Retour sur l’année 2020 de Pierre-Jean Chalençon

Après une fin d’année 2019 assez perturbante qui pour finir l’aura vu surprendre tout le monde avec un n-ième coming out, cette fois aux côtés de son ami Florian Philippot, l’amoureux fou de Napoléon aura vécu une année 2020 totalement échevelée, à l’image de son personnage.

Le 16 août dernier, après avoir rompu avec son compagnon de 20 ans, perdu son père et plusieurs de ses amis, beaucoup d’argent en raison du confinement, beaucoup de crédit aussi en raison de gros mensonges, puis avoir dû quitter l’émission Affaire Conclue en raison d’une succession de prises de positions publiques incompatibles avec le service public, avoir à nouveau perdu de ses amis, mais être de nouveau très amoureux et entouré de vrais amis, il annonçait pour la fin de l’année un one man show « sanglant », « tranchant ».

Enfin, au cours de l’automne, il s’est révélé polygame, un peu comme ces Français qui se convertissent à l’Islam uniquement pour être en droit de se constituer des harems d’épouses parfois très jeunes (il faut bien dire que de ce point de vue, les lois de la République française sont encore très en retard sur la charia), et plus que jamais enlisé dans les difficultés financières.

Du coup, ce monsieur me fait très peur, je me demande si certaines décapitations ne l’auraient pas un peu trop impressionné.

 

https://www.bfmtv.com/people/pierre-jean-chalencon-aux-cotes-de-florian-philippot-pour-souhaiter-un-joyeux-noel-a-tous-leurs-amis_AN-201912230066.html

Pierre-Jean Chalençon aux côtés de Florian Philippot pour souhaiter un « joyeux Noël à tous (leurs) amis »

 

Benjamin Pierret
Le 23/12/2019 à 19:38

 

Pierre-Jean Chalençon et Florian Philippot

Pierre-Jean Chalençon et Florian Philippot – Capture d’écran Twitter – @f_philippot

 

Le collectionneur, star de l’émission Affaire conclue, a rencontré l’ancien vice-président du Rassemblement national (auparavant Front national). Promenades et voeux de bonnes fêtes étaient au menu.

Le duo que personne n’avait vu venir. Ce lundi, Florian Philippot a publié une vidéo sur son comtpe Twitter dans laquelle il souhaite un joyeux Noël à ses abonnés en compagnie de Pierre-Jean Chalençon, collectionneur de l’émission Affaire conclue sur France 2.

« Je souhaite un très bon et un très joyeux Noël à tous nos amis », déclare ce dernier dans la vidéo, avant que l’ancien vice-président du Rassemblement national (alors appelé Front national) ne prenne la parole: « Moi aussi, et d’abord aux Forbachoises et aux Forbachois et à tous les Français un très, très, très, joyeux Noël. »

Ce duo était réuni à Forbach à l’occasion d’un déplacement de Pierre-Jean Chalençon pour une dédicace de son livre, Napoléon, la collection. Le président du mouvement Les Patriotes l’a rencontré en sa qualité de Conseiller régional Grand Est.

Comme le montrent des photos publiées sur Twitter par Florian Philippot, les deux hommes ont partagé une balade dans les rues de Forbach et se sont attablés dans un restaurant. Pierre-Jean Chalençon s’est même abandonné à quelques pas de danse tandis que les notes de Jingle Bells résonnaient sur un piano.

Benjamin Pierret

 

https://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/pierre-jean-chalencon-et-florian-philippot-moques-apres-une-video-improbable_440348

Pierre-Jean Chalençon et Florian Philippot, moqués après une vidéo improbable

 

Des critiques virulentes

Lea Ouzan Lea Ouzan | lundi 23 décembre 2019 à 22h26 – Mis à jour le lundi 23 décembre 2019 à 23h45

Pour adresser ses voeux à ses compatriotes, Florian Philippot a eu une idée étonnante. Il a posté une vidéo avec Pierre-Jean Chalençon, l’acheteur de l’émission Affaire conclue. La séquence n’a pas vraiment conquis les internautes.

 

C’est une vidéo surprenante que Florian Philippot a partagé sur son compte Twitter ce lundi 23 décembre. Alors que Noël approche, l’ancien vice-Président du Front National s’est affiché en compagnie de Pierre-Jean Chalençon, la star d’Affaire conclue, le programme phare de France 2. Ensemble, ils ont adressé leurs meilleurs voeux aux Français à Forbach, la commune pour laquelle Florian Philippot se porte candidat aux élections municipales de 2020. « Je souhaite un très bon et un très joyeux Noël à tous nos amis », a débuté Pierre-Jean Chalençon. « Eh bien moi aussi, d’abord aux Forbachoises et aux Forbachois, et à tous les Français : un très, très, très joyeux Noël », a poursuivi Florian Philippot, le sourire aux lèvres.

Pierre-Jean Chalençon a ensuite fait sa publicité en invitant ses abonnés à se procurer son ouvrage. « Achetez le livre Napoléon [son dernier livre publié aux éditions EPA, ndlr.]« . De son côté, Florian Philippot a également eu une pensée pour les personnes qui sont seules pendant les fêtes : « Et puis on pense à tous ceux qui sont seuls à cette période de fête… », a-t-il déclaré avant d’être interrompu par le collectionneur, expert de Napoélon. « Oui, il faut penser à toutes les personnes âgées qui sont seules etc. On aimerait aller les voir tous parce que ce sont des gens magnifiques qui ont fait de notre pays ce qu’il est aujourd’hui. » « Voilà, gros bisous à tout le monde, très joyeux Noël et joyeuses fêtes », a conclu l’homme politique.

Sur Twitter, les internautes se sont moqués de la vidéo. Et ils n’ont pas été tendres avec Florian Philippot et Pierre-Jean Chalençon : « Il a changé Michel Polnaereff », « Il va se faire virer de la télé ! », « Ohlala, je sens que ça va critiquer », « sa carrière à la télévision va prendre un coup », peut-on lire dans les commentaires.

Crédits photos : Bestimage

 

https://www.programme-television.org/news-tv/Pierre-Jean-Chalencon-prepare-un-one-man-show-ca-va-etre-sanglant-4662096

Pierre-Jean Chalençon prépare un one man show : « ça va être sanglant ! »

 

18/08/2020 – 09h42

Via les réseaux sociaux, Pierre-Jean Chalençon a annoncé qu’il préparait un one man show pour la fin de l’année.

 

Retour sur l'année 2020 de Pierre-Jean Chalençon dans Attentats Pierre-Jean-Chalencon-prepare-un-one-man-show-ca-va-etre-sanglant © Baratoux Loic/ABACA

 

Ce dimanche 16 août, Pierre-Jean Chalençon a fait une grande annonce via les réseaux sociaux. « Les amis, si Napoléon le veut, et que ce putain de covid s’arrête : mon one man show pour la fin de l’année ! » lance le collectionneur. « Ça va être sanglant et je ne vais pas parler que de Napoléon… » souligne ce dernier. Serait-il déterminé à régler ses comptes en public ? Réponse d’ici quelques mois…

Pierre-Jean Chalençon est connu des téléspectateurs pour sa participation à Affaire Conclue (France 2). Cependant, d’un commun accord avec la chaîne, il a pris la décision de quitter le célèbre programme suite à plusieurs polémiques. En effet, l’acheteur avait publié un tweet où il demandait à Line Renaud quand cette dernière allait « rejoindre » Johnny Hallyday. Par la suite, l’ancien de France 2 avait surpris les internautes en prenant la pose aux côtés de Dieudonné, à l’anniversaire Jean-Marie Le Pen.

« Je ne partage absolument rien avec Dieudonné (…) Je suis allé à un anniversaire où il y avait plein de gens, il m’a dit : ‘je t’adore, je te regarde à la télévision, est-ce qu’on peut prendre une photo ? (…) Honnêtement, je n’ai pas réfléchi. J’ai fait une connerie, je l’assume. » avait-il expliqué sur CNews.

V-K. N.

 

https://www.lavoixdunord.fr/852819/article/2020-08-17/pierre-jean-chalencon-prepare-un-one-man-show-pour-la-fin-de-l-annee

Pierre-Jean Chalençon prépare un one man show «pour la fin de l’année»

 

L’ex-chroniqueur de l’émission « Affaire conclue », Pierre-Jean Chalençon, a annoncé qu’il préparait un spectacle pour la fin de l’année.

F.P. | Publié le 17/08/2020

L’ex-chroniqueur de l’émission « Affaire conclue », Pierre-Jean Chalençon, a annoncé qu’il préparait un spectacle pour la fin de l’année. – Gilles Gustine

Pierre-Jean Chalençon l’a annoncé sur son compte Twitter : « Les amis, si Napoléon le veut, et si ce putain de Covid s’arrête, mon one man show pour la fin de l’année ! Ça va être sanglant… Je vais pas parler que de Napoléon », écrit l’ancien chroniqueur de l’émission « Affaire conclue », par ailleurs passionné par l’Empereur.

En commentaire, il indique : « Je vais être tranchant, et drôle, ironique, et décapant ! Moi en sorte ! » Aucune information sur les dates, ni même sur le contenu de ce spectacle, n’a encore été communiquée.

Privé d’émission depuis une photo

Pierre-Jean Chalençon a quitté l’émission emblématique de France 2, présentée par Sophie Davant, début juillet suite à la diffusion d’une photo où le chroniqueur a été photographié en compagnie du polémiste Dieudonné.

« Je fais des photos tous les jours avec des fans et des personnalités. (…) Je reconnais que c’était une faute mais tous ceux qui me connaissent savent que je ne peux pas être soupçonné de partager les idées de Dieudonné. Devant l’ampleur prise par cette polémique, j’ai décidé en accord avec la production de me retirer des enregistrements dès aujourd’hui. J’aime trop cette émission et ceux qui la font pour prendre le risque de les voir toucher par cette polémique », avait-il précisé au site de Jean-Marc Morandini.

 

https://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/je-deteste-2020-pierre-jean-chalencon-pleure-la-mort-dhermine-de-clermont-tonnerre_451122

“Je déteste 2020” : Pierre-Jean Chalençon pleure la mort d’Hermine de Clermont-Tonnerre

 

Coup dur

Agence 6 Media | samedi 4 juillet 2020 à 11h10 – Mis à jour le samedi 4 juillet 2020 à 13h38

Sur Twitter, Pierre-Jean Chalençon a rendu un touchant hommage à son amie, Hermine de Clermont-Tonnerre, décédée ce vendredi 3 juillet, à l’âge de 54 ans, des suites d’un accident de moto.

 

De son amie Hermine de Clermont-Tonnerre, Pierre-Jean Chalençon gardera le souvenir d’une femme pleine de « folie », de « générosité » et de « joie de vivre ». À l’annonce de la mort de la duchesse, des suites d’un terrible accident de moto, l’excentrique acheteur d’Affaires conclues s’est saisi de son compte Twitter pour saluer la mémoire de la jet-setteuse sur Twitter, ce vendredi 3 juillet. « Ma princesse… Herminette, tu vas nous, me, manquer terriblement (…) Je déteste 2020… Je t’aime fort… Embrasse Gonzague (Saint-Bris, décédé en 2017, ndlr)… Que c’est con la vie », s’est-il désolé.

Pour accompagner ce touchant message, l’acolyte de Julien Cohen a posté une photo où il se trouve aux côtés de la princesse rock’n'roll. Tous deux y apparaissent radieux, photographiés lors de l’une des nombreuses soirées qu’ils ont partagées. Le 1er juin, pourtant, la fête a laissé place à la tristesse. Alors que son amie était plongée dans le coma, dans un état préoccupant, Pierre-Jean Chalençon a multiplié sur Twitter les messages de soutien et d’encouragement. « Je pense très fort à notre copine Hermine de Clermont-Tonnerre… Tiens bon ma puce », ou encore « Une pense émue pour Hermine… Sois forte petite sœur… »

Une année difficile

L’année 2020, qu’il « déteste », aura apporté son lot de mauvaises nouvelles et d’épreuves douloureuses pour Pierre-Jean Chalençon. Outre celle de son amie, le collectionneur a pleuré la mort de Michou, dont il était très proche, mais aussi de son père Gérard et du chanteur Christophe. Côté vie professionnelle, Pierre-Jean Chalençon s’est trouvé au cœur d’une polémique qui l’a profondément « blessé ». Face aux attaques, le fan de Napoléon a finalement décidé de quitter l’émission de Sophie Davant :« Il fallait que je m’en aille. »

Crédits photos : Romain Doucelin / Bestimage

 

https://www.femmeactuelle.fr/actu/news-actu/pierre-jean-chalencon-accuse-detre-un-imposteur-par-le-compagnon-de-michou-2096902

Pierre-Jean Chalençon « un imposteur » ? L’ex-compagnon de Michou balance

 

le 17 juin 2020 à 18h05
Pierre-Jean Chalençon "un imposteur" ? L'ex-compagnon de Michou balance

AGENCE / BESTIMAGE

Erwan Toularastel, qui partageait la vie de Michou depuis 20 ans, accuse Pierre-Jean Chalençon de mensonge dans une lettre qu’il a adressée à C8.

Pierre-Jean Chalençon finira-t-il comme Napoléon après Waterloo ? Les polémiques ne cessent de s’enchainer en ce moment pour l’acheteur d’Affaire Conclue. Alors que le plus fantasque des acolytes de Sophie Davant a repris le chemin des tournages, stoppés pendant plusieurs mois à cause de la Covid-19, Pierre-Jean Chalençon fait parler de lui pour une toute autre raison. Après son clash avec Line Renaud, c’est au tour du compagnon de Michou dont il avait pleuré la disparition de se fâcher avec Pierre-Jean. Serait-ce à cause de ses mises en garde aux héritiers de Michou ? Mardi 16 juin, Cyril Hanouna a dévoilé une lettre incendiaire d’Erwan Toularastel, le compagnon de Michou, dans C’est que du kif!. Ce dernier réagissait à la diffusion de l’émission Héritage, consacrée à l’homme en bleu mort à l’âge de 88 ans. Un documentaire diffusé sur NRJ 12 dans lequel Pierre-Jean Chalençon témoignait de son amitié avec Michou, à qui il avait rendu un dernier hommage lors de ses obsèques.

Erwan Toularastel prend la défense de son compagnon Michou

Très remonté, Erwan, qui a partagé plus de 20 ans la vie du propriétaire du célèbre cabaret de la rue des Martyrs dans le 18e arrondissement de Paris, reproche notamment à Pierre-Jean Chalençon d’être un menteur. « Non seulement, vous intervenez dans l’émission Héritage en vous faisant passer pour un ami de Michou depuis plusieurs années. Mais en ce qui me concerne, vivant avec Michou depuis 20 ans, je ne vous ai jamais vu auprès de lui. [...] Vous n’êtes apparu dans son entourage que depuis quelques mois, et vous prétendez être le gardien de sa volonté mais de quel droit ? » [...] Vos propos sont d’une indécence totale [...] Votre égo et votre suffisance font tâche sur sa personnalité. » lâche-t-il très en colère.

Pierre-Jean Chalençon est « outrageux », « sans filtre »… mais « pas menteur »

Sur le plateau de l’émission, chaque chroniqueur a défendu sa paroisse. Bernard Montiel a soutenu le compagnon de Michou : « Je connais bien Erwan qui a vécu 20 ans avec lui. Si il dit qu’il n’a pas vu Pierre-Jean Chalençon, je ne vois pas pourquoi on ne va pas le croire. » Pour Jean-Michel Maire, Pierre-Jean Chalençon est une personne « sans filtre« , certes, et le célèbre acheteur fan de Napoléon peut être parfois « outrageux » mais il n’est pas un « menteur« . Contacté par les équipes de C que du kif !, Pierre-Jean Chalençon réfute ces accusations, il maintient qu’il avait bel et bien une réelle proximité avec Michou. Dont acte.

 

https://www.telestar.fr/actu-tv/affaire-conclue-les-confidences-de-sophie-davant-sur-le-depart-de-pierre-jean-chalencon-560846

Affaire conclue : les confidences de Sophie Davant sur le départ de Pierre-Jean Chalençon

 

© Instagram
1/9 – Pierre-Jean Chalençon et Sophie Davant
L’animatrice regrette que Pierre-Jean Chalençon ne fasse plus parti d’Affaire conclue.

spacer dans Crime

© Instagram
2/9 – Pierre-Jean Chalençon et Sophie Davant
Les deux stars sont amies dans la vie !

spacer dans Folie

© Instagram
3/9 – Sophie Davant et Pierre-Jean Chalençon
L’animatrice avait prévenu Pierre-Jean Chalençon qu’il allait parfois trop loin.

spacer dans Luraghi

© BALDINI
4/9 – Pierre-Jean Chalençon
Pierre-Jean Chalençon est invité dans l’émission L’instant de Luxe avec Jordan de Luxe à Paris, le 14 mai 2020.

spacer dans NEMROD34

© BALDINI
5/9 – Pierre-Jean Chalençon
Pierre-Jean Chalençon lors d’une visite privée du tombeau de Napoléon 1er le jour anniversaire de sa mort : 5 mai 1821, à Paris, le 5 mai 2020.

spacer dans Pédophilie

© Christophe Aubert via Bestimage
6/9 – Pierre-Jean Chalençon
Marcel Campion a fêté son 80ème anniversaire au Cirque d’hiver Bouglione à Paris, le 17 février 2020.

spacer dans Perversité

© COADIC GUIREC
7/9 – Sophie Davant
Conférence de presse du Téléthon 2019 dans les locaux de France Télévision à Paris, le 4 novembre 2019.

spacer dans Politique

© Giancarlo Gorassini
8/9 – Sophie Davant
Conférence de presse du Téléthon 2018 dans les locaux de France Télévision à Paris, le 8 novembre 2018.

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© Denis Guignebourg
9/9 – Sophie Davant
Projection du film ‘Galveston’ réalisé par M. Laurent lors du 44éme Festival du Cinéma Américain de Deauville, le 1er septembre 2018.
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Par Lola Leger Le 15 décembre 2020 à 17h36

Lundi 21 décembre 2020, Affaire Conclue aura droit à son prime time sur France 2. Pour l’occasion, c’est à travers une interview accordée à Télé 2 Semaines que Sophie Davant s’est confiée sur l’équipe d’acheteurs de l’émission.

Depuis trois ans, Affaire Conclue fait des cartons d’audience sur France 2 ! Si l’émission de ventes aux enchères est habituellement diffusée en début d’après-midi, elle aura le droit à un prime lundi 21 décembre 2020. Dans ce dernier, Sophie Davant et son équipe feront grimper les enchères au cœur du Musée des Arts Forains. Et pour l’occasion, ce seront des personnalités qui tenteront de vendre au meilleur prix des objets au profit d’associations. Pour l’occasion, Sophie Davant a répondu aux questions de ses collègues pour Télé 2 semaines. Alors que Julien Cohen lui a demandé qu’elle serait son équipe de rêve, l’animatrice a expliqué que les personnalités de certains n’étaient pas toujours faciles à gérer…

« ll y a forcément des ‘historiques’, comme toi ou Caroline (Margeridon, ndlr). Mais c’est très important d’avoir également des petits nouveaux performants, comme Damien Tison« , a commencé Sophie Davant. Évoquant le départ de Pierre-Jean Chalençon, il y a quelques mois, elle a ainsi expliqué : « L’équipe ne cesse de se renouveler et on fait tout pour qu’il y ait un mélange de personnalités différentes. Ce n’est pas toujours facile à gérer. Il y a parfois des susceptibilités, des animosités et des clans. Les acheteurs sont livrés au vedettariat et il peut y avoir des excès. Je joue alors un rôle de grande sœur en les calmant et en expliquant qu’on ne peut pas faire n’importe quoi publiquement. Je pense à Pierre-Jean Chalençon, mais pas seulement. Je regrette d’ailleurs que Pierre-Jean ne soit plus là, il manque à l’émission, mais ce n’est pas faute de l’avoir alerté à plusieurs reprises… »

Les mises en gardes de Sophie Davant

En juillet dernier, déjà, c’est dans l’émission Culture Médias sur Europe 1 que Sophie Davant s’était confiée sur le départ de Pierre-Jean Chalençon d’Affaire Conclue. Elle avait ainsi révélé : « Il a un peu trop parlé sur les réseaux sociaux et on lui a dit à plusieurs reprises de faire attention. On lui a dit qu’on ne pouvait pas se permettre de dire n’importe quoi quand on est regardé par des millions de téléspectateurs. Et c’est quelqu’un de libre Pierre-Jean. Hélas, il n’écoutait pas ce qu’on lui disait. Moi, ça fait trois ans que je lui parle souvent, en lui disant ‘Attention, fais attention, on ne peut pas se permettre de dire n’importe quoi, on ne peut pas prendre position sur tous les sujets.’ »

 

https://www.parismatch.com/Culture/Medias/Affaire-conclue-reglements-de-comptes-entre-Pierre-Jean-Chalencon-et-Caroline-Margeridon-1698342

« Affaire conclue » : règlements de comptes entre Pierre-Jean Chalençon et Caroline Margeridon

 

Paris Match | Publié le 13/08/2020 à 09h28 |Mis à jour le 14/08/2020 à 12h04

Caroline Margeridon et Pierre-Jean Chalençon sur le plateau de "Vivement dimanche" en mars dernier.

Caroline Margeridon et Pierre-Jean Chalençon sur le plateau de « Vivement dimanche » en mars dernier. Guillaume Gaffiot/Bestimage

 

Autrefois complices dans «Affaires conclue», Pierre-Jean Chalençon et Caroline Margeridon s’écharpent désormais par médias interposés.

Rien ne va plus entre Pierre-Jean Chalençon et Caroline Margeridon. Très complices dans l’émission «Affaire conclue», l’ancien et l’actuelle experts de l’émission de France 2 règlent désormais leurs comptes par médias interposés. C’est le fan de Napoléon qui a lancé les hostilités en répondant à un internaute sur Instagram qui disait qu’il était déçu de son départ du programme de Sophie Davant et qu’il continuerait à regarder l’émission uniquement pour Caroline Margeridon. Ce à quoi le collectionneur a répondu «J’ai plus de ses news !!! La bonne copine !! Lol…» avant de différencier les «vrais et nouveaux amis» des «ringards et cafards».

Un comportement qui donne envie de « vomir » à Caroline Margeridon

L’acheteuse et décoratrice a répondu à cette attaque sur le site de Jean-Marc Morandini. Elle se dit «vraiment choquée par les mots et les insultes de Pierre Jean». «J’ai découvert dans le même temps qu’il s’amusait à m’insulter auprès de mes amis intimes allant même jusqu’à me traiter de salope ou de pute. Et pendant ce temps, il m’envoie des messages privés en affirmant que je suis « son amour » et « son amie »», a-t-elle ajouté soulignant qu’il ne s’était rien passé entre eux qui justifie ces propos. «Il inonde même mon amoureux de messages, tous les jours en lui disant qu’il nous aime tous les deux et qu’il veut venir passer des vacances avec nous ! Tout cela à nos frais bien sûr… Ce type de comportement me donne vraiment envie de vomir».

Pierre-Jean Chalençon en a rajouté une couche sur Twitter où il estime ne pas avoir de regrets sur leur «pseudo amitié», que «la chaleur de l’été» a «tourné la tête» de son ancienne complice qu’il qualifie par ailleurs de «pauvre fille». «Je ne parlais pas d’elle mais de mon enfournage… quant à ses insinuations concernant son ami… c’est totalement absurde !!! C’est choquant !!! Bien triste», a-t-il encore déclaré.

Fin juin, Pierre-Jean Chalençon a annoncé son départ d’«Affaire conclue» après deux dérapages, un selfie avec Dieudonné lors de l’anniversaire de Jean-Marie Le Pen publié sur les réseaux sociaux par des internautes, et des messages peu élégants envoyés à Line Renaud sur Twitter. Le brocanteur avait assuré que ce départ était «programmé» mais ces dernières polémiques ont précipité son départ.

 

https://www.voici.fr/news-people/actu-people/photo-pierre-jean-chalencon-evince-daffaire-conclue-ces-acheteurs-dont-il-est-reste-proche-686964

Caroline Margeridon absente

 

PHOTO Pierre-Jean Chalençon évincé d’Affaire conclue : ces acheteurs dont il est resté proche

 

31/08/2020 à 17h08  | par La Rédaction | Crédits photos : Starface

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VOICI – Pierre-Jean Chalençon (Affaire conclue) se moque du résultat de Bilal Hassani à l’Eurovision

 

Voir les photos de Pierre-Jean Chalençon

Malgré son éviction d’Affaire conclue et ses (trop) nombreux bad buzz, Pierre-Jean Chalençon peut se targuer d’avoir encore le soutien d’anciens collègues. Ce 28 août, il a ainsi partagé une photographie de lui entouré de ces acheteurs de l’émission dont il est toujours proche.C’est la fin d’une ère. Alors qu’Affaire conclue a fait son retour avec des inédits, les téléspectateurs ont noté l’absence d’un des acheteurs emblématiques de l’émission de France 2. Pierre-Jean Chalençon a été viré à l’issue de la saison passée, sans la possibilité de faire ses adieux à ses fidèles. En cause ? Le dérapage de trop. La goutte d’eau qui a fait déborder le vase. La production n’a pas digéré la publication d’une photographie de lui aux côtés de Dieudonné, à l’anniversaire de Jean-Marie Le Pen. Et ses tweets souhaitant la mort de Line Renaud n’ont rien arrangés. « C’est une accumulation je crois. Les deux cumulés et rapprochés, ça faisait un peu beaucoup », a expliqué Sophie Davant, avant de surenchérir : « Il était ingérable (…) Ça fait trois ans que je lui parlais souvent, en lui disant ‘Fais attention, on ne peut pas se permettre de dire n’importe quoi, on ne peut pas prendre position sur tous les sujets’ ». Qu’importe les conseils. Pierre-Jean Chalençon ne mâche pas ses mots, et rien ne pourra l’en empêcher.

Ces personnalités d’Affaire conclue dont il est toujours proche

Ainsi, depuis son éviction, il n’hésite pas à laver son linge sale en public, que ce soit en attaquant gratuitement et violemment son remplaçant ou en provoquant un clash avec Caroline Margeridon, autre visage incontournable du programme. Malgré ses nombreux bad buzz, ce fan de Napoléon peut toujours compter sur le soutien d’anciens collègues. Pour preuve, une photographie qu’il a postée le 28 août dernier sur Instagram et Twitter. Pierre-Jean Chalençon y apparaît tout sourire dans son palais Vivienne, mais surtout il prend la pose entouré d’autres visages phares d’Affaire conclue : à savoir les acheteurs Diane Chatelet, Julien Cohen et le commissaire-priseur Harold Hessel. La joyeuse bande affiche de larges et francs sourires. « Super team », « Tu es entouré de vrais amis sincères », « Ça, ce sont des amis », « La fine équipe », « On voit les vrais amis », commentent ses fans. Des messages qui font évidemment écho à sa brouille récente avec Caroline Margeridon. D’ailleurs, sur Twitter, un internaute n’a pas hésité à pointer directement cet épineux sujet du doigt. « Pas de Caroline Margeridon ? », a-t-il questionné. Réponse de l’intéressé ? « Elle vient quand elle veux c’est toujours ma copine » Une copine envers laquelle il n’est pourtant vraiment pas tendre. Pas sûr qu’elle y mette les pieds dans un avenir proche.

 

https://www.closermag.fr/people/pierre-jean-chalencon-revele-etre-aussi-en-couple-avec-une-femme-1175453

Pierre-Jean Chalençon révèle être aussi en couple avec une femme

 

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1/9 – Pierre-Jean Chalençon
Pierre-Jean Chalençon assiste à L’Autre Festival : Celui qui ouvre les livres à Avignon, France, le 20 février 2020. © Romain Doucelin/Bestimage

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2/9 – Pierre-Jean Chalençon
Pierre-Jean Chalençon lors de la soirée de la grande finale du concours Top Model International au Lido à Paris, France, le 19 janvir 2020. © Pierre Perrussau/Bestimage

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3/9 – Pierre-Jean Chalençon
Pierre-Jean Chalençon dans Affaire conclue, diffusé sur France 2

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4/9 – Pierre-Jean Chalençon
Pierre-Jean Chalençon, avant qu’il ne quitte l’émission Affaire Conclue

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5/9 – Pierre-Jean Chalençon
Exclusif – Rendez-vous avec Pierre-Jean Chalençon à Paris le 25 février 2020. © Cédric Perrin/Bestimage

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6/9 – Pierre-Jean Chalençon
Exclusif – Pierre-Jean Chalençon – Photocall du 8ème gala de l’association « Les Rois du Monde » avec un plateau d’artistes et une vente aux enchères au profit des enfants défavorisés, orphelins et hospitalisés, suivi d’une soirée dansante à la Salle Wagram à Paris, le 2 mars 2020. Le lancement de la traditionnelle vente caritative d’œuvres d’artistes contemporains les plus prisés du moment a été bousculé avec la mise aux enchères spontanée de la guitare de Patrick Bruel, faisant s’envoler les dons. La suite de la vente s’est déroulée dans une ambiance électrique, avec pour commissaire-priseur C. Hanouna, soutien de la première heure des Rois du Monde. Enfin, l’association a annoncé hier soir son implication de plus en plus forte à l’international, les actions à venir pour l’année 2020, et la sortie du livre de la présidente Stéphanie Robert : « Solide et solidaire.Les Rois du Monde s’engagent aujourd’hui d’avantage à l’international et œuvrent en faveur du financement de programmes locaux axés sur l’éducation, la santé, l’alimentation, le développement durable et les droits des enfants. Une ambition toujours plus forte pour l’association qui se mobilise chaque jour, grâce aux dons et à ses partenaires, mécènes et personnalités, pour rendre meilleure la vie des enfants défavorisés. © Cyril Moreau-Rachid Bellak/Bestimage

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Exclusif – Pierre-Jean Chalençon fait sa cuisine au palais Vivienne pendant l’épidémie de coronavirus (COVID19) le 18 avril 2020.© Philippe Baldini / Bestimage

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Exclusif – Portrait de Pierre-Jean Chalencon à Paris le 19 mai 2020.© Cédric Perrin / Bestimage

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Exclusif – Pierre-Jean Chalençon lors d’une visite privée du tombeau de Napoléon 1er le jour anniversaire de sa mort : 5 mai 1821.Paris le 5 mai 2020.© Philippe Baldini / Bestimage
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Par Nina Siahpoush-Royoux

Le 24 septembre 2020 à 09h53

Interviewé par Jarry, Pierre-Jean Chalençon a révélé être en couple avec une femme, même s’il a déjà une relation avec un jeune homme depuis quelques mois.

Ce mercredi 23 septembre 2020, Pierre-Jean Chalençon était l’invité de Jarry dans son émission diffusée sur Youtube chaque semaine. Auprès de l’humoriste, l’ancien antiquaire d’Affaire Conclue a évoqué sa vie privée. Il a en effet annoncé avoir « une copine en ce moment ». Pour rappel le 29 juillet dernier sur les réseaux sociaux, il révélait à ses fans avoir « trouvé l’amour de sa vie », à savoir un jeune homme prénommé Dragan.

Déconcerté, Jarry lui a demandé ce qu’il en était de son histoire avec lui. Ni une ni deux, Pierre-Jean Chalençon a tenu à rappeler qu’il est tout à fait possible pour lui « d’avoir un amoureux femme et un amoureux homme », puisqu’il est bisexuel. Au final, le couple est parvenu à passer un accord. « J’accepte qu’il aille voir des femmes. Je suis un mec très open. Il faut être open minded », assure l’ancien ami de Caroline Margeridon avant d’illustrer un peu son mode de vie : « Si tu vas au restaurant, tu vas tous les jours te taper un steak-frites ? Il y a des jours où j’ai envie de me taper une sole, une soupe à l’oignon, une choucroute… Je peux comprendre qu’il y ait des gens qui veulent manger tous les jours des œufs mollets, mais moi j’en ai ras-le-bol ». Désormais, le collectionneur d’objets d’art liés à Napoléon semble avoir trouvé un bon compromis dans sa vie sentimentale et le moins que l’on puisse dire est que ça n’a pas toujours été le cas.

Un collectionneur qui aurait pu être papa

Interviewé par Gala en 2019, Pierre-Jean Chalençon déclarait être amoureux depuis 20 ans à « un homme marié à une femme ». Une situation délicate dont il semble enfin s’être libéré. Dans son livre Appelez-moi l’Empereur ! le propriétaire du Palais Vivienne revenait sur l’une de ses premières histoires d’amour. « J’avais 19 ans. J’étais amoureux d’une femme qui avait presque quinze ans de plus que moi. Elle est tombée enceinte sans que l’on ne voie la chose venir. Ce n’était pas le bon moment, ni pour moi ni pour elle. Ma copine a pris la décision de ne pas garder l’enfant. Ça a été douloureux bien sûr. Même si cela restait très abstrait dans mon esprit, ce n’est jamais une décision facile à prendre », racontait-il.

 

https://www.sudinfo.be/id193735/article/2020-05-21/pierre-jean-chalencon-fait-des-revelations-sur-sa-vie-amoureuse-lacheteur

Pierre-Jean Chalençon fait des révélations sur sa vie amoureuse: l’acheteur d’«Affaire Conclue» dévoile des détails sur son ex-compagnon (vidéo)

 

Publié le jeudi 21 Mai 2020 à 18h06

Pierre-Jean Chalençon, qui avait jusque-là pris soin de taire toute information sur son ex-compagnon, vient dévoiler plusieurs détails de son identité.

Vidéo

Pierre-Jean Chalençon fait des révélations sur sa vie amoureuse: l’acheteur d’«Affaire Conclue» dévoile des détails sur son ex-compagnon (vidéo)

Isopix

 

Les temps sont durs pour Pierre-Jean Chalençon. En plus d’avoir perdu son ami, le chanteur Christophe, l’acheteur d’« Affaire Conclue » a le cœur lourd. À la fin du mois d’avril, il s’est séparé de son compagnon, un homme marié avec qui il entretenait une liaison très compliquée. Si Pierre-Jean Chalençon s’était toujours montré très discret sur l’élu de son cœur, il s’est laissé aller à quelques confidences auprès de nos confrères de Non Stop People.

L’acheteur d’« Affaire Conclue » a ainsi confié qu’il était toujours très amoureux de son ex-compagnon. « Je l’aime énormément, je sais qu’il m’aime aussi énormément. Ça fait 20 ans qu’on a une relation très tumultueuse », a-t-il expliqué à Jordan De Luxe.

L’homme a malgré tout expliqué que leur relation s’était brutalement arrêtée. « Oui, on s’est pris la tête. On s’est séparés pour le moment. Mais je l’aime plus que tout. C’est l’homme de ma vie, je ne vais pas le renier. Je l’ai beaucoup aidé, il m’a beaucoup aidé. Je l’ai toujours respecté ». Et Pierre-Jean Chalençon n’a pas su s’empêcher de dévoiler quelques informations sur ce mystérieux inconnu.

« Dans mon livre, j’ai dit que j’étais amoureux d’un homme marié depuis 20 ans. Ce qui est la vérité. Mais il n’est pas marié depuis 20 ans, il a 38 ans. C’est aussi une preuve que je le respecte. Si je ne l’avais pas respecté, j’aurai donné son nom, son prénom, j’aurais donné son adresse », explique Pierre-Jean, avant de révéler le métier de cet homme. « C’est quelqu’un que j’aime beaucoup, je l’ai beaucoup aidé professionnellement. Il le sait très bien. Il était fonctionnaire, il sauvait des vies ».

Visiblement très meurtri par cette séparation, l’acheteur d’« Affaire Conclue » n’a pas caché son envie de réconciliations. « Au jour d’aujourd’hui, c’est toujours l’homme que j’aime le plus au monde. Et si demain, je le recroise, et bien on peut repartir ensemble, ce n’est pas un problème ».

 

https://www.closermag.fr/people/pierre-jean-chalencon-se-confie-sur-sa-bisexualite-je-suis-devenu-tres-chaste-1091699

Pierre-Jean Chalençon se confie sur sa bisexualité : « Je suis devenu très chaste »

 

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© CEDRIC PERRIN / BESTIMAGE
1/3 – Exclusif – Rendez-vous avec Pierre-Jean Chalençon à Paris le 25 février 2020.

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© Romain Doucelin / Bestimage
2/3 – Pierre-Jean Chalençon assiste à L’Autre Festival : Celui qui ouvre les livres à Avignon, France, le 20 février 2020.

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© Jack Tribeca / Bestimage
3/3 – Semi-exclusif – Pierre-Jean Chalençon – Conférence de presse à l’hotel de ville du lancement de la 5ème édition du salon de la gastronomie des Outre-Mer à Paris le 8 janvier 2020.
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Par La rédaction Le 04 mars 2020 à 10h30

Dans les colonnes d’ICI Paris, Pierre-Jean Chalençon se confie une nouvelle fois sur son statut sentimental. Bisexuel assumé, l’acheteur d’Affaire conclue explique être un cœur à prendre.

Pierre-Jean Chalençon est un cœur à prendre. Depuis plusieurs mois, l’acheteur d’Affaire conclue n’hésite pas à évoquer sa vie privée à cœur ouvert dans les médias. Bisexuel assumé, il avait révélé aimer les hommes après avoir été accusé d’homophobie envers Bilal Hassani. « Si je suis homophobe, je suis la reine des abeilles, parce que moi, j’en suis, mais largement. Je suis pédé, quoi ! », lançait-il, avec sa gouaille légendaire, sur le plateau de Morandini Live. Mais aujourd’hui, celui qui « aime autant un beau garçon qu’une belle fille » comme il l’explique à ICI Paris, est célibataire. « Depuis quelque temps, je suis devenu très chaste car je manque de temps pour sortir et rencontrer l’âme-soeur », regrette le spécialiste de Napoléon auprès de nos confrères qui multiplie les projets à la télévision, au théâtre et qui sort même son autobiographie, intitulée Appelez-moi l’Empereur.

Autant attiré par la gent féminine que par la masculine, Pierre-Jean Chalençon est très à l’aise avec sa sexualité. « A l’époque des Grecs et des Romains, la bisexualité n’avait rien d’étonnant. J’ai eu des copines, j’ai eu des copains, raconte-il à ICI Paris. Ma dernière grande histoire était avec un homme, on est resté en très bons termes, même si on ne se voit pas souvent. » Dans les colonnes de Gala il y a quelques mois, Pierre-Jean Chalençon levait un peu le voile sur son dernier partenaire. « On ne vit qu’une fois, je ne me vois pas cacher qui je suis. Ça fait vingt ans que je suis amoureux d’un homme marié à une femme, je peux dire que la fidélité sexuelle ne m’intéresse pas », confiait-il. Et s’il espère bien retrouver l’amour, pas question pour lui de s’enfermer.

Pierre-Jean Chalençon : « Je préfère la sensualité chez les autres »

« Je ne me vois pas vivre sous le même toit avec mon partenaire. Je préférerais suivre l’exemple de Gérard Oury et Michèle Morgan qui faisaient appartement séparé, mais dans le même immeuble si possible. Pour ne vivre que le meilleur », rêve-t-il. Très à l’aise pour parler de sa sexualité, Pierre-Jean Chalençon révélait pourtant à Gala être « très pudique » : « Je plaisante sur le sexe, mais je préfère la sensualité chez les autres ». Célibataire, il recherche une personne qui pourra lui tenir tête et avouait ne pas avoir d’atomes crochus avec « les gens fades ». La raison ? « On en a vite fait le tour. Tu ne t’amuses pas avec eux. J’adore quand il y a du répondant. Les dîners où tout le monde pense pareil, c’est ennuyeux », plaisantait-il. Au moins, c’est dit !

 

https://www.closermag.fr/people/info-closer-pierre-jean-chalencon-fatigue-par-son-histoire-d-amour-avec-un-pere-1094795

INFO CLOSER. Pierre-Jean Chalençon « fatigué » par son histoire d’amour avec un père de famille

 

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1/3 – Pierre-Jean Chalençon assiste à L’Autre Festival : Celui qui ouvre les livres à Avignon, France, le 20 février 2020.

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2/3 – Semi-exclusif – Pierre-Jean Chalençon – Conférence de presse à l’hotel de ville du lancement de la 5ème édition du salon de la gastronomie des Outre-Mer à Paris le 8 janvier 2020.

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© Christophe Aubert via Bestimage
3/3 – Semi-Exclusif – Pierre-Jean Chalençon – Marcel Campion a fêté son 80ème anniversaire au Cirque d’hiver Bouglione à Paris. Le 17 février 2020
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Par La rédaction Le 12 mars 2020 à 18h00

Selon les informations de Closer, dans son numéro à paraître le vendredi 13 mars 2020, Pierre-Jean Chalençon en a assez de courir après un père de famille dont il est amoureux.

Dans son ouvrage Appelez-moi l’Empereur !, Pierre-Jean Chalençon se livre sur sa passion pour Napoléon, son succès grâce à l’émission Affaire conclue mais aussi sur sa vie sentimentale. A cette occasion, Closer a donc rencontré le propriétaire du Palais Vivienne et ce dernier est revenu sur son histoire d’amour avec un père de famille. Ainsi, après avoir tout stoppé, Pierre-Jean Chalençon a expliqué : « Je suis fatigué. Je ne vais pas encore attendre ce garçon pendant dix ans. Même si je l’aime très fort. Le moment est venu que je me lâche. » Des propos à retrouver dans le numéro Closer à paraître le vendredi 13 mars 2020 en kiosques.

Puis, l’acolyte de Sophie Davant a poursuivi : « Je ne vais pas vivre jusqu’à 60 ans tout seul comme un con chez moi. Je lui ai dit clairement. Mais je l’aime tant que je recraquerai peut-être ! » Alors, Pierre-Jean Chalençon a-t-il du mal avec la solitude ? « J’ai horreur de ça. Sauf si je décide d’être seul… » a conclu la star de France 2 qui a failli devenir père à 19 ans. En effet, lors de son entretien, Pierre-Jean Chalençon a confié que sa petite amie de l’époque n’avait pas souhaité garder l’enfant. Aujourd’hui âgé de 50 ans, il n’envisage donc pas de donner la vie.

Pierre-Jean Chalençon dragueur ?

Pour autant, Pierre-Jean Chalençon ne ferme pas la porte aux rencontres. Mais est-il dragueur ? « Avant non. Maintenant, j’ose, je me suis affirmé. Moi quand on me drague, je me ferme comme une huître. J’ai la trouille de me faire alpaguer par des gens intéressés ou des obsédés. » a conclu le fan de l’empereur Napoléon. Etant un coeur à prendre, l’homme a confié être devenu très chaste car il manque toutefois de temps pour rencontrer l’âme soeur.

 

https://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/photo-pierre-jean-chalencon-amoureux-il-presente-son-nouveau-compagnon_452571

PHOTO – Pierre-Jean Chalençon amoureux : il présente son nouveau compagnon

 

« L’amour de ma vie »

Anaïs MOINE | jeudi 30 juillet 2020 à 13h20 – Mis à jour le jeudi 30 juillet 2020 à 16h06

Après une année des plus éprouvantes, Pierre-Jean Chalençon a retrouvé le sourire. Sur Instagram, le collectionneur a présenté ce mercredi 29 juillet son nouveau compagnon, Dragan, qu’il n’hésite pas à qualifier d’ »amour de sa vie ».

 

Pierre-Jean Chalençon n’a pas été épargné cette année. Évincé d’Affaire conclue, l’émission qui l’avait rendu célèbre, le complice de Julien Cohen a également été confronté au décès de nombreux proches, parmi lesquels son père, le chanteur Christophe, ou plus récemment, la princesse rock’n'roll Hermine de Clermont-Tonnerre. Des moments particulièrement difficiles pendant lesquels le collectionneur a pu compter sur le soutien de son nouveau compagnon, Dragan, qu’il a tenu à présenter ce mercredi 30 juillet sur Instagram.

Tout sourire, Pierre-Jean Chalençon a pris la pose aux côtés de celui qu’il présente comme « l’amour de sa vie« . Un cliché qui a ravi ses fans, rassurés de voir que l’antiquaire goûte finalement aux plaisirs de la vie à deux après avoir entretenu une relation « tumultueuse » avec un homme marié pendant plus de vingt ans.

« J’en prends plein la gueule en ce moment »

« On ne peut pas être heureux en tout dans la vie« , confiait-il en septembre dernier dans Télé-Loisirs à propos de cette romance, et de poursuivre, « Je suis très amoureux d’une personne depuis plus de 20 ans. Après, c’est jamais évident quand c’est deux personnes du même sexe, et qu’un des deux a des enfants ». Une relation qui aurait pris fin subitement en avril dernier, comme il l’a expliqué sur Instagram. « Croyez-moi j’en prends plein la gueule en ce moment… Là dernière du moment… le coup de couteau au cœur de l’homme que j’aime depuis 20 ans… assumer sa vie n’est pas à la portée de tous… carpe diem… » Un mal pour un bien puisque le féru de Napoléon a semble-t-il trouvé la perle rare !

Crédits photos : Christophe Aubert via Bestimage

 

https://www.femmeactuelle.fr/actu/news-actu/on-est-tres-mal-payes-les-revelations-de-pierre-jean-chalencon-sur-affaire-conclue-2101154

« On est très mal payés ! » : les révélations de Pierre-Jean Chalençon sur « Affaire Conclue »

 

le 24 septembre 2020 à 1h11

"On est très mal payés !" : les révélations de Pierre-Jean Chalençon sur "Affaire Conclue"

FEMME ACTUELLE – « On est très mal payés » : les révélations de Pierre-Jean Chalençon sur « Affaire Conclue »

Dans Le Jarry Show, émission diffusée sur la chaîne Youtube de Jarry, Pierre-Jean Chalençon a déclaré ouvertement qu’il n’était pas bien payé dans Affaire Conclue et expliqué pourquoi l’émission ne l’avait pas enrichi.

Décidément, l’ancien chroniqueur de France 2 ne s’arrête plus. Dans l’émission Le Jarry show, diffusé sur la chaîne Youtube de Jarry, Pierre-Jean Chalençon a fait des révélations inédites sur son salaire versé par France Télévisions pour Affaire conclue. Quelques jours après avoir été évincé de l’émission phare de Sophie Davant, il semblerait que le grand ami de Julien Cohen en ait encore gros sur la patate. Il faut dire que son départ brutal a surpris un grand nombre de téléspectateurs ! Depuis, l’antiquaire collectionneur n’hésite pas à tirer à balles réelles par médias interposés, allant même jusqu’à fustiger son ancienne camarade d’enchères, Caroline Margeridon. Mais pour l’heure, Pierre-Jean Chalençon a préféré s’en prendre… au porte-monnaie !

« Non, non. On est mal payés ! Très mal payés. »

« J’ai pris des crédits et donc je paye car je ne suis pas milliardaire ! Ce n’est pas France Télévisions qui m’a fait m’enrichir. Ça se saurait », a-t-il balancé à Jarry au moment de faire le point sur sa situation. Choqué par de tels propos, l’humoriste a rebondi : « Oh ! Vous êtes bien payés quand même ! » Ce à quoi Pierre-Jean Chalençon a répondu d’un air mesquin : « Non, non. On est mal payés ! Très mal payés. Il fallait acheter les objets avec ton argent, ce n’est pas une escroquerie cette émission, tu dois vraiment acheter avec ton argent ! », a-t-il expliqué, face à Jarry halluciné. Mais ce n’est pas tout.

Pierre-Jean Chalençon, qui a dû faire face à quelques problèmes financiers, a tenté d’expliquer pourquoi l’émission ne lui avait pas fait gagner tant d’argent que ça : « Quand on t’amène des objets à 8.000 ou 10.000 euros alors qu’on t’en donne 2.500, excuse-moi mais non, on ne va jamais gagner d’argent avec cette émission. Rien de perdu. En plus, on paye des impôts dessus ! » Heureusement pour le chroniqueur, l’émission lui a permis de trouver des amis : « Dans la presse people, ils disent : ‘Tellement de complicité !’, mais en réalité, ils se détestent ! S’ils pouvaient mettre du cyanure dans le verre le matin » … Raté.

À lire aussi : Pierre-Jean Chalençon, amoureux, dévoile le visage de son compagnon

Stacie Arena

 

https://www.leparisien.fr/societe/pierre-jean-chalencon-le-fou-de-l-empereur-28-11-2020-8411023.php

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Pierre-Jean Chalençon, le fou de l’Empereur

 

Connu pour sa participation à l’émission «Affaire conclue», sur France 2, l’excentrique, voire incontrôlable, Pierre-Jean Chalençon est avant tout un collectionneur passionné par Napoléon, au point d’avoir acheté un hôtel particulier parisien pour y installer ses trésors.

 

 Pierre-Jean Chalençon, 50 ans, sous les dorures du palais Vivienne, un hôtel particulier situé dans le deuxième arrondisement de Paris, qu’il a acquis en 2015.

Pierre-Jean Chalençon, 50 ans, sous les dorures du palais Vivienne, un hôtel particulier situé dans le deuxième arrondisement de Paris, qu’il a acquis en 2015. LP/Arnaud Journois

Par Hubert Prolongeau
Le 28 novembre 2020 à 09h04

Se sent-il parfois seul comme ­l’Empereur sur sa dernière île? En ce matin de la mi-octobre, les beaux lambris du palais Vivienne, situé à un jet de pierre de la Bourse, dans le deuxième arrondissement de Paris, ont un air presque éteint. Le ciel est gris. La pluie tombe mollement. De longs cheveux frisés à la Polnareff, un visage poupin, un look habilement débraillé… Ce jour-là tout vêtu de rouge du gilet aux chaussures, en passant par le pantalon (déchiré, comme le veut la mode), un carré Hermès au cou, de grosses bagues aux doigts et un pin’s au nom de Michou à l’encolure, Pierre-Jean Chalençon, 50 ans, trône.

C’est son empire, sa Malmaison, qu’il espère ne pas voir se transformer en Sainte-Hélène pour cause de Covid 19. Il a acheté cet hôtel particulier du XVIIIe siècle en 2015 à un prix considérable – 6 millions d’euros, dit-on. Acquis en 1711 par un neveu de Colbert, abritant précédemment des bureaux de l’agence Publicis, l’immeuble, 500 mètres ­carrés de superficie et de 6 à 8 mètres de hauteur sous plafond, accueillait, jusqu’à l’arrivée de la pandémie, de nombreux événements.

«Quand on aime Napoléon, on a l’esprit ouvert»

Ici vit, dans un espace de 60 mètres carrés aménagé à l’étage, lui aussi débordant d’objets et de tableaux, celui qui intime en couverture de son dernier livre, sorti en mars chez Harper Collins : « Appelez-moi l’Empereur ! » Mégalomanie ? Identification, plutôt. Vocation, à coup sûr. Passion, définitivement. « Chez Napoléon Bonaparte, j’admire le self-made-man. Cet homme qui parlait mal le français est devenu, en 1804, le roi des rois, et a profondément transformé l’Europe. C’était un visionnaire ! Il nous a laissé le Code civil et une première tentative de monnaie européenne. Aujourd’hui, on essaie de dévaluer les gens qui ont fait notre pays. Napoléon est aussi le symbole de l’émigration. Quand on l’aime, on a l’esprit ouvert. »

S’il concède du bout des lèvres que l’homme a aussi été un autocrate, que la jeunesse de France a été décimée sur ses champs de bataille (« Mais il était en première ligne, pas à l’arrière, comme les généraux de la guerre de 1914 ! »), que l’état du pays en 1815 était effroyable, l’admiration l’emporte largement sur l’opprobre. Son historien favori n’est-il pas André Castelot, maître de l’anecdote, bien moins acerbe vis-à-vis de l’Empereur que ses confrères Emil Ludwig ou Louis Madelin ?

Un manuscrit au prix d’une Vespa

Cet impérial amour est né très tôt. « J’habitais à une dizaine de kilomètres de Paris, près de Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine), qui fut la villégiature campagnarde de la famille impériale, raconte Pierre-Jean Chalençon. Enfant, j’allais souvent, le week-end, visiter la résidence de Napoléon. » Il finira par nouer avec le conservateur une relation presque amicale. L’enfant, seul fils de divorcés de son entourage, est rêveur, solitaire. Il collectionne (déjà !) les timbres et les fèves. Chez ses grands-parents, à Mourmelon, dans la Marne, il passe des heures dans le grenier. Alors que ses amis rient des Dalton et de Milou, lui ingurgite des vieux exemplaires du magazine « Historia » et un livre pour enfants sur l’Empereur. « J’aimais tout chez lui, autant l’homme que l’époque qui l’entourait : les meubles, les habits, les draperies… »

 

Le collectionneur possède à la fois des œuvres représentant son idole, anciennes ou contemporaines, et des manuscrits rédigés ou signés de sa main. LP/Arnaud Journois
Le collectionneur possède à la fois des œuvres représentant son idole, anciennes ou contemporaines, et des manuscrits rédigés ou signés de sa main. LP/Arnaud Journois  

 

On est en 1987, il a 17 ans. Son père, journaliste à Europe 1 puis fondateur d’une agence de presse spécialisée dans l’agroalimentaire, lui offre une Vespa. Une belle, toute rouge. Un jour, à Saint-Germain-en-Laye (Yvelines) – autre cité de pouvoir, mais royal cette fois-ci –, il tombe sur un petit magasin, discret, où un amateur vend des timbres de collection, des éditions originales et quelques vieux papiers. Quand d’autres marqueraient une pause devant une pile reliée de Playboy, Chalençon s’arrête sur une lettre de Napoléon. Il se sent appelé, comme si cette missive n’était là que pour lui. Il en demande aussitôt le prix. « C’est 6 000 francs ! » lâche le marchand.

Un montant faramineux (environ 1500 euros aujourd’hui), mais la passion, si elle a un coût, n’a pas de prix. Comment trouver l’argent ? En rentrant, il voit sa belle Vespa. Au diable la fidélité ! S’il doit être inconstant, ce sera pour les mots de l’Empereur. Il revend le scooter flambant neuf à un copain de sa sœur, n’en demande que les 6 000 francs nécessaires et, avec cette cagnotte, achète la lettre. Trente-cinq ans après, il possède toujours la missive, et jure qu’il ne s’en séparera pas.

Un auguste bidet côtoie une statue dorée

« L’Histoire m’a passionné, mais j’étais un élève médiocre. J’ai voulu la sentir autrement, par un contact charnel, et pas seulement intellectuel. Ma passion pour les objets est née de là. » Si, au début, le jeune homme se contente de manuscrits, il rêve de tenir entre ses mains quelque chose que le grand homme a lui-même touché. Plaisir étourdissant. Aujourd’hui, des statues et des tableaux représentant le personnage tant admiré ornent les grandes salles du palais Vivienne : la copie d’une toile d’Antoine-Jean Gros, des dessins modernes, un portrait de Napoléon III – lui aussi sous-estimé, d’après Chalençon…

Le bric-à-brac est joyeux, mêle contemporain et ancien. Une statue en résine dorée, réalisée récemment par l’artiste cubain José Villa Soberon, est appuyée à la cheminée. A ses pieds, le bidet qui contempla l’impérial fessier. Dans une vitrine, de très nombreux bibelots, dont la tabatière utilisée par Napoléon à Sainte-Hélène, sa légion d’honneur, la montre de sa jeune sœur Caroline… Le maître des lieux porte lui-même souvent au doigt une chevalière en diamants ayant appartenu à son idole.

 

La statue dorée de Napoléon, signée du Cubain José Villa Soberon, semble veiller sur le bidet de l’Empereur, dissimulé dans un très chic petit meuble en acajou. LP/Arnaud Journois
La statue dorée de Napoléon, signée du Cubain José Villa Soberon, semble veiller sur le bidet de l’Empereur, dissimulé dans un très chic petit meuble en acajou. LP/Arnaud Journois  

 

Alors qu’il fait son service militaire comme marin sur la « Jeanne d’Arc », il achète avec sa solde un livre de poste du souverain, récupère plusieurs ouvrages du château de Malmaison… Les maisons de ventes, souvent accommodantes avec lui, lui assurent la primauté sur un objet alors qu’il n’a pas l’argent pour le payer sur-le-champ et leur demande des délais plus longs que d’autres.

Sa pièce préférée ? Le premier testament de Napoléon, rendu caduc par celui qu’il dicta ultérieurement à Sainte-Hélène. De passage chez Christie’s, Chalençon le découvre dans un catalogue, et n’en croit pas ses yeux. Il casse son prêt étudiant (mettant ainsi un terme aux études prévues) et achète le manuscrit, dont personne n’a perçu la valeur, l’obtenant au plus bas prix des enchères. Aujourd’hui, il rêverait de dégoter l’une des redingotes du conquérant. Il prête aussi beaucoup aux musées.

Une passion vécue au-delà des frontières

Cette chasse aux souvenirs napoléoniens l’a mené loin. Notamment grâce aux deux bonnes fées qui se sont penchées sur son berceau, et qui furent à la fois des amis et des cartes de visite : le compositeur Jean-Jacques Debout, rencontré par l’intermédiaire de son père et qui lui a fourni ses premiers contacts et, surtout, Charles Trenet, le proche qui a le plus compté pour lui (« En tout bien tout honneur, assure-t-il tout de suite, le sexe n’intéressait pas Charles »), et le seul dont le portrait soit présent dans ses salons. Une amitié très profonde les a liés jusqu’à la mort du chanteur, qui a sans doute été pour Pierre-Jean un père de substitution quand les relations avec le sien se sont dégradées.

Au début des années 1990, le « Frenchie » est serveur à New York, soûlant ses camarades avec des anecdotes impériales. Il arrive, grâce à son réseau, à rencontrer le photographe Roger Prigent, vivant lui aussi dans des meubles Empire. Il travaille un temps pour lui dans ses boutiques Malmaison Antiques, puis monte une exposition à Melbourne, en Australie. Quinze ans d’achats et de quêtes sont là. Il a 29 ans, le cœur qui tremble. L’événement attire 15000 visiteurs. Un succès !

Faire le vide pour renouveler son catalogue

Mais une mauvaise affaire financière, qui contraint son mécène, le milliardaire Michael Krüger, à mettre fin à l’aventure. Pierre-Jean Chalençon la réitérera quand même à de nombreuses reprises, aux Etats-Unis et au Canada. Mais le plus beau de ses périples, c’est à plus de 7000 kilomètres de Paris, en plein océan Atlantique, sur la mythique île Sainte-Hélène, qu’il l’effectue. Là où Napoléon a fini sa vie, et où Chalençon s’est rendu trois fois – il y a même été fait chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres, en 2007.

Comme tout acheteur, il lui faut aussi faire le vide pour renouveler son catalogue. « Un collectionneur vend pour mieux acheter. Une collection est faite pour évoluer, pas pour rester figée », estime-t-il. De 2006 à 2011, il cède la plupart de ses manuscrits… mais conserve notamment le testament et deux lettres écrites à Sainte-Hélène. « Près de 85 % des objets achetés en France partent à l’étranger. Nous sommes pillés par les fonds d’investissement », regrette celui qui considère que ces acquisitions devraient servir de contribution à la défense du patrimoine, et se lamente de ce que l’anneau du sacre, comme la feuille de la couronne de Napoléon, soient partis en Chine.

Epinglé notamment avec Dieudonné

Pour lui, l’année 2020 aura été houleuse. Ses amis sont toujours là : Sophie Davant, Nelson Monfort, Jean-Luc Reichmann … mais il a multiplié les algarades et les imprudences. Après avoir présenté des vœux de Noël en compagnie de l’ancien numéro 2 du Front national Florian Philippot, il menace Line Renaud sur Twitter, et se fait accuser d’« imposture » par le compagnon de Michou, dont il affirme avoir été très proche. En juin dernier, il a dû quitter l’émission d’enchères « Affaire conclue », sur France 2, à cause de photos circulant sur les réseaux sociaux le montrant aux côtés de Dieudonné lors de l’anniversaire de Jean-Marie Le Pen, en 2018 – pleurer chez Morandini en jurant qu’il n’est pas antisémite n’aura pas suffi.

LIRE AUSSI > France 2 : Pierre-Jean Chalençon quitte «Affaire conclue»

Le Covid 19 fait par ailleurs chuter dramatiquement le chiffre d’affaires du palais Vivienne. « J’ai vingt ans de remboursement sur le dos, j’ai pris perpète. » Dès que cela sera possible, il relancera les visites, proposées entre 30 et 60 euros par personne (champagne ou non, c’est en option), et compte y installer un studio de télévision. Bref, il s’adapte. Il pense au théâtre, donne des conférences… Et il pourrait aussi revenir sur France 2. On craignait Waterloo, ce n’aura été que l’île d’Elbe.

 

https://www.voici.fr/news-people/actu-people/pierre-jean-chalencon-en-difficulte-financiere-comment-il-compte-renflouer-ses-caisses-692253

Une idée originale

Pierre-Jean Chalençon en difficulté financière : comment il compte renflouer ses caisses

 

28/11/2020 à 12h32  | par Myriam Guyard | Crédits photos : Domine Jerome/ABACA

Voir les photos de Pierre-Jean Chalençon

Comme pour beaucoup de Français, les affaires de Pierre-Jean Chalençon souffrent de la crise sanitaire du coronavirus. Mais loin de s’avouer vaincu, l’ex-acheteur d’Affaire Conclue fourmille de projets. Dont un particulièrement étonnant.

Qu’on l’aime ou pas, Pierre-Jean Chalençon est toujours là où on ne l’attend pas. Après avoir fait les beaux jours de l’émission Affaire Conclue sur France 2, ce passionné de Napoléon Bonaparte a été dirigé vers la porte de sortie. Il faut dire que le personnage divise. S’il fait preuve d’un franc-parler corrosif, Pierre-Jean Chalençon dépasse bien souvent les limites de la bienséance. Et gare à ceux qui se mettent sur son chemin. Sur les réseaux sociaux, le célèbre collectionneur s’entête à répondre à ses détracteurs, et même à ceux que personne n’avait vu venir. En juin dernier, Line Renaud avait d’ailleurs goûté bien malgré elle aux foudres de Pierre-Jean Chalençon, pas du tout emballé par le personnage. Et quand il ne s’en prend pas à ses anciens camarades d’antenne, l’acheteur file des jours beaucoup plus paisibles entre les murs de son Palais Vivienne. C’est dans cet hôtel particulier du XVIIIe siècle, acheté en 2015 pour une somme mirobolante, que Pierre-Jean Chalençon laisse libre court à sa dévorante passion pour Napoléon Bonaparte.

« J’ai pris perpète »

En bon businessman, l’ami de Sophie Davant a très vite su tirer profit de cette jolie acquisition, comme c’est le cas pour d’autres objets de son immense collection. Depuis plusieurs années, Pierre-Jean Chalençon organise des visites privées de son Palais Vivienne. Mais ça, c’était avant. Depuis le début de la crise sanitaire du coronavirus, le monde de la culture est en souffrance. En mai dernier, Pierre-Jean Chalençon s’était d’ailleurs confié sur la situation alarmante : « C’est pas évident parce que je ne suis pas salarié de France 2, donc pas d’argent de ce côté. Le Palais Vivienne était fermé, donc pas de visites. C’est important que le gouvernement pense aux gens qui ne sont pas des salariés, il faut penser à ces gens-là. (…) Ma mère est une femme très généreuse et elle m’a fait un virement ».

Mais ça ne suffit pas. « J’ai vingt ans de remboursement sur le dos, j’ai pris perpète » a-t-il confié dans un entretien accordé au Parisien. Alors, pour sortir la tête de l’eau, Pierre-Jean Chalençon pense déjà à l’après-crise, notamment avec une idée surprenante : l’installation d’un « studio de télévision » entre les murs du Palais Vivienne ! Reste à savoir ce qui s’y jouera, mais avec Pierre-Jean Chalençon, tout est possible…

 

Quinze ans de prison requis contre Oleg Sokolov lundi 14 décembre 2020

Et voilà, il suffisait de poser des questions pour avoir des nouvelles de ce procès qui semble s’être déroulé par intermittences depuis le 9 juin dernier.

Les réquisitions du parquet russe sont donc tombées lundi, il demande quinze ans de prison pour l’ami de 30 ans de Pierre-Jean Chalençon.

 

https://www.20minutes.fr/monde/2932615-20201215-russie-quinze-ans-prison-requis-contre-oleg-sokolov-historien-juge-avoir-demembre-compagne

Russie : Quinze ans de prison requis contre Oleg Sokolov, l’historien jugé pour avoir démembré sa compagne

 

JUSTICE Oleg Sokolov avait été arrêté le 10 novembre 2019 avec un sac à dos dans lequel se trouvaient deux bras de femme et un pistolet d’alarme

20 Minutes avec agences

Publié le 15/12/20 à 13h08 — Mis à jour le 15/12/20 à 13h08

 

L'historien russe Oleg Sokolov est jugé pour avoir tué et démembré sa compagne.
L’historien russe Oleg Sokolov est jugé pour avoir tué et démembré sa compagne. — Alexander Demianchuk/TASS/Sipa U/SIPA

 

Le parquet russe a requis lundi quinze ans de prison contre l’historien Oleg Sokolov, jugé depuis début juin à Saint-Pétersbourg pour avoir tué et démembré sa compagne. L’homme, professeur à l’université d’Etat de la deuxième ville du pays et spécialiste de Napoléon, avait été arrêté le 10 novembre 2019.

En état d’ébriété, il avait été sorti de la rivière Moïka par la police qui avait trouvé dans son sac à dos deux bras de femme et un pistolet d’alarme. D’autres fragments du corps de la victime avaient été retrouvés plus tard dans un autre cours d’eau. L’historien de 63 ans avait rapidement avoué avoir tué et démembré une de ses anciennes étudiantes, Anastassia Echtchenko, 24 ans, qui partageait sa vie.

Un acte prémédité ?

Lors d’une audience mi-octobre, l’historien a assuré avoir tué la jeune femme par accident en lui tirant dessus pour « mettre fin à un déluge d’insultes » lors d’une dispute, selon l’agence de presse Ria Novosti. De leur côté, les avocats de la victime ont affirmé lundi qu’Oleg Sokolov avait prémédité son acte après une dispute, recherchant notamment sur Internet des endroits possibles où se débarrasser du corps. « Sokolov a tout fait pour ne pas se faire prendre », a déclaré l’avocate Alexandra Bakcheïeva.

Très réputée, l’université d’Etat de Saint-Pétersbourg avait été mise en cause pour son inertie alors qu’Oleg Sokolov avait déjà été accusé de violences. Une étudiante, qui avait eu une liaison avec Oleg Sokolov en 2008, avait déposé une plainte, affirmant qu’il l’avait attachée à une chaise, frappée au visage et avait menacé de la marquer au fer rouge parce qu’elle voulait le quitter, selon les médias russes. Aucune mesure disciplinaire n’avait pourtant été prise à l’encontre de l’historien.

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https://www.francetvinfo.fr/culture/patrimoine/histoire/excessif-impulsif-un-peu-rude-qui-est-l-historien-russe-oleg-sokolov-accuse-du-meurtre-de-sa-compagne_3699429.html

« Excessif », « impulsif », « un peu rude »… Qui est l’historien russe Oleg Sokolov, accusé du meurtre de sa compagne ?

 

Emprisonné pour avoir tué et démembré Anastassia Echtchenko, une ancienne étudiante, ce grand spécialiste de Napoléon et des reconstitutions est décrit par ceux qui le connaissent comme un personnage ambigu.

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Quinze ans de prison requis contre Oleg Sokolov lundi 14 décembre 2020 dans Crime fabien-magnenou-799fdb92
France Télévisions
Publié le 17/11/2019 09:36 Mis à jour le 17/11/2019 14:34
Temps de lecture : 8 min.
L'historien russe Oleg Sokolov lors d'une reconstitution de la bataille de Borodino, le 4 septembre 2016 à Mojaïsk, à l'ouest de Moscou (Russie).  (KIRILL KALLINIKOV / SPUTNIK)
L’historien russe Oleg Sokolov lors d’une reconstitution de la bataille de Borodino, le 4 septembre 2016 à Mojaïsk, à l’ouest de Moscou (Russie).  (KIRILL KALLINIKOV / SPUTNIK)

 

C’est l’histoire d’un grand plongeon dans l’horreur. Ce samedi 9 novembre, à Saint-Pétersbourg, l’historien russe Oleg Sokolov est tiré hors de l’eau par la police, après avoir chuté dans la Moïka en état d’ivresse. En ouvrant son sac à dos, les agents découvrent alors deux bras de femme et un pistolet d’alarme – d’autres fragments de corps seront tirés plus tard d’un autre cours d’eau. Très vite, le chercheur reconnaît le meurtre de l’une de ses anciennes étudiantes de 24 ans, Anastassia Echtchenko, dont il partage la vie.

 

La police et les services de secours en intervention sur la Moïka, le 10 novembre 2019 à Saint-Pétersbourg (Russie), après l'arrestation d'Oleg Sokolov.  (OLGA MALTSEVA / AFP)
La police et les services de secours en intervention sur la Moïka, le 10 novembre 2019 à Saint-Pétersbourg (Russie), après l’arrestation d’Oleg Sokolov.  (OLGA MALTSEVA / AFP)

 

Face au juge, l’historien de 63 ans doit affronter son propre passé. Mal rasé, en jean, il dissimule quelques sanglots et assure avoir voulu se défendre. Sa compagne, affirme-t-il, l’aurait attaqué avec un couteau dans un accès de colère lié à ses enfants nés d’un précédent mariage – « Je suis en état de choc, j’ai des remords ». Oleg Sokolov est placé en détention provisoire jusqu’au 8 janvier prochain, le temps de mener une enquête qui passionne déjà le pays. Questionné par la presse, le porte-parole du Kremlin lui-même évoque un « crime effroyable » et un probable « acte de folie ».

A ce stade de l’enquête, la piste de la violence conjugale est privilégiée. Sergueï Echtchenko, le frère de la victime, a notamment affirmé au site RBK (en russe) que « la jalousie » était à l’origine du crime. « Je lui ai parlée avant [le drame, au téléphone]. Elle lui a dit qu’elle se rendait à l’anniversaire d’un ami étudiant. Il l’a passée à tabac, elle est sortie quand même puis elle est rentrée… » Une voisine raconte également avoir entendu une violente dispute et des coups pendant la nuit. Après les révélations sur l’affaire, le quotidien Moskovski Komsomolets (en russe) a publié une plainte déposée en 2008 contre l’historien par une étudiante qui l’accusait de l’avoir attachée et frappée car elle souhaitait rompre.

Chevalier de la Légion d’honneur

Le dossier fait la une de la presse russe, mais il suscite également la stupéfaction en France. Si le nom d’Oleg Sokolov est inconnu du grand public, il fait en revanche référence chez les spécialistes de Napoléon Bonaparte et les amoureux des reconstitutions historiques. Au mois de septembre dernier, en présence de l’ambassadrice de France, l’historien russe passait encore en revue les troupes lors d’un événement annuel consacré à la bataille de Borodino.

 

L’Ambassadeur de France, Sylvie Bermann, et l’attaché de Défense, le général de brigade Ivan Martin, passent en revue les troupes présentées par Oleg Sokolov, historien émérite, lors d'une reconstitution de la bataille de Borodino, le 1er septembre 2019. (OLGA VERETNNIKOVA / AMBASSADE DE FRANCE EN RUSSIE)
L’Ambassadeur de France, Sylvie Bermann, et l’attaché de Défense, le général de brigade Ivan Martin, passent en revue les troupes présentées par Oleg Sokolov, historien émérite, lors d’une reconstitution de la bataille de Borodino, le 1er septembre 2019. (OLGA VERETNNIKOVA / AMBASSADE DE FRANCE EN RUSSIE)

 

Francophone et francophile, Oleg Sokolov a noué très tôt des relations en France. Il y trouve un écho favorable à ses travaux au point d’être invité pendant un mois comme directeur d’études à l’Ecole pratique des hautes études, lors de l’année 1997-1998. Ephémère délégué du Souvenir napoléonien au début des années 2000, il côtoie un nombre croissant d’acteurs politiques. Trois ans plus tard, voilà Oleg Sokolov promu au grade de chevalier de la Légion d’honneur – Jean-Pierre Raffarin est alors au ministère des Affaires d’étrangères.

« Plusieurs personnes ont essayé de m’appeler, mais au départ, je n’y ai pas cru », réagit l’expert et collectionneur Pierre-Jean Chalençon, encore sous le choc des faits évoqués. Cet ami de longue date de l’historien le décrit un « homme souvent entourée de jeunes femmes plus jeunes et élégantes ». « Je n’ai jamais vu de comportement violent de sa part », malgré un caractère parfois « impulsif », témoigne-t-il.

Il est aussi à l’aise sur un champ de bataille que lors d’une soirée mondaine.

Pierre-Jean Chalençonà franceinfo

Pierre-Jean Chalençon évoque également un homme parfaitement bilingue et un « type généreux », qui offrait à l’occasion le restaurant ou une boîte de caviar. Son train de vie, d’ailleurs, demeure un mystère. Son ami se souvient : « Je lui ai présenté le sulfureux beau-frère du maire de Moscou, Victor Batourine [emprisonné en 2012], qui a acheté beaucoup d’objets napoléoniens, ce qui a permis à Oleg de remplir son portefeuille avec les commissions. » Oleg Sokolov semblait avoir de nombreux projets, plus ou moins fantasques : « Une fois, il avait même tenté de me convaincre d’investir dans un projet en Russie de chalets en bois.« 

Proche de l’école de Marion Maréchal

En 2016, l’ambassade de Russie en France contacte l’équipe de Marion Maréchal – membre de l’association France-Russie – pour lui présenter un « grand historien francophile et francophone », se remémore Arnaud Stéphan, conseiller de l’ancienne députée FN. Une rencontre a lieu à l’Assemblée nationale. « Il portait fièrement la rosette de la Légion d’honneur. Il était curieux et avait toujours une anecdote à raconter. Il employait un français très châtié et cherchait toujours le mot correct. »

Trois ans plus tard, voici l’historien membre du conseil scientifique de l’école privée ISSEP fondée par la nièce de Marine Le Pen, composée de figures de l’extrême droite, qui a d’ailleurs signé un accord de reconnaissance avec l’université de Saint-Pétersbourg. Après l’annonce du meurtre, l’établissement a aussitôt réagi en retirant « sa fonction de membre du conseil scientifique » et en présentant et « toutes [ses] condoléances et [son] soutien à la famille de la victime ».

Contactée par franceinfo, l’école n’a pas souhaité commenter davantage cette affaire, mais son directeur des études précise sur Twitter que l’historien n’avait qu’une conférence « à son actif, sur Napoléon ».

« Bien sûr, il n’est pas gauchiste. Mais le ‘général Sokolov’, comme je le surnomme, n’a pas d’opinion politique particulière. Il va là où se trouve l’argent », estime Pierre-Jean Chalençon, qui ignorait d’ailleurs qu’Oleg Sokolov avait rejoint l’ISSEP.

Mondain et théâtral

Mais Oleg Sokolov est surtout connu en France pour ses multiples participations à des reconstitutions historiques en tant que figurant ou consultant. Une passion dévorante, à laquelle il s’adonne avec exaltation. « C’est un personnage haut en couleur, avec une forte personnalité – très Russe, en somme », résume Franck Samson, qui a interprété Napoléon pendant une quinzaine d’années. L’occasion de partager quelques chevauchées avec un historien « un peu rude » quand il revêtait l’uniforme, comme lors d’une froide journée de décembre à Austerlitz (Belgique), à la fin des années 2000.

Il tombe de cheval et remonte un peu penaud sur sa monture, avec du sang sur la bouche. Je l’interroge, il me raconte sa chute. Alors je lui réponds : ‘Mais non, vous avez été heurté par un boulet de passage !’ Il se reprend d’un coup et fonce le sabre au clair en direction des troupes prussiennes.

Franck Samsonà franceinfo

L’homme mondain est totalement transfiguré lors de ces événements historiques, au point de se forger l’image d’un cavalier peu amène avec les chevaux. La rumeur le poursuit et Oleg Sokolov doit même supplier le maire Patrick Ollier de lui accorder une monture pour le jubilé impérial de Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine), raconte Pierre-Jean Chalençon. La demande restera lettre morte.

Gilles Ameil, président d’honneur des Amis de Napoléon III, se souvient également d’un homme au « fort caractère », parfois « excessif » et toujours en quête de reconstitutions grandioses – « Il y a une dizaine d’années, il voulait faire descendre une troupe napoléonienne sur les Champs-Elysées. »

 

Anastassia Echtchenko et Oleg Sokolov lors d'une reconstitution historique. (/)
Anastassia Echtchenko et Oleg Sokolov lors d’une reconstitution historique. (/)

 

Mais les accusations de meurtre ont aussi fait resurgir des souvenirs engloutis peu glorieux. En Russie, l’architecte Irina Fedorova l’a ainsi accusé d’avoir entraîné le naufrage mortel d’un navire historique lors du tournage d’un film, en 1981, alors qu’il était étudiant et avait pris les commandes de l’embarcation. Le jeune historien, dit-elle, a pris la fuite à la nage, alors que l’accident avait coûté la vie à un scientifique. Citée par Lentv24 (en russe), Irina Federova garde un souvenir amer de l’épisode : « Sokolov est un showman. Pour lui, l’histoire est un spectacle. »

Un destin à la Dostoïevski

Si l’expertise de l’historien est aujourd’hui bien établie, il est décrit par beaucoup comme un homme exalté, passionné et théâtral. Son goût pour les reconstitutions nourrit également l’ambiguïté chronique du chercheur, analyse l’historien David Chanteranne, également rédacteur en chef de plusieurs magazines, contacté par franceinfo.

L’an passé, en Italie, il a pris la parole après moi. Il s’est pris d’enthousiasme et le ton est monté : ‘Sus !’ C’est comme s’il était sur place et qu’il fallait repousser les Autrichiens. Après un quart d’heure, le public galvanisé a applaudi à tout rompre.

David Chanteranneà franceinfo

Oleg Sokolov n’a jamais revêtu les habits de l’empereur lui-même, mais il s’épanouissait en uniforme de général. « L’universitaire a le devoir de distinguer sujet d’études et passion, notamment quand les objets de recherche sont complexes ou peuvent se prêter à la polémique. Je ne lui en ai jamais parlé, peut-être aurait-il fallu le faire », résume le chercheur encore affecté par l’horreur du crime imputé à Oleg Sokolov. Interrogé par Le Télégramme, en 2004, ce dernier laissait planer lui-même le mystère sur sa passion dévorante.

Si la Russie n’avait pas été soviétique, je serais officier sans aucun doute. Je suis né pour être guerrier.

Oleg Sokolovdans « Le Télégramme »

Oleg Sokolov est-il un héritier de Rodion Raskolnikov, le personnage principal de Crime et châtiment, convaincu de faire partie de la race des surhommes et donc d’être autorisé, à la manière d’un Napoléon, à verser le sang des innocents dans sa quête ? Le « général » déchu, en tout cas, a essayé d’échapper au sort du héros du roman, jugé par les hommes après avoir été confondu.

 

L'historien Oleg Sokolov lors de sa comparution devant le tribunal de Saint-Pétersbourg (Russie), le 11 novembre 2019.  (OLGA MALTSEVA / AFP)
L’historien Oleg Sokolov lors de sa comparution devant le tribunal de Saint-Pétersbourg (Russie), le 11 novembre 2019.  (OLGA MALTSEVA / AFP)

 

L’historien avait en effet prévu de se suicider en uniforme, près de la forteresse Pierre-et-Paul, après le meurtre de sa compagne, assure son avocat. Ce détail, d’ailleurs, ne surprend pas l’ancien « empereur » en personne, Franck Samson : « Chez les militaires, le suicide est une des portes de sortie car le déshonneur est terrible. » Désormais loin des champs de bataille, Oleg Sokolov a tout le loisir de se replonger dans l’œuvre de Dostoïevski pour faire le deuil de ses rêves impériaux.

 

https://www.nouvelobs.com/monde/20191119.OBS21287/l-historien-russe-oleg-sokolov-a-tente-de-se-suicider-lors-de-la-reconstitution-du-meurtre-de-sa-compagne.html

L’historien russe Oleg Sokolov a tenté de se suicider lors de la reconstitution du meurtre de sa compagne

 

Le spécialiste de Napoléon a avoué avoir démembré sa compagne de 24 ans.

 

Par L’Obs avec AFP

Publié le 19 novembre 2019 à 14h11

Temps de lecture 1 min
Oleg Sokolov, le 11 novembre à Saint-Petersbourg. (OLGA MALTSEVA / AFP)
Oleg Sokolov, le 11 novembre à Saint-Petersbourg. (OLGA MALTSEVA / AFP)

 

L’avocat d’Oleg Sokolov, expert renommé de Napoléon ayant démembré sa compagne, a affirmé ce mardi 19 novembre que son client a tenté de se suicider lors de la reconstitution du crime.

« Cette tentative, dont je ne peux pas révéler les détails, a eu lieu vendredi dernier dans son appartement », au moment de la reconstitution des faits, a dit à l’AFP l’avocat Alexandre Potchouev, précisant que les policiers y avaient « coupé court immédiatement ».

Selon la presse locale, citant une source dans la police, Oleg Sokolov a profité du fait qu’on lui avait enlevé ses menottes pour essayer de se saisir d’une dague. Les agents sont intervenus avant qu’il puisse en faire usage. Le comité d’enquête local et les services pénitentiaires, interrogés par l’AFP, se sont refusés à tout commentaire.

Arrêté avec les restes de sa compagne

Oleg Sokolov, âgé de 63 ans, titulaire d’une chaire d’histoire à l’université d’Etat de Saint-Pétersbourg (nord-ouest de la Russie) et grand spécialiste de Napoléon, a avoué avoir tué et démembré début novembre une de ses anciennes étudiantes, Anastassia Echtchenko, 24 ans, dont il partageait la vie.

La police avait extrait l’éminent professeur, en état d’ébriété le 9 novembre de la rivière Moïka dans l’ancienne capitale impériale, portant un sac à dos où se trouvaient deux bras de femme et un pistolet d’alarme.

Ce crime a suscité beaucoup d’émotion au sein de la société russe, d’autant plus que le professeur avait déjà été accusé de comportements violents par une étudiante sans qu’il ne soit sanctionné.

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L’Obs avec AFP

 

 

https://www.parismatch.com/Actu/International/Saint-Petersbourg-Oleg-Sokolov-historien-et-assassin-1660239

Saint-Pétersbourg : Oleg Sokolov, historien et assassin

 

Paris Match | Publié le 22/11/2019 à 07h00

Par Nicolas Delesalle
Le professeur d’histoire avec son ancienne élève, Anastassia Echtchenko, 24 ans. Celui qui se rêvait en héros s’est métamorphosé en monstre sanguinaire.
Le professeur d’histoire avec son ancienne élève, Anastassia Echtchenko, 24 ans. Celui qui se rêvait en héros s’est métamorphosé en monstre sanguinaire. DR

 

Dans la capitale des tsars, Oleg Sokolov, un professeur fou de Napoléon, a tué et démembré sa jeune maîtresse avant de tenter de suicider lors de la reconstitution du meurtre. Un fait divers qui le fait entrer à son tour dans l’Histoire.

Pas de discours. Juste des larmes. La cérémonie s’est déroulée dans l’église de la Sainte-Trinité, trop exiguë pour accueillir les centaines de personnes venues rendre un dernier hommage à Anastassia Echtchenko, assassinée une semaine plus tôt. D’ordinaire, selon le rite orthodoxe, le cercueil demeure ouvert dans l’église. Le pope encense le corps du défunt et les proches peuvent déposer des fleurs. Cette fois, le cercueil est resté fermé. Après l’office, un cortège s’est rendu jusqu’au domicile des parents de la jeune fille. Dans toutes les rues de Starovelichkovskаya, le petit village natal d’Anastassia, dans la région de Krasnodar, les gens sont sortis de chez eux pour rejoindre la procession. Au cimetière, Galina, la mère de la victime, s’est évanouie. Anéantie, la lieutenante de police de 49 ans a dû être transportée à l’hôpital.

Lire aussi:L’historien russe qui a tué sa compagne a tenté de se suicider

Depuis sa prison de Saint-Pétersbourg, Oleg Sokolov, lui, s’est inquiété de savoir si sa propre mère n’avait pas eu un malaise en apprenant ce qu’il avait fait. Par la voix de son avocat, Alexandre Potchouev, il a aussi proposé une aide matérielle afin de mieux organiser les funérailles de sa victime : « Non pas pour se racheter, mais pour adoucir la tragédie », a expliqué ce dernier avant d’appeler la presse à respecter trois jours de deuil et de silence. « Le goût excessif des détails de ce crime indique l’absence de miséricorde dans la société. » Connaît-on défense d’avocat plus russe ? Connaît-on meurtre plus slave ?

 

Au domicile de l’historien, les enquêteurs tombent sur une tête et sur une scie. Les jambes et le tronc seront retrouvés plus tard, dans un autre canal

 

Dans la nuit du vendredi 8 au samedi 9 novembre, un chauffeur de taxi aperçoit un homme ivre barboter dans le canal gelé de la Moïka, au cœur de Saint-Pétersbourg. Il appelle les secours. Aux urgences, l’homme est soigné pour hypothermie et livre son identité : Oleg Sokolov, 63 ans. Il n’est pas n’importe qui. Membre éminent du RVIO (la Société russe d’histoire militaire, organisation ultra-patriotique présidée par le ministre de la Culture, Vladimir Medinski), ami de puissants hommes d’affaires, professeur d’histoire à l’université d’Etat de la ville, grand spécialiste de Napoléon (c’est en cette qualité que, en 2003, le président Jacques Chirac l’a décoré du titre de chevalier de la Légion d’honneur), ardent amateur de reconstitutions historiques, Sokolov chérit par-dessus tout la bataille de la Moskova, la boucherie de 1812 nommée Borodino par les Russes et que chaque camp estime avoir remportée. Il aime encore qu’on l’appelle « Sire », adore parader en uniforme premier Empire, parle un français châtié, éructe en plein cours d’histoire du Molière pour ébahir ses étudiants, et sa réputation d’énergumène érudit, extravagant et colérique a dépassé le cercle des amateurs de bicornes et de stratégie militaire. Ces dernières années, il s’est rapproché de l’extrême droite française, entrant au conseil scientifique de l’Issep, un institut de recherche fondé par Marion Maréchal à Lyon. Mais cette nuit de novembre, Sokolov ressemble juste à un vieil ivrogne, tremblant de froid après avoir pataugé dans les eaux de la Venise de la Baltique. A l’hôpital, un policier remarque tout de même son sac à dos trempé. Il l’ouvre et y découvre deux bras de femme et un pistolet d’alarme. Au domicile de l’historien, les enquêteurs tombent sur une tête et sur une scie. Les jambes et le tronc seront retrouvés plus tard, dans un autre canal. Un squelette étranger à l’affaire sera aussi repêché. Une histoire russe, on vous dit.

En 2012, Oleg Sokolov incarne son général préféré lors d’une reconstitution historique célébrant les 200 ans de la campagne de Russie. L’universitaire a écrit trois ouvrages sur Napoléon.
En 2012, Oleg Sokolov incarne son général préféré lors d’une reconstitution historique célébrant les 200 ans de la campagne de Russie. L’universitaire a écrit trois ouvrages sur Napoléon. © PETRAS MALUKAS / AFP

 

Oleg Sokolov avoue son crime. De toute façon, des caméras de surveillance l’ont immortalisé en train de balancer, en pleine nuit, des sacs dans l’eau noire où jadis fut jeté le corps de Raspoutine. Il dit avoir tué sa compagne de 24 ans, une ex-étudiante avec qui il partageait depuis quatre années sa vie et sa passion pour Napoléon, lors d’une dispute, deux jours plus tôt, le 7 novembre. Il plaide la légitime défense. Selon lui, « Nastia », comme il la surnomme en sanglotant dans sa prison lors d’interrogatoires filmés et retransmis sur les chaînes russes, le provoquait. Elle l’aurait menacé avec un couteau parce qu’il projetait de passer le week-end avec ses enfants, nés d’une précédente union. « Ce jour-là, elle était une sorcière effrayante sortie tout droit d’un livre de contes », dit-il à la police avant de réclamer ses lunettes pour lire (« Sinon, se lamente-t-il, je vais devenir fou ! »). Sergueï, le frère de la jeune femme, livre une autre version. Il est le dernier à lui avoir parlé au téléphone, le soir de sa disparition : « Elle voulait se rendre à l’anniversaire d’un ami. Oleg était jaloux, il l’a battue, elle est partie. Hélas, après la soirée, elle est revenue chercher ses affaires. »

Le 9 novembre, quelques heures après l’arrestation de Sokolov, les secours draguent la rivière Moïka et retrouvent des restes de la victime emballés dans des sacs plastique.
Le 9 novembre, quelques heures après l’arrestation de Sokolov, les secours draguent la rivière Moïka et retrouvent des restes de la victime emballés dans des sacs plastique. © Alexander Demianchuk/TASS/Sipa U/SIPA

 

Oleg Sokolov a reconnu avoir tiré quatre fois sur sa compagne avec un fusil à canon scié. Selon les dernières investigations et la reconstitution menée tambour battant dans une Russie sidérée par le meurtre, Anastassia est allée se coucher après la dispute. Sokolov lui aurait tiré une balle dans la tempe dans son sommeil, puis trois autres ensuite. Le lendemain, comme si de rien n’était, il a accueilli des invités dans son luxueux appartement, tandis qu’Anastassia gisait dans une chambre fermée à clé. Quand ses hôtes sont partis, il a décidé de se débarrasser du corps en le démembrant avec une scie et un couteau de cuisine ; la tâche étant pénible, le professeur s’est mis à boire pour se donner du nerf et de la force, de plus en plus, jusqu’à tomber… dans la Moïka.

 

Il avait projeté, après son crime, de se suicider dans son costume d’époque, bicorne sur la tête, devant la forteresse Pierre-et-Paul

 

Au lendemain de ses aveux, Oleg Sokolov a été rayé du conseil scientifique du RVIO, exclu de l’Issep de Marion Maréchal et destitué de l’université pour « conduite amorale de personnel exerçant une fonction éducative », mais cela ne lui a pas été révélé « pour éviter d’aggraver son état psycho-émotionnel, proche de la folie », selon son avocat. Le Kremlin a parlé d’un acte « monstrueux mais isolé » ; Alexandre Nevzorov, célèbre journaliste-présentateur à la télévision russe et député de la Douma, d’« un crime typiquement pétersbourgeois ». Les ressorts passionnels, les détails sordides, le portrait haut en couleur du tueur et, bien sûr, le lieu de l’assassinat dessinent dans notre imaginaire – et sûrement dans celui des Russes – l’ombre de Raskolnikov, le personnage principal de « Crime et châtiment », ce « surhomme » d’un instant qui, dans sa toute-puissance autoproclamée, s’autorise à tuer. Souvent, d’ailleurs, Raskolnikov cite Napoléon : « Si, un jour, [il] n’avait pas eu le courage de mitrailler une foule désarmée, nul n’aurait fait attention à lui et il serait demeuré un inconnu. »

L’historien (à g.), lors de sa comparution devant le juge, le 11 novembre, à Saint-Pétersbourg. Son avocat a un temps pensé plaider la légitime défense.
L’historien (à g.), lors de sa comparution devant le juge, le 11 novembre, à Saint-Pétersbourg. Son avocat a un temps pensé plaider la légitime défense. © Kovalev Peter/Tass/ABACA

 

Sokolov pourrait aussi figurer l’Ivan des « Frères Karamazov » : « Si Dieu n’existe pas, alors tout est permis. » Il a dit à la police qu’il avait projeté, après son crime, de se suicider dans son costume d’époque, bicorne sur la tête, devant la forteresse Pierre-et-Paul, dans un geste romanesque. Les apparats de l’antihéros, cher à la Russie telle qu’on aime la fantasmer et telle qu’elle aime se voir, masquent une réalité moins littéraire et tout aussi tragique. Pour le frère d’Anastassia, « Sokolov est juste un homme abusif, manipulateur, et un meurtrier ». En 2008, une de ses étudiantes a porté plainte contre lui sans qu’aucune enquête ne soit déclenchée. La victime, anonyme, mais dont le témoignage a été publié par le quotidien « Moskovski Komsomolets », affirme que le professeur, dont elle était la maîtresse et qu’elle voulait quitter, l’aurait attachée à une chaise tout en menaçant d’appliquer sur son visage un fer à repasser brûlant. « Chaque fois que je le suppliais d’arrêter, il me frappait plus fort et menaçait de me tuer et d’enterrer mon corps dans une décharge. » La brutalité du professeur sur son lieu de travail était également de notoriété publique, mais il n’a jamais été inquiété. Dans une vidéo sur YouTube, on le voit, féroce, faisant expulser manu militari deux étudiants qui l’interrogeaient sur une accusation de plagiat dont il était l’objet.

L’année dernière, un rapport de Human Rights Watch, citant une étude du gouvernement russe de 2011, affirmait qu’une femme sur cinq a subi des violences domestiques en Russie, sachant que 70 % des victimes ne portent pas plainte. Une loi votée en 2017 a d’ailleurs décriminalisé une grande partie des violences conjugales, favorisant l’impunité des auteurs. Sur Internet, une pétition a recueilli 85 000 signatures pour exiger la démission du doyen et de plusieurs responsables de l’université de Saint-Pétersbourg ayant laissé Sokolov continuer à enseigner. S’il s’agit bien d’une histoire russe, le meurtre d’Anastassia Echtchenko est d’abord un féminicide de plus. En détention préventive jusqu’au 8 janvier 2020, Sokolov encourt quinze ans de prison.

 

https://www.parismatch.com/Actu/International/Detention-prolongee-pour-l-expert-napoleonien-russe-qui-a-demembre-sa-compagne-1666505

Détention prolongée pour l’expert napoléonien russe qui a démembré sa compagne

 

Paris Match | Publié le 24/12/2019 à 11h58

La Rédaction, par AFP
Oleg Sokolov
Oleg Sokolov, l’historien accusé du meurtre de sa compagne. Anton Vaganov / Reuters

 

Oleg Sokolov, l’historien russe accusé d’avoir tué puis démembré sa compagne, a vu sa détention être prolongée jusqu’à avril prochain.

Oleg Sokolov, expert renommé de Napoléon ayant tué puis démembré sa compagne, a vu sa mardi détention prolongée jusqu’en avril par un tribunal russe, une affaire qui a nourri le débat sur les violences conjugales en Russie.

« Le tribunal a décidé de prolonger la détention provisoire de trois mois, jusqu’au 9 avril », a indiqué à l’AFP l’avocat du professeur d’histoire, Alexandre Potchouev.

À lire :Oleg Sokolov, historien et assassin

L’intéressé fait actuellement l’objet d’une expertise psychiatrique dans une clinique de Moscou. Sa défense avait demandé sa remise en liberté, arguant de l’état de santé de ses parents qui seraient dépendants de leur fils.

Oleg Sokolov, âgé de 63 ans, titulaire d’une chaire d’histoire à l’université d’Etat de Saint-Pétersbourg et grand spécialiste de Napoléon, avait été repêché en état d’ébriété par la police le 9 novembre de la rivière Moïka, portant un sac à dos où se trouvaient deux bras de femme.

Déjà accusé de violence conjugale par le passé

Lors d’une audition au tribunal deux jours plus tard, il a avoué avoir tué et démembré sa compagne, Anastassia Echtchenko 24 ans, affirmant avoir des « remords » tout en accusant sa victime de l’avoir attaqué la première au couteau.

L’affaire a nourri le débat sur l’impunité des auteurs de violences domestiques en Russie, M. Sokolov ayant déjà été accusé des années plus tôt de violences par une étudiante avec laquelle il entretenait une relation. L’affaire n’avait pas eu de suite.

La justice russe est régulièrement pointée du doigt par les associations pour son manque d’empressement à punir les auteurs de telles agressions.

Et depuis 2017, hors cas de récidive grave, les actes de violences commis dans l’intimité familiale ont été décriminalisés, une réforme soutenue par Vladimir Poutine.

Un débat est en cours en Russie sur l’opportunité de doter enfin le pays d’une législation spécifique pour protéger les victimes et punir les auteurs de telles violences.

 

https://www.nouvelobs.com/monde/20200609.OBS29877/il-a-tue-et-demembre-sa-compagne-l-historien-russe-oleg-sokolov-face-a-ses-juges.html

Il a tué et démembré sa compagne : l’historien russe Oleg Sokolov face à ses juges

 

Le procès de ce spécialiste de Napoléon a été repoussé en raison de la pandémie. Ce fait divers a eu un fort retentissement dans la société russe.

 

Par L’Obs avec AFP

Publié le 09 juin 2020 à 15h07 Mis à jour le 09 juin 2020 à 15h08

Temps de lecture 2 min
Oleg Sokolov, en novembre 2019 (OLGA MALTSEVA / AFP)
Oleg Sokolov, en novembre 2019 (OLGA MALTSEVA / AFP)

 

Le procès de l’historien russe Oleg Sokolov, accusé d’avoir tué et démembré sa jeune compagne, s’est ouvert mardi à Saint-Pétersbourg, une affaire qui a provoqué un débat en Russie sur les violences conjugales et l’impunité de leurs auteurs.

A la demande de la défense, la première audience n’aura duré qu’environ une heure, les avocats ayant obtenu un délai pour étudier notamment le contenu de l’ordinateur de la victime, Anastassia Echtchenko. Les parties se retrouveront au tribunal le 15 juin.

Pandémie de nouveau coronavirus oblige, l’historien est entré portant un masque chirurgical et des gants bleus dans la cage en verre réservée aux accusés. Les participants présents dans la salle d’audience avaient également tous le visage couvert.

Reporté à plusieurs reprises à cause de la situation épidémiologique, le procès a pu finalement s’ouvrir mardi sans public. L’intégralité de l’audience est toutefois retransmise en ligne sur un portail de la justice de Saint-Pétersbourg.

Meurtre et démembrement

Professeur d’histoire à l’université d’Etat de Saint-Pétersbourg et spécialiste de Napoléon, Oleg Sokolov avait été arrêté le 10 novembre 2019.

En état d’ébriété, il avait été sorti de la petite rivière Moïka par la police qui avait trouvé dans son sac à dos deux bras de femme et un pistolet d’alarme. D’autres fragments du corps de la victime avaient été retrouvés plus tard dans un autre cours d’eau.

L’historien de 63 ans avait rapidement avoué avoir tué et démembré une de ses anciennes étudiantes, Anastassia Echtchenko, 24 ans, dont il partageait la vie.

Juste avant l’audience, son avocat, Alexandre Potchouev, a évoqué devant la presse pour la première fois une nouvelle ligne de défense, sans apporter de détails : « Il y eu des instigateurs dans cette affaire, qui ont empoisonné (l’esprit) de Sokolov pendant une longue période » avant le meurtre.

Très réputée, l’université d’Etat de Saint-Pétersbourg avait été mise en cause pour son inertie alors qu’Oleg Sokolov avait déjà été accusé de violences.

Une étudiante, qui avait eu une liaison avec Oleg Sokolov en 2008, avait déposé une plainte, affirmant qu’il l’avait attachée à une chaise, frappée au visage et avait menacé de la marquer au fer rouge parce qu’elle voulait le quitter, selon les médias russes.

Aucune mesure disciplinaire n’avait pourtant été prise à l’encontre de l’historien.

16,5 millions de femmes russes victimes de violences domestiques

Cette affaire criminelle a rapidement eu un grand retentissement en Russie, plusieurs associations y voyant une nouvelle illustration des violences faites aux femmes alors que le pays a décriminalisé en 2017 les violences familiales et conjugales dans la majorité des cas, une réforme soutenue par Vladimir Poutine.

Chaque année, près de 16,5 millions de femmes sont victimes de violences domestiques en Russie, selon des chiffres établis par des militantes avant la pandémie.

Hors cas de violence grave ou de récidive, les peines pour les violences commises au sein du cercle familial sont passées de deux ans de prison à de simples amendes et selon les associations russes spécialisées, des carences juridiques, notamment l’absence d’injonctions d’éloignement, laissent les femmes sans défense.

Un autre dossier retentissant de violence domestique en Russie concerne trois soeurs ayant tué leur père dans son sommeil après des années de sévices physiques, sexuels et psychologiques.

Les enquêteurs – qui dans le système judiciaire russe déposent la plainte – ont refusé en mai d’accéder aux demandes du parquet, qui avait appelé à l’abandon des poursuites pour assassinat, et de reconnaître que les jeunes femmes étaient en état de légitime défense du fait des « violences systématiques » du père.

7671416414966 dans Perversité
L’Obs avec AFP

Les attentats de janvier 2015 à Paris et d’avril 2015 à Villejuif directement liés

C’est ce qui ressort des déclarations de Sonia M., une revenante de Syrie incarcérée à la prison de Fleury-Mérogis, lesquelles ont été versées ces derniers jours au dossier du procès en cours.

Je ne sais pourquoi certains journaux font remonter l’attaque de Villejuif au mois de mars 2015, elle a bien été commise le mois suivant, le dimanche 19 avril 2015 au matin, après que le terroriste eut reçu la veille, samedi 18 avril 2015, l’ordre de passer à l’acte, ce que je ne peux oublier.

En effet, sachant depuis le début quels sont les premiers commanditaires de tous ces attentats, vous pensez bien que je suis toujours à l’affût d’indices corroborant ce qui est pour moi bien plus qu’une conviction, une certitude absolue, en vue d’obtenir autant que possible la mise hors d’état de nuire de ces terroristes, tout en craignant aussi le prochain attentat, que je vois toujours venir avec un bon train d’avance sur tout le monde ou presque du fait que je connais par coeur tous les délires et sales manies du chef Pascal Edouard Cyprien Luraghi dont, de surcroît, toute la bande continue à me harceler en permanence – et j’évite actuellement de donner le lieu et la date approximative du gros attentat de cet automne 2020, lequel est bien déjà prévu, afin d’éviter d’en susciter moi-même de cette manière…

Or, en ce mois d’avril 2015, je sentais bien mes harceleurs tout à fait prêts à refaire un coup, la menace était bien là et j’avais bien relevé avec effroi les annonces publiques de PEC Luraghi, suivies de nouvelles discussions à propos du procès en appel alors tant attendu, notamment sur le blog d’un avocat ayant déjà publié un commentaire sur le jugement de première instance et que le malade mental susnommé citait fièrement sur sa grosse page de désinformation et calomnies publiques relative aux différents procès qu’il organisait à mon encontre avec tous ses complices harceleurs, cybercriminels et terroristes :

 

Ajouté le 28 janvier 2015

Fermé le 6 janvier par son hébergeur (voir plus haut), le blog http://petitcoucou.unblog.fr a été rouvert aujourd’hui. XXXXXXXXX X étale donc ses délires en boucle sur trois blogs, présentement… et ce à sept jours de son procès en appel à Rennes.

Ajouté le 29 janvier 2015

Une fois de plus − la sixième −, l’audience en appel qui aurait dû avoir lieu le 4 février, est reportée, probablement pour des raisons d’encombrement de ce Tribunal. Pour l’heure nous ignorons la date prévue pour cette future audience.

Ajouté le 4 février 2015

La date de l’audience en appel à Rennes est fixée au 9 avril.

Ajouté le 8 avril 2015

L’audience en appel est repoussée pour la septième fois à une date encore inconnue. Pendant ce temps XXXXXXXXX X. continue de délirer en mode paranoïaque, de harceler et d’injurier les magistrats brestois, moi-même, NEMROD34 et Josette publiquement sur trois blogs-miroirs, impunément.

Ajouté le 15 avril 2015

La date de l’audience-relais évitant l’extinction de l’affaire − la prescription est de trois mois pour la loi de 1881 sur la presse − est fixée au 7 juillet. La date de l’audience réelle n’est pas encore fixée. Nous en sommes donc à neuf reports successifs à ce jour.

 

Annonces donc suivies de cette discussion sur le blog de l’avocat le 17 avril 2015 :

https://www.legavox.fr/blog/maitre-anthony-bem/responsabilite-hebergeur-site-internet-propos-12519.htm#commentaires

Publié par Visiteur
17/04/2015 15:18

Bonjour,

« Concrètement, les hébergeurs de contenus sur internet doivent les retirer dès qui leur sont signalés comme illicites par la vicitme de ces contenus pour ne pas courir de risque de sanctions pénales et civiles en qualité de complice de diffamation ou d’injure, le cas échéant. »

Sauf si le contenu n’est pas manifestement illicite, n’est ce pas?

En matière de droit comment fait-on la différence entre « certainement illicite » et « manifestement illicite »?

merci

Publié par Maitre Anthony Bem
17/04/2015 16:08

Bonjour Erwan,

Compte tenu que le terme « manifestement illicite » n’est pas défini par la loi et les juges et que nul n’est censé ignoré la loi, on peut considérer que tout contenu illicite signifié comme tel aux sites internet hébergeurs de ces contenus par une victime est à supprimer par ces derniers sauf à ce que ces sites préfèrent risquer inutilement d’engager leur responsabilité.

Le terme de contenu « manifestement » illicite relève d’une appréciation subjective sur la licéité du contenu litigieux qui est source d’insécurité juridique.

Cordialement.

Publié par serge74
17/04/2015 16:44

c’est effectivement plus sur de faire ce qui est demandé, mais des fois, il n’y a tellement rien d’illicite que le fondement juridique évoqué est tellement farfelu que l’on n’a pas envie d’obéir.

http://www.legalis.net/spip.php?page=jurisprudence-decision&id_article=3716
« étant précisé en outre que diffamation, à la supposer constituée, n’égale pas forcément trouble manifestement illicite »
c’est un référé donc cela parle d’un trouble, mais cela dit que quelque chose qui peut être illicite n’est pas forcément manifestement illicite.

Publié par Visiteur
17/04/2015 16:57

Merci pour votre réponse Maitre.

Comment garantit-on la liberté d’expression dans ce cas la? Si je comprends bien, il « suffit » de se déclarer victime de diffamation pour déclarer un contenu illicite et le faire supprimer?

Si l’auteur fait valloir son droit à la liberté d’expression, que doit faire l’hébergeur?

Publié par Maitre Anthony Bem
17/04/2015 17:04

Cher Erwan,

La liberté d’expression est garantie par défaut comme un principe constitutionnel.

Il n’en demeure pas moins que la victime de diffamation peut en effet déclarer un contenu comme illicite auprès d’un site internet hébergeur ou éditeur du contenu litigieux pour le faire supprimer.

La diffamation est donc une limite à la liberté d’expression que doit respecter le site internet hébergeur.

Cordialement.

Publié par serge74
17/04/2015 17:18

à noter, que pour protéger la liberté d’expression, le législateur a mis :
« Le fait, pour toute personne, de présenter aux personnes mentionnées au 2 un contenu ou une activité comme étant illicite dans le but d’en obtenir le retrait ou d’en faire cesser la diffusion, alors qu’elle sait cette information inexacte, est puni d’une peine d’un an d’emprisonnement et de 15 000 EUR d’amende. »
dans l’article 6 de la lcen.

Publié par Maitre Anthony Bem
17/04/2015 17:31

Bonjour Serge74,

Merci de votre contribution.

En effet, une sanction a été prévue par la loi pour les demandes de suppression abusives.

Cependant, la formulation de cette infraction est imparfaite s’agissant de la notion d’ « information inexacte » et justifie qu’en pratique aucune décision de justice n’ai prononcé à ce jour de sanction pour demande de suppression de contenus abusive.

Cordialement.

Publié par Visiteur
17/04/2015 17:38

Merci Serge pour le lien,

« à noter, que pour protéger la liberté d’expression, le législateur a mis :… »

Cela sous entend que le plaignant a déclenché une action en justice, or ceci n’est pas nécessaire pour se déclarer un contenu litigieux, un lettre recommendé avec mise en demeure suffit.

Dans le cas de cet article:

« A l’audience, le représentant de la société Overblog a reconnu avoir eu rapidement connaissance des problèmes posés par le blog de Mme L et avoir décidé de ne pas intervenir et en particulier de ne pas eu à avoir à retirer les propos litigieux… »

Je comprends que Overblog aurait du agir bien avant que l’affaire ne soit jugée.

Et c’est bien la mon questionnement, ce cas la est un cas d’école, mais ce n’est pas parce que le plaignant se dit diffamé qu’il y a diffamation, or ceci semble suffisant pour attaquer un hébergeur s’il ne supprime pas le contenu soit disant litigieux, donc l’hébergeur prends un risque en maintenant du contenu déclaré litigieux par un plaignant.
Par conséquent, il doit se faire juge, et décider de lui même s’il trouve du contenu litigieux, non?

Publié par serge74
17/04/2015 17:58

oui, il doit bien juger lui même du caractère manifestement illicite du propos tenu s’il est plutôt partant pour laisser le propos.

pour la notion d’ »information inexacte », c’est effectivement plus souvent de la mauvaise fois donc très difficile de prouver que le plaignant savait que c’est faux.
j’ai une fois reçu une notification, qui contient un propos, dont je peux prouver que l’auteur du propos savait ce propos inexact. Un courier à un procureur suffit à déclencher la justice ou il faut passer par un avocat, si je veux engager quelque chose ?

Publié par Maitre Anthony Bem

17/04/2015 18:39

A Serge74, si l’auteur de la notification savait que le contenu prétendument litigieux n’était pas manifestement illicite, le site internet peut le faire citer devant le tribunal correctionnel, par le biais d’une citation directe.

Cela me semble tout de même une action très périlleuse et risquée.

Cordialement.

 

Le fait est que mes propos qualifiés de « manifestement illicites » par mes harceleurs et calomniateurs n’en étaient absolument pas et qu’en outre ces malfrats savaient parfaitement bien qu’ils n’étaient pas davantage diffamatoires à leur encontre, puisque je m’étais contentée de publier quelques droits de réponse à la suite de leurs campagnes de calomnies publiques massives à mon encontre, afin de rétablir un minimum de vérités d’abord sur moi-même.

Par exemple celle-ci : je suis bien ingénieur d’études en informatique comme je l’ai toujours dit et n’ai jamais eu nulle part aucune autre sorte d’emploi contrairement à ce que prétendent ces désinformateurs, harceleurs et calomniateurs publics.

Je rappelle ici qu’en définitive, par arrêt rendu le 2 décembre 2015 par la Cour d’Appel de Rennes, j’ai bien été relaxée de tous les chefs de poursuite, non pas seulement en raison d’une nullité de la procédure, laquelle n’aurait probablement pas plus été retenue en appel qu’en première instance si j’avais eu tort sur le fond, mais également parce qu’en plaidant subsidiairement l’exception de bonne foi en appel, je démontrais avoir toujours été dans mon bon droit avec les publications qui m’étaient reprochées à tort par mes harceleurs et calomniateurs, lesquels mentaient et ont toujours menti à tout le monde, d’abord à leur public, puis aussi aux juges tout au long de leurs procédures diverses à mon encontre, toutes abusives et calomnieuses.

Connaissant bien depuis le début la fragilité extrême de toutes leurs prétentions à mon encontre, puisqu’ils ont toujours su que tout ce qu’ils inventaient pour me calomnier était entièrement faux, ils ont toujours ponctué toutes leurs attaques judiciaires à mon encontre de ces attentats terroristes dans une espèce de volonté d’imposer tous leurs délires calomnieux à mon encontre envers et contre tout, le droit comme la réalité.

Voilà pourquoi il s’agit toujours, aussi, de violentes attaques contre l’Etat français et la République française dont aucune des lois en vigueur n’a jamais permis à PEC Luraghi de faire ce qu’il fait depuis 2008, c’est-à-dire, pour la partie qui a quasiment toujours été publique et visible pour tout le monde, de violer l’intimité de ma vie privée et celles de tous mes proches par divers moyens illégaux tels des piratages informatiques et des écoutes illégales, dans le but affiché de se renseigner à notre sujet pour pouvoir écrire et publier nos « biographies », que par ailleurs il a toujours romancées à l’extrême, vu qu’en réalité quasiment rien ne nous correspond, hors les identités et coordonnées qu’il avait obtenues illégalement dès le début et publiées tout aussi illégalement à maintes reprises à compter de juin 2010 – mais il a aussi toujours affirmé publiquement sa volonté de nous détruire avec toutes ses inventions calomnieuses à notre encontre.

Au mois de janvier 2015, c’est donc ce fameux procès en appel devant la Cour d’Appel de Rennes qui se préparait, l’audience étant alors fixée au 4 février 2015.

En parallèle aux procédures abusives qui s’engageaient à mon encontre depuis 2010, je tentais moi-même de faire condamner mes harceleurs afin de voir s’arrêter l’enfer qu’ils me faisaient subir au quotidien depuis 2008 et avais déposé contre eux plusieurs plaintes, dont une avec constitution de partie civile qui s’était soldée au mois d’octobre 2014 par un refus d’informer prématuré, sans que ne soit respecté mon droit à présenter des observations. Le juge d’instruction de Brest s’était alors empressé de satisfaire PEC Luraghi avec cette décision aux contenus mensongers qui effaçait l’intégralité de ses exactions à mon encontre, car les gendarmes toulousains qui enquêtaient sur l’assassinat de Patricia Bouchon le 14 février 2011 à Bouloc commençaient à s’intéresser à lui et à sa bande de dégénérés dits « déconnologues », effectivement auteurs de ce crime odieux et de bien d’autres : il fallait donc les blanchir de toute urgence pour qu’ils ne soient inquiétés par aucune enquête alors qu’ils effectuaient pour les magistrats brestois un travail formidable en recherchant et identifiant toutes mes anciennes connaissances afin d’éliminer définitivement tous ces témoins gênants de ma vraie vie.

L’on notera que ce refus d’informer illégal du juge d’instruction de Brest a par la suite été annulé par la Cour d’Appel de Rennes, comme quasiment toutes les autres décisions rendues par les juges brestois dans les affaires me concernant, que je sois partie civile ou accusée. Ces magistrats ultra CORROMPUS, tous complices du terroriste PEC Luraghi, mentent et affabulent au moins autant que lui et ne respectent bien évidemment pas davantage les lois de la République française.

Cette nouvelle annulation d’une décision illégale d’un juge brestois me concernant implique naturellement que j’avais immédiatement interjeté appel de son ordonnance de non-lieu – ou plutôt, de refus d’informer, puisqu’en réalité, le juge d’instruction m’opposait depuis le début le même refus d’informer totalement illégal – et qu’il aurait dû, conformément aux prescriptions du Code de Procédure Pénale, transmettre sans délai le dossier de l’information judiciaire ou sa copie à la Cour d’Appel de Rennes.

Or, ce juge d’instruction de Brest avait tranquillement attendu la commission des attentats de janvier 2015 à Paris et leurs premiers résultats avant de se décider, à la mi-janvier 2015, à transmettre enfin ce dossier à la Cour d’Appel de Rennes, après quoi, fin janvier 2015, avait été décidé un nouveau report de mon procès en appel devant cette même Cour, tandis que mon hébergeur Unblog me rendait mon blog « Petitcoucou », lequel avait été subitement et mystérieusement suspendu la veille des attentats, le 6 janvier 2015.

Le procès en prévision duquel avaient été organisés les attentats de janvier 2015 à Paris étant à nouveau reporté, il était évident que les terroristes allaient en commettre au moins un autre au moment pour eux le plus opportun, c’est-à-dire pour accueillir la décision qu’ils attendaient, et dont ils escomptaient bien évidemment qu’il s’agirait d’une confirmation de ma condamnation de juin 2013.

Ce furent les attentat du 13 novembre 2015 à Paris.

Comme à son habitude depuis le début de ses harcèlements à mon encontre, le chef PEC Luraghi me les avait annoncés à sa manière avec un peu d’avance, un mois plus tôt.

Pour en revenir à l’attentat manqué de Villejuif du 19 avril 2015, lequel apparaît bien avoir été commandité et organisé par les mêmes personnes que ceux de janvier et novembre 2015 à Paris, impliquant toujours les amis toulousains du trafiquant de drogue bien connu dans le Sud-Ouest Pascal Edouard Cyprien Luraghi, je fais remarquer encore une fois que la Brestoise Émilie Lechat-Boizumeau, qui manifestement n’y était quand même pas totalement étrangère, n’aura curieusement vraiment pas été trop inquiétée par la « justice ».

Je rappelle encore que lors de mon procès brestois, au printemps 2013, mon avocat s’étant contenté de demander une annulation de la procédure afin de permettre à la criminelle Josette Brenterch du NPA de Brest et à son conseil David Rajjou de me calomnier publiquement dans la grande salle d’audience archi comble du Tribunal Correctionnel de Brest autant qu’ils le voulaient sans être aucunement dérangés par la moindre contradiction, la seule défense entendue sur le fond, et renouvelée par la suite lors d’interviews, avait été celle de mon ancien hébergeur de blog OVERBLOG arguant sur la liberté d’expression, laquelle fut donc le thème principal des attentats de janvier 2015 à Paris, en prévision de l’audience alors fixée au 4 février 2015 devant la Cour d’Appel de Rennes.

Puis il y eut une nouvelle série de reports, totalement inattendue pour mes harceleurs.

Aussi, l’attentat ordonné le 18 avril 2015 pour le lendemain à Villejuif apparaît finalement assez clairement comme une volonté de réaffirmer l’autorité du chef PEC Luraghi à la suite de nouvelles discussions publiques comme celle rapportée ci-dessus, du 17 avril 2015.

 

https://actu.fr/ile-de-france/saint-mande_94067/attentat-de-l-hyper-cacher-le-commanditaire-deja-a-l-origine-de-la-tentative-d-attentat-a-villejuif_35909910.html

Attentat de l’Hyper Cacher : le commanditaire déjà à l’origine de la tentative d’attentat à Villejuif ?

 

C’est ce qu’avance une revenante de Syrie dans une déposition, révélée ce jeudi par le quotidien Libération. Explications.

 

L'Hyper Cacher de la Porte de Vincennes, en 2015
L’Hyper Cacher de la Porte de Vincennes, en 2015 (©Wikimedia Commons)

 

Par David Leduc Publié le 4 Sep 20 à 12:13

Une revenante de Syrie, incarcérée à la prison de Fleury-Mérogis, a désigné son ex-mari comme commanditaire de l’attentat de l’Hyper Cacher. Ce dernier, présumé mort, est aussi suspecté d’être derrière l’attentat avorté de Villejuif (Val-de-Marne) en 2015.

À lire aussi : Attentats de janvier 2015 : ouverture d’un procès hors normes à Paris

« Plausible »

Selon Libération, qui révèle les faits, le Parquet national antiterroriste a livré à la cours d’assises du procès des attentats de janvier 2015 la déposition d’une revenante de Syrie, Sonia M. Cette dernière, qui a rejoint la Syrie en 2014, affirme que son ancien mari est derrière l’attentat de l’Hyper Cacher, perpétré par Amedy Coulibaly. Il serait par ailleurs le commanditaire de l’attaque avortée contre une église de Villejuif, survenue en mars 2015.

À lire aussi : Attentat avorté de Villejuif en 2015 : un procès aux assises fin 2020

Son nom ? Abdelnasser Benyoucef. L’Algérien, combattant de l’Etat Islamique, aurait déclaré à son épouse Sonia M. en 2015 qu’il « avait trouvé la personne qui avait commis l’attentat de l’Hyper Cacher et il en vantait les mérites et disait qu’il était sincère envers Dieu ». Les sources judiciaires du quotidien Libération estime cette affirmation « plausible », voire « hautement probable ». L’homme est présumé mort depuis une attaque en Syrie survenue en mars 2016.

À lire aussi : Attentat de l’Hyper Cacher : à Saint-Mandé, un souvenir toujours vivace cinq ans après

Pour rappel, en mars 2015, Sid Ahmed Ghlam, étudiant algérien alors âgé de 23 ans et fiché S pour sa radicalisation, est soupçonné d’avoir voulu attaquer une église de Villejuif, au sud de Paris, à l’heure de la messe. Il a finalement renoncé à son projet et appelé les secours car il s’était tiré par accident une balle dans la jambe après avoir tué Aurélie Châtelain, croisée sur le parking où il préparait son assaut.

À lire aussi : Procès des attentats de janvier 2015 : Amedy Coulibaly, de la délinquance à l’islamisme meurtrier

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_Sid_Ahmed_Ghlam

Affaire Sid Ahmed Ghlam

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Attentat avorté de Villejuif en 2015

Localisation Villejuif
Cible Civils
Date 19 avril 2015
Morts 1
Blessés 0
Auteurs Sid Ahmed Ghlam
Participants 1
Organisations Drapeau de l'État islamique État islamique
Mouvance Terrorisme islamiste
modifier Consultez la documentation du modèle

L’affaire Sid Ahmed Ghlam, est une enquête menée sur un étudiant algérien, islamiste radical1, mis en examen dans le cadre du meurtre ou de l’assassinat d’Aurélie Châtelain et d’actes de terrorisme commis au nom de l’islam2.

Biographie

Enfance et études

Sid Ahmed Ghlam, surnommé Djillali, est né à Tiaret, dans la région d’Oran, en Algérie en 19913.

Il arrive avec sa famille en 2001 à Saint-Dizier et retourne en Algérie en 2003 faute de papiers en règle. Il y passe son baccalauréat en 2010 et retourne en France la même année4 dans le cadre du regroupement familial5. Il enseignait l’arabe à la mosquée El-Fath de Saint-Dizier affiliée à la Grande mosquée de Paris6. La presse indique qu’il a été étudiant de 2010 à 2012 à l’école d’informatique SUPINFO de Paris et la quitte au bout de sa deuxième année7. Cependant SUPINFO n’est pas en mesure de confirmer cette information du fait qu’il existe des risques d’homonymie, seul le nom de l’individu ayant été divulgué8.

En septembre 2014, il s’inscrit à l’université Pierre-et-Marie-Curie, mais ne participe ni aux cours ni aux travaux dirigés (TD). L’université a engagé une procédure contre lui pour falsification de note9. L’UNEF est accusée par le Canard Enchaîné, qui cite une source ministérielle, d’avoir aidé Sid Ahmed Ghlam. L’UNEF rétorque que « Ghlam indique qu’il a été boursier échelon 6 (correspondant à une aide de 4 768 euros par an)… Ses demandes de logement ont fait l’objet d’un traitement prioritaire »10.

En 2015, il habite dans une résidence étudiante, rue Julie-Daubié à proximité de la Bibliothèque nationale de France, dans le 13e arrondissement de Paris. Le weekend, il rejoint sa famille dans le quartier sensible du Vert-bois à Saint-Dizier. Selon les médias, certains de ses proches à Saint-Dizier se sont rapprochés des thèses de l’islam radical11. Son frère et sa belle-sœur appartiendraient à la mouvance tabligh12.

Radicalisation

Il séjourne en 2013 et 2014 dans le quartier Croix-Rouge de Reims. Le domicile de Saïd Kouachi, le tueur de Charlie Hebdo, se trouve alors à quelques dizaines de mètres. La police évoque des liens possibles entre Sid Ahmed Ghlam et la « bande des Buttes-Chaumont »13,14.

En février 2014, il passe une semaine en Turquie. Il est placé en garde à vue à son retour. Selon le procureur de Paris, aucun élément ne permet de « justifier l’ouverture d’une information judiciaire ». Il est néanmoins l’objet d’une fiche des renseignements français notamment pour « velléité de départ en Syrie ». Cette « fiche S » (« Sûreté de l’État ») implique son placement sous surveillance policière « sans attirer l’attention »15.

Au printemps 2014, son petit frère de 9 ans signale « que son frère se radicalise ». La police est prévenue. Des écoutes téléphoniques menées à la suite, probablement en 2014 et 2015, n’ont rien révélé  ; ce que le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve justifie par le fait que « les moyens technologiques utilisés (…) sont de plus en plus sophistiqués »16.

Le suivi lancé en 2014 depuis l’alerte à la radicalisation de Sid Ahmed Ghlam n’a rien donné. C’est « parce que la nouvelle menace terroriste qui plane sur la France se caractérise par des techniques de dissimulation que les services secrets peinent à contrer. Cette technique a même un nom, la taqiya »17.

Le 15 octobre il se rend en Algérie, ce qui n’inquiète pas les services de renseignement, puisqu’il emprunte régulièrement cette destination pour se rendre dans sa nation d’origine. Depuis l’Algérie, le 29 octobre, il se rend à Istanbul, en Turquie, où il reste un mois. On lui paye alors des « frais de retour » (2000 euros), en échange de contreparties à venir18.

Assassinat et tentatives d’attentats

Meurtre d’Aurélie Châtelain

Localisation Villejuif , Drapeau de la France France
Cible civils
Date 19 avril 2015
Type fusillade , meurtre
Armes arme de poing , kalachnikov
Morts 1
Blessés 1 (le terroriste)
Auteurs Sid Ahmed Ghlam
Participants 1
Organisations Flag of the Islamic State of Iraq and the Levant2.svg État islamique
Mouvance Terrorisme islamiste
modifier Consultez la documentation du modèle
Les attentats de janvier 2015 à Paris et d'avril 2015 à Villejuif directement liés dans AC ! Brest 220px-SacreCoeur_tb
La basilique du Sacré-Cœur de Montmartre, l’une des trois églises ciblées par Sid Ahmed Glam.

En 2015, il effectue des repérages autour des deux principales églises de Villejuif : l’église Saint-Cyr-Sainte-Julitte au centre ville et l’église Sainte-Thérèse au nord19. Selon l’historien Camille Pascal, cette ville au nom symbolique n’aurait pas été choisie au hasard et lui permettait de cibler deux religions en même temps20.

L’examen de son ordinateur révèle qu’il prévoyait également de s’en prendre à la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre, à Paris21.

Le samedi 18 avril, « Sid Ahmed Ghlam reçoit plusieurs nouveaux messages l’incitant « fortement » à passer à l’acte »22. Toujours selon le procureur, le dimanche 19 avril, tôt le matin, il tente de voler la voiture d’Aurélie Châtelain à Villejuif. Celle-ci est tuée d’une balle dans le cœur et il aurait ensuite brûlé la voiture, qui contenait le corps de la jeune femme, avant de regagner le 13e arrondissement.

Le dimanche 19 avril 2015, il préparait à l’heure de la messe un attentat contre les deux églises qu’il avait repérées. D’après le curé de Saint-Cyr-Sainte-Julitte, il y aurait eu « un carnage » car l’église accueille 300 personnes le dimanche23,24.

À 8 h 50, il appelle le SAMU car il est blessé gravement à la hanche et à la rotule par deux balles. Selon les enquêteurs, il se serait lui-même blessé au cours de la tentative de vol du véhicule. Interrogé par la police, il évoque un règlement de comptes. La police remonte les traces de sang et arrive à son véhicule, une Renault Mégane dans laquelle elle trouve un gyrophare, un fusil d’assaut Kalachnikov et un revolver. Les enquêteurs perquisitionnent son domicile et trouvent trois Kalachnikov supplémentaires, des gilets pare-balles25, un minutage précis entre les églises ciblées et les commissariats les plus proches. Il est placé en garde à vue et hospitalisé à l’Hôtel-Dieu26. La garde à vue est prolongée au maximum prévu dans les cas de risque d’attentat maximum.

Selon François Molins, procureur de la République, au moment de son arrestation, il « était en contact avec une autre personne pouvant se trouver en Syrie avec laquelle il échangeait sur les modalités de commission d’un attentat, ce dernier lui demandant explicitement de cibler particulièrement une église »27.

Victime

Aurélie Châtelain était mère d’une fille de cinq ans. Elle avait 32 ans. Elle était originaire de Caudry. Elle a été retrouvée dans sa voiture, dans un début d’incendie, à Villejuif après avoir été tuée par balle. Les enquêteurs pensaient initialement que le motif du meurtre était une tentative de vol de la voiture28. Après coup, ils supposent plutôt que Sid Ahmed Ghlam aurait voulu tuer Aurélie car il « la suspectait d’être un agent du renseignement. Il aurait été intrigué par la présence de cette voiture, au milieu de la rue, et de cette femme assise sur le siège passager avec un ordinateur portable sur les genoux28. »

Elle était professeur de fitness et ancienne conseillère municipale de Caudry. Elle allait participer à un stage à Villejuif pour se perfectionner dans son métier en prenant des cours de pilates29,30.

Le dimanche 26 avril 2015, trois mille personnes participent à une marche blanche dans sa ville d’origine, Caudry31.

Tandis que sa meilleure amie la considère comme une « héroïne », Guy Bricout, le maire de Caudry, suggère que « le décès d’Aurélie avait permis de sauver des vies »32 et demande qu’elle soit décorée de la Légion d’honneur à titre posthume33. Sa fille aura le statut de pupille de la Nation34.

Le 5 janvier 2016, on apprend qu’Aurélie Châtelain ne figure pas parmi les victimes des récents attentats décorées de la légion d’honneur. Le maire de sa commune fait aussitôt part de sa grande déception et de son incompréhension35. Il est alors annoncé que l’omission source de polémique sera réparée lors de la promotion de Pâques 201636. Elle fait finalement l’objet d’une nomination exceptionnelle le 18 mars 201637.

En hommage, son nom a été donné au Palais des Sports de Caudry38.

Version de Sid Admed Ghlam

D’après ses avocats : « Il a reconnu avoir été à Villejuif le 19 avril 2015 en présence d’un autre individu. Il conteste en revanche toute responsabilité dans la mort d’Aurélie Châtelain et a également affirmé avoir fait ce qu’il fallait pour empêcher la commission d’un attentat ce jour-là ». Il ne donne pas plus de détail sur cet autre individu39.

L’un des avocats de la famille d’Aurélie Châtelain, Antoine Casubolo Ferro, réfute cette version : « Il faut qu’il en dise plus, car pour l’instant la réalité du dossier ne correspond pas du tout à ses déclarations … Il faut qu’il s’explique sur toutes les preuves et les traces qui donnent la certitude qu’il a été en contact avec Aurélie Châtelain »40.

Commanditaire et complicités

Présumés complices

Sid Admed Ghlam ne semble pas être un loup solitaire. En plus du fait qu’il possédait trop d’armes pour un seul homme41, les enquêteurs ont trouvé que « Sid Ahmed Ghlam reçoit en effet l’ordre de passer à l’acte, même seul, même si « il » ne le rejoint pas ». Ils recherchent activement ce « il »42.

Commanditaire, complices et implication

Les armes ont été récupérées dans une voiture volée de type Renault Mégane stationnée sur une place de stationnement de la commune d’Aulnay-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis.

Le terroriste a ensuite récupéré une seconde voiture, de type BMW 318, dans un garage de Pierrefitte-sur-Seine (toujours en Seine-Saint-Denis) où opéraient ses complices « Vega » (pseudonyme de Macreme Abrougui) et Thomas (Thomas Mayet). Ils sont allés en Syrie début 2015. Ces deux complices ont été endoctrinés par Fabien Clain, un toulousain né à l’île de la Réunion qui est aussi le fondateur du « clan des Belphégor » dans le quartier toulousain du Mirail. Fabien Clain était également un proche d’Olivier Corel, surnommé « l’émir blanc », qui organisait des réunions dans sa ferme d’Artigat, cellule très liée au terrorisme djihadiste.

Rabah B., connu sous le surnom de « le Kabyle », est supposé avoir livré les armes cachées dans la voiture Mégane53.

Macreme Abrougui

Macreme Abrougui est un terroriste islamiste de nationalité française originaire de Seine-Saint-Denis, en banlieue parisienne54. Il est garagiste de profession. Il est proche de Fabien Clain avec lequel il quitte la France au printemps 2015 pour rejoindre les territoires contrôlés par l’État islamique en Irak et en Syrie54.

Plusieurs médias français annoncent en octobre 2016 sa mort qui serait survenue le 7 du même mois au cours de frappes aériennes françaises dans les environs de Raqqa, la capitale du groupe djihadiste54.

Compagne du mis en examen

Émilie Lechat-Boizumeau55 est élevée dans une famille catholique. Elle effectue toute sa scolarité à Brest. Elle obtient à Vannes, un BEP dans la restauration. Elle a deux garçons à 19 puis 21 ans56. Elle se marie à un Brestois du quartier sensible de Pontanézen. Son mari est « connu des services de police pour des faits de grande délinquance », et se serait converti à l’islam pendant une peine effectuée à la prison brestoise de l’Hermitage57. Elle se convertit alors aussi à l’islam à 22 ans. Elle adopte la burqa comme une quinzaine de femmes de Pontanézen. Rachid Abou Houdeyfa, l’imam salafiste de la mosquée du quartier déclare qu’il ne la connaît pas car, dit-il, « les gens qui sombrent dans l’islam radical ne nous fréquentent pas. Ils ne supportent pas certains prêches ». Émilie part alors pour Saint-Dizier. Son nouveau compagnon a un frère arrêté en 2014 en Belgique pour possession d’armes de guerre. Sid Ahmed Ghlam devient son compagnon un peu plus tard «  mais Aouali, la mère de Sid Ahmed, avait refusé qu’ils se marient, raconte un ami. Parce qu’elle est plus âgée que lui et qu’elle avait déjà été mariée »3.

En février 2015, elle se présente entièrement voilée dans une grande surface de Gouesnou. Ce qui provoque l’intervention de la gendarmerie58.

Le 22 avril 2015, elle est arrêtée à Saint-Dizier. Les voisins parlent d’elle comme d’une femme discrète, convertie à l’islam radical, qui ne sort de chez elle que pour aller chercher ses enfants à l’école en burqa. Les volets de sa maison sont toujours clos. C’est la seule femme en burqa du quartier sensible du Vert-Bois à Saint-Dizier. Le voisinage « confie avoir vu des hommes à la nuit tombée rendre visite à plusieurs reprises à la jeune femme »59,60. Les enquêteurs disposent de trois éléments à charge :

  • Elle possédait des clés de chiffrement permettant d’échanger des messages cryptés.
  • Sid Ahmed Ghlam possédait un deuxième téléphone dédié uniquement à l’appeler.
  • Un des derniers SMS qu’il ait envoyé à son contact syrien était : « Après le coup, j’irai me réfugier chez Jennifer ». Jennifer est le nom d’Émilie Lechat-Boizumeau dans le répertoire de Sid Ahmed Ghlam61.

Le 24 avril 2015, elle sort libre de sa garde à vue sans être mise en examen.

Réactions

Selon Bernard Bajolet le 22 avril, le directeur général de la Sécurité extérieure, ses hommes ont déjoué six attentats depuis le début 2015, cependant, le lendemain, Manuel Valls parle de cinq attentats déjoués y compris celui-ci. L’attaque planifiée ici serait le septième attentat évité62. 20 minutes note l’importance de la communication gouvernementale, en plein débat sur la loi Renseignement, au sujet d’un événement qui, de l’avis d’un officier de la DGSI, montre les failles des services de renseignement63.

Événements potentiellement liés

Dans la nuit du 23 au 24 avril 2015, un incendie volontaire ravage la salle de prière musulmane de Pargny-sur-Saulx dans la Marne, la sœur de Sid Ahmed Ghlam y donnait des cours64,65.

Incarcération

Le 20 novembre 2015, l’administration pénitentiaire découvre au moins une puce téléphonique dans sa cellule d’isolement à la prison de Fresnes. Il a ainsi, pendant les premiers mois de sa détention, communiqué avec l’extérieur. Ces appels ont cessé le jour même des attentats du 13 novembre 201566.

Il est alors transféré au centre pénitentiaire de Beauvais, où les brouilleurs d’ondes sont plus sophistiqués67.

En avril 2019, l’instruction durant depuis quatre ans sans procès, il a atteint la limite que la loi fixe pour la détention préventive. De manière exceptionnelle, cette détention a été prolongée de quatre mois. De manière encore plus exceptionnelle, elle pourrait être prolongée une deuxième et dernière fois, toujours de quatre mois68.

Références

  1. Terrorisme Quatre ans de mystère pour Sid Ahmed Ghlam, suspecté du meurtre d’Aurélie Chatelain [archive]

Articles connexes

 

Nouveaux problèmes avec mes statistiques de blogs ce mois de juin 2020

Comme ces problèmes sont généralement liés à des attaques terroristes et qu’effectivement, il y en a eu de notables au cours de ce mois de juin 2020, en particulier celle de Reading comme indiqué dans mon précédent article, du 22 juin 2020, j’en parle ici à qui me fait l’honneur de me lire.

Voilà donc mes statistiques de ces trente derniers jours sur Petitcoucou, montrant de vrais problèmes les 5 et 6 juin puis du 15 au 23 juin 2020 :

 

Visiteurs – 30 derniers jours

Date Visites Unique Rebonds
30/06/2020 30 30 24
29/06/2020 34 32 30
28/06/2020 32 30 24
27/06/2020 23 23 20
26/06/2020 18 18 14
25/06/2020 25 25 24
24/06/2020 30 28 24
23/06/2020 1 1 1
22/06/2020 0 0 0
21/06/2020 0 0 0
20/06/2020 1 1 1
19/06/2020 0 0 0
18/06/2020 0 0 0
17/06/2020 0 0 0
16/06/2020 0 0 0
15/06/2020 18 15 14
14/06/2020 23 23 19
13/06/2020 32 30 29
12/06/2020 27 26 25
11/06/2020 34 33 28
10/06/2020 30 27 25
09/06/2020 28 25 22
08/06/2020 40 36 31
07/06/2020 27 26 23
06/06/2020 4 4 2
05/06/2020 9 8 9
04/06/2020 21 21 15
03/06/2020 22 21 16
02/06/2020 25 25 23
01/06/2020 28 26 24
Unique TOTAL Somme: 534 Moyenne: 18

 

 

Même chose pour Justinpetitcoucou aux mêmes dates :

 

Visiteurs – 30 derniers jours

Date Visites Unique Rebonds
30/06/2020 8 8 8
29/06/2020 14 14 12
28/06/2020 13 13 11
27/06/2020 11 11 11
26/06/2020 15 15 13
25/06/2020 15 14 12
24/06/2020 14 13 12
23/06/2020 0 0 0
22/06/2020 0 0 0
21/06/2020 0 0 0
20/06/2020 0 0 0
19/06/2020 0 0 0
18/06/2020 0 0 0
17/06/2020 0 0 0
16/06/2020 0 0 0
15/06/2020 6 6 4
14/06/2020 21 21 17
13/06/2020 25 24 23
12/06/2020 22 21 20
11/06/2020 72 71 65
10/06/2020 12 11 11
09/06/2020 19 18 13
08/06/2020 26 24 22
07/06/2020 19 19 16
06/06/2020 1 1 1
05/06/2020 8 7 8
04/06/2020 14 13 11
03/06/2020 18 18 10
02/06/2020 9 9 8
01/06/2020 15 15 12
Unique TOTAL Somme: 366 Moyenne: 12

 

 

En parallèle, j’avais vu revenir sur Satanistique mes visiteurs du Turkménistan et m’attendais donc par conséquent, tout comme durant le confinement, à au moins une attaque terroriste remarquable.

On note sur ce blog une augmentation des visites en milieu de mois, entre le 8 et le 18 juin, avec un gros pic du 12 au 15 juin (892 visites le 14 juin), et une chute des visites à compter du 19 juin 2020, l’attentat de Reading ayant eu lieu le lendemain, samedi 20 juin 2020 :

 

1 juin 2020 – 30 juin 2020

 

Stat Satanistique 30 06 2020

 

Pages vues aujourd’hui
84
Pages vues hier
115
Pages vues le mois dernier
6 509
463 356
Historique global des pages vues

 

 

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21211,7071,707
Entrée Pages vues

Turkménistan

1707

Hong Kong

1580

France

1088

États-Unis

957

Russie

418

région indéterminée

254

Allemagne

94

Royaume-Uni

46

Canada

26

Belgique

21

 

 

https://www.lepoint.fr/monde/attaque-au-couteau-de-reading-le-profil-du-suspect-interroge-22-06-2020-2381174_24.php

Attaque au couteau de Reading : le profil du suspect interroge

 

Selon la presse britannique, le suspect, un réfugié libyen de 25 ans, était dans le radar des services de renseignement depuis 2019.

 

Source AFP

Publié le 22/06/2020 à 15:56 | Le Point.fr
" alt="A proximite de l'attaque au couteau, a Reading, des personnes sont venues deposer des fleurs.<br />
" src="https://static.lpnt.fr/images/2020/06/22/20481112lpw-20481167-article-reading-terrorisme-royaumeuni-jpg_7187018_660x281.jpg" width="660" height="281" />
À proximité de l’attaque au couteau, à Reading, des personnes sont venues déposer des fleurs. © Haydn West/REX/SIPA / SHUTTERSTOCK / Haydn West/REX/SIPA

 

À Reading (Royaume-Uni), l’heure était au recueillement lundi 22 juin. Une minute de silence, en hommage aux trois victimes (dont une est un Américain) d’une attaque au couteau, a été observée à 10 heures. La ministre de l’Intérieur, Priti Patel, avait fait le déplacement dans cette ville de 200 000 habitants, située à une soixantaine de kilomètres de Londres. « Nous devons veiller à tirer les leçons de ce qui s’est passé durant le week-end pour éviter que quelque chose comme ça ne se reproduise », a-t-elle déclaré.

Dans le radar du MI5

La presse britannique souligne lundi que le suspect, présenté comme Khairi Saadallah, un réfugié libyen de 25 ans, avait été dans le radar du renseignement intérieur (MI5) en 2019 en raison de possibles velléités de se rendre à l’étranger à des fins terroristes, mais qu’aucun risque imminent n’avait été mis en évidence. Selon l’agence Press Association, le jeune homme avait été emprisonné en octobre pour des délits sans lien avec le terrorisme, dont l’agression raciste d’une policière en 2018 et dégradation volontaire.

Lire aussi Attentat de Londres : le terrorisme s’invite dans la campagne électorale

En mars, la cour d’appel avait réduit sa peine à environ 17 mois d’emprisonnement en raison notamment de problèmes de santé mentale, dont de syndrome post-traumatique. Il a été libéré début juin. Ces derniers mois, deux attaques ont été menées à Londres par des assaillants qui avaient déjà été condamnés pour des délits terroristes. Fin novembre, un djihadiste en liberté conditionnelle a tué deux personnes en plein cœur de la capitale avant d’être abattu par la police sur le pont de London-Bridge. Le 2 février, trois personnes ont été blessées au couteau lors d’une attaque « de nature islamiste » dans une rue commerçante, selon la police. L’assaillant a également été tué par les forces de l’ordre.

Arrêté rapidement

« En février […], nous avons présenté un projet de loi […] mettant fin à la libération automatique des auteurs de délits terroristes à mi-peine », a rappelé un porte-parole du Premier ministre conservateur Boris Johnson. « Nous avons ainsi montré que nous agirons là où il y a des leçons à tirer », a-t-il ajouté. Durant le week-end, le dirigeant, « écœuré », avait indiqué que son gouvernement « n’hésiterait pas à prendre des mesures » là où ce serait nécessaire.

Lire aussi Les neuf vies de Boris Johnson

Samedi, le suspect, qui a été arrêté « cinq minutes » après le premier appel aux forces de l’ordre, a agi seul pour mener cette attaque considérée comme « terroriste », selon la police, qui ne recherche personne d’autre. « Il courait très vite », a raconté un témoin, Sydney McDonald, un agent de sécurité de 65 ans, à l’agence PA. Quand les policiers l’ont maîtrisé, « il était ventre à terre et c’est comme s’il avait mis ses mains dans un grand seau de peinture rouge. Ils l’ont menotté, il n’a pas opposé de résistance. »

25 attaques terroristes déjouées

Au cours des trois dernières années, les services de sécurité ont déjoué 25 attaques terroristes, a indiqué le secrétaire d’État chargé de la Sécurité, James Brokenshire, sur la BBC, soulignant que la menace s’étendait sur un large spectre allant de l’extrême droite au djihadisme. Mark Rowley, l’ancien chef de l’antiterrorisme de la police londonienne, a indiqué sur la BBC que si « environ 3 000 personnes font l’objet d’une enquête à un certain moment » pour la menace terroriste qu’elles représentent, « il y a 40 000 personnes […] dont le nom a touché le système ».

Devant les grilles du parc où s’est déroulé le drame, lors d’une soirée ensoleillée samedi soir, des fleurs ont été déposées en hommage aux victimes. L’une d’elles est un citoyen américain, a indiqué l’ambassadeur des États-Unis à Londres, Woody Johnson, qui a condamné « catégoriquement » l’attaque. Selon les médias américains, il s’agit de Joe Ritchie-Bennett, 39 ans, originaire de Philadelphie et installé depuis une quinzaine d’années au Royaume-Uni où il travaillait pour un groupe pharmaceutique. Figure aussi celui qui aurait été son ami, James Furlong, 36 ans, professeur d’histoire dans une école secondaire de la ville voisine de Wokingham.

 

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Attaque_du_20_juin_2020_%C3%A0_Reading

    1. Attaque du 20 juin 2020 à Reading

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      Cet article concerne un événement récent ou en cours (20 juin 2020).Ces informations peuvent manquer de recul, ne pas prendre en compte des développements récents ou changer à mesure que l’événement progresse. Le titre lui-même peut être provisoire. N’hésitez pas à l’améliorer en veillant à citer vos sources.
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      Attaque du 20 juin 2020 à Reading

      Localisation Reading, Drapeau : Royaume-Uni Royaume-Uni
      Cible Civils
      Date 20 juin 2020
      Vers 19 h 0
      Type Attaque au couteau
      Armes Couteau
      Morts 3
      Blessés 3
      Auteurs 1
      Mouvance Terrorisme islamiste
      modifier Consultez la documentation du modèle

      L’attaque du 20 juin 2020 à Reading est une attaque terroriste au couteau survenue le 20 juin 2020 à Forbury Gardens, Reading, au Royaume-Uni. Trois personnes sont décédées des suites de leurs blessures et trois autres ont été grièvement blessées. Un homme de 25 ans a été arrêté sur les lieux, soupçonné de meurtre. Le lendemain, l’attaque est considéré comme une attaque terroriste .

      Déroulement

      Le 20 Juin 2020, vers 19h00 BST, les officiers de police de Thames Valley ont été appelés à Forbury Gardens, un parc public dans le centre de Reading, Berkshire, Angleterre, 40 miles (64 kilomètres) à l’ ouest de Londres1. La police a répondu à des alertes faisant état de coups de couteau faisant de nombreuses victimes. 2 Un témoin a déclaré que les coups de couteau étaient « complètement aléatoires », décrivant une personne seule qui avait crié « des mots inintelligibles » et attaqué deux groupes de personnes différents avec une arme3,4.

      Auteur

      Un homme avec un couteau a été poursuivi, plaqué et cloué au sol par des policiers5,4. L’homme de 25 ans est arrêté, soupçonné de meurtre6,7,8. L’homme est un réfugié libyen de 25 ans du nom Khairi Saadallah9,10.

      Le directeur du détective en chef de la police de Thames Valley, Ian Hunter, a déclaré: « Les agents gardent un esprit ouvert quant à la motivation de l’incident et sont soutenus par des collègues de Counter Terrorism Policing South East . »4.

      Victimes

      Trois décès et trois blessés graves ont été confirmés6. Deux ambulances aériennes ont été déployées sur les lieux11 et le South Central Ambulance Service a confirmé sur Twitter qu’ils avaient déployé leur équipe d’intervention en zone dangereuse 12. Un certain nombre de personnes ont été hospitalisées7. Un porte-parole de l’hôpital Royal Berkshire a confirmé que deux victimes de l’attaque étaient traitées dans leur service d’urgence13.

      Les réactions

      La ministre de l’Intérieur Priti Patel, et le chef du parti travailliste Keir Starmer ont tous deux exprimé leur préoccupation face à cet incident3,14. Le Premier ministre Boris Johnson a exprimé ses condoléances et a remercié les services d’urgence pour être intervenu sur les lieux, comme le chef du conseil d’arrondissement de Reading15 qui avait précédemment décrit la situation comme un « incident majeur »16.

      Le conseil d’arrondissement de Reading a publié une déclaration le lendemain, le 21 juin, disant que « les pensées et les prières du conseil accompagnent les familles des trois personnes qui ont perdu la vie et celles qui restent gravement blessées », et annonçant que le drapeau du conseil serait en berne pour la journée.

      Des agents antiterroristes ont été appelés à enquêter, bien que l’attaque n’ait pas été initialement déclarée comme un incident terroriste17. Cependant, au matin du 21 juin, la police antiterroriste du Sud-Est a confirmé que les attaques étaient « un incident terroriste »18.

      Références

    2. (en) « Three killed in stabbing at UK park; police say motive unclear » [archive], sur independent.com.mt/ (consulté le 21 juin 2020)
    3. (en) « Police release full statement amid major incident in town » [archive], Reading Chronicle (consulté le 20 juin 2020)
    4. (en) « Reading stabbings: Police launch murder investigation after three people killed » [archive], sur The Telegraph (consulté le 21 juin 2020)
    5. (en) « Reading stabbing: Three dead in suspected terror attack in park » [archive], sur Independent (consulté le 21 juin 2020)
    6. Kitching, Shadwell et King, « Hospital patient in Reading told by ‘shaken’ nurse that 3 died in knife attack » [archive], Mirror Online, 21 juin 2020
    7. (en) « Reading stabbings: PM Johnson says he is ‘appalled’ by attack » [archive], sur BBC (consulté le 21 juin 2020)
    8. (en) « Reading stabbings: murder inquiry launched after three killed in rampage » [archive], sur Guardian (consulté le 21 juin 2020)
    9. « Murder investigation launched – Reading » [archive], Thames Valley Police (consulté le 20 juin 2020)
    10. (en) « Reading stabbing attack suspect is Khairi Saadallah » [archive], sur BBC (consulté le 21 juin 2020)
    11. (en) « Reading terror attack suspect named as 25-year-old Libyan refugee Khairi Saadallah » [archive], sur Mirror (consulté le 21 juin 2020)
    12. (en) « Reading stabbings: Mass knife attack on people sitting in park declared terrorist incident » [archive], sur lbcnews.co.uk (consulté le 21 juin 2020)
    13. Modèle {{Lien web}} : paramètre « titre » manquant. https://twitter.com/{{{user}}}/status/{{{number}}} [archive], sur Twitter, 21 juin 2020; Missing or empty |user= (help); Missing or empty |number= (help)
    14. Hornall et Astle, « Multiple stabbings as police deal with ‘major incident’ in Reading park » [archive], Stoke Sentinel Live, 20 juin 2020 (consulté le 20 juin 2020)
    15. {{Article}} : paramètre « titre » manquant, paramètre « périodique » manquant,‎ 20 juin 2020
    16. Modèle {{Lien web}} : paramètre « titre » manquant. https://twitter.com/{{{user}}}/status/{{{number}}} [archive], sur Twitter, 20 juin 2020; Missing or empty |user= (help); Missing or empty |number= (help)
    17. (en) « Reading stabbings: At least two stabbed as police deal with ‘terror incident’ » [archive], Sky News (consulté le 20 juin 2020)
    18. (en-US) « Reading Park Stabbings: Three people died & many injured by an attacker » [archive], EMEA Tribune, 21 juin 2020 (consulté le 21 juin 2020)

(en-GB)« Reading attack: Stabbings declared ‘terrorist incident’ » [archive]

      , BBC News

(consulté le 21 juin 2020)

Attentats djihadistes en Europe
Années 1990
Années 2000
Années 2010
2010 Drapeau de la Suède Stockholm (11 décembre 2010)
2012
2013
2014 Drapeau de la Belgique Bruxelles (24 mai 2014)
2015
2016
2017
2018
2019
Années 2020

 

Attentat de Romans-sur-Isère du 4 avril 2020 : premier bilan

L’affaire a déjà sa fiche dans Wikipédia (voir ci-dessous).

Le djihadiste présumé a commencé à parler en garde à vue, mais est encore atteint de trous de mémoire très opportuns dès que les questions des enquêteurs se font plus précises, notamment sur le déroulé des faits.

Une seconde garde à vue se poursuit, celle de son ami lui ayant rendu visite la veille, 3 avril 2020.

Je rappelle pour ma part observer bien des mouvements chez mes harceleurs précisément ce 3 avril 2020 :

http://petitcoucou.unblog.fr/2020/04/05/cyprien-luraghi-a-lance-un-appel-de-fonds-le-vendredi-3-avril-2020/

http://petitcoucou.unblog.fr/2020/04/06/messages-publics-de-jean-marc-donnadieu-en-ce-debut-avril-2020/

http://petitcoucou.unblog.fr/2020/04/06/michel-piccin-est-sorti-de-son-silence-le-3-avril-2020/

Par ailleurs, les enquêteurs ont retrouvé chez le tueur pas moins de six téléphones portables.

Se serait-il lui aussi livré à du trafic de drogue ?

L’usage de téléphones multiples est en effet dans les habitudes de ces trafiquants.

On observe également que le jour même de cette attaque qui a fait deux morts, dont un ingénieur informaticien de 55 ans de Châtillon-Saint-Jean travaillant à son compte depuis le 20 décembre 2015 et venu faire ses courses dans la boucherie Breyton de Romans-sur-Isère où il a été tué, Jean-Marc Donnadieu annonçait sur Facebook qu’à peine sorti du confinement, avec son ami Michel Piccin il irait tuer encore plein de gens, notamment des ingénieurs…

Naturellement, j’en fais partie. Or, je suis moi aussi ingénieur informaticien et suis particulièrement bien placée pour savoir à quel point il hait les ingénieurs informaticiens, lui qui se prétend bien meilleur que nous en informatique sans avoir jamais reçu aucune formation dans ce domaine et n’a bien évidemment jamais percé dans ce métier faute de compétences suffisantes.

On relève encore que l’ingénieur tué samedi à Romans-sur-Isère travaillait ou a travaillé dans le médical, un secteur très concerné par la crise sanitaire actuelle et encore touché par-dessus le marché par une telle recrudescence de cyberattaques (dont une contre l’AP-HP à la date très symbolique du 22 mars 2020) que les spécialistes de la sécurité informatique ont décidé de s’organiser pour faire payer les pirates profitant de la crise du Covid-19.

S’il en était besoin, je rappelle encore une fois que mes harceleurs sont quasiment tous des pirates informatiques.

C’est notamment le cas de Jean-Marc Donnadieu et de son complice le pédophile et mythomane notoire Pascal Edouard Cyprien Luraghi.

Pour finir, est rapporté ci-dessous un rappel des principaux attentats islamistes commis en France depuis mars 2012, montrant, comme je l’ai déjà fait remarquer à plusieurs reprises, une nette régression de ces attaques à compter de l’année 2017, après le premier échec de Pascal Edouard Cyprien Luraghi à me faire condamner à Paris alors que je me défendais seule, sans avocat, et faisais ainsi pour tous ses complices islamistes et autres la démonstration qu’il leur avait toujours menti en me prétendant folle à lier et nulle en droit.

Je rappelle encore que les attaques des premières années, de 2012 à 2015, étaient à l’évidence liées à la procédure de la criminelle Josette Brenterch du NPA de Brest à mon encontre, celles de 2016 au printemps 2018, à la procédure de son complice Pascal Edouard Cyprien Luraghi à mon encontre, et celles qui ont débuté depuis, aux différentes procédures engagées ou dirigées par Jean-Marc Donnadieu à la suite de ses réglements de comptes publics des premiers mois de l’année 2018 sur Facebook avec un ufologue de Strasbourg qu’il accuse depuis de nombreuses années de l’avoir « trahi » en me communiquant des informations à son sujet, cet ensemble de nouvelles procédures nous visant l’un et l’autre.

 

Egalement à lire ou relire :

http://petitcoucou.unblog.fr/2020/04/05/attaque-terroriste-a-romans-sur-isere-samedi-4-avril-2020/

http://petitcoucou.unblog.fr/2020/04/05/pourquoi-ce-nouvel-attentat-islamiste-du-4-avril-2020-a-romans-sur-isere/

http://petitcoucou.unblog.fr/2020/04/05/retour-du-deconnologue-et-ex-riverain-homere-sur-twitter/

http://petitcoucou.unblog.fr/2020/04/05/cyprien-luraghi-a-lance-un-appel-de-fonds-le-vendredi-3-avril-2020/

http://petitcoucou.unblog.fr/2020/04/06/messages-publics-de-jean-marc-donnadieu-en-ce-debut-avril-2020/

http://petitcoucou.unblog.fr/2020/04/06/michel-piccin-est-sorti-de-son-silence-le-3-avril-2020/

 

 

https://www.francebleu.fr/infos/societe/attaque-au-couteau-a-romans-la-deuxieme-victime-etait-de-chatillon-saint-jean-1586110129

Attaque au couteau à Romans-sur-Isère : la deuxième victime était de Châtillon-Saint-Jean

 

Dimanche 5 avril 2020 à 20:08 -

Par , France Bleu Drôme Ardèche

 

Après l’attaque au couteau à Romans-sur-Isère (Drôme) samedi, la commune de Châtillon-Saint-Jean est elle aussi sous le choc. Thierry Nivon, l’une des victimes, habitait le village. Il a été mortellement poignardé par l’assaillant alors qu’il faisait ses courses dans une boucherie.

La police scientifique s'est rendue dans la boucherie où Thierry Nivon a été tué
La police scientifique s’est rendue dans la boucherie où Thierry Nivon a été tué © Radio France – Claire Leys

 

Ce samedi, Thierry Nivon s’est rendu à Romans-sur-Isère (Drôme) pour faire de simples courses. L’homme de 55 ans a été poignardé à la boucherie Breyton, tué par l’assaillant avec un couteau appartenant au commerce. Cet homme était informaticien, il habitait à Châtillon-Saint-Jean. Dans la petite commune, les habitants sont choqués.

 

Le maire Gérard Fuhrer a rendu visite à l’épouse du défunt. Il aurait aimé pouvoir organiser un hommage pour son administré, mais le confinement empêche tout rassemblement. « Habituellement lorsqu’il y a un décès dans la commune, nous nous réunissions. C’est important de se soutenir, de se voir. Avec le coronavirus et le confinement, les malheurs s’ajoutent les uns aux autres et ce deuil est d’autant plus difficile à supporter », avoue le maire.

Des gestes de soutien, à distance

Pour témoigner de leur soutien, certains habitants ont allumé une bougie sur le rebord de leur fenêtre, d’autres ont publié des messages sur les réseaux sociaux. « Il n’y a pas que la présence physique qui compte, assure Gérard Fuhrer, on peut aussi être présent par la pensée ».

- - Visactu
- © Visactu

 

 

http://copainsdavant.linternaute.com/p/thierry-nivon-4352837

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https://www.verif.com/societe/NIVON-THIERRY-817449382/

 

 

http://www.leparisien.fr/faits-divers/attaque-de-romans-sur-isere-les-trous-de-memoire-du-suspect-et-sa-peur-du-coronavirus-06-04-2020-8294874.php

Les confidences du tueur au couteau de Romans-sur-Isère

 

Abdallah Ahmed-Osman, l’auteur de l’attaque au couteau samedi, a expliqué qu’il s’était senti « en ligne avec la religion » après avoir commis son massacre.

 

 A Romans-sur-Isère (Drôme) l’attaque au couteau d’Abdallah Ahmed-Osman a fait deux morts et cinq blessés.
A Romans-sur-Isère (Drôme) l’attaque au couteau d’Abdallah Ahmed-Osman a fait deux morts et cinq blessés.  AFP/Jeff Pachoud

 

Par Jérémie Pham-Lê
Le 6 avril 2020 à 14h54, modifié le 6 avril 2020 à 20h33

Abdallah Ahmed-Osman est-il un djihadiste adepte de la dissimulation ? Ou un réfugié qui a trouvé dans la violence et la religion un exutoire à son mal-être ? Trois jours après avoir semé la mort et l’effroi dans le centre-ville de Romans-sur-Isère (Drôme) avec un couteau, faisant deux morts et cinq blessés, le Soudanais de 33 ans s’est longuement livré.

Selon des sources concordantes, Ahmed-Osman a reconnu être l’auteur de l’attaque en garde à vue, oscillant entre déclarations paranoïaques, trous de mémoire et sentiment de satisfaction. Le jeune Soudanais, arrivé en France en 2016, a expliqué qu’il se sentait « épié et menacé par tout le monde » lorsqu’il est passé à l’action à Romans samedi. Il résume son massacre à un « pétage de plombs ». « En attaquant les passants, il dit qu’il a voulu se défendre et se protéger, confie un proche de l’enquête. Mais en même temps, il déclare qu’il s’est senti en ligne avec la religion une fois qu’il avait terminé. » Raison pour laquelle il psalmodiait à genoux lors de son interpellation. A certaines questions précises sur le déroulé de l’attaque, le terroriste présumé a répondu : « Je ne me souviens plus ».

VIDÉO. Romans-sur-Isère : deux morts et cinq blessés dans une attaque au couteau

Devant les enquêteurs, Ahmed-Osman a aussi décrit un certain mal-être, qu’il impute notamment au confinement. Il aurait mal vécu d’avoir été mis au chômage alors qu’il venait d’obtenir un emploi à la section maroquinerie d’une entreprise d’outillage de découpe de la Drôme. Le jeune réfugié a également raconté être allé à l’hôpital de Romans « six jours » avant l’attaque car il pensait être contaminé par le Covid-19. Le personnel soignant l’aurait renvoyé chez lui avec des médicaments, sans le tester. Avec le recul, Ahmed-Osman pense que ses symptômes relevaient surtout « de l’angoisse ». Les policiers tentaient hier de retrouver trace de cette consultation et vérifier s’il a séjourné en établissements psychiatriques, notamment à Grenoble (Isère) où il a vécu entre 2016 et 2018. Selon nos informations, des anxiolytiques ont été découverts lors de la perquisition à son appartement de Romans.

« C’est un profil proche de celui de l’auteur de l’attaque de Villejuif [le 3 janvier 2020, NDLR] avec une certaine fragilité psychologique, souligne un connaisseur du dossier. Le discours djihadiste semble avoir eu une influence sur son passage à l’acte et la religion serait l’élément déclencheur. Pour autant, il n’assume pas son appartenance à une organisation terroriste. » En garde à vue, Abdallah Ahmed-Osman s’est en effet décrit comme un musulman à la pratique modérée, respectant la prière et se rendant épisodiquement à la mosquée de Romans. « Chez le suspect, il y a un cocktail de psychiatrie, de mal-être du réfugié, de ressentiment sur sa place dans notre société et de religion, observe une source policière. En l’espèce, le confinement a sûrement joué un rôle. »

A son domicile, les enquêteurs ont saisi un tapis de prière, un coran ainsi qu’un texte manuscrit dans lequel Ahmed-Osman convoque l’imagerie djihadiste. « Je vous implore pour que nous ayons le pardon. C’est ce qu’attend tout combattant […] Je ne veux plus vivre dans ce pays de mécréant », écrit le jeune Soudanais dans un mélange de français et d’arabe. Les témoins de l’attaque ont par ailleurs décrit un assaillant « le regard hagard », « très déterminé à tuer ». A l’une des victimes, Ahmed-Osman a demandé si elle était de confession musulmane.

Aucune lettre de revendication ou d’allégeance à une organisation terroriste n’a néanmoins été retrouvée à ce jour. Les nombreux témoins interrogés – commerçants, voisins, amis et employeur du suspect – ont dit n’avoir décelé aucun signe de radicalisation mais ont décrit un homme « anxieux et dépressif » ces jours-ci, « aigri » par le confinement. Les exploitations de ses supports informatiques, en vue de retrouver éventuellement de la documentation djihadiste ou des recherches préparatoires, sont toujours en cours. En garde à vue, Abdallah Ahmed-Osman a accepté de donner les codes de son smartphone. Cinq autres téléphones de modèles très anciens ont été saisis chez lui ainsi qu’une clé USB.

Ce lundi soir, Ahmed-Osman a été transféré dans les locaux de la sous-direction antiterroriste (SDAT), co-saisie de l’enquête avec la police judiciaire de Lyon et la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine). De même qu’un ami du suspect, Mustapha A.M. Ce Soudanais de 28 ans avait été interpellé samedi dans l’immeuble du suspect à qui il rendait visite, inquiet de son état fébrile. La veille, il lui avait confié son inquiétude à l’idée d’être malade du Covid-19 et son désarroi vis-à-vis des mesures de confinement. Les deux hommes, tous deux réfugiés, se sont rencontrés il y a quelques mois à l’Agence nationale pour la formation professionnelle des adultes (AFPA) de Romans-sur-Isère, où Ahmed-Osman suivait une formation en maroquinerie. Un troisième homme, colocataire de Mustapha A-M., a été remis en liberté ce lundi après-midi.

 

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Attaque_du_4_avril_2020_%C3%A0_Romans-sur-Is%C3%A8re

Attaque du 4 avril 2020 à Romans-sur-Isère

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Attaque du 4 avril 2020 à Romans-sur-Isère

Localisation Romans-sur-Isère, Drôme, Drapeau de la France France
Cible Civils
Coordonnées 45° 02′ 47″ nord, 5° 03′ 06″ est
Date 4 avril 2020
10h45 (UTC+2)
Type Attaque au couteau
Armes Couteau
Morts 2
Blessés 5
Auteurs Abdallah Ahmed-Osman
Géolocalisation sur la carte : France

(Voir situation sur carte : France)

Attaque du 4 avril 2020 à Romans-sur-Isère
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L’attaque du 4 avril 2020 est un acte terroriste au couteau perpétré en France, le 4 avril 2020, dans le centre-ville de Romans-sur-Isère durant la période de confinement en raison de la pandémie de Covid-19.

Il est le fait d’un réfugié soudanais Abdallah Ahmed-Osman rapidement interpellé après ses actes en train de prier. Durant son passage à l’acte, il tue deux passants et en blesse cinq autres, leur demandant s’ils sont de confession musulmane1.

Faits

L’attaque a lieu durant la période de confinement en raison de la pandémie de Covid-19. Le 4 avril 2020, vers 10h45, un homme rentre dans un bureau de tabac de Romans-sur-Isère et poignarde un client. Puis, il se rend dans une boulangerie et continue ses attaques. Ensuite, il poignarde des passants dans le centre ville. Il poursuit son périple meurtrier durant plusieurs minutes entre les rues Gally, Guillaume pour arriver au boulevard Dormoy. Là, il est arrêté par les équipages de police appelés. Les policiers trouvent sur lui le couteau qui a servi à l’agression ainsi qu’une carte de séjour.

Enquête

Le jour même, le Parquet national antiterroriste se saisit de l’affaire2,3. Le colocataire du suspect, un soudanais est placé en garde a vue. Puis le lendemain dans la matinée un troisième soudanais un proche du suspect est lui aussi placé en garde à vue. L’un d’eux avait vu Ahmed-Osman la veille de l’attaque, ce dernier se plaignait du confinement et avait peur d’avoir le coronavirus4.

Le Ministre de l’Intérieur Christophe Castaner se déplace le jour même des faits à Romans-sur-Isère à la rencontre du maire de la ville Marie-Hélène Thoraval, du préfet de la Drôme Hugues Toumouh, du directeur départemental de la sécurité publique Noël Fayet et du procureur de Valence Alex Perrin pour un état des lieux. Le Ministre qualifie aussitôt ce fait de « parcours terroriste » et salue le courage des équipages de police ayant intercepté Abdallah Hamed-Osman5.

Suspect

Le suspect, Abdallah Ahmed-Osman, âgé de 33 ans, est né en 1987 au Soudan est soudanais. Il a obtenu le statut de réfugié le 29 juin 2017 et un titre de séjour de dix ans cette même année6 délivré par la préfecture de l’Isère4. Il est célibataire, sans enfant et de confession musulmane7. Interrogée après l’attaque, la maire de Romans-sur-Isère Marie-Hélène Thoraval indique qu’elle ne savait pas que l’assaillant était présent sur le territoire de sa commune8. Avant de s’installer en fin d’année 2019 à Romans-sur-Isère dans un logement côte Jacquemart loué par une association, il est arrivé dans le département de la Drôme en juin 2018 et a vécu à Moras-en-Valloire7 de septembre 2018 à janvier 2020 où il avait un contrat de professionnalisation via l’Afpa de Romans dans une entreprise de maroquinerie9 dénommée Veyret Techniques Découpe où Hamed-Osman est passé d’intérim à un contrat de de CDD et devait obtenir un CDI prochainement10.

Suspicion de motivation terroriste

Le suspect aurait crié « Allah Akbar » au moment de lancer son agression. Lors de son arrestation, selon des policiers, il se serait mis à genoux et aurait récité la profession de foi des musulmans : « il n’est de Dieu que Dieu et Muhammad est son prophète »11. L’enquête retient rapidement la qualification d’attentat terroriste à caractère religieux. Le parquet anti terroriste souligne notamment que la perquisition effectuée au domicile du suspect a révélée des notes manuscrites en arabe dans lesquelles il « se plaint de vivre dans un pays de mécréants »12. Les enquêteurs mettent également la main sur cinq portables4.

Victimes

Il y a deux morts et cinq blessés13, dont deux toujours en soins intensifs au lendemain de l’attaque14.

 
Nom Situation Age Infos Sources
Thierry Nivon Décédé 55 ans Ingénieur informatique, il est tué alors qu’il faisait ses courses à la boucherie. 15,16
Julien Vinson Décédé 44 ans Copropriétaire du café-théâtre « La Charette » à Romans, il est tué devant son fils de douze ans. 16
Serge Fournier Blessé 65 ans Buraliste à Romans. Blessé et en état très grave. 16,1
Ghislaine A. Blessée 49 ans Buraliste à Romans. 16,1
Abdellak M. Blessé 59 ans Blessé dans le dos. 16,1
Jean-François S. Blessé 63 ans Travaille dans la soudure et l’électricité. Victime d’une perforation du poumon. 16,1
Emmanuelle B. Blessée 38 ans Professeure de sport, blessée à la cuisse. 16,1

Notes et références

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v · m
Organisations et participants présumés
Attentats
2012
2013
2015
2016
2017
2018
2019
2020
Répercussions
Articles liés

 

 

https://www.ladepeche.fr/2020/04/04/les-principaux-attentats-islamistes-en-france-depuis-janvier-2015,8833120.php

Les principaux attentats islamistes en France depuis janvier 2015

  • Place de la République à Paris, le 15 novembre 2015.

    Place de la République à Paris, le 15 novembre 2015. Photo AFP
Publié le 04/04/2020 à 20:43

l’essentiel

 

L’attaque survenue à Romans-sur-Isère dans la Drôme ce samedi matin s’ajoute à la longue liste des attques terroriste survenues en France depuis cinq ans.

Rappel des attentats islamistes meurtriers commis depuis 2015 en France, après que le parquet national antiterroriste s’est saisi de l’enquête sur l’attaque au couteau ayant fait deux morts et quatre blessés à Romans-sur-Isère dimanche.

Depuis janvier 2015, ces attentats, attribués ou revendiqués par la mouvance islamiste, ont fait plus de 250 morts.

 

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A lire aussi : Attaque au couteau de Romans-sur-Isère : ce que l’on sait de la tuerie qui a fait deux morts

2020

- 3 janvier: Nathan C., un jeune homme de 22 ans converti à l’islam depuis 2017 et atteint de troubles psychiatriques, attaque des promeneurs aux cris « d’Allah Akbar » dans un parc de Villejuif (Val-de-Marne), tuant un homme et blessant deux femmes, avant d’être abattu par la police.

2019

- 3 octobre : un informaticien travaillant à la Direction du renseignement, Mickaël Harpon, poignarde à mort trois policiers et un agent administratif dans l’enceinte de la préfecture de police de Paris, avant d’être abattu. L’enquête, confiée à des juges antiterroristes, n’a pas encore déterminé, les motivations de cet agent soupçonné de radicalisation.

2018

- 11 décembre : Chérif Chekatt, un homme de 29 ans fiché « S » pour sa radicalisation islamiste, ouvre le feu sur des passants au coeur du marché de Noël de Strasbourg et en attaque d’autres à coups de couteau: cinq morts, onze blessés. L’assaillant est abattu après deux jours de traque. Peu après l’annonce de sa mort, il est adoubé « soldat de l’Etat islamique » par l’agence de propagande de l’EI.

- 23 mars : un Français d’origine marocaine de 25 ans, Radouane Lakdim, vole une voiture à Carcassonne en tuant le passager et blessant grièvement le conducteur. Il pénètre ensuite dans un supermarché de Trèbes, revendique être un « soldat » de l’EI et tue deux personnes. L’officier de gendarmerie Arnaud Beltrame, qui s’est offert comme otage à la place d’une femme, est mortellement blessé à la gorge. Le jihadiste est abattu.

2017

- 1er octobre : un Tunisien de 29 ans, Ahmed Hanachi, tue deux jeunes femmes sur le parvis de la gare Saint-Charles à Marseille en criant « Allah Akbar », avant d’être abattu. L’attentat est revendiqué par l’EI.

- 20 avril : à Paris, un policier, Xavier Jugelé, est tué par balle et deux autres sont blessés sur les Champs-Élysées par un repris de justice de 39 ans, Karim Cheurfi, qui est abattu. L’EI revendique l’attentat.

2016

- 26 juillet : Jacques Hamel, un prêtre de Saint-Étienne-du-Rouvray (Seine-Maritime), est égorgé dans son église par deux jihadistes, Abdel Malik Petitjean et Adel Kermiche, qui sont abattus. L’assassinat est revendiqué par l’EI.

- 14 juillet : à Nice, un Tunisien de 31 ans, Mohamed Lahouaiej-Bouhlel, fonce dans la foule au volant d’un camion quelques instants après le feu d’artifice, tuant 86 personnes et en blessant plus de 400. Il est tué par la police. L’attaque est revendiquée par l’EI.

- 13 juin : un policier de Magnanville (Yvelines) et sa compagne sont assassinés chez eux par un jihadiste de 25 ans. Larossi Abballa, qui avait revendiqué son action au nom de l’EI, est abattu.

2015

- 13 novembre : la France est frappée par les pires attentats de son histoire. Neuf jihadistes font 130 morts et plus de 350 blessés à Paris, dans la salle de concert du Bataclan (90 morts), aux terrasses de bars et restaurants (39 morts) et près du Stade de France (un mort). L’EI revendique les attaques.

- 26 juin : Yassin Salhi tue et décapite son patron Hervé Cornara à Chassieu (Rhône), puis tente de faire exploser l’usine de Saint-Quentin-Fallavier (Isère) en précipitant son fourgon contre des bouteilles de gaz. Il est arrêté.

- 19 avril : Sid Ahmed Ghlam, un étudiant algérien fiché S et en possession d’armes de guerre, est arrêté à Paris alors qu’il projetait d’attaquer une église de Villejuif. Il est soupçonné d’avoir tué une femme après une rencontre imprévue qui aurait contrecarré ses plans.

- 7-9 janvier : les frères Chérif et Saïd Kouachi tuent 12 personnes, le 7, au siège de l’hebdomadaire satirique Charlie Hebdo à Paris. Après deux jours de cavale, les deux islamistes radicaux, qui se réclament d’Al-Qaïda dans la péninsule arabique (Aqpa), sont abattus. Le 8, Amedy Coulibaly tue une policière à Montrouge (Hauts-de-Seine). Le lendemain, le délinquant radicalisé qui se revendique de l’EI tue quatre otages, tous juifs, dans un supermarché casher de l’est parisien. Il est abattu dans l’assaut.

La Rédaction

 

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