Attentat de Karachi du 8 mai 2002 : les victimes dénoncent un enterrement judiciaire

 

 

Le Point et Le Parisien ont relayé cette dépêche de l’AFP les premiers, en début d’après-midi.

Ayant vainement espéré voir sérieusement progresser l’enquête sur l’attentat de Karachi du 8 mai 2002 durant les cinq années qui viennent de s’écouler, elles font aujourd’hui le constat amer que d’autres avaient déjà fait depuis longtemps : tous pourris…

Pour ma part, je le savais depuis le début, puisque j’étais dedans à l’origine des temps.

Mais je ne suis pas la seule et aimerais bien, par exemple, voir M. François Asselineau, qui fut notamment conseiller pour les affaires internationales du ministre de l’Industrie d’Edouard Balladur de 1993 à 1995, fournir au public des explications complètes sur les ventes d’armes de cette époque.

Il serait peut-être moins moqué s’il décidait de se mettre à table.

Et surtout, qu’il n’aille pas prétendre ignorer qui je suis ni pourquoi on assassine toute ma famille…

 

http://www.lepoint.fr/politique/karachi-15-ans-apres-l-attentat-les-victimes-denoncent-un-enterrement-judiciaire-07-05-2017-2125434_20.php

Karachi: 15 ans après l’attentat, les victimes dénoncent un « enterrement » judiciaire

AFP

Publié le 07/05/2017 à 13:31 | AFP

Karachi: 15 ans après l'attentat, les victimes dénoncent un "enterrement" judiciaire
Karachi: 15 ans après l’attentat, les victimes dénoncent un « enterrement » judiciaire © AFP / SAEED KHAN AFP

 

Qui est derrière l’attentat de Karachi et pourquoi ? Quinze ans après, les victimes de l’attaque contre des ouvriers français qui travaillaient à la construction de sous-marins vendus au Pakistan, point de départ d’un scandale politico-financier, redoutent de ne jamais connaître la vérité.

Le 8 mai 2002, une voiture piégée précipitée contre un bus transportant des salariés de la Direction des chantiers navals (DCN) explose devant l’hôtel Sheraton à Karachi, tuant quinze personnes dont 11 employés français et en blessant douze autres. Tous travaillaient à la construction d’un des trois sous-marins Agosta vendus en 1994 au Pakistan par la France, sous le gouvernement d’Edouard Balladur.

Lundi, dans son fief de Cherbourg, le Premier ministre Bernard Cazeneuve rendra hommage aux victimes de cette attaque, encore entourée de zones d’ombre. « On espérait de ce quinquennat un élan politique pour faire la lumière sur cette affaire », regrette Virginie Bled, l’une des veuves de l’attentat.

L’enquête qui privilégiait au départ la piste Al-Qaïda a conduit à révéler l’affaire de financement occulte présumé de la campagne présidentielle d’Edouard Balladur en 1995.

Le 8 mai 2002, photo de l'épave du bus visé par l'attentat, à Karachi © AAMIR QURESHI AFP
Le 8 mai 2002, photo de l’épave du bus visé par l’attentat, à Karachi © AAMIR QURESHI AFP

 

Le juge antiterroriste Marc Trévidic s’est orienté à partir de 2009 vers l’hypothèse d’une vengeance ourdie contre Paris après la décision de Jacques Chirac en 1996 d’arrêter le versement des commissions - légales à l’époque - à des responsables pakistanais. Ce mobile financier était apparu dans les notes rédigées quelques mois après l’attaque par un ancien de la DST, les « rapports » Nautilus, qui évoquaient des rétrocommissions pour financer la campagne de M. Balladur.

Cette thèse laisse entrevoir un début d’explication aux yeux des victimes mais leurs espoirs se sont heurtés à l’échec d’une commission rogatoire au Pakistan, au refus d’entendre des témoins et au secret défense sur certains documents. « Globalement, les familles sont confrontées à l’échec flagrant de l’autorité judiciaire dans la recherche de la vérité », estime Olivier Morice, avocat de parties civiles.

« Depuis le départ du juge Trévidic, il y a dix-huit mois, plus personne ne connaît le dossier au pôle antiterroriste et les moyens manquent. Des dossiers ont été priorisés pour en enterrer d’autres », déplore Gilles Sanson, blessé dans l’attentat.

La présidence du tribunal de grande instance de Paris souligne qu’ »un effort considérable a été fait pour renforcer le pôle antiterroriste, passé de 8 à 11 magistrats ». Mais les juges font face à l’afflux des dossiers d’attentats jihadistes.

Un volet financier terminé

Parallèlement à l’enquête terroriste, les magistrats Renaud Van Ruymbeke et Roger Le Loire chargés du volet financier de l’affaire entre 2011 et 2014 ont acquis la conviction que la campagne d’Édouard Balladur a été en partie financée par des rétrocommissions - illégales - sur les contrats de sous-marins au Pakistan et de frégates à l’Arabie Saoudite.

Le 8 mai 2002, photo de l'épave de la voiture piégée précipitée contre un bus transportant des salariés de la Direction des chantiers navals (DCN) et qui avait explosé devant l'hôtel Sheraton à Karachi © SAEED KHAN AFP
Le 8 mai 2002, photo de l’épave de la voiture piégée précipitée contre un bus transportant des salariés de la Direction des chantiers navals (DCN) et qui avait explosé devant l’hôtel Sheraton à Karachi © SAEED KHAN AFP

 

Selon l’enquête, le réseau « K », coordonné par le Saoudien Ali Ben Moussalem, soupçonné de financement d’organisations terroristes, aurait été imposé en fin de processus pour enrichir ses membres et financer illégalement la campagne Balladur. Les juges se sont notamment interrogés sur une somme de 10,2 millions de francs en espèces versée sur son compte de campagne.

En 2014, les magistrats ont renvoyé devant le tribunal correctionnel six protagonistes dont Nicolas Bazire, ex-directeur de la campagne, Thierry Gaubert, alors membre du cabinet du ministre du Budget Nicolas Sarkozy, et l’intermédiaire Ziad Takieddine.

Ce renvoi, validé en appel en janvier après deux années de péripéties judiciaires, fait l’objet d’un pourvoi en cassation et une question prioritaire de constitutionnalité sera examinée en juin, retardant encore l’échéance d’un procès.

« On arrive à enterrer un dossier en multipliant les effets procéduraux sur la recevabilité des parties civiles et la prescription et en confiant le pan le plus important de l’affaire à la CJR, maintenue malgré les promesses du candidat François Hollande de la supprimer », déplore Marie Dosé, avocate de deux veuves et de cinq familles de blessés.

Les cas d’Edouard Balladur et de son ancien ministre de la Défense François Leotard, ont été disjoints au profit de la Cour de justice de la République (CJR) qui « procède activement à des actes d’investigation pour arriver à la fin de l’instruction prochaine », selon une source proche du dossier. « Est-ce que Edouard Balladur et François Léotard ont été entendus ? De cette procédure on ne sait rien », affirme l’avocate Marie Dosé.

07/05/2017 13:30:52 -          Paris (AFP) -          © 2017 AFP

 

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Karachi: 15 ans après l’attentat, les victimes dénoncent un « enterrement » judiciaire

 

>L’actu>International|07 mai 2017, 13h30|0
Attentat de Karachi du 8 mai 2002 : les victimes dénoncent un enterrement judiciaire dans Attentats 6924591_part-hkg-aph2002050892009-1-0-1_1000x625
Le 8 mai 2002, photo du site de l’attentat au cours duquel une voiture piégée précipitée contre un bus transportant des salariés de la Direction des chantiers navals (DCN) avait explosé devant l’hôtel Sheraton à Karachi (AFP/AAMIR QURESHI)

 

Qui est derrière l’attentat de Karachi et pourquoi ? Quinze ans après, les victimes de l’attaque contre des ouvriers français qui travaillaient à la construction de sous-marins vendus au Pakistan, point de départ d’un scandale politico-financier, redoutent de ne jamais connaître la vérité.

Le 8 mai 2002, une voiture piégée précipitée contre un bus transportant des salariés de la Direction des chantiers navals (DCN) explose devant l’hôtel Sheraton à Karachi, tuant quinze personnes dont 11 employés français et en blessant douze autres. Tous travaillaient à la construction d’un des trois sous-marins Agosta vendus en 1994 au Pakistan par la France, sous le gouvernement d’Edouard Balladur.

Lundi, dans son fief de Cherbourg, le Premier ministre Bernard Cazeneuve rendra hommage aux victimes de cette attaque, encore entourée de zones d’ombre. « On espérait de ce quinquennat un élan politique pour faire la lumière sur cette affaire », regrette Virginie Bled, l’une des veuves de l’attentat.

L’enquête qui privilégiait au départ la piste Al-Qaïda a conduit à révéler l’affaire de financement occulte présumé de la campagne présidentielle d’Edouard Balladur en 1995.

Le juge antiterroriste Marc Trévidic s’est orienté à partir de 2009 vers l’hypothèse d’une vengeance ourdie contre Paris après la décision de Jacques Chirac en 1996 d’arrêter le versement des commissions – légales à l’époque – à des responsables pakistanais. Ce mobile financier était apparu dans les notes rédigées quelques mois après l’attaque par un ancien de la DST, les « rapports » Nautilus, qui évoquaient des rétrocommissions pour financer la campagne de M. Balladur.

Cette thèse laisse entrevoir un début d’explication aux yeux des victimes mais leurs espoirs se sont heurtés à l’échec d’une commission rogatoire au Pakistan, au refus d’entendre des témoins et au secret défense sur certains documents. « Globalement, les familles sont confrontées à l’échec flagrant de l’autorité judiciaire dans la recherche de la vérité », estime Olivier Morice, avocat de parties civiles.

« Depuis le départ du juge Trévidic, il y a dix-huit mois, plus personne ne connaît le dossier au pôle antiterroriste et les moyens manquent. Des dossiers ont été priorisés pour en enterrer d’autres », déplore Gilles Sanson, blessé dans l’attentat.

La présidence du tribunal de grande instance de Paris souligne qu’ »un effort considérable a été fait pour renforcer le pôle antiterroriste, passé de 8 à 11 magistrats ». Mais les juges font face à l’afflux des dossiers d’attentats jihadistes.

- Un volet financier terminé -

Parallèlement à l’enquête terroriste, les magistrats Renaud Van Ruymbeke et Roger Le Loire chargés du volet financier de l’affaire entre 2011 et 2014 ont acquis la conviction que la campagne d?Édouard Balladur a été en partie financée par des rétrocommissions – illégales – sur les contrats de sous-marins au Pakistan et de frégates à l’Arabie Saoudite.

Selon l’enquête, le réseau « K », coordonné par le Saoudien Ali Ben Moussalem, soupçonné de financement d’organisations terroristes, aurait été imposé en fin de processus pour enrichir ses membres et financer illégalement la campagne Balladur. Les juges se sont notamment interrogés sur une somme de 10,2 millions de francs en espèces versée sur son compte de campagne.

En 2014, les magistrats ont renvoyé devant le tribunal correctionnel six protagonistes dont Nicolas Bazire, ex-directeur de la campagne, Thierry Gaubert, alors membre du cabinet du ministre du Budget Nicolas Sarkozy, et l’intermédiaire Ziad Takieddine.

Ce renvoi, validé en appel en janvier après deux années de péripéties judiciaires, fait l’objet d’un pourvoi en cassation et une question prioritaire de constitutionnalité sera examinée en juin, retardant encore l’échéance d’un procès.

« On arrive à enterrer un dossier en multipliant les effets procéduraux sur la recevabilité des parties civiles et la prescription et en confiant le pan le plus important de l’affaire à la CJR, maintenue malgré les promesses du candidat François Hollande de la supprimer », déplore Marie Dosé, avocate de deux veuves et de cinq familles de blessés.

Les cas d’Edouard Balladur et de son ancien ministre de la Défense François Leotard, ont été disjoints au profit de la Cour de justice de la République (CJR) qui « procède activement à des actes d’investigation pour arriver à la fin de l’instruction prochaine », selon une source proche du dossier. « Est-ce que Edouard Balladur et François Léotard ont été entendus ? De cette procédure on ne sait rien », affirme l’avocate Marie Dosé.

AFP

 

http://www.lexpress.fr/actualite/politique/elections/video-le-grand-debat-mouche-par-asselineau-macron-le-confond-avec-poutou_1895845.html

VIDÉO. Le Grand débat: mouché par Asselineau, Macron le confond avec Poutou

 

Par LEXPRESS.fr , publié le 04/04/2017 à 23:09 , mis à jour le 05/04/2017 à 09:22

 

Piqué par François Asselineau lors des questions sur la lutte contre le terrorisme, Emmanuel Macron s’est efforcé de lui répondre. Mal lui en a pris, en reprenant la parole, il a confondu son concurrent avec Philippe Poutou.

 

Si le débat à onze n’est pas des plus simples à suivre devant son téléviseur, il semble que le problème est le même en plateau. En début de seconde partie de l’émission, les candidats ont été amenés à dévoiler leurs programmes sur la question de la lutte contre le terrorisme.

DÉCRYPTAGES >> Qui a marqué des points, en a perdu, s’est planqué?

François Asselineau a choisi de s’en prendre à la politique extérieure de la France, et ses rapports entretenus notamment avec l’Arabie Saoudite ou le Qatar, accusés de participer au financement du terrorisme islamiste. Il en a ensuite profité pour demander directement à Emmanuel Macron ce qu’il en pensait. Le candidat En Marche! a souhaité jouer l’apaisement en acquiesçant et en prônant une réelle vigilance sur ces questions.

EN COULISSES >> Ce qu’il s’est passé hors du champ des caméras

« Vous, M. Macron vous êtes toujours d’accord avec tout le monde », a taclé François Asselineau. Problème, en voulant lui répondre, Emmanuel Macron s’est emmêlé les pinceaux en parvenant à confondre François Asselineau et Philippe Poutou, le candidat NPA.

PRÉSIDENTIELLE >> Recevez en temps réel les résultats de votre ville

 

http://www.lesinrocks.com/2017/04/24/actualite/les-resultats-sont-truques-la-soiree-electorale-avec-les-militants-dasselineau-11937169/

“Les résultats sont truqués !” La soirée électorale avec les militants d’Asselineau

 

24/04/2017 | 00h15
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Photo Juliette Redivo

 

Avec 0,8% pour François Asselineau et Emmanuel Macron en tête du premier tour des présidentielles devant Marine Le Pen, les militants du candidat UPR crient à la “magouille des résultats”. Dans cette “manipulation des médias”, des “algorithmes” ou même la “faute de Washington” dans ces résultats, beaucoup s’abstiendront pour le second tour. “Macron, on n’en veut pas !” Récit de cette soirée électorale, au QG de François Asselineau.

Vraiment, ils ne comprennent pas. Mais pas du tout. Emmanuel Macron, en tête du premier tour des présidentielles ? “C’est pas possible, il y a quelque chose derrière…”, soupçonne une militante, qui a revêtu son t-shirt “Asselineau 2017” pour cette soirée du premier tour. “Les résultats sont truqués, c’est sûr !” Renchérit sa voisine, elle aussi venue soutenir François Asselineau. Au Pavillon Wagram, où le candidat de l’Union populaire républicaine (UPR) a rassemblé ses militants et son équipe de campagne, la plupart en sont persuadés : “il y a une magouille dans les résultats, Macron ne peut pas être en tête.” Et chacun a sa petite idée du pourquoi du comment, en tentant de le prouver par A + B : pour certains, c’est “la faute du rabâchage des médias”, pour d’autres ce sont “les algorithmes”, ou encore de possibles “piratages informatiques” et même “la faute de Washington !” Mais surtout, surtout, plusieurs militants nous disent de bien noter ceci : “Non, nous ne sommes pas des complotistes ! Nous, on vient de la banlieue, d’Aubervilliers”, soulignent-ils, en nous agrippant le bras.

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(Photo Juliette Redivo)

Cette “manipulation de l’esprit par les médias et les sondages”, les militants de François Asselineau en parlaient déjà en faisant la queue devant le Pavillon Wagram, salle louée spécialement pour l’occasion, près de l’Arc de Triomphe. “Les sondages sont tous pourris !”, débattaient-ils entre eux. Même son de cloche en entrant dans la salle carrée, en attendant les résultats du premier tour : “Ils disent n’importe quoi !”, déclarent-ils devant l’émission politique de France 2.

Une coupe de champagne à la main, les quelques centaines de personnes réunies papotent entre elles tranquillement, calmement, très calmement. Pas de sono, pas de musique, juste le son de leur voix. Le rendez-vous ressemble à une réunion dominicale quelconque. Seulement quelques dizaines portent des t-shirt pro-Asselineau, et une poignée ont apporté leur drapeau français. La salle est remplie, du moins autant que la petite salle le permet. Face aux sondages “truqués”, beaucoup espèrent voir le score d’Asselineau autour des 10%.

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Ambiance disco (Photo Juliette Redivo)

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Champagne à l’effigie de l’UPR (Photo Juliette Redivo)

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La déception, à l’annonce des résultats (Photo Juliette Redivo)

“La situation est GRAVE !”

Alors quand leur candidat de cœur arrive enfin devant le pupitre, après un long moment d’attente (à 21 h 50 seulement, le temps “nécessaire” pour lui de mesurer la fiabilité des estimations, car confiance 0), les militants se lâchent un peu plus. Ils applaudissent à gorge d’éployées et crient des “Merci ! Merci ! Merci !” C’est comme s’ils voyaient leur libérateur en face d’eux. “C’était celui que j’attendais !, explique Yamina en levant les mains vers le ciel, tout en évoquant la première fois qu’elle a découvert le candidat. Enfin quelqu’un me représentait ! On n’est pas des populistes, monsieur Asselineau connaît ses dossiers. Je suis vraiment déçue du résultat. 0,8% ce n’est pas normal, on aurait dû faire beaucoup plus.” Pour elle, “l’Union européenne est une dictature qui nous dicte nos lois”, et les “médias sont aux mains des banques et de la finance”, comme le journaliste de CNews, Olivier Galzi, qui interviewait récemment le président de l’UPR et qui serait “un agent double de la CIA”. “La situation est grave, mettez-le en gras, elle est GRAVE !”, scande-t-elle dans la salle, devant ses amies qui acquiescent.

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(Photo Juliette Redivo)

Pour François Asselineau aussi, “les Français sont tombés dans le panneau”. “C’est une grande tristesse de voir Macron en tête puisqu’il a bénéficié d’une couverture médiatique obscène”, indique-t-il au début de sa prise de parole. Les autres candidats, comme François Fillon ou Benoît Hamon, qui appellent à voter pour Macron feraient, selon lui, tomber la France dans “une situation qui sera calamiteuse”. Emmanuel Macron sera vainqueur de l’élection présidentielle, il en est sûr, “c’est ça qu’il va se passer !”, lance le président de l’UPR devant son pupitre. Il voit d’ici la défaite de Marine Le Pen, puisqu’il y a “une guerre de manipulation des informations et des médias en France !” explique-t-il, sous les “hourra ! hourra !” des militants. Sans surprise, il ne donnera “aucune consigne de vote, mais Macron c’est l’horreur et Le Pen stigmatise mais n’a jamais proposé une sortie de l’Union européenne”. Tout ça, pour ça. “Frexit, Frexit !” lancent les militants en applaudissant, sous les spots des projecteurs qui s’allument et s’éteignent comme dans une boite de nuit. Ils terminent par des ambassades et l’hymne nationale, la main sur le cœur.

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(Photo Juliette Redivo)

L’abstention, pour ne pas voter Macron ?

Beaucoup s’abstiendront donc au second tour : “Macron était le pire scénario et Le Pen je n’en veux pas”, explique un militant en tenant une bouteille de champagne sous le bras, tandis que sa voisine Isabelle n’ira pas “voter Macron car c’est un pantin, ni Le Pen car on n’en veut pas”. Mais, pourtant, elle ne “s’abstiendra pas”… Vague. Mais une chose est sûre : “On ne va pas abandonner”, déclare Asselineau en ajoutant : “On va présenter des candidats dans toutes les circonscriptions pour les législatives”. Malik en est certain : “On va devenir LE parti d’opposition !” Avec 0,8% il y a encore du chemin à faire. A 23h38, en bouclant cet article, François Asselineau et ses proches de campagne en discute en grignotant un apéro.

le 24 avril 2017 à 00h15

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_Asselineau

François Asselineau

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François Asselineau
François Asselineau en 2014.
François Asselineau en 2014.
Fonctions
Président de l’Union populaire républicaine
En fonction depuis le 25 mars 2007
(10 ans 1 mois et 12 jours)
Conseiller de Paris
25 mars 200124 mars 2008
(6 ans 11 mois et 28 jours)
Élection 18 mars 2001
Biographie
Date de naissance 14 septembre 1957 (59 ans)
Lieu de naissance Paris (France)
Nationalité Française
Parti politique RPF (1999-2006)
RIF (2006-2007)
UPR (depuis 2007)
Diplômé de HEC Paris
ENA
Profession Inspecteur général des finances1
Site web francoisasselineau.fr [archive]

Signature de François Asselineau
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François Asselineau, né le 14 septembre 1957 à Paris, est un homme politique français.

Diplômé d’HEC et de l’ENA, il entre à l’Inspection des finances en 1985. Il mène ensuite une carrière de haut fonctionnaire qui le conduit notamment à exercer dans différents cabinets ministériels sous les gouvernements de droite des années 1990. Il occupe notamment, entre 2004 et 2006, le poste de délégué général à l’intelligence économique au ministère de l’Économie et des Finances. En parallèle, il est cadre du RPF puis du RIF et siège au conseil de Paris de 2001 à 2008, élu sur la liste de Jean Tiberi.

Il fonde en 2007 l’Union populaire républicaine (UPR), qui propose la sortie de l’Union européenne, de la zone euro et de l’OTAN. Ce parti est décrit par de très nombreux observateurs comme souverainiste, antiaméricain et conspirationniste, bien que François Asselineau récuse ces qualificatifs. L’UPR se présente comme en dehors du clivage droite-gauche et ses listes sont classées par le ministère de l’Intérieur parmi les « divers » lors des élections européennes de 2014 et régionales de 2015. François Asselineau est quant à lui couramment situé à droite, voire à l’extrême droite.

Cherchant à se faire connaître sur internet par le cybermilitantisme, François Asselineau et ses militants mènent également une insistante démarche de lobbying auprès des grands médias et de Wikipédia, accusés par François Asselineau de le censurer, au point que cette action a pu être décrite comme un « harcèlement ».

Après avoir échoué à se présenter à l’élection présidentielle de 2012, il est candidat à celle de 2017, où il recueille 0,92 % des voix.

Sommaire

Famille

François Asselineau est le fils de Pierre Asselineau, ingénieur à Gaz de France, et de Lucienne Gadille2. Il a un frère aîné et une sœur cadette3. Marié à une universitaire4, il a deux enfants3.

Parcours professionnel

Études et qualifications

Diplômé d’HEC Paris en 1980 et de l’ENA (promotion Léonard-de-Vinci, 19855,6, dont il sort 2e7,8), il est passionné par l’Asie et l’Océanie, et parle couramment le japonais7.

Carrière de haut fonctionnaire

Il est inspecteur des finances dans les cadres de 1985 à 19896, chargé de mission à la direction générale du Crédit national9 de 1989 à 19916 et chef du bureau Asie-Océanie à la direction des relations extérieures économiques au ministère de l’Économie et des Finances de 1991 à 19936.

En 1989, il établit deux rapports officiels consacrés aux activités de l’Agence de développement rural et d’aménagement foncier (ADRAF), établissement public à caractère industriel et commercial créé en 1986 en Nouvelle-Calédonie, dont un « rapport de vérification » à la demande du Premier ministre Michel Rocard et à usage administratif interne10. D’après Le Monde, ce rapport de vérification « équivaut à un réquisitoire »11 et dresse un constat « extrêmement critique sur la politique foncière menée sur le territoire, de 1986 à 1988, à l’époque du gouvernement de M. Jacques Chirac, sous l’autorité morale du président du RPCR, M. Jacques Lafleur, député RPR », « confirmant les jugements portés alors par les indépendantistes ». Ce rapport est rendu public par une source anonyme qui chercherait ainsi à « saboter les accords de Matignon sur l’avenir de la Nouvelle-Calédonie »12.

Après avoir quitté l’Inspection générale des finances en détachement7, il travaille comme haut fonctionnaire au sein de plusieurs ministères français13. Il est tour à tour conseiller pour les affaires internationales de Gérard Longuet puis de José Rossi au ministère de l’Industrie de 1993 à 199514,9, directeur de cabinet de Françoise de Panafieu au ministère du Tourisme dans le premier gouvernement Juppé15,16, chargé de mission au cabinet d’Hervé de Charette au ministère des Affaires étrangères de 1996 à 19975,9.

Il réintègre l’Inspection générale des finances en 1997, après la dissolution de l’Assemblée nationale7, et devient inspecteur général des finances en 20012. Il est directeur de cabinet de Charles Pasqua au conseil général des Hauts-de-Seine de 200117 à 2004.

Le 19 octobre 2004, il est nommé délégué général à l’intelligence économique au ministère de l’Économie et des Finances par Nicolas Sarkozy18. Sa délégation est chargée de « fournir, au gouvernement comme aux entreprises, des analyses renouvelées afin de mieux faire face aux effets de la mondialisation », et d’anticiper les décisions étrangères « qui auraient pour effet de nuire aux intérêts économiques et industriels de la France »19. Pour le député UMP Bernard Carayon, « cette nomination illustre la prise de conscience des autorités que notre patrimoine économique et technologique devait être défendu »20. Selon Christian Harbulot, directeur de l’École de guerre économique,

« [sa désignation fait apparaître] l’embryon d’une vision stratégique sur l’approche géo-économique du monde et la prise en compte des stratégies d’accroissement de puissance des pays concurrents. Les directives fixées dans cette lettre ne furent jamais appliquées dans les faits. Le changement d’attribution ministérielle de Nicolas Sarkozy aboutit à la marginalisation de François Asselineau qui, dépité, quitta son poste sans avoir pu passer à l’action21. »

François Asselineau indique quant à lui que Nicolas Sarkozy l’a nommé à cette fonction pour l’écarter du conseil général des Hauts-de-Seine, dont il a alors pris la présidence, et que « son poste est supprimé pour analyses politiquement incorrectes » en 2006, à savoir pour avoir « annoncé dès juin 2004 l’inéluctabilité d’une crise financière mondiale et, à terme, l’explosion de l’euro »22.

D’après le journaliste d’investigation Yvan Stefanovitch, François Asselineau fait partie des inspecteurs généraux des finances « fantômes », « devenus absolument débordés à force de vouloir mener une carrière politique tambour battant » et « qui ne peuvent pas accomplir la moindre mission parce qu’on ne leur donne tout simplement rien à faire »7.

Il se fait remarquer lors de sa carrière par son érudition et sa capacité d’analyse23,24.

Parcours politique

Débuts

Pour Gaël Brustier, François Asselineau « incarne la queue de comète de la Haute-Fonction publique la plus liée au gaullisme, nostalgique des début d’un régime. Alors que la masse de ses collègues adhère au projet d’intégration européenne comme l’essentiel des élites politico-administratives française, François Asselineau milite vite contre celui-ci »25.

François Asselineau indique avoir « commencé par voter non au traité de Maastricht en 1992, sans le dire »25,26. L’Opinion indique qu’« après la dissolution de l’Assemblée nationale en 1997, il se rapproche de Charles Pasqua pour rejeter le traité d’Amsterdam »27. En 1999, il rejoint le Rassemblement pour la France et l’indépendance de l’Europe (RPF), le mouvement fondé par Charles Pasqua et Philippe de Villiers : il est membre du bureau national, directeur des études et porte-parole du parti7,15.

Lors des élections municipales de 2001 à Paris, il est tête de liste dans le 19e arrondissement, inscrit sur la liste de Jean Tiberi, et élu au conseil de Paris27. Il siège d’abord parmi les non-inscrits28, rejoint en 2004 le groupe de l’Union pour un mouvement populaire (UMP)15,28 puis en démissionne en 2006 pour rejoindre de nouveau les non-inscrits : il précise alors que si Françoise de Panafieu, présidente du groupe UMP, est « une amie », il quitte l’UMP « par opposition à sa ligne européenne et sa position d’alignement sur les États-Unis »29. En 2007, il intègre le nouveau groupe baptisé « Paris libre », qui se veut détaché de toute affiliation partisane30.

Anti-européen revendiqué, il sera également quelques mois membre du Rassemblement pour l’indépendance et la souveraineté de la France (RIF), dont il intègre le comité directeur en novembre 200613,15,31. Il indique avoir quitté le RPF et le RIF parce qu’« aucun d’eux ne voulait vraiment sortir de l’Europe »13.

Fondateur et président de l’UPR

Union populaire républicaine
Image illustrative de l'article François Asselineau
Logotype officiel.
Présentation
Président François Asselineau
Fondation 25 mars 2007
Siège 15 rue Érard 75012 Paris
Adhérents 27 033 annoncés32,n 1
(1 mai 2017)
Positionnement Divers33
Idéologie Souverainisme34,35,36,37,38,39
Euroscepticisme40
Conservatisme41
Couleurs Bleu-vert et blanc
Site web www.upr.fr [archive]

Le 25 mars 2007, François Asselineau fonde, à l’occasion du cinquantième anniversaire du traité de Rome, un nouveau parti politique, l’Union populaire républicaine (UPR), qu’il préside depuis lorsn 2,42,43. Cette fondation fait alors l’objet d’« un silence médiatique absolu »23.

Programme souverainiste

L’UPR prône la sortie de la France de l’UE via l’article 50 du traité sur l’Union européenne (TUE), ainsi que de la zone euro et de l’OTAN42,44. L’accent mis par l’UPR sur l’activation de l’article 50 du traité sur l’Union européenne le distingue des autres partis, au point qu’une recherche Google à son sujet donne le site de campagne de François Asselineau comme première occurrence lors de la campagne présidentielle de 201745.

L’UPR se donne pour objet de « rétablir l’indépendance de la France et la souveraineté du peuple français »46 et met en cause les transferts de compétence à la Commission européenne — en soulignant que celle-ci n’est pas élue —, à la Banque centrale européenne et à l’OTAN47,15,48,49. François Asselineau présente ainsi son parti comme un « mouvement de libération nationale »50 ; il affirme que le fonctionnement de l’Union européenne n’est pas démocratique47, évoquant une évolution du continent vers la « dictature »51 et comparant les élus français à des « marionnettes »15.

La charte fondatrice de l’UPR affirme : « Si elle n’est certes pas la cause unique de tous les problèmes de notre pays, la construction européenne n’en est pas moins leur cause principale »52. François Asselineau aborde la plupart des thèmes politiques par le prisme du traité sur l’Union européenne45 et établit un lien entre les traités européens et le chômage, la délocalisation des industries, le « démantèlement » des services publics53. François Asselineau explique sa focalisation sur l’Union européenne, l’euro et l’OTAN, par le fait que ces structures imposeraient des politiques de telle manière qu’il ne serait pas possible d’en changer53. Il justifie sa volonté de quitter la zone euro en insistant sur sa mauvaise situation économique et en affirmant que « depuis l’Antiquité, […] toutes les monnaies plurinationales finissent toujours par exploser » ; il énonce également que « le recouvrement de notre souveraineté nous permettra, maîtres de notre destin, d’utiliser les instruments monétaires et douaniers pour doper la compétitivité et relocaliser la production, tout en s’adaptant à la conjoncture »52.

D’après François Asselineau, l’UE et l’OTAN, « vues depuis Washington, […] sont la face politique et la face militaire d’une même médaille, celle de l’asservissement du continent européen à leur « glacis » afin d’encercler et de contenir la puissance continentale russe »52. François Asselineau affirme que la construction européenne est, dès son origine, un instrument de l’hégémonie américaine54. Cette domination, cachée selon lui55, reposerait sur le caractère ingérable d’une union de plusieurs États, que François Asselineau compare à une copropriété dont le syndic serait les États-Unis. Les Américains auraient donc mis au point et initié un système autobloquant, un stratagème qui était destiné à contrer l’influence soviétique en Europe de l’Ouest après la Seconde Guerre mondiale56. François Asselineau considère par ailleurs la construction européenne comme une « idée racialiste »27 et l’Union européenne comme « un apartheid planétaire du monde blanc », arguant que la France n’a aucun lien historique avec par exemple la Lettonie, alors qu’elle en a avec le Maghreb ou le Sénégal57.

François Asselineau est décrit par Le Monde et Europe 1 comme « europhobe »58,59, par les journalistes Dominique Albertini et David Doucet ainsi que Conspiracy Watch comme « ultrasouverainiste »60,61, et classé par Laurent de Boissieu parmi « les souverainistes les plus radicaux » en Europe avec le Parti pour la liberté de Geert Wilders aux Pays-Bas en raison de leur projet de « sortir de la construction européenne, et pas seulement de l’Union européenne »62. Pour Gaël Brustier, « il incarne le courant le plus radicalement hostile à l’Union européenne, né des débats du traité de Maastricht »25. François Asselineau récuse le terme d’eurosceptique, préférant celui d’« euro-athée », et précise qu’il a d’abord été pro-européen, votant pour la liste de Simone Veil lors des élections européennes de 197950. L’UPR récuse aussi le qualificatif de souverainiste, considérant que ses engagements sont distincts de ceux des autres partis classés comme tels63, et se présente comme « antieuropéen et anti-atlantiste »64. Au contraire, le politologue Pascal Perrineau inclut l’UPR au sein des « partis souverainistes », avec Debout la France et le Mouvement pour la France, et considère que ceux-ci se retrouvent « souvent » sur « des choix de type protectionniste et nationaliste », soit « des positions proches » de celles du Front national (FN) et « la plupart du temps très éloignées des choix des partis de la droite classique et du centre »65.

Soutien au Brexit

En juin 2016, il salue la décision des Britanniques de quitter l’Union européenne, qu’il compare au démantèlement de la frontière austro-hongroise en 1989, correspondant au « début de la fin du camp socialiste »66. Après l’élection de Donald Trump comme président des États-Unis, il souligne le soutien de ce dernier au Brexit et compare de nouveau les dirigeants européens à ceux du bloc de l’Est lors de la chute des régimes communistes67. Valeurs actuelles estime cependant que « l’élection de Donald Trump lui a joué un mauvais tour : les anti-atlantistes sont entrés à la Maison-Blanche, et les dirigeants européens, unanimes contre le nouveau président américain, ne peuvent plus être accusés de collusion avec Washington »23. Sur Twitter, les militants de l’UPR sont les principaux utilisateurs du hashtag #Frexit68.

Positionnement politique de François Asselineau
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François Asselineau lors d’une conférence en 2015.

Arrêt sur images présente François Asselineau comme un « énarque de droite, aux lisières de l’extrême droite »15. L’universitaire Cécile Vaissié estime qu’il reprend « la même grille d’analyse que le FN » et qu’il « est très marqué à droite, voire à l’extrême droite, mais il prétend dépasser le clivage gauche-droite et attire aussi des gens qui se définiraient comme à gauche »69. Le politologue Jean-Yves Camus juge quant à lui qu’Asselineau, homme « intelligent » et « bien sous tous rapports », peut viser à distraire les électeurs du Front national, en attirant « ceux qui sont séduits par le souverainisme et la droite dure »54. Cependant, « à la différence d’autres figures intellectuellement proches de l’extrême-droite, [l']anti-américanisme [de François Asselineau] est exclusif de toute trace d’islamophobie, de racisme, ou d’antisémitisme »15. D’après L’Opinion, il est « souvent étiqueté à droite, voire à l’ultra-droite », et se définit comme gaulliste27,70. Pour Thomas Legrand, son discours « est — complotisme mis à part — celui qui se rapproche le plus, dans une forme d’anachronisme, du gaullisme originel »71. TV5 Monde considère qu’il « est un véritable nostalgique de la France du général de Gaulle, et ne s’en cache pas »3. Par ailleurs, François Asselineau cite régulièrement le gaulliste Philippe Séguin72,73,74. Lors des élections présidentielles de 2017, Le Figaro estime que François Asselineau « s’invite sur le terrain très disputé du gaullisme social et du souverainisme. »75. Benoît Rayski le considère comme « un complotiste d’extrême droite »76. Mediapart situe l’UPR comme un « petit parti très à droite »77. Pour plusieurs médias, François Asselineau et l’UPR adoptent un positionnement proche de celui de Solidarité et progrès, la formation de Jacques Cheminade13,72,78, ce que l’UPR conteste fermement79,80. Lors de la campagne présidentielle de 2017, Jacques Cheminade considère François Asselineau comme l’un de ses principaux adversaires, estimant que son positionnement est proche du sien81.

Positionnement face à l’extrême droite et au Front national

François Asselineau affirme être le seul à proposer réellement la sortie de l’Union européenne et de la zone euro27,78. Il avance par ailleurs que Marine Le Pen copie certaines de ses idées42 et que le Front national, dont il assure être « l’un des opposants les plus résolus »15, « ne veut en aucun cas la sortie de l’Europe »57 car il ne prônerait pas l’activation de l’article 50 du traité sur l’Union européenne82 et présente des candidats étrangers, titulaires de la citoyenneté européenne, aux élections européennes83. François Asselineau accuse également le FN d’être « un agent du système car il a pestiféré l’idée d’une sortie de l’Union européenne en l’assimilant à un discours extrémiste, anti-arabe et anti-immigrés »84. D’après Gaël Brustier, l’UPR partage « l’idéologie du rassemblement national » définie par Philippe Burrin et exploite, à travers le Conseil national de la Résistance, « des références historiques qui le distinguent fortement du Front national. Ce dernier, positionné désormais sur le créneau « souverainiste », est obligé d’euphémiser le volet économique de son discours anti-UE qui inquiète parfois un électorat surtout mu par le discours identitaire, autoritaire et anti-immigration traditionnel du parti des Le Pen »25. François Asselineau estime toutefois qu’il conviendrait de « calmer [les] phénomènes migratoires »3.

Le 10 avril 2017, Marine Le Pen déclare que la France n’est pas responsable de la rafle du Vel d’Hiv. François Asselineau l’accuse alors de « diviser la population française avec des sujets odieux ». Il lui reproche aussi, par la même occasion, de « faire la chasse aux immigrés », et affirme lui ne jamais chercher de « bouc émissaire »85. Le 12 avril 2017, soit une dizaine de jours avant le premier tour de l’élection présidentielle, il affirme qu’il exclut de voter pour Marine Le Pen au second tour86.

Le militant d’extrême droite Serge Ayoub a accueilli en 2010 l’une de ses conférences dans son bar mais Asselineau affirme qu’il ignorait qui était son hôte15,42,54,87. Alain Soral, dans son ouvrage Comprendre l’Empire (2011), voit dans ses conférences un témoignage de « l’universalisme français défendu par le général de Gaulle jusqu’en 1969 »88. François Asselineau a néanmoins condamné le soutien d’Alain Soral au FN et refusé ses propositions d’alliance : ce dernier lui témoigne dès lors une vive hostilité15,89.

Autres positions

L’UPR entend « [rassembler] les Français au-dessus des clivages gauche-centre-droite, de manière provisoire », ce qui serait « rendu possible par le refus de prendre position sur les sujets sociétaux et secondaires »90. Il se revendique volontiers du Conseil national de la Résistance, dont il affirme s’être inspiré en 2012 pour élaborer son programme présidentiel qui prévoit une « grande vague de renationalisation » — notamment de l’énergie, de l’eau, des autoroutes, d’Orange, TF1 et TDF, et « tout établissement financier secouru par des fonds publics » — et des « services publics de qualité »56,57,27,91,92. D’après le journaliste Benjamin Masse-Stamberger, cette volonté de nationalisation découle chez François Asselineau d’une réflexion sur l’intérêt général par rapport aux intérêts privés; pour certains secteurs, comme l’énergie ou les télécommunications, l’État devrait décider, étant justement le plus à même de garantir l’intérêt général93. Par ailleurs, selon le journal La Croix, François Asselineau considère que le modèle social français est mis en danger par « une libéralisation à outrance du marché du travail », et il voudrait préserver l’« État social », et notamment le système de retraite par répartition et la sécurité sociale avec une prise en charge de la maladie à 100%94.

Parmi ses propositions figurent aussi la « lutte contre toutes les formes de terrorisme, à commencer par le terrorisme des séparatistes régionaux », le lancement d’une « grande politique publique de médecines douces et alternatives » et le « refus de la stigmatisation insidieuse des Français d’origine arabe ou de confession musulmane »13. Il ne se prononce pas sur « les grandes questions nationales comme le nucléaire, la dette publique ou le choix de la politique migratoire, [qui] devront être tranchées par des référendums »52.

La charte fondatrice de l’UPR « commande de n’attaquer personne en raison de ses convictions religieuses ou de ses origines », « refuse tout extrémisme et tout racisme », et « proclame son attachement à la Déclaration universelle des droits de l’homme »84.

François Asselineau dit soutenir l’Iran dans sa résistance à l’« euro-atlantisme »42 et s’oppose à l’intervention en Irak contre l’État islamique15.

Alliances politiques

En 2010, l’UPR fait part de son intention de dialoguer avec, voire de recruter des militants du Front de gauche, d’Égalité et Réconciliation, du Parti ouvrier indépendant, du Mouvement politique d’éducation populaire (M’PEP), de Solidarité et progrès ou de Debout la République95. Elle se rapproche ensuite de plusieurs formations dont le M’PEP et le Pôle de renaissance communiste en France (PRCF), jusqu’à l’échec d’un projet d’alliance en 201395. François Asselineau est depuis hostile aux alliances avec d’autres partis politiques82.

Adhérents et notoriété

L’UPR revendique 500 adhérents en janvier 201196, un millier en 201257,97, 3 000 en 201354, entre 5 50013 et 5 900 en 201415, 9 400 fin 201555, entre 10 80053, 12 000 en 201627 et 16 500 début 201798.

François Asselineau et son mouvement n’en restent pas moins considérés comme marginaux sur la scène politique française : en 2014, la blogueuse Caroline Merlin[réf. souhaitée] le qualifie sur Le Plus – L’Obs de « personnage pratiquement inexistant dans le paysage politique »42 et Roland Jaccard, dans Causeur, d’« illustre inconnu »99 ; en décembre 2015, Le Point présente l’UPR comme « une formation politique inconnue des électeurs »100 et France Bleu comme un « parti méconnu dirigé par un inconnu »101.

Marianne décrit les militants de l’UPR comme venant « de partout. Souvent issus de la classe moyenne, ils militent pour la première fois »13. D’après François Asselineau, la plupart des adhérents de l’UPR n’appartenaient à aucun autre parti avant de le rejoindre et viennent souvent de la gauche27. Le parti indique que les adhérents représentent sa seule source de financement13.

Gestion du parti

Europe 1 souligne en 2017 que François Asselineau « reste, quoi qu’il en soit, la clef de voûte [de son parti]. Celui par lequel tout passe et auquel il est très difficile de s’opposer. […] Au final, cette verticalité est en totale adéquation avec la vision politique de François Asselineau. Lui qui se présente en nouveau de Gaulle, au-dessus des partis, ni de droite, ni de gauche, présente [pour l’élection présidentielle de 2017] un programme entièrement centré sur sa personne et les prérogatives régaliennes d’un chef de l’État »102. Le Huffington Post indique quant à lui qu’« autrefois jugé comme pouvant se montrer autocratique, François Asselineau est désormais décrit par ses militants comme étant à l’écoute, proche des siens »103.

Universités

Durant ses universités d’automne qui se tiennent en septembre 2012, octobre 2013, 2015 et octobre 2016, l’UPR reçoit diverses personnalitésn 3.

Participations à des scrutins électoraux

Dans un premier temps, François Asselineau rejette la participation de l’UPR aux scrutins locaux, ce qui reviendrait selon lui à « participer à un système que nous rejetons en bloc »96.

Lors des élections municipales de 2008, François Asselineau tente sans succès de présenter une liste dans le 17e arrondissement de Paris104,105.

François Asselineau annonce sa candidature à l’élection présidentielle française de 2012 le 3 décembre 2011 lors du congrès national de l’UPR à Nogent-sur-Marne106,57, mais ne parvient pas à obtenir les parrainages nécessaires (il déclare en avoir obtenu 17 pour environ 1 700 à 1 800 maires contactés107,n 4).

En 2013, il se présente à la législative partielle de la troisième circonscription de Lot-et-Garonne, dont le siège de député a été déclaré vacant à la suite de la démission de Jérôme Cahuzac51. Lors de ce scrutin, qui est le premier auquel concourt l’UPR, les partisans de François Asselineau se montrent très présents sur le terrain et diffusent leurs tracts dans toute la circonscription54. Il obtient finalement 0,58 % des suffrages exprimés (189 voix, douzième position sur dix-sept candidats)15,108. Jérôme Schrepf, journaliste de La Dépêche du Midi, estime qu’« il était clairement là pour se faire connaître et était très déconnecté des problèmes locaux. Mais il était entouré de gens de bon niveau, comme un ancien pilote de l’armée de l’air »5. Il reçoit le soutien de Nicolas Dupont-Aignan qui vante les liens entre l’UPR et son parti Debout la République « sur la défense de notre souveraineté » ou « sur l’indépendance de la France »5.

Lors des élections européennes de 2014, François Asselineau recueille 0,58 % des voix (17 864 voix) dans la circonscription Île-de-France109, et son parti recueille 0,41 % des suffrages sur le plan national (76 907 voix)110. Marianne remarque que l’UPR « a dû consacrer une bonne partie de son budget de campagne pour les élections européennes (381 000 euros) à s’opposer au FN »13. Jean-Yves Le Gallou prend en exemple le score de l’UPR pour souligner les limites électorales du « souverainisme pur et dur » qui fait « de la sortie de l’euro l’alpha et l’oméga de la politique »111.

Dans le cadre des élections départementales de 2015, l’UPR présente des candidats dans 14 cantons. Le score maximum obtenu est de 3,22 %112.

L’UPR participe aux deux législatives partielles organisées en 2015. Le 1er février 2015, dans la quatrième circonscription du Doubs, Yannick Hervé obtient 147 voix (0,57 %, neuvième position sur treize candidats)113. Le 6 septembre 2015, dans la troisième circonscription de l’Aveyron, Loïc Massebiau obtient 444 voix (1,86 %, dernière position sur sept candidats)114.

Lors des élections régionales de 2015, l’UPR présente un peu moins de 2 000 candidats112,55,110, ce que Slate qualifie de « performance étonnante pour cette formation politique sans élu, ni financement public »115. François Asselineau est tête de liste en Île-de-France115. L’UPR propose « l’organisation de référendums sur les grands sujets régionaux, comme les Jeux olympiques en Île-de-France ou Notre-Dame-des-Landes dans les Pays-de-la-Loire », « l’institution de référendums d’initiative populaire au niveau régional », la rénovation des lycées et l’amélioration des transports en commun115. Sur le plan national, l’UPR recueille 0,87 % des suffrages exprimés (189 330 voix)116. En Île-de-France, la liste menée par François Asselineau recueille 0,94 % des suffrages exprimés (29 755 voix)117. L’UPR invite les électeurs à l’abstention lors du second tour de l’élection118,119.

Candidat à l’élection présidentielle de 2017

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Logo de candidature.

Cherchant à se présenter lors de l’élection présidentielle de 20175,120, il obtient 587 parrainages121, ce qui est perçu comme une « surprise »26,122. Il est crédité de 0,5 à 1,5 % des voix dans les sondages123,124,125.

Il présente son programme lors d’une allocution de 3 h 20 à la Plaine Saint-Denis, le 14 mars 2017126. Le Monde souligne que « François Asselineau est le seul parmi les candidats défendant des idées souverainistes à vouloir enclencher une procédure de « Frexit » dès son élection127. »

Lors du débat télévisé réunissant la totalité des candidats, il se distingue en citant avec précision la Constitution française, les traités de l’Union européenne, et en critiquant les emprunts bancaires des candidats favoris128. Il précise que son parti n’a contracté aucun crédit et propose que les partis politiques ne puissent plus se financer auprès des banques, estimant que « ce sont les banques qui donnent après des instructions »129. Un sondage visant à déterminer quel candidat a été perçu comme le plus convaincant lui attribue 3 % des suffrages130. Les décodeurs du Monde mettent en cause un « festival d’intox des candidats sur l’Europe lors du grand débat », et en particulier certaines affirmations de François Asselineau. Ce dernier déclare notamment à cette occasion que les traités européens poussent à la privatisation des services publics : selon Les décodeurs, François Asselineau confond privatisation et libéralisation, cette dernière correspondant à la mise en concurrence des services publics avec des entreprises privées, à l’intérieur de secteurs d’activité précis (les services postaux, l’électricité et le gaz, le transport aérien…) auparavant tous monopolistiques. De plus, François Asselineau présente les recommandations de politique économique de la Commission européenne (GOPE) comme des directives que la France doit suivre impérativement, mais Les décodeurs affirment qu’il s’agit bien de recommandations, donc non contraignantes. François Asselineau affirme également que la contribution nette de la France au budget de l’Union européenne est de 9 milliards d’euros, alors que le calcul de cette contribution donne un résultat maximum de 6,1 milliards selon Les décodeurs131. Ce chiffre est confirmé par RTBF, qui estime que de toutes façons, le type de calcul proposé par Asselineau, purement comptable, a un intérêt limité. Ces contributions permettent en effet de faire progresser l’économie des pays les plus faibles, et ceux-ci sont alors susceptibles d’acheter du matériel aux pays les plus forts, ce qui, selon RTBF, complexifie l’équation simpliste d’Asselineau132.

Lors de cette élection, François Asselineau se targue de « relever le niveau du débat de cette présidentielle qui a sombré dans l’abysse »75. Il déclare : « Si je suis candidat c’est pour être élu, ce n’est pas pour faire de la figuration »133. Il assure qu’il va être « la grosse surprise » du premier tour134, une promesse qui ne fait pas preuve de réalisme selon son adversaire Jacques Cheminade135,136.

Le 23 avril, il recueille 332 588 voix, soit 0,92 %, et se classe en neuvième position sur onze137.

Évoquant le second tour entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron, François Asselineau prédit une victoire de ce dernier, qu’il qualifie d’« horreur » et de « marionnette de l’oligarchie financière ». En outre, il décrit Marine Le Pen comme la « représentante d’un mouvement qui stigmatise les populations et n’a jamais vraiment proposé de sortir de l’UE ». Il ne donne « aucune consigne de vote » pour le second tour et estime que la situation qui découle du premier tour est « très grave » pour la France138,139,140.

Positionnement sur les affaires étrangères

Conspirationnisme antiaméricain

La plupart des médias qualifient François Asselineau et l’UPR de conspirationnistes141,142,143,144,145,146,147,148,149. Rudy Reichstadt, animateur du site Conspiracy Watch, résume les idées de François Asselineau comme « un souverainisme intégral mâtiné de théorie du complot antiaméricaine », et voit dans sa stratégie l’intention de mener « une sorte d’OPA sur le public séduit par les discours complotistes de sites comme le Réseau Voltaire ou Égalité et Réconciliation, d’Alain Soral »54. Il commente également à son sujet : « Je ne pense pas qu’il soit dingue, mais qu’il utilise le complotisme parce qu’il a compris que c’est ce qui marche sur internet5 ». Pour Le Huffington Post, la « rhétorique conspirationniste » de François Asselineau « en fait une personnalité politique à part »150

Pour Arrêt sur images, « c’est […] le complot américain, multiforme mais permanent au moins depuis la Libération, qui est la clé principale, voire unique, d’explication du monde » dans « les discours ou les écrits d’Asselineau »15. D’après Libération, « le site officiel du mouvement regorge[ant] de longues analyses se voulant factuelles, mais menant irrésistiblement vers une lecture conspirationniste de l’histoire, dont les ficelles remonteraient jusqu’aux services américains »151. Selon François Asselineau, le processus d’unification européenne aurait été lancé exclusivement sur instruction du gouvernement américain, dont Robert Schuman n’aurait été qu’un exécutant « prête-nom », et Jean Monnet — « très probablement agent de la CIA » — un « agent traitant »152,153. Il présente également la secte Boko Haram, l’État islamique ou les attentats de Boston comme autant de complots de la CIA154. Il affirme à l’occasion des élections régionales de 2015 que les nouvelles régions « ont été calquées sur les États américains », avec pour objectif de « disloquer la France »115,155.

Bien qu’Asselineau prétende ne s’être jamais exprimé sur les attentats du 11 septembre 2001, le site Conspiracy Watch relève dans une de ses vidéos de 2013 une intervention sur le sujet. À cette occasion, Asselineau présente la « théorie officielle » comme une « théorie du complot » — un argument utilisé par les conspirationnistes — et en donne, selon Conspiracy Watch, une « version caricaturale »156.

StreetPress souligne que certains invités des universités d’automne ou des meetings de l’UPR sont conspirationnistes, tels Alain Benajam du Réseau Voltaire ou Étienne Chouard, et relève « des centaines » de prises de position conspirationnistes de la part de militants et candidats de l’UPR sur les réseaux sociaux157.

François Asselineau soutient que le Front national a été « inventé » en 1983 par François Mitterrand et Jacques Attali, qui auraient « donné instruction aux médias » de le « faire mousser ». Il soutient aussi que le FN a été financé dans les années 1980 par une association très proche de la secte Moon, CAUSA International (en), derrière laquelle se trouveraient la CIA et la « famille Bush ». François Asselineau affirme aussi que Marine Le Pen plagie et pollue le discours de l’UPR, et qu’elle a bénéficié de la promotion de l’hebdomadaire Marianne, une tactique visant, selon lui, à rendre infaillible l’élection de Dominique Strauss-Kahn en 201242,15. Selon Robin D’Angelo « François Asselineau souffre d’une maladie : la comploïte aigüe » quand il affirme « que « les militaires américains », « le FBI » et « John Negroponte » contrôlent l’institut de sondage Harris Interactive pour faire gonfler les scores de Marine Le Pen afin de discréditer tous ceux qui s’opposent à la construction européenne »87.

Face aux accusations de conspirationnisme, François Asselineau dit être victime d’« une forme d’excommunication » et juge qu’il s’agit là d’« une façon de ne pas répondre aux questions de fond »5. Selon Le Monde, François Asselineau croit « à un grand complot des grands médias pour le faire passer pour un complotiste »155. Pour le sociologue libertaire Jean-Pierre Garnier, le seul tort de François Asselineau est de « [rappeler] certains faits connus mais qu’il convenait de taire, telle la part prise par les États-Unis dans la naissance de la CEE ou, plus récemment, dans l’essor du terrorisme djihadiste »158.

D’après Caroline Merlin, blogueuse à L’Obs, François Asselineau hait « toute influence anglo-saxonne ou américaine » en France42. En 2004, au moment où François Asselineau devient délégué général de l’Intelligence économique à Bercy, le journal Libération estime que sa défense d’un patriotisme économique va « de pair » avec un antiaméricanisme et une critique systématique d’ « institutions européennes « libérales » et que ces convictions ne sont « pas toujours très bien argumentées au regard des enjeux de la mondialisation »19. Pour Laure Daussy, d’Arrêt sur Images, le fait que François Asselineau puisse voir les États-Unis derrière l’État islamique ou bien derrière la construction européenne, ou qu’il puisse penser que Marine Le Pen est soutenue par le gouvernement américain, sont des preuves de l’antiaméricanisme de François Asselineau15.

Positions pro-russes

Selon le journaliste Nicolas Hénin, auteur d’un livre sur les réseaux pro-russes en France, François Asselineau est caricaturalement anti-américain, et « obséquieusement laudateur » du président russe Vladimir Poutine. De plus, Nicolas Hénin qualifie l’UPR de « bon candidat au titre de meilleure officine poutiniste de France »159. L’universitaire Cécile Vaissié, spécialiste de la Russie, écrit que François Asselineau « s’active pour le Kremlin ». Elle assure que le débat sur les relations franco-russes qui a lieu à l’université d’automne de l’UPR en 2015 est « biaisé et partisan, voire mensonger ». Elle mentionne la présence de Xavier Moreau à cet événement, et réfute son opinion concernant les télévisions russes, où, selon lui, la liberté des débats est « totale »69.

L’UPR prône un rapprochement avec la Russie160. François Asselineau est régulièrement interrogé par des médias russes tels que Russia Today, ProRussia TV et La Voix de la Russie15,69,161 et a visité la Crimée un an après son rattachement à la Russie159. En juin 2015, il est invité aux célébrations de la fête nationale russe à l’ambassade de Russie en France, en compagnie notamment de Jean-Pierre Chevènement et de Jacques Sapir162.

Militantisme et relations avec les médias

Relations avec les médias

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Alors peu invité dans les médias, François Asselineau est reçu en 2014 sur le plateau de l’émission On n’est pas couché, diffusée sur France 2.

Dès le mois de février 2012, François Asselineau et son parti, l’UPR, considèrent qu’ils sont « barrés des grands médias » et « interdits d’antenne » parce que « [leur] discours dérange »56,163. En 2014, le parti affirme être « le plus censuré de France164 ». À l’occasion des élections régionales de 2015, l’UPR utilise comme slogan : « Le parti qui monte malgré le silence des médias »5.

En avril 2014, l’UPR envoie une lettre au Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) pour protester de son absence des médias15. Après les élections européennes de 2014, l’UPR proteste à nouveau contre le « silence » médiatique dont il fait l’objet, ses listes ayant recueilli plus de voix que celles du Nouveau Parti anticapitaliste (0,41 % contre 0,39 %)165, mais sans pour autant attirer plus l’attention des médias43,15.

Ce militantisme ne va pas sans contrecoups. 20 Minutes relève que « les soutiens de l’UPR n’hésitent pas à contacter les auteurs d’un article concernant leur candidat, s’il leur paraît incorrect » ; le porte-parole du parti affirme cependant que celui-ci « n’a jamais demandé d’écrire ou d’appeler des journalistes »166. Laurent de Boissieu, journaliste à La Croix, évoque ainsi dans son bloc-notes de mai 2014 le « harcèlement que tout journaliste a subi un jour ou l’autre de la part de certains des militants de l’UPR » pour que les médias fassent une place dans leurs colonnes à François Asselineau et à son parti5. Il commente à ce propos : « prononcez le nom de « François Asselineau » devant un journaliste, et vous le verrez rigoler44 ». Il estime cependant qu’en se disant victime d’une « injustice du traitement médiatique », « François Asselineau n’a pas complètement tort, et les chiffres qu’il avance parlent d’eux-mêmes. Certains confrères ont par exemple davantage parlé de listes anecdotiques présentes dans la seule région Île-de-France que de celles de l’UPR pourtant en lice partout » durant les élections européennes de 201444.

Laurent Ruquier, ayant reçu « pendant à peu près un an » de nombreux messages, sur Facebook ou Twitter notamment, lui demandant pourquoi il n’invitait pas François Asselineau167, finit par recevoir ce dernier dans l’émission On n’est pas couché, en septembre 2014 : sur Le Plus – L’Obs, on s’interroge à cette occasion sur la pertinence de donner la parole à « ce genre d’individu complotiste42 » et Roland Jaccard juge que l’invitation d’Asselineau avait principalement pour but de le jeter en pâture aux chroniqueurs de l’émission et de ringardiser les idées anti-européennes99.

Les échanges sur Twitter lors de la campagne du référendum sur l’appartenance du Royaume-Uni à l’Union européenne montrent que les médias russes Sputnik et RT « s’affirment comme une source première d’information pour les militants du « FN » et de l’UPR de François Asselineau », leur ligne éditoriale étant « perçue comme une alternative aux médias traditionnels souvent décriés par ces mêmes militants »68. L’UPR est régulièrement invitée dans les médias internet dits « de réinformation », dont elle a compté plusieurs figures dans ses rangs telles que Jean Robin, Patrick Dhondt alias « Tepa » (fondateur du site Meta TV, proche de Dieudonné15,82), Raphaël Berland (fondateur du Cercle des volontaires) et Jonathan Moadab (de l’Agence Info Libre)55,168.

Cybermilitantisme

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De mars 2007 à février 2017, François Asselineau aura donné environ 500 conférences169[réf. insuffisante], dont certaines portent en tout ou partie sur l’histoire de France.

Asselineau et ses équipes sont très investis dans le militantisme sur Internet54 : l’UPR affirme s’être développé « exclusivement en ligne »50 et mise en premier lieu sur le net pour se faire connaître170,27. Rudy Reichstadt qualifie l’UPR de « véritable phénomène sur Internet » et note qu’il est « difficile de passer à côté lorsqu’on s’intéresse à la mouvance complotiste54 ». D’après François Asselineau, le site de l’UPR s’est « hissé au tout premier rang des sites politiques français pendant les européennes » en 201415. Lors de la campagne pour ces élections, il est le 5e candidat français le plus influent sur Twitter en considérant les retweets171. Arrêt sur images souligne en 2014 que le compte Twitter de François Asselineau « n’est pas particulièrement suivi, par rapport à d’autres politiques : 8 200 followers », ce que l’intéressé explique par le fait d’avoir « rejoint Twitter tardivement » ; il ajoute que la page Facebook de l’UPR compte 30 000 fans, soit un « nombre élevé » selon lui15. Lors de la campagne du référendum sur l’appartenance du Royaume-Uni à l’Union européenne, il « se distingue comme la personnalité politique la plus active [sur Twitter en France] avec 16 messages concernant le Brexit »68.

En 2012, l’UPR crée une fonction de « responsable national au cybermilitantisme », dont la mission est de développer et de coordonner le travail des équipes menant des « actions cybermilitantes » sur le Web172 ; elle est dotée en 2014 d’une centaine de personnes, d’après son responsable13. François Asselineau affirme ne pas avoir « d’armée de l’ombre »102 mais reconnaît que lui ou ses équipes ont eu l’occasion de donner des consignes aux militants en matière de cybermilitantisme70. Le colonel Régis Chamagne, ancien cadre de l’UPR, indique que « s’il se développe surtout de façon virale, le cybermilitantisme de l’UPR est parfois impulsé par le haut »102. 20 Minutes relève des consignes données par le parti en matière de cybermilitantisme sur son site internet et sur Facebook166.

François Asselineau diffuse également sur YouTube « des enregistrements de ses conférences-fleuves »5 qui « ont été visionnées près de deux millions de fois » en 201450. D’après Arrêt sur images, ses vidéos ont été « vues en moyenne entre 10 000 et 150 000 fois (un score pas extraordinaire au regard du succès que peuvent remporter certaines vidéos virales) »15. Fin 2016, la chaîne YouTube de l’UPR est la deuxième chaîne politique de France en nombre d’abonnés (près de 25 000), loin derrière celle de Jean-Luc Mélenchon (plus de 122 000). En revanche, en nombre de vues, la chaîne de l’UPR arrive derrière celle du Front national et derrière celle de Jean-Luc Mélenchon, mais devant celle de Marion Maréchal-Le Pen173. Durant la campagne présidentielle de 2017, une étude de l’association Data for Good estime que « l’algorithme de recommandation de YouTube, qui suggère les vidéos à regarder, présente un biais net en faveur de Mélenchon, Le Pen et Asselineau », ce dernier figurant dans 15,8 % des vidéos suggérées qui comportent le nom d’un candidat dans leur titre174. Pour Slate, François Asselineau est « le premier vrai candidat YouTubeur », sa chaîne totalisant en 2017 11,4 millions de vues, soit « bien plus que tous les autres candidats, à l’exception de Jean-Luc Mélenchon », en bonne partie grâce à ses « vidéos plus anciennes : si l’on observe ses contenus les plus populaires, notamment des conférences de plusieurs heures, on remarque que les titres et les miniatures de présentation sont souvent très accrocheurs, et le propos fait écho à une sphère de YouTube qui diffuse des thèses « complotistes », thématique extrêmement populaire et favorisée par les algorithmes »175. D’après Rudy Reichstadt, ses vidéos diffusées sur YouTube « sont véritablement la clé de son succès : elles ont fait sa notoriété et lui ont permis d’élargir sa base d’adhérents dans des proportions inespérées. Pour quelle raison ? Parce qu’Asselineau, que l’on adhère ou non à ce qu’il dit, raconte une histoire, réintroduit du sens, délaisse la politique technocratique pour parler de l’histoire de France, de la démocratie, de géopolitique, sur un mode toujours très dramatisant »176. Gaël Brustier considère que « les meetings-conférences de [François Asselineau], dans le contexte de décomposition idéologique qui caractérise notre époque, donnent une explication globale de la situation de la France, une vision du monde simple, voire simpliste des enjeux actuels, laissant parfois la place à une tentation « complotiste »25.

Par ailleurs, François Asselineau publie régulièrement des articles sur AgoraVox : StreetPress le classe parmi « les blogueurs les plus conspirationnistes » qui « ont phagocyté le site »177.

Autres formes de militantisme

En 2013, l’UPR lance une pétition contre le projet de loi relative à l’enseignement supérieur et à la recherche qui élargit les possibilités d’enseigner dans des langues étrangères dans le supérieur. Le parti revendique environ 10 000 signataires178,179.

Après les élections européennes de 2014180, l’UPR mène une importante campagne d’affichage à travers la France pour se faire connaître27,181,182,183. L’Obs présente l’UPR comme « le premier parti de France en matière d’affichage sauvage »140. La Croix indique que « cette campagne d’affichage hors norme serait le fruit de la mobilisation des militants au sein des délégations régionales. À leur image, les adhérents auraient spontanément saisi perches et seaux pour faire entendre leur voix ». François Asselineau affirme que cette campagne militante le distingue des autres partis, qui font appel à des sociétés privées pour diffuser leurs affiches180.

Lors de la campagne pour l’élection présidentielle de 2017, François Asselineau obtient « à la surprise générale » les 500 parrainages nécessaires pour valider sa candidature26, ce qu’il doit à un « réseau de militants surmotivés »184 qui est parti très tôt en campagne, allant de préférence vers les maires sans étiquette politique des petites communes185. François Asselineau déclare qu’il a rencontré lui-même 108 maires et que ses 200 démarcheurs en ont vus des milliers186. Plusieurs maires indiquent que des militants de l’UPR sont venus plusieurs fois à leur rencontre, ce qu’ils n’ont pas observé pour d’autres partis187,188. Selon Le Dauphiné, les militants de l’UPR sont « d’un prosélytisme à écœurer une armada de témoins de Jéhovah »189. La motivation des militants a joué en leur faveur et certains maires ont accordé leur parrainage même lorsqu’ils n’étaient pas favorables à une sortie de l’Union européenne, n’avaient pas l’intention de voter pour François Asselineau ou pensaient qu’il n’avait aucune chance d’être élu190,185.

Page Wikipédia

D’après Envoyé spécial et Florence Devouard, François Asselineau crée lui-même en 2007 l’article qui lui est consacré sur la version francophone de Wikipédia, ainsi qu’un autre consacré à l’UPR191,192,n 5. Selon Pierre-Carl Langlais, administrateur sur Wikipédia, celui-ci cherche, « peu ou prou, à contre-balancer l’omerta dont serait victime l’UPR dans les médias traditionnels »193. Ces deux articles sont supprimés à plusieurs reprises192,191,13,170, le débat communautaire concluant à un manque de références dans les médias traditionnels15.

François Asselineau proteste alors contre la « censure » exercée à son encontre sur la version francophone de Wikipédia — plusieurs versions en d’autres langues, notamment en anglais et en allemand, dont les règles sont plus laxistes192, lui consacrent un article sans être supprimées15,13,193. Daniel Ichbiah classe François Asselineau parmi les personnes qui harcèlent la fondation Wikimedia, « s’estimant à tort ou à raison desservies par Wikipédia » ; Florence Devouard précise : « comme il n’est pas arrivé à ses fins, il nous a assaillis de questions, en a parlé à la presse, et même dans l’émission Envoyé spécial. Des gens comme cela nous épuisent »192. Les débats autour du maintien de la page Wikipédia de François Asselineau sont présentés comme un « cas d’école » sur la version francophone de l’encyclopédie194,195,187.

Publication

Notes et références

Notes

  1. Le nombre d’adhérents revendiqués est affiché en temps réel sur le site.
  2. À ne pas confondre avec l’ancien parti politique du même nom (Union populaire républicaine), fondé en 1919 et dissous en 1946.
  3. Notamment en 2012 : Alain Benajam (Réseau Voltaire), Robert Ménard87, Jacques Nikonoff95, Slobodan Despot et le blogueur Étienne Chouard61 ; en 2013 : John Laughland (en) (Institute of Democracy and Cooperation), Annie Lacroix-Riz (Pôle de renaissance communiste en France) et Jean Bricmont69 ; en 2015 figurent Xavier Moreau, Pierre Lorrain (journaliste à Valeurs actuelles), Diana Johnstone et le conseiller politique de l’ambassade de Russie en France69 ; en 2016 Brian Denny (syndicaliste britannique), Vincent Brousseau (ancien économiste à la BCE), Anthony Coughlan, Pierre Lévy (ancien syndicaliste), Nathan Smith (« Directeur Exécutif » du Parti pour l’indépendance du Texas), et l’Amiral (E.R.) Michel Debray (ancien président de la Fondation Charles-de-Gaulle).
  4. L’Opinion et Laurent de Boissieu indiquent également 17 signatures ; voir Béatrice Houchard, « François Asselineau, le candidat extrêmement «divers» » [archive], sur L’Opinion.fr, 12 septembre 2016 (consulté le 15 septembre 2016) ; et Laurent de Boissieu, « Union Populaire Républicaine (UPR) » [archive], sur france-politique.fr (consulté le 3 novembre 2016). De son côté, Le Monde indique 18 signatures ; voir Quentin Vasseur, « Qui sont les candidats à la présidentielle ? » [archive], sur www.lemonde.fr, 28 avril 2016 (consulté le 28 avril 2016).
  5. La page d’informations du présent article signale quant à lui qu’il a été créé en 2006 par l’utilisateur Jean-Yves CREVEL, proche de François Asselineau au RIF et secrétaire général de l’UPR à sa fondation. Voir Laurent de Boissieu, « Rassemblement pour l’indépendance et la souveraineté de la France (RIF) » [archive], sur france-politique.fr (consulté le 27 août 2016).

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  188. « Avec Asselineau, les conspirationnistes ont leur candidat à la présidentielle » [archive], sur Le Huffington Post (consulté le 10 avril 2017)
  189. « Un ovni dans le triste ciel présidentiel », Le Dauphiné,‎ 11 mars 2017 (lire en ligne [archive])
  190. RMC, « Comment François Asselineau a réussi à obtenir ses 500 parrainages » [archive], sur RMC (consulté le 10 avril 2017)
  191. a et b « Faut-il croire en Wikipédia ? », Envoyé spécial du 8 novembre 2012, à partir de 15:00.
  192. a, b, c et d Daniel Ichbiah, Les nouvelles superpuissances, EDI8, 2013, 416 p. (lire en ligne [archive]).
  193. a et b Pierre-Carl Langlais, « Sur Wikipédia, la campagne présidentielle ravive de vieilles querelles » [archive], sur Rue89, 20 avril 2012 (consulté le 8 septembre 2016).
  194. Pierre-Carl Langlais, « Nabilla virée de Wikipédia : un effet de looping » [archive], sur Rue89, 29 avril 2013 (consulté le 8 septembre 2016).
  195. Laure Daussy, « Merci @si ! Asselineau de retour sur Wikipédia ! » [archive], sur Arrêt sur images, 30 septembre 2014 (consulté le 8 septembre 2016).

Annexes

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Articles connexes

Liens externes

3 avril 2017 : et la saison des attentats reprit…

http://www.iris-france.org/92068-attentat-a-saint-petersbourg-la-russie-face-au-terrorisme/

Attentat à Saint-Pétersbourg : la Russie face au terrorisme

 

Interview
7 avril 2017
Le point de vue de Samuel Carcanague

 

Lundi 3 avril, un attentat terroriste a frappé le métro de Saint-Pétersbourg, faisant 14 morts. Il a été commis par un jeune homme russo-kirghiz, né au Kirghizistan et issu de la minorité ouzbèke. Alors que l’enquête est en cours, retour sur quelques éléments de contexte avec Samuel Carcanague, chercheur à l’IRIS.

À quel type de terrorisme la Russie fait-elle face ?

De manière très schématique, le terrorisme islamiste qui frappe la Russie peut relever de trois origines principales, qui sont en réalité liées entre elles, mais qu’il s’agit de distinguer car elles appellent des réponses de la part du pouvoir sensiblement différentes.

La première forme de terrorisme islamiste prend ses origines dans les régions russes du Nord-Caucase, où certains groupes djihadistes continuent d’agir, notamment au Daghestan, république voisine de la Tchétchénie. Malgré la stabilisation par la force menée dans les années 2000 et le pouvoir brutal de Ramzan Kadyrov, la Tchétchénie et le Daghestan continuent d’être le théâtre d’actions et de recrutement de divers groupes islamistes, parfois en concurrence. Daech s’y est implanté à travers des groupes affiliés qui perpétuent des actions terroristes au niveau local. Il faut souligner que la plupart des attentats de ces quinze dernières années en Russie (Volgograd en 2013, Domodedovo en 2011, métro de Moscou en 2010 pour les plus récents) sont associés à ces groupes nord-caucasiens.

La deuxième forme de terrorisme islamiste provient de Daech en Syrie et en Irak. L’EI avait directement touché la Russie en détruisant le 31 octobre 2015 un avion de ligne reliant Sharm el Sheikh à St-Petersbourg (faisant 224 victimes), quelques semaines après le début de l’intervention militaire russe en Syrie. Depuis lors, Daech a explicitement désigné la Russie comme une cible, accusée notamment de soutenir Bachar El Assad et les forces chiites (l’Iran et le Hezbollah). Cette deuxième forme est par ailleurs liée au Nord-Caucase. Depuis 2012, plusieurs milliers de Nord-Caucasiens sont partis se battre en Syrie et en Irak, dans les rangs de l’Etat islamique. Le retour de ces combattants aguerris sur le sol russe constitue pour la Russie, comme pour certains pays d’Europe occidentale, une réelle menace et un sujet de préoccupation des autorités. L’EI a toutefois toujours revendiqué ses attaques. Hors, pour le moment, et c’est pour cela qu’il faut rester très prudent, aucune revendication n’a été émise.

La troisième piste est évidemment liée au profil du kamikaze : un jeune homme né dans le Sud du Kirghizstan, d’origine ouzbèke. Plusieurs hypothèses sont possibles : le jeune homme a agi seul (mais au vu des premiers éléments de l’enquête, c’est assez peu probable) ; il a agi au nom d’un groupe djihadiste d’Asie centrale qui n’est pas forcément affiliés à Daech ou qui s’en inspire sans y être officiellement relié ; ou bien il a pu, comme c’est évoqué dans plusieurs journaux, être recruté par l’EI lorsqu’il travaillait en Russie, partir en Syrie puis revenir perpétrer cet attentat.

On peut donc noter que ces différentes origines du terrorisme islamiste en Russie sont en réalité reliées les unes aux autres, notamment par la dynamique qu’a insufflé Daech au djihad international et par leur stratégie de recrutement.

Peut-on s’inquiéter d’un développement du terrorisme islamiste en provenance d’Asie centrale ?

Depuis la chute de l’URSS en 1991, on a pu observer un renouveau de la pratique religieuse en Asie centrale. Ce renouveau était au départ une manière de construire ou reconstruire des identités nationales, en se détachant du leg soviétique. L’Islam a donc été plutôt encouragé par les Etats, qui ont favorisé la constitution d’un islam officiel, très contrôlé par les autorités qui ne souhaitait pas la constitution d’un islam politique.

Cela étant, un islam fondamentaliste, prônant une vision non-violente mais rigoriste de l’islam a pu s’implanter dans certaines régions, notamment dans le Sud du Kirghizstan et la vallée de la Ferghana (dont est originaire le kamikaze de Saint-Pétersbourg) où cohabitent des Ouzbeks, des Tadjiks et des Kirghizs puisque ces trois pays y possèdent des frontières communes. Cet islam fondamentaliste est sous l’influence du mouvement salafiste, avec notamment certains imams formés en Arabie saoudite. Les États de la région ont sévèrement réprimé cet islam fondamentaliste. Or, cette répression qui s’est étendue au-delà des seuls mouvements fondamentalistes en touchant également la simple opposition politique, a participé, dans une certaine mesure, à radicaliser certains groupes ou individus.

Un islam radical, prônant le djihad, a également vu le jour après les indépendances. Divers groupes ont été formés, dont le plus célèbre est le Mouvement islamique d’Ouzbékistan, rebaptisé Mouvement islamique du Turkestan en 2010. Ils ont principalement mené des opérations en Afghanistan, puis, certains de leurs membres ont rejoint l’EI en Syrie. On estime ainsi qu’entre 6 000 et 7 000 personnes de l’espace post-soviétique sont partis se battre en Syrie dans les rangs de Daech, dont parmi eux entre 2 000 et 2 500 Nord-Caucasiens. L’exemple le plus frappant de ralliement avait été celui du commandant des forces spéciales de la police tadjik Goulmourod Khalimov qui avait fait défection en 2015, en prêtant allégeance à Daech dans une vidéo. Cette dernière révélait également une autre problématique : ce commandant tadjik y appelait les millions de migrants centre-asiatiques qui travaillent en Russie à rejoindre Daech.

Ces travailleurs migrants sont en effet une cible des recrutements de Daech dans l’espace post-soviétique. Et une partie des combattants originaires d’Asie centrale présent en Syrie ont en réalité été recrutés en Russie, dans les grandes métropoles. Leurs conditions de vie difficiles, la stigmatisation et la xénophobie dont ils peuvent faire l’objet, participent à ce que les discours radicaux de l’EI trouvent chez certains d’entre eux, une oreille attentive. Il s’agit toutefois de nuancer, car les profils de travailleurs migrants sont extrêmement variés, ainsi que les raisons personnelles qui poussent certains individus à choisir le djihad.

Après cette attaque, comment va réagir Vladimir Poutine ?

Il est difficile de tirer toutes les conséquences de cet attentat, sans que l’on ait davantage d’éléments sur l’organisation qui l’a commandité.

Ce que l’on peut penser à ce stade, c’est qu’il est peu probable que le gouvernement russe modifie sa politique étrangère à cause de cet attentat. Il faut se rappeler que le pays a déjà été frappé à de nombreuses reprises ces dernières années en 2013, 2011 2010 et 2009. Or, ces attaques ont eu lieu avant même que Daech ne prenne une telle ampleur en Syrie et en Irak et bien avant l’intervention de Moscou dans ce conflit. C’est pourquoi lier directement l’attentat de Saint-Pétersbourg à l’intervention russe en Syrie est très réducteur. Cela étant, cette attaque fragilise dans une certaine mesure l’argumentaire de Vladimir Poutine qui promettait, par l’intervention en Syrie, d’assurer la sécurité des citoyens face au terrorisme.

Ce qui pourrait évoluer à la suite de cet attentat, c’est la position de la population russe envers les travailleurs migrants originaires d’Asie centrale. Ils sont déjà l’objet d’une xénophobie assez répandue au sein de l’opinion publique et la question migratoire reste une problématique un peu taboue en Russie. Vladimir Poutine a lui toujours prôné une politique migratoire assez ouverte et aujourd’hui, environ 3 à 4 millions de travailleurs migrants en Russie viennent combler les lacunes sur le marché du travail. Cette politique migratoire du président russe est contestée par les milieux nationalistes, et notamment par l’opposant Alexeï Navalny, qui souhaiterait réduire le nombre des travailleurs migrants centre-asiatiques en Russie. La population russe est relativement réceptive à ce genre de discours. Dans le contexte des élections présidentielles russes de septembre 2018, ce sujet migratoire pourrait donc revenir sur le tapis, en particulier si d’autres attentats venaient à se produire.

 

http://www.20minutes.fr/monde/russie/2043119-20170404-direct-attentat-terroriste-russie-attaque-imputee-suspect-23-ans-originaire-asie-centrale

Attentat en Russie: Le kamikaze présumé identifié comme Akbarjon Djalilov…

 

TERRORISME Revivez les événements au lendemain de l’explosion survenu dans le métro de Saint-Pétersbourg…

Dans le métro aussi, les passagers déposent des fleurs pour rendre hommage aux victimes de l'attentat dans le métro de Saint-Pétersbourg qui a fait 14 morts lundi 3 avril 2017.
Dans le métro aussi, les passagers déposent des fleurs pour rendre hommage aux victimes de l’attentat dans le métro de Saint-Pétersbourg qui a fait 14 morts lundi 3 avril 2017. – Dmitri Lovetsky/AP/SIPA

Rédaction 20 Minutes

    • Publié le 04.04.2017 à 07:39
    • Mis à jour le 04.04.2017 à 22:08

Cette page est actualisée en temps réel : cliquez ici pour mettre à jour.

L’ESSENTIEL

  • Un attentat terroriste a eu lieu lundi à 14h40 (13h40 heure de Paris) dans un wagon du métro entre deux stations d’une ligne très fréquentée qui traverse Saint-Pétersbourg
  • Le bilan est de quatorze morts et des dizaines de blessés
  • Un « kamikaze » originaire du Kirghizstan est l’auteur de l’attentat, ont affirmé mardi les services de sécurité de ce pays d’Asie centrale.

A LIRE AUSSI

 

RESUME EN VIDEO

 


20h54 : Nous fermons maintenant ce live. Merci de l’avoir suivi avec nous.


18h39 : L’auteur de l’attentat suicide n’a jamais eu de passeport kirghiz

L’auteur de l’attentat suicide, ayant fait 14 morts dans le métro de Saint-Pétersbourg, est bien né au Kirghizstan mais n’a jamais eu de passeport kirghiz, a indiqué la diplomatie de ce pays d’Asie centrale.

Les services secrets kirghizes (GKNB) avaient indiqué auparavant que le kamikaze, identifié comme Akbarjon Djalilov, 22 ans, était né dans la région d’Och, dans le sud du Kirghizstan.

« Nous soulignons que A. Djalilov n’a jamais eu de passeport kirghiz, et qu’il a reçu en 2011 à l’âge de 16 ans un passeport russe, conformément aux demandes de son père de nationalité russe, et qu’il a résidé en permanence en Russie à partir de ce moment-là », a indiqué le ministère dans un communiqué. Selon le ministère des Affaires étrangères, Akbarjon Djalilov fait partie de la minorité ouzbèke du pays, victime en juin 2010 de pogroms meurtriers.


18h18: Retrouvez notre interview du spécialiste Olivier Roy

«Les Russes possèdent une plus grande capacité à encaisser les attentats que les Européens». Notre collègue a interviewé Olivier Roy, spécialiste de l’Islam et du Moyen-Orient, sur l’attentat à Saint-Pétersbourg. Retrouvez l’intégralité de l’interview par ici.


16h13: Retrouvez notre diaporama sur l’attentat de Saint-Pétersbourg

Les images de l’attentat et des hommages ce mardi, c’est par ici. 


16h03: Anne Hidalgo annonce que la tour Eiffel sera éteinte mardi soir en hommage aux victimes de l’attentat de Saint-Pétersbourg

Après une polémique sur les réseaux sociaux sur le manque de marques de solidarité de la France aux victimes russes, la maire de Paris a annoncé que la tour Eiffel sera éteinte mardi soir à minuit en hommage aux victimes de l’attentat suicide qui a frappé lundi le métro de Saint-Pétersbourg.

 


15h47: Un rescapé qui était dans le wagon et dont les deux tympans ont explosé raconte de l’intérieur l’attentat

«Ca s’est passé en une seconde. Je ne m’étais rendu compte de rien», explique Vladimir Zakhartchenko, un étudiant 22 ans, originaire d’Irkoutsk, à l’hôpital Djanelidzé où il a été transporté.

«L’explosion a eu lieu à ma droite. J’ai eu un traumatisme, mes deux tympans ont explosé», confie le jeune étudiant.

Malgré l’explosion, le métro continue sa route jusqu’à la station suivante. Ce qui surprend Vladimir, c’est l’absence de panique. «Quand le wagon s’est arrêté à Tekhnologuitcheski Institout, les gens ont escaladé une fenêtre brisée et ils ont fait la queue sans paniquer pour sortir» de la station, se souvient-il.

«J’ai couru dans l’escalator et je suis remonté dans la rue», poursuit Vladimir, qui raconte que des passants ont immédiatement «commencé à aider les blessés», dont des passagers du wagon, «salis et couverts de sang».

 


15h36 : Merkel et Hollande soulignent l’importance de renforcer la coopération pour lutter contre le terrorisme

La chancelière allemande Angela Merkel et le président français François Hollande ont souligné mardi « l’importance de renforcer la coopération pour lutter contre la menace terroriste commune pour tous les Etats », lors d’un entretien téléphonique avec Vladimir Poutine, selon un communiqué du Kremlin.


15h21: Pourquoi la Tour Eiffel n’a pas pris les couleurs de la Russie?

Lundi soir, la Tour Eiffel n’a pas épousé les couleurs de la Russie…. Ce qui a plutôt énervé certains internautes. On a fait le point par ici de cette polémique sur Twitter. 


15h10: Deux policiers tués dans le sud de la Russie à Astrakhan

Deux policiers ont été tués par des «islamistes» à Astrakhan, dans le sud de la Russie, ont indiqué mardi les autorités régionales au lendemain de l’attentat à Saint-Pétersbourg.

«La nuit dernière, un groupe d’islamistes radicaux (…) a commis une attaque contre des membres de la police routière», a déclaré le gouverneur de la région d’Astrakhan, Alexandre Jilkine, dans un communiqué. Les assaillants «ont ouvert le feu contre eux avant de s’enfuir», selon la même source qui ajoute que «deux policiers sont décédés sur place».

Selon la police d’Astrakhan, l’incident s’est produit à 22h00 GMT (minuit heure de Paris) lundi au moment où les policiers sont arrivés sur le lieu d’un accident de la route. Les assaillants se trouvaient dans une des voitures impliquées dans l’accident.

«Deux personnes suspectées de ces meurtres» ont été interpellées, a plus tard indiqué aux journalistes une porte-parole du ministère de l’Intérieur, Irina Volk, citée par l’agence Ria Novosti, sans donner de détails sur leur identité.


15h03: L’auteur de l’attentat avait déposé la seconde bombe

Les enquêteurs russes assurent qu’Akbarjon Djalilov, 22 ans, aégalement déposé  la seconde bombe désamorcée dans une autre station.

Le Comité d’enquête a indiqué avoir identifié des traces d’ADN de Djalilov sur le sac contenant la bombe désamorcée dans une autre station du métro du centre de l’ancienne capitale impériale russe.

Le Comité d’enquête a indiqué avoir identifié des traces d’ADN de Djalilov sur le sac contenant la bombe désamorcée dans une autre station du métro du centre de l’ancienne capitale impériale russe.

«Les conclusions de l’expertise génétique et les enregistrements des caméras de surveillance donnent des raisons de supposer que le même homme qui a commis l’attentat dans la rame de métro a laissé le sac avec l’engin explosif à la station Plochtchad Vosstaniïa».


14h58 : Les autorités russes confirment que l’auteur présumé de l’attentat est identifié comme Akbarjon Djalilov

Comme l’avaient annoncé il y a quelques heures les services secrets du Kirghizstan, les autorités russes confirment que l’auteur présumé de l’attentat est identifié comme Akbarjon Djalilov.


12h51: On en sait un peu plus sur les victimes

Parmi les 14 personnes mortes dans l’attentat se trouvent des personnes de plusieurs régions de Russie, des ressortissants du Bélarus, du Kazakhstan et de l’Ouzbékistan, a indiqué l’administration locale de Saint-Pétersbourg.


12h50: Le témoignage du conducteur du métro qui a sauvé bien des vies selon sa hiérarchie 

«Il y a eu un boom et de la fumée», a raconté mardi le conducteur Alexandre Kaverine, 50 ans, qui a poursuivi sa route jusqu’à la station suivante, une décision saluée comme héroïque par sa hiérarchie.

Selon le Comité d’enquête, ces actions ont probablement sauvé de nombreuses vies en facilitant l’évacuation et le travail des secours.


12h17: Un «défi» lancé à tous les Russes, le président Vladimir Poutine compris

«Tout attentat ayant lieu dans notre pays est un défi lancé à tous les Russes, y compris au chef de l’Etat, y compris à notre président», a affirmé lors d’un point-presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.


12h09 : L’attentat de Saint-Pétersbourg perpétré par un kamikaze selon les enquêteurs russes, qui gardent l’identité de l’homme secrète

L’attentat qui a fait 14 morts lundi dans le métro à Saint-Pétersbourg a été perpétré par un kamikaze, a annoncé mardi le Comité d’enquête russe dans un communiqué.

Les enquêteurs du Comité d’enquête, des services secrets et du ministère de l’Intérieur « ont établi que la bombe artisanale a pu être actionnée par un homme dont des restes ont été retrouvés dans le troisième wagon de la rame », indique le Comité d’enquête, en ajoutant que son identité a été établie mais qu’il la gardait secrète dans l’intérêt de l’enquête.


11h23: Mais une autre partie de la presse russe voit derrnière l’attentat l’ombre de Daesh

La presse russe voyait mardi dans l’attentat du métro de Saint-Pétersbourg un acte de représailles de Daesh à l’intervention de l’armée russe en Syrie.

L’explosion dans l’ancienne capitale impériale «est la réponse de de l’EI aux succès des armes russes en Syrie (…) visant à minimiser les activités de la Russie à l’étranger», estime l’analyste Alexeï Moukhine cité par le quotidien Nezavissimaïa Gazeta.

Selon des sources du quotidien Izvestia, «les commanditaires et les exécutants de l’attaque terroriste appartiennent à une cellule de terroristes (du groupe EI) dormante, connue depuis longtemps en Europe».

Toutefois, le groupe djihadiste n’a pas revendiqué l’attentat.


11h14: Pour une partie de la presse russe, l’attentat risque de peser dans la politique intérieure de Poutine

Pour plusieurs journaux, cet acte terroriste change le contexte politique intérieur en Russie, où des centaines de partisans de l’opposant Alexeï Navalny ont été interpellés fin mars lors de manifestations anticorruption.

La période est d’autant plus sensible qu’une présidentielle doit se tenir en mars 2018 et que la Russie accueille le Mondial de football l’été suivant.

«Se servir d’un acte terroriste pour procéder à un tour de vis constitue une tradition nationale», estime l’analyste du quotidien des affaires RBK Abbas Galiamov.

«Sous prétexte de la lutte contre l’extrémisme, du renforcement des services secrets et du contrôle des réseaux sociaux, le pouvoir peut augmenter sa pression» sur les opposants, juge le journal Vedomosti.


10h48: 49 blessés selon le dernier bilan

Actuellement, 49 blessés se trouvent dans des hôpitaux de l’ancienne capitale impériale russe, selon la ministre.


10h23: Le bilan de l’attentat dans le métro passe à 14 morts 

Le bilan de l’attentat perpétré lundi dans le métro de Saint-Pétersbourg est passé à 14 morts, a annoncé mardi la ministre russe de la Santé, Veronika Skvortsova.

Onze personnes ont été tuées sur les lieux et trois autres sont décédées dans des ambulances ou à l’hôpital de cette deuxième ville de Russie (nord-ouest), a-t-elle précisé. Le bilan précédent établi la veille par les services antiterroristes russes faisait état de 11 morts.

 


10h14 : Toutes les stations de métro ouvertes ce mardi matin

Le trafic du métro de Saint-Péterbourg a repris normalement ce mardi matin mais avec une forte présence policière. Les événements de la veille restent présents dans les esprits.

« Bien sûr, tout le monde dans le métro ne pense qu’à ça. Ce n’est pas agréable, mais j’ai surtout peur pour mes enfants, lorsqu’ils le prennent tous seuls », raconte Svetlana Goloubeva, 45 ans.


10h09: Des drapeaux en berne à Cannes

La mairie de Cannes a posté sur Twitter une photo des deux drapeaux, français et russe, en berne devant la mairie.

 


10h03: Quels ont été les derniers attentats terroristes en Russie?

Le pays n’avait pas été aussi durement touché depuis l’explosion en plein vol le 31 octobre 2015 d’un avion reliant l’Egypte à la Russie avec 224 personnes à bord, un attentat revendiqué par l’EI.

Depuis, plusieurs attaques ont touché les instables républiques russes du Caucase et les services de sécurité russes ont annoncé à plusieurs reprises avoir démantelé des cellules djihadistes s’apprêtant à frapper Moscou et Saint-Pétersbourg.


10h00: Que sait-on sur le suspect?

Mardi matin, les services secrets du Kirghizstan, ex-république soviétique d’Asie centrale, ont affirmé à l’AFP que l’attentat avait été commis par un «kamikaze» et que cet homme était né dans la région kirghize d’Och, une zone qui a fourni un fort contingent de jihadistes kirghizes à l’organisation Etat islamique (EI).

«Le kamikaze dans le métro de Saint-Pétersbourg était un ressortissant kirghiz, Akbarjon Djalilov (…), né en 1995», a assuré à l’AFP le porte-parole des services de sécurité kirghizes (GKNB), Rakhat Saoulaïmanov.

«Il est probable qu’il a acquis la nationalité russe», a-t-il ajouté en précisant que ses services étaient en contact «étroit» avec leurs homologues des services de renseignement russes du FSB.

 

Quelques 600 ressortissants kirghizes ont rejoint les groupes djihadistes en Irak et en Syrie, notamment au sein de Daesh, selon le ministère de l’Intérieur du Kirghizstan.


09h51: Selon l’agence Interfax, il y aurait un autre suspect recherché

Deux mandats d’arrêt ont été émis lundi contre deux personnes potentiellement impliquées dans l’explosion, rapporte l’agence de presse Interfax. En plus du kamikaze, un autre suspect  est recherché. Il aurait, selon l’agence, transporté et déposé la bombe qui a été découverte et neutralisée par des démineurs dans une autre station de métro de la ville.

 


09h33: Recueillement et tristesse des Pétersbourgeois devant le métro

La ville a repris au petit matin son activité, faite de trafic de voitures ininterrompu et de coups de klaxon à répétition le long des boulevards. Une foule éparse de Pétersbourgeois en état de choc s’est rassemblée autour d’un mémorial improvisé pour rendre hommage aux victimes de l’attentat qui a frappé lundi le métro de la deuxième ville de Russie.

«Nous avons eu une situation similaire à Moscou, à Volgograd, mais tout ça semblait loin de nous», déplore Dmitri Leonov en tentant de se frayer un chemin vers le tapis de fleurs et de bougies qui repose non loin des portes de la station. «Nous sommes tous menacés», lance-t-il.

Le métro, avec une forte présence policière, a également retrouvé un semblant de vie, mais les événements de la veille restent présents dans les esprits.

 


09h31: Un attentat pas revendiqué

L’auteur de l’attentat serait donc originaire du Kirghizstan, selon les services de sécurité kirghizes  Mais l’attaque n’a pas été revendiquée.

Elle intervient alors que Daesh a appelé à frapper la Russie après son intervention en soutien aux forces de Bachar al-Assad en Syrie, fin septembre 2015.

Au moins 7.000 ressortissants de l’ex-URSS, dont environ 2.900 Russes, ont rejoint les groupes djihadistes en Irak et en Syrie, notamment au sein de Daesh selon le FSB.


09h29: Bilan provisoire de l’attentat: 11 morts et 45 blessés
L’attentat dans le métro de Saint-Pétersbourg a fait 11 morts et 45 blessés lundi selon un dernier bilan.


07h52 : Un kamikaze kirghiz à l’origine de l’attentat, selon les autorités kirghizes

Un « kamikaze » originaire du Kirghizstan est l’auteur de l’attentat, ont affirmé mardi les services de sécurité de ce pays d’Asie centrale.

« Le kamikaze dans le métro de Saint-Pétersbourg (nord-ouest de la Russie) était un ressortissant kirghiz Akbarjon Djalilov (…), né en 1995 », a déclaré à l’AFP le porte-parole des services de sécurité kirghizes, Rakhat Saoulaïmanov.

« Il est probable qu’il a acquis la nationalité russe », a-t-il ajouté.

 


07h50 : Trump assure Poutine de son « soutien total »

Le président américain Donald Trump a assuré son homologue russe Vladimir Poutine du « soutien total » de Washington à la réponse qu’apportera Moscou à l’attentat meurtrier dans le métro de Saint-Pétersbourg, a annoncé lundi soir la Maison Blanche.

Au cours d’un entretien téléphonique, Donald Trump a présenté ses condoléances et condamné l’attentat qui a coûté la vie à onze personnes. « Le président Trump et le président Poutine ont convenu que le terrorisme devait être définitivement et rapidement vaincu », indique la Maison Blanche dans un communiqué.

« Le président Trump a offert le soutien total du gouvernement américain à la réponse qu’apportera Moscou à l’attentat meurtrier dans le métro de Saint-Pétersbourg » et aidera « à poursuivre en justice les responsables », affirme le communiqué.


07h38 : Des moyens de sécurité redéployés dans les transports en commun franciliens

Le ministre de l’Intérieur, Matthias Fekl, a annoncé le redéploiement de moyens de sécurité dans les transports en commun en Ile-de-France « par mesure de précaution ».

« A la suite des événements survenus dans le métro de Saint-Pétersbourg, et par mesure de précaution, le ministre de l’Intérieur M. Matthias Fekl a décidé de redéployer les moyens de sécurité dans les transports en commun en Ile-de-France », a indiqué le ministère de l’Intérieur, dans un communiqué.

« Une intensification des patrouilles a été immédiatement mise en œuvre afin d’assurer une présence toujours plus visible et dissuasive des policiers, gendarmes et militaires dans les transports en commun d’Ile-de-France », notamment les métros et gares SNCF franciliens, a détaillé à l’AFP l’entourage du ministre.


07h35 : L’explosion imputée à un kamikaze

L’attentat perpétré dans le métro de Saint-Pétersbourg est imputable à un kamikaze qui a fait exploser une bombe, a indiqué lundi l’agence russe Interfax, citant une source proche de l’enquête.

Cette source a indiqué que les autorités ont identifié l’auteur de l’attaque et que le suspect, âgé de 23 ans, est originaire d’Asie centrale. Ses explosifs étaient dissimulés dans un sac à dos. Selon la même source, le suspect serait lié à l’islam radical.

 

http://www.lemonde.fr/europe/article/2017/04/06/attentat-en-russie-huit-personnes-arretees-a-saint-petersbourg-et-moscou_5107175_3214.html

Attentat en Russie : huit personnes arrêtées à Saint-Pétersbourg et Moscou

 

Ces arrestations, les premières depuis lundi, ont permis la saisie d’un « engin explosif identique à celui découvert à la station » attaquée à Saint-Pétersbourg lundi.

Le Monde.fr avec AFP | 06.04.2017 à 21h20

Des Russes se sont réunis jeudi 6 avril pour rendre hommage aux victimes de l’attentat de Saint-Pétersbourg perpétré lundi 3 avril 2017.

Quatre jours après l’attentat qui a frappé l’ancienne capitale impériale russe, huit personnes ont été arrêtées jeudi 6 avril à Moscou et Saint-Pétersbourg, où des milliers de Russes ont rendu hommage aux victimes de l’attaque ayant fait treize morts. Six personnes ont été arrêtées à Saint-Pétersbourg et deux à Moscou, « pour leur implication dans l’attentat » du métro de Saint-Pétersbourg, a annoncé le Comité d’enquête russe dans un communiqué.

 

Ces arrestations, les premières depuis lundi, ont permis la saisie à leurs domiciles d’un « engin explosif identique à celui découvert à la station Plochtchad Vosstaniïa du métro de Saint-Pétersbourg » qui avait été désamorcé à temps lundi, ainsi que des armes à feu et des munitions, selon la même source.

Lire aussi :   Attentat de Saint-Pétersbourg : la piste de l’islamisme en Asie centrale

Déterminer les liens avec l’EI

Les huit personnes nommées dans le communiqué portent des prénoms et des noms venant d’Asie centrale. L’auteur présumé de l’attentat-suicide, Akbarjon Djalilov, était né Kirghizstan. Agé de 22 ans et né dans la région d’Och, dans le sud du Kirghizstan, une zone connue pour avoir fourni d’importants contingents à l’oragnisation djihadiste Etat islamique (EI) en Syrie et en Irak, Akbarjon Djalilov, mort dans l’attentat, vivait depuis 2011 en Russie.

Ses motivations demeurent inconnues, mais le Comité d’enquête a expliqué mercredi examiner ses éventuels liens avec l’EI, qui n’a pas revendiqué l’attaque. L’EI s’est pourtant arrogé jeudi le meurtre deux jours plus tôt de deux policiers dans le sud de la Russie, pour lequel quatre suspects ont été tués par les forces de l’ordre dans la nuit de mercredi à jeudi.

Lire aussi :   Après l’attentat dans le métro, larmes et recueillement à Saint-Pétersbourg

Mercredi, les forces de l’ordre avaient arrêté à Saint-Pétersbourg sept ressortissants de pays d’Asie centrale soupçonnés d’être des recruteurs de « terroristes ». Ces interpellations n’étaient pas liées « pour le moment » à Akbarjon Djalilov, avaient-elles affirmé.

Sécurité renforcée

L’attentat de lundi est un « défi lancé à tous les Russes, y compris au président », Vladimir Poutine, a estimé le Kremlin alors que les autorités russes ont multiplié et renforcé les mesures de sécurité dans le métro.

La Russie, qui mène en Syrie une opération militaire en appui au régime de Damas, n’avait pas été aussi durement touchée par un attentat depuis l’explosion en vol au-dessus du Sinaï d’un avion reliant l’Egypte à Saint-Pétersbourg, qui avait fait 224 morts le 31 octobre 2015.

Depuis cet attentat revendiqué par l’EI, des attaques ont frappé les instables républiques russes du Caucase, et les services de sécurité russes avaient annoncé à plusieurs reprises avoir démantelé des cellules djihadistes s’apprêtant à frapper Moscou et Saint-Pétersbourg.

Nouvelles attaques du crypto-rançonneur Locky via Facebook et LinkedIn

Je n’avais pas parlé du virus crypto-rançonneur Locky depuis le 27 juin dernier et toutes les informations publiées en français à son sujet semblaient également, tout comme sa fiche française sur Wikipédia, s’être arrêtées là, quoiqu’il ait bien continué à faire des siennes dont la presse étrangère rendait compte à ses lecteurs.

Or, voilà qu’on en reparle dans des publications françaises depuis l’arrestation à Strasbourg et Marseille de terroristes préparant une ou plusieurs nouvelles attaques, apparemment pour le 1er décembre 2016.

Il s’invite sur Facebook, nous dit-on depuis le 22 novembre. Certes, mais ce n’est pas nouveau, les faits étaient connus depuis début septembre.

Par ailleurs, Locky a aussi fait sa rentrée de septembre sous la nouvelle forme d’Odin, après celle de Zepto apparue au début de l’été.

Je rappelle que de nombreux indices m’avaient amenée très tôt à lier tous les ravages de ce virus aux nouveaux besoins d’argent du NPA en prévision de ses campagnes en tous genres jusqu’à la présidentielle de 2017, y compris, bien entendu, toutes celles plus ou moins souterraines ou sournoises dont le but est d’obtenir coûte que coûte le silence de ses victimes.

 

http://www.silicon.fr/ransomware-locky-sur-facebook-163219.html

Le ransomware Locky s’invite sur Facebook

 

 

Nouvelles attaques du crypto-rançonneur Locky via Facebook et LinkedIn dans AC ! Brest ransomware-data-locky-684x513

 

Des chercheurs ont découvert une attaque reposant sur la messagerie instantanée de Facebook pour diffuser le célèbre ransomware Locky.

Les campagnes de ransomwares ne faiblissent pas et testent de nouveaux vecteurs de propagation. Bart Blaze, chercheur en malware, a été sollicité par un ami qui a reçu une image « étrange » sur son compte Facebook. Il s’agissait d’un spam utilisant le chat de Facebook pour diffuser une image (au format .svg) intégrant un outil de téléchargement de malware nommé Nemucod. Un premier point à souligner est que l’image est capable de passer sous les radars des filtres anti-spam de Facebook.

L’utilisation de fichiers SVG (Scalable Vector Graphics) est importante. SVG est basé sur XML, ce qui signifie qu’un pirate peut intégrer n’importe quel contenu, comme du JavaScript. Dans ce cas-là, l’analyse du code a montré qu’il s’agissait bel et bien de JavaScript.

Redirigé vers une fausse page YouTube

En cliquant sur l’image, l’internaute est redirigé sur une page qui ressemble à YouTube. Une fois le site téléchargé, l’utilisateur est invité à télécharger à un codec pour lire la vidéo. Si celui-ci, présenté comme une extension de Chrome, est installé, alors Nemucod débarque et Locky aussi. Le rançongiciel peut ensuite à sa guise chiffrer les fichiers de l’ordinateur et réclamer de l’argent (habituellement en bitcoin) à la victime.

Bart Blaze conseille donc de se méfier des images envoyées notamment par des connaissances, « surtout quand il n’y a que l’image dans le message ». Fraser Kyne, directeur technique chez Bromium, se veut plus inquiétant en soulignant le fait que « pas mal de personne regarde Facebook au bureau, il y a alors un grand risque pour la diffusion du malware au sein de l’entreprise ». Locky a été découvert en février 2016 par des équipes de Palo Alto Networks et a impacté beaucoup d’entreprises à travers le monde.

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Ransomware : Locky active le mode pilotage automatique

Une variante de Locky se fait passer pour un fichier système Windows

Photo credit: portalgda via VisualHunt / CC BY-NC-SA

 

 

https://www.globalsecuritymag.fr/ImageGate-Check-Point-decouvre-une,20161124,67207.html

ImageGate : Check Point découvre une nouvelle méthode de diffusion de logiciels malveillants sur Facebook ou encore LindedIn via des images

novembre 2016 par Check Point

Check Point® Software Technologies Ltd. a annoncé que ses chercheurs en sécurité ont identifié un nouveau vecteur d’attaque, nommé ImageGate, qui intègre des logiciels malveillants dans des fichiers image et des fichiers graphiques. Ils ont également découvert la méthode d’exécution du code malveillant dans ces images via des applications de réseaux sociaux tels que Facebook et LinkedIn.

Selon les études effectuées, les agresseurs ont développé une nouvelle façon d’intégrer du code malveillant dans un fichier image et le télécharger sur les sites web de réseaux sociaux. Les agresseurs exploitent un défaut de configuration dans l’infrastructure des réseaux sociaux pour forcer délibérément leurs victimes à télécharger le fichier image. L’appareil de l’utilisateur est infecté dès qu’il clique sur le fichier téléchargé.

Depuis ses trois derniers jours, le secteur de la sécurité suit de très près la propagation massive du logiciel rançonneur Locky via les réseaux sociaux, en particulier dans sa campagne Facebook. Les chercheurs de Check Point sont convaincus que la nouvelle technique ImageGate révèle comment cette campagne a été rendue possible, une question qui est restée sans réponse jusqu’à présent.

Ils ont pu ainsi découvrir le vecteur d’attaque qui affecte les principaux sites web et réseaux sociaux dans le monde entier, y compris Facebook et LinkedIn. Check Point a informé Facebook et LinkedIn du vecteur d’attaque dès le début du mois de septembre.

Démonstration : https://youtu.be/sGlrLFo43pY

Dans le cas du logiciel rançonneur Locky, une fois que les utilisateurs téléchargent et ouvrent le fichier malveillant qu’ils reçoivent, tous les fichiers présents sur leur appareil personnel sont automatiquement chiffrés et ne peuvent être récupérés qu’après paiement de la rançon. Le secteur estime que la campagne est toujours active et fait de nouvelles victimes chaque jour.

« À mesure que les gens passent plus du temps sur les sites de réseaux sociaux, les pirates recherchent un moyen d’entrer sur ces plates-formes, » déclare Oded Vanunu, Head of Check Point’s Products Vulnerability Research. « Les cybercriminels comprennent que ces sites sont généralement mis en liste blanche, et pour cette raison, ils sont continuellement à la recherche de nouvelles techniques pour exploiter les réseaux sociaux à des fins malveillantes. Afin de protéger les utilisateurs contre les menaces les plus avancées, les chercheurs de Check Point essaient d’identifier les prochaines cibles des agresseurs. »

Comment rester protégé ? Check Point recommande les mesures de prévention suivantes :

1. Si vous avez cliqué sur une image et que votre navigateur commence à télécharger un fichier, ne l’ouvrez pas. Les sites web de réseaux sociaux devraient afficher des images sans avoir à télécharger de fichier.

2. N’ouvrez pas de fichier image comportant une extension inhabituelle (telle que SVG, JS ou HTA).

Une description technique détaillée du vecteur d’attaque sera publiée par Check Point lorsque la vulnérabilité aura été corrigée dans les principaux sites concernés, afin d’empêcher les agresseurs de tirer profit de ces informations.

 

http://www.clubic.com/antivirus-securite-informatique/virus-hacker-piratage/malware-logiciel-malveillant/actualite-821010-ransomware-images-transmises-facebook.html

le vendredi 25 novembre 2016

 

Un ransomware dans des images transmises par Facebook

 

Un nouveau risque pour la sécurité des ordinateurs du monde entier a été identifié par la firme spécialisée dans la sécurité informatique CheckPoint. Une nouvelle forme d’attaque au ransomware a vu le jour sur les réseaux sociaux.

Les pirates auraient trouvé le moyen de propager un ransomware, notamment le célèbre Locky, via un simple fichier image qui est envoyé par Facebook et LinkedIn.

Un fichier image qui conduit au téléchargement de Locky

Selon l’entreprise spécialisée CheckPoint, les pirates auraient réussi à contourner les sécurités de Facebook et LinkedIn en maquillant un logiciel malveillant, en l’occurrence le ransomware (ou rançongiciel en français) Locky, dans un fichier image. Ainsi faisant, le fichier peut être partagé sur Facebook et LinkedIn sans que les systèmes de sécurité et antivirus des deux réseaux sociaux ne le bloquent.

Le fichier a toutefois une particularité : il s’agit d’un fichier en .svg ce qui, déjà, devrait mettre la puce à l’oreille de l’utilisateur qui le reçoit. Les fichiers .svg sont assez rares puisqu’ils servent pour le dessin vectoriel. CheckPoint signale également que cette attaque est une version améliorée d’une attaque déjà connue.

 

photo locky facebook
Sur Messenger, le fichier en question, tel qu’il apparaîtrait

 

Locky téléchargé dès l’ouverture du fichier ?

L’attaque consistant à télécharger le ransomware Locky via un fichier image était déjà connue, mais la première version renvoyait, une fois l’image ouverte, vers un site qui montrait une vidéo et qui demandait de télécharger un logiciel pour la voir. Ce logiciel était, en réalité, Locky.

Désormais, selon CheckPoint, les pirates ont trouvé un moyen d’aller plus vite et d’être plus dangereux. Il suffit d’ouvrir le fichier .svg infecté pour télécharger directement Locky sur l’ordinateur. Aucune redirection n’est nécessaire.

Pour éviter de se faire infecter, il suffit de ne pas télécharger de fichier .svg inconnu et, surtout, de ne pas l’ouvrir. Si vous l’avez téléchargé et pas encore ouvert, supprimez-le, faites un scan antivirus et changez vos mots de passe pour plus de sécurité.

Comparatif antivirus : quel antivirus choisir ?

Modifié le 25/11/2016 à 11h39

 

 

http://www.zdnet.fr/actualites/facebook-messenger-encore-un-malware-qui-circule-via-une-image-39845230.htm

Facebook Messenger : encore un malware qui circule via une image

 

Sécurité : Selon l’éditeur de sécurité Check Point, le virus se diffuse également via LinkedIn. Une fois téléchargé, il active un ransomware sur le poste infecté.

La rédaction de ZDNet.fr

Par La rédaction de ZDNet.fr | Samedi 26 Novembre 2016

Une nouvelle fois, le très populaire Facebook Messenger est utilisé comme vecteur pour diffuser une attaque. L’éditeur Check Point met en effet en garde les utilisateurs de l’application mais aussi de LinkedIn également exploité par les pirates.

La méthode est classique : l’envoi d’une image en .svg qui renvoie vers une vidéo nécessitant le téléchargement d’une pseudo-extension piégée. L’éditeur précise que la contamination peut également se faire par simple téléchargement de l’image. Une fois téléchargé, elle active un ransomware (le fameux Locky) sur le poste infecté.

facebook-millenials-620 dans Action Directe

On ne sait pas encore combien de personnes ont pu être touchés par cette attaque mais CheckPont précise que Locky est impliqué dans 5% des attaques constatées à travers le monde sur le mois d’octobre. Facebook est au courant de la menace depuis septembre mais visiblement, l’attaque a toujours cours.

« À mesure que les gens passent plus du temps sur les sites de réseaux sociaux, les pirates recherchent un moyen d’entrer sur ces plates-formes. Les cybercriminels comprennent que ces sites sont généralement mis en liste blanche, et pour cette raison, ils sont continuellement à la recherche de nouvelles techniques pour exploiter les réseaux sociaux à des fins malveillantes », commente  Oded Vanunu, chercheur chez Check Point.

En octobre, c’est le virus Ecko qui sévissait sur Messenger. Là encore l’approche était classique : vous recevez sur la messagerie instantanée une vidéo prétendument envoyée par un contact. Pour plus d’efficacité, la vidéo (xic.graphics) se présente avec une photo de votre profil et est nommée « votre prénom Video » afin de vous inciter à cliquer.

En cliquant sur le lien, l’utilisateur est renvoyé vers une fausse page YouTube, il est alors invité à télécharger une extension pour lire le fichier (là encore, approche classique). C’est à ce moment que le virus Eko pénètre votre ordinateur permettant un accès à distance à vos données, notamment en vue de mener des campagnes de phishing ou pour se propager une nouvelle fois par Facebook via le piratage du compte.

 

http://globbsecurity.fr/odin-nouveau-ransomware-39688/

Odin: un nouveau ransomware

 

By on octobre 24, 2016 Cybercriminalité

 

Un nouveau ransomware circule sur la Toile depuis la fin Septembre. Chaque mois de nouvelles familles de logiciels malveillants qui détournent les fichiers en otage sont créés mais cette nouvelle variante est une nouvelle version d’une vieille connue des experts: Locky. Son nouvel nom? Odin, et, comme prevu il est l’œuvre des responsables du ransomware Locky.

G DATA alerte que Odin est distribué par e-mail, et caché dans des pièces jointes. La plupart, des documents de bureau ou des archives. Le problème, comme toujours avec ce type de criptomalware, est qu’une fois ces fichiers malveillants sont téléchargés, le malware commence à faire son travail à partir des répertoires locaux et chiffre les lecteurs réseau partagés.

Donc, pour pas devenir une victime, il faut être attentif face à cette nouvelle vague de ransomware, et surtout, prendre en compte des précautions de base pour éviter de tomber dans le piège. Dès G DATA conseillent que la meilleure protection est une bonne sauvegarde. Non seulement dans un support physique, comme cela peut être un disque dur externe, mais aussi de faire qu’il ce ne soit pas connecté au réseau principal.

Lors de l’ouverture des e-mails avec des pièces jointes, nous pourrions être confrontés à des pièces jointes malveillantes. C’est pour cela qu’avant de télécharger, nous devons nous assurer que nous connaissons vraiment le destinataire et le but du pièce jointe car, bien qu’à l’heure actuelle la plupart des programmes malveillants sont détectés de manière proactive par moyens automatiques, le danger peut ne pas être détecté.

En cas de doute, le conseil est clair: ne pas effectuer le téléchargement. En plus, il est conseillé d’avoir des solutions de sécurité installées, et tenir les ordinateurs mis à jour: le système d’exploitation, les programmes installés, les navigateurs et les outils.

About Author

Monica Valle

Journaliste spécialisée en technologie et cybersécurité. Directrice de Globb Security et présentatrice du programme sur sécurité informatique et technologie Mundo Hacker. Twitter: @monivalle.

 

http://virusguides.com/locky-ransomware-applies-odin-extension-encrypted-files/

Locky Ransomware Applies the .ODIN Extension to Encrypted Files

 

September 27, 2016

 

A brand new version of Locky Ransomware was found today by @dvk01uk. The most peculiar thing about the new ransomware variant is that it switches from the .ZEPTO extension to the.ODIN extension for encrypted files.

Apart from the above-mentioned, it is important to point out that if you are infected with this version of ransomware, you are not infected with the Odin Ransomware. Actually, you are infected by Locky, which is using the .ODIN extension now.

Similarly to the old Locky versions, the new sample is being distributed through WS, JS, etc, or email attachments attached to SPAM emails. When a recipient double-clicks on one of these script files, it will download an encrypted DLL installer, decrypt it, and execute it using the legitimate Windows program, named Rundll32.exe.

The command which is executed to launch the DLL is: rundll32.exe %Temp%\[name_of_dll],qwerty

Being executed, Locky ransomware encrypts a victim’s files, rename them, and append the .ODIN extension after that. For instance, test.jpg may be renamed as 5FBZ55IG-S575-7GEF-2C7B-5B22862C2225.odin.

Nevertheless, you should be aware that the names of the ransom note might have already changed.

The ransom notes that are created by the current version are _HOWDO_text.html, _HOWDO_text.bmp, and _[2_digit_number]_HOWDO_text.html.

A list of the extensions targeted for encryption by the new Locky version is provided bellow:

.yuv, .ycbcra, .xis, .wpd, .tex, .sxg, .stx, .srw, .srf, .sqlitedb, .sqlite3, .sqlite, .sdf, .sda, .s3db, .rwz, .rwl, .rdb, .rat, .raf, .qby, .qbx, .qbw, .qbr, .qba, .psafe3, .plc, .plus_muhd, .pdd, .oth, .orf, .odm, .odf, .nyf, .nxl, .nwb, .nrw, .nop, .nef, .ndd, .myd, .mrw, .moneywell, .mny, .mmw, .mfw, .mef, .mdc, .lua, .kpdx, .kdc, .kdbx, .jpe, .incpas, .iiq, .ibz, .ibank, .hbk, .gry, .grey, .gray, .fhd, .ffd, .exf, .erf, .erbsql, .eml, .dxg, .drf, .dng, .dgc, .des, .der, .ddrw, .ddoc, .dcs, .db_journal, .csl, .csh, .crw, .craw, .cib, .cdrw, .cdr6, .cdr5, .cdr4, .cdr3, .bpw, .bgt, .bdb, .bay, .bank, .backupdb, .backup, .back, .awg, .apj, .ait, .agdl, .ads, .adb, .acr, .ach, .accdt, .accdr, .accde, .vmxf, .vmsd, .vhdx, .vhd, .vbox, .stm, .rvt, .qcow, .qed, .pif, .pdb, .pab, .ost, .ogg, .nvram, .ndf, .m2ts, .log, .hpp, .hdd, .groups, .flvv, .edb, .dit, .dat, .cmt, .bin, .aiff, .xlk, .wad, .tlg, .say, .sas7bdat, .qbm, .qbb, .ptx, .pfx, .pef, .pat, .oil, .odc, .nsh, .nsg, .nsf, .nsd, .mos, .indd, .iif, .fpx, .fff, .fdb, .dtd, .design, .ddd, .dcr, .dac, .cdx, .cdf, .blend, .bkp, .adp, .act, .xlr, .xlam, .xla, .wps, .tga, .pspimage, .pct, .pcd, .fxg, .flac, .eps, .dxb, .drw, .dot, .cpi, .cls, .cdr, .arw, .aac, .thm, .srt, .save, .safe, .pwm, .pages, .obj, .mlb, .mbx, .lit, .laccdb, .kwm, .idx, .html, .flf, .dxf, .dwg, .dds, .csv, .css, .config, .cfg, .cer, .asx, .aspx, .aoi, .accdb, .7zip, .xls, .wab, .rtf, .prf, .ppt, .oab, .msg, .mapimail, .jnt, .doc, .dbx, .contact, .mid, .wma, .flv, .mkv, .mov, .avi, .asf, .mpeg, .vob, .mpg, .wmv, .fla, .swf, .wav, .qcow2, .vdi, .vmdk, .vmx, .wallet, .upk, .sav, .ltx, .litesql, .litemod, .lbf, .iwi, .forge, .das, .d3dbsp, .bsa, .bik, .asset, .apk, .gpg, .aes, .ARC, .PAQ, .tar.bz2, .tbk, .bak, .tar, .tgz, .rar, .zip, .djv, .djvu, .svg, .bmp, .png, .gif, .raw, .cgm, .jpeg, .jpg, .tif, .tiff, .NEF, .psd, .cmd, .bat, .class, .jar, .java, .asp, .brd, .sch, .dch, .dip, .vbs, .asm, .pas, .cpp, .php, .ldf, .mdf, .ibd, .MYI, .MYD, .frm, .odb, .dbf, .mdb, .sql, .SQLITEDB, .SQLITE3, .pst, .onetoc2, .asc, .lay6, .lay, .ms11 (Security copy), .sldm, .sldx, .ppsm, .ppsx, .ppam, .docb, .mml, .sxm, .otg, .odg, .uop, .potx, .potm, .pptx, .pptm, .std, .sxd, .pot, .pps, .sti, .sxi, .otp, .odp, .wks, .xltx, .xltm, .xlsx, .xlsm, .xlsb, .slk, .xlw, .xlt, .xlm, .xlc, .dif, .stc, .sxc, .ots, .ods, .hwp, .dotm, .dotx, .docm, .docx, .DOT, .max, .xml, .txt, .CSV, .uot, .RTF, .pdf, .XLS, .PPT, .stw, .sxw, .ott, .odt, .DOC, .pem, .csr, .crt, .key

Nelly Vladimirova

Nelly Vladimirova has been working as a journalist since 1998 with a main focus on Finance, Economics, and IT. In 2004 she graduated the University of Plovdiv, Bulgaria, as a Bachelor in English Philology and Master in Linguistics and Translation. Later, Nelly received a postgraduate certificate in Business Management from Scott’s College, UK. Presently, she is presenting the latest news related to computer security at www.virusguides.com.

 

 

http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/801780/rose-des-vents-de-l-estrie-victime-cyberattaque-virus-zepto

Des organismes de l’Estrie paralysés par une cyberattaque

 

Publié le jeudi 8 septembre 2016

Un clavier d'ordinateur

Un clavier d’ordinateur. Photo : IS / iStock

 

La Commission scolaire des Appalaches (CSA) et la Rose des vents de l’Estrie, un organisme offrant du soutien aux gens atteints de cancer, ont été attaqués par un programme de terrorisme informatique. Depuis l’attaque, tous les dossiers de leurs ordinateurs ont été cryptés, rendant l’information impossible à lire. Les pirates informatiques exigent une rançon de plusieurs milliers de dollars en échange d’une clé de décryptage.

Un texte de Geneviève ProulxTwitterCourriel

À la Rose des vents, ce sont 12 000 dossiers qui ont été cryptés. « Le programme qui s’appelle Zepto est envoyé dans le nuage. Ce n’est pas ciblé à la Rose des vents. Ça peut arriver à n’importe qui. Ce n’est pas une personne assise devant son ordinateur », soutient la directrice générale de l’organisme, Anne-Marie Poirier.

Du côté de la CSA, le réseau informatique a été attaqué samedi.

« La Commission ne nous a rien caché et nous a avisés qu’elle avait été piratée et qu’elle n’avait plus accès à aucune donnée. Une rançon de 20 000 $ a été demandée, sinon, dans sept jours, ils perdraient toutes les données. On sait que la Sûreté du Québec fait une enquête », explique le président du Syndicat de l’enseignement de l’amiante, Francis Jacob.

Entre autres problèmes, les enseignants n’ont plus accès à leur tableau interactif ou à leur iPad.

Ils ont dû retourner à leur tableau et à la craie! Il n’y a pas d’autres options.

François Jacob, président du Syndicat de l’enseignement de l’Amiante

Paye menacée?

Mais c’est surtout la possibilité que les employés de la CSA ne reçoivent pas leur salaire qui en inquiète plusieurs. « Des enseignants commencent à appeler au Syndicat pour savoir s’ils seront payés le 15 septembre. C’est à ce moment que devaient être déposés les montants forfaitaires et les réajustements salariaux de la dernière convention collective. La Commission scolaire nous a toutefois dit que rien, pour l’instant, ne pourrait nous faire prétendre que la paye ne serait pas déposée. On ne sait jamais. Ils ont jusqu’à vendredi pour trouver une solution », explique M. Jacob.

Le syndicat a demandé à la direction de la CSA si les données personnelles du personnel avaient été volées. « On n’a pas eu de réponse là-dessus », dit-il.

Le service de taxe scolaire serait également touché.

Des spécialistes en informatique analysent la situation. La Sûreté du Québec enquête également sur ce cas.

La Rose des vents de l'Estrie

La Rose des vents de l’Estrie   Photo : Radio-Canada Estrie/Marie-Hélène Rousseau

 

Beaucoup de problèmes

Pour la Rose des vents, il n’était pas question de payer quelque rançon que ce soit. Dès que l’organisme a saisi être victime d’une cyberattaque du programme Zepto, la décision de fermer les systèmes informatiques a rapidement été prise, et ce avant même de recevoir une demande.

« On a décidé de tout couper, de tout arrêter, de faire un ménage énorme dans nos fichiers et de remettre en place le dernier backup. On a coupé tout », dit Mme Poirier.

Bien que les données des personnes qui sont suivies à la Rose des vents n’aient pas été touchées, la cyberattaque complique grandement la vie de l’organisme.

« Nous avons un technicien qui travaille là-dessus depuis plusieurs jours. Nous avons dû annuler l’assemblée générale de la Fondation Claude-Durocher qui aurait dû avoir lieu hier. On a perdu les documents, dont le rapport annuel que nous devons recommencer. Des logiciels ont aussi été attaqués. Nous avons donc dû acheter de nouveaux logiciels. C’est compliqué! »

Selon la directrice, le programme pourrait être rentré dans le système informatique par un banal courriel. « Nous croyons que c’était un courriel dans lequel c’était écrit que nos billets d’avion étaient arrivés. Si vous attendiez un billet d’avion et que vous avez 45, 50 courriels à vérifier en arrivant au bureau, tu l’ouvres et il est trop tard. »

Une plainte au service de police sera déposée jeudi. « Le virus, Zepto, viendrait de Chine, de Russie ou des Philippines. Ce n’est pas clair. Ça sera à peu près impossible de les retracer », croit Anne-Marie Poirier.

Pour l’instant, il n’existe pas encore de pare-feu ou d’antivirus contre Zepto.

À lire aussi : 

 

http://lepcdeglingue.com/87-lastnews/146-06-07-16-ransomware-zepto-locky

06-07-16 Ransomware ZEPTO (Locky)

 

locky

Une nouvelle variante du virus (ransomware) Locky vient de faire son apparition. Cette version se propage au moyen d’un script joint à une pièce jointe de la messagerie.
Lorsqu’il s’execute, les fichiers bureautiques (*.doc, *.xls, *.pdf, *.jpg etc…) sont cryptés et leur noms sont modifiés de façon à ne plus être explicites se terminant par l’extension zepto.
Il est alors impossible d’ouvrir les documents et une demande de rançon est affichée proposant de payer un decripteur.
Ceci est aujourd’hui très courant et les ransomwares sont de plus en plus nombreux.

  • Il est assez simple de se protéger préalablement en s’assurant d’avoir un antivirus performant, à jour au niveau moteur et base virale. De même il est impératif d’avoir un PC à jour au niveau système et d’utiliser un navigateur à jour.
  • Il n’existe pas encore de decripteur pour les fichiers zepto mais il est possible de récuperer des fichiers dans le Volume Shadow Copy avec Shadow Explorer (uniquement depuis le dernier point de sauvegarde système). Les outils de récupération comme Icare Data Recovery sont sans effet les fichiers étant directement impactés sur le disque.
  • Un bon nettoyage des fichiers temporaires ne fait pas de mal et les éléments tels que Flashplayer et Java doivent aussi être mis à jour régulièrement car ils sont vecteurs de failles de sécurité.

Un seul conseil : mettez vos machines à jour !

 

http://www.sophosfranceblog.fr/ransomware-zepto-nouveau-locky/

Le ransomware Zepto : un nouveau Locky ?

 

zepto

 

Nous vous présentons le dernier arrivé dans l’univers des ransomwares : Zepto.

Il est très similaire au bien connu malware Locky, les effets d’une attaque menée par ce dernier sont identiques : vos fichiers sont chiffrés, et les cybercriminels vous proposent alors de vous vendre la clé de déchiffrement.

En réalité, les familles de malwares Zepto et Locky sont tellement proches que lorsque vous arrivez sur la « page de paiement » de Zepto, sur laquelle les cybercriminels vous expliquent combien vous devez payer pour récupérer vos données, vous voyez ceci :

zepto

Il existe néanmoins une différence évidente par rapport à une infection Locky : en effet, après une attaque Zepto, vos fichiers seront renommés avec une extension .zepto (Locky avait été nommé ainsi car les fichiers avaient reçus l’extension .locky).

En renommant vos fichiers, les cybercriminels souhaitent tout simplement vous faire comprendre l’enjeu réel si vous ne payez pas.

A ce moment-là vous pouvez apprécier combien vous êtes proche de récupérer vos données, mais aussi combien vous en êtes loin.

Comment Zepto arrive ?

Les semaines passées, nous avons pu voir des variantes de Zepto se propager de 2 manières différentes, lesquelles sont traditionnellement utilisées par les ransomwares à but criminel :

    • Dans les emails avec une pièce jointe contenant une archive ZIP.
    • Dans les emails avec une pièce jointe contenant un fichier DOCM.

zepto

Dans le premier cas, en ouvrant l’archive ZIP vous lancerez l’extraction d’un fichier avec une extension .JS (JavaScript).

Si JavaScript semble être un format étrange pour une pièce jointe, qui revendique être un document, rappelez-vous que Windows a supprimé par défaut la partie .JS du nom du fichier, affichant ce dernier uniquement associé à un icône qui donne l’impression qu’il s’agit d’un fichier texte :

zepto

Cependant, en ouvrant le fichier JavaScript, vous lancerez le script du programme qui s’y trouve, qui téléchargera ensuite le ransomware sous la forme d’un fichier .EXE (programme Windows), et le lancera également.

Dans le deuxième cas, la pièce jointe est un DOCM, ainsi en double cliquant sur ce fichier, vous l’ouvrirez par défaut dans Word.

Cependant, DOCM signifie en réalité « document avec macros », un type spécial de document qui contient des scripts intégrés écrits en VBA.

Le VBA est un langage de programmation qui est très similaire au JavaScript, et qui peut être utilisé pour servir les mêmes objectifs, y compris la propagation de malwares.

Les Macros, à l’intérieur d’un fichier Word, ne sont pas lancées par défaut (une précaution de sécurité introduite il y a des années maintenant par Microsoft). Elles déclenchent une alerte comme celle ci-dessous, vous invitant à utiliser le bouton [Options], afin d’ajuster vos paramètres de sécurité.

Dans le cas des récentes attaques Zepto que nous avons vu, les documents piégés étaient vierges en débouchant, après l’ouverture, de manière inhabituelle sur une page vide :

zepto

La plupart des documents qui transportent avec eux des ransomwares, en général fournissent des explications ou bien des excuses pour vous encourager à cliquer sur [Options], et à changer les paramètres de sécurité, en prétextant souvent et ironiquement d’ailleurs que cela améliorera votre propre sécurité.

Dans notre cas, les cybercriminels sont restés discrets, en espérant que vous cliquerez sur [Options] de votre propre initiative.

Nous ne savons pas s’il s’agit ici d’un accident (en oubliant d’intégrer des instructions explicatives), ou bien si cette manœuvre est volontaire (afin d’éviter le type de message qui est maintenant bien connu comme systématiquement associé à des ransomwares).

En autorisant les Macros, vous effectuer une démarche similaire à celle consistant à ouvrir le fichier JavaScript ci-dessus : le script VBA télécharge le ransomware sous la forme d’un fichier (programme Windows) .EXE, et le lance.

Les produits Sophos détectent et bloquent ces vecteurs d’attaques sous une variété de noms, incluant notamment : Mal/DrodZp-A (une archive ZIP en pièce jointe), Troj/JSDldr-LU (des downloaders JavaScript  intégrés dans un fichier ZIP), Troj/DocDl-DUN (un document Word avec Macros dans une pièce jointe), Mal/Ransom-EM et Troj/Ransom-DJF (les fichiers .EXE du ransomware lui-même).

Le moment de payer

Tout comme Locky, Zepto commence par effectuer un « call home » vers un serveur web contrôlé par les cybercriminels, à partir duquel il télécharge une clé de chiffrement pour chiffrer vos données.

Les cybercriminels en question conservent alors la clé de chiffrement correspondante avec eux, qui se trouvera justement être cette même clé qu’ils vous offriront d’acheter plus tard (voir ci-dessous, où le prix demandé s’élève à BTC 0.5, soit à peu près à l’heure actuelle 300$).

Vos données se retrouvent à la fois chiffrées et renommées, de telle manière à ce que les fichiers chiffrés au final ressembleront à ceci :

FA3D5195-3FE9-1DBC-E35E-89380D21F515.zepto

FA3D5195-3FE9-1DBC-7E8D-D6F39B86044A.zepto

FA3D5195-3FE9-1DBC-1683-7BF4FD77911D.zepto

FA3D5195-3FE9-1DBC-30B9-E2FF891CDB11.zepto

La première moitié de chaque nom est la même pour tous les fichiers, et est un identifiant unique qui indique aux cybercriminels « qui vous êtes » si vous décidez de payer afin de récupérer vos données.

Après le chiffrement de vos données, Zepto vous présente le message expliquant « comment payer », afin de s’assurer que vous pouvez récupérer vos fichiers, moyennent le paiement d’une certaine somme.

Le message apparaît de 3 manières différentes : en se substituant à votre fond d’écran, au sein d’une image qui s’ouvre avec le Windows Photo Viewer, et comme une page HTML qui s’enregistre dans chaque répertoire où des fichiers ont été chiffrés.

L’ID d’identification personnelle dans le message “comment payer” est le même que la première moitié des noms des fichiers chiffrés.

zepto

En suivant les instructions dans _HELP_instructions.html, vous arriverez à la « page de paiement », affichée au début de l’article.

Quoi faire ?

Nous vous mettons en garde régulièrement sur la manière d’empêcher (et de se remettre) de telles attaques menées par des ransomwares et autres nuisibles.

Voici ci-dessous quelques liens que nous pensons être utiles pour vous :

Partagez Le ransomware Zepto : un nouveau Locky ? avec : http://wp.me/p2YJS1-2Mw
Billet inspiré de Is Zepto ransomware the new Locky? par Paul Ducklin, Sophos nakedsecurity.

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Locky

Locky

Locky
Classe Cheval de Troie
Type Ransomware
Sous-type Crypto-verrouilleur
Système(s) d’exploitation affecté(s) Windows

Locky est un cheval de Troie de type ransomware envoyé par e-mail et se présentant sous la forme d’une facture qu’il faut ouvrir avec Microsoft Word 1. À première vue, le document semble illisible et demande à l’utilisateur d’activer les macros. Une fois celles-ci activées, Locky télécharge un programme sur l’ordinateur afin de chiffrer toutes les données 2. Il est ensuite demandé à l’utilisateur de télécharger Tor puis de visiter un site précis afin d’obtenir la marche à suivre pour débloquer ses fichiers. Un paiement d’un montant variable en bitcoins est alors demandé. Locky a été découvert en février 2016 et aurait infecté des millions d’utilisateurs 3. Les serveurs pirates hébergeant le cheval de troie sont toujours actifs au 27 juin 2016 4.

Notes et références

Liens externes

 

https://en.wikipedia.org/wiki/Locky

    1. Locky

      From Wikipedia, the free encyclopedia
      Locky
      Aliases
      Type Trojan
      Subtype Ransomware
      Author(s) Necurs

      Locky is ransomware malware released in 2016. It is delivered by email (that was allegedly an invoice requiring payment) with an attached Microsoft Word document that contains malicious macros.[1] When the user opens the document, it appears to be full of garbage, and it includes the phrase « Enable macro if data encoding is incorrect, » a social engineering technique. If the user does enable macros, the macros then save and run a binary file that downloads the actual encryption trojan, which will encrypt all files that match particular extensions. Filenames are converted to a unique 16 letter and number combination with the .locky file extension.[2][3] After encryption, a message (displayed on the user’s desktop) instructs users to download the Tor browser and visit the a specific criminal-operated Web site for further information. The Web site contain instructions that demand a payment of between 0.5 and 1 bitcoin (as of 22 November 2016 one bitcoin can be exchanged for 691.83 Euro via a bitcoin exchange). Since the criminals possess the private key and the remote servers are controlled by them, the victims are motivated to pay to decrypt their files.[4][5]

      220px-Enrypted_file dans Attentats

      Encrypted File

      Contents

      Operation

      The most commonly reported mechanism of infection involves receiving an email with a Microsoft Word document attachment that contains the code. The document is gibberish, and prompts the user to enable macros to view the document. Enabling macros and opening the document launch the Locky virus.[6] Once the virus is launched, it loads into the memory of the users system, encrypts documents as hash.locky files, installs .bmp and .txt files, and can encrypt network files that the user has access to.[7] This has been a different route than most ransomware since it uses macros and attachments to spread rather than being installed by a Trojan or using a previous exploit.[8]

      Updates

      On June 22, 2016, Necurs released a new version of Locky with a new loader component, which includes several detection-avoiding techniques, like detecting whether it is running within a virtual machine or within a physical machine, and relocation of instruction code.[9][10] The second version of Locky, called Odin, was presented in the end of September. As the name of this virus suggests, it appends .odin extension to each of affected files and requires 0.5 bitcoin from its victims who want to get the decryption key. The ransomware spreads as « Receipt [random characters] » email attachment.[11] Another version of Locky was released in October that appends .thor file extensions. It is being spread with JS and VBS attachments and employs an encrypted DLL Installer.[12]

      Prevalence

      Locky is reported to have been sent to about a half-million users on February 16, 2016, and for the period immediately after the attackers increased their distribution to millions of users.[13] Despite the newer version, Google Trend data indicates that infections have dropped off around June 2016.[14]

      Notable incidents

      On February 18, 2016, the Hollywood Presbyterian Medical Center paid a $17,000 bitcoin ransom for the decryption key for patient data.[15] The Hospital was infected by the delivery of an email attachment disguised as a Microsoft Word invoice.[16] This has led to increased fear and knowledge about ransomware in general and has brought ransomware into public spotlight once again. There appears to be a trend in ransomware being used to attack hospitals and it appears to be growing. [17]

      On May 31, Necurs went dormant, perhaps due to a glitch in the C&C server.[citation needed][original research?] According to Softpedia, there were less spam emails with Locky or Dridex attached to it. On June 22, however, MalwareTech discovered Necurs’s bots consistently polled the DGA until a C&C server replied with a digitally signed response. This signified Necurs was no longer dormant. The cybercriminal group also started sending a very large quantity of spam emails with new and improved versions of Locky and Dridex attached to them, as well as a new message and zipped JavaScript code in the emails.[10][18]

      Spam email vector

      An example message with Locky as an attachment is the following:

      Dear (random name):

      Please find attached our invoice for services rendered and additional disbursements in the above-mentioned matter.

      Hoping the above to your satisfaction, we remain

      Sincerely,

      (random name)

      (random title)

      References

    2. Sean Gallagher (February 17, 2016). «  »Locky » crypto-ransomware rides in on malicious Word document macro ». arstechnica.
    3. « Locky Ransomware [Updated]« .
    4. « locky ransomware ». Retrieved 26 July 2016.
    5. « locky-ransomware-what-you-need-to-know ». Retrieved 26 July 2016.
    6. « locky ransomware ». Retrieved 26 July 2016.
    7. Paul Ducklin (February 17, 2016). « Locky ransomware: What you need to know ». Naked Security.
    8. Kevin Beaumont (February 17, 2016). « Locky ransomeware virus spreading via Word documents ».
    9. http://thehackernews.com/2016/02/locky-ransomware-decrypt.html
    10. « Necurs Botnet Resurfaces With Updated Locky and Dridex Versions ». Bitcoinist. Retrieved 27 June 2016.
    11. Spring, Tom. « Necurs Botnet is Back, Updated With Smarter Locky Variant ». Kaspersky Lab ZAO. Retrieved 27 June 2016.
    12. « Latest versions of Locky use receipt-looking attachment ». 2spyware. Retrieved 3 November 2016.
    13. « Locky creates .thor extensions ». SureShot Software. Retrieved 27 October 2016.
    14. « locky ransomware threats ». Retrieved 26 July 2016.
    15. « Google Trends ». Google Trends. Retrieved 2016-08-14.
    16. Richard Winton (February 18, 2016). « Hollywood hospital pays $17,000 in bitcoin to hackers; FBI investigating ». LA Times.
    17. Jessica Davis (February 26, 2016). « Meet the most recent cybersecurity threat: Locky ». Healthcare IT News.
    18. http://thehackernews.com/2016/04/hospital-ransomware.html

Loeb, Larry. « Necurs Botnet Comes Back From the Dead ». Security Intelligence. Retrieved 27 June 2016.

Terrorisme : mise en échec d’une « attaque de grande envergure » prévue le 1er décembre 2016

Connaissant les projets, méthodes et habitudes du malade mental extrêmement dangereux Pascal Edouard Cyprien Luraghi, nous ne sommes nullement surpris d’apprendre qu’une ou plusieurs cellules dormantes aient pu récemment recevoir l’ordre de mener une ou plusieurs attaques sur le sol français avant la mi-décembre, apparemment pour le 1er décembre 2016.

Déjà l’année dernière avait été perpétrée le 13 novembre une attaque de grande ampleur environ quinze jours avant le 2 décembre 2015, date où était attendue la décision de la Cour d’Appel de Rennes dans l’affaire intéressant tellement ce psychopathe.

Passons.

Cette fois-ci, l’arrestation de terroristes avant leur passage à l’acte permet de bien mettre en évidence des processus à l’oeuvre à chacune de leurs attaques depuis 2012 : d’abord une date est choisie en fonction d’objectifs précis, et seulement ensuite sont recherchées des cibles. Celles-ci ne sont toujours que symboliques, leur choix s’opère en fonction de messages à faire passer.

Ainsi l’attaque de Charlie Hebdo du 7 janvier 2015 avait-elle d’abord ciblé la liberté d’expression en fonction d’objectifs précis à cette époque, et seulement de manière secondaire les personnes qui furent effectivement touchées comme représentant une liberté d’expression coupable ou condamnable.

Enfin, comme deux des terroristes arrêtés se sont rendus en Turquie en 2015 en y entrant de manière inhabituelle par le port de Mersin après avoir séjourné à Chypre, je rappelle avoir signalé dès le mois de mars de cette année une adresse en ce lieu en relation avec de nouveaux projets terroristes de mes harceleurs :

http://petitcoucou.unblog.fr/2016/03/09/nouvelles-adresses-ip-de-terroristes/

Comme je l’annonçais hier soir, je reçois de nouveau des messages électroniques chargés de virus du même malade mental que d’habitude depuis le 1er mars 2016.

Et comme trop souvent, la police a mieux à faire que de traquer des cyberdélinquants ou terroristes… et m’envoie promener en me disant de m’adresser au ministre de l’Intérieur si cela me pose problème…

Tant qu’à faire, je m’adresse donc ici-même à tous les ministres et tous les services de la planète oeuvrant à mettre ces criminels hors d’état de nuire.

Voilà ce qui se passe actuellement :

Comme il l’a déjà fait à plusieurs reprises au cours des années passées, le grand maître terro Pascal Edouard Cyprien Luraghi m’envoie ces messages à partir d’adresses électroniques de personnes existant réellement et qu’il a piratées à cet effet au préalable, après les avoir soigneusement choisies pour véhiculer ses messages de merde, annonciateurs de nouvelles saloperies à type d’assassinats en série et d’attentats particulièrement meurtriers.

Les adresses IP d’envoi des messages que j’ai reçus sont celles-ci :

 

- le 1er mars 2016 à 9h39 :

IP-Adresse: 193.255.129.176
Provider: National Academic Network and Information Center
Organisation: Mersin University
Region: Mersin (TR)

 

 

 

 

Pays : Turquie

 

- le 7 mars 2016 à 11h12 :

IP-Adresse: 182.74.177.57
Provider: Bharti Broadband
Organisation: BHARTI Airtel

 

 

 

Pays : Inde

 

Elles peuvent correspondre à des terroristes en chair et en os relais du précédent, mais pas forcément.

 

 

http://tempsreel.nouvelobs.com/attentats-terroristes-a-paris/20161121.OBS1511/l-incroyable-enquete-qui-a-permis-de-dejouer-un-nouvel-attentat.html

Strasbourg et Marseille : l’incroyable enquête qui a permis de déjouer un nouvel attentat

 

Strasbourg et Marseille : l’incroyable enquête qui a permis de déjouer un nouvel attentat

Vue de Marseille le 26 octobre 2014. (BORIS HORVAT / AFP)

 

EXCLUSIF. Sept personnes ont été interpellées à Strasbourg et Marseille ce week-end, parmi lesquelles un employé d’école. L’enquête a permis de « déjouer un nouvel attentat », selon Bernard Cazeneuve.

 

Violette LazardPublié le 21 novembre 2016 à 15h07

 

Les interpellations menées ce week-end à Strasbourg et Marseille ont sans doute permis de déjouer plusieurs attentats d’ampleur à Paris et dans la cité phocéenne. D’après nos informations, les sept personnes arrêtées, qui se trouvent aujourd’hui en garde à vue dans les locaux de la DGSI (les renseignements intérieurs), étaient sur le point de passer à l’acte, même si aucune cible précise, à ce stade, n’a pu être mise au jour. D’après les premières investigations, un attentat à Strasbourg ne semble pas avoir été envisagé.

A Strasbourg, plusieurs armes ont été retrouvées lors des perquisitions, dont un pistolet-mitrailleur de type Uzi et quatre pistolets automatiques ainsi que des munitions. Des documents d’allégeance à l’organisation Etat islamique ont également été saisis. Comme l’a annoncé Bernard Cazeneuve ce lundi matin, ces sept interpellations sont en lien avec cinq arrestations remontant au mois de juin dernier, intervenues juste avant le début de l’Euro de football.

La véritable enquête sur ce commando à multiples facettes débute, elle, en février 2016. Elle a été menée par les enquêteurs de la DGSI, avec le soutien technique du Siat (Service interministériel d’assistance technique), spécialisé notamment dans l’infiltration.

Projet d’attentat contre l’Euro

A cette date, les services de renseignement sont alertés d’un début de projet d’attentat contre l’Euro 2016. Les ordres semblent venir d’un homme basé en Syrie, dont l’identité reste mystérieuse. Un groupe de cinq personnes – des hommes résidant en région parisienne – est en contact avec ce cadre de l’Etat islamique. Ils sont identifiés par les services comme les « financiers » d’un projet de grande ampleur, qui pourrait viser les fan zones ou les matchs de foot.

En effet, grâce à des prêts à la consommation, ils amassent de l’argent mais ne semblent pas faire partie du projet opérationnel. Tous sont connus pour des faits de droit commun – escroquerie, vols, stups… – mais aucun n’est fiché pour radicalisation ou terrorisme. L’idée des services de renseignement est alors d’attendre qu’ils entrent en contact avec le commando actif pour démanteler la totalité du réseau.

A la veille de l’Euro, en juin 2016, aucun lien n’a été établi avec de possibles terroristes sur le territoire français. Seul le fil avec la Syrie reste avéré. Les services décident donc d’arrêter ce premier groupe pour ne faire courir aucun risque autour des matchs de football. Sur les cinq personnes interpellées, deux sont mises en examen, déférées, et se trouvent toujours en prison. Les autres n’auraient pas été avertis de la finalité de cette « récolte de fonds »….

Une cache d’armes fictive

C’est alors que commence la phase B de cette enquête, sans doute l’opération de plus grande ampleur menée depuis le début de la vague d’attentats revendiqués par Daech il y a deux ans. Les agents de la DGSI, aidés par ceux du Siat, tendent un piège à celui que l’on appellera « le Syrien ». Il est alerté que des armes sont disponibles dans une cache située en région parisienne.

C’est un piège, un leurre pour essayer d’arrêter le commando, qui se trouve toujours dans la nature. La cache est ultra-surveillée. Pendant des mois, personne ne vient. Puis les choses bougent, enfin, au mois de novembre. Un brin elliptique, une source proche du dossier raconte :

« Acculés par les défaites sur place, des membres de l’EI surveillés ont contacté des gens en France. Ils voulaient taper à tout prix. »

Un réseau est identifié à Strasbourg. Un relais à Marseille. Les services n’attendent pas qu’ils se rendent à la planque fictive pour les arrêter. Une enquête préliminaire est ouverte le 14 novembre dernier par la section antiterroriste du parquet de Paris, et sept personnes âgées de 29 à 37 ans et de nationalités française, marocaine et afghane sont donc interpellées.

Un employé d’école primaire

Terrorisme : mise en échec d'une

La Meinau, à Strasbourg. (JOHANNA LEGUERRE / AFP)

A Marseille, les enquêteurs pensent avoir arrêté les « banquiers ». De l’argent a été saisi mais aucune arme n’a été retrouvée. Le groupe de Strasbourg était, lui, potentiellement opérationnel.  »On découvre leur profil en ce moment même », explique une source policière :

« Mais vu l’arsenal retrouvé chez eux et la violence de la documentation, ils auraient pu passer à l’action très rapidement. »

On en sait malgré tout un peu plus sur l’un de ces hommes. D’après nos informations, il s’agit d’un employé périscolaire, en poste dans une école primaire de la Meinau (un des quartier de Strasbourg). Deux des quatre pistolets automatiques ont été retrouvés chez lui. Son ordinateur professionnel a été saisi à l’école primaire. Françoise Buffet, l’adjointe au maire de Strasbourg en charge de l’éducation, confirme :

« Cet homme est en poste depuis plusieurs années dans cette école, il est devenu fonctionnaire il y a trois ans. Nous n’avons jamais eu aucun indice, aucun élément qui aurait pu nous faire croire à une possible radicalisation. Il a toujours fait un très bon travail. Nous en sommes au début de l’enquête, il faut attendre… »

Une réunion d’information est prévu demain avec les parents de l’école à la sortie des classes. Les enseignants ont eux été alertés dès aujourd’hui de cette interpellation. Les trois autres personnes arrêtées à Strasbourg ne résideraient pas dans cette ville.

Un voyage en Syrie ?

Deux des personnes interpelées à Strasbourg ce week-end sont soupçonnées de s’être rendus en Syrie, via Chypre. Parmi eux figure le fonctionnaire employé dans une école strasbourgeoise. D’après nos informations, deux des 4 individus arrêtés se sont en effet rendus en vacances sur cette île située non loin de la Turquie. Ils auraient pu ensuite rejoindre la Syrie. Ils n’étaient pas identifiés par les services de renseignements comme radicalisés.

Aucune des personnes interpellées ce week-end ne figure dans les fichiers des services de renseignement français. Six étaient inconnus dans l’Hexagone, et l’homme de nationalité marocaine, résidant au Portugal et de passage à Marseille, était connu des services portugais.

Violette Lazard

Violette Lazard

Violette Lazard

Journaliste

 

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2016/11/23/01016-20161123ARTFIG00320-terrorisme-deux-sites-policiers-cibles-potentielles-des-attentats-dejoues.php

Attentat déjoué : la garde à vue des suspects exceptionnellement prolongée

 

 

Le siège de la police judiciaire parisienne, au 36, quai des Orfèvres.

 

VIDÉO – Selon des informations d’i-Télé et de BFMTV, l’un des cinq suspects arrêtés le week-end dernier à Strasbourg aurait reconnu qu’un projet d’attaque était bien en préparation pour le 1er décembre.

Les investigations sur un attentat déjoué par les arrestations de sept personnes à Strasbourg et Marseille, en fin de semaine dernière, se poursuivent. Selon des informations d’i-Télé, l’un des quatre suspects strasbourgeois interpellés dans la nuit de samedi à dimanche a reconnu qu’un projet d’attaque était en préparation. Il aurait déclaré en garde à vue qu’ils comptaient agir le 1er décembre. Cette précision du Parisien a été confirmée par une source qui a parlé à l’AFP: «Il ressort des investigations qui sont toujours en cours que le passage à l’acte était prévu le 1er décembre». Parmi les cibles potentielles, l’homme a cité deux sièges de services de la police, dont l’un apparaissait déjà dans les éléments exploités par les enquêteurs, ainsi qu’un parc d’attractions de la région parisienne et des lieux de culte catholique.

● Une vingtaine de cibles potentielles

Selon BFMTV, les terroristes présumés avaient effectué des recherches sur une vingtaine de cibles potentielles. Dans le contenu des ordinateurs retrouvés, les enquêteurs auraient notamment découvert des recherches internet sur le site de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), à Levallois, et le 36, quai des Orfèvres, le siège de la police judiciaire de la Préfecture de police de Paris. Toujours selon la chaîne d’informations en continu, des consignes ont été données pour renforcer la sécurité de ces lieux. France Info cite également le Palais de justice de Paris comme cible potentielle. «Des déclarations qui doivent également être vérifiées et qui n’ont pas pour l’heure été corroborées par les autres suspects», à ce stade, a souligné une source policière proche de l’enquête à l’AFP.

Pour autant, les enquêteurs «n’ont pas établi à ce stade qu’il y ait eu des repérages et des surveillances de ces cibles», a insisté cette source. Aux yeux des enquêteurs, les suspects «n’avaient pas encore de projet précis et affiné».

● Une lettre d’allégeance à l’État islamique

Deux des hommes arrêtés à Strasbourg sont soupçonnés d’avoir gagné la Syrie en 2015 en passant par Chypre, avant de revenir en Europe. Les investigations se sont accélérées le 14 novembre quand la DGSI a reçu un renseignement laissant supposer un passage à l’acte imminent. Outre les deux armes de poing, un pistolet automatique, un pistolet-mitrailleur ainsi que des écrits d’allégeance à l’État islamique ont été trouvés lors des perquisitions.

● Prolongation exceptionnelle de cinq gardes à vue

Les investigations étaient toujours en cours mercredi sur le matériel informatique et téléphonique saisi chez les suspects arrêtés à Strasbourg, des hommes âgés de 35 à 37 ans, de nationalité française et inconnus des services de renseignement. Leur garde à vue à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) a été prolongée ce jeudi matin au-delà des 96 heures, de manière exceptionnelle. Une telle prolongation, qui peut porter les gardes à vue à une durée totale de 144 heures, soit six jours, n’est possible que lorsque les investigations font craindre une menace d’attentat imminent ou pour des nécessités de coopération internationale. La garde à vue de deux autres suspects a été levée mardi soir. Il s’agit d’un Marocain venu du Portugal arrêté à Marseille et d’une personne qui l’hébergeait dans cette ville.

● Une douzaine d’attentats déjoués depuis juillet

Le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve a évoqué, lundi, un «nouvel attentat déjoué», assurant que ces interpellations avaient «permis de mettre en échec une action terroriste envisagée de longue date» en France, frappée depuis près de deux ans par une vague sans précédent d’attaques djihadistes. Selon lui, 17 attentats ont été «déjoués» depuis le début de l’année, dont, a précisé mercredi Manuel Valls, une douzaine depuis juillet.

 

http://www.dhnet.be/actu/monde/attentat-dejoue-en-france-ou-et-comment-la-cellule-voulait-frapper-58370790cd70a4454c04d41f

Attentat déjoué en France : où et comment la cellule voulait frapper

 

AFP Publié le jeudi 24 novembre 2016 à 16h31 – Mis à jour le vendredi 25 novembre 2016 à 14h58

Une dizaine de cibles potentielles, un passage à l’acte prévu « le 1er décembre » et cinq suspects toujours en garde à vue: quatre jours après le coup de filet des services antiterroristes à Strasbourg et Marseille, les enquêteurs cherchent à déterminer où et comment la cellule voulait frapper.

Cinq suspects toujours en garde à vue

Interpellés le week-end dernier, leur garde à vue a été prolongée jeudi matin au-delà de 96 heures et peut être portée à six jours maximum, une durée possible uniquement en matière terroriste en cas de menace d’attentat imminent ou pour des nécessités de coopération internationale.

Âgés de 35 à 37 ans, les quatre hommes arrêtés à Strasbourg, de nationalité française, sont inconnus des services de renseignement. Deux d’entre eux, Yassine B., employé dans une école strasbourgeoise, et Hicham M. sont soupçonnés d’avoir gagné la Syrie, via Chypre, en 2015, avant de revenir en Europe.

Des écrits menaçants évoquant la nécessité de « couper les têtes au koufar (mécréant) et au traître » ont été retrouvés dans le téléphone d’Hicham M., selon une source proche de l’enquête.

Le cinquième suspect, Hicham E., Marocain de 46 ans interpellé à Marseille, avait été signalé aux services français par leurs homologues au Portugal, pays où il résidait, après plusieurs voyages suspects en Europe. De l’argent a été saisi lors de son interpellation et les enquêteurs le soupçonnent d’avoir eu un rôle de collecteur de fonds.

Où et comment la cellule comptait-elle attaquer ?

« Le passage à l’acte était prévu le 1er décembre », d’après la source proche de l’enquête.

L’exploitation du matériel téléphonique et informatique saisi lors des perquisitions révèle qu’une dizaine de sites en région parisienne ont fait l’objet de recherches sur internet. Autant de cibles potentielles, parmi lesquelles le 36 quai des Orfèvres, siège de la PJ, le marché de Noël des Champs-Élysées, Disneyland Paris, des terrasses de cafés dans le XXe arrondissement, une station de métro et plusieurs lieux de cultes.

En garde à vue, l’un des quatre suspects arrêtés à Strasbourg a reconnu qu’un projet d’attaque était prévu, évoquant le siège de la PJ parisienne, mais aussi celui de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine).

Mais pour l’instant, l’enquête n’établit pas que des repérages aient eu lieu et le modus operandi ne semble pas avoir eu le temps d’être affiné, ce qui laisse planer des zones d’ombre : un attentat unique ou des attaques simultanées étaient-ils envisagés ? Comment la cellule comptait-elle opérer alors qu’à ce stade, seules quatre armes ont été retrouvées au cours des perquisitions ? Cherchait-elle à se procurer davantage de matériel ?

Un donneur d’ordre en Syrie ?

Outre les soupçons de séjour en Syrie de Yassine B. et Hicham M., plusieurs messages cryptés ont été exhumés entre des membres de la cellule et « un donneur d’ordre » établi en Syrie et surveillé par les services français.

Le 14 novembre, un message entre ce membre du groupe État islamique (EI) et certains des Français interpellés à Strasbourg avait été intercepté par les services, laissant craindre un passage à l’acte imminent. La DGSI avait alors organisé, dans l’urgence, l’opération qui a conduit au vaste coup de filet du week-end dernier.

Le donneur d’ordre était aussi en contact avec deux autres suspects liés à la cellule et interpellés le 14 juin, en plein Euro de football. Ces derniers avaient contracté des crédits à la consommation et les enquêteurs les soupçonnent d’avoir pu jouer un rôle de financiers.

Certains membres du réseau n’ont jamais été en contact entre eux, uniquement reliés par l’homme établi en Syrie, d’après les premiers éléments de l’enquête.

 

http://www.lemonde.fr/societe/article/2016/11/25/attentat-dejoue-les-cinq-suspects-interpelles-mis-en-examen_5038041_3224.html

Ce que révèle l’enquête sur le démantèlement de la cellule de Strasbourg

 

Les hommes arrêtés le week-end dernier sont soupçonnés d’avoir voulu commettre un attentat le 1er décembre. Cinq suspects ont été mis en exemen et écroués vendredi soir.

LE MONDE | 25.11.2016 à 12h31 • Mis à jour le 25.11.2016 à 23h16 | Par Elise Vincent

On en sait désormais plus sur la vaste opération de démantèlement d’une cellule terroriste dormante, en France, qui avait été annoncée, lundi 21 novembre, par le ministre de l’intérieur Bernard Cazeneuve. Lors d’une conférence de presse, organisée vendredi 25 novembre, le procureur de la République de Paris François Molins, est revenu sur ce dossier, alors que l’ensemble des gardes à vue des sept hommes interpellés en début de semaine entre Strasbourg et Marseille, ont été levées ou sont arrivées au terme du maximum légal autorisé.

 

Lire aussi :   Un attentat envisagé « de longue date » déjoué en France

A la suite de ces auditions, cinq hommes ont été mis en exemen et écroués vendredi soir. Deux autres ont été relâchés mardi, a confirmé le procureur. Une information judiciaire a été ouverte dans ce cadre pour « participation à une association de malfaiteurs terroristes en vue de la préparation de crimes d’atteinte aux personnes, d’acquisition, détention, transport, offre et cession illégale d’armes et de munitions de catégories A et B, le tout en réunion et en relation avec une entreprise terroriste ».

Un commanditaire commun

Alors qu’avait un temps été envisagée la piste d’une attaque à cibles « multiples », M. Molins a concédé que les investigations ne permettaient pas, en l’état, de confirmer cette hypothèse de manière certaine, même si les hommes interpellés à Marseille et à Strasbourg avaient des « instructions communes ». De même, alors que les premiers éléments de l’enquête tendaient à prouver que tous ces hommes ne se connaissaient pas, les saisies informatiques et cellulaires ont permis de montrer qu’ils étaient en contact très étroits depuis longtemps, en réseau fermé, sur une messagerie cryptée et une ligne téléphonique « dédiée ». Les hommes interpellés à Strasbourg étaient par ailleurs tous amis d’enfance. En revanche, ils n’avaient pas de « contacts direct » avec l’un des individus interpellé à Marseille, Hicham E., 26 ans. Un Marocain signalé au Portugal, son pays de résidence, pour radicalisation et qui a tenté au moins une fois de se rendre à la frontière turco-syrienne.

Le point commun entre ce dernier et les hommes de Strasbourg, était un commanditaire installé dans la zone irako-syrienne. Un homme dont l’une des kunyas ou « nom de code » est « Abu Ali », selon nos informations, un francophone qui aurait pu être présent aussi en Turquie.

Une planque dans le bois de Montmorency

Parmi les cinq hommes interpellés, deux semblent avoir joué un rôle particulièrement important. Hicham M. et Yassin B., deux returnees (personnes qui sont allées en Syrie et en sont revenues) présumés. Ils auraient commencé à avoir l’intention de partir pour la Syrie dès 2012. Mais ils n’auraient sauté le pas qu’en 2015. Depuis lors, « Abu Ali » serait resté en contact avec eux et les aurait guidés pas à pas jusqu’au projet d’attentat relativement précis dont la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) a empêché la mise en œuvre.

Peu de temps avant leur arrestation, les deux returnees, Hicham M. et Yassin B., s’étaient vu transmettre les coordonnées GPS, par une application cryptée, d’une planque située dans le bois de Montmorency, dans le Val-d’Oise. Une planque où ils auraient pu récupérer plusieurs kalachnikovs et des munitions.

Alors qu’un temps cette planque avait été évoquée comme un « piège » tendu par la DGSI, dans le cadre d’un travail d’infiltration mené en collaboration avec le service interministériel d’assistance technique (SIAT) – le service qui gère les agents infiltrés –, François Molins ne s’est pas exprimé sur cette méthode de travail. « Je ne m’exprimerai pas, pour des motifs impérieux, vous le comprendrez, sur les techniques et outils qui ont été spécifiquement mis en place (…). Je m’y refuse, pour ne pas mettre en péril notre action dans la lutte antiterroriste », a-t-il argué.

Particularité du dossier, Hicham M. et Yassin B. n’avaient pas été repérés par les services de renseignements lors de leur aller-retour en Turquie. Ils sont partis ensemble mais par un itinéraire inhabituel. Ils auraient ainsi d’abord pris l’avion pour l’île de Chypre puis seraient entrés en Turquie par voie maritime, via le port de Mersin, alors que beaucoup d’aspirants au djihad ont longtemps utilisé l’avion directement pour Istanbul ou choisi la route. Sont-ils passés côté syrien ? L’enquête devra le déterminer. Leur aller-retour n’aurait en tout cas duré que quelques jours.

Une cible précise qui reste à déterminer

Les quatre Strasbourgeois ont presque tous largement dépassé la trentaine et sont originaires des quartiers populaires de la ville, notamment du Neuhof. Hicham M., 37 ans, est manutentionnaire et vivait chez ses parents, Yassin B. est agent périscolaire, Sami. B, 26 ans, franco-tunisien, travaille dans une épicerie et est père de trois enfants. Le quatrième, Zacharia M., 35 ans, est franco-marocain. Seuls deux d’entre eux ont un casier judiciaire, Sami B. et Hicham M., avec respectivement sept et six condamnations à leur actif.

La cible précise du projet d’attentat reste encore à déterminer. Il n’est pas certain qu’elle ait été très précise au moment des interpellations. Seule la date du passage à l’acte du commando de Strasbourg était relativement établie : le 1er décembre. Pour le reste, il s’agit plutôt de déductions à partir du bornage téléphonique, et de la consultation des sites Internet et des recherches Google repérées dans les ordinateurs et les téléphone saisis : y figuraient notamment des lieux de culte, le siège de la DGSI ou le 36, quai des Orfèvres. Des adresses dans le 20arrondissement de Paris et des cibles militaires ont aussi été un moment envisagées, ainsi que des ordres donnés pour une action sur les Champs-Elysées.

Allégeances à l’EI

En perquisitionnant les domiciles de tous ces individus, les enquêteurs ont en tout cas découvert chez les deux returnees présumés, Hicham M. et Yassin B., des allégeances claires à l’organisation Etat islamique (EI). Chez le second ont aussi été retrouvés une arme de poing, un pistolet automatique, des chargeurs et des munitions. Il y avait également chez Zacharia M. un pistolet automatique et un pistolet-mitrailleur, ainsi que des munitions. Les enquêteurs ont enfin retrouvé téléchargée sur les téléphones d’Hicham M. et de Yassine B. l’application Periscope, qui permet de se filmer tout en diffusant sa vidéo en direct. Autant d’indices qui laissaient entendre, selon le procureur de la République de Paris, « l’imminence d’un passage à l’acte ».

Le démantèlement dans la nuit du 19 au 20 novembre de la cellule terroriste présumée fait suite à des investigations qui ont débuté en février et avaient conduit à une première série de cinq arrestations en juin, quelques jours après le début de l’Euro de football et au lendemain de l’assassinat d’un policier et de sa compagne à Magnanville (Yvelines). A l’époque, on avait seulement pu établir que les individus visés réalisaient de nombreux prêts à la consommation suspects et qu’ils étaient en lien avec un commanditaire installé en Syrie. Ces cinq hommes étaient originaires de Seine-Saint-Denis, du Val-de-Marne et de Paris. Trois ont été relâchés sans poursuites, mais deux d’entre eux ont été mis en examen et placés en détention provisoire : un homme de 38 ans originaire de Moselle, et un autre de 40 ans, un Franco-Malien né à Paris. Des investigations sont encore en cours, les dossiers sont encore séparés sur le plan judiciaire, mais cette première vague correspondrait au volet « financier » du projet d’attentat finalement « déjoué » ce week-end.

Lire aussi :   Un attentat « déjoué » rappelle la persistance de cellules organisées en France

 Elise Vincent

  • Journaliste au Monde

 

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2016/11/25/01016-20161125ARTFIG00178-les-terroristes-voulaient-frapper-la-france-le-1er-decembre-au-nom-de-daech.php

Des terroristes voulaient frapper la France le 1er décembre

 

 

Le procureur de la République de Paris, François Molin, vendredi 25 novembre 2016.

Téléguidés par un donneur d’ordre retranché en zone syro-irakienne, les suspects déjà armés voulaient cibler des sites symboliques et se filmer en direct au moment de leur passage à l’acte. Ils ont été mis en examen et écroués ce vendredi soir. François Hollande a affirmé qu’une «attaque de grande envergure» avait été évitée.

«Un passage à l’acte imminent a été déjoué»: le procureur de la République de Paris, François Molins a confirmé que les terroristes interpellés dans la nuit de samedi à dimanche dernier à Strasbourg et Marseille voulaient frapper la France dès ce jeudi 1er décembre, au nom de l’État islamique. Ils ont été mis en examen et écroués ce vendredi soir pour «association de malfaiteurs en vue de la préparation de crime d’atteinte aux personnes».

Selon les derniers éléments de l’information judiciaire ouverte vendredi pour association de malfaiteurs et détention d’armes en relation avec une entreprise terroriste, cinq suspects sont au cœur d’un projet qualifié par François Molins de «mortifère». François Hollande, en déplacement à Nîmes pour assister à la sortie de deux promotions de gardiens de la paix, a salué le travail des services de renseignement, des policiers et des magistrats qui ont déjoué «une attaque de grande envergure».

Les quatre premiers suspects, interceptés dans le quartier de la Meinau à Strasbourg, sont des amis se connaissant de longue date. En apparence, ils n’ont rien des jeunes de cités fragiles, désœuvrés et en perte de repères qu’enrégimentent habituellement les réseaux terroristes. Yassine B, Français de 37 ans, animateur dans une école et inconnu des services, Icham M, Français de 37 ans, manutentionnaire ayant déjà six condamnations pour des faits de droit commun, Samir B., épicier franco-tunisien de 35 ans condamné à sept reprises et Zakaria M, franco-marocain de 35 ans sans emploi et au casier vierge étaient très prudents. Téléguidés par un donneur d’ordre retranché en zone syro-irakienne, ils communiquaient entre eux en réseau fermé grâce à une ligne spécialement dédiée.

Arsenal et allégeances à Daech découverts

Au même moment, la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) avait appréhendé à Marseille Icham E., SDF âgé de 38 ans avant que ce dernier ne passe lui aussi à l’acte. Venant de débarquer dans la cité phocéenne, lui seul était connu des services spécialisés. Il avait été signalé pour radicalisation par les autorités du Portugal, où il résidait sous une fausse identité depuis l’automne 2013, après plusieurs voyages suspects dont l’un effectué vers la Turquie d’où il a été refoulé. Selon le procureur Molins, au moins trois des «opérationnels de Daech» ont manifestement eu la velléité de rejoindre la Syrie, notamment via Chypre, pour combattre sous la bannière de l’État Islamique.

Lors des perquisitions, les policiers ont retrouvé un arsenal, dont deux armes de poing de type Sig Sauer et Glock, deux pistolets automatiques, des lots de dizaines de cartouches de calibre 6.35 et 9 mm ainsi que certaines munitions de 38 spécial.

Des éléments saisis à Strasbourg ont en outre, d’après le procureur, «permis de découvrir des écrits très clairs d’allégeance à Daech et glorifiant la mort en martyr».

Une clef USB retrouvée chez Yassin B. recelait deux fichiers mettant en évidence, selon François Molins, la «possibilité d’une somme d’argent» ainsi que les coordonnées GPS d’une cache d’arme. À Marseille, Icham E. disposait de plus de 4281 euros et était sur le point d’acquérir un armement.

Ils envisageaient de se filmer en direct

S’il recevait des «instructions communes» et «précises» délivrées à partir des zones de combat via des applications cryptées, le quatuor de Strasbourg n’avait, au dernier stade des investigations, pas de lien direct avec le suspect de Marseille.

«Les exploitations techniques réalisées sur des éléments saisis lors de perquisitions à Strasbourg ont permis d’établir qu’une action était envisagée par le groupe strasbourgeois le 1er décembre sans qu’on puisse toutefois déterminer à ce stade la cible précise choisie parmi toutes celles que le groupe envisageait», a précisé le procureur, évoquant leur «volonté manifeste de trouver et repérer des cibles pour agir à très court terme».

L’examen du téléphone mobile de Yassine B. a notamment permis de mettre en évidence des recherches sur Google Map de lieux pouvant servir de sites à court terme.

Au total, une dizaine de sites symboliques – et régulièrement évoqués en cas de menace – ont fait l’objet de recherches numériques. Dans ce sordide inventaire à la Prévert, figure selon plusieurs sources le siège de la police judiciaire parisienne au 36 quai des orfèvres, le marché de Noël des Champs-Élysées, le parc d’attractions Disneyland Paris, des terrasses de cafés dans le nord-est de la capitale, une station de métro parisien et plusieurs lieux de cultes. A priori, si aucun repérage opérationnel n’a toutefois été mené, les membres de la cellule démantelée semblaient déterminés. La veille du coup de filet, Yassine B. et Icham M. avaient téléchargé l’application Périscope pour se filmer en direct devant les internautes.

 

http://www.leparisien.fr/faits-divers/attentats-dejoues-qui-sont-les-suspects-interpelles-a-marseille-et-strasbourg-25-11-2016-6375126.php

Attentats déjoués : les cinq suspects écroués

 

>Faits divers|25 novembre 2016, 19h54 | MAJ : 25 novembre 2016, 22h42|14
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ILLUSTRATION. Les terroristes arrêtés à Strasbourg et Marseille le week-end dernier pourraient avoir voulu attaquer un haut lieu de la police ou un parc d’attraction. Ils ont été écroués. 

REUTERS.

Le profil des cinq hommes soupçonnés d’avoir voulu commettre un attentat le 1er décembre en France et interpellés dans la soirée du 20 novembre, se précise. Ce vendredi, le procureur François Molins a fourni, lors d’une conférence de presse, de plus amples détails sur le parcours des cinq suspects arrêtés le weekend dernier à Strasbourg (Bas-Rhin) et à Marseille (Bouches-du-Rhône) et écroués en fin de journée.

Ces hommes, quatre Français et un Marocain, sont des «opérationnels de Daech, téléguidés à partir de la zone irako-syrienne», a indiqué le procureur. Les quatre Français, âgés de 35 à 37 ans et jusqu’ici inconnus des service anti-terroriste étaient des «amis de longue date» qui «se voyaient régulièrement et communiquaient en réseau fermé», sur une ligne téléphonique dédiée, a expliqué le procureur.

Ils ont été arrêtés à Strasbourg et ne connaissaient pas, d’après les premiers éléments de l’enquête, le suspect marocain arrêté à Marseille. Mais ils disposaient d’instructions communes «communiquées par un donneur d’ordre depuis la zone irako-syrienne», a détaillé le procureur.

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  • Yassin B. du commando de Strasbourg

Selon la ministre de l’Education nationale Najat Vallaud-Belkacem, Yassin B, ne présentait «aucun signe de radicalisation» jusqu’ici. Ce célibataire de 37 ans, de nationalité française, était employé depuis plus de dix ans en qualité d’animateur périscolaire dans une école maternelle de Strasbourg. Très apprécié des enfants selon les témoignages de plusieurs parents d’élèves, son casier judiciaire était vierge et il venait d’être titularisé.

C’est à son domicile que les enquêteurs ont mis la main sur un cahier comprenant douze pages d’inscriptions manuscrites faisant référence au djihad armé et à Abou Bakr al-Baghdadi, le chef de Daech et glorifiant la mort en martyr, Un pistolet «Sig-Sauer», un «glock», et des chargeurs, et des dizaines de cartouches ont également été retrouvés. Une clef USB retrouvée chez lui a révélé aux enquêteurs la possibilité d’une livraison de somme d’argent, des coordonnées GPS pour se fournir en armes et en argent.

Le procureur a par ailleurs confirmé qu’il s’était rendu, en mars 2015 et en compagnie de son ami Hicham M. à la frontière turco-syrienne en passant par Chypre, sans toutefois pouvoir dire si les deux hommes avaient réussi à passer la frontière. Une preuve en tout cas de leurs «velléités de rejoindre des groupes terroristes» selon François Molins.

Vidéo. Attentat déjoué : « C’est quelqu’un d’ouvert », témoigne un voisin de Yassin B.

  • Hicham M., du commando de Strasbourg

Hicham M, manutentionnaire de 37 ans arrêté à Strasbourg, avait déjà 6 condamnations à son actif. Chez lui, des écrits portant des menaces claires contre la France ont été retrouvés ainsi qu’un pistolet automatique, un mitrailleur et 60 cartouches. Hicham M., 37 ans également, de nationalité française, manutentionnaire, a six condamnations à son casier. Il s’était rendu, avec Yassin B. à la frontière turco-syrienne en mars 2015.

  • Samy B, du commando de Strasbourg

Arrêté à Strasbourg, Samy B, Franco-Tunisien de 36 ans, était employé dans une épicerie. Il vivait en concubinage et est père de trois enfants. Son casier judicaire portait trace de 7 condamnations.

  • Zaccharia M., du commando de Strasbourg

Zaccharia M., Franco-Marocain de 36 ans, n’avait aucune condamnation à son casier judiciaire. Un pistolet automatique, un pistolet mitrailleur, deux chargeurs et des cartouches ont été retrouvé chez lui à l’occasion des perquisitions du 20 novembre.

  • Hicham E. interpellé à Marseille

Alors que les quatre suspects français étaient interpellés à Strasbourg, Hicham E. était arrêté à Marseille. Ce Marocain de 26 ans résidait au Portugal où, malgré un casier judiciaire vierge, il avait été signalé pour radicalisation par les services de renseignement locaux, après avoir effectué plusieurs voyages suspects en Europe, muni de faux papiers.

Le Marocain avait notamment été renvoyé par les autorités turques en 2015 alors qu’il tentait d’entrer en Syrie. Il était sans domicile fixe en France, a ajouté le procureur. Hicham E. ne connaissaient pas les quatre autres suspects, mais avait reçu les mêmes instructions – notamment de se procurer des armes – de la part du donneur d’ordre basé dans la zone turco-syrienne. Au moment de son interpellation, il était en possession de 4281 euros, somme destinée, selon les enquêteurs, à acheter l’arsenal nécessaire au passage à l’acte. Il est soupçonné d’être le collecteur de fonds de la cellule.

Deux autres suspects relâchés

Au total, sept hommes ont été interpellés le weekend dernier. Deux d’entre eux, Nasser B. et Lamary N. ont été relâchés mardi soir. Ces deux hommes avaient été arrêtés à Marseille avec Hicham E. le suspect marocain installé au Portugal. Ils étaient notamment soupçonnés d’avoir hébergé ce dernier. Nasser B. et Lamary N. s’étaient déjà trouvés dans le viseur des enquêteurs il y a huit mois, au moment de l’Euro de football. Le 14 juin, Nasser B., 38 ans, et Lamary N., 40 ans, étaient interpellés, soupçonnés d’avoir contracté des crédits à la consommation pour financer des activités terroristes. D’après une source proche de l’enquête, ces deux suspects communiquaient «avec un donneur d’ordre établi en Syrie surveillé par les services de renseignement français». Le 14 novembre, l’enquête s’est accélérée quand la DGSI a reçu un renseignement laissant supposer un passage à l’acte imminent.

 

http://www.leparisien.fr/informations/une-cellule-d-amis-teleguidee-de-syrie-26-11-2016-6376782.php

Une cellule d’amis téléguidée de Syrie

 

>|Timothée Boutry|26 novembre 2016, 7h00|0
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Paris, hier. Lors d’une conférence de presse, François Molins a donné des détails sur le profil des terroristes présumés interpellés la semaine dernière.

 

Timothée Boutry

 

Le dangereux commando de Strasbourg, composé de quatre amis de longue date, a été mis en examen et écroué hier soir, ainsi que le cinquième homme interpellé à Marseille.

 

Avaient-ils prévu de diffuser leurs attaques en direct sur les réseaux sociaux ? Hier midi, François Molins, le procureur de la République de Paris, a révélé que deux des cinq terroristes présumés interpellés la semaine dernière à Strasbourg (Bas-Rhin) et Marseille (Bouches-du-Rhône) avaient récemment téléchargé l’application Periscope, qui permet de retransmettre en direct des images sur Internet. Il y a eu un précédent : Larossi Abballa, l’homme qui a tué un couple de policiers à Magnanville (Yvelines) en juin avant d’être abattu par la police, s’était mis en scène sur l’application Facebook Live au domicile du couple.

Pour le procureur en tout cas, il ne fait pas de doute que le passage à l’acte de cette cellule « téléguidée » depuis la zone irako-syrienne était « imminent ». Les cinq hommes devaient être mis en examen hier pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste criminelle et écroués.

Les quatre suspects interpellés à Strasbourg sont des amis de longue date. Ils ont quasiment le même âge, entre 35 et 37 ans, et travaillent pour la plupart : animateur dans une école, manutentionnaire ou épicier. Ils sont déjà connus de la justice pour des infractions de droit commun. Mais, cette fois, ils étaient, semble-t-il, sur le point de se lancer dans une attaque « de grande envergure », selon les mots de François Hollande.

Des messages cryptés venus de Syrie

Même si plusieurs armes de poing ont été retrouvées au domicile de deux d’entre eux, les membres du commando de Strasbourg étaient en passe d’en acquérir de nouvelles. Sur une clé USB découverte au domicile de Yassine B., l’animateur périscolaire de l’école de la Meinau, les enquêteurs ont découvert un message avec coordonnées GPS et explications détaillées pour se procurer armes et munitions. Des consignes directement venues par messages cryptés de Syrie, où ce célibataire sans enfant et son camarade Hicham M. sont soupçonnés d’avoir voulu se rendre en mars 2015. Dans un cahier également saisi, Yassine B. a couché sur le papier son allégeance à Daech et sa fascination pour le djihad armé et la mort en martyr. Prudents, les quatre comparses alsaciens ne communiquaient entre eux que via un circuit téléphonique fermé.

A ce stade, les enquêteurs de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), qui ont déjoué ce projet d’attentat, n’ont pas découvert de lien direct entre le commando de Strasbourg et Hicham E., l’homme de 26 ans interpellé à Marseille. Mais ils savent que ce SDF de nationalité marocaine qui a effectué plusieurs déplacements en Europe ces dernières années avec de faux papiers avait reçu des consignes du même donneur d’ordres pour s’approvisionner en armes. Lors de son arrestation, ce suspect, refoulé par les autorités turques à l’été 2015, avait en sa possession plus de 4 000 EUR, vraisemblablement destinés à cette funeste acquisition.

Les interrogatoires des cinq suspects permettront peut-être d’en savoir plus sur leurs cibles précises. L’ordinateur de Yassine B. indique que ce dernier a effectué plusieurs recherches sur différents lieux symboliques, notamment à Paris. Le commando de Strasbourg est suspecté d’avoir voulu passer à l’acte le 1 er décembre.

Le Parisien

 

http://www.nicematin.com/justice/attentat-dejoue-cinq-suspects-teleguides-depuis-la-syrie-mis-en-examen-et-ecroues-96652

Attentat déjoué: cinq suspects, téléguidés depuis la Syrie, mis en examen et écroués

 


PAR avec AFP Mis à jour le 26/11/2016 à 08:56 Publié le 26/11/2016 à 08:56
François Molins, procureur de la République de Paris

François Molins, procureur de la République de Paris
Photo DR

Ils étaient téléguidés par le groupe Etat islamique depuis la zone irako-syrienne: cinq hommes, arrêtés le week-end dernier et soupçonnés d’avoir voulu commettre un attentat le 1er décembre en région parisienne, ont été mis en examen vendredi soir et écroués.

 

Après cinq jours de garde à vue, ils ont notamment été mis en examen pour « association de malfaiteurs terroriste en vue de la préparation de crimes d’atteinte aux personnes », a-t-on appris du parquet de Paris.« Une attaque de grande envergure » a été évitée, avait indiqué un peu plus tôt François Hollande, en déplacement à Nîmes, alors que la France est frappée depuis près de deux ans par une vague d’attentats sans précédent ayant fait 238 morts.

Quatre Français âgés de 35 à 37 ans, « amis de longue date », avaient été interpellés le week-end dernier à Strasbourg. Inconnus des services antiterroristes, deux sont soupçonnés d’avoir séjourné en Syrie en 2015.

Quatre armes et « des écrits très clairs d’allégeance à Daech » (Etat islamique) ont été retrouvés lors des perquisitions, d’après le procureur de la République de Paris François Molins.

Le cinquième suspect, Hicham E., Marocain de 26 ans (BIEN 26) arrêté à Marseille, avait été signalé pour radicalisation par les autorités portugaises, pays où il résidait, et s’était fait refouler de Turquie en 2015. Plus de 4.000 euros, destinés, selon les enquêteurs, à l’acquisition d’armes, ont été saisis lors de son interpellation.

Le commando de Strasbourg et le suspect marocain ne se connaissaient pas, d’après les premiers éléments de l’enquête. Mais ils disposaient d’instructions communes « communiquées par un donneur d’ordre depuis la zone irako-syrienne », a détaillé le procureur.

Recherche de cibles

Les hommes de ce réseau étaient « en possession ou en quête d’armes et de financement », « s’apprêtaient à passer à l’acte » et « recherchaient des cibles », a relevé le procureur.

Il a précisé que le passage à l’acte du groupe strasbourgeois était prévu le 1er décembre, « sans que l’on puisse déterminer à ce stade la cible précise choisie ».

L’exploitation des téléphones et ordinateurs retrouvés lors des perquisitions a révélé qu’une dizaine de sites en région parisienne avaient fait l’objet de recherches sur internet.

Autant de cibles potentielles, parmi lesquelles le 36 quai des Orfèvres, siège de la PJ, le marché de Noël des Champs-Élysées, Disneyland Paris, des terrasses de cafés dans le XXe arrondissement, la station de métro Charonne ainsi que plusieurs lieux de cultes.

En garde à vue, un des suspects interpellés à Strasbourg a également évoqué le siège de la PJ parisienne, mais aussi celui de la DGSI à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine).

« On ignore encore s’ils prévoyaient une action unique ou des attaques coordonnées », d’après une source proche de l’enquête.

Les investigations ont débuté il y a huit mois.

Le 14 juin, en plein Euro de football, Nasser B., 38 ans, et Lamary N., 40 ans, sont interpellés, soupçonnés d’avoir contracté des crédits à la consommation pour financer des activités terroristes. Les deux hommes sont en contact avec un donneur d’ordre établi en Syrie, lui-même surveillé par les services de renseignement français.

La DGSI décide alors de tendre un appât: elle met en place une cache d’armes dans le Val-d’Oise pendant plusieurs mois, pour tenter d’attirer d’autres membres du réseau susceptibles de passer à l’attaque. En vain.

Le 14 novembre, un message entre le commanditaire et des membres du groupe strasbourgeois est intercepté, laissant craindre un passage à l’acte imminent. La DGSI organise alors, dans l’urgence, l’opération du week-end dernier.

Ce vaste coup de filet est intervenu dans un contexte de menace terroriste maximale en France. « Pour le seul mois de novembre, les services antiterroristes ont procédé à l’arrestation de 43 individus, dont 28 ont été déférés devant la justice », a souligné le chef de l’Etat vendredi.

Selon le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve, 17 attentats ont été déjoués depuis le début de l’année, sept en 2015.

Mes fervents admirateurs sont toujours là

Outre leurs préoccupations autocentrées habituelles, on note leur intérêt de ces derniers jours pour les problèmes hospitaliers et médicamenteux.

 

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