Ouverture du procès de Valérie Bacot, jugée pour avoir assassiné son mari bourreau 21 juin
L’on notera que le pédophile Pascal Edouard Cyprien Luraghi, lui, sait bien déjà qui est la méchante coupable de toute cette histoire : comme d’habitude, c’est bien la femme…
Quant à sa copine journaliste Florence Saint-Arroman, comme au premier jour, je reste totalement médusée par sa sympathie pour ce criminel notoire…
Valérie Bacot jugée pour avoir assassiné son mari bourreau : histoire d’un soutien populaire inédit
Valérie Bacot avait 35 ans quand elle a tué son mari qui la maltraitait et la prostituait depuis des années. Elle est jugée à partir du 21 juin, devant la cour d’assises de Chalon-sur-Saône. Près de 540 000 personnes ont déjà signé une pétition en sa faveur, et son livre « Tout le monde savait » (Fayard) est un succès en librairie.
Publié le 21 juin 2021 à 07h00
Temps de lecture 7 min
Ça a tout l’air d’une campagne de com. Un livre, « Tout le monde savait », publié chez Fayard le 12 mai et déjà vendu à près de 20 000 exemplaires ; un passage dans l’émission de TF1 « Sept à huit » le 9 mai ; huit pages d’interview dans « le Parisien magazine », le 14 mai, avec photo pleine page de la jeune femme… L’histoire de Valérie Bacot qui, en mars 2016, a assassiné son mari qui la maltraitait et la prostituait, s’étale partout. La quadragénaire dispose même d’un comité de soutien et d’un site internet…Une pétition lancée début janvier pulvérise aussi tous les records, franchissant la barre symbolique des 500 000 signatures. Et ce, alors que son procès est sur le point de s’ouvrir pour cinq jours, du 21 au 25 juin, devant les assises de Chalon-sur-Saône (Bourgogne-Franche-Comté). Même l’ancienne ministre aux Droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem, a apporté son soutien en signant la pétition, sans craindre d’influencer une décision de justice à venir : « La victime, c’est elle ! » a-t-elle déclaré dans « le Pays roannais », journal régional, ajoutant :
« Nous sommes nombreux à considérer que sa place n’est pas en prison. »
« Mon dieu, mais je n’en peux plus de ces horreurs, et personne ne doit plus en pouvoir ! De grâce Emmanuel Macron, liberté pour Valérie Bacot », a-t-elle tweeté.
Du jamais-vu.
Une mobilisation inédite
Même pour l’affaire Jacqueline Sauvage, la mobilisation populaire n’était arrivée qu’après la condamnation en 2014 à dix ans de prison, en première inst
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https://twitter.com/CyprienLuraghi/status/1406681787309428745
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Conversation
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A mes lecteurs les plus assidus 24 janvier
Vous pouvez retourner photographier sous toutes ses coutures l’article suivant, je viens de l’allonger un peu :
A vos flashs, prêts, partez !
David Doucet, soi-disant « cancelled »… 26 octobre
On le voit et on l’entend partout… à se prétendre « cancelled »… Cherchez l’erreur…
J’y reviendrai quand j’aurai un peu plus de temps.
Pour l’instant, je fais observer qu’il ne donne de la voix que pour parler de présomption d’innocence et préconiser la disparition de l’espace d’expression publique des victimes qui n’ont plus d’autre recours que de tenter de s’y faire entendre, ce qui est assez dégueulasse mais reste dans la droite ligne de toutes les entreprises de dézingage de ces hommes et de ces femmes (bien plus souvent des femmes, d’ailleurs, il est toujours plus facile pour tout le monde, magistrats et journalistes y compris, de taper sur ces petites créatures fragiles que sur de gros malabars) de type « déconnologie » ou « Ligue du LOL ».
Et que bien sûr, comme un certain nombre d’autres anciens « loleurs » qui vont ensuite se plaindre d’être assimilés à des pédophiles ou à des terroristes, on le voit bien bisouter le maître sur Twitter :
https://twitter.com/CyprienLuraghi/status/1320086301975236609
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Conversation
m’a posé quelques questions au sujet de la justice lors de la préparation de son livre sur la haine en ligne. Le nombre de cas évoqués et la violence des situations font frémir.