Je décline toute responsabilité quant aux mentions qui s'affichent dans les cinq lignes ci-dessus du pavé "Recherchez aussi" sur lequel je n'ai aucun contrôle.
Mes statistiques sont bloquées depuis le 2 février 2015.
7 février 2015
Mes statistiques sont de retour, tout fonctionne.
16 février 2015
Statistiques "basiques" de nouveau bloquées depuis le 12 février.
22 février 2015
Mes statistiques "basiques" ont été débloquées hier soir après la publication de mon dernier article concernant NEMROD34. Belle reprise simultanée de l'activité du Chinois.
23 février 2015
Statistiques "basiques" toujours sujettes à blocages : le 21 février au soir, à peine étaient-elles débloquées, puis à nouveau hier, 22 février, à peine étaient-elles débloquées.
24 février 2015
Statistiques "basiques" débloquées. Pas de nouveau pic d'activité du Chinois depuis le 21 février.
25 février 2015
Je n'ai pas mes statistiques "basiques" du jour, ça bloque encore... et Justinpetitcoucou est toujours bloqué depuis le 8 février... Faudrait penser à le débloquer, lui aussi, il y a du laisser-aller, là...
26 février 2015
Statistiques "basiques" des deux blog débloquées. Merci pour Justin, il était temps !
27 février 2015
Statistiques "basiques" des deux blogs de nouveau bloquées depuis le 26 février. Ce petit jeu pourrait-il cesser ? On n'en voit pas l'intérêt... Complément de 22 h: merci de m'avoir rendu ces statistiques !
25 mars 2015
Statistiques "basiques" de nouveau bloquées depuis le 20 mars.
26 mars 2015
Merci de m'avoir débloqué mes statistiques "basiques". Encore une fois, je ne vois pas l'intérêt de ce petit jeu. Ce serait aussi bien de cesser de bloquer ces statistiques pour oublier de les débloquer jusqu'à ce que j'aie signalé le problème.
31 mars 2015
Merci de bien vouloir me débloquer les statistiques "basiques" de Justinpetitcoucou, restées bloquées depuis le 14 mars - cf. avis du 25 mars sur Justin.
2 avril 2015
Merci de m'avoir rendu les statistiques de Justin.
7 mai 2015
Je n'ai plus de statistiques depuis deux jours, ni "basiques" ni "avancées".
10 mai 2015
Retour des statistiques "basiques". Merci. Manquent encore les statistiques "avancées".
14 mai 2015
Toutes mes statistiques sont de retour depuis hier. Merci.
3 octobre 2015
Depuis hier, les compteurs de mes statistiques avancées sont tous à zéro. Merci de me les rendre.
Le pauvre, il faut le comprendre, il est sous pression de son coach Richard Ferrand que j’emmerde un peu avec mes publications les plus récentes…
Ouarf !
« Ce n’est qu’un début, continuons le combat », comme dirait l’autre grêlé, celui qui est toujours incapable de justifier ses relations avec Jeffrey Epstein, l’autre Edouard…
A propos, avez-vous remarqué ? Ils réclament tous la levée de l’anonymat sur Internet, visant ainsi en priorité les victimes qui osent s’y présenter comme telles sans aucunement se faire reconnaître ni même nécessairement citer qui que ce soit, comme ce fut mon cas au mois de septembre 2008 sur le site Rue89 à propos de harcèlement moral dans le travail, avec la sanction que tout le monde connaît : haro sur la victime qui fut immédiatement jetée en pâture sur la place publique avec des tonnes de calomnies, menaces de viol et menaces de mort… mais il est vrai qu’elle s’était déjà fait remarquer en citant l’affaire de l’ancien psychiatre brestois pédocriminel Serge Rodallec.
La protection des victimes est pourtant inscrite dans le Code pénal dont tout l’arsenal juridique en ce sens a encore été renforcé par la loi n° 2021-1109 du 24 août 2021 ayant créé un délit spécifique de mise en danger de la vie d’autrui par diffusion d’informations relatives à la vie privée, familiale ou professionnelle (art. 223-1-1du code pénal).
Ces attaques récurrentes contre l’anonymat sur Internet sont quasiment une marque d’appartenance au grand réseau pédocriminel auquel appartiennent mes harceleurs de la bande du pédophile et cybercriminel notoire Pascal Edouard Cyprien Luraghi, lequel a pour habitude de signer de son vrai patronyme toutes ses saloperies sur les uns et les autres, dont tous ses harcèlements et toutes ses campagnes de calomnies publiques à mon encontre, quand il ne s’amuse pas à donner aussi dans l’usurpation d’identité.
Si vous disposez d’ouvrages ou d’articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l’article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références »
La divulgation de données personnelles1, appelée doxing ou doxxing en anglais1, est une pratique consistant à rechercher et à divulguer sur l’internet des informations sur l’identité et la vie privée d’un individu dans le but de lui nuire2,3. Les informations révélées peuvent être l’identité, l’adresse, le numéro de sécurité sociale, le numéro de compte bancaire, etc.
Le terme doxing vient soit du verbe anglais to document, qui signifie « fournir des preuves », soit de dox, variante orthographique de docs, pluriel de doc, abréviation de document4.
D’après des chercheurs des universités de l’Illinois et de New York, la moyenne d’âge des victimes est d’environ 21 ans et les hommes sont plus touchés que les femmes par la divulgation de données personnelles puisqu’ils représentent 82 % du nombre total. Néanmoins, ce type de harcèlement ne touche pas que les plus jeunes puisque les victimes ont de 10 à 74 ans. Les personnes les plus visées sont les hackers, les passionnés de jeux vidéo et les célébrités3.
La divulgation de données personnelles est souvent initiée par une personne ou un groupe de personnes en colère qui se focalisent sur une personne, éventuellement bouc émissaire. Les internautes divulgateurs travaillent généralement de manière coordonnée. Les raisons sont diverses, allant par exemple de vengeances personnelles à la maltraitance d’animaux5, la pédophilie, etc.
La compétition, le désir de revanche ou de justice et l’appartenance à une idéologie politique semblent être les quatre principales motivations des personnes pratiquant la divulgation de données personnelles3.
Conséquences
Une fois les informations rendues publiques, la vindicte populaire peut s’abattre sur la personne ciblée. Dans le cas où cette dernière a commis des actes illégaux, elle peut être dénoncée à la police. Dans certains cas extrêmes, cela peut avoir des conséquences très graves comme la perte d’un emploi ou des difficultés familiales. En fin de compte, la divulgation de données personnelles peut éliminer l’anonymat, l’obscurité ou la crédibilité de quelqu’un6.
Quelques exemples de harcèlement :
des commandes de pizzas livrées à domicile ;
appel des secours au domicile : pompiers, ambulance ;
appel des forces d’intervention spéciales au domicile, appelé swatting ;
menaces de mort ou menaces corporelles avec des détails bien précis sur la personne pour lui faire peur.
Pour lutter contre cette pratique, des chercheurs américains souhaitent l’aide des forces de l’ordre pour reconnaître les victimes afin d’éviter un possible swatting, conséquence d’une divulgation de données personnelles alimentée par un crime imaginaire3.
Méthodes de recherche
Les méthodes de recherche utilisent principalement Internet :
les informations récupérées sur les sites par piratage ou en coopération avec les administrateurs du site (notamment les adresses IP) ;
en piégeant la personne ciblée (hameçonnage par message privé pour l’attirer vers un site dont le pirate est administrateur afin de récupérer son IP, lien de photo en message privé, cheval de Troie) ;
croisement des sources de plusieurs sites pour trouver les différents pseudonymes de la personne ciblée ;
au travers des plateformes de paiement avec la coopération de celui qui a reçu le paiement (tel que Paypal).
Légalité
En France, la divulgation de données personnelles peut relever, selon les méthodes employées, de la loi pénale sur les atteintes à la personnalité, notamment :
atteinte à la vie privée ;
dénonciation calomnieuse ;
atteinte au secret (violation du secret des correspondances) ;
atteintes aux droits de la personne résultant des fichiers ou des traitements informatiques : collecte, traitement et divulgation de données personnelles sans le consentement de l’intéressé ou sans autorisation légale.
En outre, la loi n° 2021-1109 du 24 août 2021 confortant le respect des principes de la République7 a créé un délit spécifique (art. 223-1-1du code pénal) de mise en danger de la vie d’autrui par diffusion d’informations relatives à la vie privée, familiale ou professionnelle. Ce délit est puni de 3 ans d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende. La responsabilité du directeur de publication d’un journal, d’un média audiovisuel ou d’un site internet peut également être engagée. Les peines sont portées à 5 ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amendes lorsque la victime est un agent public, un élu, un journaliste, si elle est mineure ou d’une particulière vulnérabilité (âge, maladie, infirmité, handicap, grossesse). Cette disposition fait suite à l’Assassinat de Samuel Paty, qui eut lieu à la suite de la diffusion d’informations privées sur un réseau social, ayant conduit à l’identification du professeur. Sont consacrés dans l’article 223-1-1 du Code Pénal deux éléments constitutifs de l’infraction : un élément matériel de l’infraction, consistant en la divulgation de données privées permettant l’identification de la victime, de son adresse ou de ses proches, et un élément moral, qui implique que l’auteur de l’infraction ait connaissance des conséquences négatives de son acte, que lesdites conséquences soient recherchées par l’auteur. Cette infraction est continue, la diffusion d’informations privées avant l’entrée en vigueur de la loi pourra donc être sanctionner si le support de diffusion, comme peut l’être un tweet, est encore accessible passée l’entrée en vigueur de la loi.
« « Doxing » : pourquoi certains internautes divulguent les données privées de leurs cibles », Le Monde.fr, 21 novembre 2017 (ISSN1950-6244, lire en ligne [archive], consulté le 21 novembre 2017)
(en) Megan Garber, « Doxing: An Etymology », The Atlantic, 6 mars 2014 (lire en ligne [archive]).
« Dusty : un chat maltraité sauvé par les internautes », RTL People, 17 février 2009 (lire en ligne [archive], consulté le 21 novembre 2017)
Article qui pourrait être intéressant s’il n’était pas réservé aux seuls abonnés de Marianne.
Extrait :
Selon lui (François Burgat), les « rapprochements entre islamistes et forces de gauche » sont « les meilleurs remèdes à la spirale de la montée aux extrêmes ».
Se positionnant à l’extrême-gauche, il préconise son rapprochement avec les islamistes (effectif depuis déjà de très nombreuses années, commission d’attentats terroristes y compris), comme « meilleur remède à la spirale de la montée aux extrêmes », à commencer, donc, par l’extrême-gauche elle-même.
Vous comprenez ce qu’il raconte, vous ?
Moi oui, je connais tous leurs galimatias par coeur depuis des lustres.
Explications et traduction, donc :
1°/ Tout comme sa copine Josette Brenterch du NPA de Brest, et tous les autres chefs de l’ancienne LCR (qui soit dit en passant était déjà financée par des fonds occultes en provenance de l’Arabie Saoudite et du Qatar quand je m’y suis heurtée au sein d’AC ! en 2004 et 2005), François Burgat a tellement peur des « forces de gauche » qu’il va les infiltrer pour les « contrôler » ou « neutraliser », les manipuler, les pervertir. Il est à l’extrême-gauche pour y mener une contre-insurrection permanente qui s’est toujours traduite par un pourrissement systématique par la LCR ou le NPA de toutes les bonnes actions qui pouvaient être tentées par les uns ou les autres, notamment par des forces dites « de gauche », mais pas seulement, pour améliorer le sort des plus pauvres, des plus faibles ou des plus démunis ou pallier à des tas d’insuffisances ou de dysfonctionnements étatiques. Ainsi par exemple les associations de victimes sont-elles toutes dans le collimateur de la LCR ou du NPA qui s’attache à les détruire au prétexte que l’Etat et ses fonctionnaires seraient parfaits et ne pourraient donc tolérer la moindre critique, outre que les initiatives privées régies par la loi de 1901 sur les associations sont de toute façon idéologiquement proscrites à l’extrême-gauche – le tout Etat à la mode soviétique reste le dogme officiel pour les « révolutionnaires communistes », qui sont eux-mêmes fonctionnaires dans l’immense majorité des cas et défendent en fait avant tout leurs privilèges, matériels et autres, abus de pouvoir y compris (ils ont tous les droits et le revendiquent haut et fort).
2°/ Lorsqu’il parle de « spirale de la montée » à l’extrême-gauche, il vise en fait, non pas ses camarades de la LCR ou du NPA, qui n’ont jamais menacé aucun pouvoir en place, même le plus dégueulasse, et surtout le plus dégueulasse (en fait, en interne, les militants de la LCR ou du NPA assument parfaitement de tout faire pour pourrir au maximum le régime capitaliste qu’ils décrient, de le rendre totalement invivable afin de provoquer la révolution communiste de leurs voeux, tout en sachant pertinemment que personne n’en veut et qu’ils ne l’obtiendront jamais, et surtout pas avec des citoyens transformés en zombies ou tous au cimetière en conséquence de toutes leurs dégueulasseries (dont c’est le but, de toute façon : la contre-insurrection « casse » ou assassine tous ceux qui menacent de se rebeller, c’est sa mission et elle la remplit fort bien), raison pour laquelle ils ont depuis longtemps laissé tomber leurs chers « ouvriers » d’antan (devenus dans l’ensemble un peu trop instruits, réfléchis et critiques, donc à casser, à détruire), d’abord au profit de « jeunes » plus excités, puis des islamistes), mais tous ceux qui participent très honnêtement et sincèrement à des mouvements ou associations dits « de gauche » et se font donc repérer, étiqueter et dénoncer aux agents de la police politique comme « ultra-gauchistes » par ses gentils camarades militants de la LCR ou du NPA dont en 2008 la ministre de l’Intérieur Michèle Alliot-Marie louait ce travail et toute la sagesse (et pour cause, moi qui suis un peu leur étalon à tous, ils m’avaient bien mise dedans…). Or, ce sont bien toujours ces militants de la LCR ou du NPA les casseurs et terroristes en tous genres – rappelons donc que l’ancien membre d’Action Directe Jean-Marc Rouillan est quand même bien chez eux et pas dans le sac fourre-tout « ultra-gauchiste », tout comme d’ailleurs le quasi terroriste islamiste François Burgat.
3°/ Le troisième terme de sa proposition aberrante concerne l’extrême-droite. Mais laquelle ? Certainement pas celle qui participe objectivement et activement à la commission d’attentats islamistes depuis 2012, et qui se répartit aujourd’hui derrière les deux candidats déclarés à l’élection présidentielle Marine Le Pen et Eric Zemmour, puisqu’il s’agit de ses complices autant que ceux du duo de terroristes Josette Brenterch / Pascal Edouard Cyprien Luraghi. Ceux qu’ils visent ici comme « extrémistes » doivent être tous ceux qui aujourd’hui dénoncent des pédophiles et leurs réseaux, un thème que je n’avais jamais abordé nulle part avant de me faire moi-même attaquer par la mafia pédophile à compter de l’année 2008.
Chic, alors ! J’ai encore tous les défauts !
En attendant, ce monsieur François Burgat qui doit être encore de la Chiraquie option Villepin vient de confirmer ce que j’ai toujours dit et encore très récemment de manière explicite : le « faire taire » habituel du NPA s’accompagne très bien d’attentats terroristes islamistes, « meilleurs remèdes » contre toute menace de dénonciation publique.
Parfait arabophone et fin connaisseur du Proche-Orient, ce directeur de recherche émérite au CNRS assume ses liens avec le Qatar. Il en est convaincu : un rapprochement entre l’extrême gauche et les islamistes est le plus court chemin vers des jours meilleurs. Enquête.
Son estime pour Tariq Ramadan ? Il assume. Ses liens avec le Qatar ? Également. François Burgat, directeur de recherche émérite au CNRS, n’en fait pas mystère, il est président du Centre arabe de recherches et d’études politiques de Paris (Carep), lobby francophone de l’Arab Center for Research and Policy Studies de Doha. Des fonctions bénévoles, précise-t-il. Elles sont le résultat d’une longue et intense proximité avec les autorités politiques et religieuses de l’émirat, frères musulmans compris.
Le Lillois Mohammed Louizi, lui-même ancien militant frériste, a détaillé sur son blog les liens multiples qui unissent François Burgat à cette mouvance islamiste. Inlassablement, depuis deux décennies, François Burgat s’est attaché à « disculper les Frères de tout sectarisme salafiste totalitaire et liberticide », écrit Mohammed Louizi. Son but est de les rendre fréquentables aux yeux des Français, en usant de l’autorité que lui confère son expérience. Elle est considérable.
Selon lui, les « rapprochements entre islamistes et forces de gauche » sont « les meilleurs remèdes à la spirale de la montée aux extrêmes ».
Né en 1948 à Chambéry, François Burgat a passé plus du quart de son existence dans le monde arabe, pour le CNRS ou le ministère des affaires étrangères. De 2008 à 2012, il a été directeur du prestigieux Institut français du Proche-Orient, à Damas. Il est membre du comité de rédaction de la revue Orient XXI. Même ses nombreux ennemis en conviennent, il est comme un poisson dans l’eau sur le terrain et il connaît très bien son objet d’étude, à savoir les mouvements politiques du monde arabe. Le suivre les yeux fermés quand il en parle n’est pas pour autant recommandé, car François Burgat affectionne les raccourcis vertigineux.
Rappelons pour commencer que cet attentat clôt la série entamée le 13 juin 2016 avec l’assassinat de deux policiers à Magnanville, celui-ci étant de mon point de vue à rapprocher des fréquentations ou anciennes fonctions de Jean-Baptiste Salvaing dans l’Hérault, comme je l’avais dit dès le début et l’ai répété plusieurs fois par la suite, toute cette série d’attentats étant par ailleurs directement liée à la procédure engagée à mon encontre à Paris par le pédophile Pascal Edouard Cyprien Luraghi lui-même.
Je rappelle encore que ce dernier a quasiment toujours parlé de déposer des plaintes contre moi ou de me dénoncer pour des faits imaginaires à diverses autorités en même temps qu’il m’attaquait de manière ahurissante ou me harcelait sur la toile au moyen d’éléments de ma vie privée auxquels il avait accès par piratages informatiques et écoutes illégales, en 2008, en 2009, et encore au cours de l’été 2010 alors même qu’il avait entrepris de publier quotidiennement des montagnes de saloperies sur mon compte en révélant illégalement à ses lecteurs mon identité et toutes mes coordonnées, sans oublier d’aller me dénoncer comme « mécréante » sur de nombreux sites islamistes et comme « poukave » sur un site fréquenté par des voyous, si bien qu’en définitive, estimant qu’il n’aurait aucune chance de me faire condamner pour quoi que ce soit alors que c’était bien lui qui multipliait les infractions pénales à mon encontre et non l’inverse, lui et ses complices, notamment la criminelle Josette Brenterch du NPA de Brest et le non moins criminel Jean-Marc Donnadieu de Béziers, avaient décidé que ces deux-là, qui ni l’un ni l’autre n’étaient les auteurs de blogs m’étant consacrés, quoiqu’ils prissent tous deux une part très active aux campagnes de calomnies publiques nominatives de leur « Konducator » à mon encontre, monteraient au créneau les premiers pour obtenir à mon encontre des condamnations susceptibles d’appuyer dans un second temps les mêmes demandes du psychopathe Pascal Edouard Cyprien Luraghi.
Connaissant très bien toutes leurs culpabilités à mon endroit, ainsi que mon innocence totale (j’ai toujours été leur victime, et non l’inverse), ils savaient aussi parfaitement bien qu’aucun d’entre eux n’avait en fait la moindre chance d’obtenir ma condamnation dans le cadre d’un procès contradictoire tout à fait régulier. C’est pourquoi toutes leurs procédures à mon encontre ont toujours été volontairement viciées de manière à me priver de toute défense au fond, tandis que certains magistrats, notamment ceux de Brest, étaient de plus achetés.
Leur plan procédural à mon encontre fonctionnait donc comme sur des roulettes à Brest, mais pas en appel à Rennes, également en appel à Montpellier après échecs à Béziers, et pas du tout à Paris, où l’escroc Pascal Edouard Cyprien Luraghi sera débouté de toutes ses demandes à mon encontre en 1ère instance le 5 janvier 2017 et verra carrément sanctionner son détournement de procédure par une nouvelle annulation de procédure en appel le 11 avril 2018, toute la procédure de sa complice la criminelle Josette Brenterch du NPA de Brest à mon encontre ayant déjà été annulée par la Cour d’Appel de Rennes le 2 décembre 2015.
L’attentat du 23 mars 2018 devait donc annoncer ou préparer ma condamnation en appel à Paris, attendue pour le 11 avril 2018.
Il était tellement prévisible que je l’avais bien prédit et annoncé avec quelques semaines d’avance pour le 22 mars 2018, sachant comment mes harceleurs affectionnent tout particulièrement cette date du 22 mars pour commettre de leurs méfaits.
Mais en définitive, après mon avertissement qu’un nouvel attentat islamiste se préparait pour le 22 mars 2018, ils avaient décidé d’organiser ce jour-là une de leurs grandes manifestations de « gôche » et l’attentat avait donc été reporté au lendemain, 23 mars 2018.
Rappelons encore ce que tout le monde aura pu très facilement observer depuis le début de ces attentats « islamistes », quoique je sois la seule à le faire remarquer : ils ont toujours épargné toutes les manifestations de l’extrême-gauche – et celles de l’extrême-droite aussi, d’ailleurs, qui pour être moins nombreuses et massives n’en sont pas pour autant totalement inexistantes – jusqu’à éviter très soigneusement de leur faire de l’ombre.
Je l’avais dit notamment à propos de cet attentat du 23 mars 2018 dès l’époque des faits, évoqués dans ces deux articles d’avril 2018, et pas plus tôt, tant j’étais choquée autant par les faits eux-mêmes que d’avoir encore vainement alerté les autorités ad hoc sur ce qui allait se produire :
On peut en dire autant de la Gendarmerie nationale et de la Bretagne, qui restent épargnées par les attentats islamistes à quelques exceptions près : 1°/ l’attaque des Champs-Elysées du 19 juin 2017, mais celle-ci n’aura pas fait d’autre victime que l’attaquant lui-même, comme il semble d’ailleurs qu’il l’avait lui-même prévu, indiquant dans sa lettre testament que son acte devait être traité comme une opération martyre, et ce, sans doute sans grande difficulté, tant il était surveillé et même encadré par les « services secrets français » (voir ci-dessous); 2°/ le Colonel de Gendarmerie Arnaud Beltrame, mais le coup fatal qu’il aura reçu résulte de son intervention lors de l’attentat du 23 mars 2018 et non d’une attaque dont il aurait été la cible primitive; 3°/ la très curieuse tentative d’assassinat de l’imam controversé de Brest en juin 2019, dont l’unique victime décédée sera finalement l’attaquant lui-même; 4°/ le coup de filet de janvier 2020 à Brest, avant même que les terroristes présumés, là encore très surveillés, n’aient commencé à passer à l’acte.
Mais c’est normal : la tête pensante ou dirigeante de tous ces attentats étant la folle de Brest à double casquette NPA et Gendarmerie Josette Brenterch, on ne touche pas à ses amis, alliés ou complices, et on évite de les ennuyer en allant commettre chez eux des actes de barbarie trop dérangeants.
Si militaires et policiers ont à maintes reprises été visés par des attentats meurtriers depuis mars 2012, ce n’est donc pas le cas des gendarmes qui ne déplorent à ce jour pas d’autre victime dans leurs rangs que le Colonel Arnaud Beltrame, dont on remarque avec étonnement après avoir pris connaissance du cas de François Vérove que :
- l’épouse est originaire de Marcq-en-Barœul, tout comme François Vérove;
- le père s’est suicidé en mer le 16 août 2017 au large du Grau-du-Roi, lieu également choisi pour son suicide par François Vérove le 29 septembre 2021; ils fréquentaient donc tous deux les communes voisines de La Grande Motte (Hérault) et du Grau-du-Roi (Gard).
Se connaissaient-ils ?
Quand on constate qu’Arnaud Beltrame, franc-maçon, avait été initié le 22 décembre 2008 au sein de la loge « Jérôme Bonaparte » de Rueil-Malmaison à la Grande Loge de France (GLDF), qu’il y était assidu et y avait été élevé au grade de maître en avril 2012, on pense immédiatement que oui, car on reconnaît là l’un des nids des plus fidèles amis du pédophile et terroriste « islamiste » Pascal Edouard Cyprien Luraghi.
Aussi, on peut raisonnablement se demander si l’acte héroïque (et non professionnel) au cours duquel Arnaud Beltrame a reçu un coup fatal ne faisait pas partie d’un scénario d’attentat auquel il avait lui-même participé.
Il reste à peu près clair qu’il attendait un assaut qui bizarrement a énormément tardé et comptait donc bien s’en sortir vivant, avec tous les honneurs qui naturellement seraient venus largement compenser ses échecs répétés à l’Ecole de guerre.
Arnaud Jean-Georges Beltrame naît le 18 avril 1973 à Étampes, en Essonne1. Fils de Jean-François Beltrame et de Nicolle Beltrame, il a deux frères : Damien et Cédric.
Sa famille maternelle est originaire de Trédion, dans le Morbihan, où ses grands-parents étaient agriculteurs2. Nicolle, sa mère, est revenue s’installer dans sa commune natale au moment de sa retraite3.
Le 16 août 2017, son père, âgé de 71 ans, prend la mer aux commandes de son bateau à Port-Camargue. L’embarcation est repérée vide un mois plus tard, non loin d’une plage des Bouches-du-Rhône. Jean-François Beltrame aurait laissé un courrier à la capitainerie du Grau-du-Roi indiquant qu’il ne reviendrait plus. Son corps est retrouvé au Grau-du-Roi en février 2018, dans les filets d’un bateau de pêche4,5. Il est inhumé le 16 mars 2018, une semaine avant la mort d’Arnaud Beltrame6.
Formation et carrière militaire
Arnaud Beltrame, lors d’une cérémonie militaire dans l’Aude en février 2018.
En 2006, il rejoint la Garde républicaine en qualité de commandant de la première compagnie de sécurité et d’honneur du 1er régiment d’infanterie de la Garde à Nanterre13. Il est promu chef d’escadron le 1er janvier 2010.
Il commande la compagnie de gendarmerie départementale d’Avranches de 2010 à 2014, puis devient conseiller auprès du secrétaire général du ministère de l’Écologie14. En 2014, son ambition de devenir général est brisée par un troisième échec à l’École de guerre, mais l’obtention d’un MBA en 2015 lui permet d’envisager une nouvelle candidature en 201814. En 2015, il intègre une formation de l’Institut supérieur du commerce de Paris et de l’École européenne d’intelligence économique, dont il sort diplômé en 2016 avec le titre de consultant en intelligence économique. Il est promu lieutenant-colonel en 201615,16. En août 2017, il devient officier adjoint de commandement (OAC) au groupement de gendarmerie de l’Aude, pour pouvoir se rapprocher de sa nouvelle compagne14,17.
Vie privée
Il contracte un premier mariage religieux en 2001 (dont il obtient la nullité en janvier 2018) avec Anne-Gaëlle, une amie d’enfance.
Fin 2014, il rompt avec sa compagne Maria, une jeune femme russe avec laquelle il a vécu pendant six ans14.
Le 27 août 201618, Arnaud Beltrame se marie civilement à Marielle Vandenbunder, vétérinaire à la réserve africaine de Sigean, originaire de Marcq-en-Barœul19 dont il avait fait la connaissance sur un site de rencontres pour chrétiens14. Devenu catholique pratiquant à l’âge de 33 ans18, il devait l’épouser religieusement le 9 juin 201820, à Trédion.
Franc-maçon, il est initié le 22 décembre 2008 au sein de la loge « Jérôme Bonaparte » de Rueil-Malmaison à la Grande Loge de France (GLDF)14. Assidu, il est élevé au grade de maître en avril 201221. La GLDF lui rend un hommage par la voix de Philippe Charuel, grand maître de cette obédience22. Selon le journal catholique La Croix, il aurait pris ses distances avec la franc-maçonnerie quelques années avant sa mort23, ce qui est démenti par la GLDF22,24. Le 19 avril 2018, son obédience lui rend un hommage solennel à travers une « tenue funèbre » qui se déroule au siège de l’association en présence du grand maitre24. Lors de cette cérémonie en présence de nombreux dignitaires de la franc-maçonnerie française et de personnalités publiques, Philippe Charuel annonce qu’un temple portera son nom au siège de l’obédience25.
Le 23 mars 2018, alors qu’il se trouve confronté à une prise d’otages dans le Super U de Trèbes — le terroriste Redouane Lakdim venait d’abattre deux personnes — il « prend la place des otages au terme de négociations avec l’auteur des faits », comme l’explique le procureur de la République de Paris, François Molins. Il est 11 h 28 lorsque Arnaud Beltrame entre dans la salle des coffres du supermarché où le terroriste s’est replié. Il se substitue au dernier otage retenu, Julie, une caissière du magasin âgée de 40 ans26. Son face-à-face avec le terroriste dure près de trois heures26.
Puis, peu avant 14 h 3026, le gendarme livre probablement un corps à corps avec le terroriste pour tenter de le désarmer27 tout en criant « Assaut ! assaut ! » pour prévenir les forces d’intervention28. Lakdim ouvre alors le feu à plusieurs reprises sur l’officier avant de le poignarder. Le ministre de l’Intérieur indique qu’Arnaud Beltrame « avait laissé son téléphone ouvert sur la table (…) et c’est lorsque nous avons entendu les coups de feu que le GIGN est intervenu », et a abattu l’auteur de l’attaque, qui se réclamait du groupe djihadiste État islamique17. Le lieutenant-colonel Arnaud Beltrame est découvert dans un état très grave, touché par trois ou quatre balles non létales, à l’avant-bras, à la main et au pied. Des impacts de 9 mm qui laissent à penser que Radouane Lakdim a tiré avec le Sig Sauer du gendarme29. Ce dernier est transporté à l’hôpital de Carcassonne où il succombe à ses blessures dans la nuit du 23 au 24 mars 201816.
L’autopsie révélera que si les lésions par balles étaient non létales, sa mort est due à « une plaie gravissime de la trachée et du larynx par arme blanche », en l’occurrence un couteau de chasse30, ayant entraîné une détresse respiratoire31. Arnaud Beltrame est donc mort d’avoir été « poignardé à la gorge »32, les autorités ayant tardé à communiquer sur cette blessure au cou par respect absolu de la dignité des victimes33.
Sur RTL, Nicolle Beltrame, la mère d’Arnaud Beltrame, rappelle qu’il disait : « Je fais mon travail, maman, c’est tout. » Elle poursuit : « Ça ne m’étonne pas de lui, il a toujours été comme ça (…). Pour lui, c’est sa raison de vivre, défendre la patrie »34. Marielle Beltrame, son épouse, affirme quant à elle au magazine La Vie : « Il se sentait intrinsèquement gendarme. (…) Mais on ne peut comprendre son sacrifice si on le sépare de sa foi personnelle. C’est le geste d’un gendarme et le geste d’un chrétien. Pour lui les deux sont liés, on ne peut pas séparer l’un de l’autre. Arnaud est revenu à la foi de façon forte vers la trentaine. (…) Les obsèques de mon mari auront lieu en pleine Semaine sainte, après sa mort un vendredi, juste à la veille des Rameaux, ce qui n’est pas anodin à mes yeux. C’est avec beaucoup d’espérance que j’attends de fêter la résurrection de Pâques avec lui »35.
Le président de la République françaiseEmmanuel Macron déclare que l’officier mérite « respect et admiration de la nation tout entière »17. L’Élysée demande aux Français d’honorer la mémoire de celui qui est tombé « en héros ». Le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb déclare que « la France n’oubliera jamais son héroïsme, son courage, son sacrifice »36.
Le 25 mars, les drapeaux et étendards de la gendarmerie, comme ceux de l’Assemblée nationale, sont mis en berne. De nombreuses personnes font le déplacement pour y déposer des fleurs, des bougies, des dessins ou d’autres objets. Le 26 mars, la Gendarmerie nationale met en ligne un recueil de condoléances sur son site internet. En moins de quarante-huit heures, plus de 3 000 messages y sont inscrits37. Sur les réseaux sociaux, les hommages proviennent du monde entier. De nombreuses personnalités lui rendent hommage, tout comme la police nationale, la préfecture de police, les pompiers, l’armée de terre et d’autres organismes.
Le dimanche 25 mars, une messe de suffrage pour les victimes de cet attentat est célébrée par MgrAlain Planet, évêque de Carcassonne, en l’église Saint-Étienne de Trèbes. Lors de son homélie, celui-ci souligne : « Je sais aujourd’hui, par les témoignages nombreux que j’ai reçus, que le lieutenant-colonel Arnaud Beltrame joignait à son dévouement de soldat la foi d’un chrétien38 ». Pour sa part, l’hebdomadaire chrétienLa Vie fait un parallèle entre le sacrifice du gendarme et celui de saint Maximilien Kolbe, qui prit volontairement la place d’un déporté à Auschwitz et fut exécuté en 1941 par les nazis39.
La dépouille d’Arnaud Beltrame est ensuite transportée à la caserne Tournon, dans le 6e arrondissement de Paris où, en accord avec la famille, une veillée pour ses « frères d’armes » est organisée.
Le lendemain, mercredi 28 mars, le cercueil est convoyé devant le Panthéon, d’où part un cortège funèbre jusqu’aux Invalides en passant par les quais de Seine. Le corbillard est précédé de motocyclistes de la gendarmerie et entouré de gardes républicains à cheval45. C’est la première fois, à la connaissance de l’historien Christian Amalvi, qu’un hommage national est précédé d’un tel cortège46.
La cérémonie de l’hommage national est présidée par le président de la RépubliqueEmmanuel Macron dans la cour de l’hôtel des Invalides47, en présence de trois anciens présidents de la République (Valéry Giscard d’Estaing, Nicolas Sarkozy et François Hollande)45 et de nombreuses personnalités politiques. Les drapeaux sont mis en berne sur l’ensemble du territoire. La cérémonie est ouverte exceptionnellement au public. Dans son éloge funèbre48, le président de la République indique que « le nom d’Arnaud Beltrame devenait celui de l’héroïsme français, porteur de cet esprit de résistance qu’est l’affirmation suprême de ce que nous sommes »49. Il est fait, à titre posthume, commandeur de la Légion d’honneur.
Dans le monde, le sacrifice du lieutenant-colonel de gendarmerie suscite de nombreux hommages. Il est à la une de nombreux quotidiens étrangers et son histoire est largement commentée sur les chaînes de télévision étrangères50,51,52.
Dans un tweet daté du 25 marsNote 1, le président des États-Unis Donald Trump rend hommage à Arnaud Beltrame : « La France honore un grand héros53 ».
Le 26 mars, le pape François déclare : « Je salue particulièrement le geste généreux et héroïque du lieutenant-colonel Arnaud Beltrame qui a donné sa vie en voulant protéger des personnes »54.
Le 17 juin, le square Arnaud Beltrame est inauguré à Marcq-en-Barœul, lieu d’origine de sa belle-famille56.
En octobre 2020, une polémique fait suite à la médiatisation de la plaque commémorative du défunt, allée Arnaud-Beltrame à Paris : l’expression « Victime de son héroïsme » est difficilement acceptée par certains commentateurs et décideurs politiques, du fait que la formulation ne mettrait pas en cause directement les terroristes57.
Polémique
Le 25 mars 2018, Stéphane Poussier, ancien candidat de La France insoumise dans la quatrième circonscription du Calvados aux élections législatives de 2017, est placé en garde à vue pour apologie d’actes terroristes. Poussier s’était félicité, sur Twitter et Facebook, de la mort du lieutenant-colonel de gendarmerie Arnaud Beltrame en écrivant notamment : « À chaque fois qu’un gendarme se fait buter, et c’est pas tous les jours, je pense à mon ami Rémi FraisseNote 2, là c’est un colonel, quel pied ! Accessoirement, un électeur de Macron en moins ». Les responsables de La France insoumise condamnent immédiatement et fermement les propos « honteux et abjects » de Stéphane Poussier. Ce dernier est aussitôt exclu du Parti de gauche dont il était membre et son nom est retiré de la liste des membres de La France insoumise, tandis que Jean-Luc Mélenchon annonce l’intention du parti de porter plainte contre son ancien candidat58,59,60,61. Le 27 mars 2018, Stéphane Poussier est condamné par le tribunal correctionnel de Lisieux à un an de prison avec sursis ainsi qu’à l’interdiction de ses droits civiques et civils pendant sept ans62.
Au printemps 2019, c’est plus de 150 communes qui ont déjà ou prévoient de baptiser à son nom une voie, une place ou un établissement communal. Il s’agit d’une approximation car il n’existe pas de liste officielle et exhaustive de cet engouement qualifié de « France Arnaud Beltrame »74.
En anglais : « France honors a great hero. Officer died after bravely swapping places with hostage in ISIS related terror attack. So much bravery around the world constantly fighting radical Islamic terrorism. Even stronger measures needed, especially at borders! »
Jeune militant écologiste mort sur le site du barrage de Sivens en octobre 2014 dans des échauffourées avec la police.
« L’acte de bravoure d’Arnaud Beltrame a dépassé les frontières françaises », Le Huffington Post, 26 mars 2018 (lire en ligne [archive], consulté le 27 mars 2018)
« Attentat de l’Aude. L’héroïsme du gendarme Beltrame salué par la presse internationale », Courrier international, 24 mars 2018 (lire en ligne [archive], consulté le 27 mars 2018)
Sabine Daniel, « Attaque de Trèbes: Stéphane Poussier arrêté pour apologie d’actes de terrorisme », France 3, 25 mars 2018 (lire en ligne [archive], consulté le 25 mars 2018).
« Mort du gendarme Beltrame : les Insoumis condamnent les tweets «abjects» d’un ex-candidat », leparisien.fr, 2018-03-24cet17:15:51+01:00 (lire en ligne [archive], consulté le 25 mars 2018).
Jean-Luc Mélenchon, « Lundi la @franceinsoumise veut porter plainte pour apologie du terrorisme contre Stephane Poussier. », Twitter, 25 mars 2018 (lire en ligne [archive], consulté le 25 mars 2018).
Jacques Duplessy et Benoît Leprince, Arnaud Beltrame : Le héros dont la France a besoin, Paris, Éditions de l’Observatoire, 20 juin 2018, 192 p. (ISBN979-10-329-0486-2, notice BnF noFRBNF45609708)
Christophe Carichon, Arnaud Beltrame, gendarme de France, Monaco, Éditions du Rocher, 3 octobre 2018, 224 p. (ISBN978-2-268-10087-6, notice BnF noFRBNF45596009)
Pierre-Marie Giraud, Arnaud Beltrame. L’héroïsme pour servir, Mareuil Éditions, 2018, 300 p.
Cédric et Damien Beltrame, Frère courage. Genèse d’un héros, Grasset, 2018, 240 p.
Nicolle Beltrame, C’était mon fils, Albin Michel, 2019, 240 p.
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L’attentat du 19 juin 2017 sur l’avenue des Champs-Élysées à Paris est une attaque terroriste survenue le 19 juin 2017 sur l’avenue des Champs-Élysées à Paris, en France1. Une voiture chargée d’armes à feu et d’explosifs a percuté un convoi de véhicules de gendarmerie avant d’exploser, libérant de la fumée orange. Le conducteur, identifié comme étant Adam Lotfi Djaziri, a été tué, figurait sur les listes de surveillance du terrorisme pour l’extrémisme islamique depuis 2014 et a prêté allégeance au chef de l’État islamiqueAbu Bakr al-Baghdadi avant l’attaque1. Dans une lettre à sa famille, il a déclaré qu’il soutenait depuis des années « les moudjahidin qui se battent pour sauver l’islam et les musulmans », ayant pratiqué le tir « pour se préparer au djihad », et a déclaré que l’attaque devrait être traitée comme une « opération de martyre »1.
Des policiers, des gendarmes et des soldats assurant la sécurité en France ont également été précédemment pris pour cible par des djihadistes, avec au moins douze attaques ciblées contre des policiers et des soldats entre 2012 et 20172. L’attaque est intervenue deux mois après une autre attaque sur les Champs-Élysées en avril, au cours de laquelle trois policiers et un touriste ont été prit pour cible par un homme brandissant un AK-47, tuant un policier1. L’État islamique a encouragé le ciblage de policiers et de soldats au motif qu’ils représentent l’État3,4,5. L’attaque est l’une des nombreuses attaques à la voiture-bélier inspirées de l’État islamique contre les villes européennes6,7. Le Monde rapporte que depuis janvier 2015, les attentats terroristes en France ont fait 239 morts8.
Attentat
Une berline Renault Mégane II argentée, similaire à celle utilisé dans l’attaque9.
À 15 h 40, un convoi de fourgonnettes de gendarmerie conduisait sur les Champs-Élysées lorsqu’un terroriste a enfoncé sa berline Renault Mégane argentée dans le véhicule de tête du convoi de gendarmerie, la Mégane a immédiatement pris feu10,11. La voiture contenait un fusil d’assaut AK-47, des armes de poing, une bonbonne de gaz, ainsi qu’une quantité d’explosifs suffisante pour « faire exploser cette voiture »12,9. L’attaquant a été tué par la police et l’incident a fait l’objet d’une enquête antiterroriste11,12. Le ministère de l’IntérieurGérard Collomb a déclaré que des explosifs avaient été trouvés dans sa voiture et qu’il s’agissait d’une attaque planifiée13. L’agresseur était connu de la police et une lettre écrite par ce dernier déclarant son allégeance à l’État islamique a été trouvée à l’intérieur du véhicule7.
Auteur
L’agresseur a été identifié comme étant Adam Lotfi Djaziri, 31 ans, habitant de la banlieue nord-ouest d’Argenteuil14. Il était le rejeton d’une « famille salafiste »15. L’auteur avait été fiché S16,17, c’est-à-dire qu’il était « un individu considéré comme une menace sérieuse pour la sécurité nationale » et la raison de son inscription était son appartenance au « mouvement islamiste radical ». Il était connu de la police. Même s’il était considéré comme dangereux, il a obtenu une autorisation de détention d’arme car il pratiquait le tir sportif15,18.
L’agresseur avait obtenu un permis légal pour posséder une arme à feu à la suite d’une décision délibérée des services secrets français qui lui avait permis de garder ses armes à feu afin de ne pas éveiller les soupçons selon lesquels il était surveillé. Le lendemain de l’attaque, quatre proches du conducteur ont été placés en garde à vue11.
Le jour de l’attaque, l’auteur a envoyé par la poste des lettres confirmant son allégeance au chef de l’État islamique, Abu Bakr al-Baghdadi19.
Revendication
Le 13 juillet 2017, l’État islamique a revendiqué la responsabilité d’une attaque qu’il a menées pendant le mois sacré du Ramadan, dont un autre attentat raté à la gare centrale de Bruxelles le 20 juin, au lendemain de l’attentat des Champs-Élysées20.
« Champs-Elysées : des gendarmes attaqués, Collomb dénonce une « tentative d’attentat » », Le Monde.fr, 19 juin 2017 (lire en ligne [archive], consulté le 25 juin 2021)
(en-GB) « Champs-Elysees attack car ‘had guns and gas’ – Paris police », BBC News, 19 juin 2017 (lire en ligne [archive], consulté le 25 juin 2021)
(en-US) Aurelien Breeden, « Armed Man Is Killed After Driving Into Police Convoy on Champs-Élysées », The New York Times, 19 juin 2017 (ISSN0362-4331, lire en ligne [archive], consulté le 25 juin 2021)
(en) Nadette De Visser,Christopher Dickey, « There Are So Many Attacks It’s a Terror Blur, But Those Who Keep Track Are Very Worried », The Daily Beast, 23 juin 2017 (lire en ligne [archive], consulté le 25 juin 2021)
Par Le Parisien avec AFP Le 13 juillet 2017 à 20h32,
Elle a beau manipuler tous azimuts sur le réseau, son activité connaît quand même quelques limites, celles de son intelligence, car elle n’a sans doute jamais pensé que le numérique pouvait la trahir :
Cheffe du département des politiques et financements de l’immobilier des établissements
Paris et périphérie
Laurence Cousin Picheau
Inspectrice d’academie chez Education Nationale -
Paris et périphérie
Anne Langlois
Professeur agrégée de Lettres modernes et comédienne
Paris et périphérie
Alisée Pereira
Secrétaire particulière du Service social en faveur des élèves – DSDEN 54 chez Ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse
Nancy
Luc PIERRE DIT MERY
Maîtrise d’ouvrage et accompagnement des métiers – Gestion de portefeuille produits et des trajectoires – Architecture d’entreprise et gouvernance de la données
Paris
Bertrand Riffiod
Mission de l’orientation du scolaire vers le supérieur (Parcoursup), Ministère enseignement supérieur et recherche
Paris et périphérie
Carole Bur
France Communication Lead chez Doctolib
Paris et périphérie
André-Maurice Lasserre
Chef de la Section Ingénierie Pédagogique, Division Enseignement Numérique chez Gendarmerie Nationale
Limoges
David Miodownick
Conseiller parlementaire
Paris et périphérie
Alexandre Madinier
Avocat chez PARME Avocats
Paris et périphérie
Emmanuel Dupuis
Directeur de projet au Ministère de l’intérieur
Paris
Aurélien Barbé
Délégué général du Groupement national des Transports Combinés – GNTC
Paris et périphérie
Gilbert Cuzou
Chargé de développement chez Caritas
Paris et périphérie
Frédéric IBANEZ
Cybercriminalité & Délinquance financière
Poitiers et périphérie
Patrice Prat
Directeur OCYRES & Directeur associé chez Syntagme, communication & influence
France
Richard Dana
Délégué général chez Fédération Française des Masseurs Kinésithérapeutes Rééducateurs (FFMKR)
Paris
Fabrice Mattatia
Délégué à la protection des données chez Ministère de l’Intérieur
France
Philippe MIRABAUD
Conseiller gendarmerie du ministre de l’intérieur
Paris
Pierre VANDIER
Chef d’état-major de la Marine chez Marine Nationale
Il a fallu attendre le décès du monstre Raymond Gouardo pour que sa fille Lydia, enfin libérée, puisse se mettre à en parler avec succès.
Depuis que le tueur en série dit « le Grêlé » a enfin été identifié comme étant François Vérove, un ancien gendarme devenu policier en 1988 et qui s’est suicidé le 29 septembre dernier pour échapper à une justice en passe de le rattraper, nous attendons aussi d’en savoir plus sur le parcours criminel de celui-là, qui a très probablement fait bien plus de victimes que celles qui lui sont aujourd’hui attribuées avec certitude grâce à la preuve ADN.
Et là, je dois bien avouer que je m’impatiente et ne peux plus attendre davantage pour mettre en évidence à l’attention de mes très chers lecteurs les quelques similitudes et éventuels points de rencontre que j’avais tout de suite remarqués entre eux et plusieurs autres criminels de haut vol, dont mes harceleurs, comptant des pédophiles et tortionnaires notoires qui se revendiquent eux-mêmes comme étant les organisateurs de tous les attentats terroristes « islamistes » commis sur le sol français ou contre des Français depuis mars 2012 – je mets le mot « islamistes » entre guillemets car les organisateurs premiers de ces attentats n’en sont absolument pas, ce sont des manipulateurs.
Commençons donc par les deux monstres Raymond Gouardo et François Vérove.
Ils se présentent tous deux comme des nostalgiques de l’Algérie française, manifestent le même attrait pour les petites filles et les tortures, et auraient de surcroît bien pu se croiser dans l’arrondissement de Meaux où ils ont tous deux vécu dans le même temps, dans les années 1980 et 1990, d’autant qu’ils évoluaient aussi tous deux dans les forces de l’ordre ou leurs milieux, l’imprimeur Raymond Gouardo en étant apparemment un indic. Rappelons encore au sujet de ce dernier qu’il ne se contentait pas de violer sa fille, et éventuellement d’attaquer d’autres fillettes, il la prostituait et aurait eu des policiers parmi ses clients.
Leur proximité est si grande qu’il est même possible de les imaginer complices pour plusieurs enlèvements, viols et meurtres de fillettes, par exemple lorsque ceux-ci se caractérisent par le sentiment de toute puissance de l’auteur ou des auteurs des faits agissant en plein jour dans des endroits très fréquentés, et ce sans même se faire remarquer comme suspects potentiels, comme s’il s’agissait de personnes dont la présence est habituelle ou peut être parfaitement normale dans les lieux publics dont il s’agit.
Continuons avec la criminelle Josette Brenterch du NPA de Brest, et ses complices de l’extrême-droite, qu’elle a bien convaincus eux aussi de me harceler.
Voilà encore tout un lot d’individus qui se signalent comme des nostalgiques de l’Algérie française, dont ils ont été rapatriés lors de la guerre d’Algérie ou après son issue.
En effet, Josette Brenterch y vivait dans les années 1950 avec toute sa famille, à Orléansville (aujourd’hui Chlef), où son père exerçait comme gendarme, en relation avec le service départemental des Renseignements généraux et l’état-major de la ZOA (Zone opérationnelle ouest algérois). La jeune Josette aura sans doute été très impressionnée par les attentats qui ciblaient alors les responsables, militaires et policiers français, et sera toujours restée une fidèle partisane et praticienne de la contre-insurrection qui fut organisée par le bureau de la guerre psychologique et restera un modèle du genre, puisqu’elle s’est ensuite elle-même spécialisée dans la manipulation des forces « révolutionnaires » de la LCR, après avoir effectué son service militaire volontaire dans la gendarmerie – une particularité de son CV qu’elle a toujours soigneusement cachée à tous ses bons « camarades » de l’extrême-gauche.
La « nostalgie » de tous ces pervers et tortionnaires extrêmement sadiques est en fait, tout comme celle de Josette Brenterch, celle d’un monde partagé de façon non équitable entre deux populations, d’une part celle des êtres supérieurs dont ils estiment avoir toujours été du seul fait de leur naissance, comme au temps des colonies, et d’autre part celle, beaucoup plus abondante, des êtres inférieurs qui seraient tous destinés à n’être toujours que les esclaves des premiers. Revenue en France, à Brest, Josette a bien toujours été entretenue dans cette idée dans les établissements d’enseignement catholique très huppés où ses parents inscrivaient toute leur progéniture, afin qu’elle ne se mélangeât point avec la plèbe locale – dont, pour ma part, je suis, bien entendu, puisque je n’ai toujours fréquenté que des établissements publics.
Cette même « nostalgie » avait déjà conduit des fils et filles bien nés à fomenter la simili « révolution » de mai 68, afin d’abattre une méritocratie en vertu de laquelle ils se voyaient régulièrement dépasser par des enfants de pauvres aux têtes mieux faites que les leurs.
La vraie révolution en marche avec la popularisation de l’accès à Internet, celle de l’advenue d’une démocratie qui se manifeste d’abord par une libération un peu désordonnée de la parole des victimes du totalitarisme de ces gens qui estiment toujours être en droit, d’une part, de consommer comme ils l’entendent ceux qui leur seraient inférieurs, et d’autre part, de tous les supprimer quand ils ne savent rester à leur place ou menacent encore d’accéder à des postes plus importants ou plus prestigieux que les leurs, cette vraie révolution, donc, que permet la liberté d’expression en vigueur dans cet espace public nouveau que nous fournit le réseau Internet, ne pouvait donc, de nouveau, que provoquer chez ces abuseurs une réaction extrêmement violente, une contre-insurrection menée tambour battant à grands coups d’attentats islamistes par la folledingue Josette Brenterch et tous ses complices de la bande du pédophile et cybercriminel notoire Pascal Edouard Cyprien Luraghi.
Voilà pourquoi, depuis le début, ces attentats ont toujours accompagné toutes leurs procédures abusives à mon encontre, procédures toutes destinées à me faire taire ou me faire « boucler ma gueule », comme l’a toujours dit le psychopathe Pascal Edouard Cyprien Luraghi.
Rappelons à ce sujet qu’il est remonté contre la liberté d’expression au point d’en avoir fait le thème central de son attentat contre Charlie Hebdo du 7 janvier 2015.
Mais il n’est évidemment pas le seul, il a toujours été rejoint en cela par tous ceux qui pouvaient craindre tout comme lui d’être un jour dénoncés ou simplement dérangés par une de leurs victimes usant de son droit d’expression publique directe sur le réseau.
Je rappelle qu’en ce qui me concerne, je ne dénonçais personne avant d’être harcelée autant sur le plan judiciaire que sur la toile par cette bande de dégénérés qui au départ se plaignaient seulement que je puisse, et pourtant de manière uniquement et parfaitement anonyme, parler un peu de moi ou de ma vie, car rien de ce que je pouvais en dire moi-même ne correspondait aux diverses « informations », toutes mensongères, qu’ils diffusaient déjà à mon sujet dans tous leurs réseaux depuis bien des années. Ainsi mes commentaires publics anonymes dérangeaient-ils ces malfrats même lorsqu’ils portaient sur des sujets tout autres ou parfaitement anodins, car ils révélaient chez moi une personnalité réelle aux antipodes de celle qu’avait toujours présentée partout mensongèrement la criminelle Josette Brenterch du NPA de Brest, outre que cette dernière craignait aussi qu’ils ne me permissent de sortir de l’isolement dans lequel elle me maintenait depuis des années avec toutes ses campagnes de calomnies assorties d’agressions graves.
Aussi, du jour où l’on découvre l’identité du « Grêlé », on ne s’étonne pas outre mesure de constater que lui aussi se mêle de politique et s’intéresse tout particulièrement aux réseaux sociaux.
Puis l’on remarque avec intérêt qu’il était depuis longtemps installé dans l’Hérault, d’où sont originaires deux de mes harceleurs et chefs terroristes complices du duo Luraghi / Brenterch, le premier étant lui-même établi depuis très longtemps en Thaïlande, et le second, Jean-Marc Donnadieu, résidant toujours à Béziers ou à proximité, ceci après avoir déjà relevé que les frères Kouachi ont passé toutes leurs vacances d’été des années 1994 à 2000 dans ce même département, à La Grande Motte, où François Vérove habitait lui-même en tout dernier lieu.
Et enfin, l’on s’interroge sur l’étrange parcours des terroristes en fuite après leur attaque du 7 janvier 2015 : ayant d’abord filé vers Soissons et les Ardennes de l’ogre Michel Fourniret, où ils s’étaient tous deux mariés à Charleville-Mézières, ou peut-être en direction de la Belgique où un imam complice leur aurait préparé une planque, ils ont ensuite fait demi-tour pour revenir vers Paris ou Meaux et s’arrêter finalement à l’entrée de Dammartin-en-Goële, dont l’agglomération est contiguë à celle de Longperrier où vivait François Vérove dans les années 1990.
Et bien entendu, l’on ne peut imaginer qu’ils ne connaissaient pas déjà l’imprimerie où ils ont finalement trouvé la mort le 9 janvier 2015.
10 : Lydia Gouardo, son frère et sa sœur et ses sept enfants
Jugement
Statut
Affaire jugée : condamnation de sa belle-mère à quatre ans de prison avec sursis pour non-empêchement de crime (son père étant mort avant la révélation des faits)
En 1956, Raymond Gouardo et Jacqueline se marient. Le couple a deux enfants, Bruno et Nadia. En 1962, alors que Raymond Gouardo purge cinq ans de prison pour vol à main armée, Jacqueline lui apprend qu’elle est enceinte d’un autre homme. Raymond reconnaît cependant l’enfant, Lydia qui naît le 13novembre1962 à Maisons-Alfort1 ; elle serait en réalité la fille du père de Raymond2. À sa sortie de prison, Raymond qui a rompu avec la mère de Lydia, a refait sa vie avec une visiteuse de prison, Lucienne Ulpat, et veut revoir ses enfants qui ont été abandonnés par Jacqueline et placés par la DDASS dans une famille d’accueil. Un soir, Raymond vient les chercher, armé d’un fusil chargé et force la famille d’accueil à lui rendre ses enfants.
Raymond Gouardo, Lucienne et les trois enfants vivent dans un appartement dans la cité populaire de Meaux. Les deux parents sont imprimeurs et décident que leurs enfants ne suivront plus l’école. Raymond commence à violer Nadia, puis, à huit ans, Lydia, lui faisant parfois sentir de l’éther avant les viols quotidiens lorsqu’elle se rebelle. Un jour, Lucienne Ulpat, fait prendre un bain d’eau bouillante à Lydia qui fait un malaise à cause de la douleur terrible. Puis Lucienne rajoute de l’eau de javel et utilise une brosse pour chien qui arrache la peau si fragile d’une si jeune enfant qui est brûlée au troisième degré et subit une dizaine de greffes à l’hôpital où elle reste pendant huit mois jusqu’à ce que son père la fasse sortir de force. Raymond séquestre ses filles dans leurs chambres et va même jusqu’à violer leur intimité en perçant des trous dans chaque pièce. Parfois Lucienne Ulpat observe ces viols par l’œilleton.
Raymond gagne de l’argent grâce à la pension d’invalidité des brûlures de Lydia et pour toucher l’invalidité totale, l’oblige à rester en fauteuil roulant. Parfois, Lydia, souffre tellement de ses brûlures que les voisins portent plainte, si bien que la famille se fait expulser de son logement. En 1975, la famille emménage dans une vieille ferme d’un village de Coulommes, achetée à crédit grâce à la pension d’invalidité. Là, jusqu’en 1999, l’année où il meurt, Raymond Gouardo, imprimeur ambulant, frappe et viole ses enfants. Bruno s’enfuit du domicile familial lorsqu’il a 15 ans, Nadia 18 ans. Le jour où Lydia atteint la maturité, Raymond lui annonce qu’elle a l’âge d’avoir des enfants. Six garçons naissent de 1982 à 1996. Pour être sûr d’obtenir une grossesse, il l’enchaîne à une poutre dans le grenier pendant plusieurs jours3.
Les faits et l’enquête
Pendant sa séquestration par son père, Lydia fait plusieurs fugues et des appels à l’aide judiciaire. Lors de la deuxième fugue, Raymond l’enferme dans le grenier pendant six mois et la viole avec des ustensiles de cuisine puis avec des outils. Elle serait allée se réfugier à la gendarmerie, à plusieurs reprises. Mais les forces de l’ordre l’auraient livrée de nouveau à son bourreau, « par peur de son père1 » et ni le système judiciaire, ni l’aide sociale, pas plus que les personnes environnantes de cette famille n’auraient agi1.
Quatre ans après la mort de son père, la jeune fille intente un procès contre sa belle-mère qui est condamnée pour non-dénonciation de crime et agression sexuelle sur l’un des fils de Lydia. Elle est condamnée à trois ans de prison avec sursis en première instance puis quatre ans de prison avec sursis en seconde instance4,5,6.
Raymond Gouardo est fortement soupçonné par sa fille Lydia d’être l’auteur des enlèvements et meurtres de Virginie Delmas et de Perrine Vigneron7,8,9.
À la suite des procès et de l’affaire Fritzl, une indignation médiatique s’abat sur les habitants de Coulommes où habitait la famille et la cité de Meaux où le père travaillait11.
Léonore Le Caisne, ethnologue au CNRS, a publié un livre sur l’affaire (Un inceste ordinaire. Et pourtant tout le monde savait, Belin, 201412). À partir d’une enquête ethnographique d’une année dans le village de Coulommes et Meaux, la chercheuse a essayé de comprendre pourquoi, alors que tout le monde (habitants et élus) « savait » que Raymond Gouardo « faisait des enfants à sa fille », personne n’a signalé les faits.
Lydia a depuis refait sa vie avec Sylvain Skirlo, avec qui elle a deux enfants1.
« Violée, battue, torturée pendant vingt-huit ans, Lydia Gouardo a eu six fils de son père, aujourd’hui décédé. Tout le village savait, et aucune autorité, école, médecins ou services sociaux, n’est jamais intervenue. »
Actif durant les années 1980 et les années 1990 en région parisienne, il intègre de 1983 à 1988 la Gendarmerie nationale comme motard de la Garde républicaine. Il poursuit ensuite sa carrière comme policier au sein de la Police nationale, notamment à la préfecture de police de Paris, avant d’être retraité et de connaître une brève période d’élu local à Prades-le-Lez. Il échappe aux autorités pendant près de 35 ans, bien que les enquêteurs disposent de ses empreintes digitales et, à partir de 2001, de son profil génétique. Le tueur est surnommé le « Grêlé » par la police et les médias en raison d’une peau marquée par des cicatrices de boutons selon des témoins, stigmates qui s’atténuent au fil des années.
Le « Grêlé » possède un profil criminel atypique qui intrigue longtemps la police judiciaire. D’abord tueur et violeur d’enfants avec le meurtre de Cécile Bloch en 1986, il tue ensuite deux adultes dans le 4e arrondissement de Paris en 1987 (Affaire Politi-Müller) puis disparaît pendant plusieurs années. La police établit plus tard son implication dans un enlèvement et viol d’enfant initié en 1994 à Mitry-Mory, en Seine-et-Marne, avant de perdre définitivement sa trace. À plusieurs reprises au cours de son parcours criminel, il présente une carte de police à ses victimes afin de tromper leur vigilance.
Ce n’est qu’en 2021 que la police judiciaire remonte finalement à lui en décidant d’interroger près de 750 gendarmes ayant opéré en région parisienne au moment des faits, dont François Vérove. Comprenant qu’il est sur le point d’être démasqué, celui-ci se suicide le 29septembre2021 au Grau-du-Roi dans le Gard, après avoir confessé ses crimes dans une lettre.
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François Vérove naît le 22janvier1962 à Gravelines dans le Nord1. Enfant unique, il grandit à Marcq-en-Barœul dans les années 1970, élevé par un père très strict avec lui2, sa belle-mère et ses deux demi-sœurs, sa mère étant décédée de la grippe deux semaines avant leur déménagement3,4.
Denis Jacob, fondateur du syndicat Alternative Police et ancien membre du syndicat Alliance Police nationale, responsable du département des Hauts-de-Seine entre 1995 et 1999, a côtoyé pendant quatre ans François Vérove. Celui-ci était en effet délégué pour les motards de la police nationale à la même époque22. Il le décrit comme « un monsieur tout le monde », d’une « gentillesse absolue », toujours « prêt à servir » et à se rendre disponible pour leur activité syndicale. Néanmoins, il le dépeint aussi comme un individu capable de « s’énerver facilement ». Dépressif, sous traitement médicamenteux, François Vérove aurait connu à cette époque d’importantes souffrances psychologiques et se serait arrêté de nombreux mois en maladie23. Denis Jacob fêtait tous les ans le Nouvel An avec François Vérove au Paradis Latin.
Parcours criminel
Crimes attestés par l’ADN
Agression dans le 13e arrondissement et meurtre de Cécile Bloch
Le parcours criminel connu du tueur commence le 7avril1986 dans le 13e arrondissement de Paris quand une fillette de huit ans croise sa route dans l’ascenseur de son immeuble. Vérove l’entraîne au sous-sol où il la viole et l’étrangle avec une cordelette avant de s’enfuir, croyant probablement l’avoir tuée. La victime survit à l’agression et donne l’alerte.
Façade d’un immeuble de la cité Fontainebleau au 116 rue Petit, vue de la rue Eugène-Jumin, lieu du viol et assassinat de Cécile Bloch.
Le prédateur récidive, dans le 19e arrondissement, moins d’un mois plus tard le 5mai1986, au 116 rue Petit. Cécile Bloch, onze ans, est agressée dans son ascenseur alors qu’elle se rend au collège. Vérove l’emmène dans un local situé au 3e sous-sol de la résidence et la tue après l’avoir violée. Vers 15 h, Cécile est retrouvée poignardée, étranglée, la colonne vertébrale brisée. Son corps est enroulé dans un morceau de moquette. Il s’agit du premier meurtre officiellement attribué à celui que la presse va surnommer le « tueur au visage grêlé ». Les témoins qui l’avaient croisés dans l’ascenseur le matin du meurtre, dont le demi-frère et les parents de la victime, dressent en effet le portrait d’un jeune homme avec un visage à la peau irrégulière24,25.
Affaire Politi-Müller
Cette affaire, qui débute le 28avril1987 dans le quartier du Marais à Paris, constitue un cas à part dans le parcours criminel de François Vérove. Les victimes ne sont plus des enfants mais deux adultes, retrouvés morts dans un appartement de la rue Sainte-Croix-de-la-Bretonnerie dans des conditions particulières sordides. Gilles Politi, technicien aérien de trente-huit ans, gît nu dans une position singulière : allongé sur le ventre, il a les jambes et les bras attachés dans le dos. Il a été étranglé selon une technique baptisée le « garrot espagnol », habituellement maîtrisée par les militaires. Irmgard Müller, jeune fille au pair allemande de vingt ans employée par la famille Politi, est accrochée par les bras aux montants d’un lit superposé, ses cordes vocales tranchées à l’arme blanche. Les deux victimes ont subi des brûlures de cigarette26,27.
L’enquête démontre que l’assassin connaissait la jeune allemande avec qui il avait entretenu une relation. Un nom retrouvé dans le carnet de contacts d’Irmgard Müller, « Élie Lauringe », n’existe en effet pas à l’état civil, ce qui suggère aux enquêteurs qu’il pourrait s’agir d’un pseudonyme utilisé par le tueur. Les témoins relatent que, la veille du meurtre, un jeune homme athlétique d’une vingtaine d’années avait été vu en compagnie de la jeune fille au pair en train d’avoir une altercation puis, plus tard, entrant dans son appartement situé rue de Sévigné. Le matin du meurtre, un homme à la description semblable est vu négociant à l’interphone avec Irmgard Müller avant de se faire ouvrir à la porte28. L’autopsie révèle en outre que, la veille du double meurtre, Irmgard Müller avait eu un rapport sexuel consenti avec un individu dont le sperme est retrouvé sur un tampon. Pour les enquêteurs, il s’agit vraisemblablement du même homme.
À l’époque, la police judiciaire ne dispose pas des empreintes ADN et ne soupçonne pas que le meurtrier sadique du Marais puisse également être le prédateur recherché pour le meurtre de Cécile Bloch. Ce n’est qu’en 2001, quatorze ans après les faits, qu’une analyse génétique révèle que le sperme est celui du « tueur au visage grêlé » recherché depuis 1986. La même empreinte ADN est présente sur les mégots de cigarette retrouvés à proximité des corps, ce qui confirme que l’assassin du Marais est bien François Vérove16.
Agression et viol dans le 14e arrondissement (1987)
Le 27octobre1987, la police judiciaire retrouve la trace de François Vérove dans le 14e arrondissement de Paris. Aux alentours de midi, une collégienne de quatorze ans qui rentre chez elle est abordée par un jeune homme se prétendant policier qui l’interpelle sous le prétexte de mener une enquête. Une fois dans son appartement, il lui passe les menottes avant de la violer, mais lui laisse la vie sauve. Il abandonne finalement sa victime après avoir cambriolé l’appartement. À l’époque les enquêteurs soupçonnent déjà le Grêlé d’être l’auteur de cette agression, mais ce n’est qu’en 1996 que sa culpabilité est démontrée par l’ADN. Il s’agit de la dernière agression connue de François Vérove avant une période de silence de sept ans.
Enlèvement et viol d’Ingrid G. initié à Mitry-Mory (1994)
Le 29juin1994, l’ex-garde républicain frappe à nouveau à Mitry-Mory en Seine-et-Marne. Une fillette de onze ans se déplaçant à vélo le long de la ligne à grande vitesse est abordée par un homme qui se dit policier et lui ordonne de monter dans sa voiture sous prétexte de l’emmener au commissariat. La victime obtempère et subit alors un enlèvement. Vérove roule pendant plus d’une heure, trajet durant lequel il discute avec la fillette. Parvenu à Saclay, dans l’Essonne, il emmène sa victime dans une ferme abandonnée. Il l’attache et la viole avant de s’enfuir brusquement sans l’avoir tuée. Il laisse derrière lui des traces ADN qui permettront de relier cette affaire aux autres crimes du tueur à la peau grêlée.
Autres affaires
François Vérove est suspecté d’être l’auteur d’autres agressions et crimes. Il pourrait être notamment impliqué dans les meurtres de :
Sophie Narme25, 23 ans, stagiaire au sein d’une agence immobilière et tuée dans un appartement qu’elle faisait visiter dans le 19e arrondissement de Paris, le 5décembre1991.
Karine Leroy29, 19 ans, disparue à Meaux (Seine-et-Marne) le 9juin1994 et dont le corps fut retrouvé dans une forêt de la région un mois plus tard16.
Mort et identification
L’enquête de la brigade criminelle, reprise ensuite au sein de cette brigade par l’unité d’analyse criminelle et des affaires classées, s’était orientée vers un criminel issu des forces de l’ordre en activité à l’époque des faits à cause de plusieurs éléments qui s’accumulaient pourtant depuis des décennies : utilisation à plusieurs reprises d’une carte professionnelle de policier ou de gendarme sur laquelle figurait la mention « sous officier » (utilisation lors de laquelle il avait même donné son véritable prénom lors d’une fête dans les années 1980), d’un talkie-walkie, de menottes professionnelles, maîtrise du jargon policier (corroboré par plusieurs témoins), soupçon de connaissance précise des procédures et manières d’opérer des enquêteurs par sa capacité à échapper à une enquête très serrée16.
Dans l’affaire du double meurtre du Marais en 1987 (Affaire Politi-Müller), il avait probablement donné à Irmgard Müller une fausse identité, Elie Lauringe, avec une fausse adresse dans le 13e arrondissement de Paris qui correspondait à un ancien local de la police.
En outre, la dernière affaire imputée au « Grêlé » avait eu lieu à Saclay près d’un centre d’entraînement de la gendarmerie.
En 2021, la nouvelle juge d’instruction sur ce dossier depuis décembre 2014, Nathalie Turquey, avait demandé la convocation de 750 gendarmes présents en Île-de-France à l’époque des faits dont François Vérove16. Il se suicide avec un mélange d’alcool et de barbituriques antidouleurs30 dans un appartement loué pour quelques jours au Grau-du-Roi dans le Gard le 29 septembre 2021, après une convocation reçue par téléphone le 24 septembre 202117,31. Cet appel, passé par une policière de la DTPJ (direction territoriale de la police judiciaire) de Montpellier, lui adressait une convocation pour le 6 octobre 2021, pour être auditionné dans le cadre d’une vieille affaire criminelle des années 1980, à l’époque où il exerçait à Paris, sans lui donner de précision autre qu’à l’issue de l’interrogatoire son ADN serait prélevé32,31.
Dans une lettre laissée dans l’appartement, il reconnaît « être un grand criminel qui a commis des faits impardonnables jusqu’à la fin des années 1990 ». Cette lettre est adressée à sa femme, à laquelle il confie : « Tu avais décelé des choses chez moi quand j’étais plus jeune. […] J’ai fait du mal à des gens, j’ai tué des innocents. Je pense à vous [sa compagne et ses enfants], et aux familles des victimes ». Il ne donne le nom d’aucune de ses victimes et ne détaille pas les circonstances de ses exactions. Il affirme avoir agi sous le coup de « pulsions », les expliquant par une enfance difficile ; il affirme que celles-ci auraient été apaisées par son mariage et la naissance de ses enfants et qu’il se serait alors « pris en main » et n’aurait « rien fait depuis 1997 »17, sous-entendant ainsi l’existence de crimes autres que ceux connus par la police, qui ne lui attribue des actes criminels avec certitude que jusqu’en 199433Interprétation abusive ?. Dans la nuit du 30 septembre au 1er octobre 2021, le parquet de Paris annonce qu’une « comparaison ADN [a] établi ce jour une correspondance entre le profil génétique retrouvé sur plusieurs scènes de crime et celui de l’homme décédé »16.
Les frères Kouachi sont français, issus d’une fratrie de cinq enfants. Ils deviennent orphelins très tôt de leur père puis de leur mère, qui se prostituait occasionnellement pour subvenir à leurs besoins, décédée en 1995, enceinte d’un sixième enfant, probablement suicidée avec des médicaments. Le parking de leur immeuble, rue d’Aubervilliers dans le 19e arrondissement, est devenu un repaire de pédophiles, les enfants y traînant, les parents ne pouvant s’en occuper3, ils sont élevés en foyer d’accueil4 après une enfance au 156 rue d’Aubervilliers, à Paris5. Saïd, son frère Chérif, une sœur et un autre frère, sont placés au Centre des Monédières, appartenant à la Fondation Claude-Pompidou, à Treignac6, en Corrèze, de 1994 à 20007. Saïd y passe un CAP et un BEP d’hôtellerie avant de gagner Paris8. Chérif est scolarisé au lycée Georges-Cabanis de Brive-la-Gaillarde où il suit une formation en électrotechnique. Arrivé à Paris, il réalise des clips de rap et devient livreur chez El Primo Pizza9.
En janvier2005, connu des services de lutte antiterroriste, Chérif est appréhendé alors qu’il s’apprête à prendre l’avion pour Damas10.
Il se marie à Charleville-Mézières le 1er mars 2008, et a un enfant11 avec sa compagne Izzana qui a commencé à porter le niqab depuis son pèlerinage à La Mecque en 2008, avant d’abandonner son travail d’animatrice en crèche12.
En mai 2010, les enquêteurs de la sous-direction anti-terroriste avaient perquisitionné son domicile et celui d’Amedy Coulibaly dans le cadre de l’enquête sur la tentative d’évasion de Smaïn Aït Ali Belkacem. Durant leurs investigations techniques dans le disque dur des ordinateurs des deux terroristes, les enquêteurs avaient trouvé de nombreuses photos pornographiques « classiques » et d’autres montrant des actes sexuels avec des enfants. Ces découvertes n’avaient pas fait l’objet d’investigations, le juge d’instruction antiterroriste Thierry Fragnoli avait considéré qu’elles n’avaient pas de rapport avec les faits de terrorisme dont ils étaient chargés. Les enquêteurs se demandent aujourd’hui si ces images ne se sont pas retrouvées dans les disques durs de leurs ordinateurs en raison de leur navigation sur des sites internet adultes servant de boîte de messagerie discrète. Car on a déjà vu des terroristes se parler sur des sites de jeux en ligne pour déjouer la surveillance de leurs mails et de leurs communications téléphoniques14.
En 2011, Saïd reçoit un entraînement au combat et au maniement d’armes légères au Yémen15,16,17.
C’est en 2012 qu’il se marie à Charleville-Mézières où son frère s’était marié en 200818.
Il était inscrit sur la liste noire des terroristes aux États-Unis depuis quelques années. Repéré à cause de son voyage au Yémen via le sultanat d’Oman, il fait l’objet entre 2011 et 2014, de quinze mois d’écoutes et de quatre mois de surveillance physique. La Commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité {CNCIS) met fin aux écoutes téléphoniques en juin 2014 faute d’éléments probants en lien avec le terrorisme, les écoutes ayant uniquement révélé des allusions à un trafic de contrefaçons de vêtements et de chaussures de sport19.
Saïd Kouachi et son frère montraient encore, par l’itinéraire de leur fuite en janvier 2015 vers la Belgique, des réflexes liés à leurs attaches ardennaises20.
Criminalisation et attentats de janvier 2015 en France
Emprisonné entre janvier 2005 et octobre 2006, Chérif Kouachi fait en prison la connaissance de Djamel Beghal, qui devient son « nouveau mentor » : il se radicalise encore en prison21. Il fait également la connaissance d’Amedy Coulibaly, incarcéré pour des délits de droit commun, qui devient lui aussi proche de Beghal22. Condamné en 2008 à 3 ans de prison (dont 18 mois avec sursis)1 pour « association de malfaiteurs en vue d’une entreprise terroriste » du fait de recrutement de terroristes pour combattre en Irak23 dans le cadre de la filière des Buttes-Chaumont, Chérif Kouachi reste en liberté, sa peine ayant été couverte par la détention provisoire21.
Cherif Kouachi et son frère Saïd Kouachi sont répertoriés dans deux bases de données de sécurité1 des États-Unis : ils sont interdits de vol sur le territoire des États-Unis et listés dans la « no fly list » du Terrorist Screening Center ; et celle du TIDE — liste hautement confidentielle contenant les cas de terroristes soupçonnés ou connus24. Selon des sources européennes et américaines proches de l’enquête, Chérif Kouachi se serait rendu au Yémen en 2011 pour s’entraîner avec des militants islamistes liés à AQPA25.
Chérif fait l’objet entre 2011 et 2014, de deux ans de surveillance téléphonique. La CNCIS met fin aux écoutes téléphoniques en juin 2014 faute d’éléments probants en lien avec le terrorisme, les écoutes ayant uniquement révélé des allusions à un trafic de contrefaçons de vêtements et de chaussures de sport19.
Les frères Kouachi connaissaient Amedy Coulibaly, qui est impliqué dans la fusillade de Montrouge le 8 janvier 2015 et dans la prise d’otages du magasin Hyper Cacher de la porte de Vincennes le 9 janvier 2015. Coulibaly affirme au téléphone à BFM TV s’être « synchronisé » avec les tueurs de Charlie Hebdo, et se réclame de l’organisation État islamique (dite « Daech »)26.
Le mercredi 7 janvier 2015, Chérif et Saïd Kouachi commettent à Paris l’attentat au siège de Charlie Hebdo, tuant huit membres de la rédaction de l’hebdomadaire satirique, deux policiers et deux autres personnes. Ils sont identifiés par la police dans la soirée, grâce à la découverte d’une carte d’identité que Saïd Kouachi avait perdue dans le véhicule qui a permis leur fuite27.
Recherchés par toutes les polices de France, les frères Kouachi se retranchent dans une imprimerie de Dammartin-en-Goële en Seine-et-Marne, vers 8 h 3028. Chérif Kouachi donne un entretien à un journaliste de BFM TV le matin du 9 janvier 2015 : il affirme être missionné et financé par Al-Qaïda du Yémen (AQPA) et avoir été formé par Anwar al-Awlaqi29.
Les deux frères avaient l’intention de prendre la fuite direction la Belgique où ils avaient prévu une planque à Bruxelles30.
Sépultures
Le 14 janvier 2015, le maire de Reims, Arnaud Robinet, fait savoir qu’il refuse d’accueillir la dépouille d’un ou deux des frères Kouachi à Reims. L’argument invoqué est celui de risque de trouble à l’ordre public, compte tenu de risques de pèlerinages extrémistes ou de dégradation de sépulture en un lieu de recueillement31. En matière d’inhumation, la loi française dispose que l’autorisation est à demander au maire de la commune du cimetière choisi. Le défunt peut être inhumé dans les cimetières suivants : celui de la commune où le défunt habitait (Reims pour Saïd, Gennevilliers pour Chérif), celui de la commune où le défunt est mort (Dammartin-en-Goële), ou celui où est situé le caveau de famille32.
Le beau-frère de Chérif Kouachi (Mourad Hamid ou Hamyd) a été interpellé en juillet 2016 à la frontière bulgaro-turque35. Il est soupçonné de vouloir rejoindre Daech en Syrie. Il avait été entendu en janvier 2015 après l’attentat contre Charlie Hebdo au commissariat de Charleville-Mézières avant d’être relâché, libre de toute charge. Il est fiché S depuis les attentats de janvier 2015. Le 25 juillet 2016, sa famille a signalé sa disparition. Le parquet antiterroriste de Paris a ouvert le 29 juillet 2016 une information judiciaire en vue de délivrer un mandat d’arrêt européen à son encontre.
(en) Maïa de la Baume & Dan Bilefsky, « Bodies of French Gunmen Lie Unburied, and, It Appears, Mostly Unwanted », The New York Times, Friday, January 2015, p. A12.