par les pouvoirs publics) transmettant directement les signalement des citoyens aux services de police (via la plateforme www.internet-signalement.gouv.fr de l’OCTLTIC, qui a été prévue à cet effet, mais reste largement sous-utilisée), le tout sans que les hébergeurs n’aient à en avoir connaissance. Le rôle actif que jouent actuellement les hébergeurs dans ce processus n’est d’aucune utilité dans la répression des contenus illicites, et ne fait qu’entraîner les risques de censure privée décrits ci-dessus. Un rôle passif, de simple intermédiaire technique, serait donc préférable sur tous les plans, et laisserait aux services de police et à la justice la possibilité de jouer pleinement leur rôle.

Au-delà de ce projet de loi, La Quadrature du Net vous présentera des propositions à l’occasion des débats et travaux annoncés par le gouvernement et certains membres de votre assemblée en vue d’une grande loi sur les libertés fondamentales à l’heure de l’Internet, et ce afin d’assurer une protection pleine et entière de la liberté d’expression, notamment dans le cadre de la LCEN. Dans l’attente d’un tel débat, nous vous invitons à ne pas aggraver les dérives du régime existant.

Nous restons à votre disposition pour toute information complémentaire et vous prions d’agréer l’expression de nos salutations les plus respectueuses,

La Quadrature du Net

References

References
↑1 L’article 6-I-7 de la LCEN mentionne ainsi : « l’apologie des crimes contre l’humanité, de l’incitation à la haine raciale ainsi que de la pornographie enfantine, de l’incitation à la violence, notamment l’incitation aux violences faites aux femmes, ainsi qu’aux atteintes à la dignité humaine ».

 



Philippe Poutou était à Brest vendredi, 18 février 2022

Pour le Télégramme, il rame, et pour Ouest-France, il fait salle comble, c’est un mec super…

MDR !!!

Pour mémoire : Ouest-France n’a jamais rien publié sur le procès que la criminelle Josette Brenterch du NPA de Brest avait organisé à mon encontre le 9 avril 2013, et pourtant, elle avait bien fait salle comble, il n’y avait pas de places assises pour tout le monde, plein de gens étaient restés debout sur les côtés de la salle, pour trois heures d’audience… Il faut bien dire qu’une partie des bancs était occupée par les élèves de 4ème d’une copine de Josette Brenterch venus apprendre en direct au tribunal ce qu’il en coûte de bien travailler à l’école et de faire ensuite ingénieur : c’est mal, c’est très très mal, cela justifie tout ce que j’ai subi ce jour-là, mais aussi avant, des années durant, et encore après, durant bientôt neuf ans jusqu’à ce jour, et cela va encore continuer… probablement jusqu’à la fin de mes jours. Mea maxima culpa, je n’aurais jamais dû être toujours tête de classe autrefois à Brest… Je ne pouvais pas m’en empêcher, je ne le faisais même pas exprès, je ne calculais pas, je n’ai jamais rien calculé… Enfin si, il y a bien eu des périodes où j’ai tenté de me cacher et volontairement saboté mes notes, mais la vraie nature est toujours ressortie à un moment ou à un autre et bam ! la sanction a toujours été la même partout : le cercle des copines se réduisait automatiquement et j’avais le droit à de nouvelles crasses… Pareil dans le boulot : quand on me demande de faire des trucs jugés infaisables avec l’idée de me préparer une belle lettre de licenciement, je ne me démonte pas, je le fais… d’où les hurlements sans fin de tous ceux qui se sont encore plantés avec moi…

Heureusement pour eux, ces enfants venus me voir souffrir le 9 avril 2013 ont eu une excellente enseignante qui a dû quasiment tous les dégoûter des mathématiques (« Vous voulez finir comme ça ? Etre tous reconnus fous et de surcroît jugés et condamnés pour avoir prétendu n’être point fous ? Ah non, bien sûr, on n’est pas fous, nous, on est des gens bien, on ne fera pas de maths… »). Pas mieux que les bûchers pour les sorcières ou Charlemagne ayant interdit l’exercice des mathématiques pour lutter contre les « tempestaires » qui ne devaient être que les ingénieurs météo de son époque…

Enfin bref, seul Steven Le Roy s’était fendu d’un immonde torchon publié le lendemain dans le Télégramme… en évitant tout de même d’y coller mon nom… Il y avait quand même là une véritable infraction d’atteinte à l’intimité de la vie privée depuis le début : comment un commentateur anonyme (moi sur Rue89) n’ayant jamais donné son identité à personne, même en privé, ni signalé à aucune des personnes le connaissant qu’il s’est mis à écrire anonymement sur la toile peut-il s’y trouver identifié dès ses tout premiers mots et voir ensuite cette identité illégalement révélée au public sans que les magistrats saisis de ses plaintes n’y trouvent jamais rien à redire alors même que les pirates informatiques qui le violent au quotidien depuis le début se sont bien fait prendre en flagrant délit de piratage de ses mails et de son ordinateur ? Je rappelle encore avoir été, moi, dans ces conditions où j’étais bien victime de multiples infractions graves de la part de Josette Brenterch et de ses complices, notamment poursuivie et condamnée (condamnation annulée en appel à Rennes le 2 décembre 2015) pour une atteinte à l’intimité de la vie privée de Josette Brenterch pour avoir, en publiant quelques droits de réponse toujours restés confidentiels à la suite de ses campagnes de calomnies publiques nominatives massives à mon encontre, lesquelles ont toujours été associées à de nombreuses atteintes à l’intimité de ma vie privée, ainsi qu’à des menaces de mort, de viol, du harcèlement sexuel et moral, « révélé » son identité à mes lecteurs, alors qu’elle l’avait déjà révélée elle-même sur les blogs de son complice Pascal Edouard Cyprien Luraghi… Presque systématiquement, elle m’accuse mensongèrement de commettre des infractions dont elle s’est elle-même déjà rendue coupable à mon encontre, avec bien d’autres bien plus graves, et est toujours suivie à Brest par des magistrats qui ont bien toutes les cartes en main… Même chose pour son complice de Béziers Jean- Marc Donnadieu dont j’aurais soi-disant révélé l’identité au public alors qu’il l’avait toujours donnée lui-même avec son pseudonyme NEMROD34 et toutes ses coordonnées partout où il s’exprimait ainsi de manière, en réalité, absolument pas anonyme… Et je rappelle encore à ce sujet que pour obtenir deux fois la condamnation de mon hébergeur OverBlog à Montpellier pour ces « faits » dont il m’accusait mensongèrement, il m’a toujours écartée de toutes ses procédures pour s’éviter toute contradiction sur toutes ses dénonciations calomnieuses à mon encontre, ce qui aurait dû conduire tous les magistrats saisis de ces procédures à rejeter toutes ses demandes, comme l’ont d’ailleurs toujours bien fait les premiers juges, ceux de Béziers.

Aujourd’hui, donc, bien au contraire de ce qui était manifeste en ce printemps 2013, Ouest France apparaît très favorable au NPA tandis que le Télégramme le traite par le mépris.

Ah… Le Télégramme et Ouest-France auraient depuis totalement inversé leurs orientations respectives ?

Où sont-ils tous ces gens sensés et spécialistes des médias qui devraient être interpellés ?

Notons par ailleurs qu’Arnaud Hell n’est plus désigné que par son prénom (« Arnaud, cheville ouvrière de la France insoumise qui approuve beaucoup des idées développées par Philippe Poutou », c’est bien lui). Etrange…

Ancien militant du PS, il était arrivé à la LCR en 1994 parce qu’il préférait désormais se trouver à la tête d’un minuscule parti de barges hyper graves que de continuer à être noyé dans la masse des militants socialistes… Cela lui a pas mal réussi, il a été un des rares élus de la LCR dans la région alors qu’il n’avait aucune chance de se faire élire ni même de figurer jamais sur une liste de candidats en restant au PS. Mais auparavant, il aura bien dû obéir un peu à sa nouvelle cheffe, l’incontournable Josette Brenterch, grande prêtresse de la LCR de Brest depuis les années 1970, et qui savait comment il s’était déjà fait virer d’un lycée brestois pour une affaire de moeurs et continuait à lorgner beaucoup trop en direction des très jeunes filles… Il était toujours à la LCR en 2004 et 2005, et d’après Joël Roma, dont j’ai bien conservé tous les mails, c’était le plus odieux de ses chefs à mon sujet alors que dans le même temps il avait le culot de se faire passer pour un ami de ma famille…

Son nouveau poulain Pierre-Yves Cadalen se rend-il compte du ridicule de son communiqué public concernant l’affaire « Vivre à Brest » alors qu’il est lui-même entouré de gens qui ont toujours fait bien pire que ce qu’il reproche (à juste titre) à certains élus brestois ?

Raphaël du NPA de Brest, je ne sais pas qui c’est. Cependant, étant donné que les militants de ce parti ont toujours été en nombre assez limité, il pourrait s’agir du même Raphaël que Josette Brenterch avait jadis introduit dans l’entourage amical d’une de ses anciennes victimes pour continuer à la surveiller ou l’espionner, et ainsi la « contrôler », comme elle l’a fait aussi avec mon père et bien d’autres de ses cibles et victimes diverses et variées, dont, notamment, les responsables des associations de chômeurs autres qu’AC ! Brest.

Je reparlerai bientôt de ce Raphaël et de ses immondes saloperies.

Retenons pour l’instant que comme d’habitude, lui et ses amis ont rempli leur salle avec beaucoup de jeunes, des naïfs comme Laura, venue « mieux comprendre le programme du NPA » alors que Poutou lui-même dit bien qu’ils n’ont fait de programme que parce qu’il en faut un pour se présenter à l’élection présidentielle, parce qu’il sait comme tout le monde n’avoir de toute façon strictement aucune chance d’être élu pour appliquer ce programme…

En réalité, au NPA, il n’y a jamais eu d’autre programme que celui-là :

http://petitcoucou.unblog.fr/2021/12/23/faire-taire-tout-le-programme-du-npa/

Et chaque élection présidentielle est mise à profit par le parti pour compter tous ceux qui restent à faire taire sur l’ensemble du territoire national : même à peine 1% des électeurs, cela représente encore un nombre de personnes assez important à casser par tous les moyens puisqu’elles disent toutes, à l’instar de Charlotte, être interpellées par des idées qui résonnent en elles.

Les discours du candidat Poutou sont en effet à l’image de ces bandes de papier que l’on trempe dans du sucre pour en faire des attrape-mouches.

Ils n’ont rien à voir avec la politique réelle de son parti qui se joue sur le terrain depuis déjà un bon paquet d’années avec l’allié salafiste, comme c’était déjà le cas en 1994 lors des négociations des contrats d’armement Agosta et Sawari II.

On rappelle le programme :

http://petitcoucou.unblog.fr/2021/12/23/faire-taire-tout-le-programme-du-npa/

 

 

https://www.letelegramme.fr/finistere/brest/de-passage-a-brest-philippe-poutou-rame-toujours-pour-atteindre-les-500-parrainages-18-02-2022-12924921.php

De passage à Brest, Philippe Poutou rame toujours pour atteindre les 500 parrainages Réservé aux abonnés

 

Publié le 18 février 2022 à 20h52

 

Philippe Poutou, ici avec Janine Carrasco, militante finistérienne, fait les comptes. « Il manque encore 200 parrainages au bas mot pour assurer la présence du NPA à l’élection présidentielle.
Philippe Poutou, ici avec Janine Carrasco, militante finistérienne, fait les comptes. « Il manque encore 200 parrainages au bas mot pour assurer la présence du NPA à l’élection présidentielle. (Le Télégramme/Jean-Luc Padellec)

 

De passage à Brest, ce vendredi soir, l’anticapitaliste Philippe Poutou poursuit sa quête infernale des 500 parrainages pour pouvoir figurer dans l’élection présidentielle.

 

Engagé dans une course contre la montre pour obtenir ses 500 parrainages, Philippe Poutou, le candidat du Nouveau parti anticapitaliste (NPA) à la présidentielle, a conclu deux journées en Bretagne par un meeting, ce vendredi soir, à la Maison des syndicats de Brest. Alors que le Conseil constitutionnel le crédite de 199 signatures à ce jour, l’élu au conseil municipal de Bordeaux et ses militants sur le terrain se démultiplient pour aller à la rencontre des maires.

« Au même niveau qu’il y a cinq ans »

De ce point de vue, la virée bretonne qui passait par Carhaix, Hennebont, Rostrenen et Brest n’a pas été très concluante. À peine quelques promesses de plus dont celle du maire de Rostrenen, qui devrait s’engager définitivement en début de semaine. « À ce jour, on a 100 promesses solides, mais il faut encore aller en chercher 200. On est au même niveau qu’il y a cinq ans, mais on n’est à l’abri de rien », constate l’ex-ouvrier de Ford, près de Bordeaux, licencié après la fermeture de son usine.

À lire sur le sujetParrainages pour la présidentielle : faut-il changer la règle ?

 

Le candidat trotskiste déplore « un système méprisant et anti-démocratique qui s’appuie sur les consignes des grands partis pour parrainer leur candidat ». À cela vient s’ajouter la réticence des maires ruraux qui n’ont pas compris que parrainer ne veut pas dire adhérer. « J’ai rencontré une trentaine de maires physiquement, et certains deux fois. Sans succès », se désole Raphaël, un militant brestois prêt à redoubler d’efforts d’ici la date butoir fixé au 4 mars.

À lire sur le sujetParrainages : qui accorde sa signature ?

 

 

https://www.ouest-france.fr/bretagne/brest-29200/brest-salle-comble-pour-philippe-poutou-candidat-d-extreme-gauche-cc13b29e-9168-11ec-aaf5-0db8b9c4bcf4

Brest. Salle comble pour Philippe Poutou, candidat d’extrême gauche

 

À la maison des syndicats, vendredi 18 février 2022, le représentant du Nouveau parti anticapitaliste a rassemblé 300 sympathisants lassés des « dérives » du capitalisme, séduits par ses idées et ses talents d’orateur.

 

Philippe Poutou, ouvrier au chômage, leader syndicaliste et candidat à la présidentielle 2022 a tous les talents d’un orateur. | OUEST-FRANCE

 

Ouest-France Sabine NICLOT-BARON. Publié le 19/02/2022 à 12h09

 

De l’avis même de Philippe Poutou, candidat à l’élection présidentielle 2022 pour le Nouveau parti anticapitaliste, « ce n’est pas facile de faire campagne quand on ne croit pas dans le système… »

Le système ? « Le capitalisme des riches qui tiennent le pouvoir » comme il l’a largement développé dans son meeting, vendredi 18 février 2022, en soirée à Brest dans une salle de la Maison des syndicats habillée d’affiches et de drapeaux prônant une réforme révolutionnaire de la société.

Après plusieurs prises de paroles de lycéens, étudiants, syndicaliste du CHRU de Brest, il a tenu son auditoire en haleine durant plus d’une heure. Une foule séduite de plus de 300 adhérents ou sympathisants à son parti, « celui des oubliés et des pauvres, de ceux qui triment et se taisent. »

Beaucoup de jeunes

Dans la salle, beaucoup de jeunes, quelques lycéens, des syndicalistes, des retraités, des étudiants venus en masse « qui se posent des questions sur leur avenir ».

Comme Laura, 23 ans, qui a fait le déplacement avec une amie. L’étudiante n’est pas encore sûre de son prochain vote. « Je suis là pour mieux comprendre le programme du NPA, mais je sais que dans tous les cas, je vais voter pour la vraie gauche, même si je ne sais pas encore qui… » Elle n’en voit que trois : Jean-Luc Mélenchon pour la France insoumise ou Philippe Poutou. Éventuellement Fabien Roussel, le candidat du Parti communiste français, qu’elle trouve pourtant « un peu trop dans le système ».

Philippe Poutou était à Brest vendredi, 18 février 2022 dans AC ! Brest
Au meeting de Philippe Poutou, candidat du NPA, vendredi 18 février 2022 à Brest, une foule séduite de plus de 300 adhérents ou sympathisants. | OUEST-FRANCE

 

Détricoter la société capitaliste

Si certains se posaient des questions, ils seront renseignés. « Il n’y aura pas de vote utile à gauche, a martelé derrière son micro le candidat du NPA. On a vu ce que ça donne quand on aide à élire la gauche de pouvoir et institutionnelle. Elle n’a jamais fait une politique de gauche ! »

L’assistance boit ses paroles. Philippe Poutou, ouvrier au chômage, leader syndicaliste a tous les talents d’un orateur. L’homme est convaincu et détricote la société capitaliste : « Il nous faut reprendre le contrôle sur l’économie, la santé, l’énergie, la banque, les écoles. » Celle qui fait que 5 % des plus pauvres ne passent pas l’âge de 60 ans. « Alors comment profiter de la retraite dans ce cas ? », interroge Philippe Poutou. Le public applaudit.

« Clair et limpide »

Tout est mis sur la table. « La logique de course au profit des multinationales, les nuisances de l’agro-industrie qui s’en fiche de la sécurité alimentaire pour les agriculteurs et les consommateurs, la politique répressive qui se généralise, les pauvres encore plus pauvres et les 43 milliardaires français qui ont accru leur fortune de 236 milliards d’euros en 19 mois de crise du Covid. »

Des idées qu’approuve Anthony, ancien écologiste désormais encarté au NPA : « Il est clair, limpide. Il tire le débat à gauche et pose les bonnes questions. » Sa voisine Charlotte approuve. « Ça fait du bien », dit-elle, même si elle « n’a jamais voté Poutou », elle se sent interpellée : « ses idées résonnent en moi ».

Encore 300 parrainages à obtenir

« Mon programme, c’est pas une liste de promesses, poursuit le candidat. J’en ai un de trente pages, puisqu’il faut en avoir un. C’est la volonté de mettre à plat tout ce qu’il serait légitime d’avoir. » Sans illusion, parce qu’il « pèse » 1 % des intentions de vote et qu’il lui manque encore 300 parrainages pour pouvoir se présenter.

« La rupture avec l’ordre établi, ça peut donner du courage, mettre les gens en mouvement », espère Arnaud, cheville ouvrière de la France insoumise qui approuve beaucoup des idées développées par Philippe Poutou. Hormis certaines. « Pour les frontières, je ne suis pas d’accord par exemple… »

En la matière, le candidat du Nouveau parti anticapitaliste n’y va pas de main morte : « Nous sommes internationalistes et anticolonialistes, pour l’ouverture des frontières, l’accueil de tous les migrants, la circulation libre de toutes les personnes. » Et en prime, la fin de la propriété privée.

Voilà, c’est dit. Philippe Poutou imagine l’avenir dans « la lutte radicale », en rouge et blanc.

 



Marine Le Pen en mauvaise posture ?

Après un passage éclair à Brest mardi, voilà que Marine Le Pen se met à dénoncer la présence de « quelques nazis » dans l’entourage de son concurrent Eric Zemmour.

Pour Gilbert Collard, c’est le signe qu’elle est aux abois. Et l’individu d’appuyer :

« Je le prends avec compassion, elle se fait la bile. Et donc elle crache de la bile. Mais c’est tout de même extraordinaire de voir que Marine Le Pen utilise contre le mouvement Reconquête une insulte du type que le Rassemblement national a subi pendant des années. C’est incroyable. »

D’autant plus incroyable qu’il ne manque toujours pas de nazis dans son entourage ou parmi ses alliés, notamment à Brest, comme j’en ai déjà parlé plusieurs fois, et encore très récemment, en citant la criminelle Josette Brenterch du NPA de Brest et son vieux complice l’antiquaire Jacques Fornès, figure du Front national dans le Finistère et le Morbihan depuis plusieurs décennies et qui ne se cache absolument pas de son amitié avec Marine Le Pen, dont il dit avoir organisé de nombreux meetings dans la région.

Rappelons donc que l’extermination des malades mentaux ou présumés tels (dont, pour ce qui me concerne plus particulièrement, celle d’ingénieurs très compétents et très dérangeants), comme ils l’exigent d’une même voix avec leur complice le pédophile notoire et… de surcroît terroriste « islamiste » Pascal Edouard Cyprien Luraghi, c’est bien une politique spécifique au régime nazi.

 

 
https://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/finistere/brest/marine-le-pen-en-visite-express-a-brest-2444118.html

Marine Le Pen en visite express à Brest

 

Publié le 01/02/2022 à 18h02 • Mis à jour le 01/02/2022 à 21h02
Écrit par Maylen Villaverde
Marine Le Pen a fait une visite du commissariat de Brest, sous bonne garde.

Marine Le Pen a fait une visite du commissariat de Brest, sous bonne garde. • © A.Conanec

 

Ce mardi, la cheffe de file du parti d’extrême droite s’est rendue à Brest pour une visite éclair.

Marine Le Pen et sa garde rapprochée sont arrivées en gare de Brest aux alentours de midi. Elles ont directement pris la direction de Pontanézen, quartier qui a connu un épisode de violence la semaine dernière.

Alors que le calme est revenu dans la cité, la candidate à l’élection présidentielle est sortie de voiture pour une séance photos et vidéos, immédiatement postées sur les réseaux sociaux.

Passage par l’hôtel de police

La délégation du Rassemblement National, dont faisait partie Gilles Pennelle, tête de file du mouvement en Bretagne, s’est ensuite rendue à l’hôtel de police située dans le centre-ville, où l’attendaient des opposants et manifestants antifascistes.

C’est sous les huées et autres slogans anti-racistes que Marine Le Pen a pénétré dans le commissariat.

Selon des personnes présentes, elle aurait réalisé un petit tour des locaux et échangé avec quelques fonctionnaires.

A la sortie, les antifascistes l’attendaient encore.

durée de la vidéo : 26sec
Marine Le Pen sort du commissariat de Brest sous les huées • ©A.Conanec/FTV

 

Conférence de presse à l’hôtel Continental

A 13h45, la candidate du rassemblement national s’est ensuite rendue à l’hôtel Continental où elle a tenu son point presse, entièrement consacré, sans surprises, à la sécurité.

Selon elle, « les violences qui touchent Brest démontrent que la Politique de la ville n’a jamais été et ne sera jamais une réponse à l’insécurité » et d’ajouter que « Brest est devenue la ville des mineurs non accompagnés dont certains font régner la terreur, y compris en centre-ville ».

A l’issue du point presse, Marine Le Pen est repartie prendre son train.

 

 

https://www.francetvinfo.fr/politique/marine-le-pen/presidentielle-marine-le-pen-dit-voir-quelques-nazis-dans-l-entourage-d-eric-zemmour_4942158.html

Présidentielle : Marine Le Pen dit voir « quelques nazis » dans l’entourage d’Éric Zemmour

 

A la veille de son premier grand meeting de campagne, Marine Le Pen défend sa ligne dans une interview dans les colonnes du Figaro. La candidate du RN joue la carte de la « diabolisation » face à Eric Zemmour.

Article rédigé par

Marine Le Pen en mauvaise posture ? dans AC ! Brest placeholder-36b69ec8
Hadrien Bect – franceinfo
Radio France
Publié le 04/02/2022 07:45 Mis à jour le 04/02/2022 08:02
Temps de lecture : 2 min.
La candidate du Rassemblement national, Marine Le Pen, à Paris, le 2 février 2022. (JULIEN DE ROSA / AFP)

La candidate du Rassemblement national, Marine Le Pen, à Paris, le 2 février 2022. (JULIEN DE ROSA / AFP)

 

Elle se dit « lassée du bruit et de la fureur« . Mais Marine Le Pen passe à l’attaque. À la veille de son premier grand meeting politique à Reims, la candidate du Rassemblement national tacle sévèrement son adversaire Eric Zemmour dans une interview au Figaro.

Jusqu’ici, Marine Le Pen ne le disait qu’en privé. Elle se lâche donc publiquement. A une question sur une définition du « zemmourisme », la prétendante à l’Elysée tranche : « C’est un communautarisme. Je ne suis pas dans cet état d’esprit. Mon objectif n’est pas de défendre le village d’Astérix, mais de rendre leur pays aux Français. Je retrouve chez Éric Zemmour toute une série de chapelles qui, dans l’histoire du Front national, sont venues puis reparties remplies de personnages sulfureux. Il y a les catholiques traditionalistes, les païens, et quelques nazis. Tout cela ne fait pas une posture présidentielle. »

Allusions aux soutiens encombrants de son concurrent, tel Jean-Yves Le Gallou, ancien du FN pour qui l’ »identité d’un peuple est sa génétique« , ou encore le Parti de la France, rallié ces jours-ci, dont l’un des dirigeants avait posé en 2004 aux cotés d’une bonbonne étiquetée « Zyklon B », le gaz destiné à l’extermination des Juifs par les nazis.

« Elle est maintenant l’otage de ses adversaires »

Paradoxe d’une Marine Le Pen dédiabolisée : elle assume de faire subir à Eric Zemmour, ce dont elle a elle-même souffert. Pour Gilbert Collard, ancien proche et désormais porte-parole du parti Reconquête, c’est le signe que la candidate du RN est aux abois.

« Je le prends avec compassion, elle se fait la bile. Et donc elle crache de la bile. Mais c’est tout de même extraordinaire de voir que Marine Le Pen utilise contre le mouvement Reconquête une insulte du type que le Rassemblement national a subi pendant des années. C’est incroyable. »

 

« Je pense que quand il n’y aura plus personne au RN, elle va finir présidente de SOS Racisme, c’est son destin, il n’y a pas de doute. »

Gilbert Collardà franceinfo

 

« Elle ferait mieux de se demander pourquoi tant de gens autour d’elle s’en vont. Je la plains vraiment, c’est triste de voir qu’elle est maintenant l’otage de ses adversaires. », ironise l’ancien proche sur franceinfo.

Parachèvement aussi de son recentrage, elle se contente d’ailleurs d’expliquer les départs du RN vers Reconquête par l’idéologie : « Ils sont en désaccord avec moi quand je refuser d’entrer en croisade« , dit-elle au Figaro. Marine Le Pen qui tente le tout pour le tout, pour ce qui doit être  »a priori » sa dernière campagne présidentielle : « Je ne souhaite pas me présenter six fois… Je souhaite gagner cette fois-ci. Quoi qu’il advienne, je ne sais pas encore sous quelle forme, mais je continuerai à faire de la politique. »

 



Des attentats islamistes commis en France

Voir ci-dessous la liste complète de ces attentats, montrant que depuis décembre 1994, ces attaques sont toutes le fait d’une seule et même organisation, le GIA, créé au début des années 1990 pour renverser le gouvernement algérien et le remplacer par un État islamique, tandis que les attentats des années 1980 avaient été commis par des associés d’Action Directe.

Cette nouvelle organisation terroriste ayant donc pris le relais d’Action Directe à partir des années 1990 est formée par d’anciens combattants algériens en Afghanistan dans les années 1980 et a toujours été très proche d’Al-Qaida.

Rappel : durant toute la décennie des années 1980, le malade mental et terroriste islamiste Pascal Edouard Cyprien Luraghi a pour activité principale un trafic de drogue entre l’Afghanistan et la France, avec pour couverture celle de guide de treks dans l’Himalaya, qu’il affiche toujours plus volontiers.

Par ailleurs, tout comme les attentats terroristes islamistes dont, avec sa complice Josette Brenterch du NPA de Brest, il est le premier commanditaire depuis mars 2012, ceux des précédentes vagues avaient déjà pour causes tous les échecs de ladite complice me concernant lors des négociations des contrats d’armement Agosta (Pakistan) et Sawari II (Arabie saoudite), en 1994.

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_d%27attentats_islamistes_en_France

Liste d’attentats islamistes en France

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Des attentats islamistes commis en France dans AC ! Brest 45px-2017-fr.wp-orange-source.svg

Cet article ne cite pas suffisamment ses sources (octobre 2021).

Si vous disposez d’ouvrages ou d’articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l’article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références »

En pratique : Quelles sources sont attendues ? Comment ajouter mes sources ?

Cette page recense les attentats islamistes perpétrés en France, manifestations du terrorisme islamiste en France. On distingue trois grandes vagues d’attentats : une première entre 1985 et 1986, une seconde entre 1994 et 1996, et une troisième depuis 2012 qui a causé 271 morts et dont la dernière attaque est l’attaque au couteau dans un commissariat à Rambouillet le 23 avril 20211. Un certain nombre de ces attaques visent des représentants des forces armées françaises (militaires et policiers), ainsi que des membres de la communauté juive ou chrétienne. Les attaques contre des personnalités sont quant à elles une minorité.

La France est, selon une étude internationale publiée en juin 20172, le pays le plus touché par les attentats islamistes commis en Europe et en Amérique du Nord depuis la proclamation du « califat » de l’État islamique, le 29 juin 20143.

Années 1980

1980

  • Le 18 juillet 1980, tentative d’attentat à Neuilly-sur-Seine contre Chapour Bakhtiar, ancien premier ministre iranien : deux morts et trois blessés.4

1982

  • Le 9 août 1982, attentat de la rue des Rosiers à Paris : six morts et vingt-deux blessés.
  • Le 11 août 1982, attaque à la voiture piégée devant l’ambassade d’Irak à Paris revendiqué par le Mouvement de l’Action Islamique d’Irak : cinq blessés.5

1984

1985

  • 7 décembre 1985 : 43 personnes sont blessées aux galeries Lafayette et au Printemps Haussmann à Paris

1986

Entre fin décembre 1985 et septembre 1986, quatorze attaques à la bombe sont perpétrées à Paris et sur la ligne ferroviaire Paris-Lyon, au cours desquelles treize personnes perdent la vie et plus de 300 autres sont blessées. Ces attentats sont organisés par le Comité de solidarité avec les prisonniers politiques arabes et du Proche-Orient mené par Fouad Ali Saleh, terroriste du Hezbollah. Voici la liste exhaustive des attaques, ainsi que leur bilan7 :

  • 3 février 1986 : huit personnes sont blessées dans la galerie marchande de l’Hôtel Claridge, rue des Champs-Élysées à Paris
  • 3 février 1986 : un engin explosif est découvert dans les toilettes du 3e étage de la Tour Eiffel à Paris mais n’explose pas
  • 4 février 1986 : cinq personnes sont blessées dans la librairie Gibert Jeune à Paris
  • 5 février 1986 : vingt-deux personnes sont blessées dans le magasin FNAC du Forum des Halles à Paris
  • 17 mars 1986 : neuf personnes sont blessées lors d’une attaque contre un train sur la ligne ferroviaire Paris-Lyon
  • 17 mars 1986 : un engin explosif est découvert sur le quai du RER à Gare de Lyon à Paris mais n’explose pas
  • 20 mars 1986 : un engin explosif est découvert à la station de RER de Châtelet à Paris mais n’explose pas
  • 20 mars 1986 : deux personnes sont tuées et 29 autres blessées dans la librairie Gibert Jeune à Paris
  • 8 septembre 1986 : une personne est tuée et 21 autres blessées dans le bureau de poste de l’hôtel de Ville de Paris
  • 12 septembre 1986 : 54 personnes sont blessées à la Cafétéria Casino du centre commercial de la Défense
  • 14 septembre 1986 : trois personnes sont tuées et une autre blessée au Pub Renault à Paris
  • 15 septembre 1986 : une personne est tuée et 56 autres blessées au service des permis de conduire de la préfecture de police de Paris
  • 17 septembre 1986 : sept personnes sont tuées et 55 autres blessées lors de l’Attentat de la rue de Rennes à Paris

Années 1990

1991

  • Le 6 août 1991, assassinat de Chapour Bakhtiar et de son secrétaire à Suresnes.

1994

Entre décembre 1994 et décembre 1996, le Groupe islamique armé va perpétrer onze attaques sur le sol français, au cours desquelles douze personnes perdent la vie et plus de 300 autres sont blessées.

  • 24-26 décembre 1994 : Abdul Abdallah Yahia, Mustafa Chekienne, Makhlouf Benguetaff et Salim Layadila organisent la prise d’otages du vol Air France 8969 qui se solde par un assaut du GIGN au cours duquel seize otages sont blessés

1995

La France est particulièrement frappée par une série d’attentats en 1995, organisée par une cellule constituée de Ali Touchent, cerveau présumé du groupe, de l’artificier Boualem Bensaïd, des poseurs de bombe Khaled Kelkal et Smaïn Aït Ali Belkacem et financée par Rachid Ramda.

  • 11 juillet 1995 : Abdelbaki Sahraoui et son secrétaire sont abattus dans la mosquée de la rue Myrha
  • 25 juillet 1995 : huit personnes sont tuées et 117 autres blessées lors de l’attaque à la bombe de la gare de Saint-Michel de RER
  • 17 août 1995 : seize personnes sont blessées lors de l’explosion d’une bombe près de la place Charles de Gaulle à Paris
  • 26 août 1995 : un engin explosif destiné à faire dérailler un TGV est découvert à Cailloux-sur-Fontaines
  • 3 septembre 1995 : quatre personnes sont blessées lors de l’explosion d’une bombe sur le marché du boulevard Richard Lenoir à Paris
  • 4 septembre 1995 : un engin explosif est découvert dans des toilettes publiques de la place Charles-Vallin à Paris
  • 7 septembre 1995 : quatorze personnes sont blessées lors de l’explosion d’une bombe à proximité d’une école juive de Villeurbanne
  • 6 octobre 1995 : douze personnes sont blessées lors de l’explosion d’une bombe près de la station de métro Maison-Blanche à Paris
  • 17 octobre 1995 : une trentaine de personnes est blessée lors de l’explosion d’une bombe dans une rame du RER C à Paris

1996

La France est frappée une dernière fois en 1996.

Années 2000

2004

Années 2010

2012

  • En mars 2012, tueries à Toulouse et Montauban faisant sept morts dont trois enfants et six blessés.
    • 11 mars : Mohammed Merah assassine un militaire à Toulouse
    • 15 mars : Mohammed Merah assassine deux militaires et en blesse un autre à Montauban
    • 19 mars : Mohammed Merah assassine quatre personnes devant une école juive de Toulouse. Il est abattu le 22 mars par le RAID.
  • 19 septembre 2012 : Jérémie Louis Sidney et Jérémie Bailly, membres de la cellule Cannes-Torcy, blessent une personne en lançant une grenade dans un épicerie juive de Sarcelles

2013

2014

  • Le 20 décembre 2014, attaque contre un commissariat de Joué-lès-Tours. Un homme criant « Allahu akbar » attaque un poste de police avec un couteau. Il blesse trois policiers avant d’être abattu10,11,12.
  • Le 21 décembre 2014, attaque de Dijon. Un homme souffrant de troubles psychiatrique fait une attaque à la voiture-bélier, criant selon les témoins « Allahu akbar »13. Treize personnes sont blessées, dont 2 grièvement14. Le procureur de Dijon exclut l’acte terroriste15, mais plusieurs observateurs, comme The Times16, le Financial Times17, The Globe and Mail18 et l’universitaire David C. Rapoport19, considèrent qu’il s’agit d’une attaque islamiste.
  • Le 22 décembre 2014, attaque de Nantes. Sébastien Sarron, souffrant de troubles psychiatrique, fait une attaque à la voiture-bélier, criant selon les témoins « Allahu akbar »20. Neuf personnes sont blessées et un homme meurt21. Le procureur de Nantes exclut l’acte terroriste (ce que pense également le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve)22, mais plusieurs observateurs, comme le Financial Times17, The Globe and Mail18 et l’universitaire David C. Rapoport19, considèrent qu’il s’agit d’une attaque islamiste.

2015

2016

  • Le 7 janvier 2016, un islamiste marocain portant une fausse ceinture explosif attaque des policiers à l’aide d’un couperet à viande ; il est abattu. Il s’agit d’un ressortissant marocain né en 1995 à Casablanca, mis en cause pour vol en 201327.
  • Le 11 janvier 2016, un adolescent turc âgé de 15 ans agresse à la machette un enseignant juif portant une kippa. Le blessé28 parvient à se défendre en parant les coups avec un exemplaire de la Torah. L’auteur dit avoir agi « au nom d’Allah » et de l’organisation État islamique. En mars 2017, l’agresseur est condamné à sept ans de prison et cinq ans de suivi socio-judiciaire dans ce qui est le premier procès terroriste criminel devant le tribunal pour enfants de Paris29.
  • Le 13 juin 2016, double meurtre à Magnanville. Un commandant de police et sa compagne, fonctionnaire du ministère de l’intérieur (Jean-Baptiste Salvaing et Jessica Schneider), sont assassinés devant leur domicile à Magnanville par Larossi Abballa. L’attentat est revendiqué par l’organisation État islamique30.
  • Le 14 juillet 2016 à Nice, le jour de la fête nationale, un Tunisien, Mohamed Lahouaiej-Bouhlel, fonce dans la foule venue voir le feu d’artifice au volant d’un camion sur la promenade des Anglais, tuant 86 personnes et en blessant 458, avant d’être abattu par les forces de l’ordre31. L’État islamique revendique cet acte32.
  • Le 26 juillet 2016, lors d’une messe, deux islamistes munis d’armes blanches prennent en otage plusieurs personnes dans l’église de Saint-Étienne-du-Rouvray, près de Rouen. Le curé de la paroisse, le Père Hamel, est égorgé, et un paroissien est blessé. Les deux terroristes sont abattus par les forces de l’ordre, l’un d’eux, Adel Kermiche, était fiché S. Selon le Président de la République, « les deux terroristes se réclament de Daesh »33,34. L’attentat est revendiqué via Amaq, l’agence de presse de l’État islamique35.
  • Le 4 septembre 2016, Bilal Taghi, détenu franco-marocain, purgeant une peine de cinq ans de prison pour avoir tenté d’aller faire le jihad en Syrie, blesse grièvement 2 surveillants, aidé par plusieurs complices36.
  • Le 4 septembre 2016, une tentative avortée d’attentat terroriste a lieu devant Notre-Dame de Paris à l’aide d’une voiture piégée par un commando de trois femmes, commanditées par Daesh.

2017

2018

2019

Années 2020

2020

  • Le 3 janvier 2020, dans le parc des Hautes-Bruyères à Villejuif, un jeune homme de 22 ans, attaque à l’arme blanche des passants, en répétant « Allah Akbar », tuant un homme et blessant gravement deux femmes. L’individu sera par la suite neutralisé par une patrouille de policiers. Le jeune homme récemment converti à l’islam58 a perpétré cette attaque d’une « extrême violence » avec une « extrême détermination », selon les déclarations du Parquet national antiterroriste qui s’est saisit de l’affaire.
  • Le 5 janvier 2020, un individu connu de la DGSI et fiché S, armé d’un couteau et criant « Allah Akbar », est interpellé à Metz après avoir tenté d’agresser des policiers59. La section antiterroriste ne s’est pas saisie de l’enquête.
  • Le 4 avril 2020, à Romans-sur-Isère, un réfugié soudanais, Abdallah Ahmed-Osman, crie « Allah Akbar », tue au couteau deux passants et en blesse cinq autres, leur demandant s’ils sont de confession musulmane.
  • Le lundi 27 avril 2020, en fin d’après-midi à Colombes (Hauts-de-Seine), le conducteur d’une voiture a percuté volontairement deux motards de la police à vive allure, les blessant gravement. L’auteur a fait allégeance à l’État islamique.
  • Le vendredi 25 septembre 2020, deux personnes sont grièvement blessées à l’arme blanche près des anciens locaux du journal Charlie Hebdo. Le Parquet national antiterroriste a ouvert une enquête pour « tentative d’assassinat en relation avec une entreprise terroriste, association de malfaiteurs terroriste criminelle ». Selon l’AFP citant des sources concordantes, l’assaillant de nationalité pakistanaise assurait « assumer son acte qu’il situe dans le contexte de la republication des caricatures (de Charlie Hebdo, ndlr) qu’il n’a pas supportée ».
  • Le 16 octobre 2020, un enseignant, Samuel Paty, est décapité devant un collège de Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines), car il a montré lors d’un cours sur la liberté d’expression les caricatures de Mahomet. Son assassin présumé (islamiste de nationalité russe) est abattu par la police dans la ville voisine d’Éragny (Val-d’Oise)60.
  • Le 29 octobre, un Tunisien tue trois personnes et en blesse plusieurs autres dans la basilique Notre-Dame-de-l’Assomption de Nice avant d’être arrêté par la police61.

2021

Notes et références

  1. « Attaque au couteau à Rambouillet : une agente administrative tuée, le Parquet national antiterroriste se saisit de l’affaire », Le Monde,‎ 23 avril 2021 (lire en ligne [archive], consulté le 27 avril 2021)

Articles connexes

 

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Front_islamique_fran%C3%A7ais_arm%C3%A9

    1. Front islamique français armé

      Page d’aide sur l’homonymie

      Pour les articles homonymes, voir Front islamique.

      40px-Crime.svg dans Action Directe

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      Le Front islamique français armé, ou Front islamiste armé français, est un groupe armé d’inspiration terroriste islamiste responsable d’un attentat à la bombe le 8 octobre 2004 contre l’ambassade d’Indonésie à Paris. Cet attentat causa 10 blessés légers1.

      Ce groupe réclame dans un courrier électronique la libération de deux membres du GIA, Boualem Bensaïd et Smaïn Aït Ali Belkacem, l’appui de la France à l’intégration de la Turquie au sein de l’Union européenne ainsi que le retrait de la loi sur les signes religieux dans les écoles publiques2.

      En mars de la même année, un mystérieux groupe, Les serviteurs d’Allah le puissant et le sage, avait déjà menacé la France d’attentats ; en février c’était le numéro 2 d’Al-Qaida, Ayman al-Zawahiri qui proférait ces mêmes menaces.

      Notes et références

    2. http://www.cirpes.net/article288.html [archive]

http://www.elwatan.com/Ambassade-d-Indonesie-a-Paris [archive]

 

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Groupe_islamique_arm%C3%A9

Groupe islamique armé

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voir GIA.

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45px-Circle-icons-pencil.svg dans Attentats

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Groupe islamique armé
الجماعة الإسلامية المسلحة
GIA
Idéologie Islamisme, takfirisme, salafisme djihadiste
Objectifs Remplacer le gouvernement algérien par un régime islamiste
Statut inactif
Fondation
Date de formation juin 1992
Pays d’origine Drapeau de l'Algérie Algérie
Fondé par Mansouri Meliani et Abdelhak Layada
Actions
Mode opératoire Attentats à la bombe, massacres, assassinats, enlèvements
Victimes (morts, blessés) 1 017 morts et 1 172 blessés1
50 à 100 000 personnes massacrées en Algérie
Zone d’opération Drapeau de l'Algérie Algérie
Drapeau de la France France
Période d’activité 1992-1999
Organisation
Chefs principaux Mansouri Meliani, Abdelhak Layada, Cherif Gousmi, Djamel Zitouni, Antar Zouabri et Nourredine Boudiafi
Membres 20 000 hommes
Branche politique islamisme
Financement Impôt révolutionnaire, pillage, hold-up
Groupe relié Al-Qaïda2, anciens liens avec le FIS
Répression
Considéré comme terroriste par Canada, États-Unis, Royaume-Uni
Guerre civile algérienne
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Le Groupe islamique armé en abrégé GIA (en arabe : الجماعة الإسلامية المسلحة, al-Jama’ah al-Islamiyah al-Musallaha) est une organisation terroriste islamiste d’idéologie salafiste djihadiste créée lors de la guerre civile algérienne. Son but déclaré est de renverser le gouvernement algérien, pour le remplacer par un État islamique3.

L’organisation est une nébuleuse placée sur la liste officielle des organisations terroristes du Canada4, des États-Unis5, du Royaume-Uni6 et de la France. L’organisation est considérée par l’ONU comme proche d’al-Qaïda et à ce titre sanctionnée par le Conseil de sécurité des Nations unies7.

Histoire

Le 26 décembre 1991, le Front Islamique du Salut (FIS), formation politique militant pour la création d’un État islamique arrive en tête du premier tour des élections législatives en Algérie8. Le gouvernement en place décide d’annuler le second tour9. À la suite de cette décision, le GIA se lance dans la lutte armée ; ses activités se caractérisent par la violence, les attentats et par une position intransigeante exprimée dans sa devise « Du sang, du sang, de la destruction, de la destruction. Ni trêve, ni dialogue, ni réconciliation ! »10. L’organisation est une fusion entre deux groupes : le Mouvement islamique armé (MIA) de Mansouri Meliani et celui d’Abdelhak Layada, en octobre 1992.

Le GIA est une organisation non centralisée et morcelée, dirigée par un émir, Abou Abd Ahmed (ou Mourad Si Ahmed, surnommé « Djafaar al-Afghani »), et Djamel Zitouni. L’effectif des combattants du G.I.A., répartis en plusieurs clans, demeure difficile à déterminer. Ils s’élèveraient à 27 000 membres en 1993 et à 40 000 membres en 1994. Tout comme le FIS, le GIA est divisé en deux clans, les salafistes qui cherchent à mettre au point une révolution islamique mondiale et les djazaristes qui cherchent à prendre le pouvoir en Algérie.

Le GIA est composé de quelques milliers de volontaires (dont Mokhtar Belmokhtar) formés militairement durant la guérilla dans les maquis d’Afghanistan qu’ils ont rejoints dès les années 1983-1984. Créée en juin 1990, l’organisation Le Jour du jugement d’Aïssa Messaoudi (en)(dit Tayeb el-Afghani) commet le 29 novembre 1991 le premier attentat de la période, en tuant trois sentinelles du 15e groupe des gardes-frontières de Guemar11.

En 1993, le GIA édite une publication en Angleterre, Al-Ansar. À la même époque, sa katiba Al-Maout (« Unité de la Mort »), commet et revendique plusieurs actions violentes partout en Algérie.

Le 26 mai 1998, deux semaines avant la coupe du monde de football, une opération visant des islamistes rattachés au GIA, est lancée dans cinq pays (Allemagne, Belgique, France, Italie et Suisse)12. Une centaine d’individus sont alors appréhendés, dont trois personnes influentes (Adel Mechat, un important représentant d’Hassan Hattab en Europe, Omar Saïki et Abdallah Khinai)12. Ces trois islamistes avaient vocation à ranimer les réseaux déjà créés en Europe et affiliés au GIA, et à recruter de nouveaux adhérents12.

Le canal médiatique du GIA

Les communiqués du GIA sont adressés par fax et par appel téléphonique à la radio marocaine arabophone Médi 1 par un homme se présentant comme Mohamed Redouane, chargé des « relations extérieures » du mouvement.

Le GIA, une organisation puissante

Grâce à ses réseaux de soutien de toutes sortes à partir de l’étranger (notamment les États-Unis, la France, la Belgique, le Royaume-Uni, l’Allemagne, la Suisse et des pays arabes tels que le Maroc, l’Arabie saoudite ou le Yémen), le GIA prend en quelques années une stature médiatique de premier plan, et s’impose dans les consciences comme un acteur prépondérant du terrorisme islamique. Il entend rester le seul à conduire le « djihad » en Algérie, tolère difficilement la concurrence et s’en prend à quiconque se permet la moindre divergence quant à ses décisions. Dans cet esprit, Djamel Zitouni a envoyé son «officier exégète» au Soudan pour en avertir Ben Laden à la fin de l’année 1995. Cet émissaire, Radouane Makadour (dit Abou Bassir), lui a signifié que le GIA « égorgera quiconque présentera une aide quelle que soit sa nature et son volume à n’importe qui en dehors de [lui]. Personne ne doit s’ingérer en Algérie sans passer par [lui] ».

Rapport entre le GIA et le FIS

L’objectif du GIA et de l’Armée islamique du salut (AIS, branche armée du FIS) est le même mais l’AIS a plusieurs fois condamné les actions violentes du GIA. Pour l’organisation terroriste en revanche, un rapprochement avec l’aile modérée du FIS est exclu et ses membres, partisans à l’époque du dialogue avec le gouvernement, méritent la mort.

Le groupe terroriste est aujourd’hui largement marginalisé à la suite des initiatives d’amnistie générale du président Abdelaziz Bouteflika après les années 2000, qui ont permis à des milliers de combattants de retrouver une vie normale. Quant à l’armée régulière, elle considère officiellement avoir pratiquement anéanti l’organisation.

Le GIA manipulé ?

25px-2017-fr.wp-orange-source.svg dans Calomnie
Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (août 2020).

Selon l’étude menée par Nafeez Mosaddeq Ahmed, le GIA aurait vu sa création instrumentalisée par le régime algérien pour discréditer les milieux islamistes et contrôler la population qui avait porté le FIS au pouvoir en décembre 199113. Un courant dissident, à la suite de l’affaire de l’assassinat des moines du monastère de Tibhirine, impute désormais les manœuvres terroristes du GIA à des membres violents du FLN dans le but de mobiliser l’opinion internationale en faveur du gouvernement algérien.

Les divers témoignages et sources[Lesquelles ?] avancent que ces massacres étaient soit perpétrés par le GIA, à l’instigation d’agents du DRS infiltrés ou d’islamistes « retournés », soit directement organisés par le DRS et ensuite revendiqués par la publication de faux communiqués du GIA.

Les actions menées par le GIA

En France

Le 24 décembre 1994, un commando du GIA détourne le vol AF 8969 qui s’était envolé d’Alger, avec pour but de le faire s’écraser sur Paris, si les autorités algériennes ne libéraient pas deux des responsables du FIS : Abbassi Madani et Ali Belhadj14. Le GIGN parvient à reprendre le contrôle de l’avion, à l’aéroport de Marseille-Marignane, en tuant les quatre preneurs d’otages14.

Le 11 juillet 1995, le cheikh Abdelbaki Sahraoui est abattu d’une balle dans la tête15, avec son secrétaire personnel16, dans la salle des prières de la mosquée Khalid Ibn Walid, dans le XVIIIe arrondissement de Paris17.

Entre juillet 1995 et octobre 1995, le GIA organise une série d’attentats en France18.

En termes de bilan humain, l’attentat de la station Saint-Michel, commis le 25 juillet 1995, sera le plus lourd : il fera huit morts et environ 150 blessés19.

Le 11 juin 1999, par une lettre de menaces adressée à la presse, le GIA annonce un djihad sur le territoire français. Les raisons n’en sont pas clairement connues, bien que le changement de la politique française en Algérie ait pu être invoqué.[réf. nécessaire].

Outre la France, le groupe revendique également des implantations en Belgique, en Grande-Bretagne, en Italie, aux États-Unis, en Suède, au Maroc, ainsi que dans de nombreux pays d’Afrique du Nord et subsaharienne.

En Algérie

Contre des Français

Le 8 mai 1994, deux religieux français (le père Henri Vergès et sœur Paul-Hélène Saint-Raymond) sont assassinés, par deux hommes armés de revolvers, dans le quartier de la Casbah, à Alger20.

Le 3 août 1994, lors de l’attentat d’Aïn Allah à Dely Ibrahim, trois gendarmes français et de deux agents de l’ambassade de France sont pris en otages et assassinés21.

Le 27 décembre 1994, quatre Pères blancs, dont trois Français (Alain Dieulangard, Christian Chessel et Jean Chevillard) sont assassinés à Tizi Ouzou, en Kabylie22.

Le 5 mai 1995, cinq coopérants dont deux Français (Richard Machabert et Jean-Claude Corjon), un Britannique (Edward Wilson), un Canadien (Janer MacGari) et un Tunisien (Moustafa Zemirli) sont assassinés dans les locaux de la société algérienne Anabib, près de Ghardaïa23. Ces assassinats sont attribués au G.I.A., ce dernier ayant menacé d’éradiquer tous les étrangers qui viendraient à apporter leur soutien au maintien de « la junte au pouvoir »24.

Autres actions

Si le GIA se concentre à ses débuts sur les militaires, les intellectuels de gauche, les fonctionnaires et les étrangers25, le groupe organise par la suite des massacres de civils :

Le 29 aout 1997, près d’un millier de personnes sont tuées au village de Rais25.

Le 22 septembre 1997, plus de 400 villageois sont tués en quelques heures à Bentalha25.

En octobre 1997, le GIA tue 50 personnes à Sig, dans le Sud oranais25.

En décembre 1997, on dénombre 400 morts à Ai Moussa25.

En janvier 1998, le GIA fait plus de 1 000 morts à Had Chekala et 103 à Sidi Hamed25.

Doutes concernant l’implication du GIA

Le 1er août 1996, Pierre Claverie, évêque d’Oran, est tué avec son chauffeur, lors d’un attentat à la bombe26. Cette attaque est officiellement imputée au GIA, mais cette version des faits est contredite par l’ancien général français François Buchwalter, qui affirme que ce sont les autorités algériennes de l’époque qui sont en partie responsables de cette opération27, en rétorsion, de nouveau, au changement de politique décidé par la France envers l’Algérie.

Article détaillé : Assassinat des moines de Tibhirine.

Dans la nuit du 26 au 27 mars 1996, sept moines trappistes du monastère de Tibhirine, en Algérie, sont enlevés et séquestrés pendant deux mois28,29. L’assassinat des moines est annoncé le 21 mai 199630, dans un communiqué attribué au Groupe islamique armé. Les têtes des moines décapités ne sont retrouvées que le 30 mai 199628, non loin de Médéa29, mais pas leurs corps28. Ceci suscite des doutes concernant la thèse officielle expliquant leurs décès30.

L’identité des commanditaires de cet enlèvement, leur motivation ainsi que les causes réelles de l’assassinat font toujours l’objet de débats à ce jour.

Les modes opératoires du GIA

25px-2017-fr.wp-orange-source.svg dans Corruption
Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (août 2017).

Les modes d’action du GIA sont constitués d’actes isolés et spectaculaires, symptomatiques du terrorisme islamique quant au choix de leurs cibles, ou de leur portée symbolique, au milieu d’actes de droit commun commis par tout mouvement de rébellion armée indépendamment de son idéologie :

      • Assassinats de membres des forces de l’ordre (policiers, gendarmes, militaires, gardes communaux, miliciens d’autodéfense…) ; assassinats d’intellectuels et d’artistes (écrivains, chanteur, chercheurs, professeurs d’université…) ; assassinats de ressortissants étrangers ; assassinats voire massacre de populations des zones semi-urbaines, notamment lors de faux barrages de contrôle31 ; assassinats d’Algériens ayant accompli leur Service national ou ayant répondu au rappel de mobilisation.
      • Enlèvements de femmes, considérées comme un butin de guerre ; enlèvements de futures victimes d’assassinats, entre autres.
      • Sabotages d’usines et fabriques ; destruction d’écoles, lycées et établissements culturels ; destruction et sabotage des installations d’énergie et d’eau ; destruction et sabotage des voies ferrées, ponts, trains, bus, camions.
      • Vols et opérations de racket.
      • Véhicules piégés : emploi systématique des véhicules piégés dans les cités urbaines et bombes pour faire le maximum de victimes.

Dirigeants du GIA

Dirigeants principaux

Émirs régionaux et autres membres du GIA

25px-2017-fr.wp-orange-source.svg dans Crime
Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (août 2017).
      • Mokhtar Belmokhtar ;
      • Rachid Abou Tourab, assassiné par ses proches en juillet 2004 ;
      • Nabil Moustafa Sahraoui, tué fin juin 2004 près de Béjaïa (Petite Kabylie, 260 km à l’Est d’Alger), devenu émir national de GSPC ;
      • Abdelmalek Droukdel, alias Abou Mossaâb Abdelouadoud. Artificier de GIA devenu émir du GSPC, puis a fait allégeance à Al-Qaïda ;
      • Amari Saïfi, dit Abderrezak Le Para, ancien parachutiste, ancien numéro 2 du GSPC livré à l’Algérie par la Libye ;
      • Abdelmadjid Broche, alias Ikrima, émir (chef) de la région de Skikda (500 km à l’Est d’Alger) ;
      • Hassan Hattab, émir de la zone Est d’Alger ;
      • Abou el-Haïtham, bras droit de Hacène Hattab ;
      • Zerabib Ahmed (alias Abou el-Bara), originaire de Boudouaou, idéologue du GSPC Il signe les décrets appelant au djihad, supervise les actions de propagande et de diffusion idéologique du mouvement dans les couches populaires ;
      • Abdelkader Souane (alias « Abou Thoumama », alias « Hadj Belkacem »), ex-émir de la katiba « er-Rabbania » du GIA, qui serait mort de maladie en juillet 2002 ;
      • Mohammed Houti ;
      • Mohamed Berrachad ;
      • Yacine Napoli, émir local ;
      • Moh Flicha, émir local ;
      • Halouane Amrane, alias Hanzalah, 36 ans, natif de la ville de Thénia (w. de Boumerdès) éliminé au cours d’un ratissage mené par les services de sécurité dans le massif de Boukhenfer, région montagneuse enclavée entre le Nord-Est de Thénia et l’Ouest de la ville de Si-Mustapha. Il était monté au maquis en 1994 et faisait fonction d’« émir » de la « loudjna-el-askaria » (commission militaire) au sein de la seriat de la région Thénia-Si- Mustapha. Cette seriat fait partie de la katiba El Arkam ;
      • Sid-Ali Rachid alias Abou Amine, originaire d’Aïn-El-Hamra dans la commune de Bordj- Menaïel ;
      • Ali Benhadjar (émir de la « katiba Wafa’ » de Médéa et qui dirigera peu après la Ligue islamique de la Daawa et du Djihad, LIDD.) ;
      • Anouar Heddam, membre du GIA ;
      • Omar Eulmi, membre du GIA ;
      • Saïd Makhloufi ;
      • Hocine Kobbi ;
      • Aït Bouali Abdelkrim ;
      • Boutaf Ammar ;
      • Selmane Djamel ;
      • Mahdi Chemseddine ;
      • Azzouz Mokrane ;
      • Laalaoui Salim ;
      • Rahali Tahar ;
      • Mehdid Mohamed ;
      • Djelloul Bouhamdi, alias Abou Oubeïda, membre du GIA ;
      • Mohamed Saïd, ancien dirigeant du FIS devenus membres du GIA ;
      • Abderrezak Redjam, ancien dirigeant du FIS devenus membres du GIA ;
      • Djamel Zitouni, émir national du G.I.A ;
      • Antar Zouabri, émir national du GIA ;
      • Ali Benhadjar, émir régional du GIA, candidat du FIS aux élections législatives de 1991, il a bénéficié de la loi sur la « concorde civile » et vit aujourd’hui à Médéa. Il a été d’abord membre du GIA avant de fonder, en 1997, son propre mouvement armé, la LIDD ;
      • Kada Benchiha de la zone 4 (chef du GIA pour l’Ouest) ;
      • Amor Habchi, émir régional du GIA pour le Centre ;
      • Ahmed Benaïcha, de l’AIS ;
      • Chérif Gousmi, émir national du GIA ;
      • Farid Achi, dhabit charîi [officier légal, exégète] du GIA ;
      • Redouane Mohammed, dit Abou Bassir ou Makador [officier légal, exégète] du GIA ;
      • Anouar Haddam, réfugié à Washington ;
      • Mahfoud Tajin alias Abou Khalil émir national du GIA ;
      • Hassen Kobbi, dit Abou Mossaâb ;
      • Kerkar Rachid ;
      • Rachid Oukali, dit Abou Thourab, émir national du GIA ;
      • Chebouti, abattu en février 1994 ;
      • Rabah Kebir, président de l’instance exécutive du FIS à l’étranger ;
      • Abderezak Redjem, membre de la direction du F.I.S., qui avait rejoint le GIA en mars 1994 ;
      • Habchi Mohamed ;
      • Mahieddine Djamal, dit Merouan ;
      • Sayah Attia dit « El Khan », ou « Abou Younès », émir de la katiba EKhadra de Médéa. Neutralisé en 1993 ;
      • Belhout alias Abou Mouraïra, l’émir de la katibat EKhadra de Médéa ;
      • M’hamed Houti, émir de la katibat EKhadra de Médéa éliminé, sur les hauteurs de Ksar El-Boukhari ;
      • Kamareddine Kherbane ;
      • Abdelkrim Ould Adda ;
      • Rabah Kebir ;
      • Moussa Kraouche ;
      • Ahmed Zaoui ;
      • Anouar Haddam ;
      • Rabah Kébir.

Notes et références

Notes

    • Abattu par les forces de sécurité en février 1992.
    • De son vrai nom Mohamed Allel, abattu en août 1992.
    • Arrêté en 1992 à Draria lors d’un accrochage avec les forces de sécurité.
    • Émir national connu sous le nom de guerre d’Abou Adlène, arrêté au Maroc en 1993.
    • Tué dans un accrochage avec des forces de sécurité.
    • Alias Seyf Allah Djaâfar El-Afghani, tué à Bouzaréah Alger le 26 février 1994 dans un accrochage avec des forces de sécurité.
    • Dit Abou Abdellah Ahmed, abattu le 26 septembre 1994 à Birkhadem Alger, dans un accrochage avec des forces de sécurité.
    • Alias Abou Khalil, détrôné par Djamel Zitouni.
    • Dit Abou Abd al-Rahmane Amine, tué par ses acolytes le 16 juillet 1996 dans une embuscade dans la région de Bougara (Blida).
    • Alias Hassan Abou Walid, détrôné par Antar Zouabri.
    • Alias Abou Talha, tué le 8 février 2002 par les forces de sécurité à Boufarik.
    • Dit Abderrachid Abou Tourab, intronisé le 12 février 2002, tué par certains de ses proches en juillet 2004
    • Alias Hakim RPG, neutralisé le 5 novembre 2004 à Bab-Ezzouar.
  1. Dit Lyès, fraîchement « intronisé » à la tête du GIA, a été abattu à son tour le 1er décembre 2004 à Chlef. Il sera le dernier émir du GIA.

Références

  1. « Nouveaux massacres en Algérie » [archive], sur L’Humanité, 12 janvier 1998 (consulté le 19 mars 2021)

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes



La criminelle et terroriste Céline Verdier parle de son quotidien au tribunal de Brest

Et pour la justiciable que je suis, son « témoignage » est totalement inacceptable.

Je vais donc livrer le mien moi aussi, en précisant bien qu’il s’agit d’un témoignage authentique et parfaitement sincère portant sur des faits réels dont je garantis l’exactitude, disposant le cas échéant des pièces de dossier nécessaires pour en attester, et certainement pas de diffamation de ma part.

Depuis que je suis harcelée par le pédophile, trafiquant de drogue et cybercriminel notoire Pascal Edouard Cyprien Luraghi, j’ai été auditionnée trois fois par Céline Verdier, toujours en qualité de partie civile, de victime, donc, la première fois au mois d’octobre 2012 – c’est d’ailleurs ce qui aura convaincu le cybercriminel de fermer provisoirement son blog au mois de décembre 2012, le temps de le modifier pour que les commentaires n’en soient plus publics et me soient désormais inaccessibles, les courriers que j’ai rédigés à l’attention de la juge à la suite de cette première audition, en novembre et décembre 2012, l’ayant grandement inquiété du fait que j’y pointais de ses commentaires publics me concernant, et je rappelle à cet égard que lui et sa bande de cybercriminels lisent tous mes courriers au fur et à mesure de leur rédaction, quasiment en temps réel, grâce à leurs piratages informatiques, contre lesquels les logiciels de sécurité standard ne sont d’aucune utilité, car ils les contournent tous.

Et qu’on ne vienne pas me dire qu’il suffit alors d’utiliser un ordinateur qui n’est jamais connecté à Internet, j’ai déjà essayé par le passé et ça ne marche pas non plus tant qu’il n’est pas protégé par une cage de Faraday… Et encore faudrait-il dans ce cas être tout à fait sûr de l’inviolabilité de son domicile ou au moins du lieu où se trouve encagé l’ordinateur, alors qu’aucun verrou ne résiste au spécialiste…

Ces personnes du crime organisé disposent de tous les outils possibles et imaginables pour violer en continu des décennies durant l’intimité de la vie privée de leurs cibles. Seule la justice peut les arrêter, à la condition, bien sûr, qu’elle y soit disposée.

Je rappelle encore qu’en ce qui me concerne, cela a commencé au début des années 1990 suite à mon refus catégorique de mettre mes compétences d’ingénieur d’études en informatique au service du crime organisé, notamment pour commettre des crimes contre la Nation, puisque contrairement à mes employeurs harceleurs, des patrons bien connus comme « voyous », j’avais personnellement accès à des informations et logiciels classés Secret et Confidentiel Défense, ceux sur lesquels je travaillais ou avais travaillé et me trouvais encore potentiellement amenée à travailler.

La criminelle ultra militariste Josette Brenterch du NPA de Brest, qui avec ses camarades de l’extrême-droite la plus fasciste, dont une partie, comme les terroristes d’Action Directe, se réclame de l’extrême-gauche « révolutionnaire communiste », s’est toujours activée pour déclencher des conflits armés un peu partout dans le monde et avait donc besoin des produits de trafics d’armes que mon travail, pour partie, tendait à assécher, a toujours été complice de mes anciens employeurs harceleurs et mafieux depuis cette époque-là et s’était même chargée de surveiller illégalement tous les membres de ma famille résidant dans le Finistère alors que pour ma part je n’y étais pas encore. Avec l’aide de ses sbires de la LCR de Brest, notamment la dénommée Christiane Voisset, elle était allée jusqu’à infiltrer l’entourage amical de mon père pour pouvoir l’entraver au maximum tandis que de mon côté j’en étais rendue à subir des tentatives d’assassinat à répétition de la part de ses complices trafiquants d’armes.

Bien sûr, nous étions déjà tous abondamment calomniés partout où l’association de malfaiteurs le jugeait utile pour les affaires ou l’intérêt de ses membres.

Et bien évidemment, elle a toujours continué après m’avoir imposé un retour à Brest où, ne pouvant plus travailler, je dérangeais déjà nettement moins, mais encore trop tant qu’il me restait toute ma mémoire et mes facultés d’expression, d’où la poursuite de toutes les surveillances illicites dont j’ai continuellement été victime des années 1990 jusqu’à ce jour, ainsi que des campagnes de calomnies, toujours destinées à m’isoler autant qu’à me décrédibiliser, et des agressions et tentatives d’assassinat, ayant toujours pour but de me chasser ou de me faire reculer ou abandonner dès que je commence à m’intégrer à un groupe quelconque et/ou de me faire taire définitivement.

C’est bien le « travail » qu’elle a poursuivi à mon encontre à compter de l’année 2008, cette fois sur la toile et avec l’aide du pédophile Pascal Edouard Cyprien Luraghi et toute sa bande de cybercriminels alors que j’avais commencé à commenter anonymement des articles du site Rue89 (ce qu’elle a su dès mes premiers mots du fait qu’elle me faisait toujours surveiller illégalement, par piratage informatique comme par écoutes téléphoniques et autres, toutes illégales), « travail » pour lequel j’ai fini par porter plainte à compter de l’année 2010 alors que les exactions avaient encore monté d’un cran, mon identité et toutes mes coordonnées, et même celles de personnes m’étant très proches, ou d’autres que j’avais jadis fréquentées, notamment en 2004 et 2005 dans le cadre de l’association AC ! Brest, ayant été révélées au public avec des montagnes d’inventions calomnieuses quotidiennes et moult menaces de mort.

Le malade mental Pascal Edouard Cyprien Luraghi ayant de plus publiquement associé mon nom à l’affaire de l’attentat de Karachi dès le mois de juin 2010, il était certain que des crimes de sang en relation avec cette affaire allaient de nouveau être commis en pagaille, sauf à le mettre très rapidement hors d’état de nuire, mais ce ne fut pas le choix des magistrats brestois, bien au contraire, quoiqu’ils aient tout de suite été prévenus de la situation et aient toujours su quels en étaient tous les enjeux et tous les risques, comme j’en aurai plus tard confirmation, à travers les dossiers d’information judiciaire qui étaient détenus par la juge d’instruction ultra CORROMPUE Céline Verdier et dont je n’obtiendrai communication des premiers éléments qu’à compter de l’été 2014, les plus importants ne m’ayant été communiqués que par la Cour d’Appel de Rennes au cours de l’automne 2015, ce qui est très tardif et totalement anormal.

En effet, alors qu’en principe toutes les parties, la parte civile comme les autres, ont toujours accès au dossier de l’information judiciaire à compter de leur première audition, et même quelques jours avant cette première audition, ni mes avocats successifs ni moi-même n’avons jamais pu y accéder tant que l’information judiciaire était ouverte, car la pourriture Céline Verdier n’a jamais fait coter au dossier de l’information judiciaire l’essentiel des pièces dudit dossier avant d’avoir décrété la fin de l’information. Même sur demande de communication de l’entier dossier de l’information judiciaire après fin de ladite information, elle ne nous a jamais communiqué l’intégralité des dossiers en sa possession, que je ne découvrirai dans leur entièreté qu’en appel à Rennes au cour de l’automne 2015. C’est volontairement et de manière parfaitement illégale, dans le seul but d’entraver toute manifestation de la vérité, qu’elle nous a toujours caché des dossiers dont nous connaissions l’existence mais pas les contenus et lui avions donc à plusieurs reprises demandé la communication, sans aucun succès.

Il est ainsi avéré qu’elle a toujours été complice en toute connaissance de cause du pédophile, trafiquant de drogue et cybercriminel Pascal Edouard Cyprien Luraghi et de toute sa bande de criminels pour toutes leurs entreprises criminelles à mon encontre, visant aussi l’Etat français et son armée pour quelques contrariétés relatives à des trafics d’armes, les représailles organisées par la criminelle en chef Josette Brenterch du NPA de Brest et ses complices trafiquants d’armes étant toujours passées depuis les années 1990 par des attentats « islamistes », lesquels ont bien repris en 2012, après préparation dès le mois de juin 2010, simultanément aux premières publications sulfureuses du malade mental Pascal Edouard Cyprien Luraghi à mon encontre.

Ces attentats étaient prévisibles dès le mois de juin 2010. Plusieurs éléments montrent de manière rétrospective que c’est bien à ce moment-là que commence leur préparation : Mohammed Merah commence bien à s’agiter à Toulouse dès le mois de juin 2010, tandis que se prépare le premier numéro du magazine Inspire d’Al-Qaïda. De plus, j’ai alerté les magistrats brestois à ce sujet à plusieurs reprises à compter de cet été 2010, et les documents que je leur transmettais ne permettaient de douter, ni de la réalité des infractions dont j’étais victime, ni de la réalité de la personnalité de mes agresseurs, à commencer par celle du pédophile Pascal Edouard Cyprien Luraghi. Cependant, ils ont bien toujours soutenu ces criminels et toutes leurs entreprises criminelles, et ce, donc, en parfaite connaissance de cause, comme le laissera très clairement entendre Céline Verdier à chacune de mes trois auditions dans son cabinet.

Je rappelle que la première de ces auditions n’aura lieu qu’en octobre 2012, alors que le malade mental Pascal Edouard Cyprien Luraghi s’activait depuis 2010, comme il l’a écrit à plusieurs reprises en 2010, 2011 et 2012 dans ses très nombreux textes publics me concernant, à rechercher et identifier toutes mes relations et connaissances passées et actuelles, afin d’éliminer tous ceux qui par leurs actes, avis ou comportements contrariaient ou ont un jour contrarié les entreprises criminelles de sa complice Josette Brenterch à mon encontre, et continuaient à les menacer, puisqu’il s’agissait désormais de faire rédiger et publier par ce malade mental, le pédophile Pascal Edouard Cyprien Luraghi, une version entièrement fausse et hautement calomnieuse et infamante de ma « biographie », concernant aussi, bien évidemment, tous mes proches, lesquels étaient donc les premiers visés par cette nouvelle chasse à l’homme ouverte en 2010 (nous avions en fait déjà tous fait l’objet de multiples tentatives d’assassinat par le passé).

Céline Verdier a donc fait assassiner ou au moins cautionné l’assassinat de très nombreuses personnes, dont plusieurs ingénieurs de ma famille.

Ceux qui restent ne peuvent même pas porter plainte, sachant que les commanditaires et/ou organisateurs de ces assassinats sont les magistrats eux-mêmes.

 

https://www.letelegramme.fr/dossiers/la-justice-face-a-ses-manques/justice-a-brest-c-est-du-bidouillage-a-chaque-fois-22-01-2022-12908781.php

Publié le 22 janvier 2022 à 06h00

« C’est du bidouillage à chaque fois » : trois magistrates brestoises témoignent

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Ce qui les fait tenir ? Une certaine idée de la Justice. Système D, heures sup à gogo : Marie-Anne Kérisit, Céline Verdier et Nathalie Le Borgne, magistrates du pôle de l’instruction de Brest, ont accepté de raconter leur quotidien effréné.

 

Les trois juges d’instruction du pôle judiciaire de Brest, Marie-Anne Kérisit, Céline Verdier et Nathalie le Borgne. Elles se répartissent 280 dossiers criminels et délictuels et ont souvent l’impress
Les trois juges d’instruction du pôle judiciaire de Brest, Marie-Anne Kérisit, Céline Verdier et Nathalie le Borgne. Elles se répartissent 280 dossiers criminels et délictuels et ont souvent l’impression de vider un océan à la petite cuillère. (Photo T. C.)

 

Vous êtes toutes trois magistrates et composez le pôle de l’instruction de Brest. Quelle charge de travail vous répartissez-vous ?

M.-A. K., C. V. et N. L. B. : Nous suivons 280 dossiers pour nos trois cabinets. En 2021, nous avons eu 50 ouvertures de dossiers criminels pour Quimper et Brest. Beaucoup d’affaires de mœurs et d’homicides. Le criminel, ce sont des dossiers plus chronophages que le délictuel. Ils exigent un certain nombre d’investigations obligatoires. Les enjeux sont importants. Néanmoins, il y a aussi des dossiers délictueux lourds et complexes, comme les affaires de stupéfiants ou financières.

Au regard de cette charge de travail, combien de temps consacrez-vous à chaque dossier ?

M.-A. K., C. V. et N. L. B. : Arithmétiquement, nous devrions dédier deux jours et demi par an à chaque dossier. C’est totalement inadapté, irréaliste ! Ça ne nous permet pas d’approfondir, d’instruire correctement… Croyez-vous qu’il suffise d’un procès-verbal de synthèse pour apprécier un dossier ? Un dossier de stupéfiants qui nous arrive en quatre tomes, croyez-vous que nous ayons assez de deux jours et demi pour l’appréhender ?

Quels sont les actes à mener dans l’instruction d’un dossier ?

M.-A. K., C. V. et N. L. B. : Pour chaque mis en examen, l’interrogatoire de première comparution, l’interrogatoire au fond, l’audition de la partie civile (victime, NDLR), qui est un acte essentiel et souvent entouré d’une charge émotionnelle, la rédaction de la commission rogatoire, les expertises, les échanges avec les enquêteurs… Parfois, nous avons des dossiers avec dix mis en examen ! Comment tenir dans ce délai ? Sans compter que ces deux jours et demi, on doit aussi les passer à solliciter les experts, à négocier leurs délais de restitution. Ils sont extrêmement peu nombreux et on ne peut pas se dispenser d’une expertise psychiatrique ou psychologique.

Quel est le délai théorique pour boucler un dossier ?

M.-A. K., C. V. et N. L. B. : Nous allons dire aux gens que le délai d’achèvement, pour une procédure criminelle, c’est 18 mois. En ajoutant, en effet, que c’est théorique.

Pensez-vous que les justiciables entrevoient ce qu’est votre quotidien ?

M.-A. K., C. V. et N. L. B. : Non. Nous sommes confrontées à la fragilité humaine, à la souffrance. On nous voit dans une tour d’ivoire alors que nous avons les mains dans le cambouis.

Comment parvenez-vous à vous organiser ?

M.-A. K. : Nous travaillons quasiment tous les soirs, et les week-ends.

N. L. B. : Moi, je préfère finir tard en semaine et ne rien emmener à la maison. Mais c’est le soir, le week-end et une grande partie de mes vacances.

C. V. : Moi, c’est quand les enfants dorment. C’est coûteux pour la vie de famille. Le côté pernicieux, c’est qu’on en vient à se culpabiliser, à se dire qu’on est trop lent, d’autant qu’on nous renvoie l’idée que nous sommes peut-être trop exigeants.

Priorisez-vous certains dossiers ?

C.V. : Nous sommes obligées. Nous prenons en compte la gravité des faits. Nous traitons prioritairement les dossiers détenus, les dossiers les plus anciens, les dossiers de diffamation - car la prescription est de trois mois -. Puis les mineurs, les crimes et, ensuite, les délits d’atteinte aux personnes et les délits d’atteinte aux biens. Des dossiers en pâtissent forcément. Certains critères peuvent sembler subjectifs. C’est critiquable mais, à un moment, il faut trouver une échelle.

N. L. B. : La difficulté, c’est qu’une urgence chasse l’autre. Un exemple : ce vendredi après-midi, j’avais sanctuarisé une heure pour m’occuper d’un petit dossier. Un contrôle judiciaire non respecté s’est intercalé. C’est ça en permanence.

M.-A. K. : Cette course après le temps n’est pas propre à l’instruction. Pour un juge aux affaires familiales, par exemple, il est inenvisageable de bâcler un jugement attribuant la résidence des enfants chez l’un des parents en trois lignes.

N. L. B. : C’est vrai. Quand j’étais juge des enfants à Rennes, en 2018, j’avais 690 dossiers. Je finissais à minuit pour reprendre à 5 h du matin. Quand un cinquième poste s’est ouvert, on a trouvé ça génial de passer à 550 dossiers par magistrat !

La Cour des comptes a pointé l’obsolescence du parc informatique des tribunaux. Est-ce le cas à Brest ?

M.-A. K. et C. V. : Oui. Prenons le logiciel Cassiopée, qui permet de renseigner un tribunal sur les antécédents d’un mis en cause. Outre le fait qu’il n’est pas intuitif, sa trame n’est pas actualisée. Il y a des références dépassées ou inexistantes, des témoins assistés qui n’ont pas été intégrés… Sans compter l’enchaînement des réformes. Un exemple : pour la nouvelle justice pénale des mineurs, toutes les trames n’étaient pas prêtes. C’est tout l’art et la qualité des greffières d’arriver à aménager des trames adaptées. Mais c’est du bidouillage à chaque fois. Les moyens accordés à l’antiterrorisme nous font rêver. Nous n’avons même pas une imprimante chacune.

N. L. B. : Je n’ai même pas de téléphone portable dédié. C’est mon téléphone personnel. C’est ça, le fonctionnement de la Justice.

Qu’est-ce qui fait courir les magistrats ?

M.-A. K. et C. V. : C’est un métier passion et notre chance, c’est d’avoir une bonne ambiance et des greffières remarquables. On ne travaillerait sans doute pas de la même façon s’il n’y avait pas cette ambiance. On rit beaucoup dans ce service ! Faire ce métier dans une ambiance de travail délétère, c’est mission impossible. Nous partageons la même vision de notre métier, qui est d’accorder aux justiciables l’écoute, le respect de leurs droits, le temps nécessaire à la compréhension de leur dossier, les investigations à mener pour la manifestation de la vérité, la possibilité de leur donner du temps…

N. L. B. : Ça tient aussi parce que je trouve indécent de faire attendre des gens et de mal connaître le dossier. Ce n’est pas acceptable de rogner sur la qualité pour atteindre une quantité qu’on ne peut, de toute façon, pas absorber.

Comment va se passer la mise en place du nouveau pôle régional spécialisé en matière d’atteintes à l’environnement qui échoit au tribunal de Brest ?

M.-A. K., C. V. et N. L. B. : Nous avons demandé un quatrième poste. Notre inquiétude, c’est d’absorber ce nouveau pôle sans renforts. On nous a garanti que nous n’aurions pas de saisine avant.

Au vu de ce quotidien, comment recevez-vous les propos du garde des Sceaux, qui, après la manifestation du 15 décembre, disait « ne pas exclure une manipulation » ?

M.-A. K., C. V. et N. L. B. : Il ne nous surprend pas. Ce qui nous énerve, ce sont ses éléments de langage. La tribune des magistrats parue en novembre, dans Le Monde, a été signée par 7 000 des 8 200 magistrats français. La manipulation est difficile à entendre ! Et il a laissé entendre que c’était une rébellion de jeunes magistrats. C’est presque outrageant. Ce n’est pas une revendication catégorielle. Elle est portée par une haute idée de la Justice. Ça dépasse tous les clivages, toutes les opinions politiques.

 



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