Les djihadistes de l’Hérault : de gros poissons…

 

Lunel-Montpellier

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https://www.lexpress.fr/actualite/societe/justice/de-lunel-a-la-syrie-le-parcours-de-yassine-s-qui-veut-rentrer-en-france_1978342.html

De Lunel à la Syrie, l’itinéraire du djihadiste Yassine S., décrit comme « sans pitié »

 

Par avec , publié le 22/01/2018 à 17:47 , mis à jour à 18:08

Yassine S., djihadiste français arrêté par les Kurdes en Syrie, a été interviewé par une équipe de France 2.
Yassine S., djihadiste français arrêté par les Kurdes en Syrie, a été interviewé par une équipe de France 2.

France 2

Capturé par les forces kurdes, le Français a été interviewé par France 2. Il apparaît armes à la main sur plusieurs photos mais nie pour autant avoir combattu auprès de Daech.

 

Barbe fournie, blouson en cuir et claquettes au pied, il est filmé assis sur une chaise, à deux mètres d’un soldat kurde armé et masqué. Lui apparaît à visage découvert sans que son nom ne soit dévoilé pour autant. Le Français, capturé par les forces kurdes qui le présentent comme un djihadiste, s’appelle Yassine S. Il a été interrogé par une équipe de France 2.

Le jeune homme de 27 ans est loin d’être un inconnu des services antiterroristes. Il était visé par un mandat d’arrêt international, confirme une source proche de l’enquête à L’Express. Son nom apparaît dans le dossier de la filière de Lunel, petite ville de l’Hérault bien connue pour avoir été une filière d’acheminement de djihadistes dans la zone irako-syrienne. Entre novembre 2013 et décembre 2014, une vingtaine de jeunes ont ainsi rejoint l’organisation Etat islamique.

« Je peux vous égorger avec le sourire »

Mohamed Yassine S. est l’un des derniers Lunellois à avoir gagné la Syrie, écrivent Marc Leplongeon et Jean-Michel Decugis. Dans leur livre-enquête, Le chaudron français, consacré à Lunel, ils décrivent cet aîné d’une fratrie de trois enfants comme un suiveur, pas un meneur, « torturé entre l’envie de fonder une famille, ici, en France, et la volonté de servir enfin à quelque chose, d’être utile en Syrie. »

En décembre 2016, les deux journalistes le contactent. Le ton est bien moins lisse que dans le reportage télé, Yassine S. se fait menaçant: « Vous ne savez rien sur moi et vous ne saurez jamais rien à part que je peux vous égorger avec le sourire. Sale chien va, mécréant », écrit-il.

Face à la caméra de France 2, le djihadiste soutient pourtant clairement ne pas avoir participé aux combats. « Je n’ai rien à voir avec eux. Je n’ai pas pris les armes », affirme celui qui a été blessé à la jambe droite dans un bombardement. Le garde français, membre des forces kurdes, qui le surveille le reprend: « Pourtant on t’a arrêté avec le motif de combattant ». « C’est bien ça le problème », souffle Yassine.

Son frère est mort dans une opération suicide

Le Français appartenait à la katiba -brigade de combattants- d’un autre Lunellois, un certain « Abou Souleyman ». Surnommé également « Abdel le légionnaire », ce dernier n’est autre qu’Abdelilah Himich, soupçonné d’avoir planifié les attentats de Paris et Bruxelles. Yassine dit avoir côtoyé Foued Mohamed-Aggad et Ismaël Omar Mostefai, deux kamikazes du Bataclan.

Plusieurs photos viennent par ailleurs contredire son témoignage diffusé dimanche soir. Sur plusieurs clichés, le jeune homme apparaît en effet sourire aux lèvres et arme à la main, aux côtés de son frère cadet, Karim, présumé mort sur zone. « Abu bakr », de son nom de combattant, serait décédé dans une opération suicide au poste-frontière irako-jordanien de Trebil en avril 2015. C’est lui, le cadet, qui en premier avait quitté la France en juillet 2014.

C’est lui, son « petit frère », que Yassine S. serait aller chercher en Syrie en décembre 2014, quelques mois plus tard, se justifie-t-il à France 2. Il assure être parti là-bas « sans idéal », et sans connaître « aucune sourate » du Coran.

Il a « pété les plombs »

Lors d’écoutes téléphoniques fin 2014, deux jeunes Lunellois racontent qu’il est parti seul rejoindre le califat en passant par Barcelone. Ils dressent un portrait au vitriol du grand frère. Hamza M. et Abdelmajid R. le décrivent tour à tour comme un « taré », un individu « bizarre » et « instable dans sa tête », « fou » et « sans pitié ». Son départ a surpris Hamza M. Il l’a découvert lors d’une conversation sur Skype avec un ami commun, alors qu’il l’avait vu « deux jours avant à la mosquée [de Lunel]« .

Le père des frères S., entendu en juillet 2015 par un enquêteur de la DGSI, explique que Yassine ne pratiquait pas la religion avant son départ. Son fils avait connu « plusieurs échecs », notamment une rupture qui a beaucoup pesé. « Ecarté par sa belle-famille », Yassine a « pété les plombs ». « Il avait une belle vie. Je pense que son départ est en partie dû à cette rupture. Il n’y avait rien du tout de religieux dans son quotidien », témoigne-t-il. Divorcé, il a laissé derrière lui une petite fille. En Syrie, il a refait sa vie, épousé une Française avec qui il a eu un fils sur place, relate Le Midi libre.

« Je finis les interrogatoires et je rentre chez moi », lance-t-il dans le reportage de France 2, assurant vouloir « oublier » ce qu’il a vécu. Une information non confirmée à ce stade par les autorités. Yassine glisse cependant disposer d’informations « confidentielles » sur l’existence de cellules dormantes en France. Une manière de tenter de monnayer un éventuel retour en France? Dans le cas d’individus majeurs arrêtés en Syrie, la doctrine de l’Elysée consiste à laisser les autorités locales se prononcer sur leur responsabilité. Pour le moment, les Kurdes syriens n’ont pas encore jugé de ressortissants étrangers djihadistes présumés.

 

https://www.lexpress.fr/actualite/societe/cerveau-des-attentats-de-paris-les-etats-unis-soupconnent-un-franco-marocain_1853127.html

« Cerveau » des attentats de Paris: les Etats-Unis soupçonnent un Franco-Marocain

 

Par LEXPRESS.fr avec AFP , publié le 23/11/2016 à 08:10

Qui a commandité les attentats de Paris et Bruxelles? Washington soupçonne un Franco-Marocain, Abdelilah Himich.
Qui a commandité les attentats de Paris et Bruxelles? Washington soupçonne un Franco-Marocain, Abdelilah Himich.

REUTERS/Stringer

Washington a placé Abdelilah Himich, surnommé « Abu Sulayman al-Faransi », sur sa liste noire de « terroristes internationaux ». Cet ancien de la Légion étrangère est parti en Syrie en 2014 pour rejoindre Daech.

 

Son nom n’apparaît pas dans l’enquête française sur le 13 novembre 2015. Pourtant, les Etats-Unis ont inscrit mardi sur leur liste noire de « terroristes internationaux » un Franco-Marocain qu’ils soupçonnent d’avoir planifié les attentats de Paris et de Bruxelles.

Abdelilah Himich, surnommé « Abdel le légionnaire » ou « Abu Sulayman al-Faransi » est né en novembre 1989 au Maroc, a grandi à Lunel, commune près de Montpellier dans le sud de la France, ville marquée à partir de 2013 par le départ vers la Syrie d’une vingtaine de jeunes.

En le faisant figurer dans cette classification « terroriste » -ce qui déclenche une batterie de sanctions- le département d’Etat et le Trésor américains considèrent dorénavant le jeune homme comme un « terroriste international », une « figure des opérations extérieures (…) de l’organisation terroriste étrangère Etat islamique ».

Légion étrangère en Afghanistan

D’après Washington, Himich, parti en Syrie en 2014 pour rejoindre l’EI, a mis sur pied l’année suivante une « cellule de combattants étrangers européens, vivier d’auteurs d’attaques en Irak, en Syrie et à l’étranger ». Son « bataillon a pu compter à un moment 300 membres », avance la diplomatie américaine.

En outre, le centre français d’analyse du terrorisme (CAT) et une source proche du dossier en France rapportent que Abdelilah Himich « a fait son service militaire dans la Légion étrangère française pendant deux ans, période durant laquelle il a servi en Afghanistan ». Son parcours dans l’armée, à partir de 2008, expliquerait son « ascension rapide au sein de l’Etat islamique », estime le CAT.

La piste Abou Ahmed

Mais les autorités américaines vont plus loin et évoquent son rôle présumé dans les attaques de Paris et de Saint-Denis le 13 novembre 2015 (130 morts) et dans celles de Bruxelles le 22 mars dernier (32 morts) revendiquées par le groupe djihadiste.

Himich « a, selon des informations, été impliqué dans la planification des attentats », affirme un communiqué du département d’Etat, sans toutefois fournir davantage de détails sur la participation précise du Franco-Marocain aux attaques djihadistes en Europe.

LIRE AUSSI >> Sur la piste d’Abou Ahmed, insaisissable donneur d’ordre

D’autant que, à ce stade, il n’y a pas d’éléments sur Himich dans l’enquête judiciaire conduite par des juges antiterroristes à Paris sur les attentats du 13 novembre 2015. C’est le pseudonyme d’Abou Ahmed, parfois prononcé Abou Ahmad, qui ressort. Derrière cette kunya (surnom de combattants) se cacherait un djihadiste belge de 32 ans, Oussama Atar. « Il apparaît comme un coordinateur présumé des attentats, pas un commanditaire », confiait au début du mois à L’Express une source proche de l’enquête.

 

https://www.ladepeche.fr/article/2016/11/24/2465061-jihadiste-lunel-suspecte-usa-avoir-planifie-attentats.html

Publié le 24/11/2016 à 07:55

Un jihadiste de Lunel suspecté par les USA d’avoir planifié les attentats

 

Terrorisme – Paris et Bruxelles

 

Abdelilah Himich, ancien de la Légion étrangère et habitant de Lunel (Hérault) serait aujourd'hui tombé en disgrâce et emprisonné dans une geôle de Daech. /Photo DR
Abdelilah Himich, ancien de la Légion étrangère et habitant de Lunel (Hérault) serait aujourd’hui tombé en disgrâce et emprisonné dans une geôle de Daech. /Photo DR

Les djihadistes de l'Hérault : de gros poissons... dans AC ! Brest image-zoom

Les Etats-Unis ont inscrit mardi sur leur liste noire de «terroristes internationaux» un Franco-Marocain, ancien de la Légion étrangère et habitant de Lunel. Il s lesoupçonnent d’avoir planifié les attentats de Paris et de Bruxelles même s’il n’apparaît pas dans l’enquête sur le 13 novembre 2015.

Abdelilah Himich, surnommé «Abdel le légionnaire» ou «Abu Sulayman al-Faransi» est né en novembre 1989 au Maroc, a grandi à Lunel, commune près de Montpellier dans l’Hérault, ville marquée à partir de 2013 par le départ vers la Syrie d’une vingtaine de jeunes.

En le faisant figurer dans sa classification «terroriste» – qui déclenche une batterie de sanctions comme le gel d’avoirs aux Etats-Unis, le blocage de comptes bancaires et l’interdiction pour tout ressortissant américain d’être en contact et de commercer avec eux – le département d’État et le Trésor américains considèrent dorénavant le jeune homme comme un «terroriste international», une «figure des opérations extérieures (…) de l’organisation terroriste étrangère État islamique» (lire interview ci-dessous).

D’après Washington, Himich, parti en Syrie en 2014 pour rejoindre l’EI, a mis sur pied l’année suivante une «cellule de combattants étrangers européens, vivier d’auteurs d’attaques en Irak, en Syrie et à l’étranger».

Son «bataillon a pu compter à un moment 300 membres», avance la diplomatie américaine.

Aucun élément contre lui dans l’enquête française

En outre, le centre français d’analyse du terrorisme (CAT) et une source proche du dossier en France rapportent qu’Abdelilah Himich «a fait son service militaire dans la Légion étrangère française pendant deux ans, période durant laquelle il a servi en Afghanistan».

Mais les autorités américaines vont plus loin et évoquent son rôle présumé dans les attaques de Paris et de Saint-Denis le 13 novembre 2015 (130 morts) et dans celles de Bruxelles le 22 mars dernier (32 morts) revendiquées par le groupe jihadiste.

Himich «a été impliqué dans la planification des attentats», affirme un communiqué du département d’État, sans toutefois fournir davantage de détails sur la participation précise du Franco-Marocain aux attaques jihadistes en Europe. Aujourd’hui, selon une source, «il serait depuis quelques mois tombé en disgrâce et aurait été placé en détention par l’EI».

D’autant que, à ce stade, il n’y a pas d’éléments sur Himich dans l’enquête judiciaire conduite par des juges antiterroristes à Paris sur les attentats du 13 novembre 2015. La justice française pourrait demander davantage d’explications au département d’État américain.

Son nom apparaît en revanche dans l’enquête ouverte en novembre 2013 sur les départs des jeunes jihadistes de Lunel.

Dans le cadre de cette enquête sur la filière de Lunel, Himich fait l’objet d’un mandat d’arrêt international.


«On saura un jour le rôle qu’il a joué à Paris»

Selon les USA, Abdelilah Himich serait impliqué dans la planification des attentats de Paris et Bruxelles. Comment se fait-il que son nom ne soit même pas cité dans les enquêtes relatives à ces attaques ?

Pour l’heure, nous n’avons pas encore les moyens de vérifier cette affirmation des USA. Mais plusieurs sources disent la même chose et son rôle au sein de l’EI accrédite cette possibilité. Grâce à son passé de légionnaire, à sa connaissance du combat, Abdelilah Himich, qui est loin d’être un inconnu, a eu une ascension fulgurante au sein de l’organisation terroriste. C’est pourquoi il s’est rapidement retrouvé à la tête d’un bataillon de 300 Européens après avoir, dès son arrivée en Syrie en 2014, commandé l’unité constituée d’une vingtaine de jeunes de Lunel qu’il avait pour la plupart connu et recruté lorsqu’il vivait dans cette commune de l’Hérault. Il peut avoir permis ou facilité le retour en Europe et en France de certains des terroristes qui ont frappé Paris et Bruxelles. Il peut également avoir participé à leur formation, leur avoir apporté une aide logistique, lui dont la mission était de monter des attentats notamment en Europe. Nous saurons un jour le rôle qu’il a précisément joué à paris et Bruxelles

Tombé en disgrâce, Abdelilah Himich serait aujourd’hui emprisonné par Daesh. Qu’en est-il ?

Là encore, il est difficile de le vérifier mais plusieurs sources concordantes font état de cela. Quant à la raison pour laquelle il est incarcéré, là encore nous n’avons pas d’élément précis.

Les révélations américaines montrent-elles que nous sommes finalement loin de connaître toutes les personnes impliquées dans ces attaques ?

Ce genre d’attaques nécessite l’implication de plusieurs personnes au sein d’une chaîne complexe et collégiale. Sans doute d’autres jihadistes, pour l’heure non identifiés, ont pris par d’une manière ou d’une autre aux attentats de Paris et Bruxelles.

Est-ce à dire que nos services de renseignement et la collaboration entre les états ne sont pas assez efficaces ?

Le renseignement fonctionne beaucoup mieux qu’avant. D’importants moyens lui ont été alloués mais il reste maintenant à les décliner davantage sur le terrain et c’est ce à quoi travaillent ces services.

Recueilli par Guillaume Atchouel

 

http://www.rfi.fr/moyen-orient/20171015-syrie-raqqa-ei-abdelilah-himich-cerveau-presume-13-novembre-question

Raqqa: le sort d’un cerveau présumé du 13-Novembre en question

 

Par RFI Publié le 15-10-2017 Modifié le 15-10-2017 à 01:29
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Les Forces démocratiques syriennes inspectent des armes retrouvées dans une ancienne position du groupe Etat islamique à Raqqa, le 7 octobre 2017. REUTERS/Erik De Castro

 

Les jihadistes étrangers présents à Raqqa font partie de l’accord d’évacuation conclu par des chefs tribaux, a déclaré un haut responsable du Conseil civil de Raqqa. Ces propos dissipent la confusion qui a entouré, toute la journée de samedi, l’accord d’évacuation des jihadistes de la capitale autoproclamée de l’EI

Avec notre correspondant à Beyrouth, Paul Khalifeh

C’est le sort des jihadistes étrangers qui aurait retardé la mise en œuvre de l’accord d’évacuation des jihadistes de Raqqa. Celle-ci a finalement commencé samedi pour se poursuivre dans la nuit de samedi à dimanche. Selon le directeur de l’Observatoire syrien des droits de l’homme, Rami Abdel Rahman, l’accord a été retardé à cause d’objections soulevées par les services de renseignements français, concernant l’un de ces combattants étrangers. Paris refuse en effet que le jihadiste soupçonné d’avoir planifié les attentats du 13 novembre 2015 soit exfiltré de la ville.

Rami Abdel Rahman faisait allusion à Abdelilah Himich, surnommé « Abdel le légionnaire » ou encore « Abou Souleyman al-Faransi ». Cet ancien légionnaire né à Rabat est accusé par les Américains d’être le cerveau des attentats de Paris et de Bruxelles. C’est le Français qui occupe le plus haut poste au sein du groupe Etat islamique. Il a dirigé une brigade de 300 hommes, essentiellement composée de jihadistes européens.

Selon le directeur de l’OSDH, les services français exigeraient qu’Abdelilah Himich soit arrêté ou éliminé. L’obstacle français aurait été levé, mais Rami Abdel Rahman ne précise pas sur quelle base. Finalement, les jihadistes quittent Raqqa avec 400 civils qui leur servent de boucliers humains, selon la chaîne panarabe al-Mayadeen, citant un chef tribal qui a participé aux négociations.

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Abdelilah_Himich

Abdelilah Himich

Abdelilah Himich
Surnom Abou Souleyman al-Faransi
Abdel le légionnaire
Naissance 16 novembre 1989 (28 ans)
Rabat (Maroc)
Origine Marocain
Allégeance Drapeau de la France France (2008-2010)
Drapeau de l'État islamique État islamique (depuis 2014)
Grade Émir
Commandement Brigade Tariq ibn Ziyad
Conflits Guerre d’Afghanistan
Guerre civile syrienne
Faits d’armes Bataille de Raqqa (2017)
Distinctions Médaille commémorative française
Médaille de l’OTAN
modifier Consultez la documentation du modèle

Abdelilah Himich, surnommé Abdel le légionnaire ou Abou Souleyman al-Faransi, né le 16 novembre 1989 à Rabat au Maroc, est un djihadiste marocain ayant vécu en France1,2.

Biographie

Ayant vécu à Lunel (Hérault)1, commune marquée à partir de 2013 par le départ vers la Syrie d’une vingtaine de jeunes3. Le 13 novembre 2008, il s’engage dans de la Légion étrangère, au sein du 2e régiment étranger d’infanterie1,4. Il combat en Afghanistan durant six mois, du 3 juillet 2009 au 6 janvier 2010, et reçoit deux décorations : la médaille commémorative française le 30 août 2009 et la médaille de l’OTAN le 1er janvier 20101,3. Selon sa fiche de service, hormis une ivresse l’empêchant de prendre son service le 4 juillet 2010, Abdelilah Himich est considéré comme un soldat exemplaire ; mais selon la mère de sa compagne, il revient « très marqué » par l’Afghanistan1.

Abdelilah Himich fait défection le 28 septembre 2010 en profitant d’une permission pour assister à l’enterrement de son père, il est déclaré déserteur et radié des contrôles de la Légion le 21 octobre 20101,3. Il retourne à Lunel, puis emménage à Salon-de-Provence avec sa compagne. Il est condamné à 48 000 euros d’amende et 3 ans de prison, dont un avec sursis le 19 avril 20133 après avoir été arrêté à la gare du Nord à Paris2 pour avoir transporté 1,2 kilogramme de cocaïne en 2011 entre Amsterdam et Paris3. Il purge 5 mois de prison2. Après avoir manqué le concours d’aide-soignant, il fréquente des personnes radicalisées et devient l’émir d’un petit groupe de candidats au départ en Syrie3.

Il quitte Lunel dans la nuit du 6 au 7 février 2014 et rejoint la Syrie1. Il aurait d’abord intégré un petit groupe appelé Jaych Mohammed, avant de rallier l’État islamique1. Nommé « émir » et placé à la tête d’un groupe de 50 hommes, il participe à ses premiers combats en mars dans la région de Raqqa où il est blessé à l’épaule par un éclat d’obus1. Quelques mois plus tard, il est nommé émir de la brigade Tariq ibn Ziyad, forte de 300 combattants1. Sa compagne le rejoint également en Syrie et lui a donné un fils, Souleyman3.

En 2015, il aurait pris part à la formation du commando responsable des attentats du 13 novembre et de Bruxelles5.

Le 22 novembre 2016, les services secrets américains rendent publique leur enquête sur les attentats. Le département d’Etat inscrit Abdelilah Himich, sur sa liste noire des terroristes étrangers comme un « responsable des opérations extérieures » de l’État islamique et qu’il « aurait été impliqué [was reportedly involved] dans l’organisation des attentats de Paris en novembre 2015 et de Bruxelles de mars 2016, mais l’information n’est pas validée par la justice française1 ». Une source de confusion possible serait le témoignage d’un survivant du Bataclan qui raconte avoir entendu un des deux terroristes, encore vivants après que l’un d’eux a été abattu par un policier, s’adresser à son complice pour lui demander s’il « comptait appeler Souleymane », mais les enquêteurs français attribuent cette évocation du prénom Souleymane à Ibrahim El Bakraoui dont la kunya est Abou Souleyman al-Baljiki, qui meurt en se faisant exploser à Bruxelles le 22 mars 20163.

Il serait toutefois l’un des Français les plus importants au sein de l’EI, surtout depuis la mort d’Abou Mohammed al-Adnani, ancien porte-parole du groupe et principal coordinateur des attentats de Paris, tué en août par une frappe de drone américain2. Il est rapporté aussi qu’il serait tombé en disgrâce et aurait été emprisonné6.

En 2017, il aurait pris part à la bataille de Raqqa contre les Forces démocratiques syriennes ; son sort n’est pas connu, il pourrait avoir été fait prisonnier ou aurait fait partie du convoi de djihadistes évacués de la ville après la conclusion d’un accord négocié par le Conseil civil de Raqqa7,8.

Article connexe

Notes et références

  1. a, b, c, d, e, f, g, h, i, j et k Soren Seelow, « Abdelilah Himich, le légionnaire devenu cadre de l’organisation Etat islamique » [archive], lemonde.fr, 23 novembre 2016 (consulté le 6 décembre 2016)
  2. a, b, c et d Thomas Liabot, « Abou Souleymane, un légionnaire devenu commandant de Daech? » [archive], lejdd.fr, 20 octobre 2016 (consulté le 6 décembre 2016)
  3. a, b, c, d, e, f, g et h « Abdelilah Himich, de soldat de la Légion étrangère à lieutenant de l’EI » [archive], nouvelobs.com, 23 novembre 2016 (consulté le 6 décembre 2016)
  4. Samuel Forey, Le sanglant parcours dans l’EI du légionnaire de Lunel [archive], Le Figaro, 28 février 2017.
  5. Nicolas Hénin, « Profession : formateur de djihadistes » [archive], lepoint.fr, 6 décembre 2016 (consulté le 6 décembre 2016)
  6. Guillaume Atchouel, « Un jihadiste de Lunel suspecté par les USA d’avoir planifié les attentats » [archive], ladepeche.fr, 24 novembre 2016 (consulté le 6 décembre 2016)
  7. Madjid Zerrouky et Allan Kaval, « Avant la chute de Rakka, la question stratégique du sort des étrangers de l’EI » [archive], lemonde.fr, 16 octobre 2017.
  8. Paul Khalifeh, Raqqa: le sort d’un cerveau présumé du 13-Novembre en question [archive], RFI, 15 octobre 2017.

 

Terrorisme : les djihadistes du Lot sont très entourés

 

Autun 2

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Dans une vidéo diffusée hier, le djihadiste Thomas Barnouin s’étonnait de l’extrême facilité avec laquelle il a pu gagner la Syrie en 2014, alors qu’il était censé être très surveillé par les autorités françaises.

Pour ma part, je suis très surprise par l’extrême passivité des journalistes français sur la question terroriste lorsqu’en quelques clics je constate qu’il est très facile d’enquêter sur l’environnement des djihadistes du Sud-Ouest.

Ci-dessous, donc, des articles concernant les djihadistes lotois parus hier et en 2007, avec les réactions de lecteurs sur ceux de 2007.

Outre qu’elles sont très différentes de celles d’aujourd’hui, qui font suite à plusieurs années de terrorisme (voir sous l’article du 10 janvier 2018), on note celle, très intéressante, d’un dénommé Bertrand Escaffre, en date du 1er avril 2014 : on y trouve comme un écho aux propos récurrents du malade mental au clavier – son « arme » – sur ses frères « islamigrés », allant de la parano de tous ceux qui peuvent émettre des soupçons ou des accusations jusqu’à son discours du 8 janvier 2018 sur les comptables, les artistes et la République, appliqué en l’occurrence à la situation particulière de l’intermittent du spectacle obligé de reprendre son ancien métier d’expert-comptable.

Un intermittent du spectacle et une éducatrice spécialisée : ne seraient-ils pas, par hasard, en contact avec des militants de l’extrême-gauche ? N’en feraient-ils pas partie eux-mêmes ?

Le malade mental au clavier évoque de leurs motivations. Quelles sont donc leurs relations ?

Ils affichent tous la même volonté de saisir la justice de toutes les « attaques », notamment médiatiques, dont ils se disent victimes. Est-ce le fruit du hasard ou une politique commune à tous les militants d’un même groupe, comprenant notamment la criminelle Josette Brenterch du NPA de Brest et tous ses complices ?

Qui est donc ce M. Bertrand Escaffre qui dit le 1er avril 2014 que tous ses amis de Figeac sont devenus djihadistes ?

En date du 2 avril 2011, il a créé un blog qu’il a alimenté jusqu’au 25 juin 2014.

Le voici :

http://bertrand-escaffre.skyrock.com/

Il comporte une partie secrète, réservée à des inscrits disposant chacun d’un pseudo et d’un mot de passe pour y accéder.

L’auteur de ce blog indique par ailleurs avoir été élève du Lycée Militaire d’Autun de 1990 à septembre 1992, en classe préparatoire à l’Ecole Spéciale Militaire de Saint-Cyr, qui se trouve à Guer, dans le Morbihan, et forme des officiers de l’Armée de Terre et de la Gendarmerie nationale :

http://fr.viadeo.com/fr/profile/bertrand.escaffre2

Or, à moins de 50 km de ce lycée d’Autun a été ouverte en 1991 une école coranique qu’a brièvement fréquentée à l’automne 2001… le fraîchement converti Thomas Barnouin.

 

 

https://www.ladepeche.fr/article/2018/01/10/2718942-les-deux-freres-gonot-originaires-du-lot-arretes-en-syrie.html

Publié le 10/01/2018 à 15:16, Mis à jour le 10/01/2018 à 16:06

Djihadisme : les deux frères Gonot, originaires du Lot, arrêtés en Syrie

 

La famille est propriétaire de cette imposante maison en pierre du Soulié, difficile d'accès./ Photo DDM
La famille est propriétaire de cette imposante maison en pierre du Soulié, difficile d’accès./ Photo DDM

Terrorisme : les djihadistes du Lot sont très entourés dans AC ! Brest image-zoom

Capturés par les troupes kurdes en Syrie, les Lotois Thomas Collange (35 ans) et son demi-frère Kévin Gonot (31 ans), sont désormais aux mains des combattants du YPG, Unité de protection du peuple kurde. Ces deux frères seraient partis faire le Djihad en Syrie il y a au moins une dizaine d’années. Kévin Gonot, rebaptisé Abou Sofyan, et son demi-frère Thomas Collange ont été arrêtés le 13 décembre dernier au nord-est de la Syrie, au sein d’un groupe comprenant au moins 6 Français radicalisés. Les deux Lotois seraient proches des frères Clain. On parle même désormais d’un lien familial entre eux. Fabien Clain, voix de l’État islamique, est celui qui a revendiqué les attentats du 13 novembre 2015.

Une famille complètement radicalisée

À 4 000 km de la Syrie, dans la vallée du Lot, la nouvelle de leur arrestation n’a surpris personne. Ce qui étonne c’est la radicalisation soudaine de cette famille, dans les années 2000. Beaucoup les connaissaient, notamment Christine Gonot, la mère. « Elle intervenait auprès d’enfants et de jeunes handicapés dans une structure figeacoise, il y a 30 ans. Elle était en effet éducatrice spécialisée. Elle habitait vers la gare de Figeac », raconte une vieille connaissance. Plus tard, c’est sur la commune de Sainte-Croix, en Aveyron, qu’elle poursuit ses activités professionnelles au sein d’une maison d’enfant à caractère social.

Dans ce hameau discret, peu habité, de la vallée du Lot, la nouvelle n’a surpris personne./ Photo DDM

 

20180110152648609-2 dans Attentats

Le père, lui, est décrit comme un brave type. De Figeac à Capdenac-le Haut, où la famille achètera une maison au Soulié, tous se souviennent de ses activités d’artificier. « Il était intermittent du spectacle. Ils étaient sympas tous les deux. Ils se sont tournés vers la religion musulmane. Mais, du jour au lendemain, ils ont pris l’orientation d’un islam radical. Christine ne faisait plus la bise, ne serrait même plus la main. Il fallait se déchausser pour entrer chez eux. On les croisait de moins en moins dans Figeac ou Capdenac-Gare. Elle était presque intégralement voilée. Lui portait la djellaba », relatent certains.

Le père et l’un des frères interpellés en 2007 dans le Lot

En octobre 2007, nous relations l’interpellation de deux membres de la famille Gonot (le père et le fils aîné) à leur domicile de Capdenac-le-Haut. Soupçonnés d’avoir rejoint Al Qaïda pour faire le jihad, ils multipliaient déjà les allers-retours entre la France, la Syrie et l’Égypte. Depuis cette double interpellation il y a dix ans, la maison familiale st fermée et à l’abandon.

La Rédaction

 

https://www.ladepeche.fr/article/2007/10/25/112882-capdenac-haut-reseau-al-qaida-lotois-allaient-syrie.html

Publié le 25/10/2007 à 09:00, Mis à jour le 25/10/2007 à 09:07

Capdenac-le-Haut. Réseau Al Qaïda : les Lotois allaient en Syrie

 

Police. L’étonnement suite à l’arrestation d’un père et de son fils, à Capdenac-le-Haut.

 

Capdenac-le-Haut. Réseau Al Qaïda : les Lotois allaient en Syrie - DDM
Capdenac-le-Haut. Réseau Al Qaïda : les Lotois allaient en Syrie DDM

image-zoom dans Calomnie

La vie a finalement repris son cours hier matin au lieu dit Le Soulié, commune de Capdenac-le-Haut.

En effet, si l’annonce de l’arrestation de deux personnes, membres de la famille Gonot (lire notre édition d’hier), soupçonnées de faire partie d’un réseau de recrutement pour Al Qaïda a fait beaucoup jaser, ce n’est pas tant le moment de l’interpellation, faite en silence, qui aura pour autant réveillé les habitants. Seule une voisine raconte avoir vu passer cinq voitures blanches avec des gyrophares, sans plus. Mais l’affaire a surpris. Des terroristes implantés sur le territoire lotois ?

L’histoire est d’autant plus étrange que la famille en question ne semblait pas a priori porter de soupçon. Mais on a appris hier que l’un des jeunes arrêtés multipliait les allers et retours entre le Lot, la Syrie et l’Égypte. Il aurait pu recruter de jeunes Lotois pour faire le djihad (traduisez la guerre sainte) en Irak. Derrière la façade, donc, des combattants déterminés à défendre leur cause : « C’était des gens très gentils, très serviables, commente une voisine, ils se sont toujours proposés de nous aider lorsque nous avons eu des problèmes comme les inondations en 2003. Toujours un bonjour, toujours un sourire, mais il est vrai que nous les voyions de moins en moins. »

Tous les quatre d’origine française, ce n’est qu’il y a 5 ans que la famille s’est convertie à l’Islam, du moins, c’est que que laissait présenter leur habillement. « Stéphane, 57 ans, s’était laissé pousser la barbe, Christine, 59 ans, était voilée, les cheveux rasés. »

Quand aux deux fils, Kevin, 21 ans, arrêté avec le père mardi matin, et Thomas, 26 ans, ils ne vivaient plus avec les parents. « Le plus âgé était sur Toulouse, quant au plus jeune, il était soit disant parti apprendre l’arabe en Égypte. Tous deux avaient déjà des enfants dont une fille de 4 mois. C’est la semaine dernière que la mère m’a dit que son jeune fils devait revenir vendredi. » L’étonnement est donc immense dans la petite commune. Qu’est-ce qui a poussé la famille à se convertir à l’Islam ainsi qu’à rejoindre un tel réseau ? Cependant, plus les habitants de la commune y pensent, plus les choses se clarifient. « Ils ne travaillaient plus depuis au moins deux ans. Elle s’occupait auparavant de jeunes à problèmes ainsi que des handicapés. Lui, en revanche, était expert en pyrotechnie. C’est lui qui se chargeait des feux d’artifice et nous l’avions même aperçu une fois à la télé alors qu’ils s’occupaient des feux d’artifice des jeux olympiques. Il s’y connaissait donc peut-être en explosif. »

Mickaël Marcq et Jean-Claude Sénac

 

Réactions des lecteurs

Bertrand ESCAFFRE, le 01/04/2014

Je connais personnellement Stéphane et sa famille. Nous avons passé de nombreuses occasions ensemble. Bien que notre lecture du Coran diffère à peu près en tous points, je témoigne que les affirmations à propos d’un réseau, ou d’une formation militaire, ou d’un appel au jihad, ou de quelque implication des jeunes de la famille dans autre chose que la recherche d’un avenir, est tout simplement une élucubration visant l’audimat. Ces mensonges conscients ont eu pour résultat le bannissement bancaire et administratif de Stéphane, qui s’est retrouvé démuni, obligé d’exercer son métier d’expert comptable de façon sporadique, en intérim ou pour des missions ponctuelles. Sa conversion s’explique par une recherche spirituelle authentique, non par une tendance au fanatisme. Le journaliste qui avait cru rentable de salir ainsi la réputation d’une famille entière avant même toute enquête (qui infirma la thèse qaïdiste), se cache depuis l’affaire. Il a raison : si la communauté figeacquoise, forte de presque mille fidèles, était jadis des plus pacifiques, aujourd’hui elle compte presque mille jihadistes prêts à défendre l’honneur de la communauté : nous ne sommes pas des terroristes. Et nous ne sommes pas des chrétiens qui eux, tendraient l’autre joue. Ici, c’est le business de la parano qui a généré la radicalisation de Figeac. Désormais toute atteinte aux musulmans de Figeac sera immédiatement suivie de poursuites – ce fut encore le cas il y a trois jours. Nous jouons le jeu républicain même si nous refusons la démocratie dans sa forme actuelle : tout attaquant en parole, acte ou abstention, doit fatalement venir s’expliquer au poste. Avant le vomi du cupide gratte-papier, les choses allaient plus « cool ».

amende, le 28/10/2007

journaliste lotois sans scrupule ni etadame
vous avez d’ecrie c’est gens commme si il etait deja condané en faisant un gros article a la depeche pour vendre des journaux se n’est pas la premiere foi que sa arrive dans le lot. vous ne s’avait meme pas se que le mot islamiste veus dire vous avez pris leur maison en photo mais je ne vois pas pourquoi.

Julieng, le 25/10/2007

Droles de réactions!!!!
Les gens qui critiquent nourrissent l’amalgame de nous sommes nombreux à défendre. En effet, il n’y a pas eu arrestation de tous les musulmans de France, mais de seulement 2 personnes dans un petit village. Bien que ces 2 personnes ont été relaché, de lourds soupcons devaient pesés sur eux pour être inquiété par la police. Alors non les journalistes n’assimilent en rien musulmans et islamistes et relatent juste un évèvement qui a eu lieu, si maintenant des lecteurs voient une assimilation celle-ci sera une pure et simple imagination de leur esprit.

Sigmund, le 25/10/2007

Journalistes amateurs
ca c’est du grand journalisme !! Vous ne respectez même pas la présomption d’innocence. Vous sortez des articles bourrés de mensonges. Vous accusez sans motifs des gens qui n’ont rien fait et vous étalez sur la place publique leur vie privée car leur seul crime est d’être musulman. Je tiens à signaler que ces deux lotois ont été relâchés ce soir quelques temps après que cet article ait paru. Par ailleurs vous êtes complètement ignorants de la religion musulmane et vous abrutissez vos lecteurs qui n’ont pas besoin de ça. La prochaine fois ayez plus d’égards envers la vie privée de vos pseudo-terroristes sinon vous vous exposerez à des poursuites judicaires.

Antoine_T, le 25/10/2007

Goebbels n’aurait pu faire mieux !
Goebbels n’aurait pu faire mieux !
Un jeune que j’ai connu en Syrie, fraîchement converti, au visage angélique de ces petits bourgeois du collège Jacques Amyot de mon enfance, il part en Egypte pour étudier l’arabe dans une école qui a pignon sur rue et qui est reconnue par l’Etat Egyptien, toujours loin de nos discussions et débats sur les despotes et la politique, réservé, timide, tout jeune père, il ambitionne de s’inscrire dans une grande école de traduction ou d’enseigner la langue de Molière dans une école française du monde arabe, on nous le décrit maintenant comme un activiste, recruteur, prêt à aller mourir en Irak !!!

Cordialement

 

 

https://www.ladepeche.fr/article/2007/10/25/112849-terrorisme-djihad-qui-sont-ils.html

Publié le 25/10/2007 à 08:20, Mis à jour le 25/10/2007 à 09:01

Terrorisme. Djihad: qui sont-ils?

 

Sept personnes interpellées depuis mardi dans la région toulousaine, dans le Lot et à Paris.

 

Terrorisme. Djihad: qui sont-ils? - DDM
Terrorisme. Djihad: qui sont-ils? DDM

image-zoom dans Rue89

Qui sont ces volontaires toulousains au djihad, prêts à aller combattre dans la mouvance d’Al Qaïda en Irak et à y sacrifier leur vie ? Hier matin, à l’aéroport de Roissy, à son arrivée d’un vol en provenance de l’Asie, un septième homme a été interpellé par la sous-direction antiterroriste de la police judiciaire dans le cadre du coup de filet contre la filière toulousaine qui a débuté mardi (notre édition d’hier).

En février, un Toulousain et un Albigeois, expulsés de Syrie où ils ont été arrêtés en route vers l’Irak, ont été écroués. Deux autres jeunes Toulousains, candidats présumés au combat, aussi. Le « prédicateur », basé en Ariège, a lui été placé sous contrôle judiciaire. Depuis cette date, les services de police remontent les maillons de cette chaîne qui trouve son origine dans la Ville rose.

Cette semaine, avec cette seconde vague d’interpellations, ils s’intéressent à un habitant du quartier Montaudran. Cet homme âgé de 30 ans, d’origine marocaine, qui vit avec une femme et ses deux enfants, est soupçonné d’avoir formé au combat rapproché les futurs djihadistes. Ce voisin « discret, serviable et courtois », selon l’avis général, cet étudiant en licence d’économétrie qui collectionne les diplômes, cache-t-il son jeu, comme le pensent les enquêteurs ? Sur les forums d’internet relatifs à la religion musulmane, il livre sans retenue des pensées qui sonnent comme des préceptes. Et qui sait, parmi son entourage, que ce titulaire d’une ceinture noire de karaté avait rédigé, de sa main, un testament que les policiers ont saisi ? Dans ce document, il fixe notamment la marche à suivre pour le règlement de ses dettes. Reste à voir si cet acte constitue la preuve d’un prochain départ.

Parmi les six autres personnes interpellées qui sont, elles, suspectées d’avoir fourni une aide logistique, et donc a priori moins impliquées, on compte cinq Français de souche convertis à l’Islam, entre autres un père et son fils de 21 ans arrêtés dans le Lot, ou encore un Toulousain de 36 ans, qui habite dans une barre de La Reynerie. Un constat qui ne surprendra pas les spécialistes.

Ce dernier, le « converti d’Auriacombe », du nom d’un des immeubles de La Reynerie, est loin d’être un inconnu pour les policiers qui avaient observé son prosélytisme. Mais aussi parce que cet ouvrier du bâtiment, ex-agent desécurité,est régulièrement convoqué au commissariat pour une chose ou une autre. Récemment encore parce qu’il avait menacé de mort un professeur de collège qui avait morigéné son fils. « Pour moi, il n’a pas toute sa tête », juge un policier du quartier.

Hier, un des deux magistrats parisiens en charge de l’affaire, Marc Trevidic, s’est rendu à Toulouse signifier le prolongements des gardes à vue.


Souad : « On nage en plein délire »

Souad, 24 ans, est la compagne d’un des hommes interpellés mardi matin, Karim, âgé de 28 ans, qui tient un stand sur les différents marchés de plein-vent de la ville (Reynerie, Bagatelle…) où il vend des ouvrages sur l’Islam. Des stands qui se taillent d’ailleurs un beau succès auprès des musulmans, notamment des femmes. Ouverte, souvent souriante, Souad, qui porte un hijab, un long voile noir qui ne montre que son visage, a spontanément accepté de répondre à nos questions.

Que reproche-t-on à votre mari ?

On m’a dit qu’il connaissait des gens qu’il ne fallait pas connaître. On m’a sorti les mots de réseau, d’association de malfaiteurs… Je suis tombée de haut. On nage en plein délire ! Je ne comprends pas du tout ce qui c’est passé. Mon mari est un homme comme un autre. Il vend des Corans et des ouvrages sur les marchés.

Est-ce qu’il pratique un islam rigoriste ?

Il vit sa religion à 100 % comme beaucoup de musulmans. Il fait ses prières. Le vendredi, il va à la mosquée. Islamisme, intégrisme… Ces termes me sont inconnus. Ce sont des mots flous. Un musulman a ses bases. A chacun son interprétation de la religion mais il ne doit pas dépasser des limites qu’il connaît. Mon mari ne se situe pas du tout hors de ce cadre-là. Du fait que son stand est très fréquenté, il a sûrement été frôlé par un ou deux personnages indésirables. C’est vrai qu’il connaissait les deux jeunes qui ont été interpellés en Syrie mais je ne pense pas qu’il était au courant de leurs intentions. Il a été choqué lorsqu’il a appris leur arrestation.

Vous-mêmes pourquoi avez-vous choisi de porter le voile ?

On n’est pas musulman à moitié. Dans la religion, il est dit clairement qu’il faut porter le voile. Je ne cherche pas à dire : « Je suis musulmane ». Mais c’est écrit noir sur blanc. Pour moi, c’est une obligation. Aucun imam ne dira le contraire.


collaboration de Plusieurs services

Diligentée par la sous-direction antiterroriste (SDAT) de la direction centrale de la police judiciaire, l’enquête sur la filière toulousaine associe la Direction centrale des renseignements généraux ainsi que la direction régionale mais aussi Europol, une structure qui offre une base de donnée commune aux pays européens (plusieurs fonctionaires sont ainsi présents à Toulouse), ainsi que des policiers belges qui eux aussi sont à Toulouse depuis mardi.

Jean Noël Gros

 

Réactions des lecteurs

massihou, le 28/10/2007

c’est quoi votre justice?
je parle en temp qu’epouse d’un des interpeller en fevrier,tous les chefs d’accusation porter sur mon epoux on été verifier et s’avere nuls!et pourtant mon mari est toujours incarserer a la maison d’arrete de fresnes…..c’est quoi votre justice????pourquoi autant d’acharnements sur les musulmans alors que les sionistes seme autant si c’est pas plus d’horrreur et de terreur?!c’est incomprehensible ce delire!

taslim, le 25/10/2007

innocents
effectivement je trouve que l’islam est devenu le centre d’interet des journalistes.pourquoi?ça fait vendre.donc on utilise à tord ou à travers les termes « islamistes », »integristes », »terroristes ».Ca suffit.Laissons donc ces simples musulmans vivre en liberté, auprès de leur famille.en ce qui concerne les testaments, les gens les rédigent,soit atteints de maladies graves, soit à 90 ans alors qu’on ne sait pas l’age auquel nous allons mourir.il est donc logique d’en écrire jeune.enfin, je tiens à souligner le fait qu’il y ait trop d’innocents suspectés de terrorisme pour le simple fait d’etre assidu à ses prières quotidiennes.j’espère que la justice fera son travail et que, comme son nom l’indique, elle sera juste.

kanbo, le 25/10/2007

« tous au front »…a condition qu’il soit bien bas !
Encore une fois messieurs les « journalistes » , vous vehiculez de l’amalgame et point d’infos.Vous presentez ces personnes comme djihadistes , islamistes, dans leur ensemble…ou est votre vrai travail celui de l’investigation , de la verification des données…vous vous contentez de faire passer le discours officiel quitte a mettre dans le meme panier activistes , sympathisants ou simples croyants.Ici aussi au Pays Basque des arrestations ont lieu, en nombre sans que pour autant tous soient terroristes..Alors tachez d’attendre les conclusions de l’enquette avant de stigmatiser les uns , les autres, cela appaisera la douleur des familles et redorera votre blason.Je parle en tant que pere d’un des interpellés.

Antoine_T, le 25/10/2007

Les testaments
Bonjour,

On entend souvent parler de testaments dans ces arrestations, je tiens juste à préciser que c’est une chose tout à fait normal en islam et même recommandé comme l’atteste cette parole prophétique : « Il est du devoir de chaque musulman, qui veut léguer quelque chose, de ne pas laisser passer deux années consécutives, sans coucher ses legs dans un testament, qu’il gardera soigneusement.  »

Dans son testament,le musulman doit demander à sa famille d’accepter avec patience le décret divin s’il venait à mourir, mentionner comment ses biens seront partagés conformément au droit musulman, préciser s’il a des dettes impayées, indiquer la personne en charge de laver son corps comme cela fut le cas dans le testament d’un des jeunes arrêtés en février dernier, hors en islam les sources mentionnent que le martyr tombé au combat ne doit pas être lavé, il faut donc cesser de nous parler de ces testaments comme étant les dernières volontés d’un homme avant de se faire sauter.

Cordialement

 

 

https://www.lejdc.fr/saint-leger-de-fougeret/faits-divers/2018/01/10/le-sejour-eclair-dans-la-nievre-en-2001-du-jihadiste-thomas-barnouin-recemment-arrete-en-syrie_12695545.html#refresh

Le séjour éclair dans la Nièvre en 2001 du jihadiste Thomas Barnouin, récemment arrêté en Syrie

 

Publié le 10/01/2018 à 19h14

Le séjour éclair dans la Nièvre en 2001 du jihadiste Thomas Barnouin, récemment arrêté en Syrie

L’Institut européen des Sciences humaines (IESH) de Saint-Léger-de-Fougeret © Siège NEVERS

Le jihadiste français Thomas Barnouin, arrêté en Syrie en décembre, est passé par l’Institut européen des Sciences humaines (IESH) de Saint-Léger-de-Fougeret en 2001. Un passage éclair : il a quitté l’établissement après des problèmes de discipline, qui ont été sanctionnés par l’établissement.

Thomas Barnouin, ce jihadiste français de 36 ans, originaire d’Albi (Tarn) et arrêté en Syrie peu avant Noël, a étudié à l’Institut européen des Sciences humaines (IESH) de Saint-Léger-de-Fougeret au début des années 2000. Ou tout du moins tenté d’apprendre puisqu’il est resté étudiant en langue arabe dans cet établissement proche de Château-Chinon pendant seulement à peine… un mois alors que son cursus devait durer deux ans.

Inscrit en octobre 2001, fraîchement converti à l’islam, il a quitté le Morvan après le conseil de discipline de l’Institut devant lequel il avait été convoqué. « Quinze jours après son arrivée, il a eu des problèmes avec un autre étudiant », se souvient le directeur, Zuhair Mahmood. Selon le chef d’établissement, qui a retrouvé son dossier, le jeune homme s’est emparé d’une cassette audio de chants religieux appartenant à un autre étudiant et l’a détruite. La victime s’en est plainte.

Il est parti de l’établissement après un conseil de discipline

Le conseil de discipline a convoqué le responsable de la dégradation. Il lui a alors été fait obligation de rembourser la cassette et une sanction a été prononcée à son encontre.

Avertissement ? Exclusion… ? Aucune trace dans les archives de l’époque mais « c’était au moins un avertissement », indique Zuhair Mahmood. Thomas Barnouin a fait ses valises et n’est plus jamais revenu. Depuis, le directeur n’en a plus entendu parler.

Selon une dépêche de l’Agence France Presse en date du mercredi 27 décembre, Thomas Barnouin, « vétéran de la nébuleuse jihadiste du Sud-Ouest dans laquelle ont gravité Mohamed Merah et les frères Clain, […], est tombé à la mi-décembre aux mains des combattants kurdes en Syrie, où il était parti se battre en 2014 ».
Et d’ajouter que l’Albigeois a été arrêté par les Unités de Protection du peuple kurde (YPG) dans la région d’Hassaké (nord-est).

Ludovic Pillevesse

 

 

https://www.lejdc.fr/saint-leger-de-fougeret/vie-pratique-consommation/faits-divers/2015/11/18/attentats-l-ecole-coranique-de-saint-leger-de-fougeret-attaquee-sur-rmc_11669894.html

Attentats : l’école coranique de Saint-Léger-de-Fougeret attaquée sur RMC

 

Publié le 18/11/2015 à 20h36

Attentats : l'école coranique de Saint-Léger-de-Fougeret attaquée sur RMC

« Quand une mosquée n’a pas un imam connaisseur à la fois de la religion et des mœurs du pays, toutes les dérives sont possibles », nous livrait en janvier dernier, après les attentats, le directeur de l’IESH, le Dr Mahmood Zuhair.? © MASSON Christophe

« La France a peur. » L’historique déclaration de Roger Gicquel n’a pas fini de faire des émules. Surtout dans le contexte actuel où la première ampoule qui claque… provoque la panique. Que dire alors d’un pétage de plomb en direct.

C’est ce qui s’est produit mardi matin dans l’émission les Grandes Gueules sur RMC, quand, au cours d’une spéciale consacrée aux attentats de Paris, l’un des participants, Pascal Perri, a lancé : « J’ai une petite information, il y a une école coranique dans un petit village du Morvan Nivernais, ce n’est pas la banlieue, à Saint-Léger-de -Fougeret exactement, qui est gardée par des hommes armés et dans laquelle les imams prêchent de façon quotidienne la soumission des femmes aux hommes ».

> Ecoutez le podcast de l’émission

Et cet économiste de poursuivre : « Que fait le préfet, que font les élus locaux ? ». Il n’en fallait pas moins pour susciter la crainte des auditeurs nivernais quant à leur sécurité et plusieurs nous ont écrit pour vérifier cette terrible affirmation, partie dans la nature comme une… traînée de poudre.

Contacté, hier, Pascal Perri, semblait un peu gêné aux entournures, affirmant que, concernant les hommes armés, « ces propos lui venaient de gens qui avaient travaillé à l’intérieur… ». Employés dont nous n’aurons pas l’identité pour nous assurer de la véracité de leurs déclarations.

Concernant l’éducation à la soumission, notre animateur croit se souvenir « s’être rendu une fois à ce centre, il y a très longtemps, lors de son inauguration (1) ». On peut aisément penser que ce jour-là, le personnel a proféré des allégations misogynes pour satisfaire la curiosité des visiteurs. Histoire qu’ils ne partent pas les mains vides.

L’exercice radiophonique n’a pas fait rire du tout du côté de l’Institut Européen des Sciences Humaines. Son directeur, le Dr Mahmood Zuhair, se dit « sous le choc ». « Nous allons porter plainte, demander un droit de réponse »… Et le responsable de l’établissement de poursuivre : « Comment quelqu’un, avec ce qui s’est passé, peut-il parler ainsi de notre institution ? C’est inacceptable, c’est de la bêtise. Nous faisons certes l’apprentissage du Coran, mais parler d’école coranique, le message qui est diffusé semble clair ».

Du côté de la préfecture, malgré l’attaque frontale sur l’attentisme, on préfère garder le silence et reconnaître, que l’IESH « est un lieu sensible ». Ce que nous confirme le maire de la commune, Bernard Detilleux, qui, joint hier soir, a évoqué les simples contrôles de gendarmerie qui avait eu lieu sur les routes de Saint-Léger mardi, tout en précisant bien qu’il « n’avait jamais vu une seule arme dans le centre ». Affirmation vérifiée auprès de tous les journalistes qui ont eu l’occasion de visiter ce centre.

Quant aux autres élus incriminés, ils se sont dits complètement interloqués par ces propos dont la portée ternit aussi l’image de la Nièvre. Et comme pour souligner cette incongruité, l’un d’eux souligne la présence des membres de cette école à Nevers derrière un drapeau français lors de la minute de silence de lundi.

Une minute, c’est le temps de cette intervention sur les ondes de RMC.

Jean-Philippe Bertin
Rédacteur en Chef

(1) C’était en 1991. Le centre fêtera en 2016 ses 25 ans.

 

Quand l’autorité britannique de l’énergie atomique s’excite sur Satanistique…

En date du 6 octobre dernier, j’avais publié des éléments statistiques de mon blog Satanistique montrant que depuis le 2 octobre 2017, un nouveau lecteur aux comportements singuliers y avait fait son apparition.

Particulièrement compulsif, il m’a régulièrement pété les statistiques de ce blog jusqu’au 9 novembre 2017, de telle manière qu’en définitive je n’ai pu publier comme je l’avais annoncé le lendemain, 7 octobre 2017, d’autres éléments concernant mes lecteurs les plus étranges.

Je précise ici que j’avais notamment remarqué de nouvelles visites très inquiétantes en provenance de Tunisie, exactement comme durant les semaines qui en 2016 avaient précédé l’attentat du 14 juillet à Nice.

Afin de montrer que je ne l’invente pas, et à défaut d’autres traces significatives laissées par mes lecteurs dans mes statistiques de blog jusqu’au 9 novembre 2017, puisque celles-ci sont devenues inexistantes ou ont été toutes effacées à la suite de ses différents passages sur Satanistique, je publie ci-dessous celles qui correspondent aux dernières visites de ce blog de cet étrange lecteur de… l’autorité britannique de l’énergie atomique…

A noter : c’est le secteur d’activité professionnelle de la fille de Josette Brenterch, du NPA de Brest.

Or, cette criminelle a bien pour habitude de mettre ses proches à contribution pour toutes ses exactions à mon encontre.

Ainsi, par exemple, en 2005, avait-elle embarqué dans tous ses complots, harcèlements et agressions visant les membres de l’association AC ! Brest qui me soutenaient contre ses campagnes de calomnies et demandes d’exclusion à répétition, sa cousine Marie-Claire Brenterch, une femme déjà en lutte contre plusieurs cancers, très déséquilibrée, dépressive, sujette à des crises d’hystérie ou de folie furieuse, et qui, manipulée par sa cousine Josette, rendue totalement folle par cette perverse, avait notamment menacé de mort un autre membre de l’association AC ! Brest parce qu’il continuait à me fréquenter en dépit des oukases de sa cousine Josette exigeant toujours de tous mon exclusion de tout tissu social.

 

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Encore un lecteur obsessionnel sur Satanistique…

Mardi dernier, 3 octobre 2017, celui-là a brutalement fait grimper à 728 le nombre de mes visites uniques sur ce blog, lesquelles avaient déjà atteint le total inhabituel de 200 la veille, lundi 2 octobre 2017.

Cela recommence aujourd’hui, vendredi 6 octobre 2017, avec à cette heure, 15h30, déjà 79 visites uniques.

Serait-ce lié au retour, lundi, « d’un long périple dans les hautes sphères » du franc-maçon de la bande de malfaiteurs qui en 2008 a entrepris d’assassiner les uns après les autres tous mes proches et « alliés » ?

Il en serait paraît-il revenu encore plus « givré » que d’habitude, ce qui n’est pas peu dire.

 

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Des singularités de la « justice » brestoise

Depuis le début des années 2000, les magistrats brestois manifestent objectivement une haine assez exceptionnelle, véritablement CRIMINELLE, à l’égard de toute ma famille.

Ils lui reprochent par dessus tout d’être composée d’honnêtes ingénieurs d’origine bretonne.

Les ingénieurs sont certes globalement haïs dans tous les tribunaux français, mais particulièrement celui de Brest, et curieusement, encore bien plus lorsqu’ils sont d’origine bretonne : leur « faute » d’être ingénieurs, déjà totalement insupportable pour les Français et autres individus méprisant les Bretons, rend les magistrats brestois carrément hystériques, comme s’ils avaient pour mission de veiller à ce que le Breton soit toujours soumis ou inférieur en tout au Français et à ses amis étrangers.

L’intégrité sans faille qui nous caractérise ne plaide pas non plus en notre faveur auprès de ces fonctionnaires dont nous ne sommes pas les seuls à nous plaindre, loin de là.

A vrai dire, ils paraissent prendre beaucoup de plaisir à casser la population locale.

Pour mieux appréhender les singularités de cette « justice » brestoise, quelques rappels historiques s’imposent.

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/S%C3%A9n%C3%A9chauss%C3%A9es_de_la_Bretagne

Sénéchaussées de la Bretagne

Les sénéchaussées de la Bretagne sont les sénéchaussées qui ont été créées à partir des institutions ducales de la province pour couvrir l’intégralité de son territoire comme juridictions royales de base. Environ quarante à leur création en 1551 par l’édit de création des présidiaux, elles sont vingt-six à la fin de l’Ancien Régime. Bien que leurs médiocres conditions d’exercice en limitent la portée, elles se distinguent notamment par une compétence étendue par rapport aux autres sénéchaussées du royaume.

Sommaire

Historiographie

Si la plupart des sénéchaussées bretonnes ont vécu près de 250 ans, les archives qui ont été transmises aux Archives départementales sont loin d’embrasser toute cette durée : elles se limitent au XVIIIe siècle avec dans quelques cas, une antériorité au XVIIe. Ceci explique en partie la méconnaissance de ces sénéchaussées encore en 2007 et avertit de la nécessité d’une critique des travaux qui nécessairement sont privés d’une base homogène. Le très conséquent fonds du parlement de Bretagne, du même âge que les sénéchaussées, peut parfois constituer un recours.

Formation et nature des sénéchaussées

Avant 1535 : les sénéchaux ducaux

Les sénéchaussées – toutes créées sur la même base en 1551 – ont imposé leur homogénéité de nature légale à un ensemble complexe de juridictions qui avaient pris chacune une physionomie propre au long des siècles, dans leur géographie, leur organisation, leurs relations et subordinations. Cette homogénéité s’est traduite par la perte d’attributions non judiciaires, notamment de nature fiscale, mais aussi militaire. Par un processus semblable, si ces juridictions avaient à leur tête un « sénéchal », celui-ci avait un statut et des prérogatives différents de ceux qui tout en ayant un titre de même nom, seront exclusivement des juges à partir de 1551, quitte à cumuler des charges. Le sénéchal du premier genre n’était pas l’officier supérieure d’une sénéchaussée, mais d’un bailliage au nom variable, souvent d’une « châtellenie », etc. « Le terme de sénéchaussée n’était pas inconnu en Bretagne, mais il restait d’usage peu courant et ne saurait être employé sans définition préalable de la réalité qu’il recouvrait. »1.

Les listes de sénéchaux dressées par Marcel Planiol permettent une récapitulation des juridictions assez importantes et stables pour avoir été pourvues d’un sénéchal depuis le Moyen Âge, à commencer par le duché dans son ensemble avec les sénéchaux de Bretagne, au nombre de huit uniquement pour la période 1177-12412.

Il n’y avait donc pas de « bailli » à la tête des bailliages, ce terme désignant en Bretagne le second juge, auquel il est d’ailleurs préféré en pays gallo le mot alloué.

Des textes généraux à la réalité provinciale

Une vingtaine de sénéchaussées n’eurent d’existence qu’entre leurs créations en 1551 et l’édit d’union des juridictions royales de 1565 (édit de Châteaubriant en vertu des lettres patentes données à Troyes le 19 mars 1564) supprimant 25 sièges. Même celui-ci ne fut que partiellement appliqué : les sénéchaussées d’Antrain, Bazouges, Chateaulin, Concarneau, Dol, Hédé, Jugon, Lanmeur, Saint-Aubin-du-Cormier et Saint-Pol-de-Léon se maintinrent jusqu’à la Révolution, sauf celle de Lanmeur réunie à celle de Morlaix en 17553.

Les sénéchaussées d’Antrain et de Bazouges devraient du point de vue de leur compétence être considérées comme des barres royales3.

Hors des sénéchaussées présidiales mieux dotées en personnel, un examen des différentes sénéchaussées a montré que le nombre de magistrats est au mieux de quatre, pendant que les textes parlent d’un minimum d’une dizaine de conseillers. De plus, autre différence, le sénéchal n’agit pas par l’intermédiaire d’un lieutenant général et autre alloué, il est effectivement présent au siège et partage les dossiers avec les autres magistrats. Selon J. Trévédy, il y aurait une différence notable entre le sénéchal en Bretagne et dans le reste du royaume.

Engagement du domaine royal

Bien que théoriquement inaliènable, le domaine royal a subi pour des raisons financières une aliénation de fait, en principe temporaire et ne mettant pas en cause l’autorité du roi sur la terre. Ainsi, en Bretagne, la régie d’une grande partie du domaine a été concédée par engagement au duc de Penthièvre (en 1698, 1716, 1757), le reste à d’autres seigneurs ou en 1759 aux États de Bretagne. Ceci n’a pas été sans conséquence sur l’activité de chaque juridiction royale, l’exercice matériel de la justice (greffes, prisons, etc) étant compris dans le patrimoine concerné par cet engagement.

Attributions juridictionnelles

Ordinairement, sur la totalité de leur ressort, les sénéchaussées sont essentiellement vouées au jugement des causes d’appel. En Bretagne, l’absence presque complète de prévôtés4 telles que définies par l’édit Crémieux de 1536 a induit une extension de la compétence de base : une compétence administrative (police) et la connaissance des affaires civiles en première instance s’ajoutent aux causes en appel. Les sénéchaussées auraient du seulement juger les appels émanant des prévôtés, outre celles émanant des justices seigneuriales ; en l’absence de prévôté, elles doivent connaitre les affaires en première instance ainsi que tout ce qui relève de la juridiction volontaire. Cette activité de justice ordinaire (à l’opposé des rares cas royaux) est ainsi l’activité dominante de toute sénéchaussée non présidiale.

Ainsi, dans cette province, la sénéchaussée est le premier degré dans la hiérarchie des juridictions royales, leurs appels étant portés selon les cas, devant la sénéchaussée présidiale ou devant le parlement de Bretagne. Les prévôtés ayant été supprimées en principe dans tout le royaume en avril 1749, la singularité bretonne s’atténue ultérieurement.

Comme les autres sénéchaussées françaises, les sénéchaussées de Bretagne ont la connaissance exclusive des cas royaux, ceux qui touchent particulièrement le roi, son autorité, les finances, l’ordre public, etc.

Compétence administrative

Cet ordre de compétence suit en Bretagne ce qui s’est pratiqué ailleurs. Ainsi, les registres paroissiaux étaient visés chaque année par le sénéchal, et selon la période, un des deux exemplaires était conservé dans les archives du greffe.

Compétence réglementaire

À l’instar des parlements précisant les ordonnances royales par leurs arrêts de règlement d’intérêt général mais de portée locale, les sénéchaussées rendent des sentences réglementaires. Jouant le même rôle qu’au sein du parlement concernant les arrêts de règlement, le procureur du roi est à l’initiative de la plupart de ces arrêts, donnant ses conclusions pour les autres requises essentiellement par des communautés (villes, confréries, etc.). La sénéchaussée est encadrée dans ce domaine comme dans les autres par le parlement.

Numériquement, cette production est modeste par rapport à celle du parlement : Séverine Debordes cite le chiffre de 1200 arrêts de règlement en comparaison des 360 ordonnances qu’elle a dénombrées pour la même période (1700 à 1789) pour les seize juridictions ayant conservé leur pouvoir de police5. Sur le même ensemble, la police des denrées (vivres) représente selon la même étude, 30,3 % des sentences réglementaires ; trois autres objets en suscitent une dizaine de pourcent (salubrité 19 %, sûreté publique 15 %, voirie 11 %) ; les domaines restants se situant tous autour de 5 % (incendies, religion, justice, pauvres, mœurs, …)6.

Dans 36 % des cas, les sentences ne donnent pas l’origine juridique de leur contenu, sinon il s’agit d’abord d’anciennes ordonnances (25 %), d’arrêts de règlement (16 %), d’édits (3 %), les cas restant étant plus complexes, la coutume de Bretagne n’étant prise en compte qu’en dessous de 0,6 %7.

Pour une plus grande efficacité, les sentences pouvaient être homologuées par le parlement, parfois plusieurs années après ; elles prenaient alors valeur d’arrêt de règlement applicable au-delà de la circonscription d’origine.

Compétence de police

L’édit d’octobre 1699 devait ôter à toutes les juridictions royales les matières de police par la création d’officiers indépendants (lieutenant général de police). La mise en œuvre de cet édit a connu un destin particulier dans chaque juridiction : plus ou moins rapidement, l’inefficacité de ce dispositif a entraîné le rachat de ces charges, soit par la ville-siège soit par la juridiction (ou plutôt par leurs magistrats). Les variations d’activité de cet officier ont nécessairement influé sur l’activité de chaque sénéchaussée…

Compétences judiciaires

L’étendue des compétences d’une sénéchaussée est étroitement dépendant du statut de la terre concernée, d’une maison l’autre, en commençant par la position de la terre par rapport au domaine royal et ses variétés. Connaissant la diversité des conditions (droit de la propriété, justice basse, moyenne ou haute, etc), ceci confère a priori à l’assise territoriale de toute sénéchaussée une grande hétérogénéité.

On distingue sommairement du point de vue de l’assise territoriale :

  • un ressort large, comme partie du Royaume et régi par les prérogatives de la Couronne ; c’est la circonscription judiciaire, l’emprise maximale du pouvoir de la juridiction, elle-même contenant le ressort restreint et ses nuances ;
  • un ressort restreint, celui des terres dont le roi est le seigneur, avec des vassaux ou non.

Le ressort large

Dans le ressort large, la compétence est la plus restreinte. C’est la compétence spécifique des sénéchaussées : cas royaux et causes d’appel, sauf exceptions concernant de grands seigneurs. Ainsi les appels des procès jugés dans les seigneuries des Rohan, la principauté de Lamballe, la sénéchaussée de Guingamp, sont portés devant le parlement de Bretagne.

Autre exception, les affaires concernant les mineurs (tutelle, curatelle, …) sont jugées en appel au parlement afin d’éviter un degré de juridiction (omissio medio).

Le ressort restreint

L’étendue du ressort restreint est infime par rapport à celui du ressort large. De plus, la connaissance par les juges du territoire sous ce statut est habituellement très médiocre, ce qui facilite les empiètements commis par les agents des justices seigneuriales et les contestations qui peuvent en résulter. Pourtant, surtout en raison du traitement assez lucratif des affaires civiles et de leur nombre, surtout sur le proche fief, le ressort restreint contribue nettement à la valeur des charges de magistrature.

Dans le ressort restreint, la sénéchaussée est le premier degré de juridiction au-dessus de tout justiciable et elle a logiquement une compétence équivalente à celle des seigneurs hauts justiciers, c’est-à-dire maximale.

Le ressort restreint est lui-même loin d’être homogène et on y distingue le domaine royal sous-inféodé (au Moyen Âge) et le proche fief du roi (et donc de la sénéchaussée), celui-ci étant ce qui reste finalement directement comme entière propriété du roi et soumis à sa seule autorité.

  • Sur le domaine sous-inféodé, les compétences dépendent du degré du droit de justice de la seigneurie directement mouvante du roi :
    • haute justice : compétence minimale comme sur le reste du ressort large, à laquelle s’ajoute les droits de tout seigneur, selon la coutume : ; réception des aveux, foi et hommage ; convocation des seigneurs hauts justiciers aux plaids généraux ; saisie féodale.
    • moyenne justice : au criminel, les délits susceptibles d’une amende supérieure à trois livres.
    • basse justice  : compétences liées à la moyenne justice (succession des bâtards ; confection d’inventaire ; création de notaire ; règlement sur les mesures, la police et taxe des denrées ; connaissance des délits n’emportant que des peines pécuniaires) et à la haute justice (crimes emportant des peines capitales et corporelles ; droit d’épaves ; confiscations de biens).
    • seigneurie sans justice : rare, compétences associées à la haute justice3.

Dans tous les cas, Poullain du Parc rappelle que la sénéchaussée est l’instance compétente les affaires personnelles du seigneur, étrangères à la féodalité.

  • Sur le proche fief : toutes les compétences tant contentieuses que non-contentieuses de l’ordre de la haute justice. « Ces compétences civiles composent, quantitativement,la majeure partie de l’activité judiciaire des sièges royaux »3.

Les sénéchaussées simples et présidiales

La Bretagne était divisée au XIIIe siècle en huit baillies dont, deux cents ans plus tard, on retrouve une correspondance avec les ressorts des présidiaux selon l’édit de leur création8 : Nantes, Léon, Penthièvre, Ploërmel, Quimper, Rennes, Tréguier, Vannes. Ces baillies avaient elles-mêmes des limites comparables à celles des comtés aux Xe et XIe siècle.

Présidial de Quimper

Cette circonscription correspond à la baillie de Cornouaille et à celle de Léon, exceptée la sénéchaussée de Quimperlé qui fut rattachée au présidial de Ploërmel8.

  • Sénéchaussée de Gourin : réunie à la sénéchaussée de Quimper, provisoirement et avec des aléas selon J. Trévédy ; proche fief composé de parties de Gourin, Langonnet, Le Fouet, Quiscriff, Lanencjean!, Leuchan ; 1 prisonnier civil et 2 prisonniers criminels annuellement ;
  • Juridictions de brève durée  :
    • Sénéchaussée de Beuzec-cap-Caval ; – de Beuzec Cap-sizun ; d’après l’édit de 1565 ; réunies à la sénéchaussée de Quimper en 1565.
    • Sénéchaussée de Duault ; – du Huelgoat ; – de Landeleau : selon l’édit de 1551 ; réunies à la sénéchaussée de Carhaix en 1565.
    • Sénéchaussées de Conq - ; de Fouesnant ; – de Rosporden, selon l’édit de 1551, mais qui n’en ferait qu’une selon J. Trévédy comme exprimant « la seigneurie ducale dont le siège était à Concarneau », en tout cas réunie(s) à la sénéchaussée de Quimper en 1565 ; fusion avortée puisque vingt ans plus tard, le présidial demande la réunion. Voir Sénéchaussée de Concarneau.
    • Sénéchaussée de Saint-Pol-de-Léon : créée par l’édit de 1565, sans effet.
    • Sénéchaussée de Saint-Renan : selon l’édit de 1551 ; réunie à la sénéchaussée de Lesneven en 15658 ; réunie à la sénéchaussée de Brest par lettres patentes de juillet 1681. Voir Sénéchaussée de Brest et Saint-Renan.

Présidial de Nantes

Cette circonscription correspond à la seule baillie de Nantes au XIIIe siècle8.

  • Sénéchaussée royale de Nantes et présidial :

La sénéchaussée royale de Nantes étendait son ressort sur tout le comté nantais, excepté :

  • la sénéchaussée de Guérande ;
  • les sièges royaux de Touffou, Loyaux, Le Gâvre qui disparaîtront en octobre 1565 ;
  • la baronnie de Châteaubriant (relevant de la sénéchaussée de Rennes) ;
  • les justices seigneuriales ressortissant nuement du parlement de Bretagne : les régaires de l’évêché, érigé en novembre 1581.
    La sénéchaussée fut pratiquement absorbée par le présidial, sous le nom de Cour de Nantes, que les chefs de l’une ou l’aure de ces juridictions présidaient alternativement11.
  • Juridictions de brève durée : sénéchaussée de Loyaux (paroisse de Fresnay) ; – de Touffou (paroisse du Bignon) ; – du Gavre : selon l’édit de 1551 ; unies au présidial de Nantes par l’édit de 1565.

Présidial de Rennes

Cette circonscription correspond aux baillies de Penthièvre, de Rennes et de Tréguier au XIIIe siècle exceptée la sénéchaussée de Lanmeur attribuée au présidial de Quimper8.

  • Sénéchaussée présidiale de Rennes : « La plus grande partie des documents des XVIe et XVIIe siècles a été détruite par l’incendie de Rennes en 1720. »13. Dans ce qui a été conservée, la distinction entre les archives du présidial et celles de la sénéchaussée n’est pas nette.
  • Sénéchaussée de Dinan : 90 justices seigneuriales ; petit proche fief ; 1 prisonnier civil et 4 prisonniers criminels annuellement ;
  • Sénéchaussée de Fougères : 35 justices seigneuriales ; proche fief très vaste ; 40 prisonniers civils et 15 à 20 prisonniers criminels annuellement ; 45 paroisses en 1789 ; 15 mètres linéaires d’archives [3B 16-395]13.
  • Sénéchaussée de Hédé : réunion à la sénéchaussée de Rennes par l’édit de 1565 non effective ; 11 grandes justices seigneuriales ; grand proche fief ; 30 prisonniers civils ou criminels « en huit ans avant que les prisons ne tombent » ; 22 paroisses en 1789 ; 13 mètres linéaires d’archives [3B 396-862]13.
  • Sénéchaussée de Jugon : réunie à la sénéchaussée de Dinan en 1565, puis rétablie ; 34 justices seigneuriales ; aucun prisonnier civil et 1 prisonnier criminel en dix ans ;
  • Sénéchaussée de Lanmeur : créée par l’édit de 1551 ; réunie à la sénéchaussée de Morlaix (présidial de Quimper) en 1565, mais en fait seulement en 1755.
  • Sénéchaussée de Lannion : proche fief considérable ; fonds homogène de 1605 à 1790 ; 5 prisonniers civils annuellement et 40 prisonniers criminels « depuis les dix dernières années » ;
  • Sénéchaussée de Saint-Aubin-du-Cormier : réunion à la sénéchaussée de Rennes par l’édit de 1565 non effective ; 3 justices seigneuriales ; proche fief dont la majeure partie est couvertes de landes et forêts ; 6 prisonniers civils en dix ans et aucun prisonnier criminel annuellement ; 16 paroisses en 1789 ; 4,5 mètres linéaires d’archives [3B 863-1095]13.
  • Sénéchaussée de Saint-Brieuc : selon l’édit de création de 1551, mais la ville ne devint siège que dans les années 1580, non sans péripéties8 ; 26 justices seigneuriales ; « proche fief peu étendu à cause de la juridiction des régaires » ; 2 prisonniers civils et 20 prisonniers criminels annuellement.
  • Sénéchaussée d’Antrain : réunion à la sénéchaussée de Fougères par l’édit de 1565 non effective ; 13 justices seigneuriales ; proche fief très petit ; 12 à 15 prisonniers civils et 7 à 8 prisonniers criminels annuellement ; 7 paroisses en 1789 avec un lieutenant, un greffier et le procureur du roi, très peu d’archives subsistantes (« malmenées par les événements révolutionnaires »)13.
  • Sénéchaussée de Bazouges : réunion à la sénéchaussée de Fougères par l’édit de 1565 non effective ; 2 ou 3 prisonniers civils annuellement et 6 ou 7 prisonniers criminels en dix ans ; 11 à 13 justices seigneuriales ; proche fief très petit ; 17 paroisses en 1789, même situation que la juridiction d’Antrain.
  • Juridictions de brève durée :
    • Sénéchaussée du pays Goëllo (siège à St-Brieuc à partir de 1565) ;
    • Sénéchaussée de Cesson (près Saint-Brieuc) : selon l’édit de 1551 ; seulement une partie de la paroisse… ; réunie à la sénéchaussée de Goëllo en 1565.
    • Sénéchaussée de Dol : créée selon l’édit de 1565, sans suite…
    • Sénéchaussée de Saint-Malo : créée par l’édit de 1565 ; uniquement la ville et la trève Saint-Servan, moins tout ce qui relève des régaires8. N’aurait jamais réellement existé.

Présidial de Vannes

Cette circonscription correspond à la baillie de Ploërmel du XIIIe siècle et à celle de Vannes excepté le secteur de Redon ainsi que pour la baillie de Ploërmel, les cantons de Montauban et Montfort qui sont attribués au présidial de Rennes8.

  • Sénéchaussée présidiale de Vannes :
  • Sénéchaussée d’Auray : connaît les appels de la juridiction royale de Belle-Île après la cession de l’île au roi en 1719 ; les prisonniers sont envoyés à Vannes ; trois justices seigneuriales, proche fief consistant la paroisse de Saint Gildas et Saint Goustan, paroisse de Quiberon, Erdeven, Betz, Plouharnel, petite partie des paroisses de Baden, Pluneret, Plumergat, Brech, Lardaulle!, Landevient!, Locoual Mendon, Plumer, Crach et Locmariaquer.
  • Sénéchaussée d’Hennebont : 13 justices seigneuriales ; proche fief dans douze paroisses ; 4 prisonniers civils et 12 prisonniers criminels (« du fait des mendiants ») annuellement ;
  • Sénéchaussée de Sarzeau ou de Rhuys : deux justices seigneuriales ; petit proche fief ; 24 prisonniers civils et 11 prisonniers criminels en dix ans ;
  • Juridictions de brève durée :
    • Sénéchaussée de Muzillac : selon l’édit de 1551 ; unie au présidial de Vannes par l’édit de 1565.
    • Sénéchaussée de Ploërmel : présidial selon l’édit de 1551 avec Theix (Thaiz) et Quimperlé comme sénéchaussées simples, réuni à celui de Vannes en août 1552. Il se composait de deux cents paroisses, relevant de quatre évêchés, selon J. Trévédy ; 45 justices seigneuriales ;
    • Sénéchaussée de Rhuys : trois paroisses ; unie au présidial de Vannes par l’édit de 1565, puis rétablie… (Cf. Sarzeau)

Voir aussi

Sources

  • J. Trévédy, Organisation judiciaire de la Bretagne avant 1790, dans « Revue historique de droit », t. XVII, 1893.
  • Séverine Debordes-Lissillour, Les sénéchaussées royales de Bretagne, Presses universitaires de Rennes, 2006.
  • Guide des Archives départementales d’Ille-et-Vilaine, tome I, 1994, p. 137-144.
  • René Giffard, Étude sur les présidiaux bretons, 1661-1791, Paris, 1904.

Bibliographie

  • Raymond Delaporte, La Sénéchaussée de Châteauneuf-du-Faou, Le Huelgoat et Landeleau et les juridictions seigneuriales du ressort, Paris, 1905, 240 p.

Notes et références

  • Sauf mention explicite, les données chiffrées concernent le XVIIIe siècle.
  1. J. Kerhervé, L’état breton au XIVe et XVe siècles, 1987
  2. Marcel Planiol, Histoire des institutions de la Bretagne, T. III, p. 431.
  3. a, b, c et d Séverine Debordes-Lissillour, Les sénéchaussées royales de Bretagne, Presses universitaires de Rennes, 2006.
  4. Prévôté de Nantes, de Rennes, et prévôté de Lannion durant une dizaine d’années
  5. Les sénéchaussées royales de Bretagne, p. 284.
  6. Les sénéchaussées royales de Bretagne, p. 277.
  7. Les sénéchaussées royales de Bretagne, p. 289.
  8. a, b, c, d, e, f, g, h et i J. Trévédy, Organisation judiciaire de la Bretagne avant 1790, 1893.
  9. Jacques Charpy, Guide des archives du Finistère
  10. a, b, c, d, e, f, g, h et i Guide des archives du Finistère, Quimper, 1973. (Les juridictions y sont dénommées Cour royale et non sénéchaussée).
  11. Guide des archives de la Loire-Atlantique, Tome I, Nantes, 1962. (p. 42)
  12. * Guide des archives de la Loire-Atlantique, Tome I, Nantes, 1962
  13. a, b, c, d et e Guide des Archives départementales d’Ille-et-Vilaine, tome I, 1994, p. 137-144.

 

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Saint-Renan

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Saint-Renan
Deux des plus vieilles bâtisses du centre-ville de Saint-Renan, en 2010.
Deux des plus vieilles bâtisses du centre-ville de Saint-Renan, en 2010.
Blason de Saint-Renan
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Finistère
Arrondissement Brest
Canton Saint-Renan (chef-lieu)
Intercommunalité Pays d’Iroise
Maire
Mandat
Gilles Mounier
2014-2020
Code postal 29290
Code commune 29260
Démographie
Gentilé Renanais
Population
municipale
8 026 hab. (2014)
Densité 603 hab./km2
Population
aire urbaine
43 267 hab.
Géographie
Coordonnées 48° 25′ 54″ nord, 4° 37′ 14″ ouest
Altitude Min. 27 m – Max. 95 m
Superficie 13,31 km2
Localisation

Géolocalisation sur la carte : France

Voir la carte topographique de France

City locator 14.svg
Saint-Renan
Liens
Site web Site officiel de la ville de Saint-Renan [archive]
modifier Consultez la documentation du modèle

Saint-Renan [sɛ̃ʁnɑ̃] est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France, située à une quinzaine de kilomètres au nord-ouest de Brest.

Sommaire

Géographie

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Communes limitrophes

Communes limitrophes de Saint-Renan
Plouarzel Lanrivoaré Milizac
Plouarzel Saint-Renan Guilers
Ploumoguer Plouzané Plouzané

Toponymie

Attestée sous le nom Santus Ronanus Lutosus (Saint-Renan de la Boue) au XIIIe siècle. Cette distinction « de la boue » est liée à la morphologie ancienne du territoire composée de prairies marécageuses, actuellement le lac de Ty-Colo.

Le nom breton de la commune est Lokournan.

Saint-Renan tient son nom d’un ermite irlandais, saint Ronan venu évangéliser la région au Ve siècle, qui aurait d’abord vécu à Saint-Renan avant d’aller s’installer à Locronan.

Histoire

Moyen Âge

Alors que Brest n’est encore qu’un petit village, la ville de Saint-Renan va se développer tout au long du Moyen Âge.

En 1276, le duc de Bretagne y établit une cour de justice sous la dénomination de barre ducale de Saint-Renan et Brest1.

Du XVe au XVIIIe siècle

Après le rattachement de la Bretagne à la France, Saint-Renan devient un chef-lieu de sénéchaussée, dont l’administration civile et militaire, qui est assurée par un sénéchal, s’étend sur 37 paroisses environnantes.

En 1681, Louis XIV transfère la cour de justice à Brest, ce qui entraîne une régression économique de la ville.

L’hôpital Saint-Yves de Saint-Renan est ainsi décrit à l’époque de Louis XIV : C’est « une maisonnette couverte d’ardoises consistant en une cuisine où il y a un lit pour une servante (…), n’en peut mettre davantage, deux armoires, une table, un coffre et à l’étage une petite chambre avec six couchettes pour les femmes et les filles, un galetas au-dessus pour le bois. Au pied oriental de ladite maison : une chapelle dédiée à saint Yves et au-dessus une chambre séparée en deux parties, lesquelles sont remplies de six couchettes pour les hommes »2.

En 1759, une ordonnance de Louis XV ordonne à la paroisse de Saint-Renan de fournir 3 hommes et de payer 19 livres pour « la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne »3.

Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Saint-Renan en 1778 :

« Saint-Renan ; gros bourg, dans un fond ; à 12 lieues un quart de Saint-Pol-de-Léon, son évêché ; à 50 lieues de Rennes et à 3 lieues de Brest, sa subdélégation et son ressort? Cette paroisse relève du Roi et compte 1 000 communiants 4; la cure est présentée par l’Évêque. Trois grandes routes aboutissent au bourg. Le territoire est abondant en grains et fourrages : les chevaux qu’on y élève sont forts et vigoureux. (…)5 »

Dans la suite de ce même texte Jean-Baptiste Ogée fait des confusions entre Saint-Renan et Locronan, plaçant notamment à tort la forêt de Névet à Saint-Renan alors qu’elle se trouve près de Locronan.

Le XIXe siècle

A. Marteville et P. Varin, continuateurs d’Ogée décrivent ainsi Saint-Renan en 1845 :

« Saint-Renan : petite ville, commune formée de l’ancienne paroisse du même nom, aujourd’hui cure de 2e classe, chef-lieu de perception, résidence d’une brigade de gendarmerie, bureau d’enregistrement, bureau de poste. (…) Selon M. de Fréminville, il y avait à Saint-Renan une église du XIIIe siècle, dont le portail subsistait encore en 1832. L’église paroissiale est moderne. Il y a une chapelle dans le bas de la ville, à l’hospice. (…) Saint-Renan et Locronan ont une complète analogie de nom (…) [Saint-Renan] est nommée dans le Léonnais « Loc-Ronan-ar-Fancq » pour la distinguer de l’autre localité. (…) La ville forme à elle seule la commune, et ne compte pas plus de trois ou quatre exploitations rurales. Il y a foire le deuxième samedi de janvier et le premier de mai, les troisièmes mercredi de juin, juillet, septembre et novembre. Marché le samedi. Géologie : constitution granitique. On parle le breton.6 »

Le XXe siècle

Les querelles liées à la laïcité

La congrégation des Filles de la Croix avait implanté une école pour filles à Saint-Renan7. En 1903, l’établissement de Saint-Renan comptait 155 élèves dont 13 chambrières, 4 demi-pensionnaires et 6 pensionnaires8 lors de sa fermeture en vertu de la loi sur les congrégations.

La Première Guerre mondiale

Le monument aux morts de Saint-Renan porte les noms de 73 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale. Parmi eux, trois (Henry Bouvet de La Maisonneuve9, François Lannuzel10, Eugène Le Gall11) ont été décorés de la Croix de guerre et de la Médaille militaire ; Henri Le Chuiton12 a reçu la Croix de guerre. Outre François Lannuzel et Henri Le Chuiton, six autres marins (Jean L’Hostis, Joseph Martin, Jean Mével, Ernest Mingam, Joseph Ropars, Yves Trent) sont disparus en mer ; un autre marin (Francis Chuiton) est décédé à Patras (Grèce) à bord du Bambara. Un soldat (Jean Pochard) a été tué à l’ennemi à Zocchi (Italie), les autres sont décédés sur le sol français13.

Louis Marie Dujardin (né le 17 mai 1885 à Saint-Renan, décédé le 21 avril 1969 à Saint-Renan), médecin et photographe, a laissé 457 clichés pris pendant la Première Guerre mondiale illustrant la vie quotidienne des soldats à l’arrière du front. Ces photographies se trouvent désormais aux Archives départementales du Finistère14.

La Seconde Guerre mondiale

Le monument aux morts de Saint-Renan porte les noms de 44 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale13.

L’après-Seconde-Guerre-mondiale

Sept soldats (Marcel Calvez, Joseph Cleach, Jean Cloarec, Jean Le Borgne, Goulven Perrot et deux autres) originaires de Saint-Renan sont morts pendant la Guerre d’Indochine et trois (Daniel Gourvennec, Michel Le Hir, Jean Lorvan) pendant la Guerre d’Algérie13.

La modification des limites communales en 1955

Par décret du 25 mai 195515, des portions de territoire dépendant des communes de Plouzané, Plouarzel et Milizac sont rattachées à la commune de Saint-Renan :
« Art 1er : Les villages16 de :
1° Quillimerrien, Trévisquin-Bian, Trévisquin-Bras, Kérastang, Kernévézic, Kérarguen, le Poteau, Mespaul, Kéravel et Pontavennec, dépendant actuellement de la commune de Plouzané (canton de Saint-Renan, arrondissement de Brest, département du Finistère) ;
2° Penhoat, Kéradraon, Kergozan, Douric, Kéravel, Kerborzoc, Manoir-de-Kerborzoc, Lanven, Bout-du-Pont et Kerzu-Vian, dépendant actuellement de la commune de Milizac (canton de Plabennec, mêmes arrondissement et département) ;
3° Pont-du-Château, dépendant actuellement de la commune de Plouarzel (canton de Saint-Renan, mêmes arrondissement et département),
tels qu’ils sont représentés par les lignes continues roses, jaunes et vertes sur le plan annexé au présent décret, sont rattachés à la commune de Saint-Renan (canton de Saint-Renan, mêmes arrondissement et département). »

L’exploitation de l’étain entre 1960 et 1975

Entre 1960 et 1975, grâce à la découverte d’importants gisements de minerai dans les marais qui bordent la rivière l’Ildut, Saint-Renan devint la capitale européenne de l’étain. Les gisements alluvionnaires de cassitérite, un minerai stannifère, furent exploités par la COMIREN (Compagnie des Mines de Saint-Renan) à l’aide d’une drague suceuse à désagrégation placée sur un ponton flottant (plus de 5 200 tonnes de concentrés à 74 % d’étain ont été produits)17.

Article détaillé : Compagnie minière de Saint-Renan.

Les trous creusés pour l’exploitation de l’étain seront ensuite remplis par l’eau de la rivière, créant six lacs, dénommés, d’amont en aval : lac de Pontavennec, lac de Ty Colo, lac de la Comiren (du nom de la Compagnie minière de Saint-Renan), lac de Tréoualen ou de la Laverie, lac de Poulinoc et lac de Lannéon18.

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Article connexe : Élections municipales de 2014 dans le Finistère.
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Liste des maires

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1995 2014 Bernard Foricher DVD
mars 2014 en cours Gilles Mounier DVD Ingénieur
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

Évolution démographique

D’après le recensement Insee de 2007, Saint-Renan compte 7 292 habitants (soit une augmentation de 7 % par rapport à 1999). La commune occupe le 1 314e rang au niveau national, alors qu’elle était au 1 344e en 1999, et le 19e au niveau départemental sur 283 communes.

L’évolution du nombre d’habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à Saint-Renan depuis 1793. Le maximum de la population a été atteint 2007 avec 7 292 habitants.

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
886 908 841 1 043 1 074 1 094 1 027 1 010 1 282
           Évolution de la population  [modifier], suite (1)
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 246 1 241 1 277 1 307 1 497 1 569 1 758 1 806 1 815
           Évolution de la population  [modifier], suite (2)
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 954 2 087 2 218 2 172 2 158 2 099 2 188 2 860 2 682
           Évolution de la population  [modifier], suite (3)
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2008 2013 2014
3 077 3 488 4 550 5 542 6 576 6 818 7 341 7 815 8 026
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu’en 199919 puis Insee à partir de 200620.)

Histogramme de l’évolution démographique

Des singularités de la

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d’un âge supérieur à 60 ans (20,3 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (24,5 %). À l’instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (52,2 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).

La répartition de la population de la commune par tranches d’âge est, en 2007, la suivante :

  • 47,8 % d’hommes (0 à 14 ans = 21,5 %, 15 à 29 ans = 18,9 %, 30 à 44 ans = 21,2 %, 45 à 59 ans = 21 %, plus de 60 ans = 17,5 %) ;
  • 52,2 % de femmes (0 à 14 ans = 19,8 %, 15 à 29 ans = 17,6 %, 30 à 44 ans = 20,5 %, 45 à 59 ans = 19,2 %, plus de 60 ans = 22,9 %).
Pyramide des âges à Saint-Renan en 2007 en pourcentage21
Hommes Classe d’âge Femmes
0,3
90  ans ou +
1,2
4,8
75 à 89 ans
8,4
12,4
60 à 74 ans
13,3
21,0
45 à 59 ans
19,2
21,2
30 à 44 ans
20,5
18,9
15 à 29 ans
17,6
21,5
0 à 14 ans
19,8
Pyramide des âges du département du Finistère en 2007 en pourcentage22
Hommes Classe d’âge Femmes
0,3
90  ans ou +
1,2
6,7
75 à 89 ans
11,6
13,6
60 à 74 ans
15,3
21,4
45 à 59 ans
20,2
20,8
30 à 44 ans
18,9
18,4
15 à 29 ans
16,1
18,7
0 à 14 ans
16,7

Langue bretonne

À la rentrée 2016, 175 élèves étaient scolarisés à l’école Diwan et dans les filières bilingues catholiques (soit 13,9 % des enfants de la commune inscrits dans le primaire)23.

Tourisme

Les maisons anciennes du XVe et XVIe siècles, situées sur la place du vieux marché, offrent des attraits historiques et architecturaux à la ville.

Son marché du samedi est l’occasion de déguster les produits locaux, comme la tomme aux algues de Molène.

Les plans d’eau de la commune représentent un potentiel non négligeable mais sont à ce jour faiblement exploités pour le tourisme et les loisirs. Néanmoins, en mai 2011, un téléski nautique a été installé sur le lac de Ty-Colo, à l’entrée est de la ville24.

Par la construction de nombreux lotissements, la ville a doublé sa population en quarante ans. Elle est aujourd’hui une commune « péri-urbaine » de Brest. Cette petite ville rurale et commerçante est devenue en quelques décennies une commune pavillonnaire. Par sa situation géographique (à 20 minutes du centre ville de Brest, et à 1/4 d’heure des plages) ainsi que ses équipements publics (scolaires, sportifs et administratifs) et commerciaux, elle attire de nombreux actifs travaillant sur Brest.

Monuments

  • 90px-Monument_aux_Morts_-_St_Renan-29 dans Corruption

    Monument aux morts de 1914-1918.

  •  dans Crime

    Église Notre-Dame-de-Liesse.

Événements

  • Tous les deux ans s’y déroule une grande fête médiévale. Le centre historique de Saint-Renan se pare alors de magnifiques oriflammes et autres écussons afin d’accueillir la grande fête médiévale et ses 30 000 spectateurs. Jusqu’en 2007, cette grande fête avait lieu tous les ans. La 14e édition « Les métiers » a eu lieu les 18 et 19 juillet 201525.
  • Le marché de la ville est un des plus réputés du Finistère. Il se déroule tous les samedis à partir de 8 h du matin.
  • Les vendredis durant la période estivale se déroulent des concerts gratuits sur la place du Vieux Marché organisés par l’association Les Vendredis branchés.

Personnalités liées à la commune

Notes et références

  1. Jean Kerhervé, Anne-Françoise Pérès, Bernard Tanguy, Les biens de la Couronne dans la sénéchaussée de Brest et Saint-Renan, d’après le rentier de 1544, Institut culturel de Bretagne, 1984.
  2. Louis Dujardin, « Un petit hôpital de Basse-Bretagne du XVIIe siècle à nos jours. L’hôpital de Monsieur Saint-Yves à Saint-Renan », SAF, 1938
  3. > »Ordonnance… portant imposition pour la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne », 1759, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97412315/f8.image.r=Plovan [archive]
  4. Personnes en âge de communier
  5. Jean-Baptiste Ogée, « Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne », 1778, consultable https://archive.org/details/dictionnairehist04og [archive]
  6. A. Marteville et P. Varin, « Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne », tome II, 1845, consultable https://books.google.fr/books?id=9o8DAAAAYAAJ&printsec=frontcover&dq=bibliogroup:%22Dictionnaire+historique+et+g%C3%A9ographique+de+la+province+de+Bretagne%22&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwiz0veKyf3TAhXEvRQKHd4yC60Q6AEIJjAA#v=onepage&q&f=false [archive]
  7. Cette congrégation possédait deux autres établissements dans le Finistère à Quimper et à Lambézellec
  8. Bulletin des Congrégations, 1903, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5756350v/f10.image.r=Lamb%C3%A9zellec.langFR [archive]
  9. Henry Bouvet de La Maisonneuve, né le 15 janvier 1886 à Saint-Renan, sergent au 219e régiment d’infanterie, tué à l’ennemi le 7 septembre 1914 dans le bois de Montrolles à Saint-Soupplets (Seine-et-Marne)
  10. François Lannuzel, né le 7 février 1892 à Saint-Renan, quartier-maître canonnier, mort lors du naufrage du cuirassé Suffren torpillé par le sous-marin allemand U-52 le 26 novembre 1916 au large de Lisbonne
  11. Eugène Le Gall, né le 22 février 1897 à Saint-Renan, soldat au 94e régiment d’infanterie, tué à l’ennemi le 16 août 1917 à Guignicourt (Aisne)
  12. Henri Le Chuiton, né le 7 février 1891 à Saint-Renan, médecin, mort en mer le 23 janvier 1918 lors du naufrage de l’aviso Drôme qui heurta une mine allemande dans le port de Marseille
  13. a, b et c Memorialgenweb.org [archive] – Saint-Renan : monument aux morts
  14. Audrey Civran, Louis Marie Dulardin, médecin photographe, revue « ArMen n° 198, janvier-février 2014 et http://www.archives-finistere.fr/le-finist%C3%A8re-dans-la-guerre-1914-1918-fonds-dujardin [archive]
  15. Journal officiel du 2 juin 1955, page 5603 [archive]
  16. Le terme village en Finistère est utilisé en lieu et place de celui de hameau. La commune (ou paroisse) comprend son bourg et ses villages.
  17. Louis Chauris, « Minéraux de Bretagne », Les éditions du Piat, 2014, [ISBN 978-2-917198-22-3]
  18. Le lac de Pontavennec est à cheval sur les communes de Saint-Renan et de Guilers ; celui de Poulinoc à cheval sur les communes de Saint-Renan et de Plouarzel et celui de Lannéon à cheval sur les communes de Plouarzel et de Lanrivoaré.
  19. Des villages de Cassini aux communes d’aujourd’hui [archive] sur le site de l’École des hautes études en sciences sociales.
  20. Fiches Insee – Populations légales de la commune pour les années 2006 [archive]2007 [archive] 2008 [archive] 2009 [archive] 2010 [archive] 2011 [archive]2012 [archive]2013 [archive]2014 [archive] .
  21. « Évolution et structure de la population à Saint-Renan en 2007 » [archive], sur le site de l’Insee [archive] (consulté le 22 novembre 2010)
  22. « Résultats du recensement de la population du Finistère en 2007 » [archive], sur le site de l’Insee [archive] (consulté le 22 novembre 2010)
  23. http://www.opab-oplb.org/98-kelenn.htm [archive]
  24. « Un téleski nautique sur le lac de Ty Colo à Saint-Renan » [archive], Ouest France, 24 mars 2011 (consulté le 24 mars 2011)
  25. « Les Médiévales » [archive]

Voir aussi

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :

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v · m

Communauté de communes du Pays d’Iroise

Plus de 7 000 habitants Saint-Renan
Plus de 3 500 habitants Locmaria-Plouzané · Ploudalmézeau · Plougonvelin · Milizac-Guipronvel
Moins de 3 500 habitants Brélès · Le Conquet · Île-Molène · Lampaul-Plouarzel · Lampaul-Ploudalmézeau · Landunvez · Lanildut · Lanrivoaré · Plouarzel · Ploumoguer · Plourin · Porspoder · Trébabu · Tréouergat

 

 

http://www.letelegramme.fr/finistere/brest/saint-renan-ca-vaut-le-detour-17-07-2015-10708247.php

Saint-Renan. Ça vaut le détour !

 

Publié le 17 juillet 2015
La place du Vieux-Marché est la plus typique de la commune, avec ses anciennes...
La place du Vieux-Marché est la plus typique de la commune, avec ses anciennes maisons à colombages.

 

Petite cité de caractère, Saint-Renan s’est forgé une solide réputation grâce à son marché, l’un des plus importants du Finistère, et à ses lacs, très courus des Brestois qui peuvent même y trouver un téléski nautique. Entourée par les villes de Guilers, Milizac, Lanrivoaré et Plouzané, elle a conservé quelques vestiges de l’époque médiévale.

 

Selon la légende, un ermite irlandais du nom de Ronan, venu évangéliser la région, accosta sur les rivages bretons pour y fonder une ville. Saint-Renan-des-Marais, qui doit son nom aux prés marécageux qui l’entourent alors, est né au Ve siècle et a continué à se développer tout au long du Moyen Âge. Ses marais feront de la ville, bien des siècles plus tard, la capitale européenne de l’étain, bouleversant du même coup le paysage. Des gisements exploités jusqu’à la dernière pierre, il ne reste plus que des lacs, dont celui de Ty Colo. Situées à proximité immédiate du centre-ville, ses rives sont désormais des lieux de balade pour ses habitants. Les plus aventureux peuvent même tester le téléski nautique, une attraction à sensations fortes où les initiés enchaînent les figures de wake-board sur les modules flottants. Les Renanais sont plus de 7.700 à habiter et profiter de la position de leur ville, à 20 minutes de Brest.

Un marché de caractère !

Trésors de la mer, saucisses fumées aux algues de Molène, kig-ha-farz, far et autres lichouseries sont à marchander et déguster sur l’imposant marché de Saint-Renan, l’un des plus importants du département depuis fort longtemps. L’été, les rues du bourg peuvent dépasser les 300 exposants, en toute légalité… Ce qui n’a pas toujours été le cas ! Un peu d’histoire : Saint-Renan disposait auparavant d’une cour de justice, établie en 1321 par le duc de Bretagne. Cette barre ducale, qui devient par la suite siège de la justice royale, fut transférée en 1681 à Brest, sur l’ordre de Louis XIV. Ce décret concernait aussi les foires et marchés, qui n’étaient donc plus légitimes dans la ville, au grand dam des commerçants et des villageois des alentours. Pendant huit ans, soutenus par le seigneur du Curru, les marchands, malgré les procès et les interdictions, continueront à vendre leurs produits dans le bourg, assumant la fronde avec fierté. Finalement, les marchés seront rétablis en 1689. Rendez-vous le samedi matin, tout au long de l’année, pour profiter des produits à l’étal.

Le long du parcours

La place du Vieux-Marché est emblématique de cette petite cité de caractère qui conserve quelques maisons anciennes, datant pour certaines des XVe et XVIe siècles, ornées de grotesques bariolés de couleurs, ces figures caricaturales sculptées en frise. Les promeneurs peuvent se balader dans la ville et suivre le parcours ponctué de plaques de lave émaillées frappées du blason de la ville (voir ci-contre). Placées à des points stratégiques, elles expliquent la vie d’autrefois, du lavoir de la Place-aux-Chevaux, le plus grand encore existant, ou à celui du Pont-de-Bois. On peut imaginer le quotidien des Renanaises d’antan ou s’extasier des truculents noms de rue. La rue Casse-la-Foi en est un exemple, à l’origine rue « Torefheiz », l’adaptation du breton au français a vu se glisser une petite erreur d’interprétation… Elle aurait dû s’appeler, de sa traduction littérale, « Versant de la foi », en raison de sa proximité avec la chapelle Notre-Dame-de-Liesse et de la forte inclinaison de la voie.

 

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Plouzan%C3%A9

Plouzané

20px-Confusion_colour.svg dans Folie Ne pas confondre avec la commune limitrophe de Locmaria-Plouzané.
Plouzané
Phare du Petit Minou.
Phare du Petit Minou.
Blason de Plouzané
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Finistère
Arrondissement Brest
Canton Brest-3
Intercommunalité Brest métropole
Maire
Mandat
Bernard Rioual
2014-2020
Code postal 29280
Code commune 29212
Démographie
Gentilé Plouzanéens
Population
municipale
12 263 hab. (2014en augmentation de 4.59 % par rapport à 2009)
Densité 370 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 22′ 55″ nord, 4° 37′ 17″ ouest
Altitude Min. 0 m – Max. 102 m
Superficie 33,14 km2
Localisation

Géolocalisation sur la carte : France

Voir la carte topographique de France

City locator 14.svg
Plouzané
Liens
Site web ville-plouzane.fr [archive]
modifier Consultez la documentation du modèle

Plouzané [pluzane] est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France.

Sommaire

Géographie

Localisation

La commune est située en limite de l’agglomération de Brest, à l’ouest. Elle constitue la rive nord du goulet de Brest.

Communes limitrophes

Communes limitrophes de Plouzané
Ploumoguer Saint-Renan Guilers
Locmaria-Plouzané Plouzané Brest
Mer d’Iroise Goulet de Brest Rade de Brest

Géologie, relief et hydrographie

La superficie de la commune est de 3 314 hectares ; son altitude varie entre 0 et 102 mètres1.

L’intérieur appartient à l’ensemble physique appelé Plateau du Léon, entaillé de profondes et parfois larges vallées. Celle de l’Aber-Ildut, démesurément élargie, est particulièrement remarquable. Autrefois, avant que le Goulet ne se soit creusé, l’Aulne et l’Élorn se déversaient vers le nord-ouest à travers la basse vallée de la Penfeld (en sens inverse du courant actuel) et la vallée de l’Aber-Ildut. C’était il y a 35 millions d’années.

Urbanisme

Morphologie urbaine

La façade maritime, d’une longueur de 9 km environ, est située sur la rade de Brest et plus précisément sur le Goulet qui relie cette rade à l’océan Atlantique. Succession de pointes (du Diable, du Minou) et d’anses plus ou moins abritées (Dellec, plage du Minou), la côte a été préservée, en grande partie, d’une urbanisation sauvage grâce à l’intérêt stratégique qu’elle représentait pour la Marine nationale. La plupart des terrains situés en bordure de mer sont propriétés de l’État.

Logement

En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 4 550, alors qu’il était de 4 066 en 1999I 1.

Parmi ces logements, 95,4 % étaient des résidences principales, 0,9 % des résidences secondaires et 3,7 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 83,7 % d’entre eux des maisons individuelles et pour 15,2 % des appartementsI 2.

La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 78,1 %, comme en 1999 (78,0 %). La part de logements HLM loués vides (logements sociaux) était de 8,3 % contre 8,1 % en 1999I 3.

Projets d’aménagements

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Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Ploesanaevers 13302, Ploesannay en 1407, Ploesane en 1440, Ploesané en 1481, Ploesanne, Guysane en 1544 et Guic-Sané en 16363.

Le nom en breton de la commune est Plouzane, il provient du mot breton plou signifiant paroisse et de saint Sané3.

Histoire

Héraldique

Blasonnement : De gueules à la tour d’or, ouverte au champ, ployée, accompagnée d’un microscope à dextre et d’un épi de blé à senestre ; au chef d’argent crénelé de quatre merlons meublés de trois mouchetures d’hermine de sable.

Époque moderne

Du XVe siècle et au XVIIIe siècle, la paroisse de Plouzané était, avec sa trève de Locmaria, l’une des plus riches en noblesse rurale de l’évêché de Léon. Pas moins de 41 manoirs ont existé sur le territoire de la commune.

Au XVIe siècle, Plouzané faisait partie de la sénéchaussée de Brest et Saint-Renan4.

Le hameau de Quillimerrien, bien que situé tout près du bourg de Saint-Renan, faisait partie de la commune de Plouzané jusqu’en 1955 (cf. plus bas). Il passe pour avoir été autrefois un village de cacous ou lépreux. Le village ne ressemblait à aucun autre aux alentours. Il est resté très tard « d’apparence moyenâgeuse avec ses cabanes couvertes de chaume, sa rue pavée de galets, sa croix de pierre et sa fontaine lavoir dans laquelle jamais femme des alentours n’eut oser tremper son linge »5. Les cacous exerçaient la profession de cordiers.

C’est vers 1630 que Richelieu fonde, à l’abri de la rade de Brest, un arsenal et un important port militaire. Le goulet qui sépare la rade de la mer d’Iroise doit donc être défendu. C’est Vauban qui se chargera de définir les lignes de défense. Quatre forts ont été construits sur le territoire de la commune puis modernisé et adapté à l’évolution des techniques militaires : Diable (aujourd’hui disparu), Dellec (1747), Mengant (ou Léon – 1687) et Minou (1697). En 1763, une garnison de 250 hommes occupaient le fort du Mengant, servant 42 canons.

En 1759, une ordonnance de Louis XV ordonne à la paroisse de Plouzanné [Plouzané] de fournir 59 hommes et de payer 387 livres pour « la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne »6.

La Révolution française

Sous la Révolution, la paroisse de Plouzané et sa trève de Locmaria résistèrent à la Constitution civile du clergé. En 1792, la messe était toujours célébrée par des prêtres insermentés, sous la protection de 40 ou 50 hommes armés. Le 14 avril, le district de Brest dut envoyer un détachement de 600 soldats pour venir à bout de la population récalcitrante.

Le XIXe siècle

En 1896, un document indique que les sœurs de l’Immaculée Conception de Saint-Méen assistaient et soignaient gratuitement les malades de Plouzané à domicile7.

Plouzané a cédé des hameaux et terres environnantes à Saint-Renan, à deux autres reprises : en novembre 1850 et en juillet 19708.

Le XXe siècle

La Belle Époque

Le 9 janvier 1903, Le Merdy, curé de Plouzané, fait partie des 31 prêtres du diocèse de Quimper dont les traitements9 sont retenus par décision du gouvernement Combes « tant qu’ils ne feront pas emploi de la langue française dans leurs instructions et l’enseignement du catéchisme » car ils utilisaient le breton10.

En 1904, un décret du gouvernement Combes, pris en vertu de la loi sur les congrégations, entraîne la fermeture de l’école congréganiste tenue par les Frères des écoles chrétiennes à Plouzané11.

La Première Guerre mondiale

L’Entre-deux-guerres

Entre juillet 1903 et octobre 1932, la vie des habitants de hameau de La Trinité était réglée sur les heures de passage (fixes) du tramway électrique qui reliait Brest au Conquet.

La Seconde Guerre mondiale

Plouzané a été libérée des Allemands par les Américains le 13 septembre 1944 après plus de 15 jours de rudes combats. Le bilan est lourd pour la commune.

L’après-Seconde-Guerre-mondiale

Rurale à l’origine, Plouzané a connu un développement exponentiel seulement à partir de 1960. En 1962, la population de Plouzané s’élevait à seulement 2 066 habitants alors qu’elle comptait 100 habitants de plus avant la Seconde Guerre mondiale. Il faut dire qu’entre-temps (décret du 25 mai 195512), elle a perdu un peu de sa superficie – et de ses habitants – au bénéfice de Saint-Renan.

C’est en effet à cette époque que s’implantèrent à proximité un établissement industriel (Thomson-CSF, devenu depuis Thales) et un centre de recherches (Cnexo, aujourd’hui devenu Ifremer). C’est également de la fin des années que datent les premiers lotissements construits à la Trinité, dans les quartiers de Keramazé et du Gonio, qui permettent l’implantation à Plouzané de nouvelles familles issues de milieux ouvriers, et en particulier de l’Arsenal.

Le tournant des années 1970 et l’émergence de Castel-Nevez

La croissance rapide de ce pôle excentré de la commune (le Bourg, avec la mairie, la Poste et l’église se trouve à environ 4 km) amenant à Plouzané une population aux aspirations en rupture avec celles du vieux Plouzané rural et tourné vers Saint-Renan, ne se fait pas sans remous.

Deux décisions vont alors profondément transformer la commune. D’une part, en 1974, Plouzané fonde, avec Brest et six autres communes périphériques, la Communauté urbaine de Brest qui fait figure de précurseur en matière d’intercommunalité. Dès lors, Plouzané se tourne résolument vers Brest. La Communauté urbaine ayant, dès sa création, bénéficié de larges compétences transférées par les communes en matière d’urbanisme et d’aménagement, la commune offrant de vastes espaces aménageables, se construit à grande vitesse. D’un point de vue institutionnel, c’est également dans les années 1970 que Plouzané quitte le canton de Saint-Renan pour constituer, avec les quartiers de l’ouest brestois, le canton de Brest-Plouzané.

Seconde grande décision: face à une commune écartelée entre les deux pôles du Bourg et de la Trinité et devant les besoins nouveaux de logements et d’infrastructures, il est décidé en 1975, de créer à mi-chemin entre ces deux pôles, un nouveau quartier central, Castel-Nevez où s’installe dès 1976 une nouvelle mairie qui accueille également la Poste et la gendarmerie et dans la foulée une école, un gymnase et le premier collège public de la commune.

De l’autre côté de la route qui relie le bourg à la Trinité est créée la zone d’activité de Mescouézel qui accueille artisans et professionnels du bâtiment principalement et le complexe sportif de Trémaïdic.

Plus tard, Castel-Nevez accueille également un centre commercial et, au cours des années 1980, lorsque parallèlement à la population municipale, les services administratifs de la commune montent en puissance, la Poste et la gendarmerie quittent leurs locaux de la mairie et se voient construire à quelques dizaines de mètres, une nouvelle Poste et une gendarmerie permettant le logement de la brigade. À la même époque, le quartier est également doté d’un centre culturel réunissant sous un même toit la bibliothèque, l’école de musique et une salle de spectacle.

Au fil des années, l’urbanisation se poursuit autour de l’axe qui irrigue les différents pôles de la commune. Le bourg et Castel-Nevez se rejoignent au début des années 2000 avec l’urbanisation du secteur de Kerbleust. Le secteur agricole entre la Trinité et Castel-Nevez quant à lui doit faire l’objet d’une opération d’aménagement sous forme d’une ZAC dite ZAC de Kerarmerrien.

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Article connexe : Élections municipales de 2014 dans le Finistère.
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Liste des maires

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1801 1830 Paul Louzaouen
1830 1865 Jean François Malaboux
1865 1888 Yves Marie Lareur
1889 1925 Jean François Lareur
1925 mars 1935 Joseph Lareur
mars 1935 mars 1971 Paul Lareur
mars 1971 mars 1977 Jacques Du Buit
mars 1977 mars 1989 Jo Melennec PS
mars 1989 mars 2001 Yvette Duval PS
mars 2001 mars 2008 Yves Pagès UDFMoDem Cardiologue
mars 2008 en cours Bernard Rioual PS Retraité

Intercommunalité

Depuis 1974, la commune est membre de la Communauté Urbaine de Brest, devenue Brest Métropole, le 1er janvier 201513.

Jumelages

Au 5 mars 2015, Plouzané est jumelée avec14 :

Ces jumelages sont gérés par l’association « Office Pour les échanges à Plouzané » (OPEP)15.

Démographie

Évolution démographique

L’évolution du nombre d’habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du 1er janvier 2009, les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d’un recensement qui repose désormais sur une collecte d’information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d’une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d’une enquête par sondage auprès d’un échantillon d’adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans16,Note 1.

En 2014, la commune comptait 12 263 habitants, en augmentation de 4,59 % par rapport à 2009 (Finistère : 1,32 % , France hors Mayotte : 2,49 %)

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 050 2 325 2 242 2 175 2 209 2 341 2 353 2 370 2 312
           Évolution de la population  [modifier], suite (1)
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 977 2 264 2 240 2 229 2 293 2 255 2 326 2 299 2 267
           Évolution de la population  [modifier], suite (2)
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 424 2 401 2 399 2 132 2 206 2 104 2 166 2 075 2 172
           Évolution de la population  [modifier], suite (3)
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2014
2 026 3 002 5 167 8 845 11 400 12 045 11 742 11 928 12 263
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu’en 199917 puis Insee à partir de 200618.)

Histogramme de l’évolution démographique

ceb3eb9af8d028aef2333d88f6ab9198 dans LCR - NPA

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d’un âge supérieur à 60 ans (17,8 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (24,5 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (51,7 % contre 48,4 % au niveau national et 48,4 % au niveau départemental).

La répartition de la population de la commune par tranches d’âge est, en 2007, la suivante :

  • 51,7 % d’hommes (0 à 14 ans = 21,8 %, 15 à 29 ans = 24,2 %, 30 à 44 ans = 17,5 %, 45 à 59 ans = 20,7 %, plus de 60 ans = 15,7 %) ;
  • 48,3 % de femmes (0 à 14 ans = 18,9 %, 15 à 29 ans = 18,3 %, 30 à 44 ans = 21,1 %, 45 à 59 ans = 21,8 %, plus de 60 ans = 20 %).
Pyramide des âges à Plouzané en 2007 en pourcentage19
Hommes Classe d’âge Femmes
0,1
90  ans ou +
0,6
3,3
75 à 89 ans
4,8
12,3
60 à 74 ans
14,6
20,7
45 à 59 ans
21,8
17,5
30 à 44 ans
21,1
24,2
15 à 29 ans
18,3
21,8
0 à 14 ans
18,9
Pyramide des âges du département du Finistère en 2007 en pourcentage20
Hommes Classe d’âge Femmes
0,3
90  ans ou +
1,2
6,7
75 à 89 ans
11,6
13,6
60 à 74 ans
15,3
21,4
45 à 59 ans
20,2
20,8
30 à 44 ans
18,9
18,4
15 à 29 ans
16,1
18,7
0 à 14 ans
16,7

Enseignement

Plouzané compte environ 1 500 écoliers entre écoles maternelles et primaires. Environ un millier d’entre eux est scolarisé dans les quatre groupes scolaires publics de la commune (école du Bourg, école de Kroas-Saliou, école de Coat-Edern, école Anita-Conti – anciennement école de la Trinité), les autres étant scolarisées dans les deux écoles privées (Sainte-Anne, au Bourg et Saint-Thérèse à la Trinité).

À la rentrée 2016, 104 élèves étaient scolarisés dans la filière bilingue publique (soit 6,6 % des enfants de la commune inscrits dans le primaire)21.

La commune compte également trois collèges : les collèges publics Victoire-Daubié (Kroas-Saliou) et de Kerallan et le collège privé Saint-Michel au Bourg.

Il n’y a pas de lycée à Plouzané, les élèves de l’enseignement public en filière générale étant scolarisés au lycée Amiral-Ronarc’h de Brest. En revanche Plouzané, grâce à la présence du technopole Brest-Iroise accueille plusieurs établissements d’enseignement supérieur : IMT Atlantique (anciennement Télécom Bretagne), l’ENIB, l’ESIAB et l’IUEM.

Économie

C’est sur le territoire de la commune qu’est installé le technopôle Brest Iroise.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

De nombreux édifices anciens parsèment la commune. En plus de l’église actuelle qui date de 1779, deux chapelles anciennes se trouvent sur la commune : celle de La Trinité, qui a donné son nom à l’agglomération qui l’entoure et celle de Bodonou, dans la campagne au nord de la commune. La chapelle de Kerangoff, plus récente date du début du vingtième siècle.

Pas moins de 41 manoirs ont existé sur la commune. À ce jour, il n’en reste que six : Poncelin, Halégot (autrefois Le Halgouët), Coadénez, Kerlambars, Le Nevent et celui plus récent, de Kerangoff.

220px-Monument_aux_morts_-_Plouzan%C3%A9-29 dans Luraghi

Monument aux morts de 1914-1918.

Quatre forts ont, autrefois, été construits sur le littoral. Il s’agit des forts de la Pointe du Diable (aujourd’hui disparu), du Dellec, du Mengant et du Minou.

Parmi les fontaines de la commune, deux sont particulièrement remarquables : celle du Cloître, dite aussi de saint Sané et celle de La Trinité.

Il existe aussi une quinzaine de croix remarquables sur le territoire communal. Parmi elles, celles de Bodonnou, Kerandantec, Coadénez, Poncelin

Le monument aux morts de 1914-1918 se situe près de l’église.

La commune possède également sur son territoire un vélodrome, rue Jacques Anquetil. Construit en 1988, à l’initiative de 15 communes 22, il accueille régulièrement des compétitions23.

Langue bretonne

L’adhésion à la charte Ya d’ar brezhoneg a été votée par le Conseil municipal le 15 décembre 2008. Le 12 mars 2009 a été remis à la commune le label Ya d’ar brezhoneg de niveau 1 et le 22 mars 2013 le label de niveau 2.

Personnalités liées à la commune

Notes et références

Notes

  1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l’ensemble des communes.

Références

Insee

  1. LOG T1M – Évolution du nombre de logements par catégorie.
  2. LOG T2 – Catégories et types de logements.
  3. LOG T7 – Résidences principales selon le statut d’occupation.

Autres sources

  1. Répertoire géographique des communes, publié par l’Institut national de l’information géographique et forestière, [lire en ligne [archive]].
  2. Hervé Abalain, Noms de lieux bretons, Paris, Editions Jean-paul Gisserot, coll. « Universels Gisserot » (no 22), 2000, 126 p. (ISBN 978-2-877-47482-5, OCLC 44926369, lire en ligne [archive]), p. 97
  3. a et b http://www.infobretagne.com/plouzane.htm [archive]
  4. Jean Kerhervé, Anne-Françoise Perès, Bernard Tanguy, Les biens de la Couronne dans la sénéchaussée de Brest et Saint-Renan, d’après le rentier de 1544, Institut culturel de Bretagne, 1984.
  5. d’après Louis Le Guennec, 1907
  6. > »Ordonnance… portant imposition pour la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne », 1759, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97412315/f8.image.r=Plovan [archive]
  7. La France charitable et prévoyante : tableaux des œuvres et institutions des départements, numéro 1, 1896, Gallica [archive]
  8. Par la loi du 28 novembre 1850, et elle a été diminuée d’un quartier rattaché à Saint-Renan par arrêté préfectoral du 29 juillet 1970 Archives du Finistère [archive]
  9. En vertu du Concordat, les prêtres étaient alors payés par l’État
  10. Journal La Croix no 6064 du 18 et 19 janvier 1903, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2199243/f1.image.r=Pouldreuzic.langFR [archive]
  11. Journal Le Radical no 194 du 12 juillet 1904, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7623019f/f3.image.r=Plouguerneau.langFR [archive]
  12. Journal du 2 juin 1955, page 5603 [archive]
  13. http://www.lagazettedescommunes.com/274559/creation-des-metropoles-de-nantes-toulouse-et-brest/ [archive]
  14. « Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures » [archive], sur le site du ministère des Affaires étrangères (consulté le 5 mars 2015).
  15. Les jumelages de Plouzané [archive].
  16. L’organisation du recensement [archive], sur le site de l’Insee
  17. Des villages de Cassini aux communes d’aujourd’hui [archive] sur le site de l’École des hautes études en sciences sociales.
  18. Fiches Insee – Populations légales de la commune pour les années 2006 [archive]2007 [archive] 2008 [archive] 2009 [archive] 2010 [archive] 2011 [archive]2012 [archive]2013 [archive]2014 [archive] .
  19. « Évolution et structure de la population à Plouzané en 2007 » [archive], sur le site de l’Insee [archive] (consulté le 22 novembre 2010)
  20. « Résultats du recensement de la population du Finistère en 2007 » [archive], sur le site de l’Insee [archive] (consulté le 22 novembre 2010)
  21. http://www.opab-oplb.org/98-kelenn.htm [archive]
  22. http://www.letelegramme.fr/local/finistere-nord/brest/ville/cyclisme-quel-avenir-pour-le-velodrome-de-plouzane-20-02-2009-257837.php [archive]
  23. Voir par exemple http://www.cotebrest.fr/2015/09/04/le-velodrome-accueille-la-coupe-de-bretagne-de-cyclisme-sur-piste/ [archive]

Voir aussi

Bibliographie

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Articles connexes

Liens externes

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v · m

Brest Métropole

 

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Ex%C3%A9cution_de_26_administrateurs_du_Finist%C3%A8re_sous_la_Terreur

Exécution de 26 administrateurs du Finistère sous la Terreur

image illustrant le Finistère image illustrant la Révolution française

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Lors de la montée en puissance de la Montagne dans le gouvernement révolutionnaire, les administrateurs du conseil général du Finistère crurent pouvoir s’insurger contre la Terreur naissante. Vingt-six d’entre eux, à la suite d’un procès mené principalement à charge, furent condamnés à la peine capitale par un tribunal révolutionnaire et guillotinés à Brest le 22 mai 1794 (3 prairial an II).

Sommaire

La question du choix du chef-lieu du département

L’établissement du chef-lieu du département fut un enjeu considérable durant la Révolution1. Trois villes furent en compétition : Quimper, Landerneau et Carhaix.

« La faiblesse de cette dernière ville l’écarte sans retour ; aucune des deux autres n’est centrale, mais le plus grand nombre d’administrés, le voisinage de Brest, la surveillance qui doit toujours être active sur ce premier dépôt des forces navales du royaume ont déterminé le comité en faveur de Landerneau2 ».

La cause quimpéroise était singulièrement compromise, mais les esprits des députés de l’Assemblée constituante furent retournés par l’intervention de l’abbé Denis Bérardier.

Élu député suppléant du clergé de Paris aux États généraux de 1789, Bérardier fut appelé à siéger à la Constituante en 1790 et se servit de cette position pour défendre les intérêts de sa ville natale, dans laquelle il avait de la famille et, en tout cas un frère.

Sa plaidoirie évoquait la pauvreté cornouaillaise : « La côte de Quimper est aussi pauvre que celle de Landerneau est opulente ; vous ne pouvez donner toutes les faveurs à une même ville et, si Quimper perdait le chef-lieu, vous prononceriez sa ruine totale ». Faisant le siège des députés les plus influents, il réussit à faire triompher la cause quimpéroise « contre toute probabilité ».

La décision fut rendue en ces termes : « l’Assemblée nationale a décrété que le chef-lieu du département du Finistère resterait définitivement fixé à Quimper2 ».

La rébellion contre la Convention nationale

Mais Quimper, en se ralliant à l’insurrection fédéraliste girondine, allait provoquer sa destitution administrative temporaire donnant l’avantage à Landerneau qui était dans la mouvance immédiate de Brest, port militaire directement contrôlé par la capitale et, donc, plus en phase avec les pulsions montagnardes.

En effet, le 6 janvier 1793, certains administrateurs dénoncent à la Convention nationale « les factieux qui dominent la ville de Paris3 ».

Lorsque les Girondins furent expulsés de la Convention le 2 juin 1793, à l’instigation des Montagnards et sous la menace des canons de la Garde nationale, les administrateurs du Finistère firent lever une force de six cents hommes devant se rendre à Paris pour rétablir une république plus modérée.

Les fédérés furent battus le 13 juillet 1793 à Pacy-sur-Eure. La Convention victorieuse décréta la mise en accusation et l’arrestation des administrateurs du Finistère. Ils furent remplacés par une commission administrative de neuf membres siégeant à Landerneau3. Les trente administrateurs furent inculpés pour « avoir conspiré contre la République ».

Le procès et l’exécution

Le tribunal révolutionnaire de Brest avait été établi à « l’instar de celui de Paris, pour juger tous les citoyens accusés de délits contre la liberté du peuple, la sûreté du gouvernement républicain, l’unité et l’indivisibilité de la république, de tout vol, de dilapidation tendant à opérer son dépérissement, en un mot de tout crime contre l’intérêt national’ »4. Il ne laissait peu de temps et possibilité de défense aux accusés.

Il était composé de :

  • Pierre-Louis Ragmey, ancien avocat à Lons-le-Saulnier, nommé le 6 septembre 1793, juge au tribunal révolutionnaire de Paris, puis président du tribunal révolutionnaire de Brest établi à l’instar de celui de Paris5 ;
  • l’accusateur public Joseph Donzé-Verteuil, un ancien jésuite, né à Belfort, ancien substitut au tribunal révolutionnaire de Paris auprès de Fouquier-Tinville ;
  • le substitut Bonnet, ex-procureur au Châtelet et ancien secrétaire de Fouquier-Tinville ;
  • le greffier Cabon arrivant du tribunal révolutionnaire de Paris ;
  • l’huissier Le Lièvre arrivant du tribunal révolutionnaire de Paris.

Parmi les douze jurés :

  • Trois officiers du vaisseau l’America ;
  • Trois membres du bataillon des Montagnards de Paris dont le caporal Combar, âgé de 21 ans ;
  • Deux membres du Comité révolutionnaire de Brest.

La défense des accusés étaient assurée par :

  • les avocats Le Hir et Riou-Kersalaun

Le procès

Le 3 prairial an II (22 mai 1794), en représailles de cette fronde girondine, vingt-six administrateurs du département du Finistère étaient guillotinés à Brest, place du Château à l’époque rebaptisée : « Place du triomphe du Peuple ». Les quatre autres, absents du département au moment du procès, eurent la vie sauve3.

L’accusateur public Donzé-Verteuil tenta de justifier ces exécutions : il écrivit le 6 prairial an II, au Journal de Paris, n° 520, une lettre où on lit qu’« Avant-hier, vingt-six administrateurs du Finistère ont porté leurs têtes sur l’échafaud. Ces Messieurs voulaient donner la ci-devant Bretagne aux Anglais. »1

L’exécution

À mesure que les condamnés sortaient du tribunal, le bourreau Ance6, arrivé de Rochefort, leur faisait couper les cheveux, leur liait les mains derrière le dos et les entassait dans les charrettes. Le cortège se dirigea vers la place du château où devait avoir lieu l’exécution.

La liste des guillotinés est la suivante7,8 :

  • François Louis de Kergariou du Cosquer, ancien maréchal de camp et chevalier de Saint-Louis, né le 13 juin 1725 à Plounévez-Moëdec, arrondissement de Lannion. Il avait présidé l’administration départementale depuis les élections de 1790. Il fut le premier guillotiné9 ;
  • Yves-Joseph Le Denmat de Kervern, avocat au Parlement de Bretagne, maire de Morlaix en 1790, né en 1751 à Callac, demeurant à Morlaix, âgé de quarante-trois ans ;
  • Olivier-Jean Morvan, avocat et poète, né le 15 mai 1754 à Pont-Croix ;
  • Louis Derrien, cultivateur, illettré, premier maire de Saint-Thurien ;
  • Louis-Joseph-Marie Le Prédour, ancien notaire royal, ancien avocat au Parlement, juge au tribunal de Châteaulin, député suppléant de la Convention, né à Pleyben le 2 juillet 1758 ;
  • Mathieu Michel Marie Brichet, homme de loi et ex-procureur général syndic du département du Finistère, âgé de trente-six ans, né à Landerneau, demeurant à Quimper ;
  • Jacques Rémy Aymez, négociant, ex-secrétaire général de l’administration départementale, né à Brest, le 14 juin 1764, demeurant à Quimper ;
  • Louis Guillier du Marnay, négociant, officier municipal de Douarnenez, membre du Directoire du Finistère de 1790 à 1793 ;
  • Pierre Marie de Bergevin, homme de loi, né à Brest le 2 janvier 1750, demeurant à Lanildut, conseiller du roi, son procureur au siège de Brest10, membre de l’Heureuse Rencontre, une loge maçonnique11 ;
  • Joseph Marie Dubois, juge au tribunal12 ;
  • Thomas Bernard Doucin, avocat né en 175513 ;
  • Yves Postic, cultivateur, illettré, né le 19 juin 1754 à Keriquel, Scaër, âgé de trente-neuf ans ;
  • Antoine Cuny, ancien capitaine d’artillerie, négociant, âgé de quarante-cinq ans, né à Bordeaux, demeurant à Quimperlé ;
  • Guillaume Le Roux, marchand de toile, âgé de vingt-sept ans, né à Pleyber-Christ, domicilié à Landivisiau ;
  • Yves Daniel Kersaux, âgé de quarante-cinq ans, né et demeurant à Penmarch ;
  • Guillaume Herpeu, avocat, juge au tribunal du district de Pont-Croix, né et demeurant dans cette ville, âgé de quarante-six ans ;
  • Jean Louis Mérienne, sous-chef des vivres de la Marine à Brest, né à Fougères (Ille-et-Vilaine), demeurant à Brest (Recouvrance), âgé de trente-neuf ans ;
  • Charles François Malmanche, né à Verteuil, dans l’ancien Angoumois, âgé de quarante-six ans, chirurgien, ancien maire de Brest (1790-1791), demeurant à Lambézellec, membre de l’Heureuse Rencontre, une loge maçonnique11 ;
  • Charles François Banéat, marchand et cultivateur, né à Carhaix, y demeurant, âgé de quarante-trois ans ;
  • Jean Marie Le Pennec, homme de loi, né et domicilié à Carhaix, âgé de cinquante ans ;
  • Julien Le Thoux, juge au tribunal du district de Quimper, y demeurant, né à Nouillac, district de Pontivy, âgé de soixante-douze ans ;
  • François Marie Déniel, ancien maire de Lannilis9, marchand et cultivateur, né à Landerneau, demeurant à Lannilis, âgé de trente-six ans ;
  • Julien Moulin, militaire réformé ;
  • Yves Le Gac, homme de loi ;
  • Louis Piclet, homme de loi, juge à Pont-Croix, y demeurant, né à Locronan-du-Bois, âgé de soixante-quatre ans ;
  • Louis-Alexandre Expilly de La Poipe, Évêque constitutionnel de Quimper, né le 24 février 1742 à Brest, fut le dernier supplicié9 et donna l’absolution à chacun avant leur exécution.

On a prétendu que le guillotineur Ance arrangea ces vingt-six têtes en couronne14. Ce qui est certain c’est que l’exécution eut lieu entre six heures et sept heures du soir, et que les actes de décès avaient déjà été rédigés à cinq heures.

Mémoire

Un mausolée en granite de l’Aber-Ildut dans le cimetière Saint-Martin de Brest fut érigé en 1865 à la mémoire ces hommes15.

Bibliographie

Notes et références

  1. a et b Chapitre IX – « Suite de la mission de André Jeanbon Saint André et de Pierre-Louis Prieur (de la Marne) Mise en jugement des 26 administrateurs du Finistère Leur exécution » – Histoire de la Révolution en Bretagne, de Armand René du Châtellier – Tome III – (ISBN 2859680039)
  2. a et b http://passeport.cg29.fr/article/articleview/542/1/250/ [archive]
  3. a, b et c Christian Bolzer, « Les administrations locales issues de la Révolution », Le Lien du Centre Généalogique du Finistère, no 112,‎ décembre 2009, p. 11 (ISSN 0755-9607)
  4. Le Cabinet Historique, Tome Quinzième par Louis Paris
  5. Émile Campardon, Marie-Antoinette à la conciergerie, du 1er août au 16 octobre 1793.
  6. le nom du Domingois Hentz, guillotineur de Rochefort sous la Terreur, apparaît orthographié Ance et Anse à deux lignes de distance dans une citation du Moniteur du 14 novembre 1793
  7. http://www.infobretagne.com/brest.htm [archive]
  8. Bulletin de la Société académique de Brest [archive], Tome 1er, 1858-1860, Imprimerie Anner, Brest, 1861
  9. a, b et c http://www.animation-lannilis.org/index.php?page=francois-marie-deniel [archive]
  10. in Inventaire sommaire des Archives départementales antérieures à 1790
  11. a et b Histoire de la franc-maçonnerie en France Lettre liminaire de Me Richard Dupuy
  12. Les représentants du peuple en mission et la justice révolutionnaire par Henri Alexandre Wallon
  13. Bulletin de la Société archéologique du Finistère
  14. Histoire de la ville et du port de Brest pendant la Terreur par Prosper Jean Levot
  15. Géographie pittoresque et monumentale de la France. Gravée et imprimée par Gillot

 

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