Je décline toute responsabilité quant aux mentions qui s'affichent dans les cinq lignes ci-dessus du pavé "Recherchez aussi" sur lequel je n'ai aucun contrôle.
Mes statistiques sont bloquées depuis le 2 février 2015.
7 février 2015
Mes statistiques sont de retour, tout fonctionne.
16 février 2015
Statistiques "basiques" de nouveau bloquées depuis le 12 février.
22 février 2015
Mes statistiques "basiques" ont été débloquées hier soir après la publication de mon dernier article concernant NEMROD34. Belle reprise simultanée de l'activité du Chinois.
23 février 2015
Statistiques "basiques" toujours sujettes à blocages : le 21 février au soir, à peine étaient-elles débloquées, puis à nouveau hier, 22 février, à peine étaient-elles débloquées.
24 février 2015
Statistiques "basiques" débloquées. Pas de nouveau pic d'activité du Chinois depuis le 21 février.
25 février 2015
Je n'ai pas mes statistiques "basiques" du jour, ça bloque encore... et Justinpetitcoucou est toujours bloqué depuis le 8 février... Faudrait penser à le débloquer, lui aussi, il y a du laisser-aller, là...
26 février 2015
Statistiques "basiques" des deux blog débloquées. Merci pour Justin, il était temps !
27 février 2015
Statistiques "basiques" des deux blogs de nouveau bloquées depuis le 26 février. Ce petit jeu pourrait-il cesser ? On n'en voit pas l'intérêt... Complément de 22 h: merci de m'avoir rendu ces statistiques !
25 mars 2015
Statistiques "basiques" de nouveau bloquées depuis le 20 mars.
26 mars 2015
Merci de m'avoir débloqué mes statistiques "basiques". Encore une fois, je ne vois pas l'intérêt de ce petit jeu. Ce serait aussi bien de cesser de bloquer ces statistiques pour oublier de les débloquer jusqu'à ce que j'aie signalé le problème.
31 mars 2015
Merci de bien vouloir me débloquer les statistiques "basiques" de Justinpetitcoucou, restées bloquées depuis le 14 mars - cf. avis du 25 mars sur Justin.
2 avril 2015
Merci de m'avoir rendu les statistiques de Justin.
7 mai 2015
Je n'ai plus de statistiques depuis deux jours, ni "basiques" ni "avancées".
10 mai 2015
Retour des statistiques "basiques". Merci. Manquent encore les statistiques "avancées".
14 mai 2015
Toutes mes statistiques sont de retour depuis hier. Merci.
3 octobre 2015
Depuis hier, les compteurs de mes statistiques avancées sont tous à zéro. Merci de me les rendre.
Découvrez la face cachée de nos politiciens, la nature et la raison de leurs rituels pédo-satanistes. Certains lanceurs d’alerte ont trouvé des enjeux bien plus vastes à l’existence de tels réseaux, il est temps aujourd’hui qu’éclate la vérité.
L’auteur de cette vidéo, manifestement un des amis sceptiques de Jean-Marc Donnadieu, a aussi sa page Facebook, qu’il a ouverte le 30 octobre 2018, ici :
Il n’a d’ailleurs pas tardé à se féliciter lui-même sur la page de son ami Jean-Marc Donnadieu après que celui-ci eut posté sa vidéo sur sa propre page Facebook…
Histoire de recadrer un peu le sujet avec des propos sérieux et non travestis par un montage malhonnête, je vous invite à visionner et écouter très attentivement cette vidéo où Gilbert Abas, ancien policier des Renseignements Généraux de Toulouse, a la parole :
Les textes en insertion dans cette vidéo d’Alexandre Lebreton du 5 janvier 2017 sont disponibles ici :
Gilbert Abas est né en 1947. Licencié en Droit, il effectue sa carrière aux « Renseignements Généraux », pendant 30 ans, service qu’il quitte avec le grade de Commandant de Police.
Après un passage au Ministère de l’Intérieur, Place Beauvau, à Paris, il est affecté ensuite à la « Direction Régionale des RG » à Toulouse. (DCRI aujourd’hui). C’est dans ce service de la « ville rose » qu’il obtient rapidement la responsabilité du « service opérationnel photo » et qu’il intègre la nouvelle section créée par Nicolas Sarkozy destinée à lutter contre le terrorisme et les groupes à risques agissant sur le territoire national.
Ses capacités d’observation, sa discrétion, son sens de l’observation et ses initiatives osées lui permettent de rejoindre très vite le groupe actif qui opére au sein de la section spécialisée dans la recherche du renseignement auprès des bandes hostiles et potentiellement violentes. Il a su ainsi pénétrer efficacement les « milieux fermés » particulièrement agressifs et clandestins: L’Islamisme activiste, l’hooliganisme, les skinheads, les sectes et notamment le satanisme en mettant constamment en exergue son talent de policier « fin limier ».
Grâce aux outils dont il disposait: surveillance, planque, filature, recours aux sources humaines (informateurs) et interceptions de sécurité (écoutes administratives), il a pu obtenir des résultats qui lui ont valu de nombreuses lettres de félicitation signées par sa hiérarchie. Petit à petit, spécialisé dans la lutte contre les dérives sectaires, il a surtout focalisé son travail dans un combat difficile contre les gourous de tous poils qui sévissaient dans la clandestinité et l’impunité.
Traumatisé par des affaires particulièrement douloureuses et terrifiantes (suicides d’adolescents, profanations, exhumations de cadavres, mutilation des dépouilles, viols, rapt d’enfants, pédophilie et meurtres…) Il a voulu, dès sa retraite, alerter l’homme de la rue sur les dangers véhiculés par des individus fanatiques et prêts à tout pour étancher leur soif exacerbée par un machiavélisme inimaginable. Il a donc écrit un livre : Qui veut encore tuer leChrist ? qui reprend fidèlement des affaires horribles perpétrées à Toulouse, dans le pays cathare, en France, en Europe ou ailleurs dans le monde. En ce qui concerne le satanisme, tous les faits repris dans son roman sont réels ! Il voulait ainsi dénoncer les pratiques horribles de « l’armée de Satan » et surtout appeler les lecteurs à une vigilance plus efficace. En effet aucune famille n’est à l’abri aujourd’hui de ces « fous de Lucifer » parfaitement structurés en bandes organisées, fédérées à un réseau international, étonnamment désavoué par la presse, la police judiciaire et la justice !
Voir article ci-dessous : trois avocats parisiens ont signé mercredi une tribune incendiaire contre toute une corporation de fonctionnaires démissionnaires ou déserteurs en ces temps de pandémie, les magistrats, faisant sortir de leur réserve deux de leurs plus hauts représentants…
Dans le même temps, signes que ce genre de problème n’a pas attendu la crise sanitaire pour se manifester et se faire très cruellement sentir, d’une part, j’enregistre depuis hier sur mes trois blogs un gros regain d’intérêt pour tous mes articles concernant l’affaire de l’assassinat de Jean-Jacques Le Page à Plougonvelin le 24 juillet 2009, et d’autre part, je constate aussi en consultant les statistiques de Satanistique que depuis environ huit jours certains de mes harceleurs parviennent à visiter ce blog avec toute une série de mots-clés improbables concernant des avocats que pour la plupart je n’ai jamais cités dans aucun article :
25 mars 2020 – 23 avr. 2020
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cabinet avocat 15 rue du caire paris 002 language:fr
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Puisqu’apparaît dans cette liste la mention d’un avocat de Romans-sur-Isère, je rappelle avoir rapporté dans l’article suivant l’existence d’une polémique ayant quelque peu secoué le Barreau de la Drôme à la suite de l’attentat du 4 avril dernier :
Or, elle a conduit à la démission du bâtonnier mis en cause précisément mardi (voir ci-dessous).
Vu de Brest, tout cela est évidemment assez surréaliste, puisqu’ici, les « avocats » se trouvent tous pieds et poings liés aux magistrats locaux par un règlement intérieur très très particulier qui leur interdit de les contrarier, raison pour laquelle aucun d’entre eux ne m’a jamais défendue et ne le fera jamais.
Mais je ne suis pas la seule des justiciables français à se voir depuis des lustres quasi interdire tout accès à la « justice » française par des magistrats aussi CORROMPUS que ceux du TGI de Brest et des avocats comme ceux du Barreau de Brest qui en fait ne valent guère mieux, en témoignent notamment deux responsables de l’association Wanted Pedo dans cette émission d’hier que je vous recommande à tous de visionner et bien écouter, aussi longue soit-elle :
Des avocats attaquent la justice, les plus hauts magistrats du pays s’insurgent
Une tribune de trois avocats accusant la magistrature de déserter la justice, met le feu aux poudres, révélant l’exaspération croissante au sein des tribunaux.
Publié il y a 5 heures, mis à jour il y a 3 heures
Une outrance qui passe mal et fait sortir de sa réserve la première présidente et le procureur général près la Cour de cassation, Chantal Arens et François Molins. Trois avocats du Barreau de Paris en l’occurrence Dominique Tricaud, Matteo Bonaglia et Anis Harabi ont signé mercredi une tribune de sang sur Mediapart accusant non seulement les magistrats de se terrer plutôt que de rendre la justice en ces temps troublés, mais en rappelant l’attitude des magistrats pendant l’occupation. En ligne de mire : une justice ralentie, recentrées sur les urgences pénales et qui crispent les avocats, une profession en crise. « Aujourd’hui dans une société qui vacille sous la peur et rêve de dictature, ils devraient rendre la justice c’est-à-dire être le dernier rempart institutionnel des libertés publiques et privées contre l’arbitraire. Ils devraient intervenir dans l’urgence pour sauver des familles que le confinement déchire, protéger des enfants battus. Au lieu de quoi ils se terrent ! », affirme le texte.
De quoi engendrer un mouvement de colère rare au sein de ce corps très policé : « Outre le fait que de tels propos sont particulièrement insultants, ils sont inexacts », protestent les deux plus hauts magistrats de l’ordre judiciaire français. « Dans cette période difficile, nous ne pouvons que regretter que par de vaines polémiques, des auxiliaires de justice cherchent ainsi à décrédibiliser notre institution dans une période qui exige, au contraire, qu’autour des valeurs qui nous sont communes, magistrats, fonctionnaires et auxiliaires de justice, nous mobilisions nos énergies dans l’exercice optimal de nos missions ».
De son côté, l’Union syndicale des magistrats tente de calmer le jeu en demandant à ce que « tous les acteurs de la justice puissent s’impliquer pleinement dans cette étape de relèvement des tribunaux, qui sortiront encore plus exsangues de cette crise sans précédent ». Olivier Cousi, le Bâtonnier de Paris, ne dit pas autre chose. En faisant remarquer que « les propos de ces avocats n’engagent en aucun cas l’ordre », il insiste sur la nécessité désormais de « laisser là les polémiques. Il est temps au contraire de se retrousser les manches et de travailler à la restauration d’une justice au quotidien digne d’un grand pays ».
» À VOIR AUSSI – La justice française est-elle vraiment indépendante?
Cette démission est du jamais vu au barreau de la Drôme. Elle fait suite à une vive polémique après des propos tenus sur Facebook par le Bâtonnier et deux de ses confrères sur l’auteur de l’attaque au couteau de Romans. Des propos jugés inacceptables par de nombreux avocats.
C’est une première dans l’histoire du Barreau de la Drôme. Le Bâtonnier Thierry Chauvin a envoyé son courrier de démission ce mardi matin. Un conseil de l’ordre s’est tenu en visioconférence lundi après-midi dans lequel il avait évoqué cette possibilité. Le Bâtonnier et deux autres de ses confrères étaient mis en cause de manière insistante par de nombreux avocats drômois mais aussi français depuis ses propos écrits sur un groupe professionnel privé de Facebook après l’attaque au couteau commise à Romans-sur-Isère le 4 avril dernier.
Propos indignes
Ce jour-là, devant l’horreur des actes commis, et sans doute sous le coup de l’émotion un premier membre du conseil de l’ordre, avocat a Romans, s’en était pris à l ‘ensemble de ses confrères. Il avait traité de « connards » ceux qui voudraient défendre l’auteur de la tuerie. Le Bâtonnier avait commenté qu’il ne « désignerait » d’office aucun avocat pour le défendre et que l’auteur pouvait «crever» où il voulait. Une ex-bâtonnière avait également tenu des propos jugés inacceptables sur la nationalité de l’auteur de l’attaque.
Vives réactions
Immédiatement, de très nombreux avocats drômois mais aussi de la France entière ont condamné ces écrits. Certains s’en sont émus au point qu’un courrier a fini par circuler dans le barreau de la Drôme demandant la démission des trois avocats concernés. Avant même que la demande soit faite de manière officielle, le Bâtonnier a évoqué cette possibilité hier. Après une nuit de réflexion, il a envoyé un courrier à l’ensemble de ses confrères dans lequel il annonce mettre un terme à son mandat. Le Bâtonnier Chauvin avait pris ses fonctions le premier janvier dernier.
Reconnaître son erreur
Thierry Chauvin ne souhaite pas faire de déclaration mais dans sa lettre il souligne qu’en prenant ses fonctions, il souhaitait mettre un terme aux deux années précédentes, et retrouver « l’ambiance confraternelle » que le barreau avait perdue. Il faut préciser qu’en juin 2018 le Bâtonnier précédent avait dû faire face à une vague de dix démissions au sein du conseil de l’ordre, ces avocats lui reprochant une mauvaise gestion administrative de l’ordre. D’où la mauvaise ambiance soulignée par le démissionnaire. Thierry Chauvin poursuit :
« Chacun peut commette une erreur. Certains de mes prédécesseurs en ont commis. »
Il précise : « le plus important est de le reconnaître, s’en excuser et ne pas la renouveler. » Une façon de se défendre qui fait bondir son prédécesseur Ivan Flaud : « Je souhaite rappeler que tout Bâtonnier peut commettre des erreurs, on s’en remet toujours. C’est moins grave que de commettre une faute qui a sali la réputation et l’honneur du Barreau de la Drôme dont j’ai eu l’honneur d’être Bâtonnier pendant deux ans au cours desquels l’image, l’honneur et la dignité du Barreau n’ont jamais été mis en cause ».
Ça aurait dû rester en interne
Thierry Chauvin pointe aussi du doigt, sans le nommer, un confrère à qui il attribue la divulgation des propos à la presse et donc au public. Un sentiment partagé par l’un des pénalistes parmi les plus respectés du barreau Maître Alain fort. Il était sorti de sa réserve habituelle au début de la polémique, pour préciser que : « défendre même le pire des criminels, est l’un des fondements de notre démocratie ».
Ce même Alain Fort déplore aujourd’hui que toute cette affaire ait été rendue publique. « Il aurait mieux valu que tout cela reste en interne au sein du barreau, même si l’issue aurait été la même » précise cet avocat qui plaide depuis 50 ans. « Car en effet la démission du Bâtonnier et de ses deux confrères mis en cause serait sans doute arrivée de la même façon, mais sans éclabousser l’ensemble des avocats drômois aux yeux du grand public ».
Par ailleurs, en démissionnant, le Bâtonnier tente de mettre un terme à la polémique, les propos tenus lui faisant risquer des poursuites, au moins à titre déontologique puisque certains étaient disposés à porter plainte contre lui auprès des instances qui régissent la profession.
En effet, très bizarrement, ces derniers jours, j’ai enregistré dans les statistiques de Satanistique plusieurs visites pour mon unique article consacré à la tuerie masculiniste du 6 décembre 1989 à Montréal, ce qui n’est pas du tout habituel, cet article du 10 mars 2019 n’ayant jamais intéressé grand monde (voir ci-dessous les trois dernières, des 9, 13 et 14 avril 2020).
Or, la dernière de ces visites, du 14 avril 2020, montre bien que son auteur était également très intéressé par le soi-disant « sceptique » Jean-Marc Donnadieu, comme ne le sont habituellement que ses amis et complices… pour la plupart également masculinistes…
Canada : un homme armé tue au moins 18 personnes au cours de la pire fusillade de l’histoire récente du pays
Le suspect de 51 ans a trouvé la mort lors de son arrestation à l’issue d’une vaste chasse à l’homme d’une douzaine d’heures dans toute la province de Nouvelle-Ecosse.
Un homme armé a tué au moins 18 personnes en Nouvelle-Ecosse (Canada). Un précédent bilan faisait état de 16 personnes tuées, dans la nuit du samedi 18 au dimanche 19 avril, en plus du tueur abattu par la police, mais il s’est alourdi lundi. C’est la pire tuerie de ce genre qu’ait connu le Canada.
Le suspect de 51 ans, un prothésiste dentaire, qui s’appelait Gabriel Wortman, selon les médias, a trouvé la mort lors de son arrestation à l’issue d’une vaste chasse à l’homme d’une douzaine d’heures dans toute cette province de l’est du Canada. Lundi, le Premier ministre Justin Trudeau a demandé « aux médias de ne pas utiliser le nom ou les photos de l’auteur de ces actes terribles ». « Ne lui faisons pas ce cadeau, concentrons-nous plutôt sur les victimes et leurs proches », a justifié Justin Trudeau.
« La tragédie n’aurait jamais dû se produire. La violence n’a jamais sa place dans notre pays », a déclaré le Premier ministre canadien. « Bien que la pandémie [de coronavirus] nous empêche » de nous réunir physiquement pour rendre hommage aux victimes, « une veillée virtuelle aura lieu en ligne à 19 heures vendredi [heure locale]« sur un groupe Facebook, a-t-il précisé.
Un mobile encore inconnu
Cet homme a notamment circulé à bord d’une voiture semblable à celles de la police, portant au moins une partie d’un uniforme de policier. Il a semé la mort en plusieurs endroits, dans des circonstances et pour une raison encore mystérieuses qui ont choqué le pays, où les fusillades de masse sont rares. Ses motivations doivent encore être éclaircies par l’enquête.
« Il est trop tôt pour parler de mobile », a expliqué, lors d’un point-presse, un responsable de la police fédérale de Nouvelle-Ecosse. Plusieurs victimes « ne semblent pas avoir de lien avec le tireur », a-t-il noté. Mais « le fait que cet individu disposait d’un uniforme et d’une voiture de police laisse certainement penser que ce n’était pas un acte spontané ».
Selon les médias locaux, Gabriel Wortman était propriétaire d’un cabinet de prothésiste dentaire à Dartsmouth, près de Halifax. La police a indiqué qu’elle tenterait de déterminer si ce massacre a un lien quelconque avec l’épidémie de coronavirus, qui a entraîné la fermeture des activités non essentielles dans tout le pays.
Canada : dix-huit morts dans une fusillade, la plus meurtrière de l’histoire du pays
La tuerie a eu lieu dans la nuit de samedi à dimanche en Nouvelle-Ecosse. L’auteur présumé de ces meurtres a trouvé la mort lors de son arrestation, à l’issue d’une chasse à l’homme d’une douzaine d’heures.
Le Monde avec AFP et AP Publié hier à 23h32, mis à jour à 18h14
Un homme armé a tué au moins 18 personnes pour une raison encore inconnue dans la nuit de samedi 18 à dimanche 19 avril en Nouvelle-Ecosse, au Canada, selon un bilan actualisé annoncé lundi par le premier ministre, Justin Trudeau. Il s’agit de la pire tuerie de ce genre qu’ait connu le Canada.
L’homme de 51 ans, un prothésiste dentaire selon les médias, a trouvé la mort lors de son arrestation, à l’issue d’une vaste chasse à l’homme d’une douzaine d’heures dans toute la province de l’est du Canada, a annoncé la police.
Gabriel Wortman a notamment circulé à bord d’un véhicule ressemblant à une voiture de police, et portait plusieurs éléments d’un uniforme de policier. Il a semé la mort en plusieurs endroits, dans des circonstances et pour une raison encore mystérieuses qui ont choqué le pays, où les fusillades de masse sont rares.
Motivations inconnues
Les motivations de Gabriel Wortman doivent encore être éclaircies par l’enquête. « Il est trop tôt pour parler de motivation », a expliqué lors d’une conférence de presse le responsable des enquêtes criminelles de la police fédérale de Nouvelle-Ecosse, Chris Leather. Plusieurs victimes « ne semblent pas avoir de lien avec le tireur », a-t-il noté. Mais « le fait que cet individu disposait d’un uniforme et d’une voiture de police laisse certainement penser que ce n’était pas un acte spontané ».
La tuerie a commencé samedi en fin de soirée dans la petite commune rurale de Portapique, une bourgade à une centaine de kilomètres de la capitale, Halifax. Plusieurs victimes ont été découvertes devant et à l’intérieur d’une maison où la police a été appelée pour des signalements de coups de feu.
L’auteur présumé de ces meurtres avait pris la fuite à l’arrivée de la police, déclenchant une vaste chasse à l’homme d’une douzaine d’heures dans toute la province. Les habitants de la région ont été priés par les autorités de rester chez eux.
« Violence insensée »
Selon les médias locaux, Gabriel Wortman était propriétaire d’un cabinet d’orthodontie à Dartsmouth, près de Halifax. La police a fait savoir qu’elle tenterait de déterminer si ce massacre avait un lien quelconque avec l’épidémie due au coronavirus, qui a entraîné la fermeture des activités non essentielles dans tout le pays.
Ce massacre est d’ores et déjà le plus grave que le Canada ait connu de toute son histoire. Une policière, mère de deux enfants, fait partie des victimes.
Le 6 décembre 1989, un homme avait tué par balles 14 femmes à l’Ecole polytechnique de Montréal avant de se donner la mort, provoquant ce qui était à l’époque la pire tuerie de masse de l’histoire du pays. Le 23 avril 2018 à Toronto, le conducteur d’une camionnette de location avait tué huit femmes et deux hommes qu’il avait volontairement percutés sur un trottoir d’une artère du centre-ville.
« C’est avec tristesse que j’ai appris l’acte de violence insensé qui a été perpétré en Nouvelle-Ecosse et a coûté la vie de nombreuses personnes, y compris celle d’une membre de la gendarmerie royale du Canada (GRC) », a réagi le premier ministre, Justin Trudeau, dans un communiqué.
Tuerie en Nouvelle-Écosse : au moins 18 victimes et « peut-être plus encore »
Le drame de Portapique, en Nouvelle-Écosse, a fait au moins 18 victimes, toutes des adultes.
Photo : La Presse canadienne / Andrew Vaughan
Radio-Canada
15 h 03 | Mis à jour à 19 h 48
Le bilan de la pire tragédie de l’histoire du Canada, survenue au cours de la fin de semaine dans le nord de la Nouvelle-Écosse, fait maintenant état de 18 morts, en plus du tireur. La Gendarmerie royale du Canada (GRC), qui poursuit son enquête, a cependant prévenu lundi que les nombreuses scènes de crime pourraient mener à la découverte d’autres victimes.
Au total, la GRC a identifié au moins 16 scènes de crime, incluant des incendies, dans la petite communauté de Portapique et ailleurs dans le centre de la province.
Nous pensons avoir identifié toutes les scènes de crime, mais nous n’avons pas pu tout examiner, car, par exemple, il y a cinq incendies de structures. La plupart de ces structures sont des résidences, a expliqué Chris Leather, chef des opérations criminelles de la GRC en Nouvelle-Écosse.
Cette multiplication des scènes de crime fait craindre aux autorités un bilan encore plus lourd que celui annoncé lundi.
Nous pensons qu’il y a possiblement des victimes dans ces maisons brûlées. Cette partie de l’enquête continue.
Nous en sommes au début de cette enquête très complexe. Nous continuons à chercher des réponses. Nous avons des équipes qui se chargent des différents processus de l’enquête : entrevue, travail analytique et recherches sur les propriétés du suspect, a indiqué le chef des opérations criminelles.
Les autorités s’intéressent tout particulièrement au fait que le tireur ait eu accès à une copie d’une voiture de patrouille ainsi qu’à un uniforme identique à ceux que portent les agents de la GRC.
[C]ette fausse voiture de police a été découverte tôt le matin et retrouvée sur une scène de crime qui impliquait la constable Heidi [Stevenson]. En ce qui concerne l’uniforme de police, nous ne connaissons pas l’origine. Nous pensons que c’était soit un vrai uniforme ou soit une bonne reproduction. Nous n’avons pas tous les éléments de l’enquête encore, a affirmé Chris Leather.
La GRC a aussi précisé que le suspect connaissait certaines de ses victimes, mais que d’autres lui étaient inconnues.
L’agente de la GRC Heidi Stevenson, qui cumulait 23 ans de service, figure parmi les 18 personnes qui ont perdu la vie. Un autre policier, le constable Chad Morrison, a été blessé par balle, mais on ne craint pas pour sa vie. Ce vétéran qui compte 11 ans de service au sein de la GRC récupère chez lui, s’est réjoui Chris Leather.
Les drapeaux sont en berne sur les édifices du Parlement, à Ottawa, à la suite de la tuerie commise en Nouvelle-Écosse.
Photo : Radio-Canada
« Merci pour ce que vous faites »
Le premier ministre Justin Trudeau a profité de sa mise à jour quotidienne sur la crise de la COVID-19, lundi, pour remercier les premiers répondants qui risquent leur vie pour protéger la population.
Vous travaillez déjà très fort à cause de la pandémie. Plus que jamais, on a besoin de vous et par moment, c’est une responsabilité qui peut être lourde à porter, a-t-il reconnu.
Malgré des circonstances exceptionnelles, vous avez fait ce que vous avez l’habitude de faire : vous n’avez pas hésité à risquer votre vie pour sauver celle des autres. De la part de tous les Canadiens, merci.
Le premier ministre a également saisi l’occasion pour demander aux Canadiens d’être patients et de laisser l’enquête suivre son cours. Je sais que les gens ont des questions. L’enquête est toujours en cours, mais je peux vous assurer que la GRC et les autorités locales vont vous garder au courant des derniers développements, a-t-il précisé.
Longue chasse à l’homme
Le tireur, identifié comme étant Gabriel Wortman, 51 ans, a été tué après que la police l’eut intercepté dans une station-service d’Enfield, en Nouvelle-Écosse. La police affirme que ce dernier ne semble pas avoir eu de complice.
Sa mort fait actuellement l’objet d’une enquête par un groupe d’enquêteurs indépendant. Il n’était pas connu des autorités, selon la commissaire de la GRC, Brenda Lucki.
Les derniers instants de la traque du tireur, le 19 avril 2020, à une station-service d’Enfield, en Nouvelle-Écosse.
Photo : La Presse canadienne / Tim Krochak
Pendant ce temps, la GRC tente de savoir exactement comment la tuerie s’est déroulée.
Les agents disent qu’ils ont d’abord reçu samedi soir des signalements au sujet d’un homme armé dans la petite ville de Portapique, en Nouvelle-Écosse.
Les agents y ont trouvé de nombreuses personnes mortes ou blessées, à l’intérieur comme à l’extérieur d’une propriété. Mais l’inspecteur en chef Chris Leather a indiqué que lorsque la police est arrivée, le tireur avait disparu.
Une chasse à l’homme d’une durée de plusieurs heures et une poursuite policière ont suivi dans une partie de la province maritime.
M. Leather a noté que les meurtres semblaient être, au moins en partie, de nature très aléatoire.
Le premier ministre Stephen McNeil a décrit le massacre comme l’un des actes de violence les plus insensés de l’histoire de notre province.
Je n’aurais jamais pensé en allant me coucher hier soir que je me lèverais en apprenant l’horrible nouvelle qu’un tireur était en fuite en Nouvelle-Écosse, a déclaré M. McNeil à Halifax dimanche.
Tuerie en Nouvelle-Écosse: 19 victimes, dont certaines connaissaient le suspect
Agence QMI
Lundi, 20 avril 2020 12:55 MISE À JOUR Lundi, 20 avril 2020 14:21
Au moins 19 personnes ont perdu la vie dans la tuerie survenue en fin de semaine en Nouvelle-Écosse, mais d’autres morts sont à prévoir, a prévenu la Gendarmerie royale du Canada (GRC) dans son bilan présenté lundi après-midi.
Le suspect, Gabriel Wortman, aurait tué 18 personnes lors d’une cavale qui s’est échelonnée sur une douzaine d’heures. Elle a débuté dans le petit village de Portapique, qui se situe à 40 kilomètres à l’ouest de Truro, en bordure de la baie de Cobéquid.
L’homme de 51 ans qui s’est fait passer pour un policier a parcouru en tout 90 kilomètres avant d’être intercepté et abattu à une station-service d’Enfield, à une trentaine de kilomètres au nord d’Halifax.
Cette rage meurtrière constitue la pire tuerie de masse de l’histoire récente du Canada, devançant les événements de l’École Polytechnique. En effet, la fusillade qui s’est déroulée dans l’université montréalaise en 1989 avait fait 14 victimes et 14 blessés.
Gabriel Wortman aurait incendié sa propre maison et plusieurs autres résidences de son quartier avant de faire feu sur les gens qui sortaient de leurs demeures en panique. Le suspect a ensuite pris la fuite, en se déguisant en agent de police de la GRC.
Dans son point de presse tenu lundi en début d’après-midi, le superintendant de la GRC Chris Leather a précisé que le bilan des victimes pourrait continuer à s’alourdir, puisque 16 différentes scènes de crimes étaient analysées. Les pompiers combattaient aussi cinq feux de structures, notamment dans des résidences, alors que des corps pourraient s’y retrouver.
La GRC compte une victime parmi ses rangs, l’agente Heidi Stevenson qui détenait 23 ans d’expérience dans son domaine. Un autre policier a été blessé, mais on ne craint pas pour sa vie. Le superintendant n’a pas écarté que d’autres agents aient pu subir des blessures.
Écoutez l’analyse de Geneviève Pettersen qui revient sur le point de presse de la GRC à QUB Radio:
Une cavale meurtrière
Des premiers tirs d’arme à feu ont été entendus à Portapique «samedi en fin de soirée», selon les informations de la GRC. Le service de police s’est ensuite servi de son compte Twitter à 23h32 pour signifier à la population que ses agents enquêtaient et que les résidents devaient se barricader dans leurs demeures.
Plusieurs résidents ont aussi entendu au moins une explosion, alors que des bâtiments ont été rasés et des voitures incendiées. Gabriel Wortman connaissait apparemment plusieurs de ses victimes, habitant lui-même Portapique et étant denturologiste.
À 10h12, heure locale, dimanche matin, la GRC a rapporté que le tireur pouvait être vêtu d’un uniforme des services de police en plus de conduire une réplique des voitures de la GRC. Selon le «Globe and Mail», le suspect aurait stoppé une voiture sur une route de campagne en se faisant passer pour un officier, avant de tuer les occupants du véhicule à bout portant.
Le superintendant Leather a affirmé que la voiture et l’uniforme du suspect étaient des imitations très convaincantes et qu’il n’avait pas encore reçu d’information sur un possible vol de ces items chez un véritable agent de police.
Selon le parcours détaillé en direct par la GRC, le suspect aurait finalement abandonné sa fausse voiture de police pour un VUS Chevrolet. C’est dans ce véhicule qu’il a été appréhendé par la GRC à Enfield, à 11h40.
Toujours selon le «Globe and Mail», Gabriel Wortman a été décrit comme un passionné de la police, lui qui en collectionnait plusieurs souvenirs et plus de retaper à l’occasion des voitures de patrouilles. Selon Nathan Staples, une source du quotidien torontois, le suspect était «obsédé» par la police tandis que sa demeure de Portapique était un «sanctuaire» en hommage à la GRC.
Des réactions de partout au Canada
Au-delà des milliers de réactions d’internautes et de personnalités publiques sur les réseaux sociaux, le premier ministre Justin Trudeau a débuté sa conférence de presse quotidienne à Ottawa, qu’il tient depuis le début de la crise sur la COVID-19, par un hommage aux victimes de la tuerie.
«Aux grands-parents qui ont perdu un enfant – aux enfants qui ont perdu un parent – aux voisins qui ont perdu des amis – mes pensées et les pensées de tous les Canadiens vous accompagnent», a mentionné M. Trudeau.
«Une telle tragédie n’aurait jamais dû se produire. La violence n’a jamais sa place dans notre pays», a-t-il ajouté.
Dans son point de presse quotidien, le premier ministre du Québec François Legault a offert ses condoléances aux victimes. «C’est une tragédie épouvantable», a-t-il dit lundi.
L’Assemblée nationale a d’ailleurs annoncé que le drapeau québécois a été mis en berne sur la tour centrale de l’hôtel du Parlement.
Entre autres, étaient programmées des attaques meurtrières visant des personnes dont au moins une faisait déjà l’objet de surveillances particulières de la part des terroristes.
Je rappelle ici fortement soupçonner que ce puisse être le cas de l’attaque de Romans-sur-Isère du 4 avril dernier, compte tenu des propos publics de l’un des commanditaires, Jean-Marc Donnadieu de Béziers, concernant des assassinats d’ingénieurs.
Les autorités allemandes ont déjoué des projets d’attentats visant des installations militaires américaines et arrêté cinq Tadjiks soupçonnés d’avoir voulu commettre ces attaques au nom de l’EI, alors que la menace islamiste reste grande en Allemagne.
Les autorités allemandes ont déjoué des projets d’attentats visant des installations militaires américaines et arrêté cinq Tadjiks soupçonnés d’avoir voulu commettre ces attaques au nom de l’EI, alors que la menace islamiste reste grande en Allemagne.
Les suspects, dont quatre ont été interpellés mercredi matin dans l’État régional de Rhénanie du Nord-Westphalie (ouest), prévoyaient également « des attaques meurtrières » contre des personnes parmi lesquelles une voix critique de l’islam qu’ils avaient commencé à espionner, a indiqué le Parquet fédéral, compétent en matière d’affaires de terrorisme.
Des perquisitions ont été menées dans plusieurs villes de la région, dont la grande ville d’Essen.
Le cinquième, identifié seulement comme Ravsan B., avait été arrêté il y a plus d’un an et se trouve depuis le 15 mars 2019 en détention préventive.
Les autres, Azizjon B., Muhammadali G., Farhodshoh K. et Sunatullokh K., doivent être présentés dans la journée à un juge de la détention.
Pour préparer la mise à exécution de leurs projets, ils étaient « en contact avec deux hauts responsables de l’EI en Syrie et en Afghanistan » qui leur fournissaient des instructions, selon la même source.
Les cinq Tadjiks ont effectué des repérages des « installations de l’armée de l’air américaine en Allemagne », précise le parquet.
« Cellule »
Ils sont « fortement soupçonnés » d’avoir rejoint en janvier 2019 le groupe EI et fondé « une cellule en Allemagne ». Ils avaient pour dessein initial de se rendre au Tadjikistan pour prendre part à des combats contre le gouvernement « dans le cadre du Jihad armé », selon le parquet.
Après avoir abandonné ce projet, ils se sont notamment concentrés sur des cibles militaires américaines en Allemagne.
La cellule avait déjà acquis des « armes lourdes » et des munitions, ainsi que certains composants pour fabriquer des explosifs, commandés sur internet.
Ils avaient également récolté de l’argent en Allemagne, transféré ensuite à l’organisation via la Turquie.
Le premier suspect arrêté, Ravsan B., avait en outre accepté de commettre un meurtre commandité en Albanie afin de récolter 40.000 dollars US.
Bien qu’il se soit rendu là-bas avec un autre suspect, le projet avait finalement échoué et les deux hommes étaient rentrés en Allemagne.
Sur le qui-vive
Les autorités allemandes sont sur le qui-vive concernant la menace islamiste pesant sur l’Allemagne, particulièrement depuis un attentat au camion-bélier revendiqué par le groupe État islamique qui avait fait 12 morts en décembre 2016 à Berlin.
Cette attaque jihadiste est la plus meurtrière jamais commise sur le sol allemand.
Les services de sécurité allemands estiment à environ 11.000 le nombre d’islamistes radicaux dans le pays, dont 680 sont considérés comme particulièrement dangereux et capables de recourir à la violence.
Depuis décembre 2016, les autorités ont déjoué neuf tentatives d’attentat de ce type, selon des chiffres de l’Office fédéral de police criminelle.
Outre l’attaque au camion-bélier sur le marché de Noël de la capitale, l’EI a revendiqué en 2016 un meurtre au couteau à Hambourg, un attentat à la bombe à Ansbach qui avait fait 15 blessés et tué l’assaillant, ainsi qu’une attaque à la hache dans un train en Bavière (5 blessés) dont l’auteur a été abattu par la police.
Plus récemment, en novembre dernier, la police avait arrêté trois hommes à Offenbach, près de la capitale financière Francfort, soupçonnés de préparer un attentat à la bombe au nom du groupe EI.
Certains des attentats ou tentatives ont été commis par des demandeurs d’asile –un Tunisien, un Syrien et un Afghan– arrivés en Allemagne à la faveur de la crise migratoire de 2015.
La chancelière Angela Merkel avait alors ouvert les portes du pays à quelque 900.000 demandeurs d’asile surtout venus des zones de conflit de Syrie et d’Irak.
L’Allemagne abrite une importante communauté musulmane estimée officiellement à entre 4,4 et 4,7 millions (5,4% à 5,7% de la population), dont une immense majorité rejette l’islamisme.
Dans « Ovnis: une affaire d’Etats », Dominique Filhol aborde les objets volants non identifiés non comme un folklore mais comme un sujet aussi sérieux que les scientifiques, politiques et experts qui se succèdent dans ce documentaire. Parmi eux, l’ancien directeur des renseignements à la DGSE, Alain Juillet, qui a répondu à nos questions.
C’est une première : l’ancien directeur des renseignements à la DGSE, Alain Juillet, s’exprime sans tabous sur un sujet qui, pour beaucoup, sent encore le souffre: les objets volants non identifiés. Fort de son immense expérience dans le renseignement, il prône une approche pragmatique et un esprit ouvert pour élucider un mystère trop important pour être laissé aux rêveurs et aux sceptiques dogmatiques.
Alain Juillet est l’un des intervenants de haut niveau, politiques, scientifiques et militaires, qui apportent leur expertise au documentaire de Dominique Filhol, «Ovnis : une affaire d’Etats». «Il y a un terme qui revient de plus en plus souvent parmi les spécialistes du sujet c’est l’idée ‘d’intelligence non humaine’ ce terme est intéressant car il ne rejette pas l’hypothèse extraterrestre mais il englobe bien d’autres théories quant à la nature du phénomène» résume le réalisateur, marqué dès l’enfance par des témoignages spectaculaires de proches qui ont observé des phénomènes inexplicables.
Le tournage a encore renforcé ses convictions : «Le phénomène est devenu palpable. J’ai eu la chance de pouvoir filmer une réunion des membres de la commission SIGMA 2 qui étudie les Ovnis de manière rigoureuse et scientifique ou encore de rencontrer le Sénateur Harry Reid à l’origine du programme AATIP de recherche sur les OVNIs du département de la Défense américaine. Toutes ces interviews ont conforté mes intuitions.»
La succession des témoignages et des analyses dans «Ovnis : une affaire d’Etats» le rappelle : les ovnis existent, au moins comme sujet d’études mais leur nature reste insaisissable : «les hypothèses concernant la nature de ces « objets » ne se limitent pas à une origine extraterrestre.» Mondes parallèles, voyageurs temporels: rien ne peut être écarté d’un revers de manche. «Il y a aussi un courant de l’ufologie qui étudie les liens entre la conscience et le phénomène OVNI et c’est un point qu’on aborde dans le film» poursuit Dominique Filhol.
«Pour de plus en plus de chercheurs, dans les cas de rencontres rapprochées, le phénomène semble interagir avec la conscience des témoins. C’est d’ailleurs ce que certains pilotes de chasse de l’US NAVY ayant observé ces phénomènes ont relaté : ces objets semblaient anticiper les réactions des pilotes, comme s’ils étaient capables de lire dans leur esprit.»
Comme d’habitude, le sujet ovni nous emmène très loin. Un voyage moins périlleux si l’on est bien accompagné. C’est en tout cas la conviction d’Alain Juillet pour qui politiques et scientifiques doivent maintenant prendre le sujet à bras le corps.
Vous avez accepté de participer au documentaire de Dominique Filhol, «Ovnis: une affaire d’Etats». Est-ce la première fois que vous intervenez publiquement sur le sujet des ovnis ? Alain Juillet: Oui. J’avais participé à une réunion de passionnés d’aéronautique où avait été évoqué le problème des objets non-identifiés. J’étais dans la salle et j’avais répondu à quelques questions. Mais je n’étais jamais intervenu sur ce sujet publiquement. C’est à la suite d’un entretien avec le réalisateur, Dominique Filhol, que nous avons abordé ce thème. Il m’a posé deux, trois questions et m’a dit : «ça, ça m’intéresse, je suis en train de préparer quelque chose.» C’est comme cela que ça s’est passé.
Aviez-vous un intérêt particulier pour les ovnis ?
Oui, même si je ne suis pas un passionné. En revanche, je suis, à l’origine, un homme du renseignement et lorsque l’on voit des choses inexplicables aujourd’hui, on sait qu’on pourra les expliquer demain. C’est simplement que nous n’avons pas les éléments pour imaginer ou comprendre ce qui se passe. Dans le domaine particulier des ovnis, sans parler des gens qui voient une soucoupe volante se poser dans un champ, il y des pilotes de chasse, des astronautes, des gens qui sont tout sauf des rigolos et rapportent des observations très précises. Il ne faut pas dire que ce sont des bêtises mais juste reconnaître qu’il y a des choses qui nous échappent. C’est dans cadre là que je me suis intéressé à ce problème car la première chose que l’on voit quand on étudie ce phénomène, c’est qu’à l’évidence ces engins ou ces apparitions ne fonctionnent pas selon les lois terrestres et en particulier qu’ils ne sont pas soumis à la gravitation. La question qui se pose est donc: un pays a-t-il mis au point un système qui permet d’échapper à la gravitation ? Il y a 20 ans, j’aurais répondu: «Pourquoi-pas?». Mais, aujourd’hui, si un pays dans le monde avait réalisé une telle découverte, on le saurait. Aucun progrès de cet ampleur ne peut rester secret. C’est impossible.
Si un pays disposait d’une telle technologie, elle aurait donc déjà été utilisée ouvertement…
D’une façon ou d’une autre, il y aurait eu des fuites, une indiscrétion des scientifiques qui travaillent dessus… Puisqu’il n’y a absolument rien eu, c’est que c’est autre chose et que ça échappe à la dimension terrestre.
Les services de renseignement disposent-ils des outils adéquats pour traiter des sujets aussi élusifs que celui des ovnis, dont on ne connaît pas la nature et dont l’existence même reste sujette à caution ?
Pour que le sujet les intéresse, il faut qu’ils aient reçu un ordre. Afin de de collecter des informations, il faut développer des moyens techniques et humains. Un service de renseignement ne peut travailler sur les ovnis que s’il y a un besoin qui est exprimé par ceux qui dirigent, c’est à dire par les plus hautes autorités de l’Etat. Si ces dernières considèrent qu’il ne s’agit pas d’un problème prioritaire, ce qui est en général le cas, rien ne se passe. On sait que les Américains ont lancé une étude très sérieuse avec un gros budget pour essayer de comprendre. Et il semble bien que d’autres grandes puissances, en particulier la Russie et la Chine, ont fait la même chose, sans doute pour les mêmes raisons : découvrir s’il n’y pas derrière le phénomène ovni quelque chose qui, techniquement parlant, peut être intéressant. Là, je débouche sur un autre aspect que j’évoque dans le film et qui a été expliqué par d’autres beaucoup plus forts que moi en la matière : nous passons d’une vision du monde modelée par la physique traditionnelle à une autre vision fondée sur la physique quantique. Et l’on comprend beaucoup mieux ces phénomènes à travers le prisme de la physique quantique qu’avec celui de la physique actuelle.
Dans le monde, quelques rares personnalités politiques de premier plan, comme l’ancien directeur de cabinet de Clinton et d’Obama, John Podesta, ont pris publiquement position en faveur d’une plus grande transparence des gouvernements sur les ovnis. Est-ce utile selon vous ?
Dans la compétition mondiale qui fait rage aujourd’hui, notamment entre la Chine et les Etats-Unis, il est évident qu’une arme nouvelle qui s’impose parce que personne ne sait l’arrêter donne un avantage concurrentiel au pays qui la possède. Les Russes, par exemple, ont mis au point un système de missiles sol-air, les S-400, qui font peur à toute le monde, car personne ne sait les arrêter, les Américains pas plus que les autres. Les avions de chasse préfèrent les contourner plutôt que de prendre le risque d’être abattus. Les Russes ont aussi sorti le missile hypersonique, Avangard, qu’aucune défense ne sait arrêter. Intéressante aussi cette torpille, mise au point par les Russes, dont un exemplaire aurait explosé dans le Koursk, en 2000, après être resté bloquée dans le tube lance-torpilles. Cette torpille se déplace à une vitesse incroyable, plusieurs centaines de kilomètres heure, beaucoup plus vite que tout ce que l’on a sur le marché. Pourquoi ? Parce que cette torpille se crée dans l’eau un environnement qui n’est plus de l’eau mais de l’air, ce qui réduit au maximum le frottement.
Je ne pense pas que le secret soit vraiment utile
Ce qui rejoint les recherches sur la MHD la Magnétohydrodynamique
Exactement… C’est un engin qui est redoutable car ses performances dépassent de loin celles de tous les autres. Je ne suis pas un rêveur mais quand on voit comme dans le documentaire un engin qui accélère, ralentit, passe dans l’eau, en ressort, tout cela filmé par des avions de chasse américains, on se pose des questions. Et on se dit : «N’est on pas en train d’y arriver nous aussi?». Pour en revenir à la physique quantique, elle postule que deux points séparés peuvent être les mêmes. Cela nous paraît inconcevable mais à partir de là, on peut aller très loin, jusqu’à l’existence possible de mondes parallèles. A titre de comparaison, une mouche avec ses yeux à facettes peut voir d’autres dimensions que les nôtres bien qu’elle vive dans notre monde. Peut-être existe-t-il donc des choses qui sont dans notre univers mais qu’on ne peut pas voir en temps normal car elles ne sont pas dans notre champ de vision. Mais peut-être que, de temps en temps, il se passe quelque chose, qu’un phénomène passe dans notre champ de perception avant d’en disparaître. Je ne parle pas là des «petits hommes verts». J’ai plutôt l’impression d’être dans la même démarche que certains savants et astronomes qui se disent simplement «quelque chose nous échappe».
D’un point de vue militaire, ce sont donc des recherches qui touchent à la Défense, aux intérêts nationaux… N’y a-t-il pas une contradiction entre réclamer publiquement des recherches sur le phénomène ovni et la nécessité de maintenir une forme de secret ?
Je ne pense pas que le secret soit vraiment utile, sauf si on découvre des choses inquiétantes. Mais on constate que le phénomène n’a pas manifesté, jusqu’à présent, d’intention agressive. Donc, il n’y pas de raison de s’inquiéter, on n’est pas dans un film d’horreur… En revanche, je ne crois pas qu’il soit nécessaire d’en parler trop car beaucoup de gens vont se mettre à fantasmer à tout va ! Si l’on dit «les ovnis sont peut-être une réalité» ou qu’on évoque les avancées de la physique quantique, on s’entendra répondre «oh le pauvre, il est devenu fou». Comme on sort du rapport classique que les gens entretiennent avec la science, ça risque de ne pas passer. Et il y a évidemment la possibilité que des gourous s’emparent de la question et racontent n’importe quoi. Il ne faut pas faire une promotion excessive de tout ça mais essayer de rester scientifique et de se dire : il y a quelque chose, c’est indiscutable. Un certain nombre de facteurs laissent penser que c’est à côté de nous sans provenir de nous et que, ça peut venir d’autres mondes, pourquoi pas après tout… Il ne sert à rien de rêver. J’en reviens à mon métier d’origine, il faut essayer de se demander : quelles conclusions puis-je tirer des éléments dont je dispose ? Or, je n’ai pas de conclusion, tout ce que j’ai, c’est un certain nombre d’indices qui me permettent de réfléchir sans pour autant avoir de certitudes.
Il faut penser en dehors de la boîte
On peut risquer une comparaison peut-être hasardeuse avec l’irruption du Covid-19 comme un élément radicalement nouveau dans la vie de milliards de gens. On constate que les sociétés s’adaptent et intègrent cet évènement avec calme malgré la menace. N’en serait-il pas de même avec la prise de conscience que le phénomène ovni ne provient pas de notre monde ?
Tout à fait. Je pense que les gens s’adaptent très bien. Si demain matin, on a la confirmation que les ovnis viennent d’un monde parallèle au nôtre, et bien tout le monde dira «bon, voilà, il existe un monde parallèle ». Le jour où on le dira, dans les cinq ans, tout le monde l’aura accepté comme un phénomène banal. Dans «Le crabe tambour», film que j’ai adoré, un curé breton interprète des trainées blanches dans le ciel comme des signes. Et il entraîne ses paroissiens à les suivre dans un sens, puis dans un autre. A la fin, épuisés, les fidèles rentrent chez eux et on découvre que ces signes étaient en réalité les trainées laissées par les premiers avions à réacteur qui faisaient Paris New York…
Que pensez vous du travail du Geipan qui au sein du CNES accomplit un gros travail de collecte d’informations sur les Phénomènes aériens non identifiés ?
Les gens dans le renseignement vous diront tous que le premier travail c’est la collecte d’informations. Dans un premier temps, il faut recueillir tout ce que l’on peut recueillir et ils font ça très, très bien. Ensuite, il faut sélectionner dans cette collecte ce qui apparaît véritablement sérieux, et ils le font aussi. Après cela, en ce qui concerne l’analyse elle-même de ces éléments sérieux, ce sont des spécialistes et des chercheurs de haut niveau qui doivent réfléchir là-dessus.
Le GEIPAN, malgré son travail, semble assez peu sollicité par la recherche publique ou privée…
Nous sommes le pays de Descartes, cartésien par essence, le pays des normes, des principes, des règles… Les Américains, eux, apprennent dans leurs écoles à penser «out of the box», en dehors de la boîte. Nous, nous apprenons encore à penser «dans la boîte».
Je crois que ça se fera en France le jour où les gens n’auront plus peur d’être ridicules. Si l’on apprend que les Etats-Unis ou la Chine consacrent non seulement des études importantes à ce sujet, mais qu’en plus des scientifiques de haut niveau en ont tiré des réflexions dignes d’intérêt, alors nos chercheurs ne craindront plus d’être pris pour des farfelus.
« Ovnis : une affaire d’Etat », le 14 avril sur Planète+A&E